La Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire ne court aucun risque de faillite (Administrateur)

La Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI) ne court aucun risque de faillite, a rassuré lundi son administrateur, JD Diabira dans une conférence de presse à Abidjan, dénonçant une «tentative de déstabilisation » de cette banque qui enregistre pourtant une croissance de 43%.« Il n’y a pas de risque de fermeture» de la BHCI, a rassuré M. Diabira, ajoutant que « nous n’allons pas fermer en 2019, ni en 2020, ni en 2021…Nous avons un capital institutionnel ».

« La banque a un actionnariat solide», a-t-il insisté, relevant les performances réalisées par la banque avec un taux de croissance qui est passé de 4% à 43%.

 De janvier à juillet 2019, la BHCI a enregistré un dépôt de 21 milliards de francs CFA contre seulement 6 milliards de francs CFA de retrait, ce qui dénote de la confiance de ses clients, a poursuivi M. Diabira.

Des informations faisaient état ces derniers temps  que reprise à 51,6% depuis janvier 2018 par Westbridge Mortgage Reit, un groupe canadien spécialisé dans le financement de l’immobilier et des crédits structurés, la BHCI est à court de liquidité.

A en croire JD Diabira, également président directeur général (PDG ou CEO en anglais) de Westbridge, ces informations procèdent d’une « tentative de déstabilisation». 

Dans la foulée, pour rassurer sa clientèle et ses potentiels clients, la direction générale de la BHCI annonce qu’une « plainte sera déposée devant les juridictions compétentes » contre les «commanditaires et potentiels bénéficiaires» de cette campagne de dénigrement. 

Après cette reprise par Westbridge Mortgage Reit, le capital de la BHCI a été porté de 4,9 à 10,9 milliards FCFA.  Le gouvernement ivoirien a décidé en décembre 2015 de privatiser certaines banques publiques dont la BHCI.

Le verdict du procès du putsch manqué occupe la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement le verdict du procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, tombé, la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.Le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une l’image des généraux Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré, côte-à-côte, accompagnée du titre : «Procès putsch : 10 ans fermes pour Bassolé et 20 ans pour Diendéré».

Selon le journal, exceptés les faits de trahison, le général Gilbert Diendéré  a été  reconnu coupable des  autres infractions à lui reprochées.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Verdict du procès putsch manqué : les peines par tête d’accusé», faisant observer que «Diendéré et Bassolé échappent à la prison à vie».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », le même journal met en exergue : «Au-delà de la vérité du tribunal».

Pour sa part, Le Pays parle «des infractions et des peines des accusés», avant de publier la réaction des acteurs de la société civile et des victimes, sans oublier les «propos d’avocats» à l’issue du verdict tombé hier lundi et jugé sévère pour certains, mais clément pour d’autres.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il s’exclame : «Ce n’est pas le jugement dernier !».

Le confrère rappelle, d’entrée de jeu, que «lorsque les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé furent arrêtés, il y a 4 ans respectivement chez le Nonce apostolique et à son domicile par des jeunes pandores, nombreux étaient les Burkinabè qui savaient que plus rien ne s’opposerait au rendez-vous de ces 2 proches et grands sécurocrates de Blaise Compaoré d’avec la justice».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso estime que le jugement qui vient de s’effectué est «celui des hommes, qui est toujours en quête de l’injustice minimale».

Et de conclure : «Encore, que ces condamnations qui sont susceptibles d’appel d’ici 15 jours ne sont pas définitives».

Faits divers et politique au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de la recrudescence des accidents de route sur toute l’étendue du territoire national mais aussi des préparatifs des élections locales.Le Quotidien annonce une « pluie de morts à Thiadiaye » dans un accident de la route. Ce journal précise qu’ « un bus en provenance de Dakar, transportant des passagers qui se rendaient à Keur Magui, une localité située dans la région de Kaolack (centre), a dérapé sous une forte pluie entre les communes de Sandiara et Thiadiaye, causant du coup la mort de 5 passagers, toutes des femmes. 30 blessés, dont 22 dans un état grave, ont été aussi dénombrés et évacués par la suite à l’hôpital de Grand Mbour ».

EnQuête informe que « le véhicule de Cheikh Amar qui avait quitté Touba (centre) pour se rendre à Dakar (ouest) a subi un accident au niveau de la gare de Diourbel (centre), plus précisément à hauteur de Touré-Mobonde, sur l’autoroute Ila Touba ». Il n’y a pas eu de morts dans ce choc mais les quatre blessés, dont le riche industriel, ont été évacués à Dakar.

De son côté, Le Soleil renseigne que « le ministre de l’Intérieur acte le report » des élections locales initialement prévues le 1er décembre 2019. Et pour cause, déclare Aly Ngouille Ndiaye dans les colonnes du quotidien national, les contraintes liées à l’organisation d’une élection et toutes les questions relatives au processus électoral comme la révision des listes, les discussions autour des échéances, la fixation de la caution, la fixation du nombre et le dépôt des parrainages et la signature des décrets devant convoquer les électeurs constituent « autant d’éléments et d’étapes qui méritent des discussions et des concertations entre tous les acteurs » politiques.

WalfQuotidien souligne qu’ « (Ousmane) Sonko tisse sa toile » en perspective des élections locales. Ce journal indique que le candidat classé troisième à la présidentielle du 24 février dernier « met sur pied une nouvelle coalition » nommée Jotna / Patriotes pour l’alternative. 

Pendant ce temps, « la purge commence » au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) fait savoir WalfQuotidien qui, en outre, rapporte qu’ « (Abdoulaye) Wade a déclenché le processus de liquidation des frondeurs. Après Babacar Gaye à Kaffrine (centre), tous les responsables fédéraux du PDS qui contestent ses choix seront destitués ».

Le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, le PDS a indiqué la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités comme Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction. Les dissidents ont récemment créé l’Alliance Suxali PDS.

Sud Quotidien note que « la participation de certains responsables au dialogue national lancé par le président de la République Macky Sall est à l’origine des bisbilles au sein de (quelques) partis politiques ». 

Quatrième lors de la dernière présidentielle, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur, opposition) s’est séparé de son Coordonnateur national, Issa Sall qui avait répondu à l’appel du chef de l’Etat contre l’avis de Serigne Moustapha Sy, guide moral du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty (DMWM) et par ailleurs président du parti. 

Université FHB d’Abidjan: «plus de 5 000 étudiants» non-inscrits menacés d’exclusion

Un Collectif d’étudiants non-inscrits se disant menacés d’exclusion à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, craint l’expulsion de « plus de 5 000 étudiants » au titre de l’année académique 2017-2018.« Plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 sont menacés d’exclusion par l’administration », a déclaré lundi Martin Zéba, le responsable du collectif, face à la presse à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan.

Chaque jour, dit-il, « nous vivons dans la détresse totale » et « l’horizon s’obscurcit» vu la menace qui pèse sur leur cursus universitaire. C’est pourquoi le Collectif invite le chef de l’Etat ivoirien à leur accorder sa « clémence ». 

« Nous venons plaider auprès du président de la République afin qu’il se saisisse du dossier pour que des mesures soient prises en vue de la réouverture des inscriptions de l’année académique 2017-2018 pour soulager ces milliers d’étudiants en détresse », a lancé Martin Zéba.

M. Zéba qui est le porte-parole de ce Collectif des étudiants non-inscrits, estime que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ».

Bien que le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) se soit engagé à négocier avec l’administration de l’Université, il n’y a pas eu de suite favorable, a fait savoir Martin Zéba, qui indique avoir saisi plusieurs institutions.

Citant l’un des vice-présidents de l’Université, Atta Koffi, le porte-parole du Collectif des non-inscrits, a indiqué que celui-ci « affirme que seuls 800 étudiants ne sont pas inscrits » à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

« Les chiffres avancés ressemblent plus à des affirmations fantaisistes », a martelé Martin Zéba, évoquant le cas du Département de géographie où les procès-verbaux révèlent « 2 931 non-inscrits pour cette faculté ».

Selon lui, les données de l’administration « battent en brèches la légèreté déconcertante avec laquelle l’administration banalise ce problème délicat », même s’il y a eu « une négligence » de la part de certains étudiants.

Plusieurs étudiants, poursuivra-t-il, sont « victimes de la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période,  mais la scolarité centrale lance les inscriptions en même temps, sans tenir compte du décalage entre son calendrier et celui des facultés.

Par conséquent, certains procès-verbaux arrivent en retard à la scolarité, ce qui empêche  des étudiants de s’inscrire à temps, a déploré M. Zeba. Interrogé, Ouattara Navigué, qui a fait une équivalence, affirme avoir été « victime de la lourdeur administrative ».

« Vous pouvez faire le rang pendant trois jours » sans parvenir à vous faire inscrire, ensuite les procès-verbaux ne sortent pas à temps, a indiqué Ouattara Navigué.

Contactée pour intervenir sur cette question, l’administration de l’Université Félix Houphouët Boigny annonce une conférence de presse mercredi pour apporter des éclairages sur cette affaire.

