Près de 2 millions de personnes identifiées pour la couverture maladie universelle à fin juin 2019

Quelque 1 764 364 personnes ont été identifiées à fin juin 2019 en Côte d’Ivoire dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU), une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel dans le pays, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.«Les travaux nécessaires en vue du démarrage effectif de la généralisation progressive de la CMU se poursuivent.  1 764 364 personnes sur 4 millions, ont été identifiées à fin juin 2019. Les cotisations ont démarré depuis le 1er juillet 2019 et les prestations débuteront au 1er octobre 2019», a indiqué à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias qui s’exprimait dans une conférence de presse sur le bilan semestriel du programme social du gouvernement (PS-GOUV) 2019-2020.

« Le gouvernement a, par ailleurs adopté un décret relatif à la répartition des cotisations dues au titre du régime général de base de la couverture maladie universelle des fonctionnaires de Côte d’Ivoire qui permet que 50%  de ces cotisations soient financées par l’État », a rappelé M. Touré qui est, par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Dressant un bilan à mi-parcours satisfaisant du PS-GOUV 2019-2020, M. Touré, a fait remarquer que le programme des filets sociaux octroyant une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA aux ménages pauvres du pays ( soit 144 000 par an), prend en compte 50 000 bénéficiaires depuis le premier trimestre 2019 contre 35 000 familles à fin 2018.

« Sur le volet éducation, l’offre de réceptifs scolaire et préscolaire a été renforcée sur la période allant de septembre 2018 à ce jour avec l’ouverture de 524 nouvelles salles de classe au préscolaire et 2553 nouvelles salles de classe au primaire, 34 nouveaux établissements secondaires dont le lycée d’excellence de Grand-Bassam», a, entre autres, énuméré M. Touré.

Il a ajouté que 06 collèges ont été érigés en lycées, 04 établissements d’enseignement technique et professionnel sont en cours de construction tandis que 14 autres sont en  réhabilitation.

Le Programme social du gouvernement ivoirien (2019-2020), d’un coût global de 727,5 milliards FCFA, se décline en 156 actions, 67 projets majeurs, 57 réformes et 32 mesures d’accompagnement.

Il repose sur cinq axes stratégiques dont la fourniture aux populations des services de santé de proximité et l’accès des populations aux services essentiels: logement, énergie, transport, eau potable et aux biens et services de grande consommation à un coût abordable.

Le PS-GOUV 2019-2020,  a notamment pour objectif , de permettre aux populations ivoiriennes, les plus vulnérables de voir leurs conditions de vie nettement améliorées.

Côte d’Ivoire: le gouvernement annonce la réduction du taux de pauvreté à moins de 40% pour 2018

Le taux de pauvreté devrait être réduit à moins de 40% pour l’année 2018 en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias.M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’exprimait dans une conférence de présentation du bilan semestriel du Programme social du gouvernement (PS-Gouv) 2019-2020 qui a pour objectif d’amplifier les actions sociales de l’exécutif en faveur des couches défavorisées du pays.

« Il est bon de noter qu’après avoir fortement augmenté de 10% à 51% de la population entre 1985 et 2011, le taux de pauvreté a reculé en 2015 à 46% de la population selon la dernière enquête sur le niveau de vie réalisée par la banque mondiale. Des études sont en cours et devraient annoncer un taux en dessous de 40% pour l’année 2018», a indiqué M. Touré.

Auparavant, il a passé en revue le bilan d’étape (six mois) des cinq axes stratégiques de ce programme social de l’exécutif ivoirien. Ainsi,  sur le volet santé, au titre du programme élargi de vaccination, il a souligné que 406 309 enfants ont été vaccinés du 1er avril au 31 mai 2019 contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et le HIB, soit une couverture de 90,5%.

« Au titre de l’accès à l’électricité, 930 910 ménages bénéficient de la réduction de 20% du tarif social d’électricité. S’agissant de l’électrification rurale (PRONER), 1838 localités de plus de 500 habitants doivent être connectées au réseau électrique. Enfin 92 557 ménages sur un objectif annuel de 200 382 jouissent au 30 juin 2019 du Programme électricité pour tous ( PEPT)», a, entre autres fait savoir M. Touré.

