L’affaire Sonko au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de cette affaire de mœurs qui n’a pas encore livré tous ses secrets.EnQuête soutient que la « justice (est) sur la sellette ». En effet, dans ce journal, le parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) que dirige l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, « oppose un complot politique et semble plus se fier au jugement de l’opinion ». 

Et EnQuête d’en conclure que si « pour les uns, le procès est la seule voie pour régler le différend. Pour les autres, il faut surtout un rapport de force pour ne pas subir la jurisprudence Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Certains spécialistes estiment que tout (cela) est la résultante d’une crise profonde entre la justice et une bonne partie des justiciables ».

De son côté, L’Observateur exploite la lettre adressée au Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, par le pool d’avocats de Sonko. Ces derniers « dénoncent les violations flagrantes de la loi » pour la levée de l’immunité parlementaire de leur client.

Sonko, qui s’est classé troisième à la dernière élection présidentielle, compte de nombreux soutiens dans le champ politique. Comme le Grand Parti de Malick Gackou, l’ex-ministre des Sports. « Les trois députés (de cette formation politique) ne voteront pas pour la levée de l’immunité parlementaire », annonce Vox Populi.

Ces temps-ci, plusieurs personnes soupçonnées d’avoir participé aux heurts du 8 février avec les forces de l’ordre ont été interpellées. En outre, Libération renseigne que « l’épouse de Biram Soulèye Diop (l’Administrateur général de Pastef) a été arrêtée hier par la Dic (Division des investigations criminelles) alors qu’elle se rendait au travail ».

Ousmane Sonko, principal opposant du pays, est accusé de viols répétés sous la menace de deux pistolets par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). C’est pourquoi L’AS s’intéresse à « l’arthrose lombaire, la maladie à l’origine des déboires » de l’énarque. Ce journal souligne que cette pathologie est « incurable, dégénérative, à dominance cartilagineuse qui risque de se compliquer avec l’âge (sans) un traitement adéquat ».

Pour sa part, WalfQuotidien indique que « les kinésithérapeutes déclarent la guerre aux salons de massage clandestins », non sans inviter « l’Etat à fermer immédiatement ces officines qui, selon eux, opèrent dans l’illégalité ».

Enfin, Sud Quotidien part de cette affaire pour passer à la loupe le « traitement médiatique de (certains) dossiers » en notant une bonne dose de « sensationnel et de déséquilibre ». Dans les colonnes de ce journal, le journaliste Félix Nzalé fait savoir que la corporation est pratiquement divisée « en deux camps : les pro et anti-Sonko » là où son confrère Harouna Dème regrette le fait que « des journalistes se substituent au juge, aux enquêteurs et portent parfois même des accusations ». 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil se fait l’écho de la participation du chef de l’Etat, Macky Sall, comme « invité d’honneur » au Sommet du G5 Sahel qui se tient les 15 et 16 février à N’Djamena, la capitale tchadienne.

«Aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire» (Ministre)

Aucun cas de maladie à virus Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire, a assuré le gouvernement ivoirien dans une déclaration transmise lundi à APA, annonçant une série de mesures pour réduire le risque de propagation transfrontalière de cette maladie qui a fait déjà 03 morts en Guinée.

«Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, face à la menace sanitaire importante pour notre pays à cause du risque de propagation transfrontalière de l’épidémie de maladie à virus Ebola voudrait rassurer les populations qu’aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire», a indiqué Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique au nom de l’exécutif ivoirien.

 Le dispositif actuel de lutte contre la Covid-19 demeure et restera opérationnel pour la lutte contre la maladie à virus Ebola sous la coordination du Comité technique de veille, a ajouté Dr Aka Aouélé.

Par ailleurs, il a annoncé plusieurs mesures prises par le gouvernement ivoirien pour réduire le risque de propagation transfrontalière de la maladie à virus Ebola.

Au nombre de celles-ci, la réactivation du Centre des opérations d’urgence en santé publique en mode lutte contre Ebola avec la désignation d’un gestionnaire d’incident, l’actualisation du plan national de préparation et de réponse à la maladie à virus Ebola avec la mise en fonction du Centre de traitement Ebola (CTE) de Man.

La mise en mission des directions régionales de la santé surtout dans les zones frontalières (Man, Guiglo, Odienné, San-Pedro) pour renforcer la surveillance à base communautaire pour la détection rapide des cas suspects de maladie à virus Ebola, la réactivation des comités de vigilance sanitaire des villages des localités frontalières, le renforcement de la surveillance des fièvres hémorragiques dans les établissements sanitaires et le maintien et le renforcement du contrôle sanitaire aux points d’entrée (Aéroports, ports, frontières terrestres), figure également sur la liste des mesures prises.

L’exécutif ivoirien a également appelé les populations à se rendre immédiatement à l’hôpital en cas de fièvre, maux de tête, saignements pour bénéficier d’une prise en charge précoce, à éviter de se serrer les mains et de faire des accolades et à limiter les mouvements transfrontaliers avec les zones affectées par la maladie à virus Ebola.

Le gouvernement ivoirien insiste sur la  stricte nécessité  de respecter toutes ces mesures  « si nous voulons être épargnés de la maladie à virus Ebola». 

Dimanche dernier, le gouvernement guinéen a déclaré une épidémie de maladie à virus  Ebola à Gouecké dans la préfecture de N’zérékoré, localité qui partage une frontière avec l’ouest de la Côte d’Ivoire. A l’issue des premières investigations, l’exécutif guinéen dit avoir dénombré sept cas dont trois décès.

G5 Sahel: « Barkhane est devenue un risque politique »

Analyste politique réputé et expert respecté de l’actualité du Sahel, le journaliste et écrivain, Seidik Abba décortique pour APA News les enjeux du sommet du G5 Sahel qui se tient lundi 15 et mardi 16 février 2021 à N’Djamena, au Tchad.Que peut-on attendre de ce nouveau sommet du G5 Sahel ?

Ce sommet statutaire va être l’occasion de faire le bilan de la situation sécuritaire au Sahel depuis le sommet qui a réuni en janvier 2020 à Pau, dans le Sud de la France, le président Emmanuel Macron et ses homologues de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad et qui a été suivi en juillet par une Conférence des chefs d’État du G5 Sahel en juillet 2020 à Nouakchott, en Mauritanie.

À N’Djamena, on s’attend à une évaluation concrète de la stratégie adoptée à Pau qui avait décidé d’une concentration des efforts militaires sur la zone des trois frontières commune au Burkina, au Niger et au Mali. A Pau, il a avait été décidé de cibler particulièrement l’État islamique au Grand Sahara qui multipliait alors les opérations souvent sanglantes et spectaculaires dans cette zone.

A N’Djamena, cette réorientation stratégique va faire l’objet d’une évaluation complète, en présence virtuelle du président français Emmanuel Macron qui participe au sommet par vidéoconférence. Les activités du Secrétariat exécutif, tout comme la mise en œuvre des projets, seront également examinées.

Cela dit, une des particularités du sommet de N’Djamena, c’est qu’il intervient alors que la France a fait part de son intention de « réajuster » son opération militaire au Sahel. Enfin, nous aurons à N’Djamena le passage de témoin entre le président sortant du G5 Sahel, le Mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et le président entrant, le Tchadien Idriss Déby Itno.

Vous venez de publier aux éditions L’harmattan à Paris, « Pour comprendre Boko Haram », un livre très remarqué sur les jihadistes actifs dans le bassin du Lac Tchad. Pensez-vous que cette région bénéficie de la même attention que le Sahel ?

Clairement non. Le bassin du Lac Tchad ne bénéficie pas de la même attention que le Sahel. Quelques raisons peuvent être avancées pour expliquer ce désintérêt. Pour les pays occidentaux, Boko Haram, à la différence des groupes terroristes installés au Sahel, notamment dans le Nord du Mali, ne représente pas une menace directe.

Pour eux, il y a peu de chance que des jihadistes partent des rangs de Boko Haram pour attaquer l’Europe. Deuxièmement, dans le bassin du Lac Tchad, il n’y a pas de présence militaire occidentale directe qui aurait pu susciter l’intérêt des médias internationaux et des opinions publiques occidentales.

Enfin, dans le bassin du Lac, les victimes du terrorisme sont principalement des locaux, pas des ressortissants étrangers. Pourtant, il faut prendre garde à ne pas négliger la situation sécuritaire au Sahel. Il serait faux de penser qu’on peut résoudre la crise au Sahel sans associer le bassin du Lac Tchad. Les groupes jihadistes ont, de leur côté, déjà compris l’intérêt qu’il y a à agir ensemble. Nous avons pu documenter de très nombreux exemples de « coopération » entre les groupes jihadistes du Nord Mali et Boko Haram.

