Présentation à Paris des atouts du secteur numérique ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a présenté à Paris les atouts du secteur du numérique en Côte d’Ivoire.

Le ministre Adom qui s’exprimait à la tribune du colloque «Des grands rendez-vous» de Business France, lundi, a réaffirmé l’ambition de la Côte d’Ivoire de « bâtir les piliers d’une économie numérique forte, inclusive, et porteuse de richesses ».

Il a également mis en exergue la vision du gouvernement ivoirien qui est d’accélérer la transformation digitale de la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise à APA, jeudi.

A travers plusieurs panels, les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire ont été présentées à la soixantaine d’entreprises qui a effectué le déplacement pour prendre part à cette rencontre.

Dans son allocution, le Président de « Business France », M. Arnaud Fleury a donné les raisons du choix de la Côte d’Ivoire.

« Nous terminons en beauté cette saison des Grands Rendez-vous de Business France. En beauté parce qu’il nous semblait naturel de conclure sur la Côte d’Ivoire, poumon de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec près de 40% du PIB (Produit intérieur brut)», a-t-il expliqué, soulignant que «le pays s’en est très bien sorti avec la Covid-19 et représente de très bonnes opportunités pour la France ».

Pour le Président du Sénat français, le choix de la Côte d’Ivoire n’est pas un hasard. « La Côte d’Ivoire est un véritable champion régional en matière économique. Le secteur privé est aujourd’hui très attractif et les opportunités d’investissement pour nos entreprises sont légions », a renchéri le président du Sénat français, Gérard Larche, dans un message lu par le sénateur, André Reichardt.

« Si la Côte d’Ivoire est le premier producteur de Cacao au monde, elle est également performante dans beaucoup d’autres secteurs.  La Côte d’Ivoire possède des grands atouts dans le secteur industriel. Qu’il s’agisse de l’agro-alimentaire, de l’énergie ou du BTP », a-t-il ajouté.

Poursuivant, le président du Sénat a indiqué que «si la crise sanitaire a quelque peu ralenti la croissance ivoirienne, les fondamentaux structurels restent bons et permettent d’envisager une nouvelle décennie fructueuse pour son économie. Le pays possède un réseau d’infrastructures dense et de qualité, hérités de la période du miracle ivoirien que le PND 2021-2025 va assurément continuer de développer. »

« La Côte d’Ivoire présente aussi d’importants atouts dans secteur tertiaire qui constituent un important gisement de croissance à moyen terme », a conclu Gérard Larche.

Cinq panels notamment portant sur les secteurs prioritaires du gouvernement du Premier ministre, M. Patrick Achi à savoir la transformation agricole, l’industrie agroalimentaire, les énergies décartonnées, la ville durable, le numérique et les technologies innovantes ont meublé le programme de ce colloque au cours duquel les atouts de la Côte d’Ivoire ont été passés au peigne fin pour éclairer la lanterne des participants. 

Ces panels ont été animés respectivement par les ministres Emmanuel Essis et Roger Adom en présentiel, et les ministres Kobenan Kouassi Adjoumani, Amadou Koné et Bruno Nabagné Koné en visio.

Subventions à la pêche : le Sénégal pour l’interdiction, mais à conditions

La ministre sénégalaise du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, a réitéré, jeudi à Dakar, l’engagement de son pays en faveur d’un accord flexible sur l’élimination des subventions à la pêche.Le poisson se fait de plus en plus rare. Un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais) alerte sur le risque d’effondrement des stocks de poissons dans de nombreuses régions du monde.

Selon ce document, 34 % des réserves mondiales sont aujourd’hui surexploitées contre 10 % en 1974. Comment faire donc pour ne pas épuiser si rapidement les ressources halieutiques dont dépendent des communautés ?

Pour la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, la solution réside dans « l’interdiction claire et simple des subventions qui contribuent à la surpêche ». Aminata Assome Diatta s’exprimait lors d’une visioconférence de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) portant sur ce sujet.

Dans son intervention, l’ancienne Directrice du Commerce extérieur du Sénégal a néanmoins prôné « un traitement spécial, différencié et approprié pour les pays en voie de développement et les pays les moyens avancés ». A cet effet, elle a soutenu que  son pays reste ouvert au dialogue pour trouver si nécessaire des compromis.

Il s’agit d’abord, selon la ministre du Commerce, de l’exclusion de la pêche artisanale des disciplines sur les subventions. Objectif : ne pas couler les pêcheurs traditionnels déjà vulnérables.

Ensuite, poursuit Aminata Assome Diatta, il faut clarifier le contenu et la portée de la démonstration visée à l’article 5.1 du Code de conduite pour une pêche responsable. A l’en croire, le Sénégal a déjà fait des propositions textuelles dans ce sens et reste disponible à s’engager sur ces bases avec les membres de l’OMC.  

« L’accord final sur les subventions à la pêche devrait nécessairement inclure ces deux éléments », a-t-elle plaidé, non sans souligner le vœu du Sénégal de parvenir à un accord « équilibré et respectueux des droits internationaux et nationaux de la mer et de la souveraineté des membres ».

Les négociations sur les subventions à la pêche au sein de l’OMC ont été lancées en 2001 à la Conférence ministérielle de Doha (Qatar). A terme, l’ambition consiste à « clarifier et améliorer » les disciplines existantes.

Ce mandat de l’OMC a été développé en 2005 à la Conférence ministérielle de Hong Kong avec notamment une incitation à interdire certaines formes de subventions à la pêche qui favorisent la surcapacité et la surpêche.

À la Conférence ministérielle de Buenos Aires (Argentine) tenue en 2017, les ministres sont tombés d’accord sur un programme de travail pour conclure les négociations. Dans le but d’atteindre l’Objectif de Développement Durable 14.6, un accord sur les subventions à la pêche devrait être adopté à la prochaine Conférence ministérielle.

Abidjan: la mairie du Plateau se dit pas fautive d' »insubordination » envers Mambé

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, déclare ne pas être fautive d' »insubordination » envers le ministre-gouverneur Robert Mambé sur la compétence d’un site litigieux dans la commune.

Dans une note publiée le 13 juillet 2021 sur son site Internet, le District autonome d’Abidjan a fait une mise au point sur le site des espaces verts de l’Avenue Jean-Paul II, indique un communiqué du service communication de la mairie du Plateau.

Selon cette mise au point, le District d’Abidjan dénonce « l’impossibilité pour la commune du Plateau de revendiquer le site litigieux, le refus du maire de respecter les injonctions et l’autorité du ministre-gouverneur ».  Le District d’Abidjan fait remarquer en outre « le mépris de la commune du Plateau à l’égard de l’autorité préfectorale ». 

Le service communication du Plateau rappelle que dans les dispositions législatives et réglementaires qui encadrent les collectivités territoriales et les Districts autonomes, « il n’y a aucun lien de subordination entre les autorités locales ou entre les collectivités territoriales et les Districts autonomes ».  

Relatant les faits, il relève que « la lettre du 15 février 2021 du gouverneur ne peut-elle servir de moyen pour alléguer une insubordination du maire dans la mesure où le maire n’est pas dans une situation de subordination à l’égard du ministre-gouverneur ».  

Sur le prétendu mépris de l’autorité de la préfecture d’Abidjan, le service communication du Plateau mentionne que « c’est à l’initiative du maire que le préfet d’Abidjan a été saisi, le 22 janvier 2021, puis le ministre de l’Intérieur, le 15 février 2021, pour voir cesser les irruptions des agents du District sur le chantier et pour dénoncer la lettre du ministre-gouverneur ». 

« C’est donc à la suite des demandes du maire de la commune du Plateau que l’autorité de tutelle a convoqué une réunion pour le 22 février 2021, réunion qui a ensuite été reportée, à deux jours plus tard, à la demande des autorités du District », a rappelé le service communication du Plateau.    

« Si au cours de ladite réunion, il a été suggéré au maire de la commune du Plateau de suspendre momentanément les travaux très bien avancés et de rentrer en contact avec le ministre-gouverneur en vue de concilier les deux parties, la compétence sur le site litigieux n’a jamais été déniée à la Commune du Plateau au profit du District », fait observer la note.  

« Lors de cette réunion, la délégation de la commune a produit tout le fondement légal et réglementaire qui lui donne compétence sur le site tandis que le District a argué d’un seul argument pour asseoir sa compétence, à savoir l’aménagement de ce site, par le passé, avec un ouvrage d’art », poursuit le texte. 

Le service communication a soutenu que « s’il y a eu inobservation de dispositions légales, cela est plutôt du fait des autorités du District qui ne se sont pas conformées à l’article 78 de la loi 2014-453 qui indique que les Conseils municipaux intéressés par les actions de développement et les projets d’investissement entrepris à l’initiative du District sont obligatoirement consultés ». 

