Union européenne : L’ambassadeur au Mali fait le point

Par la voix de son nouvel ambassadeur au Mali, l’Union européenne a annoncé le 20 novembre la livraison très prochaine de blindés à la Force G5 Sahel. Le diplomate belge Bart Ouvry n’a pas précisé le nombre de blindés, ni même quand ils arriveront, mais il a assuré qu’ils seront là pour un appui sur le terrain, miné à de nombreux endroits par des engins explosifs improvisés (IED). Reconnaissant la lenteur dans l’effectivité des aides promises à la force conjointe, Bart Ouvry a assuré que les leçons ont été tirées afin que « la deuxième phase » des aides se passe au mieux. « Nous avons compris le problème et nous insistons désormais pour que les commandes soient livrées dans les délais voulus par nos partenaires ». L’ambassadeur de l’UE au Mali a également profité de l’occasion, un déjeuner avec la presse, pour se pencher sur le climat actuel de défiance à l’égard des forces étrangères. « Je comprends les critiques et l’impatience, mais je plaide également pour l’analyse, afin de trouver la solution la plus équilibrée qui soit », a-t-il souhaité. Il a affirmé que les Occidentaux n’avaient pas « d’obscurs » intérêts en Afrique. Au contraire, a-t-il ajouté, « nous avons des problèmes en commun, comme la lutte contre les groupes terroristes » ou encore le refus de la déstabilisation d’un nouveau pays, après la Libye et la Syrie, et les conséquences que cela a engendré en Europe et ailleurs.

Migrants rapatriés de Libye : retour à la case départ

Face à l’horreur des pratiques obscures en Libye, l’État malien a décidé de rapatrier certains de ses enfants, sur la base du volontariat. Le 24 novembre, 124 migrants, sur les 170 initialement attendus, ont pu de nouveau fouler le sol de leur patrie. Comment sont-ils pris en charge ? Quel sort leur est réservé dans leur pays, qu’avaient pourtant fui pour des lendemains supposés « meilleurs » ? Mais surtout, que reste-t-il de ces personnes brisées ?

17 h 50. Pile à l’heure, l’avion s’est enfin posé sur le tarmac de l’aéroport Modibo Keïta. Des jeunes hommes dont la moyenne d’âge tourne autour de 25 ans, visage fatigué et même camouflé pour certains, démarche mollassonne, regards dans le vide, telles sont les premières images de ceux qui reviennent « bredouilles » au pays. Tous vêtus de la même manière : survêtement bleu marine ou gris.

Ils sont accueillis par des membres du gouvernement, des représentants de l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) et la Protection civile. Malgré la fatigue, certaines langues se délient timidement. « Les conditions étaient très difficiles, vendre des personnes comme des poulets, on voit cela en Libye maintenant. Grâce à Dieu, je n’ai pas connu cette situation. J’ai eu beaucoup de chance, car on était susceptibles d’être vendus partout », nous confie l’un des hommes. Interpellé par un agent de la Protection civile, il part rejoindre le reste du groupe, déjà à bord des cars affrétés en direction de Sogoniko. D’autres ressortissants maliens avaient auparavant pu rentrer volontairement par un vol opéré par les autorités nationales et l’OIM, notamment.

De la prison au camp de réfugiés

A la base de la Protection civile, c’est en file indienne que nous retrouvons ces jeunes hommes. Des médecins et des infirmiers sont là pour les ausculter et leur poser des questions. « Il ne faut pas prendre uniquement en compte les maladies somatique, c’est-à-dire, physiques. Nous avons détecté des infections, des maladies de la peau, des lésions cutanées d’origine traumatique, des infections respiratoires et des infections urinaires qui seront prises en charge ici ou dans les centres de santé », explique Sidiki Togo, Médecin – Commandant de la sous-direction Santé et secours médical de la Direction générale de la Protection civile.

Les arrivants sont ensuite invités à se diriger vers la cour extérieure, où il est procédé à leur identification.  Pour les migrants originaires d’autres localités que Bamako, des lits sont mis à disposition dans les dortoirs. Harouna se confie : « c’est le destin. Je ne m’attendais pas à ça », dit-il, encore secoué par les événements. Des amis du jeune homme de 19 ans l’avaient pourtant rassuré avant son périple. Eux sont en Algérie, où tout se passe bien, d’après Harouna. « Quand nous avons quitté le Mali, à la frontière algérienne cela n’a pas du tout été facile. Nous voulions même repartir, mais comme on nous avait aidés pour le financement du voyage, nous nous devions de continuer ».

Après quelques jours en Algérie, le calvaire atteint son paroxysme en Libye. « Ils nous ont lancé sur l’eau, mais le bateau était percé. La mort nous faisait face. On était 150 au départ, mais il y a  eu des morts. Les Asma Boys [les gangs de Tripoli qui s’en prennent aux Sub-sahariens : NDLR]  » sont venu nous prendre et nous jeter en prison, en nous demandant de l’argent pour sortir. Nous n’en avions pas. Chaque jour, on mettait du courant sur nous, on nous frappait. On nous donnait un pain tous les jours à 16 h, avant de nous dire d’appeler nos familles. Quand appelais plus de 30 secondes, on te frappait pour que ta famille t’entende. Nous sommes restés quelques mois à Sabratha, une ville au bord de l’eau. La police et l’OIM sont venus casser la prison et nous libérer, avant de nous amener dans un camp de réfugiés. J’y suis resté presque deux mois », explique le rescapé. Malgré le récit de ce calvaire, sa joie est manifeste : « aujourd’hui, pour moi, c’est une fête, parce que je suis rentré ».

Issa, un rêve brisé

En attendant de prendre place dans les dortoirs ou de voir leur famille venir les chercher, ces hommes ne se laissent pas abattre. En dépit de la fatigue, de la peur et de l’échec, car leur projet de vie n’a pas pu aboutir, leur foi est intacte. Certains font leur prière à même le sol, faute de tapis. Parmi les plus jeunes, nous discutons avec Issa, 15 ans seulement. Son rêve était de devenir footballeur dans un club européen. « Mes parents m’ont motivé pour partir, parce que je savais jouer au foot. Mon grand frère m’a donné l’argent », dit-il. Son rêve est brisé et sa voix tremblante. Quand l’adolescent se replonge dans ses souvenirs macabres, l’émotion est palpable. « Mon voyage s’est très mal passé. On m’a mis dans le coffre d’une voiture, enfermé, ligoté, avec un grillage et des bâches très sales sur moi. On vous attache à deux ou trois personnes. Dans le désert, les bandits vous agressent et prennent votre argent, quand ils ne vous tuent pas. Il y a beaucoup de morts. On ne peut pas tout dire, wallaye ! ». Deux mois après son arrivée, Issa s’est retrouvé derrière les barreaux pendant six mois. Son message aux potentiels candidats à l’immigration irrégulière est sans appel : «  Même à mon pire ennemi je ne conseillerais pas d’emprunter cette route-là. Je ne veux plus y aller. La Libye, c’est l’enfer. Si vous avez du talent, il faut travailler dans votre pays. C’est Dieu qui donne l’argent. Quand tu marches dans le désert, ce sont des corps couchés que tu enjambes. C’est n’est pas facile », conclut Issa, avant qu’un agent de l’OIM ne l’escorte, car il est trop affaibli pour tenir sur ses deux jambes.

