Sénégal : hausse de 4,2% du sous-secteur de l’élevage

Le sous-secteur de l’élevage a progressé de 4,2%, en rythme trimestriel, au deuxième trimestre 2019 comparé au trimestre précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Cette évolution est en phase avec l’accroissement de la production contrôlée de viande bovine (+ 4,0%), ovine (+ 3,3%) et caprine (+8,8%)», souligne la DPEE. Les abattages de petits ruminants se sont ainsi considérablement renforcés sur la période, notamment, à l’occasion de certaines fêtes religieuses.

En glissement annuel, le sous-secteur de l’élevage s’est consolidé de 9,5% au deuxième trimestre et 6,8% sur le premier trimestre 2019. Sur cette dernière période, les abattages contrôlés de bovins (+4,6%), d’ovins (+9,6%) et de caprins (+17,8%) ont sensiblement crû, du fait de nouvelles opportunités de marché (supermarché, boucheries modernes etc.), d’une meilleure organisation des structures internes et d’une lutte plus accentuée contre les abattages clandestins.

Par ailleurs, la rareté des pâturages a entrainé un déstockage de troupeaux sur la période.

L’Afrique du Sud ferme sa mission diplomatique au Nigeria

La Haute Commission sud-africaine au Nigeria a fermé ses bureaux et son consulat à la suite de manifestations en réaction aux attaques xénophobes contre des étrangers en Afrique du Sud.Le haut-commissaire par intérim, l’Ambassadeur Bobby Moroe a confirmé l’information selon laquelle il a ordonné à la Mission de suspendre toutes les activités consulaires jusqu’à ce que la situation s’améliore.

Il a expliqué que les attaques signalées contre des Sud-africains dans certaines régions du Nigeria ont motivé la décision de fermer la Mission.

« J’ai demandé que la mission soit fermée jusqu’à ce que la situation s’améliore. Nous avons entendu dire que des Sud-africains étaient tirés de leurs véhicules et violentés. Nous ne nous sentons pas en sécurité et c’est pourquoi j’ai demandé à la mission de fermer jusqu’à nouvel ordre », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: un «gouvernement de mission et de combat» pour «accélérer» le plan social

Le nouveau gouvernement ivoirien est une équipe de « mission et de combat » pour « accélérer » le plan social de l’Etat, a indiqué jeudi son porte-parole Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres, marquant une prise de contact des entrants.« Ce gouvernement aura essentiellement pour mission d’accélérer des initiatives portées par le Premier ministre, en tant que chef du gouvernement, (notamment) le plan social du gouvernement qui a été lancé en début d’année 2019 », a déclaré M. Touré, lors d’un point de presse.

Il s’agit d’ «adresser les points de solidarité, les points de vulnérabilité et les points de développement au niveau national », a-t-il dit, rappelant que le programme social du gouvernement est un projet phare d’initiatives sur l’an 2019 et 2020.

Le programme social du gouvernement « PSGouv » repose sur cinq axes stratégiques, en l’occurrence la santé pour tous, l’éducation pour tous, la réduction de la pauvreté par l’accès aux services essentiels, l’autonomisation des femmes et des jeunes, et le bien-être des populations en milieu rural.

Ce nouveau Cabinet a pour mission de faire en sorte que les différentes mesures qui seront prises dans le cadre du déroulement de ce dispositif, favorisent le renforcement de l’action sociale du gouvernement et apportent la solidarité de la Nation à chaque Ivoirien, a fait savoir Sidi Tiémoko Touré.

L’équipe gouvernementale, nommée mercredi par décret du chef de l’Etat Alassane Ouattara, comprend en dehors du Premier ministre, 41 ministres et 7 secrétaires d’Etat qui devront être opérationnels dès l’ouverture de Conseil de ministres de ce jour, a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Répondant à une question d’un journaliste qui indiquait que beaucoup d’Ivoiriens dénoncent un « gouvernement pléthorique et budgétivore », le porte-parole du gouvernement a expliqué que « l’objectif est d’améliorer le quotidien des Ivoiriens » estimant que « ces observations ne se justifient pas ». 

« Nous travaillons pour les Ivoiriens, nous sommes là à la tâche pour les Ivoiriens et je pense qu’ils attendent de nous sentir à l’œuvre », a-t-il affirmé, avant d’ajouter « nous n’avons pas attendu ce gouvernement pour commencer à travailler, il y a des résultats et il faut aller au-delà de sorte à impacter davantage ceux qui sont éloignés de la capitale ».

Consternant le départ de Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre sortant en charge de l’Agriculture et du développement rural, Sidi Tiémoko Touré a souligné que « le retrait d’un ministre est de la prérogative du chef de l’Etat qui sait très bien pourquoi il fait ce jeu de chaise ».  

Ce nouveau gouvernement intervient à 13 mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Tous les Etats-majors des partis politiques s’activent afin de se garantir une victoire sans ambages. L’opposition, elle, annonce le lancement des activités de sa plateforme pour bientôt.

Alassane Ouattara attendu en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara effectue une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, avant de se rendre du 13 au 14 septembre 2019 à un Sommet sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, selon son calendrier.L’information a été portée, jeudi, par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres, marquant la prise de contact des nouveaux membres du gouvernement.

« Le chef de l’Etat effectuera une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, et du 13 au 14 septembre, il sera présent au Sommet régional sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso », a annoncé M. Sidi Touré, lors d’un point de presse.

Ce réaménagement du gouvernement ivoirien intervient après quelques semaines de rupture d’activités, et a lieu à 13 mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2020. Le nouveau gouvernement  est fort de 49 membres dont  7 secrétaires d’Etat.  

Vers le rapatriement de Nigérians établis en Afrique du Sud

Le ministère nigérian des Affaires étrangères a confirmé qu’Air Peace, une compagnie aérienne locale, s’est portée volontaire pour envoyer un avion en Afrique du Sud afin de rapatrier les Nigérians qui souhaitent rentrer au pays.Gratuit, ce rapatriement devrait commencer demain vendredi, a précisé Ferdinand Nwonye, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rappelant que cette décision fait suite aux récentes attaques xénophobes contre des ressortissants étrangers en Afrique du Sud dont des Nigérians.

« Les Nigérians sont invités à informer leurs proches vivant en Afrique du Sud afin qu’ils profitent de ce geste louable. Les personnes intéressées sont priées de contacter le Haut-commissariat du Nigeria (ambassade) à Pretoria et le Consulat général du Nigeria à Johannesburg qui prendront les dispositions nécessaires ».

Le PDS de Wade à nouveau dans une zone de turbulence ?

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) de maître Abdoulaye Wade, retourné dans l’opposition après 12 ans de présidence (2000-2012), est-il à nouveau dans une zone de turbulence ?En tout cas, des signes de dissidence font jour dans ce premier parti de l’opposition sénégalaise depuis que le 9 août dernier, Abdoulaye Wade a, dans un communiqué, annoncé le renouvellement des instances du PDS avec la suppression du poste de coordonnateur confié jusqu’ici à Oumar Sarr. La faute de ce dernier ? Sa participation au dialogue national initié par le chef de l’Etat Macky Sall, sans avoir reçu au préalable l’autorisation de Wade, Secrétaire général national et fondateur en 1974 du PDS.