Cela fait huit ans que la France a envoyé son armée au Mali et dans le Sahel. Les groupes jihadistes continuent pourtant d’être actifs au Mali et leur présence s’étend à d’autres pays de la région ?Faut-il un réajustement de la stratégie française dans la région ?

La décision d’ajuster on non la présence militaire française appartient à la France. Elle a décidé de le faire non que la situation sécuritaire au Sahel soit redevenue normale.

J’y vois plutôt des considérations de politique intérieure. Dans ce contexte de crise sanitaire avec ses conséquences économiques pour l’État français, certains milieux, y compris au plus haut sommet de l’État, ont pu penser que Barkhane avec un budget annuel compris entre 900 millions et un milliard d’euros coûte chère.

A cette considération économique, s’ajoute un argument de politique intérieure française : la présidentielle de 2022 à laquelle Macron se présente. Disons les choses comme elles sont : avec le retournement de l’opinion contre la présence militaire au Sahel, l’opération Barkhane est devenue un risque politique, surtout dans une période pré-électorale sensible.

Mais pour moi, le plus important n’est pas que la France parte ou reste au Sahel. En effet, ce qui me semble important, c’est comment les pays sahéliens s’organisent pour assurer leur sécurité, y compris en faisant appel à la solidarité africaine.

Certains pays du continent sont de grandes puissances militaires qui peuvent apporter leur contribution sous différentes formes à la lutte contre le terrorisme au Sahel. En tout état de cause, sur la durée, la sécurité au Sahel ne sera assurée que par les Sahéliens. Cela vaut d’ailleurs pour le reste du continent.

Dans certains pays du Sahel, notamment le Mali, la possibilité d’un dialogue avec les jihadistes est désormais publiquement évoquée. Qu’est-ce qui explique ce changement ?

Je constate qu’il y a une évolution de la position malienne de négocier avec les groupes jihadistes. Il y a quelques années, ce sujet était tabou. Aujourd’hui, il est débattu publiquement y compris dans les allées du pouvoir à Bamako. J’estime que cette évolution repose sur des considérations pragmatiques que les Maliens connaissent mieux que leurs partenaires, dont la France, qui défendent eux des principes généraux.

A titre personnel, l’expérience du programme nigérien « Repentir contre pardon » qui a permis de récupérer sans un coup de feu plus de 500 ex-combattants de Boko Haram m’amène à penser que les discussions avec les groupes jihadistes et certains de leurs dirigeants est une option à ne pas écarter. Le débat ne doit plus être faut-il discuter avec les jihadistes mais avec qui, sous quelle forme et où discuter avec les groupes jihadistes.

Des experts et des officiels du renseignement parlent aujourd’hui d’une volonté des groupes jihadistes sahéliens de s’étendre vers les pays du Golfe de Guinée. Est-ce logique ?

Ce n’est pas nouveau. Les groupes jihadistes ont toujours pour agenda l’élargissement de la Willaya d’Afrique de l’Ouest. Ils ont déjà posé des actes en Côte d’Ivoire par deux fois : mars 2016 à Grand Bassam et en juillet dernier à Kafalo sur la frontière ivoiro-burkinabè. Ils ont frappé le Bénin deux fois et ont attaqué sur la frontière entre le Burkina et le Togo. En dépit de sa persistance, cette menace pourra être contenue par une bonne coordination entre les États du Sahel et les pays du Golfe de Guinée. En revanche, le plus inquiétant c’est l’endogénisation du terrorisme au Sahel. Les nouveaux chefs de katibas et les combattants sont des locaux et cela ne peut être combattu par les moyens militaires uniquement.

Economie: Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Directrice de l’OMC

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (66 ans) est devenue ce lundi 15 février, la première femme et la première Africaine à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).« Les membres de l’OMC viennent d’accepter de nommer la Dr Ngozi Okonjo-Iweala comme prochain directeur général de l’OMC. La décision a été prise par consensus lors d’une réunion spéciale du Conseil général de l’organisation aujourd’hui», a annoncé l’OMC, une quinzaine de minutes après l’ouverture de la réunion.

Cette économiste chevronnée sera la septième personne à occuper ce poste.

A lire aussi : OMC: Ngozi Okonjo-Iweala sur un grand boulevard

La désignation de Ngozi Okonjo-Iweala marque la fin d’un feuilleton de plusieurs mois à la tête de cette institution aux 164 États membres, l’une des institutions financières les plus puissantes au monde.

Sa mission première sera de s’atteler à la reprise de l’économie mondiale fortement touchée par la pandémie de la Covid-19.

Côte d’Ivoire: l’ANDE visite une cimenterie suite à des plaintes

L’Agence nationale de l’environnement (ANDE) a visité jeudi les installations du cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire à la suite de plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire d’Abidjan.

Cette société, productrice du Ciment Bélier, qui a répondu favorablement aux sollicitations de l’Agence nationale de l’environnement, a accueilli le 11 février une délégation de cet organisme public pour échanger autour des mesures prises pour lutter contre les émanations de poussière. 

Les représentants de l’agence ont été notamment reçus par l’équipe de direction de l’entreprise dont le directeur d’usine M. Oswald Toupe, et la directrice de la communication et du développement durable Mme Philomène Tsoh, qui ont présenté les différentes mesures prises par la société pour limiter les émanations de poussière sur leur site.

Depuis quatre ans, l’entreprise a investi plusieurs centaines de millions de francs CFA dans un plan destiné à moderniser son usine et à améliorer l’impact environnemental. Le dernier investissement en date est la construction d’un énorme silo destiné à stocker du clinker, un constituant du ciment. 

Ce silo devrait contribuer à réduire de plus de 70% le trafic des camions du cimentier alloués au transport des matières premières. Il sert également de réservoir qui vise en outre à entreposer les produits cimentiers et à les conserver. 

La délégation a visité les installations de cette usine située sur le Boulevard du port d’Abidjan jusqu’au sommet du silo clinker, à près de 60 mètres au-dessus du sol. Au terme des échanges, les deux parties ont salué l’esprit collaboratif observé de part et d’autre.

Pour cette cimenterie, l’environnement fait partie intégrante des problématiques de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). De ce fait, elle se veut volontaire et engagée à travailler de concert avec les autorités sur cette question.

La visite de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE) concernait également des sites industriels situés sur le Boulevard du Port d’Abidjan. Elle fait suite à des plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire.

Filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, l’entreprise opère sur le sol ivoirien avec plus de 280 points de vente et assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore. 

G5 Sahel : le Sénégal invité au sommet

Le Sénégal prendra part mardi, en qualité de pays invité, à la séance élargie du Sommet du G5 Sahel qui s’ouvre ce lundi à N’Djamena, capitale du Tchad.La séance élargie, à laquelle le président Macky Sall assistera, vise à associer les pays et institutions partenaires du G5 Sahel à la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, souligne le communiqué de la présidence parvenu à APA. 

Avec un effectif de 1305 soldats, le Sénégal est le deuxième pays contributeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). 

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité créé en février 2014 par cinq États du Sahel. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

La presse sénégalaise toujours à fond sur l’affaire Sonko

Les quotidiens sénégalais, reçus ce lundi à APA, continuent de traiter de l’affaire Ousmane Sonko, l’opposant accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Vox Populi rapporte la réaction de l’ex président, Me Abdoulaye Wade, sur les accusations de viol contre le président Pastef. « Sonko a manqué de prudence et a été piégé », titre ce journal.

Dans ce quotidien, le pape du Sopi poursuit : « Son inexpérience a été exploitée par un adversaire puissant et futé qui connaît ses faiblesses. Je condamne cette façon d’éliminer un adversaire politique ».

« Affaire Sonko-Wade sans massage », titre Le Quotidien, dans lequel journal, Me Wade réaffirme que « Sonko a manqué de prudence et a été piégé ».

A propos de ces « accusations de viol et autres contre Ousmane Sonko », Sud Quotidien note des « tirs groupés contre l’Etat ! »

« Refus du test Adn-Pastef dit craindre une manipulation étatique », informe le journal.

« Arrestations combinées des partisans de Sonko-Les dessous d’une traque. Le ministre de l’Intérieur est à la baguette des arrestations de responsables de Pastef. La police détiendrait des audios et des éléments compromettants contre ces militants. Arrestations, hier, à Saint-Louis, Dakar et Pikine », détaille EnQuête à sa Une.

Pour Walf Quotidien, on est « en route vers l’impasse » dans ce dossier « Sweet Beauté Spa », du nom de ce salon où Sonko faisait son massage.

Nos confrères profitent de l’affaire Sonko pour faire « une visite guidée dans un salon dakarois » pour « découvrir les petits secrets du massage ».