Des « frères » comme bourreaux

Le plus âgé des migrants a bien voulu faire part de son expérience au Journal du Mali. Yaya, 36 ans, éprouve beaucoup d’amertume face aux bourreaux qui règnent en maîtres dans les prisons libyennes. « On a tendance à indexer, à tort, les Arabes pour les exactions commises à l’encontre des Noirs. Ce sont plutôt les Noirs qui se maltraitent entre eux. Ce sont eux qui font les prisons et ce sont eux qui torturent », déplore ce Malien. En maltraitant leurs propres « frères », ces bourreaux espèrent sauver leur peau. « Il est même promis au tortionnaire qui arrivera à obtenir le plus de rançons, un voyage tout frais payé vers l’Italie. Ils ont trois mois pour cela et ils s’en donnent à cœur joie ». Yaya poursuit : « il y a une histoire qui m’a particulièrement marqué. Celle d’un jeune plein d’entrain, toujours le bon mot pour mettre l’ambiance. Il s’est fait égorger et éventrer et ce sont des Noirs qui ont fait ça ».

Une nouvelle semaine vient de commencer à Bamako et la vie reprend son cours dans une famille de Daoudabougou. A l’heure de la sortie des cours, nous retrouvons deux frères, partis sur la route sinueuse de l’Europe tant rêvée. Cette famille avait investi trois millions de francs CFA pour faire partir ses deux fils, mais, de retour de Libye, impossible de remettre la main sur cet argent, prêté par des parents. Ali, le benjamin voulait passer son bac en France, et il peine encore à retrouver ses marques. « À mon retour à Bamako, l’école avait déjà repris. La semaine dernière, j’ai pu m’inscrire pour cette nouvelle année, mais je suis en retard alors que je dois passer le bac ». Son frère aîné, Kodéré, voulait « aider la famille. Nous n’avons pas grand-chose et l’idée était d’aller en Libye pour changer nos conditions de vie ». Délégué par le chef de famille, Mohamed, le grand frère, remercie Dieu d’’avoir retrouvé ses petits frères. Mais « ils sont revenus malades. Nous les avons donc emmenés à l’hôpital où les médecins ont dit qu’ils étaient déshydratés. Nous étions très contents de les voir, car les informations qui nous parvenaient n’encourageaient pas à l’optimisme. Ils ne sont pas totalement guéris, le traitement continue. Nous avons fait beaucoup de dépenses pour les soigner et nous ne sommes pas couverts par l’Assurance Maladie Obligatoire ».

Quid des aides promises ?

« Pour l’heure, nous ne bénéficions d’aucune aide. L’OIM nous a promis d’aider mes frères à monter un projet et de nous rembourser les frais d’ordonnance. Cela fait trois semaines et nous n’avons pas de nouvelles », explique Mohamed. L’organisation assure que des initiatives sont en cours. « Elles vont permettre de bénéficier d’activités de réintégration et aux communautés d’origine des migrants d’avoir des projets productifs. Tout cela est important quand c’est couplé avec des messages de sensibilisation », précise Bakary Doumbia, représentant de l’OIM au Mali. Comme les deux frères de Daoudabougou, Yaya évoque le soutien de l’OIM, sans trop y croire. « Ça ne me dit rien, je sais ce qu’est le Mali. Tu présentes tes documents de projet et ils vont prendre la poussière, à tel point que tu les oublieras toi-même ».

Yaya comptait mettre les voiles sur l’Italie, mais décidera de s’établir en Libye. Après quelques déboires à Sebha, il s’installe à Tripoli, « plus sûre ». « J’ai eu beaucoup de chance. J’étais au service d’un vieil arabe qui m’a traité comme son fils. Il savait ce que c’était que d’être dans un pays étranger. Je vivais dans l’une de ses maisons et j’étais bien payé. Je ne pouvais rêver mieux ». Après un an, la vie de Yaya a basculé lors d’une simple course. « Sur la route, une voiture s’est brusquement arrêtée devant moi. Dedans, il y avait des soldats libyens. Ils m’ont demandé de monter. Je leur ai demandé pourquoi, ils m’ont menacé avec une arme. Je me suis donc exécuté et ils m’ont emmené à l’Immigration ». Pendant un mois, ce sera le centre de rétention, avant l’embarquement dans un charter pour Bamako. Yaya a laissé derrière lui ses effets personnels et trois millions de francs CFA. « Cet argent devait me servir à rentrer au Mali en 2018, à me marier et à monter un élevage de volailles. Là, je repars à zéro ». Yaya ne peut compter aujourd’hui que sur lui-même et sur ses proches pour construire au mieux son avenir chez lui, au Mali.

 

Macron et Merkel prêts à réformer l’Europe

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont affiché lundi à Berlin leur volonté de réformer l’Europe, si nécessaire via un changement de traité, peu après la nomination en France d’un élu de la droite modérée comme chef du gouvernement.

Fidèle à la tradition, c’est à Berlin que le nouveau chef de l’Etat français a effectué sa première visite au lendemain de son investiture pour rencontrer la chancelière allemande, considérée comme la dirigeante la plus influente du moment dans l’UE.

La chancelière allemande Angela Merkel (d) et le président français Emmanuel Macron, écoutant les hymnes nationaux lors d'une rencontre à Berlin le 15 mai 2017 © Odd ANDERSEN AFPLa chancelière allemande Angela Merkel (d) et le président français Emmanuel Macron, écoutant les hymnes nationaux lors d’une rencontre à Berlin le 15 mai 2017 © Odd ANDERSEN AFP

A Berlin, il a appelé à une « refondation historique » de l’Europe face à « la montée des populismes » et au risque « de délitement subreptice » qui menace le projet européen à la suite du Brexit.

Et tout en restant prudente sur les détails des projets, Angela Merkel a fait un geste en se montrant ouverte à son idée d’un changement des traités européens, si nécessaire, pour y parvenir.

‘Pas de tabou’

« Du point de vue allemand, il est possible de changer les traités si cela fait sens », a déclaré à la presse Angela Merkel après l’entrevue. Jusqu’ici, le gouvernement allemand avait jugé une telle hypothèse « pas réaliste » dans le climat eurosceptique actuel.

M. Macron a lui souligné que « le sujet des changements de traité fut un tabou français » dans le passé. « En l’espèce, il n’y en aura pas avec moi », a-t-il dit.

Le chef de l’Etat appelle en particulier de ses voeux par ce biais la création pour la zone euro d’un ministre des Finances, d’un budget propre, d’un parlement et d’une capacité d’emprunt.

Angela Merkel et Emmanule Macron à Berlin, le 15 mai 2017 © John MACDOUGALL AFPAngela Merkel et Emmanule Macron à Berlin, le 15 mai 2017 © John MACDOUGALL AFP

Sur ce dernier sujet, très sensible en Allemagne, le chef de l’Etat français a tenté de rassurer en se disant opposé « à la mutualisation des dettes du passé » dans la zone euro, car « cela conduit à une politique de déresponsabilisation ».

