La France veut «changer» ses relations avec l’Afrique, affirme Macron à Abidjan

La France veut « changer » ses relations avec l’Afrique et aider le continent à bâtir des projets dans la culture, l’économie, l’entrepreneuriat et le sport pour donner les moyens à la jeunesse de construire ses rêves, a dit samedi Emmanuel Macron, lors de l’inauguration d’une agora à Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan.A travers ces projets « c’est de changer la relation avec le continent africain et l’aider à bâtir des projets dans la culture, l’économie, l’entrepreneuriat et aussi le sport (qui sont) les moyens qu’ on donne à la jeunesse africaine de construire ses rêves », a déclaré Emmanuel Macron, à l’inauguration d’une agora,  complexe sportif à Abidjan. 

A cette cérémonie, étaient présents plusieurs membres des gouvernements ivoirien et français,  ainsi que le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Kablan Duncan et  M. Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre ivoirien, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat.

Avant de dévoiler la stèle inaugurale, M. Macron a donné le coup d’envoi d’un match de football avec à ses côtés l’icône du football Didier Drogba. Il s’est dit heureux d’inaugurer cette première agora, un « grand projet du président Ouattara et tout le gouvernement ».

Le président français a annoncé la construction de « 90 agoras (espace de rassemblement social, politique et mercantile de la cité) qui vont se déployer à travers tout le pays », la France étant «partenaire »  dans ce projet avant d’ajouter qu’une dizaine d’autres devraient être bâties à nouveau.

Ces agoras,  dira-t-il, sont « une chance donnée à la jeunesse africaine d’être fière d’elle-même et de construire ses rêves ». Ce qui devrait éviter aux jeunes de prendre des risques en tentant de traverser la méditerranée où plusieurs perdent la vie.

Ce projet vise à permettre à la jeunesse d’accéder au sport et de se former aux disciplines sportives, et aussi à la culture. Et « il y aura des résidences d’artistes, la formation, l’entrepreneuriat avec du micro-crédit » et l’accès à des services, a fait savoir M. Macron.

« C’est pour ça que nous avons voulu être les partenaires de ce projet d’agora », car « l’intuition qui est derrière est que ce qu’ on présente souvent comme un défi pour les uns et une menace pour les autres, une peur et une formidable richesse, c’est la jeunesse du continent africain », a-t-il souligné.

« La responsabilité qui est la nôtre et de tous les dirigeants,  est de donner les moyens à la jeunesse de bâtir ses rêves », a poursuivi le président Macron. 

En Côte d’Ivoire, le vice-président Kablan Duncan, a d’ailleurs rappelé que « 77,7% de la population a un âge égal ou inférieur à 36 ans ».

La France veut « apporter des possibilités aux jeunes africains d’accéder à ces agoras » et de s’offrir des chances d’une transformation sportive, culturelle, entrepreneuriale, ainsi que des services pour leur bien-être ». 

Cet accompagnement de la France illustre la poursuite de la mise en œuvre des engagements pris par M. Macron lors d’un discours à Ouagadougou en novembre 2017, qui a posé le cadre et les ambitions du président de la République dans la relation de la France avec le continent africain.

L’ambition est de mettre la jeunesse au cœur de la relation entre la France et le continent africain. Ce projet s’inscrit également dans l’esprit qui sera celui du Sommet Afrique France sur la ville durable à Bordeaux du 4 au 6 juin 2020.

Macron à Abidjan, une visite sur fond d’enjeux sécuritaires et économiques régionaux

La visite officielle du président français Emmanuel Macron, en Côte d’Ivoire, du 20 au 22 décembre 2019, revêt ostensiblement des d’enjeux sécuritaires et économiques régionaux.Aux premières heures de son arrivée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le chef de l’Etat français s’est rendu au 43è BIMA, la base militaire française en Côte d’Ivoire. Objectif, adresser la stratégie sécuritaire régionale assortie de la lutte contre Le terrorisme.

En compagnie de son épouse, Brigitte Macron, le président de la République française a participé à un dîner de Noël qu’il a offert à l’ensemble des militaires français et de leurs familles, ainsi qu’à une délégation de militaires ivoiriens. 

Cette rencontre sur la base militaire de Port-Bouët, située dans le Sud d’Abidjan, pour échanger avec les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), met en valeur le volet « prévention » de la stratégie militaire française dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.

Il s’agit, selon une note protocolaire,  d’un « engagement fort du chef de l’Etat ». Il a rencontré des soldats des forces françaises en Côte d’Ivoire qui ont participé à des missions opérationnelles au Sahel, en renfort ou en soutien de l’opération Barkane.

En marge de l’aspect sécuritaire, d’autres volets de la coopération régionale et bilatérale sont prévus. M. Macron a dans sa délégation Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des finances, et Bertrand Dumont, le directeur général adjoint du Trésor, dans un contexte où la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) veut épouser une nouvelle monnaie, l’ECO.

Le débat sur l’arrimage du Franc CFA à l’Euro qui lui garantit d’ailleurs une parité stable, fait rage. La question de la souveraineté,  au cœur des discussions d’économistes et d’intellectuels, est soutenue par nombre de personnes. Dans les coulisses, la problématique devrait être abordée.

Cette visite de M. Macron en Côte d’Ivoire est le deuxième déplacement du président français  depuis le début de son mandat. Le premier avait eu lieu en novembre 2017 à l’occasion du Sommet Union européenne – Union Africaine, dans le cadre de sa première tournée régionale en Afrique de l’Ouest.

Elle intervient à près d’un an de l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020. Partenaire historique et ayant des intérêts énormes en Côte d’Ivoire, la France a un regard sur l’évolution du processus électoral dans le pays. Assurément, M. Macron prendra le pool de la situation socio-politique. 

Ce déplacement, en outre, revêt deux grandes dimensions. La première dimension est la visite aux forces pré-positionnées en Côte d’Ivoire, qui constitue le traditionnel déplacement du président de la République auprès des troupes militaires françaises à la période de Noël.

En 2018, le président français s’était rendu au poste de commandement de la force Barkhane, à N’Djamena, au Tchad, et l’année précédente, sur la base aérienne projetée de Niamey, au Niger, souligne la note.

La seconde dimension de ce déplacement, lui, a trait à l’aspect politique. Et ce, dans la poursuite de la mise en œuvre des engagements pris par le chef de l’Etat français lors du discours de Ouagadougou en novembre 2017, qui a posé le cadre de la relation de la France avec le continent africain.

L’ambition de Emmanuel Macron est de mettre la jeunesse au cœur de la relation entre la France et le continent africain. Il devrait échanger avec des étudiants en médecine, et inaugurer une agora socio-sportive portée par l’association française WinWin Africa, à  Koumassi dans le Sud d‘Abidjan.

La France dispose d’une base militaire en Côte d’Ivoire depuis son indépendance, dans le cadre d’accords bilatéraux de défense. Après la crise de 2002 à 2011, au cours de laquelle la France a déployé la force Licorne sous mandat des Nations unies, les accords de défense ont été rénovés en 2012.