Entrepreneuriat: lancement en octobre d’un financement dédié aux TPE en Côte d’Ivoire

L’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) envisage de lancer, en octobre 2019, un programme visant à financer des projets de Très petites entreprises (TPE) jusqu’à 1,5 million Fcfa, a indiqué samedi son directeur en charge de la Coopération, Moussa Cissé.M. Cissé s’exprimait à l’occasion de la 2è édition de la Journée de l’entrepreneuriat féminin de l’Indenié Djuablin, tenue le 31 août 2019 à Abengougou, dans l’Est ivoirien, en présence de centaines de femmes, des autorités administratives, coutumières et politiques.

Cette journée a été organisée par le Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, en collaboration avec la Fédération des associations féminines du département d’Abengourou (FAFDA), une faîtière regroupant au moins 65 organisations de femmes.  

Le directeur de la Coopération à l’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE), structure sous tutelle du secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre, en charge de la promotion de l’Investissement privé, a animé une conférence en plénière sur entrepreneuriat.  

Selon M. Cissé, ce projet qui rentre dans le cadre du Programme social du gouvernement ivoirien (PSGouv), devrait permettre de mettre sur pied le projet « Mousso Business, exclusivement pour les femmes de plus de 40 ans et le projet Soutra Business qui est pour les jeunes de 18 à 39 ans ». 

« Nos projets concernent de Très petites entreprises, (dont l’appui financier) va jusqu’à 1,5 million de Fcfa maximum », a-t-il précisé,  avant d’ajouter que « pour les projets Soutra c’est les jeunes hommes comme femmes de 18 à 39 ans et pour le projet Mousso Business, les femmes plus âgées ». 

Pour bénéficier de ce programme, dira-t-il, « il faut être déjà porteur d’une idée que nous allons structurer et tester les ratios économiques pour s’assurer que ces projets sont rentables et viables ». Après une sélection des projets à fort potentiel commercial, les acteurs seront « formés et installés ».

« Dès que les bénéficiaires sont installés, on passe au remboursement du prêt qui leur est consenti », lequel devrait être « remboursé sur une durée maximale de 24 mois », a fait savoir M. Cissé, soulignant que « le lancement officiel se fera en octobre 2019 ».  

Il s’agit « de Très petites entreprises qui partent de la vente d’Attieké (un mets très prisé fait à base de semoule de manioc), de jus…qu’on va promouvoir au départ », a-t-il insisté, tout en relevant que la première phase sera l’appel à projets et ensuite la rencontre des acteurs dans les  différentes régions.

Les points d’accueil des projets se feront dans les régions, notamment dans les communes. Selon le directeur de la coopération de l’INIE, « celles (les femmes) qui n’ont pas de projets dont les phases pilotes se font à Abidjan actuellement », il leur sera proposé des projets « déjà montés ».   

Les montants à demander, conseille-t-il, ne devraient pas être au-delà de ce qui est prévu par les enveloppes budgétaires. L’innovation majeure dans ce projet est le suivi des bénéficiaires, la formation, le renforcement des capacités et l’ajout d’un motivateur, une sorte de parrain qui est un garant moral. 

L’INIE prépare actuellement un partenariat avec l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire  (Uvicoci). A en croire M. Cissé «  il est prévu dans chaque commune 140 Très petites entreprises », ce qui devrait représenter à terme 28.140 micro-entreprises dans les 201 communes du pays.   

Ce projet devrait par ailleurs permettre de sortir plusieurs TPE de l’informel grâce à leur formalisation auprès du Cepici (Centre de promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire). L’INIE qui travaille en amont, s’occupe d’abord des projets, de leur maturation et leur mise en œuvre. 

Adom Hervé Boa, représentant de Emmanuel Essis Esmel, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, en charge de la promotion de l’Investissement privé, s’est félicité de la mobilisation record des femmes, qui ont été instruites sur les fondements de l’entrepreneuriat.

Il a salué le Programme social du gouvernement (PSGouv) exprimé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara visant à donner davantage une dimension sociale à « l’excellente politique économique mise en œuvre depuis 2011 ».

Le PSGouv adopté par le gouvernement comprend cinq axes stratégiques majeurs et 12 mesures phares. L’axe stratégique 4 est intitulé « Accroître l’accès des jeunes ainsi que des femmes, piliers des familles et des communautés, à des revenus et à un emploi décent et stable ».

Mathurin Ahui, chef de service en charge des investissements directs nationaux au Cepici, a exhorté les femmes à entreprendre, gage d’une autonomie financière. Il a fait remarquer qu’ «on prépare l’entrepreneuriat par l’épargne et l’investissement ».

Le Cepici, souligne-t-il, a mis en place un « dispositif d’accompagnement » qui part de la sélection des projets sur appels à projets, à la fourniture de services préférentiels (exonération, facilitation…), et mise en relation avec des réseaux d’Affaires. 

Ce projet se veut un pas qualitatif en vue d’accompagner la transformation du potentiel des jeunes et des femmes dans les 31 régions du pays en apportant de la valeur ajoutée à leurs idées. Le protocole d’accompagnement du Cepici va jusqu’à la certification de leurs entreprises. 

La journée était placée sous le patronage de M. Essis Esmel qui a dépêché des experts du Cepici et de l’INIE pour soutenir, dans leur élan, ces femmes qui ont eu droit à des partages d’expériences avec des femmes modèles, une séance de collecte de fiches de projets et des rencontres B to B.

Un appel à témoin lancé pour retrouver des profanateurs de la tombe de DJ Arafat

La direction générale de la police nationale ivoirienne a lancé lundi à Abidjan, un appel à témoin pour retrouver des profanateurs de la tombe du célèbre artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat.Sur sa page officielle facebook consultée par APA où elle a publié les photos de plusieurs  personnes en relation avec ces faits, la police nationale  a appelé ces derniers à se présenter d’elles-mêmes au service de police le plus proche et a invité les populations à fournir toutes informations utiles relatives à ces personnes. 

« La police nationale invite toute personne se reconnaissant sur ces photos ci-dessus à se présenter d’elle-même au service de police le plus proche. La police nationale invite la population à fournir toute information utile relative aux personnes figurant sur les photos publiées », a écrit l’institution indiquant un numéro vert (100). 

Dimanche soir dans un communiqué, le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié annonçait l’arrestation de 12 personnes en relation avec la profanation de la tombe de DJ Arafat. « Les enquêtes se poursuivent pour l’interpellation de tous les coupables et situer les responsabilités à tous les niveaux. Le procureur de la République a été saisi et cet acte ne restera pas impuni», avait promis M. Toh Bi.

 Samedi, des jeunes surexcités se réclamant admirateurs de DJ Arafat,  ont profané sa tombe, pour disent-ils s’assurer qu’il s’agit bien de lui, peu après son inhumation au cimetière de Williamsville dans le Nord d’Abidjan. DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé est décédé le 12 août dernier des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est d’Abidjan.

 Daishikan ( l’un des surnoms de DJ Arafat) a eu droit à des obsèques grandioses organisées par l’État de Côte d’Ivoire et marquées par un  concert géant dans la nuit de vendredi à samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Guinée-Bissau : un ex-conseiller du président Vaz candidat à la présidentielle

L’ancien conseiller spécial du président bissau-guinéen et leader du Parti de la nouvelle démocratie (PND), Iaia Djaló, a été investi comme candidat à l’élection présidentielle de la Guinée-Bissau du 24 novembre, a appris APA lundi.Lors de la désignation du candidat du parti, 131 membres sur 151 du Conseil national ont voté pour Iaia Djaló et 11 ont pour Braima Cassama tandis que les neuf électeurs se sont abstenus, annonce le communiqué du PND.

Se réjouissait de la confiance que lui a accordée la direction du parti, Iaia Djaló a promis de garantir la stabilité gouvernementale et parlementaire si le peuple bissau-guinéen le désigne à son tour comme le successeur de José Mario Vaz, lui-même candidat à sa réélection.

« Nous pensons que nous servirons d’éléments pour assurer solidement l’harmonie nécessaire et la coexistence démocratique. C’est notre responsabilité et cela nous a motivés à nous représenter pour les élections présidentielles du pays », a déclaré Djaló dans le communiqué du PND.

Membre de l’actuel gouvernement du Premier ministre Aristides Gomes comme ministre du Commerce et de l’Artisanat, M. Djaló participe depuis 2005, comme candidat, à toutes les élections présidentielles de la Guinée-Bissau. 

Notant qu’il est très difficile pour le peuple bissau-guinéen de prendre une décision à l’urne, Djaló a toutefois souligné l’essentielle nécessité pour ce peuple de penser à une alternative plus crédible pour le pays. Celle-ci, ajoute le président du PND, demande une réflexion approfondie des citoyens bissau-guinéens avant de voter pour une personne qui dirigera le pays dans les cinq prochaines années.

