Burkina : Le verdict du procès du putsch manqué attendu lundi (officiel)

Le verdict final du procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso est attendu le 2 septembre 2019 à 10 heures (local et GMT) au Tribunal militaire de Ouagadougou, a appris APA mardi, de source judiciaire.Selon une source proche du dossier, l’annonce du verdict a été faite par le président du Tribunal militaire, Seidou Ouédraogo, à l’issue de l’audience d’hier lundi.

Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il implique  84 accusés majoritairement composés de militaires.

Selon la source judiciaire, 13 questions seront analysées pour la délibération.

Il s’agit, entre autres, de: «L’accusé est-il coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État ?», «L’accusé est-il coupable en connaissance de cause d’avoir aidé ou assisté le général Gilbert Diendéré dans les faits d’attentat à la sûreté de l’État ?», «L’accusé est-il coupable étant Burkinabè d’avoir entretenu une intelligence avec une puissance étrangère ?».

 Les jurés auront aussi à répondre à des questions telles que : «L’accusé a-t-il fourni de l’aide ou de l’assistance pour des faits de trahison ?», «La dégradation a été faite en bande organisée ?», «Existe-t-il des circonstances atténuantes ?».

Anicet et Parfait Zio, des jumeaux Ivoiriens, exerçant le même métier

Anicet Zio et Parfait Zio, des jumeaux de 31 ans qui partagent les mêmes traits, vouent une même passion pour le journalisme. Après un Master obtenu dans une grande école à Abidjan, ces deux jeunes Ivoiriens intègrent différents médias en Côte d’Ivoire. Sorti d’une grande école formant à la production média, à Abidjan, Parfait Zio intègre en 2013 le journal Le quotidien d’Abidjan. Il passe ensuite à vuvuzela.net, une presse en ligne, avant d’être « débauché » début 2017 par La Synthèse, un journal hebdo, où il rejoint l’équipe web, lasynthese.net.  

Anicet, actuellement journaliste au quotidien Le Jour plus, a fait beaucoup plus de rédactions. En 2012-2013, encore étudiant, il signait des articles au journal Notre Voie. Il passe plus tard au Journal Le Figaro, fermé trois mois après, avant d’arriver à Le Jour plus, en septembre 2014.   

Parfait est titulaire d’un BAC A2, lettres et philosophie, alors que son jumeau Anicet, a obtenu la même année, en 2010, un BAC D (littéraire et scientifique). Orientés tous deux en lettres et communication à l’Université de Bouaké, ils redirigent leur formation dans le métier du journalisme.     

Suite à la grave crise postélectorale de 2010-2011, l’Université de Bouaké (centre ivoirien), délocalisée sur Abidjan, repart sur sa base. Ces jumeaux tentent de s’inscrire sur le campus d’Abidjan, mais impossible. Ils vont alors dans une grande école pour donner forme à leur « rêve ».

« Nous avons décidé de rester ici à Abidjan », affirme Parfait, qui relate que « le rêve de devenir journaliste est venu comme çà ; on a vraiment voulu embrasser ce métier, alors que certains amis ont choisi de s’orienter dans d’autres filières ».   

Déjà au lycée, ces jeunes gens, issus d’une famille de sept enfants avec un père,  pasteur, décédé en 2014, s’étaient habitués à prendre le devant des associations et parler devant le grand public. Ils sentaient en eux la « fibre communicationnelle ».

 « Personne n’a conseillé l’un ou l’autre de faire le journalisme. On s’est dit que c’est un métier qui nous va bien », surtout en voyant Zio Moussa, célèbre journaliste, venant du même village, Logoualé, dans l’Ouest ivoirien, « on a voulu lui ressembler », lâche Parfait.  

Depuis le secondaire Partait affectionne le football. Dans sa première rédaction, il assure le desk sport. Mais, au fil du temps, il se met en société. Son rêve est d’être un jour « Ebony », avoir ce grand prix qui est le grand couronnement de tout journaliste en Côte d’Ivoire.

Parmi les meilleurs athlètes au niveau de l’OISSU (Office ivoirien des sports scolaires et universitaires), Anicet Zio lui garde la ligne sportive. Aujourd’hui journaliste sportif, il soutient qu’« on ne vient pas au métier du journalisme parce qu’on a échoué quelque part, c’est par passion que j’y suis venu ».

Dans sa jeune carrière, Anicet rapporte avoir visité déjà deux pays africains en tant que journaliste sportif, notamment « le Nigeria, en 2018 pour le championnat d’Afrique d’athlétisme à Asaba (Sud Nigeria, la capitale de l’Etat du Delta), et cette année, la CAN 2019 de football, au Caire ».  

De son côté Parfait, estime que « quand tu choisis ta passion, tu peux ne pas tout de suite manger les fruits de cette passion, mais avec l’amour que tu y mets, par la grâce de Dieu, le métier t’apporte beaucoup de lauriers ». 

Ces deux frères quasiment inséparables ne sont pas encore mariés. Mais, le 4 mai 2019, Parfait a fait un pas, à savoir « la dot de sa fiancée », le mariage, lui, étant en projet. Anicet, quant à lui « se prépare activement » à faire sa dot.   

Aimé Aka, un journaliste ivoirien qui affirme avoir travaillé avec Anicet et Parfait, trouve ceux deux jeunes hommes « battants » et « honnêtes », des vertus insufflés certainement par leur géniteur, qui avait à sa charge le sacerdoce divin.   

Dans la famille, tous sont des orateurs. Et ce, depuis les grands parents. Le nom Zio, selon les explications de leurs parents, veut dire « des gens qui parlent beaucoup ». Pour Anicet, « c’est ce nom qui agit sur nous tous et dans la famille, où on vit et on respire la communication ».   

Les dépenses de l’Etat font les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA consacrent leur parution du jour au lancement du Programme d’appui à la modernisation de l’administration (Pama), occasion saisie par le président, Macky Sall, pour revenir sur les dépenses effectuées par l’Etat sous son magistère.« 307 milliards pour l’achat de véhicules en 7 ans, 17 milliards en factures téléphoniques par an », barre à sa Une Vox Populi soulignant que « Macky Sall mise sur le PAMA pour rationaliser les dépenses publiques ».

Le même journal reprend ensuite ces déclaration du chef de l’Etat : « Le but de l’administration n’est pas de s’occuper d’elle-même et de mettre autant de ressources pour son fonctionnement. Je vais développer avec vous une véritable administration de développement ».

« Disparités salariales, coûts exorbitants des véhicules et du téléphone, Macky Sall étale les tares de son administration », écrit L’As qui ajoute : « Le président de la République veut une administration moderne, peu dispendieuse et soucieuse des ressources publiques ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Le label +Macky+ (est) en marche ! ». Selon nos confrères le Pama, « (est un) levier pour un service public +fast+track+ (mode rapide) ».

« L’administration sénégalaise est appelée à améliorer ses performances pour répondre aux défis de l’heure et aux attentes légitimes des usagers en se modernisant », écrit de son côté le quotidien national Le Soleil qui informe que « les nouvelles recrues (de l’administration) recevront 3 semaines de formation » destinée à les initier aux fondamentaux de l’administration et à leur inculquer la culture de l’Etat.

Pour la rationalisation des téléphones de l’administration, « Macky Sall vide les crédits », note Le Quotidien qui précise dans ses colonnes que « L’Etat a décidé d’en finir avec la subvention sur les frais de téléphone fixe et mobile qui lui coûtent des montants extraordinaires. Beaucoup de détenteurs des lignes ou de numéro commençant par 740 devront apprendre à acheter du crédit comme le citoyen lambda ».

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « réseaux de la démesure » et note qu’« on assiste à une course au vedettariat conjuguée à une politique de répression tous azimuts ».

Politique et société civile en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi s’intéressent à la sortie médiatique de certaines Organisations de la société civile (OSC), sans oublier la politique avec la fête de l’indépendance célébrée la veille.«59e anniversaire de l’indépendance: Le président du Faso invite à l’unité et à la solidarité», arbore en première page L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la 2e capitale du Burkina Faso).

De son côté, Sidwaya, le quotidien national, parle de «devoir de mémoire, 59 ans après», soulignant que cela fait exactement 59 ans que l’ancienne Haute-Volta, aujourd’hui, Burkina Faso a accédé à l’indépendance politique proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo.

Selon le journal, «cette indépendance, à l’instar de bien d’autres pays africains, a connu plusieurs étapes».

L’Observateur Paalga (privé), dans son ‘’Regard sur l’actualité », se demande : «Quelle indépendance ?», faisant observer que «n’eût été le fait que ce jour (5 août, Ndlr) est chômé et payé dans le pays, il passerait bien inaperçu dans le train-train des Burkinabè».

La bonne raison, commente l’éditorialiste, est que les cérémonies de commémoration  de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, «pour des raisons de commodité climatique, ont été renvoyées depuis belle lurette au 11 décembre de chaque année».