La mise à l’écart d’Oumar Sarr n’est pas sans rappeler la disgrâce de Madické Niang, longtemps considéré comme un fidèle lieutenant de Wade. Devant l’impossible candidature de Karim Wade, le fils de Wade, Madické a défié le PDS et son mentor en se présentant à la présidentielle 2019. Son anecdotique 5e place sur 5 candidats ne le dissuada pas moins de quitter le PDS pour fonder son propre parti.

Oumar Sarr n’en est pas encore là, mais Me Wade, décidé à faire sans lui, a dans ses réformes au sein du PDS confié le Secrétariat général adjoint chargé de l’Organisation, de la Modernisation et de l’Elaboration des Stratégies politiques à… Karim Wade. Le fils biologique qui a maille à partir avec la justice sénégalaise et vit en exil au Qatar depuis 2016

Déjà acquis à l’idée que Karim, en dépit de son absence, tire les ficelles au sein du parti, beaucoup d’observateurs voient dans l’acte que vient de poser Wade père un passage de témoin à la tête du parti. Tel un héritage, le PDS serait-il  servi sur un plateau d’argent au fils biologique ?

En réaction, Dr Cheikh Tidiane Seck, ex-secrétaire général adjoint du parti libéral chargé des cadres, a eu des mots durs pour fustiger les décisions de Wade : « Ce Secrétariat national est le Secrétariat de Karim Wade et de ses amis (…) c’est du banditisme politique qui est en train de se dérouler au PDS ». Doutant du leadership de Wade fils, il s’est dit non convaincu de le voir « mener le PDS à la reconquête du pouvoir ».

Rappelant dans leur démarche l’opposition qui, en  2012, taxait Wade père de se livrer à une «dévolution monarchique», les dissidents qui se font jour au PDS sont en train de poser des actes tendant à empêcher la mainmise de Karin sur le parti.

C’est dans ce sens qu’ils ont créé l’«Alliance Suxali PDS», un mouvement visant à relancer le parti sur de « bonnes bases ». Tout autre est l’avis des mouvements de jeunes du PDS (UJTL et MEEL) qui voient dans l’attitude de Oumar Sarr et compagnie une démarche visant à «diviser le parti ».

Allant plus loin dans leur soutien à Abdoulaye Wade, certaines fédérations régionales du PDS ont pris sur elles de renvoyer leurs responsables. C’est le cas de Babacar Gaye de Kaffrine (centre) qui avait commencé à prendre des positions tranchées depuis le soutien à la candidature de Madické Niang.

A la suite de Kaffrine, les fédérations régionales de Ziguinchor (sud) et de Saint-Louis (nord) ont réitéré leur ancrage derrière leur Secrétaire général national, Abdoulaye Wade.

Nullement ébranlés, les frondeurs considèrent aujourd’hui que le PDS doit fonctionner sur des bases démocratiques et non reposer sur les décisions unilatérales d’un seul homme, bien qu’étant son fondateur.

Pendant ce temps, Karim Wade, considéré comme le responsable de ce charivari, ne dit rien et semble se complaire dans le nouveau poste stratégique que vient de lui offrir son père. Depuis le Qatar qu’il aurait, selon la presse, quitté pour un bref séjour à Kigali, Wade fils assume quasiment le poste de numéro deux du PDS.  

Jusqu’à quand va-t-il rester hors du pays ? Mystère et boule de gomme quand on sait qu’une amende de plus de 130 milliards FCFA plane sur sa tête. Elle a été prononcée contre lui par la Cour de répression et d’enrichissement illicite (Crei) avec ordre d’une contrainte par corps s’il met les pieds à Dakar sans payer l’amende.

Gouvernance et justice en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de l’impulsion que le président de la République Macky Sall compte donner à son gouvernement pour notamment trouver des solutions aux mortels accidents de la route.Sous le titre « Le pouvoir en Sall d’urgence », L’Observateur informe que le président de la République Macky Sall, lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, a signifié à ses ministres le nouveau rythme qu’il veut imposer au gouvernement ».

Le Soleil indique que « Macky Sall presse son gouvernement » pour qu’il s’occupe efficacement de l’insécurité routière, de la rentrée scolaire et de la santé. En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat relève l’urgence de resserrer les conditions de délivrance des permis de conduire, et de renforcer les contrôles systématiques et les présences dissuasives des forces de défense et de sécurité sur les différents axes autoroutiers et routiers du pays ».

Selon Le Soleil, le chef de l’Etat « soucieux de promouvoir une culture de la performance et de la stabilité dans le système éducatif, invite le gouvernement, en relation avec les acteurs de l’Ecole et de l’Université, dans le cadre d’un dialogue social inclusif et responsable, à mettre en synergie toutes les bonnes volontés et les actions appropriées en vue de garantir le succès d’une année scolaire et universitaire apaisée ».

En ce qui concerne les violences xénophobes notées ces derniers jours en Afrique du Sud, le quotidien national précise qu’il n’y a eu « aucune victime sénégalaise contrairement aux informations véhiculées dans les réseaux sociaux ». Toutefois, Moïse Sarr, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères en charge des Sénégalais de l’extérieur a conseillé, dans les colonnes du Soleil, ses compatriotes établis dans la nation arc-en-ciel « de rester chez eux et d’éviter les zones à risque ».

EnQuête souligne que « l’Afrique du Sud renoue avec ses vieux démons. Les 1er, 2 et 3 septembre, le pays de Nelson Mandela a été le théâtre de violentes attaques d’autochtones contre des étrangers africains. Armés de machettes et de haches, ils ont pillé et brûlé une cinquantaine de magasins, des entreprises et des gros-porteurs appartenant à ceux qu’ils considèrent être des envahisseurs ». Pour l’instant, cinq personnes ont perdu la vie dans ces heurts.

En tout cas, la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg (le Sénégal que l’on veut, en langue wolof), a demandé au gouvernement du Sénégal de « convoquer l’Ambassadeur de l’Afrique du Sud à Dakar (afin de) lui remettre une lettre de protestation au nom du peuple sénégalais ».

Dans l’affaire Adama Gaye, Le Quotidien fait savoir que ce journaliste-consultant « a été entendu hier (mercredi) par le Doyen des juges pendant quatre heures. Il a maintenu devant le magistrat-instructeur certains propos (tout) en niant évidemment les insultes ». Ce journal renseigne qu’ « après ce face-à-face, ses avocats ont introduit une demande de liberté provisoire qui sera appréciée par le juge qui dispose de cinq jours pour statuer ».

Formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information de Dakar (Cesti), Adama Gaye est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » et pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook)

Syndicalisme, société et sport en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité marquée par des sujets liés sport et à la société, sans oublier le syndicalisme.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) consacre sa une, à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l’administration publique (SYNAGRH).

La rencontre a porté sur la crise au ministère de la Fonction publique, renseigne le journal, soulignant que «le SYNAGRH dénonce les propos mensongers du ministre Séni Ouédraogo».

Dans la même veine, Le Quotidien affiche, en première page, une affirmation de Souleymane Zoromé, l’un des responsables syndicaux déclarant que «le ministre Séni Ouédraogo tient des propos contradictoires».

Le journal privé Le Pays reprend les propos du même responsable syndical qui en plus loin, lorsqu’il déclare : «Si le ministre Séni Ouédraogo refuse le dialogue, qu’il rende le tablier…».