Pour lui,  « le prétendu refus d’obtempérer aux injonctions et la défiance à l’autorité du ministre-gouverneur », ne saurait se justifier car selon l’article 1 du décret 82-140 du 27 janvier 1982 portant attributions des Communes et de la Ville d’Abidjan ainsi que de l’article 80 de la loi n° 2014-453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d’Abidjan, la tutelle des deux entités territoriales est assurée uniquement par le ministre de l’Intérieur. De ce fait, il n’y a aucune insubordination. 

Covid au Sénégal : la Fondation MasterCard sur le terrain de la sensibilisation

L’institution canadienne a lancé, ce jeudi 15 juillet à Dakar, la deuxième phase de sa campagne de sensibilisation contre le nouveau coronavirus au Sénégal.La Fondation MasterCard, pour le succès de son plan communicationnel, mettra tout en œuvre afin de susciter « l’engagement et la mobilisation » des jeunes âgés de 14 à 35 ans. Des études sérieuses ont montré que leur comportement face au virus a une incidence sur l’évolution de la pandémie. Plus les jeunes se protègent, moins il y a des chances que le virus se propage rapidement.

C’est la raison pour laquelle la Fondation MasterCard entreprend de faire de la jeunesse un relais auprès de la population. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, l’organisation indépendante créée en 2006 outillera cette frange de la population pour qu’elle dissémine « les bonnes informations et pratiques de prévention, de même que les offres vaccinales disponibles ».

Pour faciliter la tâche aux jeunes, « des plateformes d’expression et d’échange d’expériences » sur la résilience face à la pandémie seront accessibles. Outre le Sénégal, cette deuxième campagne de sensibilisation publique se déroulera au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Ouganda, au Rwanda et en Éthiopie.

Au cours d’une visioconférence, à laquelle différentes structures actives dans la lutte contre la Covid-19 ont participé, Nathalie Gabala, Directrice régionale de la Fondation Mastercard pour l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord, a déclaré que l’objectif poursuivi est d’ « appuyer les efforts des gouvernements, de contribuer à une meilleure compréhension et à une meilleure adoption des mesures de prévention et de protection ».

Dans le cadre de cette campagne, la Fondation MasterCard a retenu comme thème « Stop Corona – Je m’engage » avec un message clé : « Protégez-vous, protégez votre famille, protégez votre communauté ». A travers l’utilisation des hashtag #ItsUpToUs et #StopCorona sur les réseaux sociaux, l’institution canadienne espère « amplifier la lutte contre la Covid-19 » dans ces sept pays.

Sénégal : des recommandations pour stopper la circulation « active » de la Covid

Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) déconseille surtout les rassemblements et les voyages à quelques jours de la fête du sacrifice communément appelée Tabaski.Au Sénégal, la situation épidémiologique est pour le moins critique. Rien que dans la semaine du 9 au 15 juillet, 3480 nouvelles contaminations sont recensées. Soit une moyenne de 497 cas par jour. Pendant cette même période, 25 décès liés à la Covid-19 sont dénombrés. Cette tendance à la hausse se confirme depuis plus de cinq semaines.

Les chiffres de l’épidémie confirment que le pays est en plein dans la 3e vague. Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), réuni ce jeudi à Dakar, a ainsi formulé des recommandations dans l’espoir de briser la chaîne de contaminations.

Au terme de la rencontre, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rapporté la mise en garde des experts à propos du risque d’explosion des infections avec les mouvements de populations lors de la célébration de la Tabaski (mardi et mercredi).

A l’approche de cette fête musulmane, Dakar, la capitale qui concentre l’essentiel des cas de Covid, se vide au rythme des départs vers l’intérieur du pays. Le gouvernement, à défaut de mesures coercitives, mise donc sur la sensibilisation.

Dans sa déclaration, M. Sarr a invité les Sénégalais à « porter systématiquement le masque dans les véhicules de transports, les véhicules particuliers, les lieux recevant du public et les lieux de travail ».

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a également exhorté ses concitoyens à « recourir précocement aux soins et à se faire vacciner » afin de ne pas développer les formes graves de la maladie.

Ces derniers jours, certaines structures sanitaires avaient épuisé leurs stocks de vaccins. Une pénurie du liquide précieux qui a fait manquer à bon nombre de personnes leur rendez-vous pour la prise de la seconde dose de l’un des vaccins disponibles.

Abdoulaye Diouf Sarr a renseigné à ce sujet que « le Sénégal va recevoir, d’ici la fin du mois de juillet, près de 500.000 doses ». Puisque le virus se propage dans les lieux de travail, le Comité National de Gestion des Epidémies a estimé que les responsables du service public et des entreprises privées doivent « privilégier le télétravail » et procéder à la réduction du personnel dans les services.

Le Sénégal, à ce jour, a cumulé 48.270 cas de Covid-19 dont 42.843 guéris, 1209 décès et 4217 patients sous traitement. Actuellement, 23 cas graves sont pris en charge par le personnel soignant.

Redoutant la saturation des centres de traitement, le CNGE a notamment plaidé pour un meilleur système de dépistage avec entre autres l’utilisation accrue des tests de diagnostic rapide et le renforcement des ressources humaines pour une correcte prise en charge des malades à domicile.

La SFI veut « développer un secteur privé africain fort »

La Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale, veut « développer un secteur privé africain fort », a assuré jeudi à Abidjan son directeur général, Makthar Diop.

« Le rôle de la SFI sera de développer un secteur privé africain fort. Sans un secteur privé africain fort, il n’y aura pas de création d’emplois en Afrique », a déclaré M. Makthar Diop, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet sur la 20e reconstitution de l’Association internationale de développement (IDA).

La SFI, dans sa stratégie 3.0, vise entre autres, le secteur industriel, les petits producteurs, les éleveurs, les planteurs de cacao, dans l’optique de stimuler les différentes chaînes de valeurs afin de créer des emplois. 

Ensuite, l’institution envisage de réduire les risques attachés à l’investissement en Afrique tout en assurant que les investisseurs institutionnels qui disposent de grandes liquidités puissent investir plus dans les infrastructures afin de créer une dynamique de croissance.

Avec la crise sanitaire de Covid-19, « l’espace fiscal s’est fortement réduit », a-t-il noté, mentionnant que des budgets nationaux ont été fortement impactés sur le continent en dépit des efforts des gouvernements, ce qui requiert une collaboration accrue entre le secteur public et privé. 

L’Afrique est en passe de s’imposer comme une importante zone de libre échanges. Mais, pour la SFI, les conditions de cette intégration régionale accrue va exiger la mise en œuvre des décisions prises par l’ensemble des chefs d’Etat du continent.

L’institution veut changer de paradigme pour capitaliser sur les opportunités émergentes en phase avec les réformes mises en oeuvre pour une reprise plus résiliente. Dans ce contexte, la SFI a lancé sa stratégie 3.0 qui met le focus sur le développement économique et social.

« Il s’agit d’intervenir à un stade plus précoce du développement des projets afin de défricher des possibilités d’investissements et qu’il soit crées des marchés là où ça n’existe pas encore », a ajouté le directeur général de la SFI.

L’objectif est de « libérer le potentiel du secteur privé pour créer de la valeur ajoutée ainsi que des millions d’emplois, ce qui permettra également de générer des ressources internes pour investir dans les infrastructures », a-t-il poursuivi. 

La mise en oeuvre de cette stratégie nécessite une approche holistique et coordonnée entre l’Etat, le système financier et les partenaires au développement, a relevé le directeur général de la SFI, Makthar Diop. 

Avant la crise de Covid-19, le déficit de financement des PME en Afrique subsaharienne était estimée à « 330 milliards de dollars ». Depuis, 25% des entreprises ont été contraintes d’arrêter leurs activités et près de 90% ont subi des pertes de revenus. 

« Il faudra créer 20 millions de nouveaux emplois chaque année, d’ici à 2030 pour absorber la croissance de la population en âge de travailler. Ceci est notre défi collectif », a fait observer le directeur général de la SFI. 

Dans le cadre d’une alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, la SFI prévoit une enveloppe de financement de 2 milliards de dollars pour accélérer les réformes afin d’améliorer le climat des affaires en Afrique stimuler le financement du commerce intra-africain. 

Après deux décennies de performance économique notables, l’Afrique a été interrompue dans son élan par la pandémie de la Covid-19. Elle a connu la pire contre-performance jamais enregistrée au cours des dernières 25 ans années avec un taux de croissance de -2% et une augmentation de 25 à 30 millions du nombre de chômeurs et 40 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté.