Dans sa rubrique Mardi politique, Le Pays (privé) donne la parole à Me Guy Hervé Kam qui se prononce sur le dialogue politique initié récemment par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Selon l’homme de droit dont les propos sont mis en exergue à la une du journal, «au lieu de serrer les boulons de la bonne gouvernance, on a desserré pour la mal gouvernance».

Le Pays informe aussi que dans la gestion de l’OSC Le Balai citoyen, «Me Kam et Sam’s K Le Jah quittent la coordination nationale», là où L’Observateur Paalga titre : «Sam’s K Le Jah et Me Kam cèdent leur place».

Les deux journaux aborde ainsi, le communiqué final ayant sanctionné la  troisième Assemblée générale ordinaire de Le Balai citoyen, tenue les 3 et 4 août dernier à Kaya, 100 km au Nord de Ouagadougou.

Quant à Le Quotidien, il revient sur la sortie médiatique du mouvement dénommé ‘’L’appel de Manega », affichant : «la Nation s’enfonce dans un chaos d’effondrement».

Afrobasket féminin 2019 : les 12 Lionnes du Sénégal connues

Cheikh Sarr, le sélectionneur de l’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal, a rendu publique, mardi à Dakar, la liste des 12 Lionnes retenues pour l’Afrobasket prévu du 10 au 18 août à Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de Dakar).Ces sélectionnées sont issues d’un groupe de quinze joueuses que Cheikh Sarr avait confectionné pour le tournoi international de Dakar (3-5 août). A l’issue de celui-ci conçu comme une mise en jambes en direction de l’Afrobasket, les Lionnes ont réalisé un carton plein en battant tour à tour la Côte d’ivoire (70-61), l’Angola (88-69) et l’Égypte (100-58).

Avant d’entamer l’Afrobasket féminin, le coach s’est donc séparé de trois joueuses présélectionnées : Ndèye Khady Dieng, Mathilde Aïcha Diop et Ndèye Thiama Camara.

Le Sénégal, pays hôte de la compétition, est logé dans la poule A en compagnie de l’Egypte et de la Côte d’Ivoire. Les vice-championnes d’Afrique en titre ont pour objectif de récupérer la couronne qu’elles avaient perdue lors de l’édition précédente face au Nigeria.

La liste des 12 Lionnes sélectionnées :

Meneuses : Bintou Diémé, Mame Diodio Diouf.

Arrières : Yacine Diop, Ndèye Sène.

Ailières : Lala Wone, Léna Niang.

Ailières fortes : Astou Traoré, Mame Marie Sy, Coumba Sarr.

Pivots : Fatou Diagne, Maïmouna Diarra, Aïda Fall.

MCC : entrée en vigueur du Programme Compact de la Côte d’Ivoire

Le directeur général de l’agence gouvernementale américaine Millennium challenge corporation (MCC), Sean Cairncross et le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, ont procédé lundi à Abidjan au lancement officiel du Programme Compact conclu entre le MCC et la Côte d’Ivoire.M. Sean Cairncross et le Président du Conseil d’administration du Millennium challenge account (MCA), Patrick Achi, secrétaire général de la présidence ivoirienne, ont signé le protocole d’entrée en vigueur du Compact de la Côte d’Ivoire, à la salle Mosaïque de la présidence ivoirienne.

« Nous sommes honorés d’être à Abidjan aujourd’hui pour célébrer l’entrée en vigueur du Compact.  Le MCC est fier de travailler avec le gouvernement ivoirien pour diversifier l’économie et éliminer les principaux obstacles à la croissance économique du pays », a dit M. Cairncross. 

Ce programme Compact d’un montant de 525 millions de dollars (307,41 milliards Fcfa) offert par le MCC à la Côte d’Ivoire,  vise à « soutenir la croissance et encourager les investissements privés en renforçant les capacités de la main d’œuvre, en réduisant les coûts de transport et en ouvrant de nouveaux marchés ».

Le compte à rebours a été donné à 17h42 GMT (heure locale) via une grande horloge par le président de la République de Côte d’Ivoire, en présence de plusieurs membres du gouvernement.  L’État ivoirien entend contribuer à hauteur de 22 millions de dollars (12,88 milliards Fcfa) supplémentaires à ce programme Compact.

Dans le cadre du Programme Compact, le Projet Abidjan transport, devrait permettre de réduire les coûts de transport et d’améliorer l’efficacité des entreprises en réhabilitant les routes aux alentours de la zone portuaire et en améliorant la gestion et l’entretien du réseau routier.

Un projet dénommé « Compétence pour l’employabilité et la productivité » devrait permettre d’accroître l’accès à l’enseignement secondaire et à la formation des enseignants et consistera aussi en la construction d’environ 84 nouveaux collèges de proximité.

La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs au cours des dernières années pour être éligibles au financement du MCC, en passant 14 des 20 indicateurs du système d’évaluation du MCC au cours de l’exercice 2019 contre cinq en 2013.

Guinée : 24,38% de taux réussite au baccalauréat 2019

Le ministère guinéen de l’Education nationale Mort Sangaré a affirmé ce lundi que le taux de réussite du Bac 2019 était de 24,38%Le ministère guinéen de l’Education nationale  a rendu lundi soir les résultats du baccalauréat unique session 2019. Selon Mory Sangaré sur les 96 677 candidats qui ont été reçus, dont 35 895 filles, seuls 21 959 dont 6 849 filles, ont décroché leur examen cette année soit 24,38%.

Un taux de réussite un peu en deçà des résultats obtenus en 2018, où le taux de réussite au baccalauréat était de 26,04%.

 

 

Côte d’Ivoire: 8 conventions signées visant 47% de noix de cajou transformées en 2022

Le gouvernement ivoirien a signé lundi, à Abidjan, huit conventions avec des industriels en vue de la transformation de 107 000 tonnes d’anacarde sur quatre ans, ce qui devrait permettre au pays d’atteindre au moins 47% de noix de cajou transformée en 2022.« Les entreprises bénéficiaires devront accroître les quantité de noix de cajou transformées de 107 000 tonnes sur quatre ans, ce qui devrait nous permettre d’atteindre un taux de transformation locale d’au moins 47% en 2022 », a dit le ministre de l’Économie et des finances, Adama Koné,  représentant le Premier ministre.

Il a invité les entreprises signataires au «respect scrupuleux » de leurs engagements pour un développement effectif de la transformation locale de l’anacarde en Côte d’Ivoire, assurant que le gouvernement garantira les conditions favorables à l’application des conventions.

Outre, la transformation et la compétitivité, le gouvernement ivoirien veut garantir un prix rémunérateur aux paysans, a indiqué pour sa part le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.

La Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, ambitionne de transformer 50% de la production locale, toutefois elle nécessite « le renforcement de la compétitivité dans la transformation de cette spéculation afin d’accroître les investissements dans ce secteur.

En vue de renforcer la compétitivité de ce secteur et la rentabilité des entreprises engagées dans la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire, le gouvernement a institué en juillet des mesures fiscales incitatives aux investissements réalisés dans le secteur de la transformation agricole.

Les conventions signées à en croire M. Adama Koné sont « l’illustration de cette mesure » et consacre l’exonération de droit de douane et de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur les lots de pièces de rechange, en fonction de la zone d’investissement.  

A ce jour, les discussions relatives à la convention ont permis de conclure des engagements avec ces huit entreprises industrielles représentant environ 133 000 tonnes par an de capacité de transformation, selon M. Souleymane Diarrassouba. 

Ces engagements devraient permettre d’accroître le volume de noix de cajou transformées de 107 000 tonnes sur une période de quatre ans soit en moyenne une augmentation annuelle d’environ 30% des volumes transformés, a-t-il précisé.

Depuis 2014, l’Etat de Côte d’Ivoire a adopté un ensemble de mesures dont les plus importantes sont le système de récépissé d’entreposage, la subvention à la transformation, le mécanisme de garanti auprès des banques et le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.

Dans le souci de dynamiser la transformation locale, notamment par l’entrée de nouveaux investisseurs, une plateforme d’échanges entre le secteur privé et le secteur public a été mise en place par l’Etat en vue d’identifier et favoriser des mesures incitatives au produit des investisseurs.  

Les entreprises industrielles qui ont signé cette convention sont Olam, Novarea, Sita, Afric Agri Industry, Inc, Stnc, Aisa, Cilagri Cajou. La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette environ 800 000 tonnes pour la campagne 2019 contre 761 000 tonnes l’année précédente.

Le pays transforme en deçà de 10% de sa production locale. Pour 2019, l’objectif de transformation est de 130 000 tonnes, selon des données officielles.