Poursuivant, il a précisé que sur le volet autonomisation des jeunes et des femmes, sur la période 2019-2020, l’objectif visé à travers le PS-Gouv est d’insérer à terme 500 000 jeunes sur le marché du travail et de l’auto-emploi. Parlant de ce programme d’autonomisation en faveur des jeunes et des femmes, il a relevé entre autres, que 4800 jeunes ont bénéficié de formation en entrepreneuriat, 676 jeunes ont été placés en apprentissage en milieu rural et 214 jeunes ont suivi des formations techniques qualifiantes.

 « Vous pouvez constater qu’au terme du premier semestre 2019,  le programme social du gouvernement produit des résultats concrets, palpables qui impactent directement le quotidien des populations. Le gouvernement entend poursuivre les efforts et tout en restant à votre écoute, renforcera tous ces dispositifs au bénéfice des populations », a conclu M. Touré.

Le PS-Gouv 2019-2020, d’un coût global de 727,5 milliards FCFA,  se décline en 156 actions dont 67 projets majeurs, 57 réformes et 32 mesures d’accompagnement de l’action sociale. Selon le gouvernement ivoirien,  ce programme vise  notamment à « apporter la solidarité de la nation aux populations les plus vulnérables ».

Ouassénan Koné, le soldat qui a monté le drapeau ivoirien à l’indépendance

Le général Gaston Ouassénan Koné abhorre encore aujourd’hui une fierté d’avoir descendu le drapeau français et monté le drapeau ivoirien, à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août 1960.« J’ai descendu le drapeau français et j’ai monté le drapeau ivoirien », confie à APA le général Gaston Ouassénan Koné, ajoutant avoir « fait entendre pour la première fois l’hymne national de la Côte d’Ivoire, l’Abidjanaise ». 

Interrogé de savoir la circonstance qui l’a porté au pied de cette potence, il répond : « J’étais le plus jeune officier ivoirien, j’avais 21 ans, et dans l’armée, c’est le plus jeune qui fait toutes les corvées, donc c’était automatique que ce soit moi ».

Si non, poursuit-il, « je n’ai pas un mérite particulier ». Le général Ouassénan Koné, aujourd’hui à la retraite, est une valeur de l’armée ivoirienne. Il est un homme politique, et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).

Djédjé Mady, également vice-président du Pdci s’en souvient. Devant de jeunes militants du parti,  mercredi, au siège de l’ex-parti unique, relate cet acte qui a marqué le début de la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire, qui était sous colonisation française.

Gaston Ouassénan Koné, né le 24 avril 1939 à Katiola, une localité située dans le Nord ivoirien, est un officier supérieur. Il a été promu général de brigade en 1977, et porte depuis 1979, le grade de général de division. 

La Côte d’Ivoire commémore son 59è anniversaire de l’indépendance le 7 août 2019, sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Il est prévu à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Justice, gestion et politique au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité nationale marquée par la politique, l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr): Le général Diendéré n’est pas un traitre et il ne saurait l’être», affiche le journal privé Le Quotidien qui reprend ainsi, les propos de l’un des avocats de présumé cerveau du putsch, le général Gilbert Diendéré.

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) cite Me Olivier Yelkouni, avocat de Gilbert Diendéré qui déclare que «dans cette affaire l’émotion balaye tout sur son passage».

Le quotidien national Sidwaya rapporte que les conseils du général Gilbert Diendéré l’ont défendu hier jeudi, devant le Tribunal militaire contre les accusations de meurtres, de coups et blessures volontaires et de trahison.

Citant Me Latif Dabo, un autre avocat de Diendéré, Sidwaya met en exergue : «Si le tribunal vous condamne, l’histoire vous réhabilitera».

Le même journal consacre sa manchette à l’Assemblée générale (AG) des Etablissements publics de l’Etat (EPE), ouverte hier jeudi à Ouagadougou, faisant observer que «le taux d’autofinancement est en baisse».