A la demande du Gouvernement ivoirien, les éléments français ont changé de statut en 2015, et sont devenus les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), base opérationnelle avancée des armées françaises en Afrique de l’ouest. Leurs missions s’inscrivent à la croisée des grandes fonctions stratégiques de la connaissance et anticipation, de la prévention, de la protection et de l’intervention.

Sur le plan économique, la France est un partenaire économique majeur de la Côte d’Ivoire : avec 13% de parts de marché, elle est le deuxième fournisseur du pays.

Les investissements français en Côte d’Ivoire affichent un profil diversifié, dans les domaines des énergies, de l’aéronautique et la défense, dans le développement et la ville durable. La France importe principalement des produits agricoles.

La Côte d’Ivoire étant le 3ème fournisseur d’Afrique subsaharienne de la France (après le Nigéria et l’Afrique du Sud). A l’image de la diversité des liens entre les deux pays, la relation économique franco-ivoirienne est portée par 700 entreprises françaises implantées en Côte d’Ivoire dont environ 200 filiales françaises installées en Côte d’Ivoire, indique une note officielle.

A l’issue de son déplacement en Côte d’Ivoire, le président de la République française se rendra à Niamey, au Niger, le 22 décembre. Il y rencontrera le Président Issoufou et s’arrêtera à la base aérienne nigérienne où ont été inhumés les 71 soldats nigériens morts dans l’attaque d’Inates.

Aux côtés de son homologue nigérien, le président Emmanuel Macron présentera ses hommages à l’ensemble des victimes maliennes, burkinabés, nigériennes qui ont payé un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme.

Côte d’Ivoire : « Macron apporte un soutien politique à Ouattara (Spécialiste)

La visite d’Etat du président français Emmanuel Macron à Abidjan, à un an de l’élection présidentielle de 2020, suscite quelques spéculations sur les probables « conseils » de l’Elysée à propos du projet « clair-obscur » de troisième mandat du président ivoirien Alassane Ouattara.S’il estime que le président français Emmanuel Macron, qui entame ce vendredi une visite de deux jours en Côte d’Ivoire, « n’aura officiellement pas de position » par rapport à l’éventuel troisième mandat d’Alassane Ouattara, Antoine Glaser, journaliste et spécialiste de l’Afrique, est convaincu que le patron de l’Elysée apportera un message de soutien à son homologue ou au régime parce qu’ils sont « à même de défendre les intérêts de l’Hexagone et de garantir la stabilité de la région ».

« Emmanuel Macron ne se prononcera jamais sur un éventuel troisième mandat d’Alassane Ouattara. Mais sa visite est, de toute façon, un soutien au chef de l’Etat ivoirien même si Amadou Gon Coulibaly (Premier ministre depuis bientôt trois ans) pourrait être le candidat du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix, mouvance présidentielle) », a d’emblée confié Antoine Glaser à APA.

De l’avis de l’ancien Rédacteur en chef de La Lettre du Continent, « la France, compte tenu de ce qui se passe au Sahel, considère la Côte d’Ivoire comme le cœur de son pré carré. C’est donc important pour Emmanuel Macron de renforcer la présence française » dans cette locomotive de l’Afrique de l’ouest francophone.

Toutefois, le journaliste français, co-auteur de l’ouvrage « Nos chers espions en Afrique », relativise l’influence de Macron sur son pair ivoirien.

« Cela fait très longtemps qu’Alassane Ouattara est en position de force en raison de la situation dans l’ensemble des pays voisins. Macron a une marge de manœuvre extrêmement faible. En outre, comme tous les chefs de l’Etat de l’ancien pré carré français, il a le monde entier dans sa salle d’attente », a argumenté ce spécialiste de l’Afrique.

En effet, la France perd du terrain en Côte d’Ivoire là où d’autres puissances mondiales en gagnent.

« On voit bien que le business français a énormément de difficultés en Côte d’Ivoire. La part de marché de la France dans ce pays pendant la guerre froide était de 30 à 40%. Maintenant, cette part est de l’ordre de 5 à 6% alors que celle de la Chine est chiffrée à 11% », a renseigné le journaliste.

Somme toute, la question sécuritaire dans une région en proie aux attaques terroristes sera l’un des fils conducteurs de la visite du président Macron en Côte d’Ivoire. Mais la perspective d’un troisième mandat de Ouattara et les ambitions présidentielles assumées de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, pourraient constituer un facteur perturbateur.

« La Côte d’Ivoire apparaît, de plus en plus, comme le dernier verrou de sécurité de la région. Et une crise politique fragiliserait le dispositif déjà compliqué de l’opération Barkhane et la lutte contre le terrorisme dans l’ensemble de la région ».

La France possède une base militaire à Port-Bouët où se sont installés quelque 900 soldats français. « C’est la base logistique de toutes les opérations de la force Barkhane dans le Sahel. Elle est stratégique pour la France. C’est la raison pour laquelle, il y a eu un renforcement de l’effectif ces dernières années », a expliqué Antoine Glaser.

Après la Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron fera une escale au Niamey où il s’entretiendra avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, en perspective du Sommet de Pau prévu le 13 janvier 2020.

Côte d’Ivoire: arrivée de Macron et son épouse pour une visite officielle de 72h

Le président français, Emmanuel Macron, est arrivé vendredi après-midi à l’aéroport d’Abidjan, où il a été accueilli par son homologue ivoirien Alassane Ouattara et des membres du gouvernement.L’avion présidentiel français à bord duquel se trouvait M. Macron et son épouse Brigitte, a atterri à 16h48 (GMT, heure locale) sur le tarmac de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Après les honneurs militaires, il a échangé les civilités avec M. Ouattara dans le pavillon présidentiel. 

M. Emmanuel Macron  qui effectue une visite officielle de 72 heures dans le pays a été accueilli par une foule en liesse. Visiblement heureux, le chef de l’Etat français a salué cette cohorte sous des slaves d’applaudissements. Sa première activité est une visite au 43è BIMA, la base militaire  française, fixée un quart d’heure après son arrivée. Il réveillonnera par anticipation avec les troupes françaises.   

Samedi, en début de soirée, il est prévu un tête-à-tête entre le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son hôte Emmanuel Macron au palais de la présidence de la République, au Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan.

Le lendemain, M. Macron est selon l’agenda de cette visite officielle attendu à Bouaké (centre ivoirien), quartier général de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN),  où il est prévu une séquence mémorielle en hommage aux soldats français morts, le 6 novembre 2004, dans l’exercice de leur fonction.

Il procédera ensuite avec le président ivoirien à la pose de la première pierre du grand marché de Bouaké, le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest, d’un coût d’investissement de plus d’une trentaine de milliards de Fcfa.      

Les échanges commerciaux entre ces deux pays sont marqués par de fortes importations en provenance de la France. Ce qui explique les soldes commerciaux déficitaires de 52,91 milliards de F CFA et de 27,836 milliards de F CFA enregistrés respectivement en 2017 et 2018.