De son côté, le quotidien national Sidwaya se veut conciliant lorsqu’il titre : «Mouvement d’humeur des GRH (Gestionnaires de ressources humaines): le syndicat demande le retour au dialogue».

Ce journal rappelle que le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pr Séni Ouédraogo, s’exprimant sur la situation qui prévaut au sein de son département lors d’une interview accordée à une chaine de télévision de la place, le 27 août 2019, aurait affirmé qu’il n’existait pas de protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement.

«Il aurait ajouté qu’il n’a jamais reçu d’instruction de sa hiérarchie pour entreprendre des négociations avec le syndicat », rapporte Sidwaya.

Le journal Le Quotidien aborde également le mouvement d’humeur des secrétaires, en faisant remarquer : «Bureaux fermés dans certains ministères».

En fait de société, Le Pays informe que «11 personnes trouvent la mort suite à une intoxication alimentaire» dans le village de Didyr, dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, dans sa rubrique ‘’Projecteur », fait un zoom sur «Ce café qui fait les matins sibeau».

Les journaux reviennent, en sport, sur la relance du Marathon Ouagadougou-Laye.

Ainsi, L’Observateur Paalga arbore : «Sport: Le Marathon Paalga du Grand Ouaga est né», là où Sidwaya met en exergue : «Marathon Ouagadougou-Laye : la relance sous une nouvelle dénomination».

Le journal cité en second lieu relate que «le marathon Ouagadougou-Laye reprend du service après cinq ans d’interruption, grâce à une convention signée, le mercredi 4 septembre 2019, à Ouagadougou, entre le quotidien l’Observateur Paalga et la commune de Ouagadougou».

        

Paiement digital: Atlantique Mobile se généralise dans la zone UEMOA

Atlantique mobile, l’une des applications de la Banque Atlantique, filiale de la Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, se généralise dans la Zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) .Cette dynamique s’inscrit dans le cadre du plan de transformation digitale de ce Groupe. Déjà opérationnelle en Côte d’Ivoire, Atlantique mobile est désormais disponible dans tout l’espace UEMOA Francophone : Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Accessible à tous sur Google Play Store pour les dispositifs Android ou encore sur Apple App Store pour iOS, cette application entièrement personnalisable, allie ergonomie et agilité pour offrir une expérience client optimale.

Elle permet notamment à ses usagers, au-delà des services classiques de consultation et de transaction, de piloter leurs cartes ainsi que leurs comptes bancaires en toute sécurité. Et ce, depuis leur mobile. 

Parmi les nombreuses fonctionnalités innovantes que propose cette application, figurent l’authentification biométrique, la reconnaissance faciale, la modification du plafond de la carte, l’activation et la désactivation de celle-ci.

En outre, le service de transfert d’argent sans carte bancaire « Mobile to GAB » vers n’importe quel bénéficiaire ou encore le service de transfert « Cash-Out », est opérationnel sur l’ensemble des « GAB » du réseau Banque Atlantique couvrant les huit pays de la zone UEMOA. 

Selon M. Kamal Mokdad , directeur général du groupe et de l’international « avec Atlantique Mobile, Banque Atlantique devient le premier groupe financier de l’espace UEMOA à proposer une application gratuite, centrée sur l’utilisateur, intégrant des fonctionnalités allant de la reconnaissance faciale à la modification du plafond de la carte ».

 Lancée en Côte d’Ivoire en janvier 2019, cette application a été développée avec Payment Center for Africa (PCA), filiale Squad Factory du groupe BCP. Elle vient compléter le dispositif transactionnel en place, afin d’offrir la meilleure expérience et garantir un haut niveau de service aux clients des filiales Banque Atlantique. 

Plusieurs améliorations basées sur l’intelligence artificielle, construites grâce à la méthode « Design Thinking » viennent par ailleurs enrichir les versions de l’appli Atlantique Mobile. 

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. Il est présent dans les huit pays de l’espace UEMOA et s’appuie, également, sur des filiales spécialisées.  

Les activités de la « CDRP », la plateforme de l’opposition ivoirienne, bientôt lancées

Les activités de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation (CDRP), la plateforme de l’opposition ivoirienne, devraient bientôt lancées, après le retour à Abidjan de Henri Konan Bedié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).L’information a été indiquée, mercredi, par le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, dans une note, en réaction à Affi N’Guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien  (Fpi, opposition), le parti fondé par Laurent Gbagbo.  

« Le lundi 2 septembre 2019, c’est avec étonnement que les militants du PDCI, notre parti, ont écouté M. Pascal Affi N’Guessan, au sortir d’une séance de négociations avec le gouvernement », souligne le Pdci, qui admet que cette activité ressort de la souveraineté et de l’autonomie des partis. 

Cependant, ce que surprend le Pdci est la déclaration de M. Affi dans les colonnes du journal officiel Fraternité-Matin, où il « déplore simplement le revirement du président du PDCI-RDA », initiateur de la plate-forme de l’opposition. 

« Aujourd’hui, on ne sait plus si cette plateforme verra le jour. Sur le plan éthique, cette attitude de Henri Konan Bédié n’est pas correcte », a déclaré M. Affi. Un propos qui s’explique du fait que le Pdci se rapproche de M. Gbagbo dont plusieurs militants reconnaissent en lui le « président » du Fpi.

« Je voudrais porter à la connaissance de Monsieur Affi Nguessan que la plateforme initiée par le Président Henri Konan Bédié a vu le jour, le jeudi 1er août 2019, par la signature de sa charte organisationnelle », a relevé M. Guikahué.

Cette plateforme est baptisée « Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP) et la cérémonie officielle de lancement de ses activités se fera dès le retour au Pays du Président Henri Konan Bédié », a-t-il poursuivi.

« Après la signature de la résolution relative aux propositions et à la vision des Partis politiques de l’opposition sur la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante), la décision prise par le Groupe des 24 signataires dont Affi, est de ne pas participer aux discussions avec le gouvernement tant que nous n’aurions pas reçu les termes de référence promis par le Premier ministre, le 4 avril 2019 », précise M. Guikahué. 

Le Pdci déplore que « contre toute attente et sans crier gare, M. Affi a pris part aux discussions avec le gouvernement », ajoute le texte, signé de M. Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci qui envisage de revenir au pouvoir.

« Cette situation a amené les autres Partis politiques signataires de la résolution sur la réforme de la CEI, à mettre le FPI/ AFD en observation et à poursuivre la construction de la plateforme sans rompre cependant avec M. Affi », mentionne-t-il.

Après que le gouvernement a saisi l’opposition à l’effet de désigner ses représentants dans la nouvelle CEI, M. Affi a « joint et conseillé le refus en bloc » de la participation de l’opposition dans cette Commission Electorale Indépendante, animant une conférence de presse.

Suite à cette conférence le Pdci lui a emboîté le pas le mardi 27 août 2019 avec à la clé une correspondance de refus de désigner un représentant à la CEI, adressée le même jour au Gouvernement. Le Pdci s’étonne alors que M. Affi échange avec le ministre de la Défense sans concertation préalable.

« Au moment où nous nous attendions au dépôt de la correspondance de M. Affi, nous l’avions vu sortir d’une rencontre d’échanges avec le gouvernement, le lundi 2 septembre 2019 », soupçonne le Pdci. 

