Les Marocains au 3ème rang des migrants arrivés clandestinement en Europe en 2019

Le Maroc arrive au troisième rang des pays dont sont originaires les 123.660 migrants arrivés clandestinement aux 27 pays membres de l’Union Européenne en 2019, au cours de l’année précédente, selon les derniers chiffres définitifs de Frontex, l’Agence européenne de contrôle des frontières.Avec un peu moins de 9.000 immigrés clandestins, le Maroc devance l’Algérie, la Guinée et l’Iraq tout en étant bien loin derrière l’Afghanistan et la Syrie qui demeurent en tête avec respectivement plus de 28.000 et près de 20.000 migrants.

Globalement, les arrivées aux frontières européennes ont diminué ces dernières années notamment par rapport à 2015, année qui, avec un total dépassant la barre du million de migrants illégaux, avait explosé tous les compteurs.

Une chute principalement due au resserrement des contrôles opérés sur les routes migratoires de Méditerranée centrale et occidentale, une « performance » à laquelle contribue grandement le Maroc qui se défend d’être le gendarme migratoire de l’Europe en bloquant chaque année à son niveau, des dizaines de milliers de candidats africains à l’immigration clandestine. 

Et si le nombre d’arrivées décroît globalement et significativement, celui des renvois de migrants irréguliers vers leurs pays d’origine n’a jamais été aussi haut, atteignant 15.850 en 2019 avec pour principaux pays de destination l’Albanie, la Tunisie et la Géorgie.

Maroc : Avortement d’une tentative d’immigration clandestine près d’El Jadida

Les services sécuritaires de la ville d’El Jadida, à 200 km au sud de Rabat, ont interpellé, lundi, deux individus « en flagrant délit d’hébergement de 35 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 15 ans, dans une maison située dans le quartier Bir Anzarane à El Jadida », indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mis en cause projetaient de mener une opération d’immigration clandestine à partir des côtes de Jorf Lasfar, précise la même source.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire se sont soldées par la saisie de 12 conteneurs comprenant 600 litres de carburant, cinq téléphones portables et deux appareils de communication sans fil, fait savoir la DGSN.

De même, l’opération de fouille a permis la saisie de quatre gilets de sauvetage, une combinaison de plongée, une bouée de sauvetage et une motocyclette portant des plaques immatriculation enregistrées à l’étranger, ajoute-t-on.

Les deux suspects et les candidats à la migration illégale ont été soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, selon le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine royale. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats subsahariens qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Pour rappel, une tentative de migration clandestine à partir de la bande côtière de la province de Tarfaya, au sud du Maroc, a été mise en échec lundi dernier, selon les autorités locales, précisant que 40 migrants clandestins, dont 12 femmes, issus de pays subsahariens, ont été arrêtés.

De même, les corps de sept citoyens africains, dont 5 femmes, ont été rejetés par la mer, au niveau de la même zone.

Malawi: la police arrête 60 travailleurs indiens sans papiers

Plus de 60 ressortissants indiens ne disposant pas de papiers appropriés ont été arrêtés pour avoir prétendument travaillé dans l’une des usines de transformation de sucre du Malawi, ont annoncé jeudi des responsables de l’immigration.Le porte-parole du Département de l’immigration, Joseph Chauwa, a déclaré que ces Indiens avaient été arrêtés hier mercredi à l’usine de sucre de Salima où ils travaillaient sans autorisation.

L’usine est une coentreprise entre le gouvernement malawite et Aum Sugar Company of India, qui contrôle 60% des actions. Ces arrestations font suite à la visite effectuée mardi dernier à l’usine par le ministre de la Sécurité intérieure, Richard Banda.

Maroc : Interception de 14 candidats à l’immigration clandestine à Tanger

Les services sécuritaires de la ville de Tanger ont procédé à l’interception de 14 candidats à l’immigration clandestine, indique samedi un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Lors de cette opération, les éléments de la police ont arrêté deux frères pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans la migration illégale et la traite humaine, précise la même source.

Les deux suspects ont été interpellés en flagrant délit d’organisation d’une opération d’émigration clandestine à partir de la ville de Tanger.

L’opération de pointage des deux mis en cause dans la base de données des recherchés par la justice a révélé que l’un d’eux fait l’objet d’un avis de recherche au niveau national pour son implication présumée dans une affaire d’organisation de l’émigration illégale.

Les deux suspects ont été placés en garde à vue, tandis que les candidats à l’émigration clandestine ont été soumis à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Maroc : Arrestation de 12 subsahariens pour une affaire de meurtre

Les services sécuritaires de la ville de Meknès, au nord du Maroc, ont arrêté 12 ressortissants subsahariens, dont deux femmes, pour leur implication soupçonnée dans une affaire de coups et blessures à l’arme blanche ayant entraîné la mort d’un citoyen africain, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon le communiqué, un différend entre une citoyenne africaine et la victime a tourné en une agression physique à l’aide d’une arme blanche qui a entraîné sa mort à son arrivée aux urgences , notant qu’une opération de sécurité sur le terrain a permis l’arrestation de tous les suspects et la saisie de l’arme blanche utilisée dans ce crime.

Parmi les personnes arrêtées, deux étaient directement impliquées dans la cet acte criminel, tandis que les autres détenus sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression et aux violences portées à la victime, selon les premières investigations.

Les suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire ordonnée par le parquet compétent pour jeter la lumière sur les dessous de cette affaire, conclut la même source.

L’UNHCR et l’ordre des médecins au Maroc se joignent pour dispenser les soins de santé aux réfugiés dans le Royaume

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Conseil marocain de l’ordre des médecins (CNOM), vient de signer une convention de partenariat en vertu de laquelle les réfugiés et demandeurs d’asile étrangers au Maroc pourront bénéficier des soins de santé nécessaires.Selon le président du CNOM, Mohammadin Boubekri, cette convention va permettre de programmer des consultations au profit des réfugiés et demandeurs d’asile qui se trouvent sur le territoire marocain.

« Au début, on va commencer par une phase pilote concernant les régions de Rabat et Casablanca avant de passer à la généralisation de cette initiative qui revêt un caractère humain », a fait savoir le président du CNOM.

Pour sa part, le représentant de l’UNHCR au Maroc, François Reybet-Degat a précisé que  « les axes de cette convention s’articulent autour de trois points principaux : les dons de médicaments, l’accès aux soins de santé mentale et ceux de santé spécialisée ».

Pour lui, « les soins de santé mentale revêtent une importance primordiale en temps normal, mais plus particulièrement en ces temps de confinement dû au Covid-19 ».

Aux termes de cette convention, la prise en charge médicale des patients sera assurée dans un premier temps dans des structures de santé privées (cliniques et cabinets).