Cette chute du volume des échanges en 2018 est due principalement à la baisse des importations ivoiriennes sur la même période (119,700 milliards de FCFA en 2017 contre 91,141 milliards de FCFA en 2018), indique une note officielle.

Pour la construction d’un marché à Bouaké et à Yopougon (Ouest d’Abidjan), une convention a été signée entre Paris et Abidjan. Cela devrait permettra de reconstruire à Bouaké un grand marché et de procéder à l’aménagement de toute la zone marchande (39,36 milliards FCFA).

La construction d’un marché moderne de demi-gros et de détail de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, devrait  bénéficier d’un financement de 19,68 milliards FCFA. La France apporte des appuis à l’Etat de Côte d’Ivoire. L’appui au secteur éducatif s’élève à 328 milliards FCFA.    

 La dernière visite de M. Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire remonte au 5è Sommet Union africaine -Union européenne  (UA-EU) qui s’est déroulée à Abidjan du 28 au 29 novembre 2017.

L’UE expulse l’ambassadeur du Bénin à Bruxelles

L’Union européenne a décidé, jeudi, d’expulser le chef de la mission du Bénin à Bruxelles, Zacharie Richard Akplogan, pour protester contre l’expulsion de son ambassadeur à Cotonou le 20 novembre 2019.« Le Conseil a décidé aujourd’hui que le chef de la mission de la République du Bénin auprès de l’Union européenne sera déclaré persona non grata », écrit l’UE sur son site internet visité par APA.

Elle explique que cette décision fait suite à celle du gouvernement béninois de déclarer le chef sa délégation au Bénin persona non grata. Ce faisant, l’UE estime que cette mesure des autorités béninoises « est totalement injustifiée et contraire à l’objectif de l’union de développer les relations et de construire des partenariats dans les pays tiers ».

Le diplomate de l’UE, Olivier Nette a été expulsé du Bénin pour « ingérence et ses prises de positions ostentatoires et sans respect des règles diplomatiques », avait justifié le ministre porte-parole du gouvernement béninois.

Côte d’Ivoire : l’ambassadeur de l’Allemagne souhaite « une année très paisible pour 2020 »

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Michael Grau, a souhaité vendredi soir, pour le pays, « une année très paisible pour 2020 », année électorale, à l’occasion d’un concert de Noël avec les enfants de Blockhauss, un village de la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.« Nous souhaitons une année très paisible pour 2020, pour tous », une année électorale marquée par l’élection présidentielle, le 31 octobre,  a dit l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Michael Grau, face à l’auditoire.  

Cette soirée organisée par l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, s’est tenue à la Paroisse Saint-Pierre de Blockhaus, avec un public mixte composée d’une forte communauté allemande et diverses formations musicales.  

Sous des notes musicales africaines et européennes, les enfants de Blockhauss, les choristes de Voice melediuos, de l’Ensemble polyphonique de l’INSAAC (Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle) et l’Ensemble instrumental INSAAC, ont, sous la direction de Mme Marie Guillot, assuré une soirée féerique.  

Plusieurs ressortissants européens ont également pris part à ce concert festif dénommé « Noël Ebrié », langue locale, avec la participation du représentant de la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Jobst Von Kirchmann. 

Le diplomate allemande, Michael Grau, s’est félicité de ce que « la musique unit les peuples », au regard de la fusion des cultures musicales et rythmes musicaux d’ailleurs exécutés sous des slaves d’applaudissements du public visiblement accroché par les différentes interprètes.  

Le répertoire des chants était centré autour de la fête de Noël avec des styles d’interprétations différentes. Tenant des violons, des flûtes et plusieurs autres instruments,  les étudiants de l’INSAAC et de jeunes Allemands ont exécuté des mélodies très enlevées. 

L’ambassade de la République fédérale d’Allemagne qui organise, comme chaque année, ce concert de Noël avec les enfants du village de Blockhauss, compte en faire une tradition pour rapprocher les deux peuples afin de partager leurs cultures.   

Célébration à Abidjan de la fête nationale du Qatar

L’ambassade de l’État du Qatar en Côte d’Ivoire a célébré jeudi à Abidjan sa fête nationale marquant l’accession au pouvoir de son fondateur Sheick Jassim Bin Mohamed Bin Thani au cours d’une cérémonie festive en présence du vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, a constaté APA sur place. A cette occasion, le vice-président ivoirien qui était accompagné de plusieurs membres du gouvernement ivoirien, a salué l’excellence de la coopération Ivoiro-Qatarie.

« Nous avons une excellente coopération avec le Qatar. Le président de la République Alassane Ouattara s’est rendu deux fois au Qatar en 2013 et en 2018. Nous avons tous les éléments pour renforcer cette coopération entre les deux pays»,  a indiqué M. Duncan.

Avant lui, l’ambassadeur du Qatar en Côte d’Ivoire, Jaber Jarallah Massoud Al-Meri, a passé en revue les performances économiques de son pays qui a enregistré « d’énormes progrès» et occupe la 29è place en terme de compétitivité mondiale.

« Au cours de ces deux dernières années les relations Ivoiro-Qataries ont évolué », s’est félicité le diplomate Qatari, soulignant à son tour l’excellence des relations entre les deux pays.

Poursuivant, il a dit la détermination de son pays à « avancer sur la voie d’un développement inclusif». Le Qatar est l’une des économies les plus fortes du monde et l’un des pays les plus riches de la planète en termes de PIB par habitant.

Le chef du bureau de la Minusma à Kidal expulsé du Mali (ministre)

Le chef du bureau de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies à Kidal (Minusma), le Français Christophe Sivillon, a été déclaré «persona non grata » par les autorités maliennes qui lui ont donné 24 heures pour quitter le pays, a annoncé, mardi à Bamako, le ministre des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé.Cette expulsion fait suite à plusieurs sorties sur les réseaux sociaux de citoyens maliens demandant le départ de Christophe Sivillon. L’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle avaient fait de même via des communiqués dans lesquels elles ont expliqué leur exigence par la sortie «maladroite» du représentant de la Minusma.   

« Je souhaite la bienvenue à la délégation venue du Mali et de l’étranger », avait notamment dit  le chef de bureau de la Minusma lors d’un récent congrès du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) auquel il prenait part.

Beaucoup de Maliens ont vu dans cette déclaration une volonté de séparer Kidal du Mali, d’où la levée de boucliers qui vient de connaitre son épilogue avec l’expulsion du responsable onusien.

Cette mesure intervient à six jours de la réunion de Pau (France) sur la force Barkahne à laquelle le président Macron a convié ses cinq homologues du G5 Sahel.

Le Bénin accrédite quatre nouveaux ambassadeurs

Les ambassadeurs du Canada, de la République tchèque, de l’Indonésie et du Congo ont présenté leurs lettres de créance au chef de l’Etat, Patrice Talon, a appris APA vendredi auprès de la présidence de la République du Bénin.Il s’agit de Carol Vivian McQueen, la nouvelle ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Canada au Burkina-Faso, avec pour résidence au Bénin. Titulaire d’un Doctorat en relations internationales obtenu à l’Université d’Oxford, Mme McQueen a occupé plusieurs postes au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada, explique la présidence béninoise, soulignant que la présentation des lettres de créance s’est déroulée jeudi dernier.