 

Le pays a besoin en effet d’un chef d’État qui a une stabilité émotionnelle sans être mêlé dans les compromis ni dans les petits jeux parmi les différents contextes politiques, a-t-il indiqué.

Pour sa part, son camarade et challenger pour le candidat du PND, Braima Cassama, a déclaré qu’il était prêt à soutenir le développement de la démocratie interne et travailler aux côtés de Iaia Djaló pour assurer sa victoire à la présidentielle.

La présidentielle bissau-guinéenne va coûter 3,8 milliards FCFA (ministre)

La présidentielle bissau-guinéenne du 24 novembre prochain coûtera 5,9 millions d’euros, soit plus de 3,8 milliards FCFA, a annoncé lundi Odete Semedo, ministre de l’Administration territoriale et de la Gestion des élections.Ce calcul a été effectué après un processus de compression décidé par le ministère des Finances alors que le budget initial était d’environ 8,7 millions d’euros, soit 5,7 milliards de FCFA, a assuré la ministre au sortir d’une rencontre avec les partis politiques.

Le montant officiel inclut les dépenses et les dettes présentées par diverses entités participant au processus, notamment le ministère public, le ministère de la Justice, la Commission nationale électorale (CNE), les forces de défense et de sécurité, le Bureau d’appui technique au processus électoral (GTAPE) et le ministère de l’Administration territoriale et de la Gestion électorale lui-même.

La ministre Odete Semedo a toutefois souligné que les partenaires internationaux qui devaient financer une partie du budget électoral « ont déclaré catégoriquement » qu’ils ne vont plus s’endetter et que « le gouvernement doit s’engager à les rembourser promptement et de manière responsable ».

Les dettes avec les fournisseurs sont actuellement estimées à environ 900 millions de FCFA, qui ne seront payées qu’après audit, a précisé Mme Semedo.

Sur le montant global prévu pour la présidentielle, le gouvernement bissau-guinéen « finance déjà les principales dépenses » et le Portugal a déjà proposé de fournir du matériel électoral qui devrait être comptabilisé dans le budget, a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, a ajouté Odete Semedo, « tout est sur la bonne voie et nous espérons que le 24 novembre ne doit pas échouer ».

Ghana : arrestation de trois présumés convoyeurs d’armes de guerre

Trois hommes ont été arrêtés pour leur implication présumée dans l’envoi de 59 fusils d’assaut AK-47 d’Accra à Walewale, dans la région du Nord-Est du Ghana.Selon des informations rapportées lundi par Joy Fm, les suspects ont été arrêtés ce week-end à Nsakina, près d’Ablekuma, dans la région du Grand Accra.

La source ajoute que les suspects font partie d’un important réseau de groupes qui achètent des armes et les envoient au nord du Ghana.

Les opérations de ces groupes ont été découvertes par le personnel de l’unité de lutte contre le terrorisme de la police du Ghana, à la suite de plusieurs semaines de collecte de renseignements et de surveillance.

Des éléments de la brigade des opérations, lourdement armés, au nombre de 10, assiégeaient une maison dans la communauté, tandis que des hommes négociaient la vente d’un fusil d’assaut AK-47.

Le directeur des opérations du commandement de la police de la région d’Accra, ACP Kwesi Ofori, a confirmé l’opération, affirmant que les enquêteurs gardaient l’esprit ouvert et suivraient toutes les pistes crédibles pour faire tomber le réseau.

La brigade antiterroriste a initialement arrêté quatre personnes, mais se concentre maintenant sur deux autres personnes, qui seraient des membres clés d’un très dangereux syndicat de passeurs d’armes.

Les membres du syndicat ont déjà acheté et envoyé 59 fusils AK-47 à Walewale, une région du pays qui a connu de violents conflits par le passé et qui ont fait de nombreux morts et causé la destruction de biens.

En attendant, la police a refusé de donner les noms des suspects, des enquêtes étant toujours en cours.

Une opération d’un coût de 10 milliards FCFA lancée pour financer près de 20.000 jeunes ivoiriens

Le ministère ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a lancé officiellement lundi à Abidjan, la deuxième édition de « l’Opération Agir pour les jeunes », un projet d’un coût de 10 milliards FCFA qui vise à financer 19 500 jeunes porteurs de projets dans le pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce projet dont l’enrôlement des bénéficiaires se fera du 09 au 20 septembre prochain, se veut l’un des dispositifs du programme d’appui à l’auto-emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes. L’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes à travers des activités génératrices de revenus.

 « Cette initiative s’inscrit dans la mise en oeuvre du programme social du gouvernement qui dans son axe 4 traite de l’insertion des jeunes. Les jeunes seront financés pour un montant de 100.000 à 1 million FCFA pour les projets individuels… Nous devons être le plus rigoureux et le plus transparent possible dans la sélection des bénéficiaires pour regagner la confiance des jeunes », a conseillé Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes dans un discours de lancement de ce projet. 

Dans la foulée, il a fait savoir que dans le cadre du programme social du gouvernement ( PS-Gouv), sur un objectif de 500 000 opportunités de stages, de programmes d’entrepreneuriat, d’insertion des jeunes, à ce jour, ses services ont pu mobiliser 342 560 opportunités de stages, d’activités génératrices de revenu d’un coût de 141 milliards 832 millions FCFA. 

Auparavant M. Touré s’est satisfait de la première édition de « l’Opération Agir pour les jeunes» lancée en 2015 qui a permis de financer 12 337 jeunes dans le pays et dont le taux de remboursement est de 84%. « Tout ce qui se fait, se fait pour vous. Venez saisir l’ensemble des opportunités mises à votre disposition», a-t-il invité les jeunes.  

Avant lui, Jean-Louis Kouadio, l’administrateur de l’agence Emploi Jeunes, a expliqué à son tour que « l’opération Agir pour les jeunes 2»  vise à « mettre en activité immédiate » les jeunes désireux de se mettre à leur propre compte dans des activités génératrices de revenus. 

« L’opération Agir pour les jeunes 2»  a pour objectif de favoriser la promotion de l’auto-emploi des jeunes en Côte d’Ivoire. Sont éligibles à cette opération, les jeunes ou groupement de jeunes résidant en Côte d’Ivoire. Le ou les bénéficiaires devraient être ivoiriens, avoir un âge compris entre 18 et 40 ans, être porteurs de projets à potentiel de création de richesses et d’emplois et justifiant d’une qualification et d’une expérience avérée dans le secteur d’activité dans lequel on veut exercer. 

Pour les projets individuels, les financements sont compris entre 100.000 FCFA et 1 million FCFA et de 1 million FCFA à 2 500 000 FCFA pour les projets collectifs. L’enrôlement des jeunes désireux de bénéficier de cette opération démarrera le 09 septembre prochain dans les structures locales de l’Agence Emploi Jeunes.

Burkina : 20 ans de prison ferme pour le général Diendéré

Le Tribunal militaire de Ouagadougou a prononcé mardi, la peine de 20 ans de prison ferme pour le général Gilbert Diendéré, reconnu coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, a appris APA, à l’issue du verdict du putsch manqué de 15 septembre 2015 au Burkina Faso.Le président du Tribunal militaire, Seidou Ouédraogo a également prononcé la peine de 10 ans de prison ferme contre le général Djibrill Bassolé, l’autre présumé cerveau du coup d’Etat manqué.

Déchargé des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, Bassolé est tout de condamné pour les faits de trahison.

La déchéance des décorations des deux généraux a également été prononcée par le tribunal militaire.

Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il a impliqué  84 accusés, majoritairement composés de militaires

Faits de société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent, entre autres sujets, de politique et de faits de société, avec un accent particulier sur la profanation de la tombe de l’artiste-musicien ivoirien Huon Ange Didier alias DJ Arafat, décédé le 12 aout 2019 et inhumé samedi dernier.Sous le titre: «Obsèques DJ Arafat : Ce ne sont plus des +Chinois+, mais des barbares», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte que la journée du samedi 31 août dernier était assez mouvementée à la partie Nord d’Adjamé (quartier d’Abidjan).

«Scène de guérilla  urbaine entre policiers et +Chinois+(nom attribué aux fans du défunt artiste musicien). Des volutes de fumée obscurcissent l’horizon. Un groupe de jeunes fait irruption dans le cimetière de Williams-ville.  Attroupement autour d’une tombe fraîchement refermée. Le cercueil est retiré, puis ouvert», décrit le journal.

«La dépouille, poursuit l’éditorialiste, est examinée de près. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de celle de celui que toute la Côte d’Ivoire pleure».

Et de déplorer que «voici l’ultime et nauséeux acte d’adieu que les enragés du coupé-décalé ont tenu à réserver à celui qui fut désigné en 2015 artiste africain le plus influent à l’international par Forbes Afrique et TRACE Africa».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), affiche : «DJ Arafat, jusqu’au bout de la vie et même mort».

«Acte désacralisant, décourageant, affligeant pour sa famille et pour ses fans qui désapprouvent ce comportement hors norme. Décourageant pour la mémoire de Influemento», commente de son côté, Aujourd’hui au Faso.