Nigéria : les agents de sécurité dispersent une manifestation appelant à la Révolution

Les manifestants de #RévolutionNow ont été dispersés lundi à Lagos par la police pour non obtention d’autorisation de manifestation.La police nigériane a déclaré que les manifestants étaient censés obtenir une autorisation policière pour manifester.

M. Tijani Fatai, sous-commissaire de police du Commandement de la zone C, a déclaré : « Leur rassemblement est illégal, un rassemblement illégal doit être dispersé». « Il n’y aura pas de manifestation qu’elle soit pacifique ou non car la police n’a pas été contactée ».

Des manifestants ont convergé vers le stade national de Surulere, Lagos, pour exiger la libération de l’éditeur du media en ligne Sahara Reporter, Omoyele Sowore.

Les manifestants ont été dispersés de force par des soldats et des policiers.

Les agents de sécurité lourdement armés du Commandement de la police de Lagos, de l’armée et du NSCDC ont barricadé l’entrée du stade national de Surulere.

Les véhicules de patrouille de la police, y compris ceux de l’Escouade d’intervention rapide (RRS), au nombre de plus de 20, des véhicules blindés de transport de troupes (APC), des agents anti-émeute, des hommes de la protection civile et des agents de la force opérationnelle interarmées OP MESSA, se trouvaient aux deux entrées principales du stade.

Vers 8h40, quelques manifestants, coiffés de casquettes orange, ont commencé à se rassembler sous le pont du stade, sans bannière ni pancarte,

Les agents de sécurité ont empêché les employés du stade national, les étudiants de l’Institut national des sports (NIS) et les membres du public venus s’entraîner d’accéder au stade.

Le commandant du secteur C, chef adjoint de la police, M. Tijani Fatai, a déclaré que les agents étaient sur le terrain pour mettre fin à toute forme de protestation dans le stade.

Fatai a expliqué qu’ils n’étaient pas là pour assurer la sécurité des manifestants et a conseillé à la foule qui se rassemblait déjà devant la porte du Stade National de rester à distance.

Les activités sportives au Kwara Stadium Complex à Ilorin, dans les premières heures de la journée de lundi, ont également été interrompues par la présence d’hommes lourdement armés de la police nigériane.

Les athlètes, qui étaient arrivés au stade pour s’entraîner, ont été refoulés par la police.

De nombreux athlètes se sont retrouvés bloqués à l’intérieur et autour de la porte du stade.

Sowore, journaliste et opposant politique, a été arrêté samedi par le Département du service d’Etat (DSS) pour avoir appelé à une révolution afin d’évincer le président Muhammadu Buhari du pouvoir.

Lors d’une conférence de presse, Sowore a averti que des agents du DSS se fondraient dans la manifestation.

Les porte-parole du DSS, M. Peter Afunaya, ont déclaré à Abuja que l’organisation agissait dans le cadre de ses pouvoirs constitutionnels pour arrêter et détenir toute personne ou groupe qui menace l’unité et la coexistence pacifique du Nigeria.

Le DSS a confirmé dimanche l’arrestation de Sowore, candidat à la présidence du African Action Congress (AAC).

A Port Harcourt, des agents de sécurité ont bouclé des endroits stratégiques, notamment les routes populaires et le parc Isaac Boro pour empêcher de telles manifestations.

Le gouverneur Nysom Wike de l’Etat de Rivers avait prévenu qu’une telle manifestation ne serait pas autorisée.

A Abuja, des agents de sécurité armés ont été déployés à des endroits stratégiques, notamment au Unity Fountain pour mettre fin à toute manifestation.

Sénégal : Baisse de 5 FCFA du prix du litre d’huile végétale en juin

Le prix du litre d’huile végétale sur le marché sénégalais a connu une baisse de 5 FCFA (environ 0,0085 dollar) au mois de juin 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur ce marché, cette denrée s’est échangée à 1292 FCFA contre 1297 FCFA au mois de mai 2019, soit un repli de 0,3% en valeur relative.

Sur le marché international, en raison des conditions agricoles préoccupantes pour le soja aux Etats-Unis, les cours de l’huile de soja ont connu une légère hausse mensuelle de 0,05% en juin 2019. Par contre, ceux des huiles de palme et d’arachide ont enregistré des baisses respectives de 2% et 0,1% durant cette même période du fait de l’abondance de l’offre.

Sur le premier semestre 2019, les cours des huiles de palme, de soja et d’arachide ont respectivement reculé de 16,8%, 9,6% et 4,3% relativement à la même période de 2018.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA) l’offre mondiale d’huiles végétales pour le mois de juillet 2019 est évaluée à 230 millions de tonnes pour la campagne 2019-2020, se renforçant de 0,1% et 1,6%, respectivement, par rapport aux prévisions du mois précèdent et aux estimations de la campagne 2018-2019.

Concernant la demande mondiale d’huiles végétales, les prévisions de juillet 2019 se sont établies à 204,4 millions de tonnes pour la campagne actuelle, soit un recul de 0,7% par rapport aux prévisions de juin 2019. En comparaison aux estimations de la campagne 2018-2019, une hausse de 2,5% de la demande mondiale d’huiles végétales est attendue. 

Traite des enfants: plus de 220 personnes condamnées à ce jour en Côte d’Ivoire depuis 2016 (Officiel)

Plus de 220 personnes qui se sont rendues coupables de traite des enfants ont été condamnées « à ce jour» en Côte d’Ivoire depuis 2016, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara qui s’exprimait devant une délégation de parlementaires américains dans un discours de présentation des actions menées par la Côte d’Ivoire depuis 2011 en matière de lutte contre la traite et le travail des enfants dans le pays.

« Il faut savoir qu’autrefois les trafiquants n’étaient pas punis, car aucune loi ne réprimait le travail des enfants. Depuis 2016, ce n’est plus le cas car le travail des enfants est interdit par la constitution ivoirienne… A ce jour, plus de 220 personnes ont été condamnées» a fait savoir Mme Ouattara à la délégation américaine.

« Je voulais vous dire que dès que mon époux a été élu et a pris fonction en 2011, il s’est tout de suite penché sur le travail des enfants dans les plantations de cacao. Il a alors créé deux comités pour lutter contre ce fléau.

D’une part, le comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM) et d’autre part, le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants ( CNS)», a souligné auparavant, l’épouse du président ivoirien passant en revue les actions menées par ces deux comités contre la traite des enfants dans le pays.

« Nous (CNS) intervenons à travers 4 axes stratégiques au plan national et international. Au plan national, ce qu’il faut savoir, c’est que pour lutter contre le travail des enfants, il a fallu d’abord changer les mentalités afin que nos enfants soient effectivement à l’école et non dans les champs…Nous avons réalisé des campagnes de proximité dans les communautés productrices de cacao», a entre autres indiqué Mme Ouattara qui préside le CNS.

Poursuivant, elle a ajouté que « je me suis rendue au Mali, au Burkina Faso et au Ghana qui sont des pays frontaliers de la Côte d’Ivoire afin de signer avec leurs premières dames des accords de coopération pour lutter en amont contre le phénomène ». 

Au niveau international, Mme Ouattara a indiqué avoir mené des plaidoyers en Europe et aux États Unis d’Amérique auprès de hautes personnalités.

 « Pour une meilleure prise en charge des enfants victimes, nous avons construit trois centres d’accueil… Grâce à toutes ces actions, les indicateurs montrent que les résultats de nos efforts sont de plus en plus positifs », a conclu Mme Ouattara qui avait à ses côtés, le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Patrick Achi et les ministres Abinan Pascal Kouakou ( Emploi et protection sociale) et Bakayoko Ly-Ramata (Femme, famille et enfant).

Nigéria : arrestation d’un journaliste pour incitation à la révolution

Le journaliste et éditeur du média en ligne Sahara Reporter, M. Omoyele Sowore, a été arrêté pour avoir appelé à une marche révolutionnaire contre le gouvernement du Nigeria.Le Département des services de sécurité de l’Etat (DSS) a confirmé dimanche l’arrestation de l’ancien aspirant à la présidence du African Action Congress (AAC).

 Les porte-parole du DSS, M. Peter Afunaya, ont déclaré à Abuja que l’organisation agissait dans le cadre de ses pouvoirs constitutionnels pour arrêter et détenir toute personne ou groupe qui menace l’unité et la coexistence pacifique du Nigeria.

 L’appel à la révolution, a-t-il ajouté, constitue une menace pour la sécurité nationale.

 Sowore, un activiste, a été arrêté à son appartement aux petites heures du matin samedi.

 Selon le site web, l’arrestation de son éditeur n’est pas étrangère au hastag #RevolutionNow, une série de manifestations prévues contre la mauvaise gouvernance dans le pays, prévues pour le 5 août 2019.

 Sowore avait annoncé que 85% des Nigérians soutenaient la marche révolutionnaire prévue pour le 5 août 2019, qui visait à « chasser » Buhari du pouvoir et à faire disparaître le DSS.