A ce sujet, Le Pays (privé) arbore: «AG des EPE: Les charges de fonctionnement grimpent plus que les recettes».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », évoque les futures échéances électorales, titrant: «Présidentielle 2020, il y aura de gros calibres».

Quant au quotidien privé Aujourd’hui au Faso, il informe que l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida est le président d’honneur du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), parti politique créé par le Pr Augustin Loada.

 Le Pays mentionne à ce propos : «MPS : C’est Yacouba Isaac Zida le président d’honneur», tandis que L’Express du Faso titre : «Isaac Zida, président d’honneur du MPS, on le voit venir».

Les quotidiens sénégalais à fond sur l’arrestation des présumés meurtriers du gendarme Tamsir Sané

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jour à APA traitent pour l’essentiel de l’arrestation des présumés meurtriers du commandant de brigade, l’adjudant-major Tamsir Sané tué vendredi dernier lors du braquage du bureau de poste de Koumpentoun, situé 347 km à l’est de Dakar.« Fin de cavale pour les meurtriers du major Sané », barre à sa Une Le Témoin avant de souligner que « moins d’une semaine après le meurtre du commandant de brigade de Koumpentoun, la Gendarmerie a mis la main sur le gang ».

Le quotidien national Le Soleil précise que ce sont « 19 personnes (qui) ont été interpellées, hier, dans différentes localités, selon un communiqué du haut commandement de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, le général de division Cheikh Sène ».

Sous le titre « Les secrets d’une traque », Enquête revient sur « comment la gendarmerie a décapité le gang » et arrêté un à un les auteurs du braquage raté qui a occasionné la mort du Major Tamsir Sané.

Selon L’Observateur, le département de Koumpentoum « a été passé au peigne-fin » après l’attaque de son bureau de poste. « Une opération qui a porté ses fruits avec l’arrestation », tôt jeudi, « des présumés braqueurs, avec à leur tête, Idrissa Sow alias +Peulh bou rafet+ à Méréto », rapporte le même journal.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur « l’affaire des 94 milliards » relative à un problème foncier ayant conduit à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, laquelle « blanchit Mamour Diallo », l’ancien directeur des Domaines, une des personnes citées dans cette affaire.

A ce propos, L’Observateur signale que la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards de FCFA, installée depuis le 15 février dernier, « a déposé son rapport sur le bureau de l’Assemblée nationale », lequel « a (..)  blanchi l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, de détournement de deniers publics ».

Et le Quotidien renchérit en ces termes : « Le rapport d’enquête parlementaire a conclu qu’il n’y a pas eu de détournement de deniers publics dans le dossier du TF 1551/R. Et c’est l’ancien directeur des Domaines qui est lavé. C’est aussi Ousmane Sonko qui a tout faux ».

Ousmane Sonko, député et leader de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), avait accusé de hauts responsables des domaines d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA dans cette affaire d’indemnisation foncière, un vieux contentieux entre des familles de la communauté léboue et l’Etat au sujet d’un terrain à Rufisque, commune située à la sortie de Dakar.

M. Sonko, un ancien fonctionnaire des Impôts radié de la Fonction publique, a refusé de répondre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire.

Il a dit avoir en revanche déposé une plainte dans cette affaire et écrit à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et à l’OFNAC, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption.

Mise en route de 72 agents assermentés pour le contrôle des hôtels et restaurants en Côte d’Ivoire

Une première vague de 72 agents assermentés a été mise en route, jeudi, pour le contrôle des restaurants, hôtels, night-clubs, agences de voyage et autres lieux de loisirs «hors-la-loi» en vue de mettre fin au désordre dans le secteur touristique en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces 72 agents assermentés composés de 12 commissaires, 15 inspecteurs et 45 contrôleurs ont reçu au cours d’une cérémonie leur carte d’agent assermenté  des mains du ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Ils ont pour mission de faire en sorte que tous les établissements d’hébergement, de restauration et toutes autres activités de loisirs et de détente, les agences de voyages, les agences de location de voitures, etc, se conforment à la réglementation en vigueur.

« Nous commissaires, inspecteurs et contrôleurs sommes prêts à investir le terrain et d’appliquer en toute conscience la loi », a promis le porte-parole de ces agents assermentés, Marcel Raoul Ohoueu.