A en croire cet autre journal privé, l’on a vu des obsèques de stars mondiales tels Michael Jackson, Withney Houston, Johnny Hallyday, mais sans ce genre de débordement.

Le confrère fait observer que «pourtant,  la dépouille du +deux fois Koraman+ a été exposée au centre de l’illustre stade Félix Houphouët-Boigny. Le cercueil a bien été ouvert et les yeux des «Chinois» ont vu le corps de leur idole», avant de se demander «Que restait-il encore à vérifier ?».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya consacre sa Une à un phénomène sociétal, sous le titre : «Inhumation des indigents à Ouagadougou : Dans l’univers des pompes funèbres».

Selon le journal, derrière les larmes et la profonde tristesse occasionnées par la perte d’un être cher, se cache une réalité dont on parle peu : du plus nanti au plus démuni, tout humain décédé mérite une sépulture digne.

Sidwaya a fait une immersion dans l’univers de l’inhumation des indigents dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.

En politique, le même quotidien revient sur la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui s’est achevée vendredi dernier, avec l’adoption de la «Déclaration de Yokohoma».

Il s’agit pour Sidwaya, d’un nouveau pacte de coopération prenant en compte les priorités du moment du continent africain.

Pendant ce temps, Le Pays arbore, en première page, les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboigo qui dit à propos de la présidentielle de 2020 que «Tous les partis vont se casser pour rejoindre le CDP».

Au même moment, L’Observateur Paalga renseigne que l’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle de 2020, était «en prospection», le samedi dernier, dans la commune rurale de Koubri, à une vingtaine de Km au Sud de Ouagadougou.

La presse béninoise narre les retombées de la Ticad

Les journaux béninois parus ce lundi font essentiellement le point sur la participation du chef de l’Etat, Patrice Talon à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad).La Nation informe que c’est « une rencontre aux retombées significatives ». Le quotidien national souligne qu’au terme de trois jours de concertations et de débats, les participants ont réitéré leur détermination à poursuivre le partenariat entre le Japon et l’Afrique.

De son côté, L’Evénement Précis indique qu’avant son retour au pays, « le président Talon a eu un tête-à-tête avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe » afin de renforcer la coopération avec le pays du soleil levant.

Le Télégramme rapporte que le Premier ministre nippon s’est engagé à œuvrer pour une sécurité alimentaire au Bénin, à aider pour l’amélioration des infrastructures de qualité et pour le renforcement de la formation technique dans le secteur de l’éducation.

Toutes choses qui font dire à La Presse du Jour que « le chef de l’Etat est revenu très satisfait de cette rencontre ».

En outre, la mise en service de la centrale électrique de Maria Gléta 2 alimente les quotidiens. Sous le titre « Adieu la crise électrique », L’Autre Vision précise que le gouvernement vient d’offrir au Bénin sa première centrale thermique dotée d’une puissance de 127 MW.

L’Opinion Aujourd’hui en conclut que « la moitié des besoins en énergie électrique actuelles (est) compensée ». À en croire ce journal, la nouvelle centrale va permettre de juguler la crise énergétique et de mettre fin aux délestages.

La production d’or au Sénégal évaluée à 63.436 onces

La production d’or du Sénégal est évaluée à 63.436 onces au terme du deuxième trimestre 2019, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue lundi à APA« Bien que l’exploitation soit solide, elle est en baisse de 11,8% par rapport au premier trimestre de l’année et de 3,0% comparativement à la même période en 2018 », souligne la DPEE. Cette évolution négative reste liée à la faible teneur en or du minerai extrait, la demande globale du deuxième trimestre 2019 (+8,1%) et le cours du métal jaune (+0,3%, à 1309,4 US$/oz) ayant augmenté en glissement annuel, selon le World Gold Council (WGC).

L’escalade des tensions géopolitiques et le ton accommodant de la Fed et la BCE donnerait un coup de fouet à l’or qui constitue une alternative crédible face aux placements obligataires à faible rendement.

En cumul, la production d’or du Sénégal s’est bien orientée sur le premier semestre 2019 avec une croissance estimée à 4,6% par rapport à la même période de 2018. L’exploitation devrait atteindre la cible indicative de 2019, entre 215 000 et 230 000 onces.

Au même moment, le marché international se distingue par un renforcement des achats des banques centrales (+57,5%), des investisseurs (+2,5%) et des bijoutiers (+1,3%), dans un contexte de tumultes politiques et géopolitiques.

La politique règne en maître dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, se font l’écho de la crise secouant le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur, opposition) qui s’est classé quatrième lors de la présidentielle du 24 février dernier.« Le Pur s’est séparé de son Coordonnateur national, Issa Sall. Cette décision a été entérinée au cours d’un congrès organisé samedi dernier à Yoff », annonce L’Observateur.

Dans les colonnes de ce journal, le candidat malheureux à la présidentielle de 2019 a contesté cette décision : « Le congrès n’a pas été organisé selon les textes du parti et ne peut pas prendre des décisions légales. Je n’ai pas été nommé mais élu lors d’un congrès. Je garde toujours mon poste de Coordonnateur national du parti ».

L’Observateur en déduit qu’ « un bras de fer semble se dessiner au sein du Parti de l’unité et du rassemblement, entre Issa Sall et Serigne Moustapha Sy. Mais si l’ex-coordonnateur du parti n’a pas encore dit son dernier mot, tout semble jouer en faveur du marabout et président du Pur qui trace les lignes du parti ».

Sous le titre « les raisons d’une brouille », WalfQuotidien soutient que « le désaccord entre Serigne Moustapha Sy, président du Pur et Issa Sall, Coordonnateur national dudit parti, ne date pas du dialogue national organisé par le président de la République, Macky Sall ». A en croire ce journal, « le marabout a toujours voulu orienter les combats de leur formation politique dans le sens d’un soutien à Khalifa Sall mais Issa Sall a refusé de coopérer ».

Pour sa part, Le Quotidien fait savoir qu’entre Serigne Moustapha Sy et Issa Sall, c’est « une relation pas Pur ». Et le journal d’ajouter qu’ « après les résultats issus du scrutin du 24 février dernier jugés décevants par les congressistes, il a été mis en place un directoire composé de 3 membres afin de redorer le blason du parti. Il comprend Cheikh Ahmed Tidiane Youm, chargé de la stratégie et de la vie politique, Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye, chargé des relations publiques et Cheikh Tidiane Sarr, chargé de l’information et de la communication. Les postes de Coordonnateur national et de Secrétaire général sont ainsi supprimés ».

C’est une « fatwa de Serigne Moustapha Sy », souligne Sud Quotidien. De l’avis d’Issa Sall interviewé par ce journal, « le Pur est un parti politique, pas un mouvement religieux. Ce qu’ils ont fait, n’engage qu’eux. C’est un mouvement religieux qui s’est réuni et qui a nommé ses hommes. Puisque je ne fais pas partie du mouvement, je pense que ma place n’y était pas ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête informe que pour sortir de la crise politique, le chef de l’Etat Macky Sall serait tenté de mettre sur pied un « gouvernement élargi » mais « pour l’instant, cela achoppe à cause de l’absence d’une structure commune de l’opposition et d’une personnalité forte ».

En ce qui concerne la rationalisation des dépenses de téléphone, « Macky Sall est passé à l’acte (car) toutes les lignes de téléphone portable (ont été) restreintes hier (dimanche) », renseigne Le Soleil. Le quotidien national ajoute que « trois décrets et une directive présidentielle (vont permettre) la mise en œuvre » de cette mesure.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire ouvre un nouveau dépôt de ciment à Bouaké

La société de cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire a ouvert un nouveau dépôt de ciment à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le centre-nord en vue de renforcer sa présence dans le pays.« Il s’agit d’un dépôt d’usine à l’attention des clients professionnels, BTP et commerçants du Centre et du Nord. Désormais, il n’est plus nécessaire  de faire le déplacement jusqu’à Abidjan. Les clients peuvent directement s’approvisionner sur Bouaké pour toute commande supérieure ou égale à 10 tonnes», rapporte la société dans une note d’information transmise samedi à APA. 

Selon LafargeHolcim, l’ouverture de ce nouveau dépôt de ciment situé près de l’ancienne usine de Gonfreville à Bouaké, constitue un gain de temps et une optimisation des coûts logistiques. 

«Tous les produits vendus en sacs sont disponibles ( Classics, Extra et Superbric) au dépôt de Gonfreville.  La livraison s’effectue en moins de 24h et le chargement des camions par palettes est plus rapide et plus sécurisé», conclut la note. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

La Côte d’Ivoire remporte 18 médailles dont 5 en or aux 12èmes jeux africains

La Côte d’Ivoire a remporté 18 médailles (5 en or, 5 en argent et 8 en bronze) aux 12èmes jeux africains de Rabat (Maroc) qui se sont déroulés du 19 au 31 août dernier contre 26 médailles en 2015, a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Avec 69 athlètes engagés dans 10 disciplines à ces jeux et 18 médailles raflées, la Côte d’Ivoire a terminé à la 12è place derrière le Cameroun (11è) et devant le Botswana (13è).