IDA 20: l’Afrique plaide pour au moins 100 milliards de dollars

Les dirigeants africains ont plaidé jeudi à Abidjan pour une mobilisation d’au moins 100 milliards de dollars dans le cadre de la 20e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20).

« Nous réitérons notre appel lancé lors du Sommet sur le financement de l’Afrique à Paris, le 18 mai 2021, pour un soutien accru au continent en vue de mieux se reconstruire après la crise découlant de la pandémie de Covid-19 », indique la déclaration lue au terme d’une réunion sur la reconstitution de l’IDA-20.   

Cette déclaration dite « déclaration d’Abidjan », exhorte « les donateurs de l’IDA à soutenir une reconstitution ambitieuse et importante des ressources de l’IDA 20 pour une mobilisation d’au moins 100 milliards de dollars américain » d’ici à la fin de l’année 2021″. 

Toutefois, les pays africains sont invités à travailler à accroître leur capacité d’absorption des ressources pour une exécution diligente des projets ». Ils se sont engagés à utiliser de façon transparente les ressources mobilisées tout en renforçant la gouvernance. 

La réunion vise notamment à mobiliser dans le cadre de cette 20e reconstitution des ressources de l’IDA au moins 100 milliards de dollars US pour une relance inclusive et soutenable des économies africaines.

« Je lance un appel à nos partenaires afin qu’ ils s’approprient cette déclaration d’Abidjan et augmentent de manière significative leurs contributions au profit de l’IDA pour lutter contre les inégalités et contribuer au financement des économies les plus démunies », a dit M. Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien. 

L’Afrique Subsaharienne a connu en 2020 la contre performance économique la plus importante jamais enregistrée depuis plusieurs décennies en raison de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19.

Le taux de croissance économique de la région s’est établi à -1,9% en 2020 selon le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du Fonds monétaire international contre 3,6% initialement prévu. 

L’emploi a reculé d’environ 8,5% en 2020, tandis que plus de 32 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté. La crise a davantage exposé certaines vulnérabilités de l’Afrique, notamment au niveau de la sécurité alimentaire.

Les ressources de l’Association internationale de développement devraient permettre de relancer les économies africaines et aider à soutenir le secteur privé afin de créer davantage d’emplois pour les jeunes et les femmes. 

Covid au Sénégal : 12 millions d’euros pour soutenir les PME

La Société islamique pour le développement (Sid) et la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE-Sénégal) ont signé un accord de ligne de financement en faveur des Petites et Moyennes Entreprises dont les activités sont perturbées par la Covid-19.L’accord conclu s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe globale de 211 millions d’euros (250 millions de dollars) que la Société islamique pour le développement du secteur privé (Sid) consacre à la résilience des Petites et Moyennes Entreprises.

Dans un communiqué, reçu ce jeudi à APA, la Sid, branche de la Banque islamique de développement (Bid), a souligné que le financement octroyé est « conforme à la charia » (loi islamique) et répond « à (une) demande croissante » pour la concrétisation de projets et la relance des industries touchées par la Covid-19.

Ayman Amin Sejiny, Président Directeur Général de la Sid, a déclaré que la collaboration entre la BNDE et son institution financière permettra de « maintenir les entreprises ouvertes et préserver les emplois ». En y arrivant, a-t-il précisé, la Sid va honorer « ses  engagements envers le Sénégal ».

Pour sa part, Thierno Seydou Nourou Sy, le Directeur Général de la BNDE, a affirmé qu’avec ce partenariat « des projets dans divers secteurs vitaux tels que la production, l’agriculture, la construction et les transports » sont financés.

Ouverture à Abidjan du Sommet sur la 20e Reconstitution de l’IDA

La réunion de plaidoyer de la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20), s’est ouverte jeudi à Abidjan en présence de plus d’une dizaine de chefs d’Etat africains.

Cette reconstitution, dont la Côte d’Ivoire accueille les travaux, vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique.  

La Covid-19 a entraîné une crise sanitaire sociale et économique sans précédent, et freiné la dynamique de croissance amorcée par le continent, a fait observer le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’ouverture de la réunion. 

Dans ce contexte, dira-t-il, l’Afrique Subsaharienne a connu en 2020, en plus des attaques terroristes sa contre performance la plus importante jamais enregistrée avec un taux de croissance négatif de 1,9% et une augmentation de 32 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. 

Moins de 3% de la population totale de l’Afrique a reçu une première dose de vaccin anti-Covid-19 contre environ 54% aux États-Unis et dans l’Union européenne  (UE), a relevé M. Ouattara.

Il a indiqué avoir insinué à la directrice générale du Fonds monétaire international que c’est « injuste que les pays africains soient limités dans leur financement,  pas de plateformes de déficit, qui sont totalement irréalistes au regard de la lutte contre le terrorisme et de la Covid-19′ ».

Le président ivoirien Alassane Ouattara a, de ce fait, invité le FMI à augmenter le plafond de déficit dans les pays en Afrique au Sud du Sahara comme cela a été fait pour l’Europe. 

« Je suis totalement contre cette volonté de maintenir les déficits à 5 ou 6% alors que les pays Européens sont à 8 ou 9% et les États-Unis sont à 9% de déficit », a martelé M. Ouattara.  

Le Fonds monétaire international a estimé le besoin de financement en Afrique Subsaharienne à 285 milliards de dollars sur les prochaines années pour lutter contre la pandémie de Covid-19. 

M. Ouattara a en outre demandé à la Banque mondiale d’augmenter les ressources concessionnelles pour permettre de financer les déficits plus importants dans les pays africains, ce qui explique cette rencontre d’Abidjan.

Concernant l’accompagnement du secteur privé, il a appelé à des mécanismes de financements innovants. Dans ce contexte, la Société financière internationale (SFI) a mis en place la stratégie 3.0 visant soutenir le secteur privé. 

Il a plaidé pour que les principaux donateurs de l’IDA mobilisent au moins 100 milliards de dollars en vue de financer les économies africaines, ce qui serait le montant le plus important jamais mobilisé à ce jour.

 M. Axel Van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale, a fait savoir qu’ à ce jour un engagement de 25 milliards de dollars avait été obtenu auprès des bailleurs de fonds.

Il a assuré que la Banque mondiale allait accorder les deux tiers des fonds à l’Afrique. 

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

L’objectif de ce mécanisme de financement est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

Sahel : l’UA préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire

L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel.Cette préoccupation a été lancée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans une déclaration publiée, hier mercredi, à l’issue de sa dernière réunion qui a porté sur la situation dans la région du Sahel.

Le Conseil a associé la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région à l’augmentation des attaques de terroristes, de criminels et de groupes armés opérant dans la région.

Il a également exprimé son inquiétude face aux défis socio-économiques qui sont aggravés par les effets négatifs du changement climatique et l’apparition de la pandémie de Covid-19.

La structure a condamné l’extrémisme violent, la drogue, le trafic d’armes légères et la criminalité transnationale organisée pour leurs effets négatifs sur la gouvernance, le renforcement des capacités institutionnelles et les efforts de construction de l’Etat dans la région du Sahel.

Parallèlement, le bloc panafricain a félicité la force conjointe du G5 Sahel pour son engagement continu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région, malgré les problèmes de capacité auxquels elle est confrontée.

Il a souligné l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour mobiliser un financement prévisible et durable ainsi que les ressources matérielles nécessaires pour permettre à la force du G5 Sahel de s’acquitter plus efficacement de son mandat.

La hausse des cas de Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur à la hausse des cas de Covid-19 dans le pays, avec 733 nouvelles contaminations enregistrées hier mercredi 14 juillet 2021.« Covid-19-La caution contre la mort », titre L’Observateur, informant que les structures de santé publiques sont débordées, là où des cliniques privées réclament au moins 2 millions f cfa par malade pour la prise en charge.

A propos de la hausse des contaminations, Le Quotidien écrit que « l’Etat (est) anesthésié » avec l’absence de stratégie de riposte et de mesures restrictives contre les rassemblements.

Pourtant, le quotidien national Le Soleil renseigne qu’en Conseil des ministres, hier, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a insisté sur le respect des mesures barrières.

Ce qui ne convainc pas Walf Quotidien qui titre : « Propagation de la Covid-19-L’Etat entre deux feux ».

Nos confrères de ce journal précisent que Macky est entre le marteau des médecins (qui veulent l’interdiction des rassemblements) et l’enclume des populations qui pourraient lui reprocher d’avoir manqué de donner le bon exemple avec les rassemblements lors de ses tournées économiques à travers le pays.

En attendant, Vox Populi note que « la 3e vague se confirme par un record de 733 nouveaux cas en 24 heures ».

Pendant ce temps, Le Soleil consacre sa Une à « la dynamique de modernisation de l’agriculture (qui) se poursuit » avec la remise, hier, par le président Sall, de 200 tracteurs et motoculteurs aux agriculteurs.