Covid-19: la BM pour la protection sociale des migrants

Face à la pandémie du Covid-19, la Banque mondiale invite à la protection sociale pour les migrants, estimant cela est « un choix juste et économiquement pertinent ».« La pandémie de Covid-19 et les mesures prises pour lutter contre la transmission du virus ont brusquement interrompu les mouvements de population qui caractérisent notre monde interconnecté. Les conséquences sont très lourdes pour les migrants qui travaillent loin de chez eux pour subvenir à leurs besoins, à ceux de leur famille et de leur communauté », écrit la BM sur son site visité par APA.

Selon l’institution de Bretton Woods, beaucoup de migrants vivent aujourd’hui dans des conditions qui les exposent à un risque accru de contracter la maladie.

« Par ailleurs, poursuit-elle, la pandémie affecte également des secteurs critiques comme l’agriculture, menacée d’une pénurie de main-d’œuvre. Les gouvernements du monde entier ont pris des dispositions pour protéger la vie et les moyens de subsistance des populations. Jusqu’à présent, les difficultés propres aux migrants et à leurs familles n’ont que très rarement été prises en compte ».

Ce faisant, la BM estime que c’est pourtant en veillant à ce que les migrants soient englobés dans les stratégies de riposte qu’ils peuvent être protégés pendant la crise. Et ce d’autant plus que « ce choix est économiquement pertinent » car, préserver les migrants revient à limiter le risque de transmission pour l’ensemble de la population tout en contribuant à conserver un vivier de main-d’œuvre qui sera indispensable pour résorber les conséquences économiques de la pandémie.

Elle souligne que la santé et les moyens de subsistance des migrants sont fortement menacés par le coronavirus. Ce qui fait que les familles et leurs communautés d’origine risquent de subir de graves conséquences économiques.

« Les principales destinations de migration ont fermé leurs frontières aux voyageurs internationaux. Par conséquent, de nombreux migrants employés dans un autre pays ne peuvent ni rejoindre leur lieu de travail, ni rentrer chez eux, ni se déplacer afin de pourvoir des emplois vacants », note la Banque mondiale.

Près de 200 migrants subsahariens secourus par les gardes côtes espagnoles

Les gardes côtes espagnols ont secouru le jour de Noël quelque 200 migrants subsahariens qui avaient pris la mer à bord d’embarcations de fortune, selon un porte-parole de Service de sauvetage en mer espagnol.« Mardi, tout au long de la journée, trois embarcations de fortune qui transportaient huit, neuf et dix personnes ont été secourues dans la zone (des provinces) de Murcie et Cartagène » (sud-est), a précisé la même source.

Durant la nuit, 11 personnes ont été secourues dans les eaux du Détroit de Gibraltar et sont arrivées dans l’enclave espagnole de Sebta, dans le nord du Maroc, précise-t-on.

Dans les îles Chaffarines, au large des côtes marocaines, « 61 personnes arrivées sur l’île du roi ont été récupérées puis transportées à Melilla »,  autre enclave espagnole au Maroc, a ajouté le porte-parole.

Les sauveteurs ont également pris en charge 61 autres migrants arrivés sur l’îlot d’Alboran, à 57 km des côtes marocaines, et les ont emmenés au port espagnol de Motril, selon la même source.

Enfin, les gardes côtes ont secouru 22 autres personnes qui voulaient gagner l’archipel des Canaries dans l’Atlantique.

Au moins 1.246 migrants sont morts en 2019 en tentant de traverser la Méditerranée, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Lancement d’un projet pour une réponse intégrée à la traite des êtres humains en Côte d’Ivoire

Le projet dénommé «Renforcer les capacités des autorités de la Côte d’Ivoire pour apporter une réponse intégrée à la traite des êtres humains et au trafic illicite de migrants (COCOTIP)» a été lancé, vendredi à Abidjan, en présence des ministres et des diplomates, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Financé par la République fédérale d’Allemagne et exécuté par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ce projet s’étendra sur la période du 01 décembre 2019 au 30 novembre 2022, soit une durée de 36 mois.

Il vise à renforcer les capacités opérationnelles et techniques des autorités nationales en matière de profilage, d’enquête et de renvoi des cas de traite des êtres humains ou de trafic illicite de migrants et à améliorer les capacités des acteurs concernés à fournir une assistance et une protection adéquates aux victimes.

Bénéficiaire de ce projet, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Vagondo Diomandé s’est félicité de cette initiative qui permettra notamment la « construction de trois postes-frontières ».

A son tour, la ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, également bénéficiaire du projet, a relevé les enjeux de cette lutte contre la traite des êtres humains. Le gouvernement « ne ménage  aucun effort pour prévenir et lutter contre cette pratique honteuse », a-t-elle indiqué.

 « On est là pour vous écouter et peaufiner les projets pour les adapter aux besoins des populations », a renchéri pour sa part, l’Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire,  Michael Grau.

La Côte d’Ivoire est un important pays d’origine, de transit et de destination en matière de traite de personnes (nationale et transnationale) et de trafic illicite de migrants. Cette situation s’explique par un profil migratoire multiple, le pays partageant ses frontières avec le Liberia, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et le Ghana.

Avec une approche intégrée, le projet, contribuera aux efforts du gouvernement ivoirien afin de mieux prévenir la traite des personnes, protéger les victimes de traite et renforcer les cas de poursuites judiciaires.

Dans son intervention, Marina Schramm, chef de mission de l’OIM en Côte d’Ivoire a salué les différents partenaires du projet avant de rassurer sur la disponibilité de son organisation à accompagner sur tous les volets dudit projet.

L’OIM en étroite collaboration avec le gouvernement ivoirien entend renforcer les capacités opérationnelles  et techniques des autorités nationales pour identifier, enquêter et référer les cas de traite de personnes et de trafic illicite de migrants et améliorer les capacités des acteurs concernés à fournir une assistance et une protection adéquate aux victimes de manière coordonnée.

Les bénéficiaires du projet sont les personnes victimes de traite ; les migrants en situation de vulnérabilité ; le ministère de la sécurité et de la protection civile ; le ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté ; le Comité national de lutte contre la traite des personnes et les organisations de la société civile.

A la fin du cycle de vie de ce projet, les capacités techniques et opérationnelles des autorités gouvernementales compétentes pour identifier et enquêter les cas de traite des personnes et de trafic illicite de migrants devront être renforcées.

La collecte de données fiables des cas de traite des personnes et de trafic illicite de migrants est également attendue grâce à un enregistrement systématique des cas.

 Des programmes de formation spécialisés pour les autorités chargée de l’application des lois aux frontières (aéroports, postes frontières etc) concernant toutes les dispositions légales et les procédures opérationnelles relatives à la traite  des personnes et au trafic illicite de migrants, figure également sur la liste des résultats visés.

Ce projet qui prend en compte  la construction de trois postes-frontières adaptés à la prise en charge des potentielles victimes, permettra en outre de faire bénéficier d’une assistance et d’une protection efficace les victimes de la traite des personnes et d’abus liés au trafic illicite de migrants.    