Sans conteste, l’Egypte a été le leader de cette édition en remportant un total de 273 médailles dont 102 en or, 98 en argent et 73 en bronze.

Le pays des Pharaons est arrivé en tête du classement bien loin devant le Nigeria avec 127 médailles (46 or, 33 argent et 48 bronze), l’Afrique du sud (87 médailles : 36 en or, 26 en argent et 25 en bronze) et l’Algérie avec 125 médailles (33 en or, 32 en argent et 60 en bronze).

Le Maroc s’est, quant à lui, contenté de la 5ème place avec 109 médailles (31 en or, 32 en argent et 46 en bronze).

En ce qui concerne les performances des athlètes ivoiriens par discipline, ce sont les onze taekwondoïstes engagés qui ont remporté le plus de médailles. Cissé Cheick Sallah et ses coéquipiers ont gagné en effet, 10 médailles comme en 2015 avec 03 en or, 02 en argent et 05 en bronze.

 En athlétisme, Marie-Josée Lou et ses compatriotes ont obtenu 03 médailles. Les cinq autres médailles ivoiriennes ont été l’œuvre des archers et des escrimeurs.

La douzième édition des jeux africains de Rabat s’est déroulée du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes ont pris part à ces jeux.

Les Jeux africains ont été organisés pour la première fois en 1965 au Congo-Brazzaville, puis en 1973 au Nigeria, en 1978 en Algérie, en 1987 au Kenya, en 1991 en Egypte, en 1995 au Zimbabwe, en 1999 en Afrique du Sud, en 2003 au Nigeria, en 2007 en Algérie, en 2011 au Mozambique, puis en 2015 de nouveau au Congo Brazzaville.

Le stade Houphouët-Boigny disponible après le 05 septembre 2019 (FIF)

Le stade Houphouët-Boigny d’Abidjan ayant accueilli les obsèques de DJ Arafat, le roi du coupé-décalé, décédé le 12 août 2019, ne sera disponible qu’après le 5 septembre 2019, annonce la Fédération ivoirienne de football (FIF), dans une note transmise samedi à APA.« Après les obsèques de DJ Arafat  (tenues les 30 et 31 août 2016), le stade Houphouët-Boigny ne sera disponible qu’après le 05 septembre 2019 », indique le communiqué de la Fédération ivoirienne de football (FIF).  

Eu égard à ces obsèques « les matchs prévus sur ledit stade sont délocalisés au Parc des Sports », notamment la rencontre Africa Sport/ USC Bassam comptant pour la 3è journée qui aura lieu au Parc des Sports le lundi 02 septembre 2019 à 15h30 GMT », souligne le texte.  

Le match en retard de la deuxième journée WAC/Africa Sports, lui, a été également délocalisé pour le jeudi 05 septembre 2019 à 15h30 GMT (heure locale) au Parc des Sports de Treichville, une commune située dans le Sud d’Abidjan. 

Un hommage national a été rendu vendredi et samedi, au stade Félix Houphouët-Boigny à DJ Arafat,  de son vrai nom Ange Didier Houon, décédé le 12 août 2019 des suites d’un accident de moto. L’artiste part à l’âge de 33 ans, laissant derrière lui des fans inconsolables.   

Vente de fleurs et plantes à Ouaga : un bon gagne-pain durant l’hivernage

La vente de fleurs pour des décorations à domicile et de plantes pour des opérations de reboisement ou autres préoccupations écologiques constitue une activité florissante au Burkina Faso, surtout en cette période d’hivernage.Le créneau est si porteur que beaucoup de personnes, notamment à Ouagadougou, en ont fait leur job, 24h sur 24. Ainsi en est-il d’Anase Guira.

Ce quadragénaire officie aux abords du barrage n°3 de Ouagadougou, l’un des plus ouvrages hydrauliques de la capitale burkinabé. Diverses et attrayantes, ses variétés vont des manguiers aux goyaviers et bananiers en passant par les plants de baobab, d’acacia, de teck, etc. Par endroits, les fleurs décoratives donnent de belles couleurs à cette flore.

En ce mercredi après-midi, Anase, dans l’attente des clients, discute avec quelques amis de passage. De temps en temps, il jette de regards furtifs sur ses plantes et fleurs, histoire de s’assurer que ses deux employés font bien leur boulot.   

Cela huit ans qu’il s’est lancé dans la vente de fleurs et de plants, une activité qu’Anase présente  comme sa « principale » occupation. A la question de savoir si l’activité est rentable, M. Guira répond par l’affirmative, avant de relativiser : «C’est surtout en saison pluvieuse, précisément, courant mi-juillet à fin septembre, que nos affaires marchent».

Ses propos sont corroborés par Hamado Kiendrébéogo. Cela fait une vingtaine d’années que cet homme, père de trois enfants dont l’un est à l’école, exerce ce métier. A l’en croire,  durant les mois d’août et de septembre, la vente de fleurs et de plantes booste son chiffre d’affaire journalier jusqu’à « 100.000 FCFA, voire plus ».

Le plus gros client, confie-t-il, est la mairie de l’arrondissement qui lui fait des commandes pour ses opérations de reboisement.

Ce jardinier-fleuriste dont le lieu de travail est situé au quartier Kossoghin de Ouagadougou, en bordure de la Route nationale n°22 (RN 22), vent également des pavés et des pots de fleurs confectionnés à base de ciment.

Pour bien maitriser son commerce, il emploie quatre personnes payées chacune 35.000 FCFA par mois, peu importe la période de l’année.

Toute autre est la méthode de Ipala Zomodo : il se fait aider de deux jeunes frères qu’il rémunère en fonction du gain journalier.

«Chacun des deux jeunes qui m’aident à vendre les plants et les fleurs peut avoir, à la fin de la journée, entre 1000 F et 2000 F CFA, en fonction de la recette du jour», indique M. Zomodo, soulignant qu’«actuellement, grâce à la saison des pluies, on peut avoir au minimum 5.000 F CFA quotidiennement».

Ipala Zomodo trouve le métier de fleuriste-jardinier plus rémunérateur que  celui de carreleur qu’il a, auparavant, exercé pendant cinq ans. 

S’il y a bien une période de l’année redoutée à l’unanimité   par les vendeurs de fleurs et de plantes, c’est bien la saison sèche, notamment, la période allant de février à mai.

«Durant la saison sèche, non seulement, il n’y a pas beaucoup de clients pour écouler nos produits, mais nous avons des difficultés pour avoir de l’eau en vue d’arroser et entretenir nos plants», relate M. Zomodo, obligé  à l’occasion de recourir à de l’eau de robinet qu’il achète lorsque le barrage est à sec, à partir du mois de mars.

Face à pareille situation, Hamadou Tiendrébéogo a une méthode : stocker l’eau achetée dans des bassins conçus à cet effet.

L’autre difficulté, fait observer Anass Guira, est relative au temps de croissance de certaines plantes avant d’être jugées aptes à la vente. «Parmi les plante que nous vendons, certaines ne sont vendables à un prix bénéfique qu’après, au moins, deux ans. Tout ce temps, il faut arroser quotidiennement les plants, sinon vous risquer de les perdre», indique-t-il.

En guise d’appui à sa corporation, le fleuriste-jardinier suggère que l’Etat prenne des mesures pour encourager et booster les reboisements. «Le gouvernement, souligne-t-il, peut décider que chaque candidat aux concours apporte une plante comme complément de dossier».

Selon lui, une telle mesure aura un double avantage : booster les reboisements et lutter contre la déforestation, mais également augmenter la clientèle des fleuristes et jardiniers.

Cette idée n’est pas sans rappeler la décision de certaines communes du Burkina Faso d’inscrire dans la liste des dossiers à fournir pour le mariage, des plants d’arbres fruitiers. Ainsi, chaque couple candidat au mariage doit déposer à la mairie et, suivant sa convenance, une bouture de manguier, d’avocatier, etc.

Accroissement des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal ont enregistré un accroissement de 17,9% au deuxième trimestre 2019 comparé au premier trimestre 2019, rapporte la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) dans une note reçue samedi à APA.Selon la DPEE, cette situation est en liaison avec les améliorations simultanées des composantes artisanale (+23,5%) et industrielle (+6,3%). « La progression des débarquements de la pêche artisanale traduit les performances de la région de Thiès (+89,9%), toutefois, atténuées par les faibles résultats notés à Dakar (-10,2%) et Saint-Louis (-37,8%) », souligne la DPEE.

Dans cette dernière région, ajoute cette structure, les phénomènes biologiques, environnementaux et climatiques ont été peu favorables sur la période.