L’affaire (du détournement) de 94 milliards f cfa dont est accusé l’ancien Directeur des impôts, Mamour Diallo, par l’opposant Ousmane Sonko, ancien inspecteur des Impôts et Domaines, refait surface à la Une des quotidiens.

C’est le cas de Walf Quotidien qui constate que « Mamour Diallo sort du bois » et soutient : « Aucun tribunal ne pourra démontrer que Mamou Diallo a soustrait dans le budget de l’Etat 94 milliards de f cfa ».

« Affaire des 94 milliards : Sonko fait le procès du procureur et d’une justice complice », titre Vox Populi, soulignant que l’opposant parle de « vaste entreprise d’escroquerie et d’un butin partagé à plusieurs niveaux par le biais des ristournes ».

Mais, poursuit le journal, « Mamour Diallo le traite de caïd assoiffé d’argent et de filles ».

Sénégal: Macky Sall prône une nouvelle conception de l’agriculture

Le président Macky Sall a invité, mercredi, les Sénégalais à redéfinir leur rapport avec l’agriculture et à investir dans l’agrobusiness pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.Le chef de l’Etat sénégalais est catégorique. « Pour développer le secteur agricole, il nous faut rompre avec les vieilles pratiques, ne plus considérer l’agriculture comme une activité par défaut, et tourner nos efforts vers l’agrobusiness, la seule façon d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et l’exportation de nos produits locaux » a-t-il déclaré.

Macky Sall s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise de deux cents tracteurs et unités motorisés au profit de producteurs en provenance des quatorze régions du Sénégal.

« Cet appui à nos producteurs s’inscrit dans le cadre de la poursuite du programme de modernisation et de mécanisation de notre filière agricole marquée notamment en 2018 par une remise de mille tracteurs cent pour cent subventionnés d’une valeur de trente-deux milliards, ainsi que vingt-deux moissonneuses aux productrices de la Valée et de l’Anambé », a fait savoir le chef de l’Etat.

A l’en croire, d’autres programmes de plus grande envergure suivront pour faire de l’agriculture un véritable moteur de la croissance économique.

« C’est la raison pour laquelle, depuis l’année dernière, j’ai fait passer le budget du ministère de l’Agriculture de quarante à soixante milliards de francs CFA », a-t-il souligné, ajoutant que « cela nous a permis d’atteindre des productions records ».

Toutefois, a reconnu le président de la République, « nous pouvons faire mieux ». Et pour cela, « il nous faut mettre fin à notre dépendance aux aléas de la pluviométrie par une maitrise de l’eau à travers les différents systèmes d’irrigation », a-t-il dit.

Il a dans le même sillage préconisé une extension des surfaces agricoles, notamment dans la vallée du fleuve Sénégal (nord) et dans le Bassin de l’Anambé (sud).

Macky Sall a par ailleurs plaidé pour une amélioration des chaines de valeur y compris celle logistique pour la conservation et la transformation locale des produits. D’ailleurs, « une enveloppe de 2 milliards a été octroyés au ministère du Commerce pour la construction de magasins devant aider les producteurs à conserver leurs productions lors du Conseil des ministres de ce mercredi », a-t-il informé. 

Macky Sall a en outre mis l’accent sur la nécessité de faciliter davantage l’accès des producteurs aux marchés y compris les grandes surfaces pour le développement de la culture du consommer local, « gage de viabilité du secteur ». 

S’adressant aux bénéficiaires des machines, le chef de l’Etat les a invités, de concert avec les autorités administratives locales, à un meilleur suivi et entretien du matériel remis.

Au moins 15 morts dans un accident en Côte d’Ivoire

Au moins quinze personnes ont trouvé la mort, mercredi nuit, dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord d’Abidjan.

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a annoncé que le drame ayant impliqué un car de transport et un mini car s’est  produit sur l’autoroute du Nord d’Abidjan, au carrefour Tiassalé PK 108, faisant également vingt-cinq blessés. Les opérations de secours étaient en cours peu après 21h00, heure locale et Gmt.

Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

La Côte d’Ivoire invitée à ratifier un protocole sur le droit des enfants

Un groupe de plaidoyer comprenant des acteurs du secteur public et privé ivoirien, créé mardi, invite l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier le « Protocole opérationnel 3 » de la Convention sur le droit des enfants.

Ce groupe, formé d’entités publiques et privées, para-publiques, des médias, de la société civile et d’organisations internationales pour la défense des droits de l’Homme, a été mis en place par le Forum des ONG, à l’issue d’un atelier à Abidjan. 

Il a pour objectif d’amener l’Etat ivoirien à ratifier le Protocole optionnel 3 de la Convention des Nations Unies pour les droits des enfants (CDE) après la signature par le pays, le 24 septembre 2013, de la Convention. 

M. Didier Lath Mel, directeur de la protection de l’enfant au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a expliqué que ce protocole permet à un enfant qui n’a pas eu satisfaction dans un problème relativement à ses droits, de saisir une instance internationale. 

La Côte d’Ivoire a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui recommande à tous les Etats du monde d’encadrer la protection de l’enfant afin qu’aucun droit de l’enfant n’échappe aux systèmes nationaux de protection de l’enfant. 

Le Comité international des droits de l’enfant a ensuite proposé trois autres protocoles, notamment sur la vente des enfants, l’exposition des enfants aux films pornographiques et un protocole sur les enfants en situation de crise. 

Pour la responsable du suivi-évaluation du Forum des ONG, Louise Monguiro, « c’est une victoire pour l’enfant, car ce protocole lui permettra de mieux s’exprimer au niveau national qu’international ».  

« Je pense que l’Etat est déjà dans la bonne voie. Il a commencé à mettre en place des procédures internes pour le respect des recommandations qui lui sont administrées », a-t-elle fait savoir.  

Selon elle, « il est mieux de faire la ratification de ce protocole, qui viendra renforcer la volonté de l’Etat à respecter le droit de l’enfant. Certes l’Etat a fait beaucoup au niveau des textes et lois où les progrès sont visibles, la ratification du protocole 3 sera le couronnement ». 

La Convention donne le droit aux enfants de faire, entre autres, des communications en cas de violation de leurs droits mais aussi de saisir les organisations de défense des droits de l’Homme qui porteront ces violations au niveau international quand les voies de recours au plan national sont épuisées.  

Pour le chef du département droit des femmes, des enfants et personnes vulnérables à la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh), Alexandra Azo, ratifier ce protocole, c’est permettre aux enfants d’être impliqués dans la prise de décisions et de mieux les protéger en cas de violation de leurs droits. 

« L’enjeu est de taille puisque le document implique l’ingérance d’autres Etats partie à ce protocole. Le rôle du Cndh pourra s’observer avant et après la ratification », a-t-il dit, avant d’ajouter « nous allons encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier (le protocole 3) en expliquant le bien fondé ». 

Toutefois, derrière cela « il y a des possibilités de ratifier sous réserve ». Car, « si l’Etat de Côte d’Ivoire estime qu’il ne se sent pas obligé de rendre conforme ces dispositions qui impliquent un autre Etat partie, il pourrait ratifier ce protocole sous réserve de l’article 12 », a-t-il noté.  

« L’intervention du Cndh après, se fera à travers des rapports alternatifs », a relevé M. Alexandra Azo qui s’est félicité de la mise en place de ce groupe de plaidoyer sur la défense des droits des enfants. 

Plus de 110 milliards Fcfa de la BM à la Côte d’Ivoire pour promouvoir l’emploi

L’État de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale (BM) ont signé mercredi un accord de 200 millions de dollars (110,9 milliards Fcfa) visant à promouvoir l’emploi dans le pays.

« Aujourd’hui, nous avons signé un accord de 200 millions de dollars qui vise à promouvoir l’emploi », a déclaré le directeur général des opérations de la Banque mondiale, Axel Van Trotsenburg.  

« Nous voulons accompagner activement la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du programme présidentiel Vison 2030 en vue de la transformation structurelle du pays », a ajouté M. Axel Van Trotsenburg.

La signature de cet accord intervient dans le cadre du Projet de promotion des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET). 

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est réjoui de cet appui de l’institution financière internationale qui vise à relancer l’économie du pays, impacté par la Covid-19.  

Avec ce fonds, la Côte d’Ivoire devrait créer davantage d’emplois décents et plus productifs dans le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie.  

La partie ivoirienne était représentée par le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, qui a paraphé l’accord de financement avec la directrice des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers.

Le directeur général de la Caisse de dépôt et de consignation de Côte d’Ivoire, Lassina Fofana, a également paraphé l’accord de financement accordé par l’Association internationale de développement (IDA). 