Il y a aussi Marek Skohil, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tchèque au Bénin. Ce diplomate a été le chef de la délégation de l’Union Européenne en Algérie de 2012 à 2016.

Usra Hendra Harahap, ambassadeur de la République d’Indonésie a aussi présenté ses lettres de créance à Patrice Talon. Outre le Bénin, M. Harahap est accrédité dans les pays suivants : Nigéria, Togo, Ghana, Gabon, Cameroun, du Liberia, République du Congo, Niger, Sao Tomé et Principe, et Burkina Faso.

Le nouvel ambassadeur de la République du Congo au Bénin, Jacques Obindza, lui, a été ancien directeur général Afrique et ancien secrétaire général par intérim du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République du Congo.

Maroc : Bourita et Pompeo examinent nombre de questions internationales et régionales

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita et son homologue américain, Mike Pompeo, en visite de travail au Maroc, ont examiné et échangé les vues sur nombre de questions internationales et régionales d’intérêt commun.Dans une déclaration à l’issue de ses entretiens avec Pompeo, le ministre marocain des AE a fait état d’une convergence de vue des deux pays au sujet de la situation au Sahel, relevant que cette région est « stratégique » et nécessite une coordination commune à plusieurs niveaux.

Il a dans ce sens fait savoir que le Maroc considère que les approches unilatérales se sont avérées inefficaces et appelle à l’adoption d’une approche globale et collective basée sur la coordination entre les pays du Maghreb et les Etats du Sahel (CEN-SAD) et de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

De même, les défis sécuritaires dans la région du Sahel demeurent liés à la recrudescence du phénomène du terrorisme et du crime organisé qui menacent la stabilité et le développement de la région, a relevé le ministre.

Et de poursuivre que ces entretiens ont été ainsi l’occasion d’examiner les moyens à même de renforcer la coopération entre les deux pays au service de la stabilité régionale, notamment en matière de lutte contre les groupes terroristes et les organisations jihadistes.

Pour ce qui est de la situation en Libye, M. Bourita a fait remarquer que les deux parties ont échangé au sujet des moyens et mécanismes à même de permettre à ce pays frère de poser les jalons d’une paix et d’une sécurité durables, dans le cadre d’une solution politique et consensuelle entre les différentes parties libyennes, conformément au processus de Skhirate.

Les deux parties ont évoqué également la menace que représentent l’Iran et ses alliés, les efforts déployés pour faire face aux tentatives d’hégémonie iranienne dans la région, notamment au nord et à l’ouest du continent africain, ainsi que les actions conjointes de lutte contre le phénomène du terrorisme en Afrique à travers la consolidation et le renforcement des capacités des services sécuritaires de la région, via la mise en place d’une plateforme de coopération commune en matière sécuritaire, a conclu le ministre.

Par ailleurs, le ministre a relevé que capitalisant sur les acquis réalisés dans le cadre des relations maroco-américaines, le Maroc œuvre avec les Etats-Unis, en tant que partenaires et alliés, dans le cadre d’une collaboration étroite sur de nombreuses questions bilatérales, régionales et internationales.

Le ministre a fait savoir que le Maroc abritera la 13ème édition du sommet des affaires USA-Afrique en juin 2020 à Marrakech et la 17ème édition des manœuvres militaires annuelles « African Lion », début 2020, la plus grande en Afrique, par rapport aux manœuvres précédentes, ajoutant que le Royaume accueillera aussi la réunion de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme (CTITF) dans le cadre du congrès de Varsovie (mars 2020).

M. Bourita a en outre affirmé que la visite effectuée par M. Pompeo dans « le cadre du renforcement des relations solides, historiques et renouvelées qui lient nos pays amis et partenaires », revêt un caractère distingué à plus d’un titre, précisant qu’il s’agit du premier déplacement de M. Pompeo au Maroc et dans la région, en tant que secrétaire d’Etat.

Ce déplacement, a-t-il relevé, confirme la dynamique positive que connaissent les relations bilatérales. Une dynamique positive démontrée par les visites de M. Jared Kushner et de Mme Ivanka Trump, conseillers spéciaux du Président des Etats-Unis, a rappelé M. Bourita.

En plus de la dynamique des relations liant le Maroc et les Etats-Unis sur le plan politique, le partenariat entre les deux pays a permis de développer une coopération économique très solide, a relevé M. Bourita, précisant que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 51 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en 2018, soit une augmentation de 28% par rapport à 2017.

Les Etats-Unis sont également considérés le 3ème importateur du Royaume et le 4ème exportateur, de même les investissements américains sont classés 7ème au niveau des investissements étrangers directs au Maroc, a encore dit M. Bourita, notant que plus 160 entreprises américaines sont installées dans le Royaume.

Au volet touristique, plus de 300.000 touristes américains ont visité le Royaume, soit une augmentation de 20% par rapport à 2017, a-t-il indiqué.

Echange d’ambassadeurs entre les Etats-Unis et le Soudan

Washington et Khartoum ont convenu d’échanger des ambassadeurs pour la première fois depuis 23 ans, a révélé le département d’Etat américain dans un communiqué distribué, jeudi, à la presse soudanaise.« Nous sommes heureux d’annoncer que les Etats-Unis et le Soudan ont décidé de lancer le processus d’échange d’ambassadeurs après un intervalle de 23 ans », indique le communiqué, expliquant que cette décision a été prise en marge de la première visite à Washington du Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok.

Washington a qualifié cette décision de pas décisif dans le renforcement des relations américano-soudanaises dans un contexte où le gouvernement soudanais de transition dirigé par des civils s’emploie à mettre en œuvre les réformes prévues dans l’accord politique et la déclaration constitutionnelle d’août dernier.

Les Etats-Unis ont félicité Hamdok d’avoir installé un cabinet civil et procédé à des changements importants au sommet de l’Etat afin de rompre avec les politiques et les pratiques du régime précédent dirigé par l’ancien président, Omar el-Béchir.

El-Béchir a été démis de ses fonctions par l’armée soudanaise en avril 2019 à la suite de manifestations à l’échelle nationale pour le contraindre à quitter le pouvoir.

Les Etats-Unis ont déclaré qu’ils restent un partenaire indéfectible du peuple soudanais et de sa quête de paix, de sécurité, de prospérité, de démocratie et d’égalité.

L’UE rappelle son ambassadrice au Malawi

L’Union européenne a rappelé son ambassadrice au Malawi, Sandra Paesen, suite aux allégations d’ingérence politique.Selon la presse locale, Mme Paesen a été rappelée pour son implication présumée dans les manifestations contre un scandale sexuel dans une zone rurale près de Lilongwe, où des policiers auraient violé des femmes et des filles.