Le Maroc brille par sa politique migratoire et s’impose comme référence en Afrique

La politique migratoire marocaine et ses initiatives prometteuses en faveur des migrants et réfugiés, a permis au Royaume de franchir un palier avancé dans sa gestion de question de la migration, de déconstruire les préjugés et les stéréotypes qui ignorent les besoins légitimes des migrants et partant de s’imposer comme une référence en la matière au niveau africain.Saluée et mise en exergue par des instances internationales comme l’ONU pour sa pertinence et son caractère inclusif et intégré, cette stratégie migratoire marocaine, adoptée en septembre 2013, s’érige en modèle régional de gestion de la problématique migratoire à la fois responsable et solidaire.

Une vision qui puise ses origines dans la mutation fondamentale qu’a connue le Maroc ces dernières années passant ainsi d’une terre d’émigration ou de transit à un territoire d’accueil d’immigrés provenant essentiellement de l’Afrique subsaharienne et dans une moindre mesure du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Europe.

Tenant compte de cette dynamique migratoire, le Maroc a tracé sa propre feuille de route qui s’articule autour d’une approche humaniste, cohérente et globale. La Stratégie marocaine d’immigration et d’asile se caractérise par sa singularité, notamment à travers l’implication des acteurs de la société civile dans sa conception et la mise en œuvre de ses actions phares.

Inscrite en faveur d’une gouvernance mondiale de la migration, la politique migratoire marocaine s’illustre également par une bonne conduite de l’opération exceptionnelle de régularisation de la situation des milliers de migrants irréguliers en vue de leur assurer une meilleure intégration et par conséquent une meilleure gestion des flux migratoires.

Dans la foulée, une grande opération de régularisation d’immigrés illégaux au Maroc a profité, dans une première phase, à 25.000 personnes suivie ultérieurement par une autre opération du même genre et du même nombre. A ce jour, pas moins de 50.000 personnes ont bénéficié de la régularisation avec toutes les implications positives pour les bénéficiaires au niveau de l’accès aux services publics de l’enseignement, de la santé et même de la couverture sociale, sans compter les opportunités d’emplois et d’entreprises dans le secteur privé.

L’un des points forts de la stratégie nationale d’immigration et d’asile est l’ouverture de l’accès des migrants et réfugiés aux services de base, notamment l’éducation, la santé, le logement, la formation professionnelle et l’emploi. Pour consolider le droit d’accès à ces services, des efforts sont à consolider particulièrement en matière d’information, de communication et de mise en place de dispositif d’orientation et de référencement de migrants et des réfugiés vers les structures concernées.

La territorialisation de la stratégie figure parmi les priorités sur lesquelles se penche le Maroc, l’objectif étant de garantir l’opérationnalité de ce dispositif et de maîtriser son impact sur les bénéficiaires.

Sur le plan africain, lors de son 28ème Sommet, tenu en janvier 2017, l’Union Africaine (UA) a confié au Roi Mohammed VI le leadership de la réflexion sur la gestion de la crise migratoire en Afrique et dès le Sommet suivant, tenu au mois de juillet à Addis-Abeba, le Souverain a présenté les premiers jalons de la vision africaine commune sur l’immigration.

Lors du 30ème Sommet de l’UA, le Souverain a proposé la création d’un Observatoire Africain de la Migration et d’un Poste d’Envoyé spécial de l’UA chargé de la migration. Ces deux propositions du Royaume ont été validées par l’organisation panafricaine au terme de son 31ème sommet à Nouakchott.

Sur le plan mondial, l’Agenda africain peut instruire le processus d’élaboration du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et ce, lors d’une conférence qui aura lieu à Marrakech fin 2018. Cet élan stratégique a eu pour effet de doter le Royaume d’une réelle force de proposition et de lui allouer ainsi un rôle proéminent et actif sur la scène régionale et internationale en termes de gestion de la problématique globale de la migration, s’est félicité le diplomate marocain.

Figurant parmi les rares pays à avoir élaboré une stratégie nationale pour traiter la question migratoire, le Maroc est considéré à juste titre comme un modèle à suivre en matière de la gestion de la chose migratoire, un phénomène dont pâtit le continent africain, qui compte une population de plus de 36 millions de migrants.

Mali : Modibo, un rescapé du bombardement d’un camp de migrants en Libye

A l’occasion de la journée internationale des migrants célébrée ce 18 décembre, APA est allé à la rencontre de Modibo Sissoko, un rescapé parmi ces milliers de jeunes maliens qui chaque année tentent d’émigrer clandestinement vers l’Europe.Même s’il n’a pas réussi son « pari » de rejoindre l’Europe, Sissoko se dit chanceux de n’avoir pas été tué dans le bombardement qui a visé son centre de détention en Lybie. « Je n’ai plus rien, j’ai tout perdu. Même mon espoir », confie Modibo.

Depuis son retour au Mali, aidé par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), il travaille sur la conception et la réalisation d’un projet de réintégration en agriculture, en collaboration avec d’autres migrants maliens de retour dans le cadre de l’Initiative Conjointe Union Européenne-OIM pour la protection et la réintégration des migrants.

Comme lui, ils sont de nombreux jeunes maliens qui, chaque année, tentent clandestinement d’émigrer vers l’Europe, mais dont la majorité échoue et se retrouve sans moyens.

gé de 26 ans, Modibo Sissoko est originaire de la région de Kayes considérée comme la plus grande zone de départ de migrants clandestins au Mali. Les exploits et réalisations  des premiers migrants de cette partie du pays font que chaque jeune aspire à tenter sa chance hors du pays, souvent au péril de sa vie dans le désert et dans l’océan.

Rentré au Mali le 22 Août dernier grâce au programme de rapatriement de l’OIM, Modibo a commencé son périple au Sénégal comme puisatier pour économiser de l’argent avant de poursuivre sa route vers la Libye dans l’espoir de rejoindre l’Espagne.

En Libye, il va tenter à plusieurs fois de traverser la Méditerranée sans succès, avant de se faire attraper par la police. Il a été amené au centre de détention de Tajoura à l’est de Tripoli, un lieu qui sera la cible d’une frappe aérienne meurtrière dans la nuit du mardi 03 Juillet 2019 faisant plus de cinquante morts.

«Cette nuit-là, un grand bruit nous a réveillé en plein sommeil. J’ai remarqué qu’une partie de la toiture et du mur de notre bâtiment s’était écroulée. Des gens criaient et sans chercher à comprendre ni prendre mes affaires, j’ai couru pour sortir du centre. En sortant, j’ai vu du sang et des gens au sol. Des hommes armés disaient aux gens de se sauver. J’y ai perdu deux amis maliens », raconte le candidat malheureux à l’émigration.

Abandonnant l’idée de rejoindre l’Europe, Modibo se fait une nouvelle vie dans l’agriculture et espère se relancer économiquement.