M. Axel Van Trotsenburg prendra part jeudi  à Abidjan au Sommet des chefs d’Etat africains sur la 20e reconstitution des fonds IDA en vue d’une relance résiliente à la crise économique de la Covid-19 et aider le continent à poursuivre sa transformation économique.

La Banque mondiale soutiendra la « Vision 2030 » de la Côte d’Ivoire

Le Groupe de la Banque mondiale soutiendra la mise en œuvre du programme de développement « Vision 2030 » de la Côte d’Ivoire.

L’annonce a été fait, mercredi à Abidjan, par son Directeur général des Opérations de la Banque mondiale, Axel van Trotsenburg à l’issue d’une audience avec  le Premier ministre Patrick Achi et de la signature d’accords relatif au Projet de Promotion des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET).

«Aujourd’hui, nous avons signé un accord de 200 millions de dollars qui vise à promouvoir l’emploi. Nous voulons accompagner activement la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du programme présidentiel « Vison 2030 », en vue de la transformation structurelle du pays », a expliqué Van Trotsenburg, cité par une note d’information du Centre d’information et de la communication gouvernementale (CICG).

Le Directeur général des Opérations de la Banque mondiale a par ailleurs souligné l’excellence des relations entre son institution et la Côte d’Ivoire.

Le Chef du gouvernement ivoirien a salué l’engagement du Groupe de la Banque mondiale auprès de la Côte d’Ivoire et rappelé les performances économiques extraordinaires obtenues par le pays ces dernières années.

Afin de maximiser les effets de cette croissance, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire devra créer davantage d’emplois de meilleure qualité et plus productifs, notamment dans le secteur de l’agriculture et dans l’agro-industrie, au profit des femmes et des jeunes. Toute chose qui justifie, selon lui, cet appui financier de la Banque mondiale.

Après la signature de l’accord de financement avec le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, la Directrice des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers, a également paraphé l’accord de projet avec la partie ivoirienne représentée par le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Consignation, Lassina Fofana.

20e Reconstitution de l’IDA: 14 chefs d’Etat africains attendus à Abidjan

Quatorze (14) chefs d’Etat africains sont attendus jeudi à Abidjan dans le cadre de la réunion de haut niveau sur la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20), selon une note de la présidence ivoirienne.

Cette reconstitution, dont la Côte d’Ivoire accueillera les travaux le jeudi 15 juillet 2021, vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique.  

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement sont annoncés à cette réunion de haut niveau, notamment Patrice Talon (Bénin), Roch Marc Kaboré (Burkina Faso), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Alpha Condé (Guinée), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau) et George Weah (Liberia).

Prendront part également à cette session M. Andry Rajoelina (Madagascar), Mohamed Ould El-Ghazouani (Mauritanie), Filipe Niusy (Mozambique), Mohamed Bazoum (Niger), Paul Kagamé (Rwanda), Macky Sall (Sénégal), Abdallah Hamdok (Soudan) et Faure Gnassingbé (Togo).

Selon cette note, interviendront à l’ouverture de la réunion M. Axel Van Trotsenburg, directeur des opérations de la Banque mondiale et M. Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), sur le financement de la relance économique, du capital humain et de l’emploi.   

Les allocutions du président de la Commission de l’Union africaine, M. Moussa Faki Mahamat et le discours d’ouverture du président Alassane Ouattara, inscrites dans le déroulé de la réunion, ouvriront officiellement les débats.  

Les chefs d’Etat et les chefs de délégation se retrouveront ensuite pour une session à huis clos portant sur les priorités de développement, l’impact de la Covid-19, le plan de relance économique, les besoins de financement des Etats, le rôle de l’IDA-20 et le partage d’expériences, poursuit la note.

Au terme des discussions entre les chefs d’Etat africains, les responsables de l’IDA et d’organisations partenaires, il est prévu en début d’après-midi une cérémonie de clôture au cours de laquelle une déclaration dite « la déclaration d’Abidjan » qui sera lue, viendra mettre fin à la réunion.  

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

L’objectif de ce mécanisme de financement est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

Coupe Cosafa : le Sénégal file en demies

Les Lions ont arraché leur ticket pour le dernier carré de cette compétition de l’Afrique australe en battant, ce mercredi en Afrique du Sud, le Malawi sur le score de deux buts à un.Avec cette troisième victoire de suite, la sélection sénégalaise, entraînée par l’ancien international Joseph Koto, termine en tête du groupe B. Pour le compte de la dernière journée de la phase de poules, le Sénégal a vaincu le Malawi grâce à un doublé d’Abdou Diop (11′ et 92′).

C’est la seconde fois d’affilée que les Lions portent l’estocade en toute fin de partie. Face au Zimbabwe (2-1), Mohamed Ba a inscrit le but de la victoire à la 88e minute. Avant lui, Pape Oumar Ngalla Ndoye a planté une banderille (44′).

Dans ce tournoi où il est invité, le Sénégal a raté son entrée en lice face à la Namibie  (1-2) malgré une réalisation  d’Albert Lamane Diène (17′). Les Lions se sont repris contre le Mozambique (1-0). L’unique pion de Pape Djitté (63′) a relancé la machine.

La Namibie, en récoltant sept points, s’est adjugée la seconde place du groupe qualificative en demi-finales. La 20e édition de la Coupe Cosafa se déroule du 6 au 18 juillet 2021 en Afrique du Sud.

Dans l’équipe du Sénégal, les joueurs les plus connus sont le gardien Pape Seydou Ndiaye, le milieu El Hadj Madické Kane et l’attaquant Albert Lamane Diène. Si ces trois athlètes ont été libérés par le Jaraaf de Dakar, leur employeur, d’autres clubs de Ligue 1 concernés par la lutte pour le titre ou le maintien n’en ont pas fait de même.

Le FIDA lance un programme de financement pour les exploitations familiales

Le programme s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Fonds international de développement agricole (FIDA) contre l’aggravation de la faim et de la pauvreté dans les pays les plus pauvres.Les entreprises rurales, qui jouent un rôle essentiel dans la transformation des systèmes alimentaires, vont bénéficier d’une aide précieuse grâce à un nouveau programme de financement ambitieux lancé ce 14 juillet 2021.

Le Programme de participation du secteur privé au financement (PPSPF) vise à accroître les investissements privés dont ont besoin les petites et moyennes entreprises (PME), les organisations paysannes ainsi que les intermédiaires financiers qui fournissent des services aux petits exploitants, lesquels sont trop souvent négligés par les investisseurs.

Le Programme offrira plusieurs outils : prêts, instruments de gestion des risques (garanties, par exemple) et prises de participation, rapporte le FIDA dans un communiqué de presse.

« Nous pouvons éliminer la faim et la pauvreté ! Mais, pour y parvenir, nous devons de toute urgence mobiliser auprès du secteur privé davantage d’investissements en faveur des zones rurales, et libérer l’immense potentiel entrepreneurial de millions de PME et de petits producteurs ruraux », a déclaré le Président du FIDA, Gilbert F. Houngbo.

Selon lui, en accédant à des financements, ces acteurs pourront attirer davantage d’investisseurs et de partenaires, développer leur entreprise et créer des emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.

À l’occasion du lancement du PPSPF, il a été annoncé qu’un premier prêt, d’un montant de cinq millions de dollars US, serait octroyé à Babban Gona, une entreprise nigériane à impact social qui aide les petits exploitants à passer d’un modèle de subsistance à un modèle davantage tourné vers le marché et possède dans ce domaine une solide expérience.

Le FIDA indique que face au manque de financement et d’accès aux services financiers, les PME rurales et les petits exploitants ne sont pas en mesure de tirer parti des possibilités offertes par la demande croissante de denrées alimentaires plus diversifiées et plus nutritives partout dans le monde.

Or les PME qui participent à la transformation, au conditionnement, au transport et à la commercialisation des denrées alimentaires sont des partenaires essentiels pour les petits exploitants. Elles leur fournissent en effet des services, des intrants et des débouchés qui leur permettent d’accroître leurs revenus et de créer des emplois.

Avant même la pandémie de Covid-19, les prestataires de services financiers n’apportaient qu’environ 30% des 240 milliards de dollars US nécessaires pour répondre à la demande de financement des ménages ruraux. En outre, dans la seule Afrique subsaharienne, le déficit de prêts en faveur des PME agricoles s’élevait à environ 100 milliards d’USD par an.

« Face à l’aggravation de la faim et de la pauvreté et à la nécessité urgente de rendre les systèmes alimentaires plus durables et plus équitables, il faut sortir des sentiers battus. Nous devons innover et trouver du nouveau, sans plus attendre », a expliqué Gilbert F. Houngbo.