« Accusations de viols répétés de Adji Sarr contre Sonko-Deux armes à rayon X sur la tête de Sonko. Risques de poursuites par le Doyen des juges et le juge du 8e cabinet. Le leader de Pastef, le Parquet et le crime d’appel à l’insurrection », écrit L’Observateur.

Pendant ce temps, Vox Populi renseigne qu’« Ebola réapparaît en Guinée : Déjà 7 cas et 3 morts ».

« Réapparition d’Ebola en Guinée-Le Sénégal en alerte », renchérit Le Quotidien.

Parlant de la prise en charge hospitalière de la Covid-19, L’Observateur met en exergue cette « alerte rouge » et informe que « les Sénégalais meurent faute de lit de réanimation ».

« Daka de Médina Gounass-La Covid-19 reporte l’édition 2021 au 22 mai », souligne Sud Quotidien.

Frontières Côte d’Ivoire-Burkina: la Commission mixte installée vendredi

Les membres de la Commission mixte paritaire de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso pour la matérialisation des frontières entre les deux pays seront installés officiellement, vendredi.

Ces membres seront installés à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé et son homologue du Burkina, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation M. Sawadogo Pengdwendé Clément.

Cette cérémonie marquera par ailleurs, le lancement officiel des activités de cette commission dans un contexte de récurrence de la menace terroriste et de velléités d’annexion du territoire ivoirien.

Elle sera précédée les 17 et 18 février 2021 des travaux de la première rencontre des membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cette première rencontre permettra  de définir la méthodologie de travail  et d’adopter le plan d’actions  de la Commission pour les trois prochaines années.

Les membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au nombre de huit pour la Côte d’Ivoire ont été nommés le 13 novembre 2020, par l’arrêté du premier ministre Hamed Bakayoko, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Depuis la nomination de ses membres, la Commission a mené plusieurs activités, notamment le renforcement des capacités de ses membres, la visite de travail dans des centres d’archives nationaux et tenu des réunions préparatoires de la CMPM à la première rencontre de travail avec la partie burkinabé.

Le digital dans l’antre des relations au salon de l’amour d’Abidjan

La première édition du Salon de l’amour et de la séduction d’Abidjan, s’est ouverte samedi avec des expositions innovantes présentant des offres digitales pour raffermir les liens d’amitié et les relations entre partenaires.

Sandra Kohet, une jeune dame âgée de 26 ans, venue au salon de l’amour et de la séduction, a via le canal des ondes, envoyé par whatsApp une carte personnalisée à son chéri avec sa photo et un message érotique pour lui exprimer son attachement.

« Je lui ai souhaité une bonne fête de Saint-Valentin, et que Dieu le bénisse », avoue Sandra Kohet qui espère avec son amoureux, dont la rencontre dure « pas longtemps » sceller un jour leur flamme devant l’officier de l’état civil. 

Le salon de l’amour et de la séduction se veut un marché mais également une opportunité pour les personnes en couple et les célibataires pour réinventer leurs relations et donner plus d’appétence à leur vie affective.

Dans un vêtement pourpre, Sosso la marieuse, explique aux visiteurs comment elle met en relation des célibataires en vue du mariage. Via un site web, sont recueillies les prétentions des célibataires à qui elle propose des plages de rencontres. 

« Quand les gens s’inscrivent sur le site (Internet), ils prennent un rendez-vous et ensuite, avec les informations données » l’agence prépare le format de la rencontre pour croiser l’âme soeur, dit-elle.

Sosso qui a déjà organisé des rencontres, se réjouit d’avoir amené deux jeunes gens à se mettre en couple. Elle offre des rencontres B to B selon les profils exigés et des soirées des célibataires par tranches d’âges, de 18 à 35 ans et de 35 à plus de 55 ans. 

A l’apparition des problèmes, « on les accompagne aussi », ajoute Sosso la marieuse, qui recherche « plus les personnes qui ont envie de se marier ». Cette jeune dame propose également des randonnées pédestres et des pic-nics. 

Amy Foulard, une autre exposante, propose le « baya » électronique. Une sorte de ficelle que porte les femmes autour du rein. Elle révèle qu’ il y a différents types de baya, « le baya instrument, piano et tam-tam ». 

Outre l’aspect séduction, ce baya est porté « pour ne pas que monsieur s’ennuie », fait savoir Amy Foulard, indiquant que les prix sont variés: 1.500 Fcfa, 5.000 Fcfa, 10.000 Fcfa ou 25.000 Fcfa. 

Constance Zalo, elle, se dit attirée par les articles de séduction. « J’ai vu plein de choses assez originales, beaucoup de gadgets, des perles, des huiles et de l’encens », énumère-t-elle, expliquant que « l’amour est bien plus qu’ un sentiment, c’est une décision et une attitude ».

William Ettien Aldo, le parrain de cette première édition du salon de l’amour et de la séduction, a laissé entrevoir que la Côte d’Ivoire qui a récemment traversé des violences électorales, a besoin de l’amour pour construire une nation stable.

La directrice exécutive de cet événement, Satou Dia, a relevé que le salon ouvre ses pavillons avec des expositions jusqu’en fin de soirée et se termine par un dîner gala féerique entre amoureux dans la nuit jusqu’aux heures de la Saint-Valentin. 

Plusieurs stands d’exposition ont été aménagés: sextoys, onglerie, coiffure, lingerie, littérature, alimentation, fiance, hôtellerie, mise en forme et parfumerie. En outre, ont été tenues des conférences thématiques sur l’amour avec pour thème central « l’amour, c’est la vie ». 

Le 13è giga maoulid d’Abidjan prévu le 21 février prochain

La 13è édition du giga maoulid d’Abidjan, une activité religieuse musulmane marquant la commémoration de la naissance du prophète de l’islam Muhammad (Paix et Salut sur Lui) est prévue le dimanche 21 février.

Organisée par le Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique (GRISE), cette édition 2021 est prévue le dimanche 21 février prochain au palais des sports de Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Cette activité, selon une note d’information transmise dimanche à APA, sera organisée autour du thème, «Le prophète Muhammed (SAW), une miséricorde pour l’humanité» et aura pour conférencier principal le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire El Hadj Cheick Malick Konaté.

 Le giga maoulid d’Abidjan, qui est organisé chaque année depuis 10 ans par le GRISE, est l’un des événements religieux les plus populaires d’Abidjan qui rassemble des milliers de fidèles musulmans de la capitale économique ivoirienne.

Ebola refait surface en Guinée

Le virus Ebola a déjà tué quatre personnes en région forestière d’où était partie la pire épidémie de l’histoire en 2013, a indiqué samedi le ministre guinéen de la Santé.C’est la première résurgence de la maladie en Afrique de l’Ouest depuis 2016. En effet, depuis cette date, plus aucun décès n’avait été enregistré en Guinée. Le pays espérait alors avoir terminé avec cette épidémie qui avait causé des milliers de morts entre 2013 et 2016. Mais la voilà de retour.

« Une infirmière de Gouéké est tombée malade vers la fin du mois de janvier. Elle est décédée entre le 27 et le 28 janvier et a été inhumée le 1er février à Gouéké », a indiqué le directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), le Dr Sakoba Keïta, cité par des médias locaux.

« Parmi ceux qui ont participé à l’enterrement, huit personnes ont présenté des signes : diarrhées, vomissements et saignements. Trois d’entre eux sont décédés et quatre autres sont hospitalisés à Nzérékoré (la plus grande ville de la Guinée forestière) », a-t-il ajouté. A l’en croire, un patient s’était enfui. Il a finalement été retrouvé et  hospitalisé à Conakry.

Le patron de l’ANSS et le ministre de la Santé ont tous les deux indiqué que les prélèvements analysés par un laboratoire mis sur pied par l’Union européenne à Guéckédou, dans la région, avaient détecté la présence du virus Ebola. Les résultats d’analyses complémentaires sont attendus dans les prochaines heures.

« Nous avons pris toutes les dispositions, une équipe d’alerte est sur place pour identifier les cas contacts », a dit le ministre de la Santé, Rémy Lamah, en soulignant qu’il n’y avait « pas eu de résurgence depuis 2016 ».

« Je suis inquiet en tant qu’humain, mais je reste serein car on a géré la première épidémie et la vaccination est possible », a-t-il ajouté. Une réunion de crise pour évaluer la situation est prévue ce dimanche.

Partie en décembre 2013 de Guinée forestière, avant de se propager au Liberia et à la Sierra Leone voisins, l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest s’était achevée en 2016 après avoir atteint 10 pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis. Elle avait causé plus de 11.300 morts pour quelque 28.600 cas recensés, dont plus de 99 % en Guinée (2.500 morts), au Liberia et en Sierra Leone.