« Nous voudrions dire à M. Affi ce qui suit : autant il est libre de gérer son parti, autant le président Henri Konan Bédié gère son parti en toute indépendance, libre du choix de ses interlocuteurs. Henri Konan Bédié ne s’est pas renié, il est dans une logique de la réconciliation nationale », a fait savoir M. Guikahué.

« L’interrogation majeure des signataires de la plateforme initiée par le Président Henri Kon Badié est la suivante : Monsieur Affi Nguessan est-il encore digne de confiance ? », s’interroge le Pdci dans la note.

La réintégration, une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université FHB d’Abidjan

La réintégration s’offre comme une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, une approche réfutée par la plupart des étudiants qui craignent de perdre l’année académique 2017-2018.« Nous lançons un appel à tous les non-inscrits de suivre la voie de la réintégration pour reprendre les études là où ils les ont abandonnées », a déclaré mercredi le vice-président de l’Université Houphouët-Boigny, chargé des enseignements, la pédagogie et la vie universitaire, Affian Kouadio, face à la presse.

Peu avant la conférence de presse, tenue à la salle du Conseil de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, plus d’une centaine d’étudiants non-inscrits, regroupés sur l’esplanade de la présidence, ont scandé « on veut s’inscrire ».   

Un Collectif des non-inscrits, dirigé par Martin Zéba, dénonce un « horizon obscurci » pour « plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 ».

« Pour nous (cette année universitaire) n’existe même pas » et est « nulle et de nul effet », a dit M. Affian Kouadio, indiquant que la période de réintégration a été communiquée et pour les étudiants de médecine, «ca partait jusqu’au 21 juin 2019 ».

Concernant les autres facultés, ajoutera-t-il, « je pense qu’on va pouvoir le faire au nom de la paix parce que tout compte fait un pays ne vaut que par la valeur de ses ressources humaines, de sorte que tous ceux qui aspirent à se former, nous n’allons pas les rejeter ». 

« On a ouvert toujours, on peut encore leur donner un temps pour venir se déclarer pour pouvoir les prendre en charge au niveau où ils ont abandonné leurs études, parce que pour nous, ce qu’ils ont fait n’est pas reconnu », a-t-il poursuivi.

« La réintégration consiste à dire comme vous avez la volonté de faire des études, on ne veut pas vous jeter dans la rue, on va venir vous accepter dans notre base de données » en faisant des enseignements à hauteur de l’année où l’étudiant n’a pas pu s’inscrire » , a-t-il précisé. 

Martin Zéba, le porte-parole du Collectif des étudiants non-inscrits, a soutenu lundi dernier que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période mais la scolarité centrale lance les inscriptions. 

Interrogé sur le campus, parmi les étudiants manifestants, Bohoussou Kouakou, de la faculté d’histoire, en Master 2 de recherche, avoue n’avoir pas pu payer 60 000 Fcfa d’inscription par ce qu’il n’a pas eu d’argent à temps.

Il déplore que plusieurs aient été confrontés par la « lourdeur administrative avec les procès-verbaux qui n’arrivent pas à temps », pendant que les inscriptions s’y déroulent, ce qui a fait que la majorité des étudiants n’a pas pu s’inscrire.

« La réintégration ne nous arrange pas, c’est annuler l’année pour les non-inscrits, parce que la réintégration stipule que l’étudiant a une fois arrêté les cours durant son cursus universitaire et qu’ il accepte de revenir, ce qui n’est pas le cas chez nous qui avons été toujours présents », a-t-il dit.

L‘Université Félix Houphouët-Boigny a ouvert, au titre de l’année 2017-2018, les inscriptions du 30 novembre 2017 au 02 mars 2018. Et, suite à « trois prorogations accordées, 51 588 étudiants se sont inscrits ». 

Alors que le Collectif des étudiants non-inscrits évoque « plus de 5 000 » personnes concernées par cette situation, l’administration de l’Université estime que le recensement de ses services « ne révèle que 800 cas ».

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 49 membres

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a procédé mercredi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 49 membres dont 07 secrétaires d’État qui intervient à treize mois de l’élection présidentielle d’octobre 2020, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Parmi les membres de cette nouvelle équipe gouvernementale, l’on remarque notamment l’entrée  de dix nouvelles personnalités.

Il s’agit des ministres Vagondo Diomandé (sécurité et protection civile), Moussa Dosso ( ressources animales et halieutiques), Gaoussou Touré ( Promotion de la riziculture), Adama Coulibaly (Économie et finances), Mamadou Sanogo ( Économie numérique et poste) et des secrétaires d’État Épiphane Zoro Bi ( Renforcement des capacités), Philippe Legré ( chargé des affaires maritimes), Brice Kouassi (Chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle), Mys Belmonde Dogo (chargé de l’autonomisation de la femme) et Koffi N’Guessan Lataye ( chargé du logement social).

La plupart des membres de l’ancienne équipe gouvernementale  conservent leurs portefeuilles.

 Il s’agit entre autres,   des ministres Hamed Bakayoko (Défense)  Marcel Amon Tanoh (Affaires Étrangères), Albert Mabri Toikeuse (Enseignement supérieur), Kandia Camara ( Éducation Nationale), Sansan Kambilé ( Justice et droits de l’homme) Amadou Koné ( Transports) et Alain Donwahi ( Eaux et forêts).

Le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement est prévu jeudi au palais présidentiel d’Abidjan.

La liste du nouveau gouvernement 

1- Ministre d’Etat, Ministre de la Défense : M. Hamed Bakayoko

2- Ministre des Affaires étrangères : M. Marcel Amon-Tanoh

3- Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Abdallah Albert Toikeusse Mabri

4- Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle:   Mme Kandia Kamissoko Camara

5- Garde des sceaux, Ministre de la Justice et des droits de l’homme : M. Sansan Kambilé

6- Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation : M. Sidiki Diakité

7- Ministre de la Sécurité et de la protection civile : Général Vagondo Diomandé

8- Ministre des Eaux et forêts : M. Alain Richard Donwahi

9- Ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur :  Ally Coulibaly

10- Ministre de l’Agriculture et du développement rural : M. Kobénan Kouassi Adjoumani

11- Ministre des Ressources animales et halieutiques : M. Moussa Dosso

12- Ministre du Plan et du développement : Mme Nialé Kaba

13- Ministre des Transports : M. Amadou Koné

14- Ministre de l’Emploi et de la protection sociale : M. Pascal Abinan Kouakou

15- Ministre de la Promotion de la riziculture : M. Gaoussou Touré

16- Ministre de l’Economie et des finances : M. Adama Coulibaly

17- Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme : M. Bruno Nabagné Koné

18- Ministre de la Santé et de l’hygiène publique : M. Aouélé Eugène Aka

19- Ministre de l’Economie numérique et de la poste : M. Mamadou Sanogo

20- Ministre de la Ville : M. François Albert Amichia

21- Ministre des Mines et de la géologie : M. Jean Claude Kouassi

22- Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Mme Anne Désirée Ouloto

23- Ministre de la Modernisation de l’administration et de l’innovation du service public : Mme Raymonde Goudou Coffie

24- Ministre de la Culture et de la Francophonie : M. Maurice Bandama

25- Ministre de l’Equipement et de l’entretien routier : M. Amedé Koffi Kouakou

26- Ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables : M. Abdourahmane Cissé

27- Ministre de l’Environnement et du développement durable:   M. Joseph Séka Séka

28- Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Mme Ramata Ly-Bakayoko

29- Ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté : Mme Mariatou Koné

30- Ministre du Commerce et de l’industrie : M. Souleymane Diarrassouba

31- Ministre de l’Artisanat : Sidiki Konaté

32- Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la coordination des grands projets : M. Claude Isaac Dé

33- Ministre de la Fonction publique : M. Issa Coulibaly

34- Ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement :  M. Sidi Tiémoko Touré

35- Ministre du Tourisme et des loisirs : M. Siandou Fofana

36- Ministre des Sports : M. Paulin Claude Danho

37- Ministre de l’Hydraulique : M. Laurent Tchagbo

38- Ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, porte-parole adjoint du gouvernement : M. Mamadou Touré

39- Ministre auprès du premier ministre, chargé du budget et du portefeuille de l’Etat : M. Moussa Sanogo

40- Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé : M. Emmanuel Esmel Essis

41- Ministre de la Promotion des PME : M. Félix Anoblé

Secrétariats  d’Etat

1- Secrétaire d’Etat chargé du service civique : M. Siaka Ouattara

2- Secrétaire d’Etat au renforcement des capacités : M. Epiphane Bi Zoro

3- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Tansports, chargé des affaires maritimes : M. Philippe Legré

4- Secrétaire d’Etat auprès du Garde des sceaux, Ministre de la justice et des droits de l’homme, chargée des droits de l’homme : Mme Aimée Zebeyoux

5- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle : M. Brice Kouassi

6- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, chargée de l’autonomisation des femmes des femmes : Mys Beldmonde Dogo

7-Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social : M. Koffi N’guessan Lataille

Au titre de la présidence de la République

M. Adama Koné est nommé Ministre auprès du président de la République, chargé des affaires économiques et financières.         

Sénégal : léger repli des prix de production industrielle en juillet

L’activité industrielle au Sénégal est marquée, en juillet 2019, par un repli des prix de production de 0,3%, en rythme mensuel, a appris mercredi APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon l’ANSD, cette baisse est imputable à celle des prix de production dans les industries chimiques (-3,7%), des matériaux de construction (-0,8%), et mécaniques (-0,4%).

L’agence note toutefois un relèvement des prix dans les industries de production d’énergie (+2,8%).

Quant aux prix de production dans les industries extractives, alimentaires, textiles et du cuir, du papier et du carton, ainsi que ceux des autres industries manufacturières, ils n’ont pas connu de variations sensibles sur la période.

Par rapport à ceux de juillet 2018, les prix de production industrielle ont augmenté de 0,1%.

Sur les sept premiers mois de 2019, l’ANSD relève que les prix moyens ont progressé de 0,9%, comparativement à ceux de la période correspondante de l’année précédente.

Trois milliards F CFA de bons du trésor vendus en Mauritanie

La Mauritanie a vendu, cette semaine, des bons du trésor pour un montant global de 190 millions d’ouguiya MRU (3 milliards F CFA), selon un communiqué de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) consulté mercredi par APA.Ce montant a été vendu pour une échéance de quatre semaines à un taux moyen pondéré de 4,61%, précise le communiqué.

La BCM et le Trésor mauritanien avaient lancé conjointement, mardi dernier, un appel d’offres pour la cession de bons du trésor pour un montant global de 350 millions d’ouguiya MRU, soit 5,6 milliards FCFA.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication avait été fixée au 5 septembre courant.

Xénophobie: Tiwa Savage ne se produira pas en Afrique du Sud

La chanteuse et compositrice nigériane, Tiwa Savage, a annulé son concert programmé en Afrique du Sud en signe de protestation contre les attaques xénophobes dans ce pays.La chaîne de télévision nigériane a rapporté mercredi que la star du hip-hop a annoncé dans un tweet qu’elle ne jouerait plus au festival DSTV prévu à Johannesburg en fin septembre.

Elle a qualifié les attaques contre les Nigérians et d’autres ressortissants africains de « malades », ajoutant que c’est la raison pour laquelle elle ne participerait pas au festival.

« Je refuse de regarder le massacre barbare de mon peuple en Afrique du Sud. C’est malade. Pour cette raison, je ne participerai pas au festival DSTV de Johannesburg du 21 septembre. Mes prières vont à toutes les victimes et à toutes les familles touchées par ces attaques », a écrit l’artiste dans son tweet.

Cette réaction de Savage aux attaques xénophobes survient un jour après que la talentueuse artiste nigériane Burna Boy a juré de ne jamais visiter l’Afrique du Sud.

Nigeria : la police assure la protection des firmes sud-africaines

Des policiers nigérians ont été déployés dans les centres commerciaux Shoprite et dans d’autres entreprises sud-africaines pour éviter d’éventuelles représailles à la suite des attaques xénophobes perpétrées contre des citoyens nigérians en Afrique du Sud.La police est présente dans les centres commerciaux Shoprite de Lagos, Ilorin, Uyo, Ibadan, Abuja et dans d’autres grandes villes du Nigeria.

Depuis mardi dernier, des individus en colère menacent de détruire les entreprises sud-africaines implantées au Nigéria. Des centaines de jeunes sont passés à l’acte en dévalisant des bureaux du géant des télécommunications, MTN et des centres commerciaux Shoprite à Lagos, Abuja, Uyo et Ibadan.

Dans la région de Lekki , n’eut été l’intervention rapide de la police, le supermarché Shoprite aurait été pillé par des jeunes en furie. Dans les localités d’Ibadan et d’Uyo, MTN a tout simplement décidé de suspendre temporairement ses activités.

De son côté, le gouvernement a affirmé que les attaques visant des entreprises sud-africaines affecteraient certainement l’économie du Nigeria. Pour apaiser la situation, l’exécutif a déclaré avoir envoyé des émissaires en Afrique du Sud afin d’obtenir l’indemnisation des Nigérians victimes d’attaques xénophobes.

En outre, Lai Mohammed, le ministre nigérian de l’Information et de la Culture a conseillé ses compatriotes à cesser d’attaquer les entreprises sud-africaines car dans ces sociétés, il y a des investisseurs et des travailleurs locaux.

Le gouvernement nigérian dit être en discussion avec l’Afrique du Sud pour trouver une solution durable à la xénophobie.

Mondial basket masculin : toutes les équipes africaines éliminées au 1er tour

Les cinq représentants de l’Afrique à la Coupe du monde de basketball, qui se joue en Chine depuis le 31 août, ont tous été éliminés, à l’entame de la 3e journée du premier tour où, en 14 sorties, ils ont connu 12 défaites contre seulement deux victoires.Après la Tunisie, vainqueur de l’Iran (79-67), la deuxième victoire africaine a été obtenue ce mercredi par le Nigéria qui a écrasé la Corée du Sud (108-66). Pour le reste, il n’y a eu que des défaites, à l’image de l’Angola, de la Côte d’Ivoire et de la Tunisie, tous battus de leur ultime match de poule.

Avant de dominer et de battre à plate couture la Corée du Sud, le Nigeria avait aligné deux défaites de rang face à la Russie (82-77) et à l’Argentine (94-81).

Pour sa part, l’Angola a perdu sur le fil devant les Philippines (84-81). Après deux déroutes, contre la Serbie et l’Italie, les Angolais ont bien réagi en remportant les trois premiers quarts avant de déjouer dans le dernier acte. C’est finalement dans la prolongation que les Philippines ont pris le dessus sur une vaillante formation de l’Angola.