Dans le même élan, le ministre Siandou Fofana a dit compter sur la « probité morale » dont feront preuve ces agents assermentés pour que le serment soit respecté dans le cadre de cette mission qui vise à gérer la compétitivité de la destination Côte d’Ivoire.

« Nous devrons prendre l’engagement » pour la « professionnalisation en vue du respect des standards internationaux»,  a-t-il déclaré, insistant sur le respect de la réglementation. « Evitons de tomber dans les raccourcis qui nous rattrapent », a lancé le ministre et du tourisme et des loisirs aux agents assermentés.  

Les établissements contrevenants au respect de cette mise aux normes et règles qui intègre la stratégie nationale de développement du tourisme, « sublime Côte d’Ivoire», s’exposent à une «fermeture systématique».

Le programme Sublime Côte d’Ivoire comprend 18 projets et 09 réformes phares à mener d’ici à 2025 avec entre autres, la création de Abidjan Business City, une plateforme de 1000 chambres comprenant un centre de congrès sur la route d’Abatta dans l’Est d’Abidjan.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’ouest avec cinq millions de visiteurs à l’horizon 2025.

UEMOA : Légère progression des taux d’intérêt des banques en juin

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle ont connu une légère progression de 0,03 point de pourcentage au terme du mois de juin 2019 comparé au mois précédent, a appris jeudi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Les données issues de l’enquête de la BCEAO sur les conditions de banque laissent apparaître que hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l’échelle de l’UEMOA est passé de 6,99% en mai 2019 à 7,02% en juin 2019. 

 Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 4,96% durant la période sous revue contre 4,80% relevé au mois de mai 2019, soit une relèvement de 0,16 point de pourcentage. 

Destruction de panneaux publicitaires à Abidjan: plus d’un milliard FCFA de préjudice à ce jour (Afficheurs)

Le préjudice financier enregistré par la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) du fait de l’opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés » entamée par les autorités ivoiriennes dans le district autonome d’Abidjan depuis quelques semaines, se chiffre au-delà du milliard FCFA à ce jour, a indiqué jeudi à Abidjan, Mahama Coulibaly, le président de cette organisation. « Cette opération se fait de façon cachottière. Nous enregistrons  un préjudice financier qui va au-delà du milliard FCFA à ce jour. Nous  sommes aux abois », a dit M. Coulibaly dans une conférence de presse , soulignant cependant que son organisation ne pourra évaluer le préjudice  complet qu’à la fin de cette opération de destruction. 

« Il ne faudrait  pas qu’on nous fasse passer pour des réfractaires au développement de  ce pays », a-t-il affirmé, soutenant que l’assignation de l’État de Côte  d’Ivoire en justice, vise à faire cesser et dénoncer une« voie de fait». 

Dans la même veine, Me Oupoh Carine, l’avocate des  afficheurs de Côte d’Ivoire a estimé que cette opération de  démantèlement des panneaux publicitaires initiée par le ministère  ivoirien de la communication et des médias à Abidjan « ne repose sur  aucune base légale ». Selon elle, ce sont les maires des différentes  communes où sont implantés les panneaux publicitaires qui sont fondés  pour notifier aux afficheurs par arrêté, de démanteler tel ou tel  panneaux jugé illégal.

 « Nous voulons informer l’opinion publique sur la  nature et la portée de l’action des afficheurs. Nous ne sommes pas  opposés à l’embellissement d’Abidjan. Mais, nous nous opposons à la  procédure », a-t-elle insisté. 

Me Oupoh a poursuivi en réitérant sa foi  en la justice ivoirienne qui tranchera, espère-t-elle, en faveur de ses  clients (les afficheurs) en vue de faire cesser la destruction de ces  panneaux publicitaires.  Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire  ont assigné en justice le ministère ivoirien de la communication et des  médias ( leur tutelle) en vue de faire cesser la « destruction illégale»  de leurs dispositifs publicitaires en cours dans le district autonome  d’Abidjan. 