Gambie: la ville de Barra sous la hantise de l’émigration clandestine

L’une des pires tragédies migratoires que la Gambie a connues ces derniers années a propulsé la ville de Barra, d’où partent plusieurs migrants clandestins vers l’Europe, au-devant de la scène.La catastrophe s’est peut-être produite dans la ville côtière mauritanienne de Nouadhibou où le naufrage d’une pirogue de migrants partis de la Gambie a fait 62 morts début décembre, mais l’attention s’est rapidement portée sur l’endroit où le malheureux voyage a commencé. La ville de Barra !

Suspendue juste au nord de la capitale Banjul et de l’autre côté d’un estuaire à l’embouchure du fleuve Gambie dans l’océan Atlantique, la ville côtière de Barra, a servi de point de départ de la pirogue de migrants illégaux qui a heurté un rocher et chaviré au large des côtes de Mauritanie.

Les infortunés migrants partaient vers l’Espagne au moment de cette tragédie qui a fait aussi 47 disparus et 85 survivants, selon les derniers chiffres des autorités mauritaniennes.

Outre cette embarcation tragique, deux autres navires remplis de migrants en situation irrégulière qui ont quitté Barra, une ville de près de 10.000 habitants située au carrefour d’une rivière, ont été interceptés par les garde-côtes mauritaniens.

Depuis le naufrage, les réactions des habitants de la ville, où règne une ambiance funèbre dans les rues, ne manquent pas.

Interrogée par l’Agence de presse africaine, Mam Jarra Secka, une habituée du ferry, a déclaré que même si de nombreuses personnes à Barra sont en deuil, certaines semblent se consoler en apprenant que les deux autres bateaux interceptés par les autorités mauritaniennes sont arrivés à bon port même si elles sont loin de leur destination finale en Espagne.

Barra se trouve à la croisée des chemins et assiste quotidiennement au mouvement constant des personnes et des marchandises de l’autre côté de l’estuaire du fleuve, du sud vers le nord, à la lisière du Sénégal voisin. Les mêmes mouvements s’effectuent dans l’autre sens.

A 5 km de la capitale gambienne, la ville du ferry est la capitale de la division de Lower Niumi qui avait depuis longtemps acquis la réputation de lieu de transit pour de nombreux migrants clandestins en quête de meilleures conditions de vie.

Le front de mer de Barra, parfois rempli de pirogues de pêche et de transport, offre une vue pour les pirogues impliquées dans le transport de « migrants clandestins » dont certains sont prêts à casser leurs tirelires pour payer leur passage en Europe.

Cette dernière tragédie survient à un moment où la plupart des Gambiens commençaient à penser que le syndrome du « retour en arrière » s’était peut-être éteint lorsque le gouvernement d’Adama Barrow a dévoilé des programmes visant à rendre les jeunes autonomes et employables.

C’est aussi une période de réprimande pour les soi-disant agents qui facilitent de tels voyages périlleux pour les migrants, en leur faisant payer une fortune pour leurs expéditions.

Alors que le président Barrow et son gouvernement s’engagent à démanteler les réseaux de trafiquants d’êtres humains, de nombreux Gambiens en colère exigent des représailles sévères contre les passeurs.

Réagissant sur Facebook, Tijan Njie a imputé le problème aux passeurs qui possèdent encore le pouvoir d’inciter les migrants crédules à casquer d’énormes sommes d’argent pour de tels voyages risqués.

« Les Gambiens veulent des réponses, il y a des rapports selon lesquels les passeurs sont tous des Gambiens et en fait ils ont collecté des centaines de milliers de dalasis de ces jeunes désespérés », a-t-il écrit.

« Nous demandons leur arrestation immédiate et l’imposition de la réclusion à perpétuité aux personnes qui se livrent au trafic d’êtres humains dans le cadre de ces voyages dangereux. Le gouvernement devrait intervenir et protéger les jeunes contre ces criminels », a-t-il ajouté.

Le président Barrow a observé une minute de silence avant de prendre la parole lors d’une réunion dans la ville côtière de Tanji, à 33 km au sud de Banjul, dans le cadre d’une tournée statutaire destinée à rencontrer la population.

Donald Kaberuka nommé expert de l’ONU pour les déplacements internes

L’Assemblée générale des Nations Unies a nommé, vendredi, le Rwandais Donald Kaberuka, ancien président de la Banque africaine de développement (BAD), membre de son groupe de haut niveau sur les déplacements internes, a appris APA de source officielle.Ce premier groupe d’experts de haut niveau rassemble les compétences des gouvernements, des organisations internationales, de la société civile et du secteur privé. Il comprend également des représentants de pays particulièrement touchés par les déplacements internes.

Des rapports indiquent que l’année dernière, le nombre de personnes déplacées à la suite d’un conflit a atteint le chiffre record de plus de 41 millions.

La même année, 17 millions de personnes supplémentaires ont été déplacées par des catastrophes naturelles.

Le Secrétaire général de l’ONU a chargé ce groupe d’experts de trouver des solutions concrètes à long terme et de sensibiliser davantage les États membres et les Nations Unies aux déplacements internes afin qu’ils améliorent leurs efforts pour aider toutes les personnes touchées, y compris les personnes déplacées et leurs communautés d’accueil.

Le dernier Rapport Afrique 2019 sur les déplacements internes indique que l’Afrique abrite plus d’un tiers de la population mondiale déplacée de force. Il montre qu’au 31 décembre 2018, le continent comptait quelque 17,8 millions de personnes déplacées.

Des millions de personnes sont forcées de fuir leur foyer ou leur lieu de résidence habituel chaque année, notamment dans le contexte de conflits, de violence, de projets de développement, de catastrophes et de changements climatiques, et restent déplacées dans leur pays de résidence, note le rapport.

Mauritanie : une centaine de migrants clandestins arrêtés à Nouadhibou

Une centaine de migrants ont été arrêtés à Nouadhibou alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe de manière illégale en traversant l’Océan atlantique vers les Îles Canaries espagnoles, a appris APA de source sécuritaire.Ces personnes comprennent des Mauritaniens et des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, notamment du Sénégal et du Mali, a précisé la même source.

Elles ont été interceptées en plusieurs groupes sur les plages de Nouadhibou jeudi et vendredi par des patrouilles de la gendarmerie, de la police et des garde-côtes mauritaniens.

La procédure suivie généralement en Mauritanie envers les étrangers accusés de vouloir quitter le pays illégalement vers l’Espagne consiste à les expulser vers leurs pays d’origine, même s’ils disposent de titres de séjour régulier en Mauritanie.

Nouakchott et Madrid sont liés par des conventions prévoyant que la Mauritanie empêche toute tentative de départ illégale de son territoire vers l’Espagne.

Xénophobie: quand des rapatriés nigérians racontent le calvaire sud-africain!