Il a revanche appelé à ouvrir le débat concernant des investissements d’avenir.

Mme Merkel s’est montrée plus réservée sur ce point précis, soulignant que les deux dirigeants pouvaient avoir « des conceptions différentes ».

Des supporteurs du mouvement "Pulse of Europe", rassemblés pour assister à l'arrivée d'Emmanuel Macron, à Berlin le 15 mai 2017 © Odd ANDERSEN AFPDes supporteurs du mouvement « Pulse of Europe », rassemblés pour assister à l’arrivée d’Emmanuel Macron, à Berlin le 15 mai 2017 © Odd ANDERSEN AFP

Mais globalement, la chancelière a souligné sa volonté de faciliter autant que faire se peut la tâche de son hôte, qui promet des réformes et bouscule le paysage politique dans son pays en cherchant à dépasser le clivage traditionnel droite-gauche.

Premier ministre de droite

Son choix de nommer comme Premier ministre Édouard Philippe, un homme issu de la droite, âgé de 46 ans et non membre du parti présidentiel centriste, en a été un exemple lundi.

Il reflète sa volonté affichée de rassemblement alors qu’il est tenu de séduire une partie de la droite pour obtenir une majorité lors des législatives de juin et mener ses réformes libérales et sociales.

A Berlin, M. Macron a promis de mettre en oeuvre pleinement son projet de « recomposition politique ».

Lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur socialiste, M. Philippe s’est revendiqué « homme de droite », en soulignant que « l’intérêt général doit guider tout engagement ».

Inconnu du grand public, le nouveau chef du gouvernement était jusqu’ici député-maire du Havre (nord-ouest) sous l’étiquette de droite Les Républicains (LR) et proche de l’ancien Premier ministre Alain Juppé.

La composition du nouveau gouvernement, annoncée mardi, sera un autre test pour M. Macron.

La nomination de M. Philippe a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique française, chamboulée après une présidentielle marquée par le score historique de l’extrême droite et l’élimination tout aussi historique des candidats de la droite et de la gauche socialiste dès le premier tour.

Une vingtaine d’élus de la droite et du centre ont loué « un acte politique de portée considérable » et estimé que leurs partis devaient « répondre à la main tendue ».

Mais le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer, a mis l’accent sur « une décision individuelle » de M. Philippe, tandis qu’Alain Juppé, tout en saluant la nomination de son ancien poulain qui a « toutes les qualités » pour le poste, réaffirmait son soutien aux candidats de droite aux législatives.

« La droite vient d’être annexée », a estimé le héraut de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, fort de près de 20 % des voix au 1er tour de la présidentielle, en appelant à forcer à une « cohabitation » avec une majorité de gauche dans la future l’Assemblée.

MNLA : Le porte-parole pour l’Europe démissionne

Les dissensions internes prennent corps au sein du fantomatique mouvement national pour la libération de l’azawad (MNLA ), par la vois e son désormais ex-porte parole de la branche européenne Moussa Ag Assarid qui vient de remettre sa démission au secretaire général Bilal Ag chérif. Cette démission survenue jeudi 28 avril n’a guerre étonné les milieux avertis, quand on sait que le l’ ex-représentant du mouvement, passait pour être un fervent partisan de la division du pays, et avait été écarté depuis la signature de l’accord d’Alger. Non content que le processus de la mise en œuvre soit une réalité, il claque la porte. Pour lui  » les idéaux et les objectifs sont abandonnés et réduits à  l’accord d’Alger-Bamako » à  ses dires « la dérive autocratique, clanique qui se profilait à  l’horizon depuis les accords de Ouagadougou s’est accentuée après la signature de l’accord et atteint son paroxysme lors du congrès qui vient de s’achever au cours duquel la moindre règle démocratique n’a été utilisé  ». II faut signaler que lors de la signature de l’accord d’Alger, il avait joué a la politique de la chaise vide. Dans un communiqué qu’il avait rendu public, il dénonçait une trahison de la part de ses compagnons. Selon lui, « le texte de l’accord signé par la CMA faisait une impasse totale sur les trois points essentiels » il s’agit surtout de la reconnaissance d’un statut politique, territorial et juridique spécifique de l’azawad, avec un mode de gouvernance adéquat induisant de larges compétences normatives, dans l’exploitation et la gestion du territoire, de ses ressources et en matière de sécurité. Interrogé sur da demission un cadre de la CMA éclare, « Moussa Ag Assid a pris sa décision c’est son choix on a rien dire. De toutes les façons, il s’était déjà  mis à  l’écart depuis la signature de l’accord ». Aujourd’hui le MNLA a choisi la voie du dialogue pour obtenir la paix et compte tenir cette ligne. « Son départ ne va pas affecter le mouvement car il ya beaucoup d’autres cadres qui sont plus déterminés et engagés à  obtenir la réussite de ce processus », conclut-il.

Tournée européenne: la plateforme des OSC restitue

Du 25 janvier au 05 février dernier une délégation de la plateforme des organisation de la société civile s’est rendue en France, en Suisse et Belgique. Selon l’archevêque de Bamako, porte-parole de la délégation, Monseigneur Jean Zerbo, le message aux amis du Mali se veut une note d’information, un plaidoyer auprès de ceux-ci pour une meilleure compréhension de l’imbroglio malien aux fins d’aider à  la restauration de la paix, de la sécurité, de la reconstruction de la cohésion sociale sur tout le territoire national. Pour le président du Haut conseil islamique, Mahmoud Dicko, la mission en Europe a été un succès. Selon lui, elle a été l’occasion de dissiper la tension au sein du Haut conseil islamique. « Il n’y a plus de tension entre Haidara et moi. Il faut le dire C’’est grâce à  chérif Madani Haidara que nous avons enterré tous les problèmes. Je le remercie pour cette sagesse de sa part » a-t-il indiqué. Concernant le financement de la mission, le guide spirituel d’Ançardine et chef de mission, Chérif Ousmane Madani Haà¯dara a expliqué que chacun a cotisé et que seule son association a contribué à  hauteur de 50 millions de Francs CFA. « Nous avons pris l’initiative d’aller rencontrer les amis du Mali pour leur expliquer la vraie situation du Mali. C’’est par amour pour le pays que nous avons financé cette mission de notre poche » a-t-il déclaré. Et d’ajouter que l’accompagnement de l’Etat n’a pas défaut. « Avant de partir, nous avons tenu a rencontrer le président Ibrahim Boubacar Keita pour l’informer en tant le président de la République du Mali. C’’est ainsi que lui-même a décidé de nous accompagner pour cette initiative pour la recherche de la paix au Mali ». Outre les trois personnalités sus-mentionnées, la mission était composée du pasteur Youssouf Dembélé, représentant de l’église protestante du Mali, Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre, les représentants de la CAFO, de l’UNTM, du Conseil national de la jeunesse représenté par Mohamed Salia Touré, de l’Assemblée nationale, de la plateforme Kel Tamasheq. Les structures visitées sont entre autres le Quai d’Orsay, le ministère de l’intérieur, la Fédération française des associations islamiques d’Afrique, la Conférence des évêques de France, le bureau de la francophonie. En Belgique, la mission a visité le parlement européen, le parlement belge, le service européen pour l’action extérieure de l’UE. En Suisse, la délégation a été reçue à  Amnesty International, à  la FIDH, au département fédéral des affaires étrangères, à  l’ambassade de l’OCI, etc.