Les policiers ripostaient après la mort de leur collègue qui aurait été tué dans l’exercice de ses fonctions par des résidents en colère.

Les habitants auraient bloqué la route qui relie la frontière de Mchinji à la Zambie et à la capitale Lilongwe lors des manifestations organisées cette année après les élections.

La police avait été déployée pour calmer la situation, mais l’un d’eux a été tué.

Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, a écrit à l’UE pour se plaindre à ce sujet.

Par ailleurs, l’UE a donné une semaine à son envoyée pour quitter le pays. Mme Paesen est en poste au Malawi depuis octobre 2018.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de « propagande négative »

Le ministre rwandais chargé de la Communauté de l’Afrique de l’est, Olivier Nduhungirehe a déclaré que la diffusion de fausses informations par les médias ougandais sur la rencontre présumée entre le président rwandais Paul Kagamé et le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, est une « propagande négative » violant l’accord de Luanda signé entre le Rwanda et l’Ouganda.Cette réaction rwandaise intervient après la publication par le quotidien national ougandais « New Vision » d’un article publié samedi et selon lequel le président Paul Kagamé aurait rencontré Kizza Besigye, un rival de longue date du président Yoweri Museveni.

En outre, le journal ougandais a également indiqué que le président Kagamé avait rencontré Besigye à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Sur Twitter, le haut diplomate rwandais qui réagissait aux informations susmentionnées a déclaré que c’était le genre de mensonge et de propagande négative que la Commission ad hoc du Mémorandum d’accord de Luanda entre le Rwanda et l’Ouganda s’était engagé à faire cesser.

« La diffusion de fausses informations (par les médias ougandais) viole l’accord de Luanda », a déclaré Nduhungirehe.

En fin d’août dernier, le président rwandais Paul Kagamé et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont signé en Angola un pacte visant à mettre fin aux mois de tensions au cours desquels les deux voisins se sont mutuellement accusés d’espionnage, d’assassinats politiques et d’attaques contre les intérêts commerciaux respectifs.

Les deux présidents ont convenu de respecter la souveraineté de chacun et celle des « pays voisins ».

Ils se sont également engagés à « s’abstenir de tout acte de déstabilisation ou de subversion sur le territoire de l’autre partie (et) d’actes, tels que le financement, la formation et l’infiltration de forces déstabilisatrices ».

Le Rwanda a accusé Kampala de soutenir les groupes rebelles opposés au régime en place à Kigali, notamment le Congrès national du Rwanda et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les vestiges des milices hutu ayant perpétré le génocide rwandais contre les Tutsis en 1994.

Le Soudan ferme ses frontières avec la Libye et la RCA

Le Soudan a déclaré avoir fermé ses frontières terrestres avec la Libye et la République centrafricaine pour renforcer sa sécurité après une récente vague de contrebande illégale de voitures dans le pays.Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion du Souverain Conseil dans la ville de Nayala, au sud du Darfour, pour discuter de la situation sécuritaire et du manque de pain dans la région.

Ses frontières avec le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et l’Erythrée ne sont pas affectées par les nouvelles mesures de sécurité, a justifié le porte-parole du conseil, Mohamded al-Fakey Suliman, déclarant que plus de cent voitures ont été introduites clandestinement dans le pays ces dernières semaines.

« Cela a eu un impact négatif sur les recettes douanières et a exercé une pression sur les ressources du pays, notamment le blé et le carburant », a-t-il ajouté.

« Nous nous occuperons du problème de ces voitures déjà introduites au Soudan, mais nous confisquerons toute nouvelle arrivée de voitures dans le pays », a-t-il averti.

Le Soudan est confronté à une crise économique depuis que le Soudan du Sud a pris son indépendance en 2011et a pris plus de 70% de ses champs pétroliers.

En avril, l’armée soudanaise a destitué le président Omar el-Béchir après des protestations nationales. Le mois dernier, l’armée et le représentant des manifestants ont signé un accord de partage du pouvoir pour conduire le pays dans une transition de trois ans.

Côte d’Ivoire/Coup d’Etat militaire de 1999: «Chirac m’a sauvé la vie» (Bédié)

L’ex-président français Jacques René Chirac « m’a sauvé la vie après le complot qui a abouti au coup d’Etat militaire de 1999 », s’est souvenu, jeudi, l’ancien président ivoirien Aimé Henri Konan Bédié dans un message d’hommage quelques heures après le décès de M. Chirac.« Je viens d’apprendre la douloureuse nouvelle du décès du Président Jacques Chirac » a écrit M. Bédié, relevant que «le Président Chirac a été mon aîné de quelques années, élu à la magistrature suprême en France presqu’en même temps que moi en Côte d’Ivoire».

« Je me souviens que le Président Chirac m’a sauvé la vie après le complot qui a abouti au coup d’Etat militaire de 1999, le premier en Côte d’Ivoire qui développe encore des effets négatifs sur la vie politique en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Bédié, adressant ses « sincères condoléances » à Bernadette Chirac, l’épouse du défunt.

L’ex-président ivoirien (1993-1999) qui a eu l’occasion de le côtoyer, de le recevoir en visite en Côte d’Ivoire, a rappelé qu’ensemble dans la « ligne tracée par le Général De Gaulle et le Président Félix Houphouët-Boigny, nous avons intensifié et élargi la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire ».

« Ensemble à Treichville (Côte d’Ivoire), nous avons lancé ce qui est devenu l’ONU-SIDA.  A Hanoï (Viêt Nam) nous avons également créé la chaîne de télévision mondiale TV5 dans le cadre de la Francophonie » a-t-il poursuivi.

C’est avec tristesse, a indiqué M. Bédié, « que j’apprends la disparition de ce grand homme d’Etat qui demeure un modèle de courage, de lucidité et de persévérance en dépit d’échecs répétés », lui rendant « un hommage digne de son rang et de ses grandes qualités ».

Jacques René Chirac, est décédé, jeudi, en France à l’âge de 86 ans. Il a été président de la République durant 12 années. Il a remporté l’élection présidentielle face à Lionel Jospin, le 7 mai 1995, avant d’être réélu le 5 mai 2002 face à Jean-Marie Le Pen.

Figure emblématique de la droite française, il a successivement été membre de l’UDR (1971-1976), du RPR qu’il a créé (1976-2002) et de l’UMP (2002-2007).

Il a terminé sa carrière politique au Conseil Constitutionnel, un organe où sont admis les anciens chefs de l’État français. Chirac avait cessé d’y siéger depuis le 9 décembre 2010.

Cinq millions de dollars du Japon pour la Mauritanie

La Mauritanie a signé, mercredi à Nouakchott, deux subventions financières avec le gouvernement japonais pour un montant global de 550 millions de yens, soit un peu plus de cinq millions de dollars US, a-t-on constaté.La signature a eu lieu par le ministre de l’Economie et de l’Industrie mauritanien, Cheikh Kebir Moulaye Taher, et l’ambassadeur à Nouakchott, Norio Ehara.