 Réagissant à l’affaire, le président Muhammadu Buhari a noté que les élections sont gagnées par les résultats et non par les protestations.

 M. Buhari a déclaré, par l’intermédiaire de son conseiller spécial en communication, Garba Shehu, que « son administration respecte et défend le droit de tout Nigérian de manifester pacifiquement et de mener des campagnes civiles – qu’il s’agisse de sensibiliser le public aux problèmes ou même de s’opposer au gouvernement. Tous les citoyens de la République fédérale du Nigéria ont le droit inaliénable de le faire.

 « Il y a cependant une différence entre un appel pacifique à protester et une incitation à la révolution.

 « L’organisation initiatrice de cette action planifiée n’a pas de visage public sérieux. Nous appelons les sponsors et les organisateurs à faire preuve de décence et à faire connaître leur identité – dans le respect de tous les Nigérians – afin que les Nigérians puissent être pleinement conscients au nom de qui cette « révolution » est proposée et qui sont les bénéficiaires.

 

 

 

 

Fottball: Maxime Gouaméné désigné nouveau sélectionneur des Eléphants locaux

L’entraîneur de l’Académie de football Amadou Diallo (AFAD), Maxime Gouaméné, a été désigné lundi nouveau sélectionneur de l’équipe nationale locale ivoirienne de football succédant ainsi à Kamara Ibrahim, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« La fédération ivoirienne de football ( FIF) a le plaisir d’informer  les clubs, la presse et le public sportif, qu’à l’issue de la séance  d’audition des prétendants au poste de sélectionneur de l’équipe  nationale locale de Côte d’Ivoire, le comité de recrutement a retenu M.  Gouaméné Maxime», rapporte cette institution dans une note  d’information. 

M. Gouaméné, précise-t-on, a été retenu au détriment de  ses confrères Monguehi Guehi François et Aka Kouamé.

La Côte d’Ivoire veut atteindre 2 059 milliards FCFA d’exportations vers les USA en 2025

La Côte d’Ivoire envisage d’atteindre 2 059 milliards Fcfa d’exportations vers les États-Unis à l’horizon 2025 contre 588,28 milliards FCFA aujourd’hui, a indiqué lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à l’ouverture de la 18è édition du Forum de l’AGOA.« Notre ambition est d’accroître nos exportations vers les États-Unis en passant de 1 milliard de dollars (588,28 milliards FCFA) aujourd’hui à 3,5 milliards de dollars (2 059 milliards FCFA) à l’horizon 2025 », a dit M. Ouattara, à l’ouverture du Forum AGOA 2019 qui se déroule du 4 au 6 août 2019 à Abidjan. 

M. Ouattara a fait observer que s’agissant de la Côte d’Ivoire, la stratégie nationale AGOA a pour objectif de hisser le pays au premier rang des pays membres de l’AGOA à travers la diversification et l’amélioration de la  compétitivité des entreprises locales.  

Cette stratégie, ajoutera-t-il, s’articule essentiellement autour du « renforcement des capacités du secteur privé, de la promotion des investissements, l’accès au financement (pour les projets d’entreprises) et la promotion du label ivoirien sur le marché américain ».  

De ce fait, de nombreuses réformes ont été engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue d’offrir un environnement propice aux investissements privés et permettre le développement du secteur privé, principal moteur des exportations vers les États-Unis.  

Ces réformes ont d’ailleurs permis au pays de réaliser des progrès importants au niveau des indicateurs du climat des affaires. Ce qui permet aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de figurer parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde dans le classement Doing Business 2019, avec une progression de 42 places.

« Les États-Unis demeurent le deuxième pays client de la Côte d’Ivoire au titre de nos exportations », a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME (Petites et moyennes entreprises), Souleymane Diarrassouba.  

Votée en 2000 par le Congrès américain puis prolongé par l’ex-président Barack Obama jusqu’en 2025, l’AGOA (African growth opportunities act) offre aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles la possibilité d’exporter une gamme de produits agricoles vers les États-Unis ainsi que du textile.

Les discussions au cours de cette 18è édition permettront d’attirer les investisseurs pour ajouter de la valeur aux matières premières agricoles du continent, ouvrant ainsi la voie aux pays africains pour accéder aux chaînes de valeurs mondiales par le biais de l’AGOA. 

Divers sujets font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent de divers sujets dont la condamnation à 5 ans d’inéligibilité de l’ancien premier ministre béninois, Lionel Zinsou, par ailleurs, candidat malheureux à la présidentielle de 2016.« Usage de faux et dépassement de fonds de campagne électorale : Lionel Zinsou écope  de 5 ans d’inéligibilité » titre La Presse du Jour, avant de préciser que cette condamnation est accompagnée d’une grosse somme à payer à l’Etat.

« La justice met out Lionel Zinsou des compétitions électorales », écrit Le Potentiel ajoutant que l’avocat de l’ancien Premier ministre sous le magistère De Boni Yayi promet d’interjeter appel. 

L’Evénement Précis quant à lui souligne qu’en plus des 5 ans d’inéligibilité, Lionel Zinsou écope de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 50 millions de Fcfa de dommages à payer à l’Etat. L’ancien premier ministre conteste la décision et le gouvernement prend acte mais ne commente pas, renchérit le journal. « Lionel Zinsou dispose de 15 jours pour faire appel », informe Le Progrès

Dans le secteur de l’éducation, Fraternité parle de l’assainissement des enseignements primaire et secondaire et affiche cette Une « L’audit des 18.000 enseignants reversés en 2008 révèle de faux diplômés ».

Le journal dénombre même des ressortissants des pays voisins tels que des Togolais,  des Nigériens,  des Ivoiriens et des Burkinabè qui ont été promus à des postes de responsabilité en qualité de Directeurs,  de Surveillants et de Censeurs.

Le journal rapporte quelques propos du syndicaliste Noel Chadaré qui estime qu’on doit dégager les faux diplômés et rassurer davantage les enseignants pour la réussite de l’évaluation.

Là-dessus, L’événement Précis annonce l’évaluation diagnostique des enseignants reversés de 2008 pour le 26 Août prochain.

 « Evaluations pédagogiques des compétences : une grande opportunité pour les enseignants » écrit Le Matin qui fait remarquer que pour la rentrée scolaire 2019-2020, l’Etat note un déficit de 21729 enseignants soit 7397 enseignants pour le primaire et 14332 pour le secondaire.

Cela fait dire à Nord Sud Quotidien que l’évaluation des enseignants vise à « combler le déficit quantitatif et qualitatif ».

Dans les médias,  il y a eu l’élection du nouveau bureau de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB). A l’issue d’une assemblée générale élective « Zakiath Latoundji élue Présidente » renseigne Le Matin qui précise qu’elle est la première femme à accéder à ce poste et son ambition est d’unir les professionnels des médias béninois pour un nouveau départ.

Echanges USA-Afrique: ouverture à Abidjan du 18è Forum de l’AGOA

La 18è édition de l’AGOA, le Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne, s’est ouverte lundi à Abidjan en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et plusieurs délégations africaines et américaines.M. Ouattara qui a ouvert les travaux de cette 18è édition, a invité les participants à identifier « les voies et les moyens de renforcer et de développer les opportunités commerciales offertes par l’AGOA afin de générer une croissance inclusive » pour les pays africains.

L’accès préférentiel de produits africains sur le marché américain, dira-t-il, a permis d’accroître les niveaux des échanges commerciaux entre les États-Unis et les États Africains de « plus de 70% sur la période 2010-2013».

Selon lui, ces efforts doivent être poursuivis afin d’augmenter significativement les volumes des échanges de part et d’autre compte tenu des opportunités et des potentialités de ce partenariat qui dure depuis deux décennies.

Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a relevé que « la part de l’Afrique au commerce mondial reste encore faible et s’établit à moins de 3% en 2017, de même pour la contribution du continent à la valeur ajoutée manufacturière mondiale qui est également marginale, autour de 2%».

Au cours de la cérémonie d’ouverture du Forum AGOA 2019, les États-Unis ont signé avec l’Union africaine, représentée par son commissaire chargé du Commerce et de l’industrie, Albert Muchuanga, un protocole aux fins de « travailler ensemble »  avec le continent pour « développer la Zleca  (Zone de libre-échange continentale africaine)».

Il s’agit d’un « appui à la réalisation pleine et entière » du projet de la Zone de libre-échange continentale africaine, a indiqué C.J Mahoney, représentant adjoint américain au Commerce. Il a en outre souligné que le Forum AGOA 2019 vise une « nouvelle vision prospective » du partenariat USA-Afrique.

L’AGOA permet notamment à plusieurs produits en provenance de l’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel sur le marché américain. Le changement pour le futur partenariat vise à passer du système préférentiel à d’éventuels « accords bilatéraux et réciproques ». 