Le polisario : une sérieuse menace sécuritaire pour l’Afrique et l’Europe

C’est aussi à  Tindouf, o๠AQMI s’approvisionne, par la même occasion, en armes récupérées des dépôts libyens lors du soutien des polisariens à  Kaddafi. Ce renforcement des effectifs d’AQMI par des miliciens du polisario répond à  une stratégie de recrudescence de ses activités dans la bande sahélo-saharienne et de sa coopération avec d’autres mouvements jihadistes qui sévissent en Afrique, notamment avec Al Mourabitoune, Ansar Dine, les Chebab, le MUJAO, Boko Haram, le Groupe des Partisans de la Maison Sacrée et autres organisations extrémistes. Dans cette nouvelle stratégie, il a été observé un partage des tâches. Le groupe Al Mourabitoune, dirigé par l’algérien Mokhtar Belmokhtar, s’attèle à  tisser des relations étroites avec des mouvements jihadistes en Tunisie, en Libye, au Soudan, en Egypte et au Nigéria afin de multiplier les attentats terroristes dans ces pays et de frapper les populations musulmanes. De son côté, AQMI, a pour mission de procéder au recrutement de jihadistes, essentiellement des mercenaires polisariens, pour perpétrer des attentats dans les pays de la région sahélo-saharienne et renforcer humainement les autres mouvements terroristes de la région. AQMI est également chargé de d’assurer la bonne assise financière des groupes terroristes pour garantir le financement adéquat des opérations terroristes et l’acquisition, de nourriture, d’armements, de véhicules, d’essence, etC’… Dans ce cadre, et avec la collaboration de certains mouvements qui pullulent dans la bande sahélo-saharienne, AQMI, avec l’assistance du polisario, pratique l’enlèvement d’otages occidentaux, s’adonne au trafic de drogue, à  la criminalité transnationale et à  la traite d’êtres humains. l’implication directe du polisario dans ces trafics a été révélée en septembre 2010 avec l’arrestation de Didi Ould Mohamed, un grand ponte polisarien impliqué dans l’affaire du «Boeing de la coke» en date de novembre 2009. Une arrestation qui a confirmé que le trafic de cocaà¯ne partait de l’Amérique Latine pour arriver en Europe via les camps de la honte de Tindouf o๠sont embastillés des milliers de sahraouis marocains. Un trafic qui enrichit les pontes du polisario, de l’Algérie, les généraux algériens et autres hauts responsables de zone sahélo-saharienne. Pour mémoire, l’équipage de cet avion, qui avait atterri sur une piste de fortune à  Gao (Mali), a été exfiltré par certaines parties maliennes afin de ne pas éventer l’implication de certains pays voisins du Mali. Il est vrai que la bande sahélo-saharienne a toujours constitué une route commerciale très prisée. Depuis, ces pistes ancestrales sont utilisées pour convoyer des armes, des cigarettes, de la drogue, des esclaves et des êtres humains. Des trafics juteux qui prennent le chemin de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Asie et qui bénéficient à  de nombreux fonctionnaires, militaires et Chefs d’Etats de pays de la Région. Parmi ces Chefs d’Etat, de graves soupçons pèseraient sur l’actuel Président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, considéré comme le parrain des trafiquants de drogue de la région par de nombreux experts. D’ailleurs, la Mauritanie, sous sa présidence, est devenue la plaque tournante du trafic de drogue dure en Afrique ; une information qui avait été révélée par «Carnegie Endowment for International Peace» dans son rapport en date de septembre 2012. Une implication du Président mauritanien dans ce trafic de drogue qui expliquerait sa récente intervention dans le conflit du septentrion malien afin de protéger ses intérêts et ceux de ses protégés que sont AQMI, le MUJAO, El Mourabitoune, le polisario et certains groupes touaregs. Une implication du Chef de l’Etat mauritanien dans les affaires maliennes qui aurait pour objectif d’assurer à  ses affidés, dont, Al Mourabitoune, la maà®trise de cette zone essentielle pour le contrôle des trafics. En outre, il y a lieu de souligner, qu’aujourd’hui, avec la complicité des autorités algériennes, la région sahélo-saharienne est devenue une véritable poudrière. En effet, il a été constaté que des activistes de Boko Haram ont réussi à  s’introduire au Niger et Tchad, que les Shebab s’activent de plus en plus en Somalie, au Kenya et en Ethiopie, menaçant le Sahel, que le Mouvement pour la Justice l’Egalité, dirigé par Gibril Ibrahim, s’anime au Darfour, alors que le Général Bada Laddé, leader du Front Populaire pour le Redressement, menace le Tchad à  partir du Nord de la Centrafique et appelle à  une grande alliance entre Touaregs, AQMI et polisario. Le polisario et ses soutiens mauritaniens et algériens constituent donc bel et bien une menace pour la sécurité et la stabilité de toute la région sahélo-saharienne mais aussi de l’Afrique et l’Europe. Enfin, et pour clore ce papier, la preuve que l’Europe est bien menacée par ces groupes terroristes, a été apportée par Samuel Laurent dans son enquête titrée «Al Qaida en France» parue aux éditions du Seuil en mai 2014. Elle est éloquente et atteste qu’un haut responsable de ce groupe terroriste est déjà  positionné en France o๠il gère de nombreuses caches d’armes, dont une toute proche de Paris. Parmi les armes des SA24 Grinch, des lanceurs Kornet H133, des centaines de kilos de Semtex, des fusils Barett M-82 et des mortiers de 82mm. Sans autre commentaire ! Des assertions qui ont été réaffirmées récemment par le chercheur suédois Magnus Norell, Conseiller auprès de la Fondation Européenne pour la Démocratie, lors d’une récente rencontre initiée par le think thank «Stokholm Free World Forum», dont il est un membre actif et reconnu pour ses analyses pertinentes.

Internews fait le bilan de son service d’info humanitaire

Internews Europe est une organisation de développement international spécialisée dans le soutien aux médias indépendants et la promotion de la liberté d’information et d’expression. La conférence de presse de ce matin a pour but de faire le bilan du programme Service d’Information Humanitaire qui produit l’émission humanitaire « Info Aide » avec la radio Kledu. C’est est une émission de 20 minutes qui fournit des informations utiles et concrètes aux personnes touchées par le conflit dans le nord et déplacées à  travers le pays. Ce programme est relayé par les 4 émetteurs FM de Radio Kledu ainsi que par un réseau de 18 stations de radio partenaires dans les régions sauf Kidal. Après avoir présenté l’organisation, le directeur d’Internews Europe au Mali, Mathias Manirakiza a fait le point du projet du Service d’Information Humanitaire, les bonnes pratiques et aussi les perspectives d’Internews au Mali. Pour sa part, le rédacteur en chef du desk humanitaire, Bakary Cissé de la radio Kledu a évoqué les conditions de productions, et de travail des journalistes du desk et des correspondants. Il a surtout mis l’accent sur les conditions difficiles d’accès à  l’information humanitaire des journalistes, car les organisations humanitaires communiquent peu. Le Service d’Information Humanitaire (SIH) au Mali a pour but d’apporter des informations vitales aux communautés affectées par la crise et participer à  renforcer, grâce à  la radio et la technologie mobile, une communication interactive entre les organisations humanitaires et les populations locales. Le SIH contribue également à  aider la communauté humanitaire à  communiquer plus efficacement pour permettre un meilleur accès à  l’aide humanitaire et enregistrer ainsi un plus grand impact. Financé par le département d’Aide humanitaire et de Protection civile de la Commission européenne (ECHO), ce projet offre une meilleure compréhension des principes et des opérations humanitaires.