Concernant la pêche industrielle, d’importants débarquements de seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat et poulpes (+15,1%), sardinelles, maquereaux et chinchards (+684,0%) et de thon (+34,8%) sont enregistrés entre les deux premiers trimestres de 2019, à la faveur d’un nombre élevé d’entrées de navires au port de Dakar (1218 entrées contre 956 entrées au trimestre précédent).

Au total, l’augmentation de l’offre a entraîné une baisse des prix du poisson frais de 13,3% sur la période.

Sur une base annuelle, l’activité de pêche s’est raffermie de 12,2%, au deuxième trimestre 2019 et de 15,5% sur le premier semestre 2019, en rapport avec la bonne orientation des prises artisanales (+11,8% au deuxième trimestre et 15,4% sur le premier semestre) et industrielles (+13,0% au deuxième trimestre et 15,5% sur le premier semestre). La performance semestrielle de la pêche artisanale est portée par les régions de Saint-Louis (+621,0%), Ziguinchor (+14,2%), Thiès (+5,6%) et Dakar (+5,7%). 

A Saint- Louis, les accords de pêche avec la Mauritanie ont favorisé les captures tandis qu’à Dakar le redémarrage du quai inactif de Thiaroye, conjugué à l’augmentation de l’effort de pêche ainsi qu’au dynamisme des filets et lignes ont soutenu l’activité, dans un contexte de grande campagne sur la côte nord.

S’agissant du volet industriel, les données de la DPEE indiquent que les prises de seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat et poulpes (+37,6%) et de thon (+24,7%) se sont considérablement accrues, boostées par l’enregistrement de nouveaux navires et le retour d’acteurs qui avaient délaissé le port de Dakar pour des concurrents sous régionaux.

La presse en ligne burkinabè commente la victoire des Etalons juniors aux jeux africains

Les médias en ligne burkinabè commentent abondamment, ce samedi, la victoire des Etalons juniors du Burkina Faso, face à leurs homologues du Nigéria (2-0), en finale des Jeux africains 2019 qui s’est jouée, la veille au Maroc.Lefaso.net jubile à travers le titre : «Jeux africains/Football : le Burkina s’adjuge le trophée», avant de relater que le Burkina a remporté ce vendredi 30 août 2019 le trophée des 12e Jeux africains section football en battant le Nigeria par deux buts à zéro (2-0).

Et le confrère de préciser que les buts burkinabè  ont été inscrits par Cheick Djibril Ouattara à la 25e minute et Ismaël Ouedraogo à la 30e minute.

Le journal en ligne fait remarquer que «le duo Oscar Barro-Amadou Sampo, nouvellement porté à la tête de l’équipe nationale U20 réalise une première grande opération».

De son côté, Burkina24.com rappelle qu’il y a pourtant sept mois à la CAN U20, cette formation des Etalons a quitté le premier tour de la CAN U20 au Niger sans la moindre victoire.

Selon le site d’information, «malgré les souvenirs de la CAN U20, Oscar Barro avait trouvé sa formation capable de passer le premier tour et créer la surprise», soulignant qu’«avec un effectif moins bien étoffé que lors de la CAN U20, Oscar Barro a eu les arguments techniques nécessaires pour transfigurer cette formation».

Pour sa part, Fasozine.com rapporte que l’athlète burkinabè, Marthe Koala a décroché ce jeudi 29 août 2019 à Rabat au Maroc une médaille d’or en heptathlon (Combiné de 7 épreuves d’athlétisme).

«Bien avant  cela, elle a emporté la médaille d’argent dans la compétition dame du 100 mètres haies», poursuite le journal en ligne.

En guise de résumé LeFaso.net fait observer qu’à ces jeux africains, le Burkina Faso ramène quatre médailles d’or (Hugues Zango, Marthe Koala, Laetitia Bambara et en Football), deux en argent et autant en bronze.

La tombe de DJ Arafat profanée à Abidjan après son inhumation samedi

La tombe du célèbre artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat a été profanée par certains de ses nombreux admirateurs appelés « les Chinois » après son enterrement samedi au cimetière de Williamsville ( Nord d’Abidjan).Empêchés pour la plupart,  pour des questions de sécurité, d’assister à l’inhumation de leur idole, certains fans de DJ Arafat en colère, se sont adonnés à une scène surréaliste après le départ des officiels et des  parents de l’artiste.

Ils ont ainsi déterré l’artiste pour disent-t-ils,  s’assurer qu’il s’agissait bien du corps de « Daishikan » (l’un des surnoms de DJ Arafat).

Auparavant une veillée artistique en hommage à DJ Arafat a eu lieu au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où des stars africaines et ivoiriennes et de la musique ainsi que des milliers de « Chinois » y étaient.

Au cours de cette veillée jugée réussie, les « Chinois » de DJ Arafat s’étaient pourtant montrés disciplinés.

L’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé est décédé le 12 août dernier à Abidjan des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Sa mort à l’âge de 33 ans a créé une onde de choc dans le pays et sur le continent  il a eu droit à de nombreux hommages.

Des stars africaines et ivoiriennes rendent un ultime hommage à DJ Arafat

Plusieurs stars africaines et ivoiriennes de la musique et des milliers de mélomanes ont rendu dans la nuit de vendredi à samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan dans une veillée artistique, un ultime hommage à l’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat décédé tragiquement le 12 août dernier et dont l’inhumation a eu lieu samedi dans la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Outre ces stars que sont notamment Koffi Olomidé,  Fally Ipupa, Davido, J. Martins, Sidiki Diabaté, plusieurs membres du gouvernement ivoirien, parents, enfants, amis et admirateurs de DJ Arafat ainsi qu’un parterre de personnalités culturelles, politiques et sportives de la Côte d’Ivoire ont également pris part à ce dernier hommage à Yôrôbô ( l’un des surnoms de DJ Arafat ) considéré comme le roi du coupé-décalé.

Dans ce mythique stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan plein comme un œuf pour la circonstance, les nombreux fans de DJ Arafat surnommés les « Chinois », ont communié pendant près de 15 heures d’horloge avec plusieurs artistes de renommée nationale et internationale qui se sont produits tour à tour devant eux.

Parmi ceux-ci l’on peut citer entre autres  J. Martins, Davido, Fally Ipupa, DJ Mix, Roga Roga, Claire Bailly, Espoir 2000, Ismaël Isaac, Soum Bill… Auparavant dans la partie solennelle de cette veillée artistique qui s’est achevée au petit matin de samedi, le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman  a délivré le message du gouvernement ivoirien.

Il a annoncé que le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé que DJ Arafat soit décoré à titre posthume dans l’ordre national (l’ordre le plus élevé du pays). « L’État de Côte d’Ivoire avec à sa tête le président Alassane Ouattara, le vice-président, le premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement disent leur infinie reconnaissance à Ange Didier Houon pour son immense contribution au rayonnement artistique de notre pays », a dit M. Bandaman.

Vantant le génie créatif de Daishikan ( l’un des surnoms de DJ Arafat), il a estimé que « DJ Arafat n’est pas le créateur du coupé-décalé, mais c’est lui qui l’a rendu mondialement célèbre».

De son côté, au nom de la famille de l’illustre disparu, Youssouf Traoré a traduit la gratitude des siens à l’exécutif ivoirien avant d’appeler les fans de DJ Arafat « à être des modèles». « Nous avons perdu notre papa. La douleur est difficile à supporter. Papa était pour nous un père formidable et il est parti trop tôt», a regretté Houon Máel, l’un des fils de DJ Arafat au nom de ses frères Ézéchiel, Lachoina, et Rafna.

Pour sa part, Hamed Bakayoko, le ministre d’État ivoirien en charge de la défense, considéré comme le « père adoptif » de DJ Arafat a promis de «veiller»  sur sa famille. « Yôrôbô, c’est mon fils et je l’assume… Je vais veiller sur sa famille», a assuré M. Bakayoko.

Considéré comme une « légende urbaine » et l’un des meilleurs chanteurs du continent, DJ Arafat est décédé le 12 août dernier des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est d’Abidjan. L’annonce de son décès a créé une onde de choc en Côte d’Ivoire et sur le continent où plusieurs personnalités continuent de lui rendre hommage. Le roi du coupé-décalé a été inhumé  dans la matinée de ce samedi au cimetière de  Williamsville dans le Nord d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : un taux d’admissibilité de 58,7% enregistré au BTS 2019

Quelque 32 535 candidats ont été déclarés admissibles à la session 2019 du Brevet de technicien supérieur ( BTS) en Côte d’Ivoire, soit un taux d’admissibilité de 58,7% contre 57% pour la session 2018, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Sur 56 458 candidats inscrits, 55 437 étaient présents, soit un taux de présence de 98,2%. 32 535 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 58,7% en 2019 contre 57% en 2018, soit une progression de 1,7% », a annoncé dans un point-presse, Ibrahim Lokpo, le directeur général de l’enseignement supérieur.

Poursuivant, il a précisé que 10 046 candidats ont été déclarés admissibles sur 16 549 présents, soit un taux de réussite de 60,7% pour les filières industriels et 22 489 admissibles sur 38 887 candidats présents, soit un taux de réussite de 57,8% pour les filières tertiaires.