L’une des subventions, de l’ordre de 3,2 millions de dollars, est destinée au financement d’un programme d’assistance alimentaire, alors que l’autre (1,8 million) devra permettre de lancer des programmes de développement économique et social.

Il s’agit plus concrètement de permettre l’achat de produits et/ou services nécessaires pour la mise en œuvre du programme de développement économique et social et du programme alimentaire national dans le pays, a expliqué M. Taher.

Ce dernier a ajouté, dans un mot pendant la cérémonie de signature, qu’une partie des dons nippons sera affectée à l’appui des opérations de distribution gratuites des denrées alimentaires au profit des couches défavorisées.

D’autres parties seront utilisées pour financer des activités génératrices de revenus, garantir l’approvisionnement régulier du marché national en produits alimentaires, réguler les prix et améliorer le pouvoir d’achat des couches démunies.

Le Japon est un partenaire de taille pour la Mauritanie dans des domaines vitaux comme la sécurité alimentaire et les infrastructures hydrauliques, médicales et scolaires.

ONU: la Côte d’Ivoire prépare sa participation à la 74è Assemblée générale

Le ministre ivoirien des Affaires Etrangères, Marcel Amon Tanoh séjourne depuis, mardi, aux États Unis où il prépare activement la participation de la Côte d’Ivoire à la 74è Assemblée générale des Nations-Unies prévue à New-York du 24 au 30 septembre prochain.« Arrivé au siège de l’ONU le 17 septembre dernier, le ministre des Affaires Etrangères Marcel Amon Tanoh s’est immédiatement mis à la tâche. Des séances de travail assorties de consultations diverses ont ainsi meublé sa première journée sur le sol américain», rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.

 En compagnie de l’ambassadeur, Léon Kacou Adom, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations-Unies, précise la note,  le chef de la diplomatie ivoirienne s’est attelé à parachever les derniers détails de la participation ivoirienne à ce rendez-vous Onusien.

Selon le texte, la participation de la Côte d’Ivoire à cette Assemblée Générale revêt plusieurs enjeux en ce sens que le pays prendra une  part active à plusieurs réunions de haut niveau sur la couverture maladie universelle, la lutte contre le terrorisme et le financement de développement.

« La délégation ivoirienne à New-York est conduite par le vice-président Daniel Kablan Duncan», souligne la note.

L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations-Unies. Elle a un rôle consultatif pour les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le débat général qui clôture sa session constitue pour les chefs d’État et de gouvernement une tribune pour se prononcer sur des questions qui touchent au maintien de la paix et de la sécurité internationale.

L’Ethiopie rejette la proposition égyptienne de remplir le Grand barrage

L’Ethiopie a rejeté une proposition présentée par l’Egypte sur le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) en cours de construction sur le Nil Bleu.Le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, le Dr. Seleshi Bekele a informé mercredi les médias locaux des résultats de la réunion tenue dimanche et lundi derniers entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte au Caire à propos du barrage.

Dans cette proposition, l’Egypte demande à l’Ethiopie de remplir le réservoir du barrage en sept ans et de libérer 40 milliards de mètres cubes d’eau par an.

Il a également exigé que le but principal du barrage soit uniquement de libérer de l’eau lorsque son volume au barrage d’Assouan atteigne 165 mètres au-dessus du niveau du sol, a-t-il ajouté.

L’Ethiopie a déclaré avoir rejeté la proposition parce qu’elle viole l’accord signé entre les trois pays sur l’utilisation équitable des eaux du Nil.

Le président sud-africain présente ses excuses au Ghana pour ses attaques xénophobes

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a présenté les excuses de son pays au Ghana pour les récentes attaques xénophobes en Afrique du Sud qui ont fait plusieurs morts et blessés.Le message de Ramaphosa a été remis mardi au Président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo au Jubulee House, siège du gouvernement par l’Envoyé spécial de l’Afrique du Sud, M. Jeffery Thamsanqa Radebe, par ailleurs ministre d’Etat au Cabinet de la Présidence sud-africaine.

Il a noté que les attaques étaient contraires aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit, ajoutant que son président avait déjà condamné ces violences visant des étrangers, notamment des Africains, qui y exerçaient leurs activités.

Il a toutefois noté que le Ghana et l’Afrique du Sud entretenaient des relations de longue date et que « ce qui s’est passé ne devrait pas faire obstacle à une coopération plus étroite entre le Ghana et l’Afrique du Sud ».

Pour sa part, le président Akufo-Addo a félicité le gouvernement sud-africain d’avoir pris l’audace de s’excuser, ajoutant que les « excuses sont acceptées ».

Nouakchott condamne les récentes attaques contre des installations pétrolières saoudiennes

Le gouvernement mauritanien a condamné les deux attaques lancées samedi contre des installations pétrolières saoudiennes, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération rendu public lundi.« Nous condamnons avec force cette agression qui vise la sécurité et la stabilité du Royaume ainsi que les approvisionnements mondiaux en énergie », a indiqué le communiqué.

Deux attaques aux drones ont visé samedi deux installations pétrolières dans les sites d’Abqaiq et Khurais du géant Aramco en Arabie saoudite et provoqué des incendies.

Avant d’être maitrisés, ces incendies ont abouti à la suspension provisoire de la production sur les sites attaqués et provoqué l’interruption de la production de 5,7 millions de barils de brut, soit environ 50 % de la production totale d’Aramco.

Dans son communiqué, la Mauritanie a « dénoncé avec force » cette agression, affirmant sa « solidarité entière avec le Royaume d’Arabie Saoudite ».

« Nous apportons notre soutien » à Riad « dans tout ce qui est de nature à garantir son droit légitime à défendre sa sécurité et l’intégrité de son territoire », a-t-elle ajouté.

Les attaques en question ont été revendiquées par la milice houthiste appuyée par l’Iran au Yémen.

La Mauritanie entretient des relations diplomatiques complètes avec l’Iran, mais elle soutient publiquement l’Arabie saoudite, le principal rival de celui-ci dans la région.

La Côte d’Ivoire soutiendra Akinwumi Adesina pour un 2è mandat à la tête de la BAD

La Côte d’Ivoire soutiendra la candidature du Nigérian Akinwumi Adesina pour un deuxième mandat à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’ex-ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné a été nouvellement nommé ministre  auprès du président de la République chargé des Affaires économiques et financières « en vue de représenter la Côte d’Ivoire en tant qu’administrateur à la Banque africaine de développement ( BAD) pour soutenir le Nigeria dans la quête du renouvellement du mandat du président Akinwumi Adesina».

L’information a été donnée jeudi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara qui s’exprimait dans un discours au  palais présidentiel d’Abidjan lors du premier Conseil des ministres de son nouveau gouvernement. Selon le président ivoirien, «Adesina fait un excellent travail».

Adama Koné remplacera Moussa Dosso, nommé mercredi ministre des ressources animales et halieutique dans le nouveau gouvernement ivoirien. Il sera l’Administrateur de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Guinée Equatoriale.    