Ligue des champions : une finale 100% allemande

Le Bayern Munich affrontera le Borussia Dortmund le 25 mai 2013 au Stade Wembley de Londres. Ce sera la toute première finale 100% allemande en Ligue des champions et la deuxième dans l’histoire des coupes d’Europe, après Eintracht Francfort-Borussia Mà¼nchengladbach en 1980 en Coupe Uefa (l’ancêtre de la Ligue Europa). Sept buts encaissés, aucun marqué, le FC Barcelone a subi hier mercredi 1er mai, en demi-finale contre le Bayern Munich, la pire déroute de son histoire en Ligue des champions (4-0, 3-0). Cette nouvelle correction infligée par les Bavarois constitue la première défaite à  domicile en Ligue des Champions depuis novembre 2009. En première période, le FC Barcelone ne parvient pas à  marquer rapidement, ce qui aurait permis d’entretenir l’espoir. Ce sont plutôt les Bavarois qui se sont montrés dangereux les premiers, avec deux incursions de l’attaquant Arjen Robben stoppées à  la 12e puis à  la 18e min. En début de seconde période, toujours sans Lionel Messi, les choses se gâtent pour les Barcelonais. A la 49e minute, Robben servi sur le flanc droit grâce à  une longue transversale ouvre ainsi le score. Après le but du Néerlandais, le Barça devrait marquer au moins six buts pour rejoindre Dortmund en finale. Mais la dernière demi-heure a été pénible pour les Catalans qui ont encore encaissé deux buts. Un premier inscrit contre son camp par Piqué à  la 72è minute, suivi par la 8e réalisation de Mà¼ller sur la scène continentale à  la suite d’un centre de Ribéry à  la 76è. l’entraà®neur du Bayern Jupp Heynckes ne pouvait que se montrer satisfait face à  la performance de son équipe qu’il espère bien mener vers un 5è titre avant de céder son siège à  Pep Guardiola, ancien coach du Barça.

L’intervention française perturbe le trafic de cocaïne vers l’Europe

Le conflit au Mali a des répercutions sur le trafic de cocaà¯ne. Il perturbe l’une des grandes voies d’acheminement qui traverse le Sahel vers l’Europe. Mais les trafiquants se seraient déjà  adaptés en modifiant leurs trajets. Depuis une dizaine d’années, l’Afrique de l’Ouest est devenue une des plaques tournantes du trafic de cocaà¯ne latino-américaine vers l’Europe, profitant de la pauvreté et de la faiblesse étatique des pays de la région. La drogue arrive par bateau dans le golfe de Guinée ou par avion par des vols directs Venezuela-Mauritanie ou Mali, avant d’être stockée puis redistribuée, par la route, notamment via le Sahel, vers les rives sud de la Méditerranée. « Autoroute A-10 » : c’est le surnom donné par les spécialistes à  la plus importante voie d’acheminement de la drogue, le long du 10è parallèle, avant de remonter à  travers le désert vers l’Europe. Un rapport de 2009 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) évaluait à  quelque 250 tonnes la quantité de cocaà¯ne qui avait déjà  transité par cette voie. 10% de la cocaà¯ne arrivant en Europe passerait par l’Afrique Selon Alain Rodier, directeur de recherches au Centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), 10% de la cocaà¯ne arrivant en Europe passe par l’Afrique. Cet ancien officier de renseignement ajoute que les révolutions arabes en Tunisie et en Libye, puis le conflit au Mali, ont déstabilisé les routes de la cocaà¯ne mais que les trafiquants, « démontrant leur capacité d’anticipation, continuent à  faire leur business en passant par d’autres routes ». Pour Mathieu Guidère, universitaire et islamologue, l’intervention militaire française au Mali a été un « coup de pied dans la fourmilière qui a totalement perturbé les trafics de drogue, d’armes et d’immigration clandestine dans la région, faisant éclater tous les réseaux qui passaient par le nord du Mali ». 10% pour les mouvements islamistes Tous les trafiquants payaient aux mouvements islamistes un droit de passage de 10% calculé sur la valeur globale de la cargaison, « certains groupes armés assurant en plus – contre rémunération – une protection du convoi », explique ce chercheur. Dans la région, poursuit Mathieu Guidère, « tout le monde a fichu le camp mais chacun essaie de reconstituer ses filières d’acheminement de drogue ou d’armes ».

Sécurité : La stratégie de Bruxelles

Ce mardi 8 décembre 2011, Mme Ashton, Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité pour l’Union Européenne, a reçu MM. Maiga et Bazoum Ministres des affaires étrangères du Mali et du Niger, ainsi que M. Messahel, Ministre délégué aux Affaires Africaines de l’Algérie. Ils étaient accompagnés de l’Ambassadeur de la Mauritanie. En effet, les quatre pays dits « pays du champs » que sont, le Mali, la Mauritanie, le Niger et l’Algérie sont profondément affectés par la récente recrudescence des activités terroristes au Sahel. Il y a seulement 10 jours, cette situation s’est exacerbée par l’enlèvement de 5 nouveaux otages européens et l’Assassinat d’un ressortissant allemand. Dans un contexte marqué par les conséquences de la crise libyenne, et o๠de nouvelles menaces terroristes font jour au Nord du Nigeria, cette démarche commune de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger s’inscrit, selon l’Union Européenne, dans la suite de la Conférence d’Alger visant à  promouvoir la coopération régionale dans le lutte contre le terrorisme au Sahel. « Cette démarche rencontre le plein soutien de l’Union européenne d’autant plus que seule la coopération régionale apportera la réponse nécessaire à  une menace qui ne connaà®t pas de frontières ». Notons que dans cette perspective, l’Union européenne a mis au point une Stratégie pour la Sécurité et le Développement au Sahel, d’ores et déjà  pleinement opérationnelle. Cette stratégie est dotée de 150 millions d’euros, et couvre en priorité la Mauritanie, le Mali et le Niger. Dans une approche se voulant globale, elle englobe l’action diplomatique, la sécurité, le développement et la prévention de la radicalisation. Le déplacement des 4 personnalités témoignent de la solidarité de L’union européenne avec les pays du Sahel affectés par la menace terroriste, et notre soutien continu à  la coopération régionale pour lutter contre cette menace. A savoir : Mme Ashton est une personnalité politique britannique, haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎ pour l’Union européenne à  compter du 1er décembre 2009 Les Ministres Maiga et Bazoum ont également rencontré les Commissaires Piebalgs (développement) et Georgieva (aide humanitaire) pour évoquer le risque de crise alimentaire au Sahel. Pour faire face à  cette crise, l’union européenne met sur pied une réponse qui devra répondre aux défis à  court terme d’aide alimentaire, mais également à  moyen et long terme de relance de la production agricole et de réduction de la vulnérabilité.