Sur 39 pays, seuls 18 ont élaboré une stratégie nationale d’intervention dans le cadre de l’AGOA. Cela soulève la question de l’incapacité, non encore résolue, des autres pays à élaborer une stratégie nationale d’intervention dans le cadre de l’AGOA, selon une note des travaux ministériels.   

La loi sur l’AGOA qui expirait en septembre 2015, a été prorogée par l’ex-président américain Barack Obama jusqu’en 2025. Cette loi avait été votée en 2000. Avant son expiration dans six ans, les États-Unis veulent dynamiser ce dispositif légal en vue de renforcer leurs échanges avec l’Afrique.

L’AGOA (African growth opportunities act) a suscité « un accroissement de 500% des exportations africaines aux États-Unis ces dix dernières années et créé près de 1,3 million d’emplois ». Il prévoit l’organisation de cadres réguliers de discussions et d’échanges entre les parties africaine et américaine.

Ce forum qui regroupe les experts, le secteur public et privé se tient annuellement en alternance dans un pays Africain et à Washington. Le thème  de cette édition est t« l’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique ».

 La 17è édition du Forum de l’AGOA s’est tenue au Togo. La prochaine édition est prévue aux États-Unis, à Washington. Cette édition 2019 enregistre 1 100 participants en provenance de 36 pays sur 39 pays éligibles.

Justice et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent essentiellement de la reconduction de Souleymane Téliko à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et l’assassinat, à Paris (France), de deux enfants dont la mère est une Sénégalaise.Souleymane Téliko a rempilé à la tête de l’Union des magistrats du Sénégal pour un second mandat de deux ans, à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire tenue samedi à Saly Portudal, en présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Le président de chambre à la Cour d’appel de Thiès a obtenu 169 voix contre 66 pour son unique challenger, Mamadou Ndoye, conseiller à la Cour suprême, informe Enquête qui met en exergue « les coulisses de sa réélection et les critiques de ses pairs ».

Le journal rapporte que « ce plébiscite de M. Téliko et du bureau sortant est, pour certains magistrats, un signe révélateur d’un satisfécit ». Toutefois, relève Enquête, « les critiques n’ont pas manqué. Celles-ci ont porté principalement sur la communication du président Téliko », précisément les « sorties intempestives de ce dernier dans la presse ».

Par ailleurs, renseigne la même publication, « une alerte sur les conditions de travail des magistrats a été aussi lancée au ministre de la Justice qui promet l’achèvement des chantiers entamés ».

Le Quotidien souligne de son côté qu’« au-delà de la reconduction de Souleymane Téliko, l’AG de l’UMS a été encore une tribune de revendications et de promesses ». Sous le titre « Les nouveaux dossiers de la Justice », le journal fait mentionne le fonctionnement, la modernisation et l’élargissement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), l’accès au casier judiciaire, etc.

« Téliko liste les maux de la Justice, Malick Sall privilégie le dialogue », écrit Sud quotidien là où Vox Populi note : « réélu pour deux ans, Téliko liste les maux de la Justice ».

Ce même journal revient par ailleurs sur l’assassinat de deux enfants, Ibrahima (7ans) et Seynabou (5ans), tués par leur père Emmanuel et affiche en Une : « Un autre divorce d’un couple mixte ».

Dans ses colonnes, le journal rappelle que : « Le 10 mai dernier, à Dresden en Allemagne, Laurent Foinard, un Français de près de 56 ans séparé de Mariétou Sarré, sa femme Sénégalaise de moins de 30 ans, a froidement tué leurs deux enfants Léo Djiby Foinard (6ans) et Maya Foinard (3ans) et blessé leur mère. Trois mois après, un drame similaire d’un couple similaire se déroule en France ».

Revenant sur cette actualité, L’Observateur fait état de « l’insoutenable drame de cette mère sénégalaise » et informe que « traumatisée, Fatou Kiné Fall (a été) internée aux Urgences ».

Dans Le Soleil, l’ambassadeur français Christophe Bigot, en fin de mission, « fait le bilan de son passage au Sénégal (2016-2019) », dont il est « vite tombé amoureux » et qui « restera dans son cœur profondément ».

« Le Sénégal est un pays très fort et attachant », déclare le diplomate français dans le quotidien national, ajoutant qu’« il n’y a aucun pré-carré, le Sénégal est un pays ouvert sur le monde ».

Le Sénégal à l’ère de la Santé numérique

Les technologies de l’information et de la communication (Tic) continuent de changer les habitudes comportementales des sociétés, notamment dans des secteurs comme celui de la santé. Au Sénégal, plusieurs solutions innovantes voient le jour pour, d’une part, faciliter la prise en charge des patients et d’autre part, pallier le manque de spécialistes dans les contrées les plus reculées du pays.Accéder au dossier médical complet d’un patient, connaitre les allergies d’une victime d’accident pour intervenir de manière efficace et efficiente ou encore accompagner les entreprises et les institutions dans leurs politiques d’assistance sanitaire envers des populations nécessiteuses à travers un objet connecté ou une application web, les initiatives dans l’intelligence artificielle et le « big data » foisonnent en vue de permettre à un plus grand nombre de personnes de bénéficier de soins adéquats.

« Les technologies de l’information et de la communication vont prendre une place de plus en plus importante dans le diagnostic et le traitement, mais aussi dans le suivi et la prévention des maladies », souligne le doyen de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’université de Dakar, professeur Abdoulaye Samb.

Selon lui, la médecine va beaucoup profiter du développement des Tic « à condition que les Etats fassent des efforts pour permettre un bon maillage d’internet et du réseau téléphonique afin de faciliter une transmission rapide des informations » de l’intérieur des pays vers les capitales, où exercent le plus souvent les spécialistes.

Mais en attendant, plusieurs start-up telles que « E-yone Médical », « Senvitale » ou encore « Jokko Santé » proposent déjà des réponses à certaines difficultés que rencontrent les populations sénégalaises.

Ensemble de solutions constituant un système de santé interconnecté entre le patient et les acteurs du domaine (hôpitaux, cliniques, assurances, organismes internationaux et États), « E-yone Médical » œuvre dans la dématérialisation de l’ensemble de la chaîne d’activités du domaine médical en dotant le patient d’un « passeport médical » et aux structures sanitaires de plateformes où seront stockées l’ensemble des données des utilisateurs de l’application.

Cette start-up règle ainsi un problème pour chacun des différents acteurs impliqués en mettant à la disposition du patient ses données médicales, pouvant transiter par ailleurs d’une structure médicale à une autre pour lui permettre d’avoir les soins médicaux adéquats. D’autre part, ce mécanisme permet aux structures de santé de pallier le manque de référentiel commun et la difficulté de traçabilité des opérations médicales et financières.

E-yone Médical  permet également aux assurances d’éviter les parcours de soins complexes et les difficultés de suivi des prises en charge ou de remboursements.

Pour les Etats et organismes internationaux, elle met à leur disposition des données fiables pour adopter les politiques médicales nationales/internationales adaptées aux contextes.

A l’image de « E-yone Médical », « Senvitale » propose également un « passeport médical » renfermant toutes les informations essentielles devant permettre aux médecins et urgentistes d’agir rapidement en cas de besoin.

« +Les passeports santé Senvitale+ sont des codes QR portatifs que vous pouvez avoir sous forme de cartes, bracelet, pendentifs… Ainsi, à l’aide d’un scanner, on accède directement au profil d’urgence. Ce dernier est composé, entre autres, de l’identité du patient, d’un contact en cas d’urgence, du groupe sanguin, des antécédents médicaux et des allergies », explique la cofondatrice de la start-up, Nafissatou Diouf.

Selon cette dernière, un smartphone ou une tablette suffit pour accéder au dossier de santé, conformément au respect du secret médical. Ainsi, « en scannant la carte, les urgentistes ont accès directement à un profil d’urgence, toutes les premières informations qui leur permettent d’agir dans l’urgence », poursuit-elle.

Créée en 2013 par l’ingénieur en télécommunications Amadou Kane,  « Jokko Santé » propose une gestion communautaire et digitale des dépenses de médicaments. Ainsi, à travers un système de points développé par la start-up, une entreprise ou une fondation peut acheter des points sur la plateforme « Jokko Santé » et les offrir soit à une population cible, soit à leurs employés. Ces derniers pourront éventuellement s’en servir pour payer une consultation ou acheter des médicaments dans une pharmacie partenaire.

« L’avantage de cette démarche est que l’entreprise sait au franc près où est passé son argent et verra également son image améliorée parce que chaque bénéficiaire va recevoir un message lui disant que son ordonnance a été payée par telle entreprise », explique l’ancien employé de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) du Sénégal.

Bientôt, la start-up compte lancer un mécanisme destiné aux expatriés sénégalais. Vu que ces derniers sont beaucoup sollicités par leurs parents pour des ordonnances, « Jokko Santé » veut leur offrir la possibilité d’acheter des points sur sa plateforme avec une carte bancaire et de les envoyer à leur famille.