Mali : Amnesty International appelle à la libération d’anciens hauts dirigeants

L’Organisation Non Gouvernementale de défense des droits de l’Homme a déclaré ce mercredi que « les privations de liberté » dont sont notamment victimes l’ancien président de la transition et son Premier ministre « ne se justifient pas ».Il y a presque deux mois, Bah N’Daw avait remis sa démission ainsi que celle de Moctar Ouane au Colonel Assimi Goïta. Le chef de l’Etat et son Premier ministre, suite à un remaniement ministériel, s’étaient attirés les foudres du vice-président de la transition d’alors.

En août 2020, des militaires dirigés par Assimi Goïta avaient poussé le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) vers la sortie. La non-reconduction de deux ministres, issus de leurs rangs, avait entrainé l’arrestation de Bah N’Daw et de Moctar Ouane. Depuis, ces deux personnalités ne sont pas libres de leurs mouvements. Le premier nommé se trouve au camp A des Forces armées et le second est assigné à résidence à Bamako.

Inacceptable selon Amnesty International qui plaide pour la fin de ces « détentions administratives illégales ». A en croire l’ONG de défense des droits humains, l’Etat malien, incarné aujourd’hui par Assimi Goïta devenu président de la transition, ne dispose d’ « aucune base légale » pour agir de la sorte.

Pour Samira Daoud, Directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique occidentale et centrale, la décision des autorités « s’apparente à une détention arbitraire en violation de l’article 4 de la Constitution malienne et de l’article 9.1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par le pays ».

De ce fait, Amnesty International affirme que Bah N’Daw et Moctar Ouane doivent être libérés « immédiatement (et) sans conditions ». En outre, l’organisation mondiale s’insurge contre la détention, au camp militaire de Kati situé à 15 kilomètres de la capitale, des Généraux Mohamed Lamine Ballo et Souleymane Doucouré. Ces derniers avaient respectivement été nommés, lors du remaniement ministériel en question, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et ministre de la Défense.

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la justice, la santé, la politique et les faits de société.Sud Quotidien évoque l’affaire des 94 milliards et c’est pour nous informer que « Ousmane Sonko (est) encore débouté » par la Cour d’appel de Dakar.

Une décision qui fait dire à Walf Quotidien que Sonko fonce directement vers la Cour suprême. Le journal soutient que la Cour d’appel a rejeté son recours dans ce dossier où l’opposant visait Mamour Diallo, Meïssa Ndiaye et Seydou Sarr dit Tahirou « d’escroquerie portant sur les deniers publics, usage de faux et concussion » sur le titre foncier 1445/R.

L’Observateur pour sa part prévient sur les risques d’une troisième vague au Sénégal. « Alerte rouge » barre à sa Une le journal qui indique que plus de quarante malades sont sous oxygène et tous les lits en Réa-Covid sont occupés.

Vox Populi sur le même sujet s’inquiète de cette hausse des cas et martèle que « si n’est rien fait d’ici la Tabaski, on va assister à une explosion des cas avec les déplacements dans les régions.

Dans Le Quotidien, c’est un retour à la case de départ pour le le nouveau Code électoral. « Retour à Sénégal 92 » titre le journal qui précise que les articles L3 et L4 de l’ancien code sont devenus L29 et L30 du nouveau code.

Quid du cas du Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) actuellement au Qatar ? EnQuête pose le débat avec l’alliance Macky Sall – Idrissa Seck et les retrouvailles de la famille libérale, en s’interrogeant sur l’équation Karim Wade toujours « inéligible ». Seule une amnistie informe le journal, peut rabattre les cartes.

Sur un autre registre, la visite du président Macky Sall en Mauritanie a eu un écho favorable auprès du Collectif des acteurs de la pêche. L’AS souligne que le Caps se félicite des nombreux accords signés dans ce secteur.

Du baume au cœur pour les soldats tombés au front. Le Soleil informe que Macky Sall a décidé à partir de janvier 2022, d’octroyer une maison à chaque famille selon le colonel Cheikhouan Guèye, directeur de l’action sociale des armées.

En sport, Stades informe qu’on se dirige vers des surprises dans l’attribution du ballon d’or 2021. Si Lionel Messi fait figure de grand favori, le journal indique que Jorginho est l’autre favori pour cette distinction individuelle qui récompense le meilleur footballeur de l’année.

Sénégal : les produits agricoles face au défi de la commercialisation à grande échelle

Plusieurs facteurs comme le déficit d’infrastructures de stockage, la régulation du marché ou encore la qualité des produits plombent l’écoulement normal des récoltes.D’année en année, la production agricole atteint des chiffres record au Sénégal. Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, la production de graminées est évaluée à 3,64 millions de tonnes au terme de la campagne 2020-2021. Ce volume est en hausse de près d’un million de tonnes par rapport à la saison précédente (2,7 millions de tonnes).

Si les moissons sont abondantes, la commercialisation à grande échelle est une autre paire de manches. Dans cette phase, le non-respect des règles du marché par les producteurs sénégalais est noté.

Or, explique le directeur de l’exploitation de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM), Babacar Sembène, « ce volet demande beaucoup d’investissements, de concertations pour que les producteurs puissent y trouver leurs comptes » et se conforment à la législation. 

Selon M. Sembène, qui s’exprimait récemment lors d’un atelier du Conseil national de commercialisation des productions agricoles, l’autre obstacle est la faible implantation d’infrastructures de stockage dans les zones de production.

A ce propos, Aminata Assome Diatta, a indiqué que « le gouvernement travaille à mettre en place des infrastructures de stockage très rapidement ». Aujourd’hui, a souligné, la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, nous avons une forte production, mais si elle ne peut pas être conservée, les problèmes seront toujours entiers.

Elle a ainsi invité le secteur privé à investir dans « les infrastructures de stockage et leur gestion afin que toute la chaîne de valeur soit bien structurée et produise les résultats escomptés ».

Enfin, la troisième difficulté, et non des moindres, a trait à la conformité des produits locaux aux demandes notamment des industries. Donnant l’exemple du maïs importé massivement de l’Argentine et du Brésil, Babacar Sembène a plaidé pour une recherche axée sur les variétés dont les industriels ont besoin puisque « c’est le marché qui détermine la production ».

Protéger les petits producteurs

Durant la rencontre du Conseil national de commercialisation des productions agricoles, la question de la cohabitation entre les petits producteurs et les agrobusiness-men a également été abordée. A ce sujet, le directeur de l’exploitation de l’ARM a estimé qu’« il faut œuvrer à stocker la surproduction dans des magasins et essayer de différer la commercialisation ».

De son côté, la ministre du Commerce et des PME a reconnu qu’il y a un problème d’équité dans ce sous-secteur. « Autant on peut essayer de réguler l’importation de ces produits, autant c’est difficile entre deux Sénégalais de dire à l’un qu’il faut vendre et à l’autre d’attendre. Mais nous essayons toujours de trouver des terrains d’ententes », a-t-elle dit. Aminata Assome Diatta reste cependant convaincue qu’avec une bonne disponibilité d’infrastructures de stockage, une grande partie du problème serait résolue.

Inauguration de passages en pavés plastiques dans un marché d’Abidjan

Des zones piétonnes en pavés plastiques, d’une superficie de 200 mètres carrés, ont été inaugurées mardi au marché de Wassakara, à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, grâce à un partenariat entre la mairie et Nestlé Côte d’Ivoire.

Construites au sein du marché de Wassakara à Yopougon, elles font au total 200 m2. Selon Mme Rosine Kouassi, représentant le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, la valorisation des déchets plastiques matérialise les engagements écologiques de la firme agroalimentaire.

Cela s’inscrit dans le cadre de « notre Projet au marché je trie mon plastique», visant d’une part, à sensibiliser les acteurs des marchés que sont les commerçants et les populations et d’autre part, à collecter les déchets plastiques en vue de les recycler, a indiqué Mme Rosine Kouassi.

A Yopougon, dira-t-elle, ce projet est implémenté dans les marchés des quartiers Sicogi, Sel Mer et Wassakara. A travers ce projet, la firme agroalimentaire veut amener les citoyens et les communautés à un « engagement pour une gestion responsable des déchets plastiques ».

Procédant à l’inauguration de ces passages pavetés à base de matériaux issus du recyclage des déchets plastiques, le 6e adjoint au maire, Alexis Gouanou, s’est dit « émerveillé » de voir ces pavés en plastique, à l’allure de pavés en ciment, après la visite de ce site. 

« C’est la parfaite démonstration de ce que rien ne se perd, tout se transforme. Nous voulons avoir une commune écologique, il faut passer par là, donc c’est un sentiment de joie et de satisfaction de constater que véritablement avec le plastique on peut faire beaucoup d’autres choses », a-t-il déclaré.