SYDIMA Europe : Tous pour IBK !

Après Modibo Sidibé, c’est au tour d’Ibrahim Boubacar Keita de recevoir un appel vibrant de la société civile à  se présenter à  l’élection présidentielle de 2012, élection qui cristallise déjà  toutes les passions. Si Ibrahim Boubacar Keita est tout naturellement le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM) à  la magistrature suprême, il ne saurait refuser les mains qui lui sont tendues. Après l’appel de la dizaine de petits partis politiques, dont l’UM-RDA et le MIRIA, c’est au tour de la diaspora Malienne d’Europe de solliciter l’ancien Premier ministre (1994-2000). Précisément la Synergie Diaspora Malienne (SYDIMA Europe – www.sydimaeurope.org/), un mouvement comprenant de nombreux membres de la société civile basés en France, en Espagne, en Belgique ou encore en Allemagne. Leur objectif est clairement d’appeler les Maliens de l’extérieur à  soutenir la candidature d’Ibrahim Boubacar Keà¯ta pour l’élection présidentielle à  venir. Rien de nouveau, mais les déclarations de la sorte font légion à  l’aune de 2012. Tous pour IBK ? Ainsi, la Sydima entend soutenir la candidature de l’emblématique et charismatique Ibrahim Boubacar Keita, qui rappelons le, a également été Président de l’Assemblée Nationale. Mais pourquoi IBK et pas un autre ? Le SYDIMA s’explique : Mais le Sydima peut-il s’exprimer au nom de toute la diaspora et faire consensus autour d’un seul candidat, quant beaucoup d’autres comme Soumaila Cissé ou Modibo Sidibé, ont aussi une stature internationale, en raison de leur parcours politique et de leur carnet d’adresse? Le contexte actuel du pays, justifie aisément selon la SYDIMA, le choix d’IBK, notamment face à  la situation sécuritaire du pays :  » « . Quelques jours avant l’appel publié par SYDIMA, le 21 novembre 2011, IBK était en visite en Chine, o๠il a rencontré la communauté malienne à  Guangzhou. Fortement acclamé, il s’est exprimé en lange bambara devant plus de 200 personnes pour remercier ses hôtes de leur accueil et les encourager à  s’inscrire sur les listes électorales. Un homme, une parole, un Mali, IBK » donc Pour mieux illustrer le choix de leur candidat, la SYDIMA déroule le brillant parcours de l’homme qui plaiderait en sa faveur : IBK a ainsi été Directeur représentant de l’ONG International «Terre des Hommes», intitulée FITDH (Fédération Internationale Terre Des Hommes); Ministre des Affaires Etrangères, des maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine (1993 à  janvier 1994); Vice-président de l’International Socialiste depuis 1999; Premier ministre de février 1994 à  février 2000; Président de l’Assemblée Nationale de 2002 à  2007; Président du Comité Exécutif de l’Union Parlementaire Africaine etC’… Voilà  qui devrait convaincre nos compatriotes de l’extérieur de voter pour IBK en 2012. Sauf que « Kankéléntigui » parfois appelé « Mandé Bourama » ou l’homme du Mandé, aura affaire à  d’autres poids lourds politiques comme Soumaila Cissé du parti URD, Dioncounda Traoré, le candidat de l’ADEMA ou encore l’énigmatique mais très sollicité Modibo Sidibé qui garde malgré tout sa réserve. Contrairement au Président du RPM visible sur de nombreuses chaà®nes étrangères comme RFI et Africa 24 ou entre deux avions pour préparer sa campagne. Le slogan du SYDIMA, se veut lui fort en symboles pour convaincre d’appuyer IBK : « Un homme, une parole, un Mali, IBK », en bambara, «Â Moko-kélé, Kankélé, Maliba, IBK ». Et le crédo encore plus clair : «Â La Diaspora avec IBK, pour un Mali fort et respecté »

Sécurité au Mali : la diplomatie européenne s’implique

A l’issue de son séjour au Mali qui a commencé le 23 mai dernier, Manuel Lopez-Blanco, a animé un point de presse. C’était en présence du Ministre malien en charge des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maà¯ga et de l’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Mali, Giacomo Durazo. Dans le cadre de sa tournée, il était accompagné de M. Oliver RàœSS, conseiller du Coordinateur de l’Union Européenne pour la lutte contre le terrorisme. l’objectif de la visite était de présenter la Stratégie européenne pour la sécurité et le développement dans le Sahel et d’ échanger avec les autorités maliennes sur les actions entreprises pour lutter contre l’insécurité et assurer le développement dans la bande sahélo-saharienne. Dans sa présentation liminaire, M. Blanco a indiqué les axes prioritaires d’intervention de l’UE. Au nombre de ceux-ci, il faut citer le soutien aux actions politiques dont récemment la mise en place d’une architecture régionale contre le terrorisme. Mieux, dira-t-il, l’UE accompagne les stratégies de développement en aidant à  la résolution des conflits. Cependant, dira-t-il, « nous ne nous substituons pas à  l’Etat malien ». Il a annoncé que l’UE mettra a disposition des Etats de bande sahélo-saharienne une enveloppe de 150 millions d’euros. La mise à  disposition de cette enveloppe, estime M. Blanco, se justifie par le fait que « nous sommes à  un stade o๠l’on peut encore prévenir. Faut pas laisser les choses se détériorer ». Dans la matinée du 26 mai, l’hôte a présenté la stratégie européenne pour la sécurité et de développement dans le Sahel, à  différents acteurs de l’Etat et de la société civile des régions du Nord, en présence des Etats-Membres de l’Union Européenne. Notons qu’au cours de la mission, M. Lopez-Blanco a rencontré le Président Amadou Toumani Touré lors d’une audience. Lopez-Blanco et RàœSS ont par ailleurs assisté à  la signature du contrat de subvention du Programme spécial pour la sécurité et le développement du Nord Mali, en présence du Chef de l’Etat. Des rencontres ont également eu lieu entre M. Lopez-Blanco et plusieurs hauts responsables du gouvernement malien.

Vives, les couleurs de l’Europe !