« Comme ça, ils sont certains que les points ne peuvent être utilisés que dans les lieux de prestation de santé », dit-il, soulignant que des fonds destinés aux soins sont souvent détournés et utilisés à d’autres fins.

Plusieurs initiatives à l’image de celles citées ci-dessus voient le jour un peu partout en Afrique où des jeunes tentent tant bien que mal d’améliorer l’accès aux soins de base pour les populations. Aux drones livreurs de poches de sang au Rwanda et d’autres projets porteurs à travers le continent, s’est récemment ajoutée la borne interactive de l’entrepreneur guinéen Mountaga Keïta.

Intégrant huit instruments et appareils de santé, elle permet d’ausculter un patient à distance et pourrait répondre au défi de l’accès aux soins dans les pays en développement et ailleurs.

Tout en saluant la multiplication des start-up dans le domaine médical, Pr Samb ne relève pas moins la nécessité d’encadrer ce processus. « Le numérique c’est bon mais il faut que la gestion de l’être humain l’accompagne », a-t-il indiqué.

Fédération ivoirienne de natation: Vremen Serge Yvon réélu pour un second mandat de 4 ans

Candidat unique à sa propre succession, Vremen Serge Yvon a été réélu, président de la Fédération Ivoirienne de Natation et de Sauvetage (FINS), à l’issue d’une Assemblée générale élective (AGE), tenue, samedi, dans un complexe hôtelier de Dabou (49 km à l’Ouest).Selon la note d’information  transmise, dimanche à APA, à l’issue du vote au bulletin secret,  Vremen  Serge Yvon a recueilli 34 voix sur un total de 39 suffrages exprimés  avec 5 bulletins nuls, lui permettant, ainsi, de poursuivre sa mission,  pour quatre ans encore, à  la tête de la FINS.

«Malgré  les difficultés, j’ai décidé de continuer pour sauver notre discipline.  Nous connaissons tous ce qui bloque la marche de la natation en Côte  d’Ivoire. C’est le manque d’installations sportives. La piscine de  Treichville, notre antre n’est pas fonctionnelle depuis des années.  Néanmoins, nous avons sauvé la face grâce à nos internationaux», a-t-il  déclaré après sa réélection. 

Selon le président réélu, c’est « ensemble » que les maux identifiés de la fédération trouveront solution.

«Je  tends la main à tout le monde. La Fédération internationale a décidé de  nous accompagner. Les chantiers sont vastes, il faut être soudés pour  redorer le blason de notre discipline », a conclu M. Vremen en présence  du Comité National Olympique  et de la Conférence des Présidents des  Fédérations sportives de Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire veut atteindre un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 (Ministre)

Le ministre ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a réaffirmé l’ambition de la Côte d’Ivoire à atteindre un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.  M. Cissé a fait cette déclaration vendredi à Abidjan dans un discours de clôture de  l’atelier portant sur la validation des documents de stratégie pour le développement des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie.

« Pour la suite, nous prenons l’engagement de finaliser la version améliorée des documents en vue de la présenter au gouvernement pour adoption d’ici la fin de cette année 2019. Cette approbation amorcera alors l’exploitation de l’important potentiel de la Côte d’Ivoire en matière d’énergies nouvelles et renouvelables», a dit le ministre Cissé.

 Il a, par ailleurs souligné que la validation de ces documents par l’exécutif ivoirien permettra d’atteindre « les résultats que nous nous sommes fixés à savoir fournir aux populations ivoiriennes une énergie abondante de qualité et à un coût abordable tout en respectant nos engagements de la COP 21 d’atteindre un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030».

Auparavant, M. Cissé s’est satisfait de la « franchise des débats» lors de ces assises qui ont été sanctionnées par plusieurs recommandations.

En effet, au terme de cet atelier, les participants ont, entre autres, souhaité la pérennisation de ce cadre d’échanges et ont encouragé la mise en œuvre d’un cadre institutionnel et réglementaire efficace et proactif permettant une mise en œuvre réussie de la stratégie des énergies renouvelables et de l’électrification hors réseau en Côte d’Ivoire.

 Cet atelier qui a duré 48 heures a notamment permis d’examiner la stratégie envisagée pour le développement des énergies renouvelables, la maîtrise de l’énergie et l’électrification hors réseau dans le pays.

UEMOA : Hausse de 15% des opérations interbancaires en juin

Le volume moyen hebdomadaire des opérations interbancaires, toutes maturités confondues, de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) l’UEMOA, a enregistré une hausse de 14,6% au terme du mois de juin 2019 comparé au mois précédent, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces opérations se sont établies à 546,9 milliards de FCFA contre 477,40 milliards de FCFA en mai 2019, soit une augmentation de 69,5 milliards de FCFA en valeur absolue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Le taux moyen pondéré de ces opérations s’est fixé à 4,26%, stable par rapport au mois de mai 2019.

Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations est ressorti à 406,6 milliards de FCFA en juin 2019 contre 320,2 milliards de FCFA en mai 2019. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s’est établi à 4,22% au cours de la période sous revue contre 4,05% le mois précédent.

Formation de 17 cadres du Trésor public ivoirien pour une certification d’auditeurs internes

Quelque dix-sept cadres de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire ont entamé depuis jeudi une formation en vue d’obtenir une certification en qualité d’auditeurs internes de cette régie financière, appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette formation des cadres de la division audit et régulation de l’inspection générale du Trésor durera 26 jours ouvrables, soit du 1er août au 09 septembre 2019.

 Au nombre de 17, ces cadres vont ainsi acquérir des connaissances, une méthode et des outils pour pratiquer l’audit interne de façon professionnelle dans tout type d’organisation, rapporte une note d’information transmise à APA.

 Selon Jacques Konan Assahoré, le directeur général du Trésor, « cette formation s’inscrit dans la dynamique de mise à niveau des cadres de l’inspection générale du Trésor afin de mettre aux standards internationaux ses organes de contrôle ».

« L’audit interne est une composante majeure du projet de réforme du dispositif de contrôle inscrit au plan stratégique de développement de notre institution », a expliqué M. Assahoré.

Poursuivant, il indiqué qu’il s’agit pour les séminaristes «de contribuer à donner forme au troisième pilier, à savoir l’audit interne, qui permettra aux actions du Trésor de se réaliser sur des bases solides d’assurance». Cette formation financée par la Banque africaine de développement (BAD).

Côte d’Ivoire: «J’ai fait le choix du RHDP et je ne regrette rien», affirme Patrick Achi

Le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Patrick Achi, un cadre issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir) a réaffirmé samedi à Adzopé (Sud ivoirien), son choix pour le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara.« J’ai fait mon choix. Celui du RHDP et je ne regrette rien (…)», a dit M. Achi devant «ses parents » à la faveur de la cérémonie d’inauguration de la route Adzopé-Yakassé Attobrou  (Sud ivoirien) d’un coût global estimé à 16 milliards FCFA. 

« Je serai à la hauteur de la confiance que vous avez bien voulu placer en moi… Nos populations sont pragmatiques. Elles sont loin des discours sulfureux de la capitale. Joignant l’acte à la parole, vous n’avez pas seulement construit une route, mais vous avez aussi changé la vie des populations des régions de la Mé», a dit M. Achi à M. Ouattara qui a présidé cette cérémonie en compagnie de son épouse, du premier ministre et de plusieurs membres de son gouvernement.

La fracture  politique entre le RHDP et le PDCI, son ancien et principal allié s’agrandit de jour en jour. Le PDCI présidé par l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié envisage ainsi de mettre en place une plateforme de l’opposition avec le Front populaire ivoirien ( FPI) de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qu’il a rencontré il y a quelques jours à Bruxelles en Belgique.

Plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements apportés en Côte d’Ivoire en 8 ans (Ouattara)

Plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements ont été apportés en Côte d’Ivoire en huit ans, a indiqué samedi à Adzopé (Sud ivoirien), le président ivoirien Alassane Ouattara.« Nous sommes là seulement depuis huit ans. Nous avons apporté plus de 25 000 milliards FCFA d’investissements dans notre pays. Et la région de la Mé passe de 100 à 150 milliards d’investissement. Tous les secteurs bénéficieront de ces investissements », a dit M. Ouattara soulignant que « j’ai les relations qu’il faut ».

Le chef de l’État ivoirien s’exprimait lors de la cérémonie d’inauguration de la route Adzopé-Yakassé Attobrou (Sud du pays) longue de 25 km et d’un coût global d’environ 16 milliards FCFA. Auparavant, M. Ouattara a procédé dans la même localité,  à la pose de la première pierre du Centre hospitalier régional  (CHR) d’Adzopé.