Sénégal : Sonko, l’opposant dévot et le bruit de viol

Qui est Ousmane Sonko, l’un des opposants les plus en vue au Sénégal, dont le nom est cité dans une affaire de viol ? Portrait.C’est le genre d’histoire qui fait souvent très mal aux hommes politiques. Que les faits soient avérés ou finalement inventés. Ousmane Sonko, le leader du parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), qu’il a créé en 2014, est aujourd’hui confronté à une affaire de mœurs.

Une jeune fille employée dans un salon de massage de Dakar, la capitale, l’accuse de « viols répétés et de menaces de mort » et a porté plainte devant la gendarmerie, provoquant un immense tollé politique et médiatique au Sénégal.

« Une machination du pouvoir », accusent les partisans de l’homme politique, dont des dizaines ont violement manifesté devant son domicile dakarois, lundi 8 février, obligeant les forces de l’ordre à intervenir.

Mais qui est Sonko, 47 ans, benjamin des grandes figures politiques du pays et souvent présenté comme l’opposant le plus radical au gouvernement du président Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019 ?

Ancien inspecteur des Impôts et Domaines, le patron de Pastef est entré en politique il y a moins de dix ans. Arrivé troisième lors du dernier scrutin présidentiel, Sonko est actuellement député à l’Assemblée nationale, après y avoir été élu en 2017.

Ce polygame est né le 15 juillet 1974 à Thiès (70 km à l’est de Dakar) dans une famille de fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance, dans le Sud du pays, puis effectue ses études supérieures à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (Nord), l’ancienne capitale à l’époque coloniale.

À lire aussi : Sénégal : « l’affaire Sonko » simplifiée

Il y obtient une maîtrise en Droit public en 1999. Classé premier au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (Ena) du Sénégal, il en sort lauréat de la section « Impôts et Domaines » en 2001.

Ousmane Sonko intègre alors la fonction publique avec une affectation au Centre des services fiscaux de Pikine, dans la banlieue dakaroise. En 2003, il obtient un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Finances publiques et Fiscalité de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il est aussi titulaire d’un Master 2 en Gestion et Finances publiques de l’Institut Supérieur des Finances (ISF) et également doctorant en Droit public économique et Fiscalité à l’Université Jean Moulin Lyon III, en France.

Après 15 ans de service, le natif de Thiès est radié de la fonction publique par décret, en août 2016, « pour manquement au devoir de réserve ». Cet épisode, qui a largement alimenté la presse sénégalaise, a permis de révéler Ousmane Sonko au grand public.

Avant de quitter l’administration publique, Sonko avait, entretemps, fondé le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines (SAID) dont il a été le premier Secrétaire Général d’avril 2005 à juin 2012, avant de devenir son Secrétaire général honoraire de juin 2012 à août 2013.

C’était justement l’époque où il avait commencé à critiquer le gouvernement et accuser l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause directement le président Sall. Ce qu’il continuera à faire régulièrement par la suite, au point de publier un livre très remarqué à sa sortie.

C’était en janvier 2018. Dans « Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d’une spoliation », Sonko accuse le chef de l’Etat et son entourage de malversations dans la gestion des ressources naturelles du pays.

Dans cette publication, il soutient que les contrats d’exploitation des importants gisements de pétrole et de gaz offshore découverts dans l’espace maritime sénégalais n’ont pas été attribués selon les règles communes des marchés publics. A son avis, la France, ancienne puissance coloniale, a exercé des pressions au profit de la multinationale tricolore Total.

Depuis, ses sorties captent l’attention du public et trouvent un écho favorable auprès des jeunes, surtout avec son engagement, une fois élu président de la République, de « changer le système ». Une expression chère à l’ancien haut fonctionnaire dont la popularité au sein d’une partie de ses compatriotes doit beaucoup à sa posture revendiquée de champion de la morale et du nationalisme.

Sonko, qui à la différence de la majorité de ses compatriotes, ne se revendique d’aucune de ces puissantes confréries soufies qui distinguent la pratique de l’Islam au Sénégal, est aussi un fervent opposant au franc Cfa.

Cette monnaie héritée de la France par quatorze Etats africains et qui symbolise aux yeux de ses détracteurs « les liens de soumission » de ces pays à l’ancienne puissance coloniale.

« Les conditions sont réunies pour que le Sénégal se dote de sa propre monnaie », aime répéter celui dont le discours et la posture sont souvent décrits par ses adversaires comme « irresponsables, dangereux » sinon « démagogiques ».

Autant dire que cette affaire de mœurs, dans laquelle est aujourd’hui mêlé le nom de cet homme qui n’hésite jamais à afficher une certaine piété et une volonté assumée de jouer au « Monsieur Propre » de la scène politique de son pays, est vouée pour un certain temps à faire grand bruit au Sénégal.

Législatives ivoiriennes: début du déploiement des observateurs

Les missions d’observation des élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain ont commencé à se déployer, samedi, sur le terrain.

L’institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) et le Centre Carter ont annoncé samedi à Abidjan, le déploiement d’une mission internationale conjointe électorale ( MIOE) de long terme comprenant 16 personnes pour observer les préparatifs ces élections législatives ivoiriennes.

Selon Valdiodio N’diaye, le directeur résident de ce projet, une vingtaine d’observateurs de court terme rejoindra la mission en mars prochain pour observer toutes les autres étapes de ce processus électoral. 

« Nous sommes la mission EISA-Centre Carter qui va travailler au niveau des différentes régions de la Côte d’Ivoire pour suivre toutes les étapes du processus électoral des élections législatives de manière indépendante, neutre et objective», a assuré M. N’diaye dans une conférence de presse précisant.

Selon lui, la mission va durer 45 jours dans plusieurs régions du pays.  A ce propos, il a cité notamment les localités d’Abidjan, Bouaké (Centre-Nord), Korhogo (Nord), Man (Ouest), San-Pedro (Sud-Ouest), Abengourou (Est) et Daloa (Centre-Ouest).

Par extension, a ajouté M. N’diaye,  « nos observateurs vont se déployer dans les régions environnantes de ces localités citées pour suivre toutes les étapes du processus électoral».

 Cette mission internationale d’observation conjointe électorale ( MIOE) observera toutes les étapes du processus électoral des législatives ivoiriennes.

Notamment, la validation des listes définitives des candidatures, la campagne électorale, les procédures de vote le jour du scrutin, la phase de compilation et centralisation des résultats, la proclamation des  résultats provisoires et l’éventuel contentieux électoral.

Ces deux organisations, rappelle-t-on, avaient  déployé d’août à décembre 2020, une mission conjointe pour observer  l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Bénin: Aïvo engagé dans la présidentielle sans une alliance décisive

La perspective de la présidentielle béninoise d’avril prochain laisse apparaître une opposition divisée.

Frédéric Joël Aïvo, ancien proche de Patrice Talon, ambitionne de remporter le scrutin sans une alliance décisive.  Décrédibilisée par certaines affaires judiciaires, l’opposition devra travailler à convaincre l’électorat d’une caution morale exemplaire. 

Ce décor présage de conditions propices à l’émergence d’un « outsider », qui devra cependant réussir à convaincre face à un président sortant auréolé du bilan de sa gouvernance publique et économique.

Technocrate de haut niveau, Frédéric Joël Aïvo est un  expert constitutionaliste de rang international, qui a  collaboré avec plusieurs institutions multilatérales dont la Cedeao.

Ce doyen de l’université d’Abomey-Calavi, de 2016 à  2019, a également participé à la rédaction de la Constitution de la République centrafricaine.

Militant politique rodé à l’école de « Notre Cause Commune » alors qu’il était étudiant, M. Aïvo s’est déclaré le premier comme candidat de l’opposition à la présidentielle.

Son activisme politique, médiatique et digital pourrait s’avérer décisif pour le positionner comme le candidat favori de l’opposition.

Cependant, un faisceau d’éléments laissent penser qu’il pourrait voir son isolement assumé se retourner contre lui, selon des analystes qui soutiennent qu’on ne gagne pas une élection seul.

 Engagement politique

L’universitaire Frédéric Joël Aïvo est un ancien proche de Patrice Talon. Il a occupé le poste de porte-parole de la commission sur les réformes politiques et institutionnel, en 2016.

Mais, il prendra rapidement ses distances, avant de basculer intégralement dans l’opposition après la réforme constitutionnelle de 2019 à laquelle il est opposé.

Au vu de son pedigree d’expert, M. Aïvo  représente un « opposant sérieux » pour Patrice Talon, même si son manque d’expérience gouvernementale pourrait nuire à sa crédibilité.

Cet handicap semble pourtant ne pas déranger le professeur Aïvo, ce qu’il compense par son activisme sur les réseaux sociaux, où il jouit d’une forte popularité.