Et C’’est en prélude au lancement de la Semaine de l’Europe au Mali, le Chef de la Délégation de l’Union européenne, Giacomo Durazzo, a organisé ce jeudi 05 mai un déjeuner de presse à  sa résidence sise à  Badalabougou Est. Occasion pour le diplomate de faire le tour d’horizon de la coopération entre le Mali et son Institution. En effet, la coopération entre le Mali et l’Union européenne s’est établie en 1958. Elle a concerné les domaines du développement rural, de l’aide humanitaire, des infrastructures routières, du développement urbain et de l’appui institutionnel. Dans le cadre du 10ème FED (Fond européen de développement), couvrant la période 2008-2013, l’UE a accordé au Mali une enveloppe de 567 millions d’euros. La semaine de l’Europe est la période privilégiée pour mettre en lumière la coopération européenne dans son ensemble. Elle favorise dont une meilleure connaissance des politiques européennes et montre la complémentarité des actions communautaires et bilatérales d’aide au développement. Avant de dévoiler le programme de cette semaine devant débuter le lundi 9 mai prochain, Giacomo Durazzo a fait un bref rappel du Traité de Lisbonne signé et ratifié en décembre 2009 et qui a étendu l’UE à  27 pays. En effet, depuis son adoption, ce traité a apporté beaucoup de changements tant dans la politique interne de l’UE que dans sa politique externe. UE-Mali, une longue et riche histoire Giacomo Durazzo a rappelé que le partenariat entre son Institution et le Mali se révèle de plus en exemplaire, en ce sens qu’il couvre plusieurs domaines de la vie socio-économique, politique et culturelle. Cependant, il a insisté sur la traçabilité de l’aide au développement. « Beaucoup d’efforts doivent être fait dans la gestion de l’Aide », a-t-il indiqué. Se prononçant sur la situation du tourisme qui connait un ralentissement notoire (dû au fait que certains Etats européens ont déconseillé à  leur ressortissants de se rendre dans certaines localités du Mali), le diplomate a déploré cette situation. Mais toute fois, a-t-il indiqué, les injonctions ainsi données aux ressortissants ne sont nullement d’ordre communautaire. « Chaque Etat se sent responsable vis à  vis de ses ressortissants ». L’UE souhaite vivement que les réformes institutionnelles en projet au Mali aient lieu, car « elles entraineront la création d’une Cour des comptes ainsi que l’avènement d’un Sénat… ». Pour revenir au programme de la semaine de l’Europe, elle sera principalement marquée au Mali par des activités culturelles et verra ainsi la projection, mardi prochain, du film « Da Monzon » au Blonba. La semaine de l’Europe sera également marquée par des spectacles de marionnettes, et un Concert de Titi Robin à  l’Institut français de Bamako. Autant d’occasion de faire briller, l’espace de quelques jours, les couleurs de l’Europe !

Myriam Soumaré, une athlète aux chevilles ailées

Elle cartonne depuis quelques temps sur les pistes des championnats d’Europe. A 23 ans, la française d’origine mauritanienne Myriam Soumaré, a remporté la médaille d’or du 200 m des Championnats d’Europe 2010 d’athlétisme, en explosant son record personnel (22“32). Myriam Soumaré (née le 29 octobre 1986 à  Paris) est une athlète française de parents d’origine mauritanienne spécialiste du sprint. Son club est l’AA Pays de France Athlé 95. Elle remporte trois médailles lors des Championnats d’Europe 2010 de Barcelone, l’or sur 200 mètres, l’argent au titre du relais 4 x 100 mètres, et le bronze sur 100 mètres. Sa famille habite Villiers-le-Bel, o๠Myriam a grandi dans la cité de Derrière-les-Murs-de-Monseigneur (DLM). Myriam Soumaré exerce le métier d’assistante puéricultrice.Elle n’a débuté l’athlétisme qu’à  l’âge de 18 ans. « Avant, elle n’avait absolument rien fait. Lors du premier test, sans pointes, elle m’a fait un chrono de folie, plus rapide que toutes les filles que j’avais entraà®nées jusque-là , dont sa sœur aà®née (…) [Elle est] victime de son don parce qu’absolument pas passionnée par l’athlétisme. La première année, elle a accepté de s’entraà®ner une fois par semaine. La seconde, deux fois. Six ans après, elle accepte quatre fois par semaine, c’est tout. Quand elle sort du stade, elle débranche totalement de l’athlétisme.» selon son entraà®neur Olivier Darnal. En 2009, elle devient championne de France du 100 m en 11 s 55. Lors des Championnats du monde en salle à  Doha en 2010, Myriam se qualifie pour la finale du 60 m, après avoir remporté sa série en 7 s 22 et en terminant 3e de sa demi-finale en 7 s 21, à  2 centièmes de son record personnel. Elle est repêchée au temps et accédera à  la finale o๠elle prendra la 8e et dernière place en 7s 29.

La semaine de l’Europe au Mali : Quand la culture devient un facteur de richesse

Les 9 mai de chaque année sont célébré par les européens du monde entier. C’’est dans ce cadre que la délégation de l’union européenne(UE) au mali a consacrée une semaine de qu’elle a appelé ‘semaine de l’Europe’. Durant la semaine du 10 au 16 mai, de nombreuses activités sont menées. Parmi elles, les diffusions des interviews de chaque ambassadeur de l’Union, des documentaires sur la coopération entre le Mali et l’UE, des concerts, des remises de prix au gagnants d’un concours qu’elle a initié et une conférence débat sur la culture. C’’est cette dernière activité qui s’est donc tenue hier au musée national de Bamako et a regroupé un bon nombre de participants. Comme ci dessus cité, le thème de la rencontre « culture et développement » a suscité un grand intérêt dans la sphère culturelle malienne. Les conférenciers étaient Cheick Oumar Sissoko (ancien ministre de la culture et cinéaste), Alioune Ifra N’diaye (réalisateur), Rokia Traoré (artiste musicienne) et Hawa Méité (initiatrice du festival sur le coton ‘Daoulaba’). Quand la culture devient un facteur de développement D’entrée de jeu, le chef de la délégation de la commission de l’UE au Mali, Mr Giacomo Durazzo en paraphrasant l’écrivain sénégalais Senghor explique que « la culture est la condition première et le but ultime de tout développement. » Il estime important de comprendre le processus de développement d’un peuple qui est inséparable de la culture de ce dernier et que le succès politique de développement passe par la reconnaissance et la prise en compte des principes de diversité culturelle. Il explique que cette conférence s’inscrit dans la lignée du colloque « culture et création, facteur de développement » qui s’est tenue la semaine dernière en Espagne, pays qui assure la présidence actuelle de l’union européenne. Il est selon Mr Durazzo, certain que la culture joue un rôle essentiel en matière d’identité et d’éducation, mais aussi pour la paix et la stabilité des sociétés. Par ailleurs, il indique que « les industries culturelles, lorsqu’elles sont en mesure de se développer, peuvent constituer de formidables leviers économiques et d’intégration sociale. Consciente de cette richesse, l’UE s’est engagée à  donner à  la culture la place qu’elle mérite dans la politique européenne de développement.» Les professionnels témoignent Au cours de son intervention sur la professionnalisation et l’entreprenariat culturel, Alioune Ifra N’diaye a brièvement parlé de son parcours assez exceptionnel il faut le dire. En effet, le jeune réalisateur explique qu’il s’est engagé dans la chose non seulement par amour, mais aussi et surtout par conviction. « Je voulais devenir comme Eddie Murphy, et je me suis donné les moyens parce que ce n’était pas du tout facile. » Il a réussi son pari avec à  la clé, la création du studio Blonba qui lui coûté un peu plus d’un milliard de FCFA. Mr N’diaye incarne le modèle de la réussite dans le domaine de la jeunesse. Son cas doit inspirer la jeune génération malienne et lui faire comprendre qu’à  l’impossible, nul n’est tenu. On n’est jamais trop jeune pour réussir. La professionnalisation des métiers culturels est selon lui, la meilleure des manières de faire de ce domaine, un secteur de développement socio-économique. Cheick Oumar Sissoko viendra appuyer cette thèse en précisant qu’il est impératif et nécessaire d’accorder une place de choix à  la professionnalisation. Il explique que « même si un jeune artiste a du talent, s’il n’a pas de professionnel à  ses côtés, il ne pourra jamais avancer. » D’un autre côté, Rokia Traoré indique que la culture est un facteur d’insertion sociale. Il n’a pas été facile pour elle de se faire une place dans le domaine. « Lorsque tu n’es pas un sortant de l’INA, du conservatoire ou encore de la biennale artistique et culturelle, il est très difficile de tenir dans le milieu parce que les gens ne t’acceptent pas tout de suite. » Néanmoins, bien qu’elle ne soit n’aucun de ces milieux, Rokia a su s’imposer et imposer son savoir faire dans la musique et la culture malienne. Tout compte fait, la culture occupe une place importante au Mali et constitue une énorme source de richesse. En terme d’emplois, elle e représente plus de 20 000, soit près 6% de la population active employée dans le pays.