«Aucune région ne sera oubliée dans notre volonté permanente de partager les fruits de la croissance… Je ferai encore plus et mieux » a promis le président ivoirien. Il a conclu en réitérant son engagement « pour le développement économique de notre pays ».

Côte d’Ivoire: un parti politique proche de Guillaume Soro dénonce la «confiscation des libertés»

Le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti politique proche de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, dénonce la «confiscation des droits et des libertés» dans le pays après l’annulation de son meeting (par les autorités municipales) prévu samedi à Koumassi dans le sud d’Abidjan.«Initialement prévue et autorisée à la place Inch Allah (Koumassi) pour ce 03 août 2019, cette manifestation a été finalement délocalisée au terrain de la Sogefia (Koumassi) à la demande de la mairie. Ce 02 août 2019, pendant que la mobilisation des militants battait son plein dans tous les quartiers de Koumassi, des manœuvres dilatoires ourdies par certains caciques du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), ont imposé l’annulation de cette manifestation politique somme toute légale et légitime», a déploré Félicien Sékongo, le président du MVCI.

Poursuivant dans un communiqué parvenu vendredi à APA, M. Sékongo a dénoncé «la confiscation des droits et libertés» et a appelé ses militants  «au calme et à ne céder sous aucun mobile face à la volonté du RHDP de plonger une nouvelle fois le pays dans la violence ».

« Face à cette attitude du RHDP, le MVCI demeurera combatif et pacifiste », a assuré M. Sekongo. Mercredi dans une conférence de presse, Alain Michel Lobognon, un député proche de M. Soro et porte-parole du MVCI,  a annoncé pour samedi, un meeting de cette formation politique à Koumassi dans le sud d’Abidjan avec d’autres partis de l’opposition. 

« Ce sera le premier meeting de l’opposition significative. C’est un appel au réveil national. Il s’agira aux côtes de tous les démocrates, d’appeler à une vraie réconciliation et à une paix durable en Côte d’Ivoire», avait expliqué M. Lobognon.

Trois accords de coopération signés entre Conakry et New-Delhi

La République de Guinée et l’Inde ont signé trois accords de coopération portant sur la médecine et l’homéopathie, les énergies renouvelables et les télécommunications, a appris APA au terme de la visite d’Etat de deux jours que vient d’effectuer à Conakry le président indien Ram Nath Kovind.Selon le ministre guinéen des Affaires étrangères, Mamady Touré, qui s’adressait qui s’adressait vendredi soir à la presse, peu après le départ du chef de l’Etat indien, le premier des accords est un mémorandum d’entente entre New-Delhi et Conakry et porte sur la coopération dans le domaine du système de médecine traditionnelle et de l’homéopathie.

« Le second accord, est un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République de Guinée et celui de la République de l’Inde dans le domaine des énergies renouvelables », a souligné Mamady Touré, avant d’ajouter que le troisième accord renvoie à un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République de Guinée et Télécommunications Consultants India Limited (TCIL) pour la participation au projet de réseau VBAB.

Par ailleurs, cette visite, la première du genre en Guinée de la part d’un président indien,  « a été très fructueuse », selon le ministre qui a affirmé que Ram Nath Kovind « a annoncé une deuxième ligne de crédit de 170 millions de dollars pour l’approvisionnement en eau ».

 L’inde a en outre « accepté le financement de deux nouveaux hôpitaux régionaux en Guinée » qui viendront s’ajouter à deux hôpitaux régionaux en cours de construction, a relevé M. Touré.

La Guinée était la troisième étape d’une mini-tournée ouest-africaine du président indien, Ram Nath Kovind, entamée le 28 juillet par le Bénin et la Gambie.

L’Etat sénégalais mobilise 1240 milliards FCFA

Les ressources mobilisées par l’Etat du Sénégal à fin juin 2019 sont estimées à 1240 milliards de FCFA (environ 2,108 milliards de dollars), rapporte une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.Comparées à leur niveau de la même période de 2018, ces ressources, constituées de recettes budgétaires (1185,2 milliards) et de dons (54,8 milliards), ont progressé de 7,5% en glissement annuel (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, leur progression est principalement imputable aux recettes budgétaires (plus 11,3%), les dons ayant diminué de 8,7% sur la période. « En particulier, souligne la DPEE, les recettes fiscales se sont établies à 1116,4 milliards de FCFA à fin juin 2019 contre 1008,5 milliards FCFA un an auparavant, soit une progression de 10,7% ».

Cette dynamique résulte singulièrement des bonnes performances du recouvrement des droits et taxes au cordon douanier (362,6 milliards), de l’impôt sur le revenu (199,3 milliards) et de la taxe spécifique pétrole (66,6 milliards), avec des progressions respectives de 16,8%, 12,4% et 46,1%.

Selon toujours la DPEE, le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 36,2 milliards FCFA a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires. En revanche, les recouvrements nets de la TVA intérieure hors pétrole (126,2 milliards) et des droits d’enregistrement (36,9 milliards) se sont rétractés respectivement de 6,1% et 3,7% à fin juin 2019.

Uemoa : poursuite de la tendance haussière de la production industrielle en juin

La tendance haussière de la production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), amorcée depuis le mois de mai 2019, s’est poursuivie au mois de juin 2019, a appris vendredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Après une progression de 3,6% en mai 2019, cette production industrielle a enregistré un accroissement de 3,9% en juin 2019.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il s’est inscrit en hausse de 8,8%, en rythme annuel, après 8,4% un mois auparavant.

L’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands s’est, de son coté, accru de 5,4% en juin 2019 contre 4,0% un mois plus tôt.

Hausse vertigineuse des loyers à Abidjan face au déficit de logements

Les loyers à usage d’habitation connaissent une hausse vertigineuse ces derniers mois à Abidjan, où face au déficit de logements, les propriétaires et intermédiaires imposent leurs lois fixant des cautions et avances à leur guise et sans remord.A Marcory, une cité abritant plusieurs grandes surfaces, dans le  Sud d’Abidjan, il faut désormais débourser autour de 150 000 Fcfa à  400 000 Fcfa pour acquérir un loyer de trois pièces,  ce qui n’était pas  le cas, il y a cinq ans. Pour une habitation de deux pièces, il faut  prévoir plus de 100 000 Fcfa.

Le prix des  loyers grève la bourse des ménages à Abidjan dans un contexte économique  difficile. Un fait dû en partie, à la multiplicité d’intermédiaires ou  tiers intervenants qui se sont improvisés « agents immobiliers » et qui  en ont fait un métier, sans agrément. 

Didier,  un homme de la quarantaine, lui, vit de cette activité depuis plus de  cinq. Avec les commissions recueillies, il s’occupe de ses quatre  enfants dans un studio de fortune, où il réside d’ailleurs avec sa  compagne. Toute la journée, il parcourt le Sud d’Abidjan à la recherche  d’habitations à mette sous bail.

Les studios  qu’il proposent vont autour de 60 000 Fcfa à plus de 70 000 Fcfa, des  chambrettes, auparavant cédées autour de 40 000 Fcfa. Au regard de la  forte demande, il table sur les cas des personnes pouvant satisfaire à  ses exigences au niveau de la caution et des avances sur loyer.  

Les  cautions et avances sur loyer deviennent insoutenables. M. Ellogne  Epoin, un cadre qui recherche urgemment une habitation rapporte avoir  contacté des démarcheurs qui lui exigent huit mois de caution et  d’avance sur loyer, ce qui à ses dires, va au-delà de un million.   

Caution et avance sur loyer  

L’Etat  de Côte d’Ivoire a adopté une loi relative au bail à usage d’habitation  et qui plafonne notamment les sommes à verser par les locataires aux  bailleurs, lors de la conclusion du contrat de bail à usage  d’habitation, à deux mois de caution et deux mois à titre d’avance sur  loyer (soit un règlement sur 4 mois).    

Ainsi,  tout paiement de caution et d’avance sur loyer autre que celui prévu  par le présent dispositif légal devrait faire l’objet d’une déclaration à  l’administration fiscale. Par conséquent, « la violation de cette  disposition constitue une infraction fiscale ». 

«  Pour ma maison de trois pièces au Plateau Dokui (à l’Est d’Abidjan),  j’ai payé un total de huit mois », confie un locataire qui a requis  l’anonymat, insinuant qu’au départ le propriétaire a fixé « un mois de  loyer et sept mois de caution » avant que cela ne soit inversé suite à  de disputes, après avoir intégré l’appartement. 

Ce  même type d’appartement (deux chambres et salon) qu’il paie  mensuellement à 70 000 Fcfa depuis trois mois, est cédé aujourd’hui  entre 150 000 Fcfa et 200.000 Fcfa dans le giron. Récemment,  poursuit-il, une habitation de trois pièces a été louée dans notre  secteur à 200 000 Fcfa.  