A l’instar des centaines de Nigérians ayant récemment fui les attaques xénophobes en Afrique du Sud, partagés entre la joie d’avoir échappé à la mort et le désespoir d’avoir tous laissé derrière tous leurs biens, Bisi Aremu n’a que très peu de bons souvenirs de son séjour dans la Nation arc-en-ciel.La jeune femme qui tenait un salon de manucure et de pédicure à Johannesburg depuis près de cinq ans, a préféré sa vie sauve à son commerce suite aux violences qui ont fait plusieurs morts et des milliers de personnes de déplacées dans les pays voisins, notamment en eSwatini, au Lesotho et au Mozambique.

Mère de trois enfants, Aremu se rappelle, non sans amertume, le train de vie qu’elle menait à Johannesburg avant de tout perdre en quelques jours quand les étrangers sont aussitôt devenus la cible d’une furie xénophobe inédite portée par de jeunes Sud-africains pour la plupart sans emploi.

« Je me suis réveillée un matin et je pensais qu’il n’était plus prudent de rester dans ce pays », a-t-elle confié à l’Agence de Presse Africaine, sur un ton plein de colère et de frustration.

 Aremu et les centaines de Nigérians rapatriés volontairement dans leur pays se considèrent comme peu chanceux, pour avoir échappé à la mort.

En racontant le film de leurs derniers jours dans la Nation arc-en-ciel, la plupart des rapatriés estiment que l’Afrique du Sud aurait dû mieux les traiter, au regard de son histoire récente face à l’apartheid qui aurait encore d’autres conséquences si les pays africains n’étaient pas intervenus pour libérer le pays.

Depuis le début des premiers actes de violences xénophobes en Afrique du Sud il y a plus de huit ans, les Nigérians ont souvent subi de nombreux torts. Quelque 118 morts ont été d’ailleurs enregistrés depuis 2016 par les autorités nigérianes.

Outre les pertes en vies humaines, les Nigérians en Afrique du Sud ont subi des préjudices matériels estimés à des dizaines de millions de dollars.

Ces scènes de pillage contre des propriétés de la communauté nigériane sont pour la plupart causés par des gangs locaux, en particulier dans les quartiers de Johannesburg.

Partagés entre désespoir et confusion, ces Nigérians rapatriés ont amèrement fustigé la quasi-impunité face à des attaques xénophobes contre leurs maisons et leurs entreprises.

A l’instar de Chuks Okoma, qui a vécu en Afrique du Sud pendant six ans, les rapatriés disent avoir échappé de justesse à la mort, d’où leur retour volontaire dans leur pays natal.

 « Pendant mon séjour en Afrique du Sud, je n’avais ni travail, ni domicile. J’étais un sans-abri, alors, que faire là-bas quand on a une famille au Nigeria ? », s’interroge-t-il

« Les membres de gangs sud-africains sont impliqués dans le commerce de drogue, en concurrence avec d’autres étrangers. Parfois, ils mènent la vie dure aux étrangers. Et la police est là, atone et muette ne fait que regarder, heureuse de la situation. Pour moi, c’était fini de voir cela », at-il ajouté.

 D’autres rapatriés comme Anoze Uchenbi peinent même à raconter les peines qu’ils ont vécues en Afrique du Sud non sans regretter les scènes de représailles contre les commerces sud-africains au Nigeria, ciblant notamment les centres commerciaux Shoprite.

Pour Uchenbi, la mainmise des étrangers sur plusieurs secteurs d’activités a fini par installer une certaine jalousie au point de susciter ces attaques contre les Nigérians en Afrique du Sud où les autochtones « n’ont aucune autre option idée de faire face à la concurrence que par la violence ».

« Ils (les Sud-Africains) ont fait preuve d’une hostilité absurde », a lancé à APA ce jeune Nigérian qui a dû laissé son fils unique avec sa femme mariée sur place au cours de ses 12 ans de séjour en Afrique du Sud.

Tout comme Uchenbi, Juwon Sadiku, un homme d’affaires revenu récemment d’Afrique du Sud suite aux violences, regrette avoir séjourné dans ce pays.

« Nous l’avons échappé belle. C’était terrible. Ces criminels font des perquisitions de maison en maison à la recherche de Nigérians, sous le regard de la police de Pretoria », a-t-il martelé, ajoutant amèrement que l’apartheid sévit encore dans la Nation arc-en-ciel.

Parmi les Nigérians qui regrettent s’être établis en Afrique du Sud, figure également Rose Uwadiae, originaire de l’État d’Edo.

Après six ans vécu à Pretoria, cette mère de deux enfants issus de son mariage avec un Sud-Africain, s’étonne qu’elle ne soit épargnée.

« Même mes enfants et moi avons été la cible de harcèlements souvent violents », a-t-elle lancé, la colère à la gorge.

« J’ai dû faire une déclaration sous serment pour renier à mes droits de maternité avant de pouvoir quitter cet enfer sud-africain « , a-t-elle ajouté, visiblement sous le choc de cette séparation soudaine avec ses enfants.

Rose dirigeait une entreprise florissante, spécialisée dans la vente de vêtements nigérians «Adire».

« J’étais obligée d’offrir quelques vêtements à des policiers pour les soudoyer sans raison. Mon magasin a été pillé à plusieurs reprises. C’était ma vie qui était en danger, alors je devais partir  », a-t-elle lancé.

Ces attaques xénophobes ne peuvent être plus inopportunes pendant que les chefs d’état africaines murissent le projet d’une zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).

« J’ai mes doutes sur un marché unique qui permette la libre circulation des personnes et des biens. Comment ce projet fonctionnera-t-il en Afrique du Sud ou encore au Ghana où, dans de nombreux cas, des magasins appartenant à des Nigérians sont saisis sans aucune raison?, se demande Chris Ndibe, consultant sur la zone franche économique,

Selon lui, l’accord de libre-échange semble toujours une mascarade alors qu’il a été conclu le 7 juillet dernier à Niamey, la capitale nigérienne, en marge du Sommet de l’Union Africaine.

« Les attaques xénophobes en Afrique du Sud durent depuis plus de deux semaines et nous ne voyons aucune action concrète de l’Union africaine (UA), principal moteur de l’AfCFTA. C’est le début de l’échec du projet d’unité africaine dont nous parlons si régulièrement  » at-il confié à APA.

Pour rappel, un premier groupe de 188 Nigérians est arrivé à Lagos le 12 septembre dernier en provenance d’Afrique du Sud. Cinq jours plus tard, un autre groupe de 315 a été accueilli à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos.  D’autres Nigérians attendent encore d’être évacués après avoir volontairement manifesté leur intérêt de retourner au bercail pour fuir les vagues de violence anti-immigrés dans les villes de Pretoria et Johannesburg.