M. Adesina avait annoncé le 14 juin dernier à Malabo lors de la clôture des travaux des 54èmes Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, sa candidature à sa propre succession pour un second mandat à la tête de cette institution panafricaine de développement.

Il avait été élu le 28 mai 2015 à la tête de la BAD. La prochaine élection aura lieu lors des 55è Assemblées annuelles du Groupe de la BAD prévues en 2020 en Côte d’Ivoire, le siège de la Banque.

L’Afrique du Sud ferme sa mission diplomatique au Nigeria

La Haute Commission sud-africaine au Nigeria a fermé ses bureaux et son consulat à la suite de manifestations en réaction aux attaques xénophobes contre des étrangers en Afrique du Sud.Le haut-commissaire par intérim, l’Ambassadeur Bobby Moroe a confirmé l’information selon laquelle il a ordonné à la Mission de suspendre toutes les activités consulaires jusqu’à ce que la situation s’améliore.

Il a expliqué que les attaques signalées contre des Sud-africains dans certaines régions du Nigeria ont motivé la décision de fermer la Mission.

« J’ai demandé que la mission soit fermée jusqu’à ce que la situation s’améliore. Nous avons entendu dire que des Sud-africains étaient tirés de leurs véhicules et violentés. Nous ne nous sentons pas en sécurité et c’est pourquoi j’ai demandé à la mission de fermer jusqu’à nouvel ordre », a-t-il déclaré.

Alassane Ouattara attendu en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara effectue une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, avant de se rendre du 13 au 14 septembre 2019 à un Sommet sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, selon son calendrier.L’information a été portée, jeudi, par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres, marquant la prise de contact des nouveaux membres du gouvernement.

« Le chef de l’Etat effectuera une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, et du 13 au 14 septembre, il sera présent au Sommet régional sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso », a annoncé M. Sidi Touré, lors d’un point de presse.

Ce réaménagement du gouvernement ivoirien intervient après quelques semaines de rupture d’activités, et a lieu à 13 mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2020. Le nouveau gouvernement  est fort de 49 membres dont  7 secrétaires d’Etat.  

Diplomatie: Le Pakistan expulse l’ambassadeur indien

Le torchon brûle entre le Pakistan et l’Inde. 48 heures après que les autorités indiennes aient annoncé d’abroger  l’autonomie du Cachemire, la réaction diplomatique du Pakistan ne s’est pas faite attendre. Le pays qui revendique la souveraineté de cette région, a renvoyé l’ambassadeur indien avant de suspendre le commerce bilatéral.

La suspension des relations commerciales est une mesure drastique rare. A noter que Islamabad qui refusait jusqu’à présent d’exempter beaucoup de produits indiens de taxes douanières, continuait à les recevoir.

Trois accords de coopération signés entre Conakry et New-Delhi

La République de Guinée et l’Inde ont signé trois accords de coopération portant sur la médecine et l’homéopathie, les énergies renouvelables et les télécommunications, a appris APA au terme de la visite d’Etat de deux jours que vient d’effectuer à Conakry le président indien Ram Nath Kovind.Selon le ministre guinéen des Affaires étrangères, Mamady Touré, qui s’adressait qui s’adressait vendredi soir à la presse, peu après le départ du chef de l’Etat indien, le premier des accords est un mémorandum d’entente entre New-Delhi et Conakry et porte sur la coopération dans le domaine du système de médecine traditionnelle et de l’homéopathie.

« Le second accord, est un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République de Guinée et celui de la République de l’Inde dans le domaine des énergies renouvelables », a souligné Mamady Touré, avant d’ajouter que le troisième accord renvoie à un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République de Guinée et Télécommunications Consultants India Limited (TCIL) pour la participation au projet de réseau VBAB.

Par ailleurs, cette visite, la première du genre en Guinée de la part d’un président indien,  « a été très fructueuse », selon le ministre qui a affirmé que Ram Nath Kovind « a annoncé une deuxième ligne de crédit de 170 millions de dollars pour l’approvisionnement en eau ».

 L’inde a en outre « accepté le financement de deux nouveaux hôpitaux régionaux en Guinée » qui viendront s’ajouter à deux hôpitaux régionaux en cours de construction, a relevé M. Touré.

La Guinée était la troisième étape d’une mini-tournée ouest-africaine du président indien, Ram Nath Kovind, entamée le 28 juillet par le Bénin et la Gambie.

La Conférence au sommet du Traité d’amitié Côte d’Ivoire/Burkina devient biennale

La conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra désormais tous les deux ans, a appris APA, mercredi à Ouagadougou, au terme de la 8e édition de cette rencontre.Selon le communiqué final de cette rencontre, la Conférence au sommet se tiendra désormais tous les deux ans, après la 9e édition prévue en 2020 en Côte d’Ivoire.

Seuls les comités de suivi et de supervision du TAC vont continuer à se rencontrer chaque année de façon alternative en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, selon les conclusions de la huitième édition de la conférence au sommet du TAC, dont les travaux ont été clôturés cette après-midi en présence des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Au cours de la rencontre bilatérale qui a débuté depuis le 27 juillet 2019, les experts, puis les exécutifs des deux pays ont revisité les accords signés lors des sessions précédentes.

Ils ont également signé de nouveaux accords portant, entre autres, sur l’orpaillage et la circulation des enfants à travers les deux pays.

Lancé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso réunit chaque année, depuis 2009, alternativement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, les experts, les gouvernements et Chefs d’Etat des deux pays. Son objectif est de garantir la stabilité et la prospérité des deux pays.

Le septième TAC s’est déroulé  du 23 au 27 juillet 2018 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).

Amadou Soumahoro élu président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a été élu à l’unanimité, président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, a dit vendredi Moustapha Niasse, à l’issue d’une audience avec Alassane Ouattara, à Abidjan.« M. Amadou Soumahoro a été, à l’unanimité, élu président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie » pour un mandat de deux ans, a affirmé le président de l’Assemblée nationale du Sénégal,  Moustapha Niasse, après un entretien avec M. Ouattara à sa résidence à Cocody (Est Abidjan).   

Cette élection intervient après un huis clos, la veille et une plénière, ce jour. Pour la 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qu’abrite la Côte d’Ivoire, 88 délégations présentes ont adopté vendredi l’ordre du jour et le rapport exécutif exposé par le secrétaire général parlementaire.

« Nous venons d’adopter le programme sur les deux années à venir », a ajouté M. Niasse, pour qui ce plébiscite de Amadou Soumahoro n’est pas seulement pour l’Afrique, mais « au plan international,  aujourd’hui, c’est le numéro un de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie pour deux ans ». 

M. Niasse, un « ami » du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara depuis plus de 30 ans, lui a exprimé sa gratitude, son amitié, son affection et son attachement, tout en insinuant que malgré «les différences de situation qui existent » entre leur fonction, ils sont « en osmose ».

L’Etat dégage les ressources permettant d’appliquer les propositions de lois issues des députés, c’est pourquoi « le principe de la séparation des pouvoirs s’accompagne de la nécessité de coopérer », puisque le président est au « sommet de la pyramide nationale », a-t-il expliqué.  