Audacieux, il se permet de s’aventurer sur les fiefs politiques de Talon via une tournée dans une cinquantaine de villes, sur les soixante-dix que compte le pays.

Jeune et indépendant, Frédéric Joël Aïvo ambitionne visiblement de se positionner comme le candidat de la relève. Et pas seulement celle du président sortant.

Pour des observateurs, il semble n’être capable de se distinguer que sur la forme et l’enjeu politique. Il devra faire montre d’un leadership incontestable.  

Sa plateforme, les 5R (Rassembler, Rétablir, Relancer, Redistribuer, Repositionner) offre « un programme crédible et professionnel mais ne se montre guère innovante », estiment certains. 

D’autres y voient un programme qui s’affiche comme  l’impression d’être une copie de la politique gouvernementale. 

Si on peut reprocher à Patrice Talon une approche unipersonnelle de certaines problématiques, personne ne peut réellement contester son bilan économique.

Son leadership a permis au Bénin de sortir de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) et l’a transformé en place d’investissements internationaux attractive.

Un tempérament  indépendant   

Courant janvier, la position de Frédéric Aïvo semblait encore favorable. Intégré et adoubé par le «Front pour la restauration de la démocratie », parti de coalition anti-Patrice Talon, il était en mesure de faire consensus.

Cette jeune formation ne parvient pas à se départir de fractures internes, qui ont été en s’aggravant du fait du tempérament très indépendant de Frédéric Joël Aïvo. 

La rupture a finalement été consommée le 4 février 2021 avec la présentation d’un ticket électoral indépendant des Démocrates de l’ancien-président Boni Yayi.

Si le départ des Démocrates ne fait pas exploser la coalition, la formation n’en demeure pas moins vidée d’une partie de sa substance avec le départ de ce parti gouvernemental et poids lourd électoral.

De facto, Frédéric Joël Aïvo dispose d’une forte popularité et de nombreux soutiens dans la société civile. Mais comment espérer l’emporter sans alliance décisive ?

Une vingtaine de candidats a déposé un dossier de candidature auprès de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ce qui porte un coup dur à la rhétorique anti-Talon, dont la crédibilité tenait en partie au consensus dans l’opposition.

Des querelles partisanes ont abouti à l’explosion de la coalition. Combiné à l’inflation de candidatures, le comportement de l’opposition vient implicitement donner raison aux réformes électorales sur le système des partis. 

Sénégal : « l’affaire Sonko » simplifiée

Ousmane Sonko, figure majeure de l’opposition radicale au président Macky Sall, est cité dans une histoire de mœurs. Chronologie d’une affaire qui tient actuellement en haleine le Sénégal.Mardi 2 février : Adji Sarr (20 ans), employée d’un salon de massage de Dakar, capitale du Sénégal, porte plainte à la Gendarmerie de Colobane (commune de Dakar) contre Ousmane Sonko « pour viols et menace de mort  ». L’accusé, 47 ans, leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est un des opposants les plus radicaux du gouvernement de Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019. 

Mercredi 3 février : Après le réquisitoire introductif du Procureur de la République de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, un juge se saisit du dossier pour instruction. 

Jeudi 4 février : La plaignante ainsi que la propriétaire du salon de massage sont auditionnées par la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Le même jour, la victime présumée subit des prélèvements vaginaux.

Vendredi 5 février : le journal Les Échos révèle à l’opinion publique cette affaire de mœurs. L’annonce fait l’effet d’une bombe.

Samedi 6 février : Sur sa page Facebook, Ousmane Sonko dément formellement les accusations dont il fait l’objet. 

« Chers amis, militants et sympathisants, soyez rassurés que je n’ai rien à voir avec ces mensonges crapuleux », a-t-il juré dans le réseau social.

Dimanche 7 février : Sonko, ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, convoque chez lui une conférence de presse durant laquelle il bat en brèche toutes les accusations. 

Son récit des faits est retransmis en direct par plusieurs télévisions à une heure de grande audience. L’homme politique admet s’être rendu, à maintes reprises, dans ce salon pour soulager son mal de dos mais refuse de déférer à la convocation de la Gendarmerie sans la levée de son immunité parlementaire.

Lundi 8 février : Des partisans de Sonko se rassemblent au domicile de leur leader, à la cité Keur Gorgui (Dakar), pour lui manifester leur soutien. Les tentatives des forces de l’ordre pour disperser la foule débouchent sur de violents affrontements.

Dans ces échauffourées, aucun décès n’est à déplorer. Toutefois, les dégâts matériels sont considérables : des véhicules de particuliers, des bus de la société nationale de transport caillassés voire incendiés, le supermarché Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) vandalisé… 

Au final, plusieurs personnes, dont des éléments des forces de l’ordre, sont blessés. Et des dizaines de manifestants arrêtés. 

À Louga (nord-ouest), la maison de l’ex-directeur des Domaines, Mamour Diallo de la mouvance présidentielle, est partiellement brûlée. 

En France, les pro-Sonko forcent l’entrée dans les consulats du Sénégal à Paris, Lyon et Marseille pour s’indigner.

Mardi 9 février : Violentes manifestations à Bignona (sud), un fief électoral de Sonko.

Me Malick Sall, ministre de la Justice, adresse une requête à Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, pour enclencher la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Sonko.

Mercredi 10  février : Sonko va, sous bonne escorte, à l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand Yoff (commune de Dakar) pour apporter réconfort à ses partisans blessés dans les heurts du 8 février.

Jeudi 11 février : Réunion du Bureau et de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour créer une commission ad hoc.

Vendredi 12 février : Placement sous mandat de dépôt de dix-neuf individus, arrêtés le 8 février. Le Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance de Dakar, Samba Sall, les inculpent notamment pour « association de malfaiteurs, incendie criminel, organisation et participation à un mouvement insurrectionnel, violences et voies de fait sur des agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions ».

Lundi 15 février : La commission ad hoc mise sur pied devrait entendre Ousmane Sonko avant de rédiger un rapport. Par la suite, une séance plénière sera convoquée à l’hémicycle.

Mercredi 17 février : La séance plénière de l’Assemblée nationale devrait se tenir pour la levée de l’immunité parlementaire de Sonko.

L’affaire Sonko omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement de l’histoire de moeurs qui ébranle le célèbre homme politique.EnQuête indique que « les incidents notés depuis l’éclatement de l’affaire Ousmane Sonko, le flot de haine, les injures et autres actes posés par les uns et les autres interpellent les membres de la société civile ».

Dans une déclaration commune, exploitée par L’AS, ces organisations sont convaincues que « les acteurs politiques et les autorités étatiques doivent être soucieux de préserver les acquis démocratiques, fruit de longues années de luttes et de sacrifices des aînés, de garantir la stabilité du pays, de respecter l’État de droit et l’indépendance de la justice ».

De son côté, Libération annonce que « le parquet criminalise le dossier » des partisans de Sonko arrêtés lundi dernier au cours de violents affrontements avec les forces de l’ordre.

Les Échos, qui a révélé cette affaire de moeurs, précise que « 19 manifestants ont été placés sous mandat de dépôt pour incendie criminel, organisation et participation à un mouvement insurrectionnel, dégradation de biens appartenant à l’État, et violences et voies de fait sur des agents de la force publique ».

Selon Vox Populi, « seul un (mineur) a échappé à la détention (puisqu’il) est placé sous contrôle judiciaire ». En tout cas, assure Le Quotidien, certes l’affaire Sonko est « privée » mais elle a des « effets politiques ». Quoi qu’il en soit, ce journal estime que le dénouement du dossier « pourrait laisser des séquelles politiques pour le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition) et celui de la majorité présidentielle ».

Le Soleil rappelle que « la Sûreté urbaine, chargée de cette enquête, avait interpellé 41 suspects (qui ont été) déférés jeudi dernier devant le Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance de Dakar, Samba Sall ».

Pour sa part, L’Observateur analyse « le silence intriguant d’Adji Sarr », la supposée victime de viols répétés sous la menace de deux pistolets. Dans les colonnes de ce quotidien, l’un des avocats de l’employée d’un salon de massage dakarois déclare : « Adji Sarr est gardée dans un lieu sûr, dans un endroit encore tenu secret pour sa sécurité. Elle est bien entourée et constamment assistée par les avocats commis pour sa défense ».

La Côte d’Ivoire a levé plus de 1 000 milliards Fcfa via la BRVM en 2020

L’Etat de Côte d’Ivoire a levé plus de 1 000 milliards Fcfa en 2020 via la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), selon le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, Vassogbo Bamba. 

M. Vassogbo Bamba, s’exprimait lors du lancement officiel, vendredi, de Sika Invest challenge, un concours dédié à l’investissement en bourse destiné aux étudiants en Côte d’Ivoire. 