Quant à la répartition des admis par genre, M. Lokpo a fait savoir que 59,6% sont des filles et 57,8% sont des garçons.

«Les étudiants pourront consulter dès aujourd’hui vendredi 30 août les résultats sur la plateforme www.examensbts.net. Les candidats disposent de trois jours à compter du lundi 02 septembre pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et déposer leur réclamation sur le même site», a souligné M. Lokpo.

Les épreuves écrites de la session 2019 du BTS se sont déroulées du  29 juillet au 03 août 2019 dans 115 centres répartis sur l’ensemble du territoire national.

La Côte d’Ivoire fait ses adieux au célèbre artiste-chanteur DJ Arafat

Sous le choc, plusieurs fans de DJ Arafat, la star du coupé-décalé, un rythme musical ivoirien en vogue, ont du mal à accepter sa disparition. Le cœur lourd, ils sont venus par milliers rendre un ultime hommage national à leur icône, dans la nuit de vendredi à samedi, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.« Ca fait mal au cœur, on est triste actuellement », affirme Ariel Zadi, 21 ans, vêtu de noir, une manière d’extérioriser son deuil. Ce jeune boulanger qui arbore une banderole noire avec l’écriteau «Je suis Daishikan », l’un des surnoms de DJ Arafat, peine à croire le départ de l’artiste.

Planté non loin d’une barrière de sécurité, il espère entrer dans ce stade de 35 000 places où déjà à 16h GMT, des mélomanes ont pris d’assaut les tribunes, occupant la moitié des sièges. « Je ne crois pas à son départ, je n’arrive pas à prononcer qu’ il est mort », lâche-t-il.

Sous des rythmes de l’artiste, le stade est en effervescence. Comme à un concert, les «Chinois », nom donné par DJ Arafat à ses nombreux partisans, reprennent en cœur les paroles de ses morceaux. Des sonorités qu’ils semblent très bien maîtriser. 

Le Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, abritant le stade Félix Houphouët-Boigny, est quasiment vide à 16h, début de la veillée artistique qui devra voir prester de grosses têtes de la musique africaine et mondiale dont Kofi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Sidiki Dibaté, Extra Musica et la star du R&B Dadju.

Des parades de motos de ses fans sont perceptibles sur une voie expresse, au cœur de la commune. Pendant ce temps, des jeunes affluent de différents quartiers d’Abidjan pour prendre part à cet hommage, diffusé en direct sur des chaînes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).

Quelque 6 500 forces de l’ordre ont été déployées au Plateau et dans certaines communes où des écrans géants ont été disposés, pour sécuriser la veillée artistique qui s’achève à l’aube suivie de l’inhumation au cimetière de Williamsville,  dans le Nord d’Abidjan.

Estelle Kouadio, une membre du Fan Club Thierry Zo, un youtubeur et artiste chanteur, qui assurait la sécurité de DJ Arafat à un moment donné, et également garde du corps du célèbre chanteur le Molare, tient à veiller, en hommage au « Zeus » d’Afrique. 

« C’est un choc son départ …et pour nous les Chinois,  c’est vraiment une grosse perte », dit-elle, avant d’ajouter qu’il était en train d’entrer dans le monde des artistes internationaux quand sa marche a été freinée par cette mort brutale, survenue suite à un violent accident de moto. 

Moto-moto était d’ailleurs le dernier titre de DJ Arafat, un son dans lequel il exhorte ses fans à porter un casque lors de la conduite. Malheureusement, « Daishikan » n’avait pas de protection lors de cette collision fatale avec une voiture le 12 août 2013. 

Les sons dont lui seul avait le secret vont manquer à ses fans, visiblement inconsolables. Les cadences de « influenmento », eux, auront toujours cependant droit de cité. Le coupé-décalé perd un ténor qui a porté haut ce rythme et qui y tirait ses concurrents à travers des frasques et des «clashes».   

Pour les fans, cet instant douloureux est un adieu insupportable. Maïmouna Karamoko, une étudiante qui ne croyait pas sa mort, venue d’Abobo (Nord Abidjan) veut voir cette réalité implacable. Samedi, tôt le matin, a lieu la levée du corps au stade Félix Houphouët-Boigny suivie de l’enterrement. 

DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, est décédé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche, un quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il a été révélé au public suite au chant « Jonathan » en 2004, un hommage à ami, lui aussi décédé par accident de la route.  

Mise en place d’un Réseau de journalistes pour le Recensement général de la population en Côte d’Ivoire

Un Réseau de journalistes pour accompagner le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2019) en Côte d’Ivoire a été mis en place, vendredi, à Abidjan à l’issue d’un atelier qui a rassemblé plusieurs journalistes et organisations des médias.La mise en place de ce Réseau a été marquée par la signature d’un mémorandum entre le Directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’guessan et des organisations professionnelles des médias et des organes de régulation, notamment le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe officiel de régulation de la presse imprimée et numérique).

M. Doffou, également  Directeur national du Bureau technique permanent du recensement (BTPR) a salué l’avènement de cette plateforme de collaboration entre son institution et les organisations professionnelles des médias et des organes de régulation des médias.

« Notre institution est engagée dans un processus d’appui » pour « l’obtention de données fiables » en vue d’assurer le développement de la Côte d’Ivoire, a renchéri le Représentant  du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP ou UNFPA en anglais), Sera Jordan, invitant les journalistes à s’impliquer dans cette opération de recensement de la population. Le FUNAP est le partenaire technique de cette opération.

Dans le mémorandum signé, les deux parties s’engagent à mettre à disposition l’ensemble des informations sur le recensement de la population, à asseoir une image positive du recensement auprès des populations et à favoriser l’adhésion de toutes les personnes vivant sur le territoire national sans distinction de sexe, d’âge, de nationalité, de l’état de santé…

Elles s’engagent en outre à privilégier l’information juste, complète et équilibrée relative au recensement de la population 2019, mais également à s’approprier la sensibilisation du recensement de la population 2019 par une implication pleine et entière de l’ensemble des médias.

Susciter une plus grande mobilisation de la population pour garantir le succès du recensement de la population 2019, mettre en place une grille tarifaire préférentielle pour mieux accompagner les actions de sensibilisation des médias et s’autosaisir en cas d’articles contrevenant aux règles de l’éthique et de la déontologie, figurent également sur la liste des engagements pris de part et d’autre.

La Côte d’Ivoire a  réalisé son quatrième RGPH en 2014 pour disposer d’une base d’informations fiables en vue d’orienter les importantes réformes économiques et sociales ainsi que les ambitieux investissements du programme économique et social décliné dans les Plans nationaux de développement successifs.

Malheureusement, des contraintes d’ordre financier, technique et politique n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés. L’évaluation des résultats du RGPH 2014 effectuée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP)  à la demande du Gouvernement, a recommandé la reprise du processus.

Ce cinquième RGPH qui consistera à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national qu’elle soit ivoirienne ou étrangère, mobilisera 40 000 agents.

Les résultats du recensement permettront d’avoir une meilleure connaissance de la répartition et de la structure de la population. Ils permettront également de renseigner sur l’habitat, les infrastructures et les équipements publics.

Le RGPH 2019 se situe dans le contexte des importantes opérations à caractère statistique que la Côte d’Ivoire mène actuellement notamment le Registre national des personnes physiques (RNPP), l’enquête sur le niveau de vie des ménages et l’adressage des rues.

Dans une présentation de ce recensement de la population 2019, le Coordonnateur technique du RGPH, Siriki Coulibaly a annoncé les ressources financières attendues.

Il en ressort que le coût du RGPH 2019 est de 23,9 milliards francs CFA pour lequel l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà décaissé 3 milliards de FCFA pour les travaux préparatoires.

La Banque africaine de développement (BAD) apportera un prêt de 4,320 milliards francs CFA, quand le prêt de la Banque mondiale est évalué à 6 milliards francs CFA, là où la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) fait un don de 198 millions francs CFA. Le solde à mobiliser par l’Etat de Côte d’Ivoire est de 13,38 milliards francs CFA.

Selon le chronogramme réajusté de mise en œuvre du RGPH 2019, après les activités préparatoires et la cartographie, la phase de dénombrement se fera de mars à avril 2020 au lieu de novembre à décembre 2019 comme prévu initialement. L’enquête post-censitaire est prévue en mai 2020.

Une fillette et sa mère meurent dans un incendie à Grand-Bassam

Une fillette de neuf ans prénommée Noura et sa mère Vauboud Akouba Diane Christelle, ont péri tôt dans la matinée de vendredi dans un incendie qui s’est déclaré à leur domicile au quartier Phare de Grand-Bassam, une cité balnéaire au Sud d’Abidjan, a appris APA vendredi. « Ce matin aux environs de 2h (heure locale et GMT), un incendie qui aurait été causé par un court-circuit s’est déclaré au domicile de la famille Vauboud au quartier phare de Grand-Bassam. Puis le feu s’est répandu dans la maison pendant que les occupants s’y trouvaient», annonce la mairie de Grand-Bassam dans une note d’information.