Nuage volcanique d’ Islande : le trafic mondial aérien perturbé, y compris sur l’ Afrique.

l’Islande est une terre-à®le de glace entourée d’eau située à  l’extrême nord du globe dans l’océan atlantique Nord et près du Groenland. Là  le jour dure six mois tout comme la nuit, enveloppant les islandais dans de longues soirées hivernales. Un lieu étrange s’il faut dire, fait d’hivers longs et d’étés interminables. C’’est donc là  que le volcan Eyjafjoll, s’est réveillé après 187 ans de repos mercredi dernier dans le sud de l’à®le. Un immense nuage de cendres dur l’europe l’éruption volcanique a entraà®né un vaste nuage de poussière qui s’est propagé sur une bonne partie du ciel européen, provoquant des perturbations qui ont étonné les météorologues les plus avertis. « Le nuage est très dispersé, il vient de plusieurs milliers de kilomètres, même pas visible à  l’œil nu et assez difficilement sur les images satellites », informe t-on. Ainsi, il contiendrait des particules de verres et de roches pulvérisées pouvant endommager les moteurs et fuselages des appareils volants. Pour l’heure, il ne présenterait aucun risque pour la santé des européens. Conséquences sur le trafic aérien européen Depuis mercredi donc, le trafic aérien européen est perturbé et pourrait l’être encore pendant plusieurs jours en raison de ce nuage qui empêche la visibilité et la précision des mesures des tours de contrôles des divers aéroports européens. Plus de 16000 vols ont été annulées et la fermeture de nombreux aéroports européens a même été repoussée à  lundi matin. Et le trafic devrait reprendre en début de semaine prochaine. Pendant ce temps, les compagnies aériennes perdent de l’argent à  cause de la pagaille semée par le nuage. Qu’est-ce qui a bien pu pousser ce vieux volcan islandais à  gronder cette semaine, alors qu’on craint déjà  le réveil de son voisin, le Katla, et dont l’éruption pourrait être encore plus catastrophique pour la zone. Les vulcanologues préfèrent rester prudents et les autorités islandaises surveillent l’activité de ce dernier. La question, C’’est combien de temps encore ce nuage va-t-il rester dans le ciel ? D’autant que la situation empire, puisqu’une nouvelle coulée de lave du volcan Eyjafjoll a eu lieu hier soir. Des vols Afrique-Europe en attente Sur le continent Africain, de nombreux vols ont aussi été suspendus notamment de Bamako à  Paris, puisqu’il est impossible à  l’heure actuelle pour un avion de se poser à  Roissy ou à  Orly en France. De même que certaines liaisons vers l’Afrique Centrale ont été annulées. la force de Dame Nature Cette éruption du volcan islandais Eyjafjoll vient nous rappeler à  quel point la nature est maà®tre et malgré la maà®trise de l’homme sur elle, il suffit qu’elle reprenne ses droits pour que nous assistions impuissants à  sa furie destructrice. Telle Haà¯ti, balayée par un séisme récemment, voici l’Islande au C’œur d’une éruption, qui touche jusqu’à  nos modes de vie et de déplacement.

Air Mali lance deux nouvelles lignes sur Madrid et Marseille

Entre 2008 et 2009, la compagnie a enregistré une forte avancée. Le 1er MB87 est arrivé en fin 2007. Suivi du second en Avril 2008. Ces aéronefs ont permis de désservir toute l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Les capitales o๠Air Mali va sont : Dakar, Conakry, Abidjan, Cotonou, Douala, Libreville, Brazzaville, Paris, et bientôt Marseille. A l’intérieur du pays, Air Mali couvre Tombouctou, Mopti et Kayes. Madrid et Marseille bientôt désservis Air Mali a reçu au cours de cette année 2009, 2 nouveaux avions MB83. Le directeur commercial informe son aimable clientèle qu’à  partir du 25 octobre, deux nouvelles destinations européennes seront ouvertes. Il s’agit notamment de Madrid et Marseille. Les Maliens de France auront ainsi la possibilité de venir et repartir de Marseille. Quant à  la communauté malienne d’Espagne, elle pourra désormais voyager à  bord d’un vol direct, en 4h30 minutes, au lieu de voyager en transit par des compagnies étrangères. Et Mr Piero De Angelis de soutenir « Le but de notre compagnie est de consolider son développement et qui est entrain de se faire petit à  petit». Impact de la crise économique sur le frêt aérien La crise économique mondiale a eu impact important sur le secteur aérien au Mali. Le coût élevé du carburant pose de sérieux problèmes à  Air Mali, selon le directeur commercial. A cela, vient s’ajouter la concurrence des autres compagnies. Ces dernières essayent de s’installer dans certains marchés propres à  Air Mali. Mais Mr De Angelis se réjouit de cet état de fait. Parce que, « cela voudrait dire que nous produisons de belles choses. Nous faisons du bon travail et C’’est toujours agréable de savoir que les autres nous copient.» Signalons que la structure d’Air Mali, est basée à  Bamako avec une importante représentation à  Paris. Celle-ci est chargée de desservir Marseille. Elle comprend une structure commerciale qui gère tout ce qui est aspect commercial. Une agence générale vient d’être installée en Espagne pour la couverture de ce marché. Air Mali, membre du groupe Célestair Par ailleurs, Air Mali fait partie du groupe Célestair qui comprend Air Ouganda et Air Burkina. Ce groupe a pour actionnaire commun, son altesse l’Aga Khan. Il existe donc un partenariat entre l’Aga Khan et les gouvernements de chaque pays membre. Piero De Angelis, informe que d’ici l’été 2010, de nouvelles lignes seront disponibles avec Air Mali. La mise en place d’un programme de fidélité, est prévue pour la fin de l’année. Cela permettra une meilleure viabilisation de la compagnie, tout en attirant les clients en grand nombre.