Pour maintenir la compétitivité de son économie, « en 2020, c’est plus de 1000 milliards Fcfa qui ont été levés par l’Etat ivoirien via la Brvm sur des maturités de 7 et 10 ans », a indiqué M. Vassogbo Bamba.

Il représentait le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, parrain de la cérémonie de lancement de ce concours de gestion de portefeuille. Dans le message qu’il portait, M. Bamba a salué cette initiative innovante. 

Le gouvernement ivoirien a d’ailleurs adopté le 15 mai 2019 une stratégie nationale d’inclusion financière 2019-2024, qui intègre des actions dont la mise en oeuvre vise à porter le taux d’inclusion financière de 40% en 2017 à 60% en 2024.

Sika Investment Challenge, un concours de gestion de portefeuille dédié aux étudiants des filières Economie/Finance des établissements d’enseignement supérieurs de Côte d’Ivoire, entre dans cette vision de l’Etat ivoirien. 

Selon son promoteur, l’Ivoirien Daniel Aggré, directeur général de Sika Finance, pour cette première édition, 56 établissements prennent part à la compétition avec un total de 850 étudiants retenus à l’issue de la phase d’inscription tenue en janvier. 

« Nous avons dans ce lots les universités publics ou encore l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro, mais aussi des établissements comme l’ENSEA ou encore l’université Internationale de Grand-Bassam entre autres », a-t-il dit.  

Cette cérémonie de lancement marque le point de départ de la compétition qui débute le 13 février 2021 avec le premier niveau de formation pour les étudiants à Abidjan, puis le 20 février pour ceux de l’intérieur du pays.

Une évaluation permettra de sélectionner les trois meilleurs étudiants par équipe: 170 équipes de cinq étudiants ont été constitués. Ils recevront des formations de niveau 2 et 3 afin de leur donner des outils d’analyse et de gestion d’un portefeuille. 

« Nous mettrons par la suite à leur disposition une plateforme de trading en ligne virtuelle qui leur permettra de faire en conditions réelles des transactions sur les valeurs cotées à la Brvm », a ajouté M. Aggré.  

Ils auront en outre trois mois – du 1er avril au 30 juin – pour mettre en application les connaissances acquises au cours de leur formation académique et les outils mis à leur disposition durant ces séances de formation, a-t-il souligné.   

« Au terme de ces trois mois, nous évaluerons les portefeuilles pour retenir les trois équipes ayant générés les meilleurs rendements. Ce sont ces équipes qui prendront part à la finale dont la date est fixée au 9 juillet prochain », a-t-il poursuivi.

Les neuf étudiants finalistes pourront parfaire leur pratique du marché à travers des stages au sein des institutions partenaires qui ont bien voulu nous accompagner dans cette aventure. Et, différents prix leur seront décernés. 

Le marché boursier est une aubaine pour la région. En 2019, les sociétés cotées ont distribués 104,6 milliards FCFA de dividendes à la Brvm et un peu plus de 97 milliards FCFA en 2020. 

Après 22 ans d’existence, le marché financier de l’Umoa « ne compte que 150 000 comptes-titres ouverts  pour une zone qui compte plus de 127 millions d’habitants ». La mobilisation de l’épargne intérieure reste encore une problématique  

Ce concours de gestion du portefeuille vise à promouvoir la culture boursière auprès de la jeunesse ivoirienne en leur donnant des formations pratiques sur l’investissement en bourse.

Distribution des CNI: les centres ouverts samedi à Abidjan

Les centres de distribution de masse des cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes resteront ouverts, samedi, dans le district d’Abidjan.

Dans un communiqué transmis à APA, la  direction générale de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) annonce que ces « centres resteront ouverts ce samedi 13 février 2021 de 8h à 15h dans le district d’Abidjan ».

« L’ONECI invite les personnes ayant reçu un message ou un appel de ses services à se rendre dans le centre indiqué pour le retrait de leur CNI », ajoute le texte, invitant les personnes enrôlées n’ayant pas encore reçu de message ou d’appels à consulter la plateforme www.rnpp.ci pour connaître le statut de leur demande et la démarche à suivre.

Les médias numériques ivoiriens invités à se faire recenser

Les éditeurs des productions d’informations numériques de droit ivoirien et de droit étranger ayant une représentation en Côte d’Ivoire, qui ne se sont pas encore déclarés au procureur de la République, sont invités à se faire recenser « dans les plus brefs délais » auprès de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur ), rapporte un communiqué transmis vendredi à APA.

Selon  M. Samba Koné, le président de l’ANP, ce recensement des médias numériques s’inscrit dans le cadre de la mission de régulation de son institution. A cet effet, les productions d’informations numériques concernées devront fournir plusieurs documents à déposer au siège de l’ANP sis à Cocody II-Plateaux, dans l’Est d’Abidjan.

Il s’agit notamment du nom de l’entreprise éditrice, du nom de la production numérique, de l’identité et de la photocopie de la carte de journaliste professionnel (CIJP) du directeur de la publication.

La liste des membres de la rédaction et leurs pseudonymes, la photocopie des cartes CIJP valides des membres de la rédaction, la situation géographique de la rédaction et les adresses téléphoniques et électroniques de la rédaction sont également à fournir.

Législatives ivoiriennes: l’opposition s’est accordée sur 94 sièges sur 142

Les partis et mouvements de la coalition de l’opposition ivoirienne se sont accordés sur 94 sièges sur 142 pour les élections législatives du 6 mars 2021, soit un taux de réussite de près de 80%.

Ces données ont été révélées, vendredi, par le coordonnateur en charge des élections au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Niamkey Koffi, au siège de la formation politique. 

« Nous avons réussi sur 142 sièges à être d’accord sur 94, soit un taux de près de 80% de réussite au niveau de la coalition de l’opposition », a déclaré M. Niamkey Koffi.

Jusque-là, la coalition de l’opposition demande à certains candidats dans des circonscriptions de retirer leur candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).

Pour ces joutes électorales, chaque parti devrait présenter 30% de femmes candidates conformément à une loi qui requiert 30% de femmes dans les assemblées élues.

« Sur le quota des femmes, au niveau du Pdci, nous avons enregistré 39 candidatures, (mais) 19 ont été sélectionnées », a indiqué M. Niamkey Koffi.    

Pour le professeur Niamkey Koffi, « cela reflète la volonté réelle de la femme de participer à la gouvernance et à la vie politique du pays ».

« II faut savoir que le fait d’être candidat est un choix personnel, donc il faut que la femme se détermine à choisir d’exercer cette activité liée à une fois personnelle ».

M. Niamkey a toutefois relevé un certain nombre de  pesanteurs, entre autres, « des couches qui n’acceptent pas d’être commandées par des femmes, ou des époux qui ne veulent pas voir leur femme faire de la politique ».

Du 12 au 15 février 2021 le Pdci lance pour l’intérieur du pays une tournée pour donner à ses militants les orientations de la formation politique sur les enjeux de ces joutes électorales, après celle d’Abidjan. 

La Commission électorale indépendante a déclaré éligibles plus de 12.000 candidats qui vont à la conquête de 225 sièges que compte l’Assemblée nationale ivoirienne.  

Perturbation de la fourniture de l’électricité à Katiola

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis vendredi soir à Katiola (Nord) où les équipes de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) sont mobilisées pour un retour à la normale dans les meilleurs délais.

Dans une note d’information transmise à APA, la compagnie rapporte que Diarakokaha, Tiengala, Ounandiékaha, Pétionara, Seribokaha, Ouréguékaha, Tomorokaha, Kiohouan, Angolokaha et Folofonkaha sont les zones impactées par cette perturbation.

 Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique

Covid-19/Vaccins: cinq millions $ de la BM pour le Cabo Verde

La Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire de 5 millions de dollars au Cabo Verde afin d’assurer un accès abordable et équitable aux vaccins contre la Covid-19.Le Cabo Verde bénéficie de la première opération financée par la BM en Afrique pour soutenir les plans de vaccination nationaux anti-Covid-19 et contribuer à l’achat et la distribution de vaccins conformément au mécanisme COVAX.

Ce financement supplémentaire permettra aux autorités caboverdiennes d’acheter et de distribuer plus de 400 000 doses de vaccin, ainsi que des équipements de protection individuelle, notamment des masques, et d’autres fournitures médicales essentielles pour garantir une campagne de vaccination efficace.

Le projet financera également des équipements pour la chaîne du froid et le transport des vaccins et il s’attachera à améliorer les infrastructures sanitaires dans le but de rouvrir le pays au tourisme. Cet appui s’inscrit dans la continuité de l’aide apportée dans le cadre du projet d’intervention d’urgence COVID-19 à Cabo Verde.