Avec la vision du  gouvernement d’offrir un cadre de vie sain aux populations, les mairies  ont engagé d’importants travaux d’aménagement qui ont vu des secteurs  non lotis rasés et des maisons de fortunes déguerpies, poussant des sans  logis vers des quartiers précaires.  

Dans les  communes de Koumassi (Sud Abidjan), plusieurs habitations ne respectant  pas les normes et construites sur les emprises publiques ont été  déguerpies, une situation qui a entraîné la flambée des prix des  maisons. A Port-Bouët (Sud d’Abidjan), le centre ville est saturé et  seulement les quartiers précaires accueillent du monde. Ici, encore les  prix connaissent une poussée.  

Au niveau de  Cocody, une commune huppée à l’Est d’Abidjan, où résident quasiment les  plus hautes autorités du pays, les habitations sont encore plus  onéreuses, surtout pour les nouveaux locataires qui souhaitent acquérir  trois ou quatre pièces. Selon le pas de porte les coûts vont de 150 000 à  400 000 Fcfa, voire plus.   

Paradoxalement,  les maisons de deux pièces (une chambre et salon) à Cocody ont un coût  plus raisonnable qu’à Marcory. Aujourd’hui, il est possible d’avoir une  chambre et salon à 80 000 Fcfa ou 90 000 Fcfa à Cocody, ce qui semble  impossible à Marcory, nouvel eldorado des « agents immobiliers » et des  tiers intervenants. 

Dans la commune de  Yopougon, une cité populaire à l’Ouest d’Abidjan le problème du coût des  loyers se posent avec moins d’acuité. Cette « Chine populaire »  enregistre plusieurs quartiers précaires et la destruction des sites sur  les emprises publiques amorcée par la marie pourrait, selon l’ampleur,  créer une flambée des prix des maisons. 

Tiers intervenants

Le  recours à un tiers intervenant en vue de la conclusion d’un contrat de  bail à usage d’habitation est facultatif. Concernant l’exercice de la  profession de tiers intervenant dans la conclusion d’un bail à usage  d’habitation, les conditions et les modalités de leur agrément devraient  être fixées par décret pris en Conseil des ministres. 

Pour  visiter un appartement, les tiers intervenants exigent la somme de  5 000 Fcfa comme droit de visite, un montant non remboursable même si  l’habitation indiquée ne répond pas au goût de la personne en quête de  loyer. Et ce, sans aucun reçu.  

Yaya Sanogo,  président de l’association du bail locatif, estime que « la sanction qui  a été prise à l’encontre des propriétaires réfractaires n’est pas  contraignante et dissuasive » pour le propriétaire qui ne respectent pas  la loi sur les cautions et avances sur loyers.   

En  outre, ajoute-t-il, « l’Etat ne s’est pas engagé pour son application  sur le terrain». Il s’interroge du plan d’application que le  gouvernement compte faire pour que cette mesure qui vise à lutter contre  la cherté de la vie permette de réguler les baux locatifs. 

Pour  M. Yaya Sanogo, l’activité des intermédiaires dans le bail locatif  n’est « pas bien organisé » en dehors des agences immobilières agréés  par l’Etat, et qui veillent à l’application de cette loi. Il recommande  un contrat de bail certifié par l’Etat car certains contiennent des «  clauses abusives ».  

Une loi pas trop corsée  

Selon  M. Yaya Sanogo, président de l’association du bail locatif la loi sur  le plafonnement des cautions et avances sur loyer « n’est pas  contraignante ». De ce fait, les propriétaires dictent leurs lois aux  demandeurs sans être inquiétés.   

 En outre, les  propriétaires et les tiers intervenants imposent des contrats de bail «  taillés sur mesure » et souvent au détriment des locataires. C’est  pourquoi « il faut un contrat de bail certifié par l’Etat et qui doit  être signé obligatoirement par toutes les parties ».  

Le  défaut de déclaration auprès de la direction générale des impôts de  l’exercice d’une activité lucrative à titre professionnel est  sanctionné. Cependant, il est rare de voir des poursuites engagées  contre un propriétaire ou un tiers intervenant pour défaut de  déclaration concernant le bail à usage d’habitation.     

L’axe  fiscale de 2018 a institué une taxe sur la quote-part des sommes  versées aux bailleurs qui excèdent les limites autorisées. Une mesure  qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie, en  vue de protéger les locataires contre les « abus et les représailles »  des propriétaires. 

L’article 1143, introduit  dans le Code général des impôts sous le titre « Taxes sur les excédents  des montants des cautions et avances sur loyers autorisés », mentionne  que cette nouvelle taxe est perçue au taux de 20% assis sur les sommes  excédentaires. 

Le nouvel article 1143 du Code  général des impôts prévoit par ailleurs que cette taxe constitue un  acompte déductible de la base de l’Impôt général sur le revenu (IGR) des  propriétaires d’immeubles concernés, rapporte un expert en fiscalité. 

La  taxe sur les excédents des montants des cautions et avances sur loyers  est calculée au taux de 20% et constitue un montant déductible de la  base de l’Impôt général sur le revenu (IGR) des propriétaires  d’immeubles concernés, selon le dispositif fiscal.   

La  perception de cette taxe avait été confiée au receveur des impôts  fonciers du lieu de situation de l’immeuble. Mais, pour des raisons  d’ordre pratique, le recouvrement a été confié dans l’annexe fiscale  2019 au receveur du domaine, de la conservation foncière, de  l’enregistrement et du timbre du lieu où le contrat de bail est  enregistré.  

L’Etat ivoirien se trouve face à  un dilemme. S’il durcit les règles relatives au bail locatif, il  pourrait décourager les particuliers à investir massivement dans  l’immobilier dans un contexte où la Côte d’Ivoire enregistre un fort  déficit en matière de logements, surtout à Abidjan. 

Le  déficit de logements en Côte d’Ivoire est évalué à 400 000 unités par  an dont 200 000 pour le District d’Abidjan. Il croit de l’ordre de 10%  chaque année, entraînant une hausse des coûts de loyers en raison de la  forte demande. 

Le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest bientôt construit à Bouaké

La Côte d’Ivoire et la France ont signé vendredi quatre conventions (C2D + Prêt souverain AFD) de 91,58 milliards Fcfa dont une trentaine de milliards destinée à construire à Bouaké, dans le Centre ivoirien, le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest.La signature des quatre conventions représentant 12,94 milliards Fcfa pour le Contrat de désendettement et de développement (C2D) et 78,64 milliards Fcfa pour le Prêt souverain de l’Agence française de développement (AFD) a été faite à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, a, pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire paraphé le document de conventions, tandis que la partie française était représentée par l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson. 

Deux projets sont notamment financés sur le 2è C2D, à savoir le Projet d’accompagnent à la réinsertion des militaires d’un coût de 6,56 milliards Fcfa et le Projet du Fonds d’études et pilotage du 2è C2D visant à financer des études déjà identifiées pour 6,36 milliards Fcfa. 

Deux autres projets sont financés sur le Prêt souverain de l’AFD, notamment le Prêt de politique publique dans le secteur de l’éducation qui se traduit par un appui budgétaire de 19,60 milliards Fcfa et le Projet de construction des marchés de Bouaké et de Yopougon (Ouest Abidjan) d’un coût de 59,04 milliards Fcfa.

M. Huberson a indiqué que pour le marché de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, « il s’agira du plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest » qui devrait permettre d’accueillir des milliers de commerçants. 

Le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, a salué cet appui de la France en faveur de la Côte d’Ivoire qui témoigne « de l’excellence et de la qualité de la coopération bilatérale » entre Abidjan et Paris.

Il a souligné que ces accords de financements visent notamment à accélérer la réalisation de projets structurants dans les secteurs de la défense et de la sécurité, ainsi que de l’éducation, de la décentralisation et du commerce. 

Sur la question du délai de démarrage des travaux de construction des marchés, M. Gon Coulibaly a souhaité que « cette année » les travaux puissent être lancés avec la pose de la première pierre dans les meilleurs délais voire avant fin 2019. 

En marge de la cérémonie, le maire de Bouaké Nicolas Djibo, s’est dit « heureux » de cet prêt qui devrait permettre la création des infrastructures pérennes devant améliorer les conditions de réalisation du commerce de détail et demi-gros dans sa commune. 

Le projet de Bouaké a deux composantes, « la première concerne les bâtiments du marché et on a profité de la reconstruction de ce marché pour revoir l’aménagement des abords du marché et du centre-ville », a dit M. Djibo. 

Ce projet « ambitieux va coûter, y compris les études, une trentaine de milliards de Fcfa », a-t-il renseigné, ajoutant que le marché va s’étendre sur plus de huit hectares bâtis et permettra d’installer 10 000 commerçants dont 8 000 sur le grand marché et 2 000 sur un marché annexe où il sera produit et vendu les encombrants (quincaillerie, menuiserie…).