 

Maroc : Interpellation d’un Guinéen pour son implication présumée dans une affaire de séquestration et d’organisation de l’immigration illégale

Les services sécuritaires de la ville d’Oujda ont interpellé, samedi, un ressortissant guinéen en situation de séjour illégal au Maroc pour son implication présumée dans une affaire de séquestration, d’organisation de l’immigration illégale et de traite humaine, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Dans les faits, les services de la police avaient reçu un appel via le numéro de secours gratuit (19) de la part d’un citoyen soudanais affirmant que son frère était séquestré par une personne active dans un réseau d’immigration illégale, précise la DGSN, ajoutant qu’une enquête approfondie menée à ce sujet a permis de localiser la victime supposée, en plus de six autres étrangers d’origine subsaharienne, tous séquestrés dans une maison.

Les recherches et investigations ont dévoilé que le suspect avait fait immigré clandestinement les personnes séquestrées depuis la ville d’Oran en Algérie, et qu’il les détenait contre leur gré en vue de les obliger à payer une somme de 500 euros par personne en contrepartie de l’immigration clandestine, détaille la même source.

Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire. La loi relative à l’entrée et au séjour des étrangers au Maroc a été appliquée aux autres personnes victimes de séquestration.

Ouverture à Casablanca d’un atelier consulatif de l’ECOSOCC/CIDO sur le thème de l’année de l’UA

Un atelier consultatif sur le thème de l’UA pour l’année 2019 à savoir « Année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique », a ouvert ses travaux, lundi à Casablanca avec la participation d’une pléiade d’experts, de spécialistes et de chercheurs venant de toutes les régions de l’Afrique, et d’autres d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique outre les représentants de la société civile marocaine et africaine.Initiée par la Direction des Citoyens et de la Diaspora (CIDO) et le Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union africaine (ECOSOCC), en partenariat avec l’Association Internationale Clé de la Paix pour le Développement et la Solidarité, en tant que Vice-président de l’ECOSOCC/UA pour la région de l’Afrique du Nord, cette rencontre se propose de sensibiliser aux différents axes stratégiques de l’Agenda 2063 de l’UA, y compris le thème de l’année.

Au menu de cet événement figure l’examen de plusieurs thématiques se rapportant notamment à l’identification des incertitudes qui entourent les réfugiés et les déplacés en Afrique vers des solutions durables, aux questions relatives au cadre juridique, à la bonne gouvernance et aux droits de l’Homme et à la démocratie en Afrique, en tant que vecteurs pour des solutions durables à la situation des déplacées, réfugiés et rapatries ainsi que la nouvelle politique migratoire du Maroc, devenue une référence au niveau africain.

La rencontre se déclinera en groupes de travail qui débattront des principaux défis à relever du thème de l’année 2019, afin de développer des messages clés vers des solutions durables et de l’approche participative de la société civile en vue de garantir l’assistance et la protection des droits, la non-discrimination et l’égalité des immigrés, des réfugiés et des déplacés.

Il s’agit également de définir un plan d’action du développement humain vers l’intégration socio-économique et d’engager une réflexion pour l’élaboration d’un cadre juridique et institutionnel continental consacré à la prévention du déplacement interne, à la protection et l’assistance aux immigrés, déplacées et rapatries.

L’Atelier mettra aussi l’accent sur l’Agenda Africain pour la Migration, soumis par le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Leader sur la question de la Migration, à la 32ème Session Ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, tenue en février 2019 à Addis-Abeba.

Cet agenda, comme a souligné le Souverain marocain, est fondé sur une « démarche inclusive et participative » et permet « le développement d’une approche novatrice et positive de la migration qui intègre les dynamiques régionales de la migration et œuvre en faveur de la réalisation du potentiel lié au binôme migration-développement, en adoptant le prisme de la sécurité humaine ».

La consultation développera aussi un mécanisme concret pour une participation active et significative, identifiant les principaux défis à relever afin de développer des messages thématiques clés pour contribuer activement au processus de vulgarisation en cours du thème de l’année de l’UA.

L’Atelier s’intéressera aussi à la question de la protection sociale des migrants devenue une question centrale de préoccupation des gouvernements et partenaires sociaux dans l’ensemble du continent.

En effet, les travailleurs migrants ne disposent pas de couverture sociale et les problématiques centrales auxquelles ils doivent faire face sont diverses.

Force est de constater que le rôle des travailleurs migrants dans le développement économique d’un pays n’est que l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les systèmes de sécurité sociale doivent offrir une couverture à cette frange de la population.

Pour rappel, l’Afrique, qui représente un peu plus de 16% de la population mondiale, compte un tiers des populations déplacées, composées de 7,3 millions de réfugiés et 14,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du continent soit un total de 22 millions de personnes recensées en 2018.  Ces personnes fuient la violence, la pauvreté, ou encore les ravages du changement climatique.

Devant ce constat alarmant, l’Afrique, fait incontestablement face à une crise des migrations et des déplacements sans précédent.

La sensibilité des décideurs africains à cette question ne date pas d’aujourd’hui. En effet, l’Afrique célèbre cette année le 10ème anniversaire de l’adoption de la Convention de Kampala sur les réfugiés. Instrument juridiquement contraignant, cette Convention qui a été adoptée le 6 décembre 2009, prévoit une réponse à la fois politique, logistique et financière à la question brûlante des déplacés sur le continent.

La question des réfugiés, des rapatriés et déplacés internes est intimement liée à d’autres problèmes auxquels le continent fait face, tels que la pauvreté, les inégalités, la paix, ou encore l’urgence des menaces environnementales. Les solutions à cette problématique passent immanquablement par les réponses humanitaires qui nécessitent plus d’investissements financiers par les pays eux-mêmes comme par la communauté internationale.

Casablanca abrite les 5 et 6 août un atelier de l’ECOSOCC/CIDO sur le thème de l’année de l’UA

Un atelier consultatif sur le thème de l’UA pour l’année 2019 à savoir « Année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique », sera organisé, les 5 et 6 août par la Direction des Citoyens et de la Diaspora (CIDO) et le Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union africaine (ECOSOCC).Première du genre, cette rencontre, initiée en partenariat avec l’Association Internationale Clé de la Paix pour le Développement et la Solidarité, en tant que Vice-président de l’ECOSOCC/UA pour la région de l’Afrique du Nord, verra la participation d’officiels marocains et africains, ainsi que d’une pléiade d’experts, de spécialistes et de chercheurs venant de toutes les régions de l’Afrique, et d’autres d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique outre les représentants de la société civile marocaine et africaine, apprend-on auprès des organisateurs.

La rencontre se propose de sensibiliser aux différents axes stratégiques de l’Agenda 2063 de l’UA, y compris le thème de l’année.

Au menu de cet événement figure l’examen de plusieurs thématiques se rapportant notamment à l’identification des incertitudes qui entourent les réfugiés et les déplacés en Afrique vers des solutions durables, les déplacées, les réfugiés et les rapatries (cadre juridique, gouvernance, droits de l’Homme et démocratie) et à la nouvelle politique migratoire du Maroc, devenue une référence au niveau africain.