« Nous sommes dans un parallélisme de la pensée qui passe après le parallélisme qui existe entre le président Alassane Ouattara et Macky Sall qui était ici, il y a quelques jours, (et qui) vont certainement se rencontrer à Niamey à l’occasion la réunion de l’Union africaine », a-t-il poursuivi.

La 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie se tient dans un contexte tendu entre l’opposition et le pouvoir. Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne annoncent un meeting samedi pour réclamer « la renaissance démocratique de la Côte d’Ivoire».

Les assises de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, sont notamment prévues du 5 au 9 juillet 2019 dans la capitale économique ivoirienne. L’ouverture officielle des travaux se tiendra le lundi, selon le calendrier de l’organisation.

Uhuru Kenyatta invite le Soudan du Sud à consolider la paix

Le Président Uhuru Kenyatta a appelé les dirigeants du Soudan du Sud à consolider les dividendes de la paix afin d’accélérer la croissance économique et sociale du pays.Profitant de l’approche du huitième anniversaire de l’indépendance du Soudan du Sud qui se profile à l’horizon, le Président Kenyatta a déclaré que le moment est venu pour les hommes et les femmes patriotes du pays, le plus jeune d’Afrique, d’assurer leur place sur la scène nationale, régionale, continentale et mondiale.

« Les dirigeants du Soudan du Sud, dans tous les domaines, ont une occasion unique de forger une paix durable qui assure la stabilité interne et un environnement favorable au décollage de votre pays, tant sur le plan économique que sur le plan social », a déclaré le président Kenyatta, qui recevait son homologue Salva Kiir, en visite dans le pays depuis mardi.

Il a exhorté les dirigeants sud-soudanais à mettre au défi les opposants et les oiseaux de mauvaise augure de mettre de côté leurs divergences et en prônant l’unité, la paix et la sécurité pour leur pays.

« Le Soudan du Sud, en ce moment, peut cristalliser l’optimisme et l’espoir que tous les pays du monde avaient pour son objectif lorsque votre pays a accédé à l’indépendance, le 9 juillet 2011 », a déclaré le dirigeant kenyan.

Kenyatta a exprimé sa satisfaction de voir que le Soudan du Sud accorde la priorité à la recherche d’une solution politique durable aux conflits qui sévissent depuis longtemps dans le pays voisin du nord du Kenya.

Le Sénégal hôte de la 10e Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone

Le Sénégal abritera en 2021 la 10eme édition de la Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France, a-t-on appris samedi à Brazzaville, lors de la clôture de la 9ème édition de cette rencontre, ouverte jeudi dernier dans la capitale congolaise.« Les prochaines éditions des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France seront organisées, après la République du Congo en 2019, par le Sénégal en 2021 et la Guinée Conakry en 2023, sous réserve de l’apport des chefs d’Etat des pays concernés », souligne le communiqué final de la réunion de Brazzaville.

Dans ses recommandations, la rencontre propose aussi de poursuivre la réflexion entamée lors de la 8eme réunion et axée sur la nécessité de distinguer les victimes du terrorisme des victimes d’autres violences humaines.

Les pays membres, ajoute le communiqué final, entendent aussi faire une place de choix aux distinctions du mérite féminin et ont décidé d’engager une réflexion sur les distinctions des personnes œuvrant pour la paix en Afrique francophone et subsaharienne.

Par ailleurs la 9eme édition de Brazzaville a permis aux pays membres d’adopter la charte de cette conférence. Composée d’environ quatorze articles, elle a pour but principal de renforcer la coopération et les échanges d’expériences entre les pays membres.

Clôturant les travaux, le secrétaire général de la présidence congolaise,  Jean Baptiste Ondaye a donné l’assurance que son pays ne ménagera « aucun effort pour consolider les fondements (···) et veiller à la mise en oeuvre des recommandations issues des présentes assises ».

La rencontre Brazzaville a enregistré la participation des pays membres suivants : Bénin, Burkina-Faso, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Cameroun,  Congo, Gabon, Guinée, Mali, Niger, RD Congo, France, Sénégal, Tchad et Togo.

Signature de cinq accords de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal

Cinq accords de coopération ont été signés entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, jeudi soir à Abidjan, au terme d’un entretien entre le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue sénégalais Macky Sall qui effectue une visite d’État de 72 heures en terre ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Il s’agit d’un accord de coopération en matière d’habitat social,  un accord de coopération dans le domaine de l’énergie et du pétrole, un  accord de coopération et d’échanges cinématographiques, un protocole de  coopération cinématographique entre le ministère de la Culture et de la  francophonie de Côte d’Ivoire et le ministère de la Culture et de la  communication du Sénégal et enfin d’un accord de coopération commerciale  entre les deux pays. 

« Nous avons la volonté de renforcer davantage les  relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, de redynamiser nos  échanges qui sont à un bon niveau. Mais je crois que nous pouvons faire  mieux car le potentiel et la volonté politique sont là. Nous voulons  aussi renforcer le commerce et l’investissement au Sénégal comme en Côte  d’Ivoire », a dit le président ivoirien, Alassane Ouattara à la presse  au sortir de cet entretien avec son homologue sénégalais qui a duré près  d’une heure. 

« Nous sommes d’accord qu’il faut explorer les secteurs  tels que la pêche, la culture, le tourisme, la défense et la sécurité »,  a poursuivi M. Ouattara, soulignant avoir passé en revue également les  questions monétaires de la sous-région avec M. Sall.

 « Nous avons  également évoqué la situation sociopolitique dans quelques pays de la  sous-région… Nous avons insisté sur la nécessité de mieux coordonner  nos actions pour combattre l’extrémisme et le terrorisme », a conclu M.  Ouattara, se réjouissant de la réélection de M. Sall à la tête de son  pays. 

Avant lui, le président sénégalais Macky Sall qui dit effectuer  une « visite familiale au-delà du cachet officiel», s’est félicité de «l’excellent travail » effectué par M. Ouattara à la tête de son pays , estimant que « la Côte d’Ivoire est une fierté pour l’Afrique de l’ouest  ». 

« Nos discussions ont porté sur la coopération bilatérale qui se  porte bien. Mais il faut faire des progrès dans le domaine commercial…  Nous avons la volonté d’accroître les échanges commerciaux en  renforçant notamment le partenariat entre le secteur privé des deux pays  », a fait savoir à son tour M. Sall.

 Le président sénégalais, Macky  Sall est arrivé dans la mi-journée de ce jeudi à Abidjan en compagnie de  son épouse, Marième Sall pour une visite d’État de 72 heures.   

Vendredi, au cours d’une cérémonie solennelle, il sera fait citoyen  d’honneur de la ville d’Abidjan et recevra les clefs de la capitale économique ivoirienne. Après quoi, dans la soirée le numéro un  sénégalais visitera la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (CIPREL) au sud de la capitale économique ivoirienne.