« Alors qu’une deuxième vague de coronavirus touche durement les populations et les économies africaines, entraînant la fermeture des écoles et des entreprises, nous intensifions nos efforts pour aider les pays à acheter et à distribuer des vaccins, des tests et des traitements, et à renforcer leurs systèmes de vaccination », explique Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.

« Cabo Verde a une longue expérience des campagnes de vaccination et est bien préparé pour commencer à vacciner ce mois-ci. Il s’agit d’une étape cruciale pour assurer l’avenir de la population du pays, rétablir l’emploi et relancer une industrie du tourisme frappée de plein fouet par la pandémie », poursuit le responsable de la BM.

La crise de la COVID a ébranlé l’économie caboverdienne, dont le PIB devrait enregistrer une contraction de 11 % en 2020. Dans ce petit État insulaire situé au large de l’Afrique de l’Ouest, les arrivées de touristes ont chuté de 70 % en 2020, le chômage a atteint près de 20 % et le taux de pauvreté a plus que doublé, passant de 20 % à 45 %. Si les deux tiers des décès surviennent chez les plus de 65 ans, les jeunes actifs sont les plus touchés économiquement par le virus.

« Après plusieurs mois de travail intensif et d’étroite collaboration, nous sommes très heureux que la Banque mondiale ait approuvé ce financement supplémentaire pour aider Cabo Verde à acheter et à distribuer des vaccins contre le virus de la COVID-19 », s’est réjoui le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Olavo Avelino Garcia Correia.

« Ce financement vient compléter les mesures de grande envergure que le Cabo Verde a rapidement mises en place dès le début de la pandémie. À présent, nous avons hâte de vacciner la population au plus vite afin de pouvoir relancer la croissance économique en mettant l’accent sur la diversification et la résilience », a-t-il ajouté.

Dans la perspective du plan de vaccination national contre la COVID-19, les autorités de Cabo Verde ont réalisé, avec l’aide de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), une évaluation de l’état de préparation du pays au déploiement des vaccins.

Cet exercice a montré que les préparatifs étaient bien engagés, que le cadre juridique et le processus d’identification de la population cible étaient en place, et que Cabo Verde pouvait désormais bénéficier de la garantie de marché du mécanisme COVAX afin de procéder à l’achat de vaccins.

Un audit financier de la FIF va démarrer «bientôt» (Dao Gabala)

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF), Mariam Dao Gabala a annoncé vendredi à Abidjan, qu’un audit financier et opérationnel de la FIF va démarrer « bientôt ». 

Mme Gabala a fait cette annonce lors d’une conférence de presse consécutive à une rencontre du Comité de normalisation de cette institution avec les dirigeants de clubs ivoiriens de football. 

« Nous allons avoir un audit financier et un audit opérationnel de la FIF. Il va démarrer bientôt », a indiqué la présidente du CN-FIF.

Interrogé à cette occasion sur les raisons du non-renouvellement du contrat du préfet hors grade Sam Etiassé en qualité de Directeur exécutif  ( DEX) de la FIF, Mme Gabala, a soutenu que  « nous nous sommes séparés du DEX parce que nous n’avons pas évidemment la même vision ».  

« Les motifs de la séparation, je pense que ce n’est pas intéressant ici. L’essentiel c’est que c’est une équipe nouvelle qui va se renouveler et qui va travailler d’une autre façon », a ajouté Mme Gabala se refusant de donner d’autres précisions sur cette fin du contrat de M. Etiassé. 

« Préservons la vie privée des individus même s’ils ont été des acteurs publics. Je ne veux pas rentrer dans les détails tant que l’audit n’a pas été fait », a-t-elle affirmé.

 En ce qui concerne les accointances supposées du CN-FIF avec certains potentiels candidats à l’élection du président de la FIF, Mme Gabala s’est inscrite en faux.

 « Nous ne connaissons aucun des candidats. Nous n’avons d’accointances avec aucun des candidats», a-t-elle assuré.

« Nous sommes une équipe de mission totalement indépendante.   Nous ne sommes pas une équipe qui vient jouer à la chasse aux sorcières », a insisté la présidente du CN-FIF promettant de  « redonner de l’oxygène » à la FIF et de  «permettre au ballon de rouler ».

Football: le championnat de la ligue 1 ivoirienne reprend le 19 mars

Le championnat de la ligue 1 ivoirienne de football reprend le 19 mars prochain après près d’un an de suspension, a annoncé vendredi à Abidjan, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF).

« Le championnat de ligue 1 va débuter le 19 mars 2021 et s’achever le 27 juin 2021. C’est un championnat qui va se jouer à deux poules de 8 clubs avec une super division.», a annoncé Mme Gabala qui s’exprimait dans une conférence de presse qui fait suite à une rencontre entre le Comité de normalisation qu’elle préside et les acteurs du football ivoirien.

« Le Championnat de ligue 2 va démarrer une semaine après, le 26 mars 2021. Il va courir jusqu’au mois de juillet 2021. C’est un championnat qui va se jouer avec trois poules de huit équipes », a-t-elle poursuivi.

Mme Gabala a ajouté que le championnat de football féminin démarrera en avril prochain. En mars 2020,  à l’arrêt du championnat, a rappelé la présidente du CN-FIF, la ligue 1 ivoirienne avait déjà réalisé 76% de ses matches. 

« Donc évidemment nous l’avons validé. Ce qui veut dire que le championnat de ligue 1  va se faire avec 14 équipes. Les deux derniers de ligue 1 vont être relégués en ligue 2 et les deux premiers de ligue 2 vont remonter en ligue 1. Le championnat de ligue 2 à l’arrêt depuis mars 2020, avait déjà joué 76% de ses matches. Donc nous l’avons validé », a également expliqué Mme Gabala.

Dans la foulée, elle a assuré que le CN-FIF qui est en fonction depuis seulement quelques semaines, a pour première action de  « redonner de l’oxygène » à la Fédération ivoirienne de football ( FIF).

 « Nous sommes une équipe totalement indépendante… On ne peut pas venir apaiser une maison en prenant partie nous-mêmes dans le conflit de cette maison  », a estimé Mme Gabala.

Ouganda : Un pilote militaire meurt dans un accident d’hélicoptère

Caroline Busingye, capitaine de l’armée ougandaise a été identifié comme étant le pilote décédé jeudi dans l’accident d’hélicoptère survenu à Entebbe, en Ouganda.L’hélicoptère s’est écrasé quelques instants après son décollage près d’Entebbe, lors d’un entraînement dans une base près de la ville.

Le général de brigade Flavia Byekwaso, porte-parole des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF), a déclaré que deux élèves-cadets pilotaient l’hélicoptère lorsqu’il est tombé sur le front de mer à 14 h 15.

Les deux victimes ont été transportées d’urgence dans un hôpital voisin où le capitaine Caroline Busingye a succombé à ses blessures.

Côte d’Ivoire: la vente de Fervex reste en vigueur (régulateur)

La vente de la spécialité Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet reste en vigueur en Côte d’Ivoire, selon une note de rectification de l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) qui annule le précédent avis d’arrêt de commercialisation de ce médicament.

« L’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) annonce que l’avis d’arrêt de commercialisation de la spécialité Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet est annulé », indique la note de rectification.

Dans une note précédente, le régulateur avait émis un avis d’arrêt de commercialisation, expliquant que cet arrêt résultait d’une « investigation préliminaire menée suite à la détection d’une valeur hors spécialisation observée durant les essais de stabilités annuels sur le lot T4705 ».

Selon l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique « il s’agit plutôt d’un arrêt temporaire de la fabrication et de la libération des lots du médicament par le fabricant pour tous les marchés, depuis le 7 décembre 2020 ».

« Les lots de Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet présents sur le marché sont antérieurs à cet arrêt temporaire de fabrication. Par conséquent, la distribution et la commercialisation du produit en Côte d’Ivoire sont toujours en vigueur », conclut la note.

L’affaire Sonko, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, font toujours la part belle à cette histoire de mœurs qui secoue le pays.Dans le cadre de la procédure de levée de l’immunité parlementaire du chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), WalfQuotidien rapporte que l’Assemblée nationale, à travers son Bureau et la Conférence des présidents, « a émis un avis favorable » à la requête du ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Sud Quotidien en conclut que Moustapha « Niasse cautionne (le Procureur de la République) Serigne Bassirou (Guèye) ». Poursuivant, ce journal souligne qu’après Khalifa Ababacar Sall, ex-maire de la ville de Dakar (ouest), Ousmane Sonko est « dans l’œil du cyclone ».

Pour la première journée d’une procédure censée durer huit jours, Vox Populi indique qu’il y avait « une forte présence policière » aux abords de l’hémicycle, situé au centre-ville et à quelques encablures du palais présidentiel.