La rencontre se déclinera en groupes de travail qui débattront des principaux défis à relever du thème de l’année 2019, afin de développer des messages clés vers des solutions durables et de l’approche participative de la société civile en vue de garantir l’assistance et la protection des droits, la non-discrimination et l’égalité des immigrés, des réfugiés et des déplacés.

Il s’agit également de définir un plan d’action du développement humain vers l’intégration socio-économique et d’engager une réflexion pour l’élaboration d’un cadre juridique et institutionnel continental consacré à la prévention du déplacement interne, à la protection et l’assistance aux immigrés, déplacées et rapatries.

L’Atelier mettra aussi l’accent sur l’Agenda Africain pour la Migration, soumis par le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Leader sur la question de la Migration, à la 32ème Session Ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, tenue en février 2019 à Addis-Abeba.

Cet agenda, comme a souligné le Souverain marocain, est fondé sur une « démarche inclusive et participative » et permet « le développement d’une approche novatrice et positive de la migration qui intègre les dynamiques régionales de la migration et œuvre en faveur de la réalisation du potentiel lié au binôme migration-développement, en adoptant le prisme de la sécurité humaine ».

La consultation développera aussi un mécanisme concret pour une participation active et significative, identifiant les principaux défis à relever afin de développer des messages thématiques clés pour contribuer activement au processus de vulgarisation en cours du thème de l’année de l’UA.

Dans une déclaration à APA, le Président de l’Association Internationale Clé de la paix, Khalid Boudali, pour le Développement et la Solidarité a souligné l’importance de cet événement qui intervient alors que plus du tiers des personnes déplacées dans le monde, se trouvent en Afrique.

« Conflits, violations des droits de l’Homme, catastrophes naturelles, problèmes graves de santé publique, crise humanitaire, etc sont à l’origine de ces déplacements des populations africaines », a-t-il dit, plaidant pour des réponses holistiques et inclusives aux tendances lourdes de la migration et les dynamiques migratoires actuelles dans notre continent.

L’objectif général de l’Atelier est d’approfondir la réflexion sur les causes profondes du déplacement forcé en Afrique, discuter de ses conséquences et proposer des solutions durables, a fait savoir le DPO de l’Afrique du Nord, appelant la société civile africaine à s’impliquer de manière « positive » et être un partenaire actif des décideurs africains.

M. Boudali s’est attardé sur la politique de migration et d’asile au Maroc, rappelant que cette stratégie est basée sur quatre axes principaux relatifs à la régularisation des demandeurs d’asile et des migrants remplissant les conditions nécessaires, la qualification du cadre légal relatif à la migration et l’asile, l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie d’insertion des migrants et des réfugiés pour en faire des facteurs d’enrichissement de la société et la lutte contre les réseaux de trafic des êtres humains.

Et d’ajouter que le leadership du Maroc au niveau africain en matière de migration, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, s’est traduit par plusieurs actions d’envergure, notamment à travers sa contribution substantielle au débat international sur cette question et l’harmonisation de sa politique migratoire avec les nouveaux défis imposés par ce phénomène.

Il à cet égard, cité le Sommet de l’ONU sur la migration, tenu en décembre 2018 à Marrakech au cours duquel a été adopté le pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en présence de représentants de 159 pays, sur les 193 membres de l’ONU.

Pour rappel, l’Afrique, qui représente un peu plus de 16% de la population mondiale, compte un tiers des populations déplacées, composées de 7,3 millions de réfugiés et 14,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du continent soit un total de 22 millions de personnes recensées en 2018.  Ces personnes fuient la violence, la pauvreté, ou encore les ravages du changement climatique.

Devant ce constat alarmant, l’Afrique, fait incontestablement face à une crise des migrations et des déplacements sans précédent.

La sensibilité des décideurs africains à cette question ne date pas d’aujourd’hui. En effet, l’Afrique célèbre cette année le 10ème anniversaire de l’adoption de la Convention de Kampala sur les réfugiés. Instrument juridiquement contraignant, cette Convention qui a été adoptée le 6 décembre 2009, prévoit une réponse à la fois politique, logistique et financière à la question brûlante des déplacés sur le continent.

La question des réfugiés, des rapatriés et déplacés internes est intimement liée à d’autres problèmes auxquels le continent fait face, tels que la pauvreté, les inégalités, la paix, ou encore l’urgence des menaces environnementales. Les solutions à cette problématique passent immanquablement par les réponses humanitaires qui nécessitent plus d’investissements financiers par les pays eux-mêmes comme par la communauté internationale.

Libye : Un Marocain parmi les victimes du raid contre un centre d’immigrés

Le gouvernement d’union nationale en Libye a fait savoir qu’un ressortissant marocain figure parmi les victimes du raid aérien mené mardi contre un centre d’accueil de migrants à Tripoli.Le porte-parole du ministère libyen des affaires étrangères, Mohamed Kablaoui a ainsi précisé que « selon les données fournies par les autorités sanitaires, un ressortissant tunisien et un autre marocain figurent parmi les victimes, outre des Bangladais et d’autres nationalités africaines ».

Le Consulat général du Maroc avait indiqué, plus tôt ce mercredi 3 juillet, suivre de près la situation avec les autorités libyennes à Tripoli, afin de vérifier s’il y a des Marocains parmi les victimes de la frappe aérienne contre un centre d’accueil pour migrants à Tajoura (11 km à l’est de la capitale).

« Des contacts ont été pris avec les autorités libyennes qui ont souligné que les équipes de secours sont en train de déterminer et d’établir l’identité des 44 morts et 130 blessés touchés dans cette frappe aérienne contre un centre d’accueil de migrants en Libye, survenue mardi soir », avait précisé le Consulat dans un communiqué.

Les mesures nécessaires ont de même été prises en coordination avec les instances marocaines concernées, pour faciliter l’évacuation d’éventuels blessés ou morts, a encore ajouté le consulat.

Concertations sur les questions migratoires au Mali

Les travaux de Concertations sur les questions migratoires ont prit fin le samedi 17 juin à l’hôtel Radisson Blu. Pendant 3 jours, les participants ont échangé sur les aspects de la migration afin d’éclairer les participants sur le rôle de chaque acteur dans la gestion de ce phénomène. Il ressort des travaux de cette rencontre qu’en 2016, les Maliens de l’extérieur ont transféré 483,3 milliards de F CFA par les services financiers formels et que la projection pour 2017 est estimée à 497,7 milliards.