« Malheureusement, mademoiselle Vauboud Akouba Diane Christelle, la trentaine et sa fille Noura, neuf ans n’ont pu s’échapper. Elles ont péri dans l’incendie », poursuit la note, précisant néanmoins que d’autres membres de la famille ont pu être sauvés des flammes grâce à l’aide des voisins.

En juillet 2018, un incendie avait fait neuf morts dans une famille dans le quartier Mockeyville de Grand-Bassam.

 Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM),  1149 incendies ont été enregistrés en Côte d’Ivoire pendant le premier semestre 2019 représentant 10,29% des interventions des soldats du feu.

La psychose gagne les abidjanais avant les obsèques de DJ Arafat

Malgré les dispositions sécuritaires et sanitaires prises par les autorités ivoiriennes, la psychose gagne de plus en plus les abidjanais dans la capitale économique ivoirienne avant le début des obsèques du célèbre artiste-chanteur DJ Arafat pour qui une veillée artistique est prévue vendredi soir au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan suivie de l’inhumation samedi au cimetière de Williamsville (Nord d’Abidjan), a constaté vendredi APA sur place.En effet, les abidjanais pour la plupart, sont inquiets des éventuels débordements lors de ces deux rassemblements quand on sait l’émotion et la mobilisation suscitées à Abidjan depuis le décès tragique de « Daishikan », (l’un des surnoms de DJ Arafat) en qui se reconnaissent des milliers de jeunes issus majoritairement des quartiers populaires d’Abidjan.

Au-delà des individus, plusieurs entreprises du pays et même des chancelleries ainsi que des institutions internationales, ont appelé leurs travailleurs à la vigilance et à la prudence pendant ces deux jours d’obsèques du « roi du coupé-décalé».

La représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire a invité dans un message,  ses ressortissants à éviter les lieux de rassemblement de ces obsèques. Sur les réseaux sociaux, les appels à la prudence et à la vigilance  sont également relayés par les internautes dans les différents forums sur la toile.

Dans la commune du Plateau, le quartier administratif et centre des affaires d’Abidjan où se tiendra la veillée artistique du chanteur au stade Félix Houphouët-Boigny, les activités tournent au ralenti, plusieurs commerces et entreprises sont restés fermés. Dans les rues de cette commune, ce n’est pas l’ambiance des jours ordinaires avec un calme plat qui y règne.

Houon Ange Didier dit DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé (musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire) est décédé le 12 août dernier à Abidjan des suites d’un accident de moto. Depuis l’annonce de sa mort, des hommages lui sont rendus  tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. A Abidjan, la mobilisation de ses fans,  surnommés « les chinois», ne faiblit pas.

L’État de Côte d’Ivoire qui a décidé de prendre en charge les obsèques de DJ Arafat, a mis les bouchées doubles tant au plan sécuritaire que sanitaire pour que ces funérailles se tiennent sans dommage.

Ces obsèques du roi du coupé-décalé débuteront cet après-midi par une veillée artistique au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où seront présents plusieurs stars internationales de la musique comme Koffi Olomidé, Fally Ipupa, Davido, Dadju, Sidiki Diabaté. L’inhumation de DJ Arafat est prévue samedi au cimetière de Williamsville dans le nord d’Abidjan.

«Ghana Town», le fief des Ghanéens établis en Gambie

Essi Achefoe est âgée aujourd’hui de 73 ans. Cela fait 62 ans qu’elle a quitté son Ghana natal pour venir s’installer en Gambie, plus précisément à Brufut, localité située à 25 km au sud de Banjul, la capitale de ce petit pays entièrement lové à l’intérieur du Sénégal. En 1957, année du départ, Achefoe avait suivi son oncle, un pêcheur.En compagnie de 35 autres pêcheurs, l’oncle  avait quitté son village d’Akunfi Imuna (centre du Ghana) pour parcourir les 1.676 kilomètres séparant leur pays de la Gambie.

« J’étais juste une petite fille et je ne me souciais que de notre profession familiale, qui est la pêche. Nous sommes des nomades de la mer, si vous voulez…allant d’un endroit à l’autre pour de meilleures prises », raconte Achefoe, trouvée assise sur un tabouret en train de malaxer des boules de farine pour en faire des crêpes.

Sauf quelques petites visites pour voir une partie de sa famille restée au Ghana, la vieille femme n’a plus quitté la Gambie, devenue, dit-elle, sa seconde patrie. Comme elle, tous ses compatriotes pêcheurs partis du Ghana se sont installés pour de bon en Gambie, faisant de leur point de chute un petit territoire du Ghana ou « Ghana Town ».

« Maintenant, je me considère comme Gambienne, tous mes enfants sont nés ici, ils ne connaissent pas le Ghana (…) ma véritable maison, et celle de tous les habitants de Ghana Town c’est la Gambie », dit-elle dans un sourire non dénué de nostalgie.

Remontant le cours de l’histoire, elle se rappelle avoir passé avec ses compatriotes trois mois au Sénégal voisin avant de rallier la Gambie. Sur place, les pêcheurs ghanéens  profitent de l’hospitalité du chef de village d’alors, un certain Kutubo Sanno, pour s’installer et se livrer à leurs activités maritimes.

Devant quelques difficultés de cohabitation nées de quelques pêcheurs ghanéens portés sur la boisson, le frère cadet du chef de village, Kalifa Sanno, suggère aux « étrangers » d’aller s’installer sur un terrain situé à la périphérie de Brufut et plus proche de la mer. Ainsi naquit « Ghana Town ». C’était en 1958, un an après l’arrivée en terre gambienne de Achefoe et les siens. 

« Les 36 citoyens ghanéens qui se sont installés pour la première fois dans Ghana Town provenaient de familles différentes, mais ils étaient issus du même endroit : le village d’Akunfi Imuna où la pêche est la principale activité », se souvient-elle avant de relever qu’au départ « Ghana Town » était  un petit groupe de huttes en terre cuite recouvertes de toits de chaume.

Cette image de carte postale d’un village africain n’a rien à voir avec les maisons en dur d’aujourd’hui.  « Ghana Town », peuplée actuellement d’environ 40.000 âmes, a maintenant huit églises pour sa communauté à majorité chrétienne (70% de la population), une mosquée et un marché où on trouve beaucoup de denrées dont, évidemment, du poisson.

Pour autant les liens avec la mère patrie ne sont pas coupés, car à « Ghana Town » on parle les langues des ancêtres, notamment  le twi, de même on a conservé les rites et la religion du pays d’origine, sans oublier la nourriture et la mode.

Souvenir qui fait chaud au cœur : l’ancien président Jerry John Rawlings s’était rendu à « Ghana Town », lors d’un voyage officiel en Gambie dans les années 1990.

Pas repliés sur eux-mêmes, les habitants de « Ghana Town » font en dehors de la pêche, du commerce à travers la vente de manioc pilé (gari) et d’autres produits alimentaires et industriels, visibles sur les étagères de quelques boutiques de quartier. Ils ont également accueilli à bras ouverts des Gambiens dont Musa Joof, un musulman installé depuis 1986 dans cette petite portion du Ghana en Gambie. 

« La tolérance religieuse existe entre les chrétiens et les autres confessions. Nous vivons côte à côte dans la paix et l’harmonie », souligne Joof.

Confirmant cette intégration, Patrick S. Amoah, 30 ans environ, raconte que son grand-père Samuel Amoah, arrivé à « Ghana Town » en 1961, a participé aux activités politiques de la Gambie post- indépendance, en mobilisant sur demande de l’administration britannique, les jeunes et les adultes de la localité.

Le Malien Hamane Niang accepte « avec humilité » la présidence de la FIBA–Monde

Le Malien Hamane Niang, 67 ans, a affirmé qu’il acceptait « avec humilité » la charge de président de la FIBA-Monde, dans une déclaration faite sur le site de la fédération internationale de basketball visité vendredi à APA.Ancien président de la FIBA-Afrique, M. Niang a été porté à la tête de la fédération mondiale de basket-ball par les délégués des 156 fédérations nationales présents, jeudi, au 21e Congrès de la FIBA en Chine

« Je tiens à sincèrement remercier les fédérations nationales pour la confiance qu’elles ont placée en moi aujourd’hui. C’est avec humilité que j’accepte cette responsabilité », a notamment déclaré l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports du Mali, qui remplace à la FIBA l’Argentin Horacio Muratore.

Elu pour quatre ans, il a promis qu’il allait se «vouer complètement à la FIBA » pour, ainsi, « servir les intérêts de notre sport adoré aux quatre coins du monde ».

« Nous sommes l’instance dirigeante du basketball et nous devons continuer à endosser un rôle de leader dans le développement de notre sport », a-t-il souligné, ajoutant qu’« ensemble, nous pouvons devenir la communauté sportive la plus populaire du monde ».