Dominée par la Pologne (63-80), la Côte d’Ivoire a concédé sa troisième défaite d’affilée. Si le premier quart temps a été à l’avantage des Eléphants, les trois autres ont été parfaitement contrôlés par les Polonais.

Auréolée de sa victoire contre l’Iran qui effaçait sa première sortie ratée, la Tunisie, incapable de surfer sur la vague de succès, a baissé pavillon pour sa 3e sortie devant le Porto Rico : 67 à 64.

Logé dans le groupe H, le Sénégal dispute, demain jeudi à 07h30 GMT, son dernier match face au Canada. Avec deux défaites face à l’Australie (81-68) et  la Lituanie (101-47), les Lions sont comme les autres équipes africaines, éliminés du Mondial de basketball qui prend fin le 15 septembre prochain.

Education et gouvernance, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du différend opposant l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar au Collectif des parents d’élèves mais aussi de la reprise imminente des activités de la plateforme Aar Li Nu Bokk (défendre le bien commun, en langue wolof).Le Quotidien informe que « la polémique relative au port du voile islamique à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar, qui avait agité la fin de la (précédente) année scolaire, n’est pas dépassée ». En effet, souligne ce journal, la direction de cet établissement privé catholique a mis sa menace à exécution hier mardi lors de la rentrée des classes des élèves du primaire et du moyen (puisque) des élèves « voilées ont été sorties de leurs salles de classe, (isolées dans un amphithéâtre avant d’être) renvoyées plus tard de l’école en présence d’un huissier ».

Cela fait dire à EnQuête que c’est « le voile de l’exclusion ». Cette décision de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar a provoqué l’ire des parents d’élèves. L’un d’entre eux, interviewé par ce journal, soutient que « lors de la remise des bulletins du second semestre (de la précédente année scolaire), la direction leur avait fait croire que (l’interdiction du voile islamique) n’était qu’une rumeur ».

Cette école, souligne le journal, a élaboré un nouveau règlement intérieur à l’insu des parents d’élèves et dans lequel, « il n’est pas écrit que le port du voile est autorisé ou interdit mais juste que l’élève doit se présenter découvert ».

Dans L’Observateur, Rayanna Tall, la Proviseure de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar bat en brèche les propos de ce parent d’élève en déclarant : « Nous n’avons pris personne par surprise. Dès le mois de juin dernier, nous avons bien présenté à toutes les familles le règlement intérieur applicable pour l’année scolaire 2019-2020. Toutes les familles qui ont inscrit leurs enfants ont accepté de le signer ».

Dans les colonnes de ce quotidien, l’Imam Ahmadou Makhtar Kanté se dit « choqué par la violence de la direction de cette école », non sans souligner que cette mesure « va traumatiser ces élèves ». Partant de là, il souhaite que « les parents (d’élèves) saisissent le ministre (de l’Education nationale), la société civile et toutes les personnes de bonne volonté pour dire à la direction de cette école de savoir raison garder et (de) laisser ces enfants venir faire les cours comme tout le monde ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique que « Aar Li Nu Bokk repart au front ». En conférence de presse hier mardi, « ce mouvement invite tous ses membres et alliés à plus d’engagement dans le combat collectif » et annonce qu’ « une marche aura lieu le vendredi 13 septembre prochain ».

Aar Li Nu Bokk, cité par EnQuête, est déterminé à poursuivre le combat « en dépit des manœuvres dilatoires initiées par le régime à travers le Procureur de la République. (Ce dernier) a choisi de conduire une procédure pénale inédite basée sur un appel à témoins, en lieu et place d’une enquête en bonne et due forme, fondée sur le rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) et des dossiers de l’OFNAC (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) ».

Selon le mouvement Aar Li Nu Bokk, « au même titre que l’affaire Petro-Tim, le dossier sur la gestion du fer de la Falémé est nébuleux », rapporte Le Quotidien. A en croire Babacar Thioye Bâ, le porte-parole du jour, « en plus de l’opacité, le régime de Macky Sall a décidé de faire la politique de l’autruche pour couvrir ses forfaits. Notre seule réponse est celle de la mobilisation populaire ».

Justice et violences xénophobes alimentent la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent et condamnent, les scènes de xénophobie en Afrique du sud, sans oublier d’évoquer l’actualité nationale marquée par le verdict complémentaire du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, tombé la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.«Verdict procès putsch manqué : 10 à 30 ans ferme contre les fuyards», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Le journal fait observer qu’il fallait attendre le jugement des fugitifs pour retenir du procès du putsch manqué de septembre 2015 que le général Gilbert Diendéré n’est pas l’accusé qui écope de la peine la plus lourde.

«En effet, au terme de l’audience du 3 septembre 2019, consacrée aux 8 accusés qui se sont soustraits de la procédure, le juge a prononcé à leur endroit, une sentence allant de 10 à 30 ans de prison ferme», rapporte L’Observateur Paalga.

A ce propos, Sidwaya, le quotidien national, arbore : «30 ans de prison pour six fuyards dont Fatou Diendéré», là où Le Pays (privé), mentionne : «30 ans de prison fermes pour Fatou Diendéré et Emile Kaboré en cavale».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé, édité à Bobo-Dioulasso, parle d’«avis partagés entre politiciens et société civile», à l’issue du verdict du procès du putsch manqué.

Dans sa rubrique ‘’Politique étrangère », Sidwaya titre : «Afrique du Sud : le chômage alimente la xénophobie», soulignant que «la rareté des emplois est à l’origine de climat anti-migrant qui secoue l’Afrique du Sud».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, évoquant le sujet, met en exergue : «Violence en Afrique du Sud : Madiba (surnom de Nelson Mandela) doit se retourner dans sa tombe de Qunu».

Quant à L’Observateur Paalga, il mentionne : «Xénophobie en Afrique du Sud: Cette tache qui enlaidit l’Arc-en-ciel».

A en croire le confrère, la chasse aux étrangers est encore ouverte en Afrique du Sud car, poursuit-il, depuis dimanche dernier à Johannesburg, on assiste à des scènes d’un autre âge avec incendies  et pillages de boutiques et de magasins appartenant à des étrangers.

«Dans un quartier populaire au sud de la ville, plus de 500 habitants s’en sont pris à des établissements appartenant à des émigrés, notamment des Pakistanais, des Somaliens ou des Nigérians », relate L’Observateur Paalga.

En conclusion, l’éditorialiste fait remarquer que «c’est pathétique que des natifs d’un pays qui ont subi l’Apartheid et un confinement dans des ghettos en viennent à se comporter de la sorte».

Les opérateurs économiques japonais invités à investir en Côte d’Ivoire

Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre ivoirien, chargé de la promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a invité les opérateurs économiques japonais à investir en Côte d’Ivoire, lors du Forum économique « Japan Africa business forum ». Le Forum économique « Japan Africa Business Forum » s’est tenu en marge de la 7ème édition de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD), qui a eu lieu du 28 au 30 Août 2019, à Yokohama, au Japon. 

Cette plate-forme a été l’occasion pour M. Essis Esmel, également directeur général du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), de présenter les potentialités de la Côte d’Ivoire à travers ses atouts et opportunités économiques, notamment dans le secteur agricole.  