Il s’agissait à travers cette rencontre de trois jours d’identifier les actions en vue d’agir sur les nouveaux enjeux et défis de la migration, de vulgariser la Politique Nationale de Migration et de soutenir sa mise en œuvre. Selon les organisateurs de la rencontre, il s’agissait également de soutenir techniquement et matériellement l’application de la Loi N°2012-023 du 12 juillet 2012 relative à la lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées, d’identifier des mesures visant à traquer les réseaux mafieux de trafics de migrants et de promouvoir le dialogue entre les départements sectoriels en gestion de la migration, les associations de migrants, la société civile, les organisations des zones de départs et les associations de développement des zones de départ ainsi que les partenaires techniques et financiers. A travers des conférences et ateliers, les participants ont dénoncé la xénophobie, le discours de haine et de discrimination, tout en favorisant le dialogue interculturel et la tolérance.

Il est ressorti des discussions que les transferts de fonds de la diaspora malienne, malgré la crise économique dans certains pays d’accueil et l’instabilité politique dans d’autres, sont en forte augmentation d’année en année. A titre illustratif, en 2016, les Maliens de l’extérieur ont transféré 483,3 milliards de F CFA par les services financiers formels. La projection pour 2017 est estimée à 497,7 milliards, selon la BCEAO. Ainsi, pour le ministre Sylla, il revient alors à notre pays de valoriser ce potentiel. Et des actions ont été entreprises à cet effet. D’autres sont en cours. «Au niveau national, les plus hautes autorités ont, depuis 1991, perçu la nécessité de mettre en place un cadre institutionnel de gestion de la diaspora et de la migration » a rappelé le ministre Sylla. Il a annoncé qu’en plus des structures créées, le gouvernement a conçu et adopté la Politique nationale de la migration (PONAM) qui est désormais le cadre de référence en matière de gestion de la migration dans notre pays. A travers cette Politique, l’Etat s’engage à répondre aux problèmes d’emploi et de perspectives économiques des jeunes issus des zones de départ. De nombreux projets sont initiés dans ce sens, au niveau des zones à forte migration, par une stratégie d’insertion et de réinsertion qui constitue l’une des meilleures alternatives de lutte contre la migration irrégulière.

Société : Réseau PAO vole au secours des enfants déplacés

Au secours des enfants migrants Ils sont nombreux les enfants qui vivent isolés, loin de leurs pays, de leurs familles et sont dans des conditions très déplorables. La fondation Suisse du Service Social International (SSI) et l’institut International des droits de l’enfant(IDE) ont pris l’initiative de réunir à  deux reprises 10 pays d’Afrique de l’Ouest, afin de mieux comprendre ces phénomènes et d’y apporter une réponse. Pour le directeur national de la protection de l’enfance, l’Afrique de l’ouest est l’une des régions du continent o๠la mobilité des personnes est très importante. Un nombre substantiel d’entre elles sont des mineurs se retrouvant dans des situations de vulnérabilité dans leur propre pays ou dans les pays de voisins, sans possibilité de rentrer chez eux. Pour tenter d’apporter une solution à  ce problème, la fondation Suisse développe depuis plusieurs années un réseau en Afrique de l’Ouest permettant de lutter contre les phénomènes de migration précoce et à  risque, de trafic, de traite et d’exploitation, des jeunes. l’activité principale de ce réseau est la prise en charge de l’enfant, la recherche et l’évaluation, sociale et économique de sa famille ainsi que sa réintégration soutenue par un projet individuel et qui est suivie durant deux ans minimum. Leurs droits élémentaires sont bafoués Pour la ministre du logement des affaires foncières et de l’urbanisme, représentant de la ministre de la promotion femme, de l’enfant et de la famille, le Mali, comme la plupart des pays membres du PAO, a une tradition migratoire depuis plusieurs siècles. De tous temps, les populations voyagent au-delà  des frontières. « Cependant ces derniers temps, il nous a été malheureusement, donné de constater que les populations qui migrent sont le plus souvent composées essentiellement des jeunes et d’enfant, futures forces vives de nos pays » évoque –t-elle. En tant que mère, la ministre a déploré que chaque année, des centaines d’enfants sont transportés clandestinement au-delà  des frontières et mis dans des systèmes qui les transforment en valeurs marchandes. « Leur survie et leur développement sont menacées. Ils sont privés de leurs droits à  l’éducation, à  la santé, à  évoluer au sein d’une famille, et à  la protection contre l’exploitation et les abus. Leur condition préoccupe de plus en plus les gouvernements, les institutions internationales, les ONG et les medias » poursuit -elle. La prise de conscience du phénomène international multiforme se précise davantage. Toutefois l’application de ces normes requiert une juste compréhension du problème et un engagement total pour l’éliminer.

Migrations : l’Association des jeunes docteurs ouvre le débat

Cette conférence, énième du genre, de l’AJDM a réuni de nombreuses personnes qui ont assisté à  une conférence portant sur trois thèmes. Animé par Brema Ely Dicko, doctorant à  Paris 7 Dénis Diderot sur l’Etat malien et les politiques de réinsertion de la France. Lors de sa communication, le conférencier a dressé l’état des lieux de la migration au Mali, en énumérant au passage, les structures crées par l’Etat malien pour gérer la question. Toute fois, a-t-il jugé, ces structures présentent des insuffisances qu’il faillent améliorer. Eu égard au fait que la diaspora malienne constitue de nos jours un segment qui contribue énormément au développement du pays. L’émergence de la question du retour dans l’agenda des pouvoirs publics français n’est pas demeuré en reste dans la présentation de M Dicko. Rappelons que les maliens de France sont estimés à  120 000 personnes. Les débats autour de ce thème ont été très houleux. Certaines personnes parmi l’assistance se sont préoccupées notamment du risque que l’on prend pour créer son entreprise au Mali. «Â Une chose est de créer son entreprise, une autre est de la réussir », ont elle signifié. «Â Il est important d’inciter la diaspora à  investir davantage dans le pays ». Les structures créés par le Mali pour encadrer les maliens de l’extérieur se doivent d’impliquer ces derniers dans le développement du Pays. L’AJDM La deuxième communication portait sur le thème «Â  Stratégies vaccinales anti-VIH/SIDA ». Elle était animée par le Dr Amadou Koné, Enseignant à  la Faculté des sciences et techniques (FAST). Le thème : «Â Migrations, transformations spatiales, socio-économiques dans les cercles de Kadiolo, Yanfolila et Bougouni », a été traité par Mme Sacko Kadiatou Coulibaly, Doctorante en géographie. Rappelons que l’AJDM a été crée suite à  un constat : celui du déficit de communication entre chercheurs seniors, junior et doctorants. «Â Ce déficit se traduit par la similarité de certains thèmes de recherche dont les auteurs ne se connaissent pas, alors que s’ils se rencontraient, ils pourraient échanger d’informations capitales ». Avec ses 70 membres, elle a donc pour objectifs de favoriser les contacts et relations entre étudiants de troisième cycle et docteurs du Mali, favoriser la formation doctorale, promouvoir la formation et l’information concernant les décisions et les choix professionnels pour les étudiants de troisième cycle et docteurs du MaliÂ