Pour sa part, L’Observateur informe que la Commission des lois qui a hérité du dossier « va se réunir, lundi 15 février, pour la mise sur pied de la Commission ad hoc. Et le mercredi 17 février pour la ratification en plénière de la liste des membres de la commission qui sera chargée de faire l’instruction ».

Cité par Le Soleil, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), explique qu’ « au-delà de cette affaire, l’Assemblée nationale continue à faire son travail et qu’il ne faut pas donner l’impression que le Bureau ne s’est réuni que pour la procédure de levée de l’immunité parlementaire ». 

A en croire L’EnQuête, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche « vers l’échafaud ». Dans ses colonnes, ce journal fait savoir que « la journée (d’hier était) tendue à la Cité Keur Gorgui (Dakar) » puisque les forces de l’ordre, qui quadrillent désormais la demeure de Sonko, ont empêché les membres du Front pour une révolution anti-impéraialiste populaire et panafricaine (Frapp) de Guy Marius Sagna d’y accéder. Suffisant pour susciter le courroux du célèbre activiste qui, finalement, a pu rencontrer le député en fin de journée.

Libération s’intéresse aux supposés contours politiques de cette affaire de mœurs. L’actuel  leader de l’opposition, à la suite du rapprochement entre Macky Sall et Idrissa Seck, est accusé de viols répétitifs sous la menace d’une arme à feu par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). Le mis en cause s’y est rendu plusieurs fois pour des soins thérapeutiques.

Ces dernières heures, il a été révélé que c’est le neveu de Maodo Malick Mbaye, membre de la mouvance présidentielle, qui a transporté la supposée victime à l’hôpital après la commission de l’acte. Mais le Directeur Général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) se lave à grande eau dans Libération : « Je suis surpris et étonné. Car ma morale politique est aux antipodes des pratiques évoquées » dans cette rocambolesque affaire.

De son côté, Le Quotidien se fait l’écho de la discussion entre Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des Mourides (l’une des principales confréries musulmanes du pays) et Macky Sall. Ce dernier a rassuré le guide religieux sur le fait « qu’il n’est pas mêlé » à cette histoire.

Le coup de fil du chef de l’Etat est intervenu après la rencontre entre le khalife et Serigne Cheikh Abdou Mbacké de Darou Mousty (centre). Le marabout d’Ousmane Sonko, rapporte Le Quotidien, estime que c’est « un complot ourdi par le régime contre son disciple ».

Mali : l’Accord d’Alger passé au peigne fin

Le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali a tenu, jeudi à Kidal, une réunion pour tenter de dénouer ce processus.Le moment est historique. Le lieu symbolique. Kidal, cette ville du nord du Mali est toujours contrôlée par les anciens rebelles regroupés au sein d’une Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui a signé avec le gouvernement malien en 2015 un accord de paix négocié quelques temps plus tôt à Alger.

Dans ce bastion des nationalistes touaregs, une réunion du Comité de suivi de l’Accord de paix issu du processus dit d’Alger n’avait pu s’organiser en septembre 2019. Mais le 11 février, l’État malien et ses partenaires étrangers ainsi que les parties signataires du fameux accord ont pu échanger sur ce texte consensuel censé ramener la paix dans au Mali. Ce texte prévoit entre autres l’intégration des ex-rebelles dans les forces de défense et de sécurité et une plus grande autonomie de cette région.

L’application de l’accord semble plus facile à dire qu’à faire. Mais la relance du processus de paix à Kidal est « un signe d’espoir » selon le Colonel-Major Ismaël Wagué, ministre malien de la Réconciliation nationale au sein du gouvernement de transition mis en place à Bamako, la capitale, dans la foulée du renversement par l’Armée, le 18 août dernier, du président controversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

L’ancien porte-parole des putschistes a également indiqué que les autorités de la transition comptent mettre en application l’Accord d’Alger. Cela est toutefois conditionné au succès du nouveau processus de « désarmement, démobilisation et réinsertion » au terme duquel « plusieurs centaines d’ex-combattants rebelles » sont censés intégrer les rangs de l’Armée.

Pour sa part, l’ancien Secrétaire général adjoint de l’Onu, le Mauritanien, Ahmedou Ould Abdallah, a déclaré qu’« il est temps d’harmoniser et de coordonner, si possible, les points de vue pour aider le Mali et le Sahel à sortir d’une crise qui coûte très chère ».

L’ancien haut responsable onusien, aujourd’hui à la tête du Centre pour la stratégie et la sécurité dans le Sahel-Sahara (Centre 4s), un Think tank basé à Nouakchott, prône clairement un « changement d’approche » dans la gestion de ce conflit.

Pour surmonter les écueils, plusieurs observateurs s’accordent sur la nécessité d’une refonte de l’Accord dit d’Alger. C’est le point de vue défendu depuis toujours par Nicolas Normand, ex-ambassadeur de la France au Mali et au Sénégal. D’après le Français, « la situation est d’autant plus problématique que l’Accord d’Alger ne traite pas, pour l’avenir, les causes véritables de la rébellion du Nord ».

Intervenant par visioconférence, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a estimé que les discussions de jeudi à Kidal sont « tout un symbole », avant de saluer la « dynamique positive » du processus de paix au Mali.

La réunion de Kidal a eu lieu quatre jours seulement avant le Sommet du G5 Sahel prévu les 15 et 16 février dans la capitale tchadienne en présence du président français, Emmanuel Macron. À N’Djamena, la France, la Mauritanie, le Mali, le Burkina et le Niger feront le point sur la situation sécuritaire qui prévaut aussi bien au Mali que dans le reste du Sahel.

Côte d’Ivoire: des formateurs formés en photovoltaïque

Trente-sept formateurs issus de l’enseignement professionnel ivoirien pour certains et du secteur privé pour d’autres, formés en énergie photovoltaïque, en efficacité énergétique et en soft kills, ont reçu jeudi à Abidjan leur attestation de fin de formation au cours d’une cérémonie présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet dénommé « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire ( proFERE) financé par l’Allemagne.  

« Le projet proFERE a pour objectif de contribuer à l’augmentation de la disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et d’une gestion locale spécialisée sur le marché des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique», a expliqué Dr Brice Kouassi. Il a ajouté que ce projet vise ainsi  « à introduire dans notre dispositif une offre de formation en énergies renouvelables et efficacité énergétique ».  

« Ces attestations matérialisent les nouvelles compétences professionnelles que vous avez acquises. Désormais, vous êtes capables de répondre aux exigences de performances des entreprises en dispensant une formation de qualité en énergie photovoltaïque et efficacité énergétique », a-t-il dit aux bénéficiaires de cette formation. 

Dans le même élan, Zakaria Berthé, le directeur général de l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNET) a estimé pour sa part que  « ce programme de formation constitue un saut qualitatif pour notre dispositif de formation ». 

De son côté, Heike Oschmann, la cheffe du projet proFERE, a relevé à son tour, le bien-fondé de ces trois parcours de formation saluant le  « leadership et la disponibilité» du secrétaire d’Etat Brice Kouassi. 

Financé par le ministère Fédéral Allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), le projet ProFERE est mis en œuvre dans deux établissements de formation.

Il s’agit du Lycée professionnel de Jacqueville ( ouest d’Abidjan) et du Centre de formation professionnelle de Korhogo ( Nord ivoirien). Il s’étend sur une période de trois ans, allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2022. 

Siaka Bamba et Doumbia Major prennent fonction à la CEI

Siaka Bamba et Doumbia Soumaila dit « Doumbia Major », deux nouveaux membres de la Commission électorale indépendante (CEI) centrale de Côte d’Ivoire, ont été ont pris fonction, jeudi, au sein de cette institution.

Cette prise de fonction de MM. Bamba et Doumia a été marquée par leur élection  respectivement 4e vice-président et 2e secrétaire adjoint de l’institution, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire. 

M. Siaka Bamba, proposé par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a obtenu la majorité des suffrages exprimés, soit 12 voix sur 16, devenant le 4e vice-président de la CEI.

Quant à Doumbia Soumaïla dit « Doumbia Major », président du Renouveau démocratique, il a été crédité de 11 voix sur 16. Au poste de 2e secrétaire adjoint, il devrait affronter Yapo Yapo Daudet qui a « décliné l’offre de candidature pour des raisons de convenance personnelle ».

M. Doumbia Major a remplacé au sein de la Commission centrale de la CEI Mme Henriette Lagou, à la suite de sa démission pour se présenter comme candidate aux élections législatives du 6 mars 2021.

Ces deux personnalités élues ont prêté serment le 29 janvier 2021 devant le Conseil constitutionnel. Le bureau de séance du scrutin était composé de Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, Pierre Adjoumani secrétaire, puis Emile Ebrotié et Me Yolande Yapobi, rapporteurs.