L’intervention du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de l’investissement privé, a eu pour objectif d’inviter les entreprises Japonaises à investir dans cinq domaines clés du secteur de l’Agriculture.

Ces secteurs concernent la transformation industrielle des matières premières agricoles, l’installation d’unité d’assemblage d’équipements agricoles, l’optimisation de la chaîne logistique pour le stockage et la distribution des produits agricoles.

Il a également appelé au renforcement des partenariats dans la recherche et l’innovation et la promotion de nouvelles semences pour créer de nouvelles variétés de produits agricoles en Côte d’Ivoire.

M. Essis a en outre, présenté l’environnement des Affaires et le cadre institutionnel en matière d’investissement en Côte d’Ivoire, en marge du TICAD 2019, tenue à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec l’ONU et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). 

Placé sous le thème « Faire progresser le développement de l’Afrique en recourant aux peuples, à la technologie et à l’innovation », cette édition a vu la participation de plus de 6.000 personnes composées de chefs d’Etats, des représentants d’organisations internationales et régionales du secteur privé, d’ONG et de la société civile, venues d’Afrique et du Japon. 

La délégation ivoirienne était conduite par le Premier ministre, chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly qui a profité de cette plateforme pour renforcer la coopération et les relations commerciales entre le Japon et la Côte d’Ivoire.     

Ce forum qui a connu une forte mobilisation d’entreprises japonaises a été marqué par deux événements majeurs, à savoir des sessions de présentation thématique par pays d’une part et d’autre part, l’animation du stand d’exposition dans lequel plusieurs produits ivoiriens ont été présentés.  

Le constructeur automobile japonais Toyota et l’Etat de Côte d’Ivoire ont signé en marge de la TICAD 7, le 29 août 2019 à Yokohama, au Japon, un accord de création d’une usine de montage de véhicules Toyota en Côte d’Ivoire. La mise en œuvre du processus devrait démarrer d’ici à fin 2019. 

Football ivoirien: 4 encadreurs techniques recrutés à la Direction technique nationale

La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) vient de recruter quatre encadreurs techniques à la Direction technique nationale (DTN), selon un communiqué transmis mardi à APA.« Le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et le Comité exécutif ont le plaisir d’informer les clubs, la presse et le public sportifs du recrutement de quatre encadreurs techniques à la Direction technique nationale », indique le communiqué.  

Il s’agit de Kassi Kouadio Lucien, Abdoulaye Traoré, Oumar Ben Salah et Beugré Yago Eugène, tous des anciennes gloires du football ivoirien.  Ils sont « placés sous l’autorité du Directeur technique national », précise le communiqué signé du directeur exécutif de la Fédération ivoirienne de football, Sam Etiassé.

Football : des Africains ont animé le mercato d’été

De nombreux mouvements de footballeurs africains, dont le transfert de l’international ivoirien Nicolas Pepe à Arsenal (Premier League anglaise) pour 80 millions d’euros (52,4 milliards F CFA), ont rythmé le mercato d’été européen.Transfuge de Lille (France), Pepe est âgé de 24 ans. L’attaquant ivoirien a rejoint l’artificier gabonais Pierre-Emerick Aubameyang chez les Gunners. Meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, Ismaël Bennacer s’est engagé avec l’AC Milan. Le milieu défensif algérien portait les couleurs d’Empoli.

Son compatriote Ramy Bensebaini a quitté le Stade Rennais (France) pour le Borussia Mönchengladbach (Allemagne) là où Islam Slimani a été prêté par Leicester (Angleterre) à Monaco (France).

N’ayant jamais réussi à faire son trou à l’Olympique de Marseille (France), Clinton Njie a finalement pris la direction du Dynamo Moscou (Russie). En raison de la relégation de Fulham en Championship (Angleterre), le milieu de terrain André-Frank Zambo Anguissa est parti en prêt à Villarreal (Espagne).

C’est la même raison qui a poussé l’Ivoirien Jean Michael Séri à offrir ses services à Galatasaray (Turquie) sous la forme d’un prêt.

L’international égyptien Mahmoud Hassan «Trézéguet», éliminé en huitièmes de finale de la Can 2019, jouera la Premier League anglaise avec Aston Villa. Un autre Pharaon, Amr Warda est passé du PAOK Salonique à Larissa (Grèce).

En provenance de Nîmes (France), le Gabonais Denis Bouanga a jeté l’ancre à Saint-Etienne (France). Mario Lemina a quant à lui été prêté par Southampton (Angleterre) à Galatasaray (Turquie).

Amadou Diawara, en qui la Guinée place beaucoup d’espoir, est devenu un joueur de l’AS Rome (Italie). Le milieu de terrain portait la tunique de Naples (Italie). En filant à Southampton (Angleterre), l’attaquant malien Moussa Djénépo a franchi un cap après s’être révélé avec le Standard de Liège (Belgique).

Promis à un bel avenir, le milieu malien Diadié Samassékou a signé à Hoffenheim (Allemagne) en provenance du RB Salzbourg (Autriche). Pour sa part, Alex Iwobi a paraphé un contrat de cinq saisons avec Everton. L’attaquant nigérian n’était pas un titulaire à Arsenal mais avec les Toffees, il aura certainement la possibilité d’avoir plus de temps de jeu.

La pépite nigériane Victor Oshimen disputera la Ligue européenne des Champions avec Lille (France) après avoir étalé sa classe à Charleroi en Belgique. C’est aussi en France qu’Idrissa Gana Guèye s’est installé en s’engageant avec le Paris Saint-Germain pour 20,9 milliards F CFA.

Enfin, Watford (Angleterre) a cassé sa tirelire (19,6 milliards F CFA) pour s’attacher les services du supersonique Ismaïla Sarr qui a fait ses preuves avec le Stade Rennais.

Le footballeur ivoirien Wonlo Coulibaly transféré au TP Mazembe en RDC

Le footballeur ivoirien Wonlo Coulibaly, meilleur joueur de la ligue 1 de Côte d’Ivoire la saison dernière, a signé au Tout-puissant Mazembe, le mythique club de la République démocratique du Congo ( RDC), a annoncé mardi l’Asec Mimosas avec qui il a évolué pendant deux saisons sportives.« Le joueur Wonlo  Coulibaly poursuivra désormais sa carrière au sein du club phare de la République Démocratique du Congo ( RDC), plusieurs fois champion d’Afrique, le Tout-puissant Mazembe. Ce transfert a été possible grâce à un accord entre les deux clubs », rapporte le club « Jaune et Noir» dans une note d’information.

 L’Asec Mimosas a dit par ailleurs sa gratitude au joueur pour « tous les services rendus au club ». Wonlo Coulibaly qui a été le meilleur joueur de la ligue 1 ivoirienne pendant la saison 2018-2019, a passé deux saisons avec  l’Asec Mimosas.

 Il a intégré la sélection nationale ivoirienne de football avec laquelle il a participé à la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) 2019. Avec l’Asec Mimosas, Wonlo  Coulibaly a été champion de Côte d’Ivoire, vainqueur de la coupe nationale et de la super coupe.

Mondial basket masculin : les équipes africaines à la traîne

Les sélections nationales masculines de basketball de l’Afrique, à l’exception de la Tunisie, ont raté leurs débuts dans la Coupe du monde qui se dispute en Chine du 31 août au 15 septembre prochain en ayant chacune concédé deux défaites en autant de sorties.Le Sénégal, logé dans le groupe H, a essuyé un revers ce mardi face à l’Australie (81-68). Lors de leur entrée en lice dans la compétition dimanche dernier, les Lions ont été lourdement battus par la Lituanie (101-47).