Le 6e adjoint au maire de Yopougon a assuré que la mairie va s’approprier ce projet, parce qu’il est écologique. A long terme, cette technologie devrait permettre de construire des voies en pavés plastiques dans la commune, où plusieurs routes sont dégradées.  

Ce projet a lieu dans le cadre d’un protocole impliquant la mairie de Yopougon, la firme agroalimentaire et la structure Manage & Paste (MDP), spécialisée dans la gestion des déchets. Il a permis de 2020 à 2021 la collecte de 60 tonnes de déchets plastiques recyclés à 100%.

Il a en outre favorisé la création de 15 emplois directs avec notamment des collecteurs et des superviseurs, dont les meilleurs ont été récompensés lors d’une cérémonie dans les locaux de la maire de Yopougon.

Pour faire écho à la Journée mondiale sans sacs plastiques, l’entreprise agroalimentaire a décidé de poser cet acte afin qu’il résonne dans les esprits et rappeler l’intérêt d’investir dans l’économie verte, à travers des modèles économiques innovants.

Au niveau mondial, le géant agroalimentaire ambitionne de rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici à 2025. Dans cet élan, il a investi plus de 1 200 milliards Fcfa pour favoriser un marché autour du plastique recyclé et accélérer l’innovation de l’industrie de l’emballage.

«Nous nous engageons à réduire de 33% l’utilisation du plastique vierge d’ici à 2025 », a poursuivi Mme Rosine Kouassi. L’entreprise envisage de déployer sur toute l’étendue du territoire national ces modèles par les acteurs privés et publics.

La firme a collecté  587 tonnes de déchets plastiques en 2020 grâce au Projet Plastock à Port-Bouët et Yopougon, à des collecteurs indépendants à Abobo et Cocody et au Projet au marché je trie mon plastique à Treichville et Yopougon.

Côte d’Ivoire: le capital du FAFCI passe à 25 milliards FCFA

Le capital du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qui est passé de 1 milliard en 2012 à 20 milliards Fcfa, en neuf ans, a été accru de 5 milliards Fcfa, pour s’établir à 25 milliards Fcfa, a annoncé mardi Mme Dominique Ouattara, lors d’une cérémonie.

« J’ai le plaisir de vous annoncer que le président de la République a décidé que le capital du FAFCI soit augmenté de 5 milliards à compter de ce jour. Il s’élèvera donc à 25 milliards, ce qui permettra à encore plus de nos sœurs, d’adhérer au FAFCI », a annoncé Mme Dominique Ouattara.

Après neuf années de succès, le fonds a atteint 20 milliards de F CFA. Elle s’est félicitée de cette performance et du « taux de remboursement national de 98%, ce qui est un exploit par rapport aux autres programmes similaires en Côte d’Ivoire ».

La Première dame de Côte d’Ivoire a relevé qu’en 2012 les femmes étaient 10 000 bénéficiaires pour un capital de démarrage de 1 milliard de FCFA. Aujourd’hui, le bilan ressort 49,77 milliards Fcfa prêtés aux femmes pour 26 1450 bénéficiaires.

Le retour sur investissement, lui, est estimé à 29,77 milliards Fcfa, selon les résultats, qui rapportent que 148 agences de micro-finances en Côte d’Ivoire opèrent sur ce projet visant à l’autonomisation des femmes ivoiriennes.

En perspectives, le fonds envisage de continuer la mise en place de crédits au profit des micro-finances, de mobiliser les ressources au niveau de l’Etat et d’autres partenaires et d’augmenter le nombre d’agences dans les régions du pays.

Les projections indiquent également la construction avec l’appui du gouvernement de marchés dans plusieurs localités, la signature de partenariats pour la prise en charge des bénéficiaires (CMU et CNPS) au niveau de la protection sociale.

« Au-delà d’un rêve, créer un Fonds de micro-finance pour aider mes sœurs Ivoiriennes à être autonomes était un défi que je m’étais assigné de relever », a déclaré Mme Dominique Ouattara. Ce voyage a débuté le 08 novembre 2012, après la création de ce fonds par décret.

Depuis neuf ans, les adhérentes au FAFCI saisissent cette opportunité pour réaliser des activités économiques, s’est-elle réjoui. Dans la majeure partie des cas, elles sont parvenues à améliorer leurs conditions de vie et celle de leur famille.

Dix-sept femmes ont reçu des diplômes d’honneur FAFCI pour s’être distinguées dans leurs domaines d’activités respectifs. Leur porte-parole, Mme Yolande Boahéné Adjoua, a salué la Première dame pour ses actions en faveur des femmes de Côte d’Ivoire.  

Sénégal : du matériel médical pour soulager les patients hémodialysés

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a réceptionné ce mardi 40 générateurs et 2 unités de traitement d’eau qui serviront dans la prise en charge des insuffisants rénaux.Cette nouvelle mettra du baume au cœur des personnes souffrant d’insuffisance rénale. Pour nombre d’entre elles, les séances d’hémodialyse sont un chemin de croix. Mais avec ces acquisitions, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, le quota des hémodialysés va d’ici la fin de l’année passer de 300 à 400 malades sur plus de 1000 patients pris en charge dans les centres de dialyse sur l’ensemble du territoire.

A en croire la source, le matériel est entièrement destiné au Centre d’hémodialyse Saliou Fall, construit par l’Association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux (Ashir) et réhabilité par la Fondation Servir le Sénégal, de la Première dame, Marième Faye Sall.

Le gouvernement du Sénégal sait à quel point l’insuffisance rénale bouleverse des vies. C’est pourquoi il a décidé de prendre ce problème à bras-le-corps à travers notamment la tenue prochaine d’un Conseil présidentiel spécial. Objectif : régler en grande partie de nombreuses questions liées à la maladie.

L’intégration commerciale, un levier de croissance (expert)

L’Afrique peut s’appuyer sur l’intégration commerciale pour booster sa croissance économique, selon un expert du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).« L’intégration commerciale est un puissant levier de croissance, de développement et de réduction de la pauvreté », a dit le colonel Aliou Diouf.

Le Secrétaire permanent du Comité national du CILSS du Sénégal (CONACILSS) s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation (13-15 juillet 2021) des organisations socioprofessionnelles et acteurs privés partenaires des Systèmes d’information sur les marchés (SIM). Les participants viennent des pays d’intervention du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) : Burkina Faso, Gambie, Mali, Mauritanie ; Niger, Sénégal et Tchad. Ils sont initiés notamment sur l’utilisation des outils de commerce en ligne (bourse virtuelle, E-commerce et M-commerce).

Poursuivant sur l’importance de l’intégration commerciale, le colonel Aliou Diouf a dit que c’est pourquoi, « les pays africains se sont engagés à Malabo (Guinée équatoriale) en 2014, à tripler d’ici 2025, le niveau des échanges intra-africains de produits et services agricoles ».

« Certes des actions ont été menées à divers niveaux, mais les défis à relever pour venir à bout des besoins en matière d’intégration du commerce régional interpellent les différents acteurs, notamment les puissances publiques et les acteurs privés », a indiqué le Secrétaire permanent du CONACILSS, dans son discours parvenu à APA.

Le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) est une initiative multinationale et concerne les pays membres du CILSS.

Il a été conçu pour faire face au nombre en constante augmentation de personnes souffrant d’insécurité alimentaire et nutritionnelle chronique, de pauvreté, et de vulnérabilité aux effets pervers du changement climatique au Sahel. Il vise le développement de la résilience au changement climatique, le financement à long terme du secteur agricole, et le développement du commerce et de l’intégration régionale.

Le projet 1 du P2RS pour le Sénégal est financé par la Banque africaine de développement (Bad), l’Etat du Sénégal et les bénéficiaires pour un montant total de 19,5 milliards Fcfa.

Coopération : l’axe Dakar-Nouakchott se renforce

Plusieurs accords de coopération ont été signés entre le Sénégal et la Mauritanie à l’occasion d’une visite officielle qu’effectue le président Macky Sall à Nouakchott.Le Sénégal et la Mauritanie raffermissent leurs liens. Depuis hier soir, le président Macky Sall est l’hôte de son homologue Mouhamed Ould El-Ghazouani. Les deux hommes ont eu un tête-à-tête au Palais de la République islamique de Mauritanie où sept accords de coopération ont été signés dans plusieurs domaines tels que la Justice, l’Environnement, le Transport routier…

Dans le domaine de la Justice, partenariats scellés portent sur le transfèrement des personnes condamnées, l’entraide judiciaire en matière pénale civile ou encore commerciale et l’extradition. S’agissant de l’environnement, le document paraphé a pour but de déterminer les modalités de collaboration et d’échanges d’expériences entre les deux pays.

Quant à l’accord sur le transport routier, il abroge la convention signée le 15 février 2005 entre les deux pays. Par ailleurs, une convention en matière de pêche et d’aquaculture a également été signée.

Le dernier séjour du président Macky Sall en terre mauritanienne remonte à février 2020. Lors de cette visite de 48 heures également de nombreux accords avaient été signés par les deux pays dans divers domaines.

Sénégal : la loi sur le code électoral à la Une

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, sont revenus essentiellement sur l’adoption de la loi portant code électoral.Sud Quotidien parle de l’adoption sans concession de la loi controversée portant sur le code électoral. « La majorité droite dans ses bottes » indique le journal, qui soutient que « les amendements de l’opposition sont rejetés en bloc. »

Adoption de la réforme du code électorale, « Karim Wade et Khalifa Sall dominent les débats » renchérit Le Quotidien. Le journal évoque un « consensus sur les désaccords » entre majorité et opposition lors des débats.

« Karim et Khalifa toujours out » retient EnQuête. Les deux responsables politiques ne sont pas éligibles à cause de leur passé carcéral, selon les dispositions du nouveau code électoral.

Une situation qui pousse le Parti démocratique sénégalais (PDS) à bander les muscles. Dans Walf Quotidien, Toussaint Manga estime « qu’il n’y aura pas d’élection en 2024 sans Karim Wade et Khalifa Sall. »

Une sortie à laquelle a répondu Seydou Guèye, porte-parole du Palais dans Vox Populi. Ce dernier affirme que c’est « la loi qui définit les conditions de participation des candidats à des élections et personne d’autre. »

Sur un autre registre, Le Soleil est revenu sur la visite d’amitié et de travail de Macky Sall en Mauritanie. Le quotidien national indique que « sept accords de coopération signés » entre les deux pays.

Une occasion pour le chef de l’Etat Macky Sall d’inaugurer son nouvel avion de commandement qu’il a baptisé « Langue de Barbarie » ajoute Walf Quotidien.

Au chapitre sanitaire, L’Observateur parle de troisième vague de Covid-19 face à la hausse des cas. « Le silence coupable de l’Etat », a martelé le journal, qui ajoute que le président est « disqualifié » pour porter un message de sensibilisation sur le coronavirus.

Vox Populi est revenu sur le premier jour de grève des minibus Tata. Le secteur du transport en commun perturbé à Dakar, « l’insoutenable calvaire des usagers » raconté dans le journal.

EnQuête évoque la « vie de misère des personnels » des bus Tata avec des salaires de 100.000 Fcfa pour les chauffeurs et 50 à 75.000 Fcfa pour les receveurs. Une situation révoltante pour les travailleurs du secteur qui observent depuis hier 48 heures de grève.

Adama Bictogo juge « circonstancielle » l’alliance Gbagbo-Bédié

Le directeur executif du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adama Bictogo, a qualifié lundi de « circonstancielle » l’alliance politique entre MM. Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, face à la presse.

« Pour moi, c’est une alliance circonstancielle et qui n’ira pas loin (pour) ces deux personnalités opposées », a dit M. Bictogo, estimant que « M. Bédié se sentait mieux quand il était au Rhdp. (Certes) c’est un choix, mais pour nous, cette alliance de dupe ne nous dérange pas, c’est du 1+1=1 ».  

« On est habitué à les voir ensemble, c’est juste que M. Gbagbo qui est arrivé, sinon les corps étaient déjà liés, il n’y a que les têtes qui viennent s’ajouter, et ils ont pris (d’ailleurs) une déconvenue aux législatives donc pour nous, il n’y a rien qui change », a-t-il ajouté. 

Ce week-end, M. Gbagbo s’était rendu à Daoukro (Centre-Est ivoirien), où il a eu une rencontre avec le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié à son domicile. À cette occasion il a livré ses impressions sur la situation politique.

« Quand il y a eu le problème du 3e mandat, j’ai repensé au problème de 1993. J’ai dit, voilà le même problème du non-respect des textes », avait déclaré M. Gbagbo, pour qui « il faut se battre pour être du côté de la Constitution ».

Selon M. Bictogo, « certains de ses propos peuvent renforcer et entraîner la division, alors que les Ivoiriens attendent que nous soyons encore plus rassemblés, il vient tenir des propos qui peuvent semer la division ». 

« En face de la division, nous, nous prenons le rassemblement mais en face de ceux qui vont se mettre en dehors aussi de la légalité, force est à la loi », a fait observer le directeur exécutif du Rhdp, qui avait à ses côtés lors de la conférence Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp. 

« M. Gbagbo, certainement encore revanchard pense que cette Côte d’Ivoire là nouvelle va encore se laisser entraîner par des histoires écrites par lui (…) Aujourd’hui, il y a une autre Côte d’Ivoire, il faut que M. Gbagbo (le) sache », a-t-il martelé.    

Il a soutenu que « la prééminence de l’insubordination connue de 2000 à 2010 n’est pas la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, où il y a une hiérarchie et des institutions qui fonctionnent. Nous voulons donc demander à M. Gbagbo de s’inscrire dans la voie de la réconciliation déjà entamée par M. Ouattara ». 

Bien que M. Gbagbo ait été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011, les victimes existent et il y a eu des morts en Côte d’Ivoire, a admis M. Bictogo.

« On respecte le jugement de la CPI,  on y reviendra pas là-dessus, mais ce que nous recherchons, c’est que la CPI l’ait acquitté ou pas, il y a un minimum de repentance à faire: M. Gbagbo n’a eu aucune repentance, qu’elle qu’en soit la victime et le camp, il y a eu mort d’hommes », a-t-il estimé.

« En aucun moment, depuis qu’il est arrivé, il y a eu de la repentance pour ceux qui sont morts, (une situation) née de son refus de reconnaître sa défaite (à la présidentielle de 2010) », s’est insurgé M. Bictogo pour qui « il a quand même une responsabilité énorme ».

Ensuite, « il y a eu des gens amputés, il n’y a eu aucun remord, aucune repentance de tout cela, tout de suite, c’est la remise en cause de l’existant, de la légalité, mais on ne peut pas déshumaniser la politique à ce point », a-t-il poursuivi. 

Le Rhdp veut que « les Ivoiriens restent dans la tolérance et l’amour à travers une solidarité vraie ». Et « pendant dix ans, l’absence de Gbagbo est égale à la performance économique de la Côte d’Ivoire, donc aucun de nous n’est aussi indispensable pour la Côte d’Ivoire », a-t-il relevé.

M. Gbagbo doit avoir « l’humilité » d’apporter sa pierre à l’édifice de la Côte d’Ivoire, mais ce n’est pas en remettant en cause « la légalité et la légitimité qu’on va y arriver, et nous disons pourquoi un dialogue national quand toutes les institutions sont en place », a-t-il insisté.

« La réconciliation est un processus, des actes ont été posés et salués par Simone Gbagbo et Afri Nguessan », a fait remarquer M. Bictogo, notant que M. Ouattara reçoit des Ivoiriens, il n’a pas de raison que M. Ouattara ne rencontre pas M. Gbagbo. 

Covid-19: fin de la pénurie de vaccins pour le système Covax

Le mécanisme de solidarité internationale Covax et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont recevoir près de 110 millions de doses de vaccins chinois.C’est un ouf de soulagement pour le système Covax. En pleine résurgence de la pandémie de Covid-19 en raison de l’explosion du variant Delta, Pékin vient combler la rupture d’approvisionnement en vaccins depuis l’Inde.

Ces millions de doses sont produites par les sociétés chinoises Sinovac et Sinopharm. Selon une convention d’achats préalables pour les vaccins, Gavi, l’Alliance du vaccin s’engage à acheter 60 millions de doses à l’entreprise Sinopharm. Ces sérums seront disponibles de juillet à octobre 2021. De son côté, l’accord avec Sinovac permet également au troisième trimestre de cette année, une livraison de 50 millions de doses qui seront disponibles de juillet à septembre 2021.

Jusqu’à 550 millions de doses

L’accord conclu entre Gavi et les deux groupes pharmaceutiques chinois inclut également des options pour l’achat de doses supplémentaires dans les mois à venir, précise un communiqué de l’Alliance du vaccin, paru ce lundi. Il prévoit ainsi l’achat de 60 millions de doses au quatrième trimestre 2021 à Sinopharm et 50 millions de doses supplémentaires au premier semestre 2022, si nécessaire.

Au total, quelque 170 millions de doses Sinopharm pourraient potentiellement être acquises d’ici la fin du premier semestre 2021, en fonction des besoins.

S’agissant du vaccin produit par Sinovac, le nombre total de doses achetées pourrait atteindre 380 millions d’ici la fin juin 2022.