Dans le groupe A, la Côte d’Ivoire a été surclassée, samedi dernier, par la Chine (70-55) pour son premier match. Les Ivoiriens ont ensuite été battus sur le fil, hier lundi, par le Venezuela (87-71).

Le Nigeria, dans la poule B, s’était déjà incliné face à la Russie (82-77). Les D’Tigers ont encore courbé l’échine contre l’Argentine (94-81).

L’Angola, balayée par la Serbie, vice-championne du monde (105-59), a une nouvelle fois perdu face à l’Italie (92-61) hier lundi.

Ces quatre sélections africaines sont mathématiquement éliminées de la compétition. Tout le contraire de la Tunisie dans le groupe C. Après avoir mordu la poussière face à l’Espagne (101-62), les Champions d’Afrique en titre ont su se relancer en venant à bout de l’Iran (79-67).

Programme de la 3ème et dernière journée des équipes africaines :

-Mercredi 4 septembre : Angola–Philippines (07h30 GMT), Côte d’Ivoire-Pologne (08h GMT), Corée du Sud-Nigeria (08h30 GMT) et Porto Rico-Tunisie (08h30 GMT).

-Jeudi 5 septembre : Canada-Sénégal (07h30 GMT).

Hajj 2019 : décès de neuf pèlerins guinéens

Au total, neuf pèlerins guinéens ont perdu la vie durant le pèlerinage 2019 à la Mecque.Selon Dr Fodé Ibrahima Camara de la mission médicale du hajj, revenu ce mardi avec le dernier convoi, par rapport à l’année dernière, les choses se sont beaucoup améliorées.

« Sur les 8000 candidats, neuf sont décédés. Il y a eu effectivement des cas de maladie », a indiqué Dr Camara, soulignant qu’un malade a été laissé sur les lieux à l’hôpital King Aziz.

« L’agence privée qui l’a convoyé de concert avec les autorités consulaires et diplomatiques ont pris toutes les dispositions pour le bon suivi de ce malade », a-t-il confié.

Sénégal : baisse de 16,1% de l’activité de raffinage de pétrole

L’activité de raffinage de pétrole du Sénégal a enregistré une baisse de 16,1% à l’issue du deuxième trimestre 2019 comparé au trimestre précédent (-16,1%), selon les données de la Direction de la prévision et de études économiques (DPEE).Selon toujours la DPPEE, cette activité a également fléchi de 13,2% par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Toutefois, elle s’est consolidée de 2,8% en cumul sur les six premiers mois de 2019. Sur cette période, les capacités d’importation du pétrole brute se sont améliorées, à la faveur de la baisse du cours international du Brent (-6,9%).

Au total, souligne la DPEE, 550 000 tonnes d’huiles brutes ont été raffinées, assurant l’approvisionnement du marché intérieur sénégalais à hauteur de 75% pour les carburants, 52% pour le butane et 80% pour le fuel.

Mauritanie : mise en adjudication de 5,5 milliards FCFA de bons de trésor

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) et le Trésor mauritanien ont lancé conjointement, lundi, un appel d’offres pour la cession de bons de trésor d’un montant global de 350 millions d’ouguiya MRU, soit 5,5 milliards de FCFA.Ce montant est divisé en trois tranches selon les échéances, précise la BCM dans un communiqué publié sur son site web.

Il s’agit de 150 millions d’ouguiya MRU pour une échéance de 4 semaines, 100 millions pour 26 semaines et 100 autres millions pour 52 semaines.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée au 5 septembre courant.

Saisie record de 1869 kg de cocaïne en Guinée-Bissau

L’unité antidrogue de la police judiciaire bissau-guinéenne a procédé dans la journée de lundi à une saisie record de 1869 kg de cocaïne, une opération effectuée en deux temps et dans la même ville de Canchungo, au nord du pays : 264 kg de drogue saisie durant l’après-midi et 1605 kg, le soir.Trois Colombiens, un Malien et quatre Bissau-guinéens ont été interpellés au cours de l’opération, intitulée « NAVARRA ».

La drogue se trouvait dans le faux mur de la résidence privée d’un Bissau-Guinéen qui aurait échappé à la police. Toutefois,  la police judiciaire s’est lancée aux trousses du trafiquant qui aurait fait pénétrer la drogue en Guinée-Bissau depuis deux semaines par la mer.

Cinq variétés de drogue sont retrouvées dans la saisie dont TOP, LV, OK et TBE. Selon la police, chaque kilogramme peut coûter 17.500 euros sur le marché, soit plus de 11 millions FCFA.

Burkina: l’épouse de Gilbert Diendéré condamnée à 30 ans de prison ferme

L’épouse du général Gilbert Diendéré, l’ex-député Fatoumata Diendéré Diallo, poursuivie dans le cadre du coup d’Etat manqué de septembre 2015, a été jugée par contumace et condamnée à 30 ans de prison ferme par le Tribunal militaire de Ouagadougou qui siégeait ce mardi.Ancienne députée, Fatou Diendéré qui fait partie de huit accusés «fugitifs» ou «fuyards»,  est poursuivie pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres, coups et blessures volontaires.

Le Tribunal militaire avait prononcé, la veille, une peine de 20 ans de prison ferme pour son époux, le général Gilbert Diendéré, reconnu coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires.

Les co-accusés de Fatoumata Diendéré sont Traoré Abdoul Karim André dit “Perfectum”, Kagambèga Marguerite, Kaboré Emile, Songotoua Zakaria, le Colonel Déka Mahamadi, Bougouma Kagoné Alima et Zougnooma Issoufou.

Quant au général Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, il a écopé de la peine de dix ans de prison ferme pour les faits de trahison dans le même dossier.

La déchéance des décorations reçues par les deux généraux a également été prononcée par le tribunal militaire.

Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il a impliqué 84 accusés, majoritairement des militaires.

A l’issue des verdicts rendus depuis hier, l’audience a été suspendue ce mardi pour reprendre le 22 octobre 2019 avec la phase des intérêts civils.

La diplomatie en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent principalement de la visite du président de la République Patrice Talon en Côte d’Ivoire pour y rencontrer son homologue Alassane Ouattara.La Nation informe que « de Yokohama (Japon) à Abidjan (Côte d’Ivoire), le président (Patrice) Talon a eu d’intenses activités diplomatiques ». Aussitôt après avoir quitté le pays du soleil levant où il a pris part à la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), le chef de l’Etat s’est rendu en Côte d’Ivoire.

« Si cette visite du chef de l’Exécutif béninois a été brève, seulement quelques heures, elle lui a permis toutefois de prendre langue avec Alassane Ouattara sur les questions d’intérêt pour les deux pays », indique le quotidien national.

A en croire Le Matinal, Talon et Ouattara, ayant en partage des « préoccupations régionales et internationales » se concertent dans la capitale ivoirienne.

Selon Le Challenge, cette offensive diplomatique est relative à la récente fermeture de la frontière terrestre du Nigeria avec le Bénin. Ce journal rappelle que Patrice Talon a déjà échangé avec Muhammadu Buhari sur les impacts de cette mesure sur l’économie béninoise.