De son côté le ministre ivoirien de la communication et des  médias, Sidi Tiémoko Touré, justifiant cette opération,  a soutenu être  dans « son rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ».  Il a dénoncé une « anarchie visuelle» du fait de ces panneaux à Abidjan  où 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers» ont été dénombrés. 

«  Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout », a  affirmé le ministre relativement à cette opération de démantèlement de «  panneaux publicitaires non autorisés ». Mercredi le Tribunal de  première instance d’Abidjan a rabattu le délibéré du procès opposant les  afficheurs à l’État de Côte d’Ivoire en renvoyant l’affaire au 09 août  prochain.

Côte d’Ivoire: une médiation pour organiser l’élection du nouveau président des journalistes

Un Comité spécial de médiation composé d’anciens présidents de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), la principale faîtière des hommes de médias du pays, a été mis en place jeudi à Abidjan en vue de travailler à la convocation d’un congrès extraordinaire pour élire le nouveau président de cette organisation.La mise en place de ce Comité intervient quelques jours après le blocage du 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui n’a pu arriver à son terme en raison de dissensions entre les trois candidats en lice sur les modalités du vote du président de cette organisation. 

« Les anciens présidents de l’UNJCI officiellement et longuement informés des incidents survenus au 10è  congrès ordinaire ainsi que sur la nature des démarches entreprises par les uns et les autres en vue sortir de l’impasse,  après une analyse approfondie de la situation, ont proposé de prime abord, une gestion inclusive…Un comité spécial de médiation devant faire face au blocage électoral à l’UNJCI a été mis sur pied», a dit dans une conférence de presse Amos Beonaho, le porte-parole de ce Comité.

« Ce comité est présidé par M. Yao Noël. Il a pour porte-parole Amos Beonaho. Il comprend MM. Honorat De Yedagne, Mam Camara, tous des ex-présidents de l’UNJCI, Moussa Traoré, le président sortant du  Conseil exécutif et César Etou, le président du 10è congrès interrompu », a-t-il précisé.

Poursuivant,  M. Beonaho a indiqué que tous les membres de cet nouvel organe de médiation se sont donnés pour mission de consulter «dès à présent » tous les acteurs impliqués dans la vie de l’Union dont les trois candidats du 10è congrès interrompu ( Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly) et ont invité Moussa Traoré, le président sortant de l’UNJCI, à assurer la continuité du service au niveau du conseil exécutif de l’Union en expédiant les affaires courantes jusqu’à la passation de charges avec la nouvelle équipe dirigeante élue.

Ce dernier (Moussa Traoré) a également été chargé par le Comité de déterminer dans ce mois d’août 2019 la nouvelle date et le lieu du congrès extraordinaire avec un seul point à l’ordre du jour, l’élection des instances dirigeantes.

« Quant à César Etou, le président élu du 10è congrès et son bureau, ils sont maintenus pour la conduite du congrès extraordinaire. Les modalités d’organisation du congrès et les réponses à certaines questions feront l’objet de discussions ultérieures », a conclu M. Beonaho.

Le 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui s’est tenue les 20 et 21 juillet dernier et qui devait aboutir à l’élection du nouveau président des journalistes de Côte d’Ivoire, n’a pu arriver à son terme en raison de divergences entre les candidats et leurs staffs respectifs sur les modalités du vote par procuration suspendant ainsi le congrès.

Guinée : hausse du prix du carburant

Le prix du litre de carburant en Guinée est vendu, depuis ce jeudi 1er août, à 10 000 GNF (643 FCFA) à la pompe, soit une augmentation de 500 GNF, une mesure que le ministre des Hydrocarbures Zakaria Koulibaly explique par l’augmentation du prix du baril à l’international.« Vous savez, le produit pétrolier est importé. Donc à chaque fois que le coût augmente à l’international, naturellement cela se répercute en Guinée. Les raisons sont les crises que vous connaissez : la crise iranienne, libyenne et vénézuélienne », a expliqué M. Koulibaly.

« Normalement », a-t-il souligné, le gouvernement guinéen aurait pu appliquer l’augmentation depuis le mois de mai à l’image des pays voisins « comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal ».

« Mais en Guinée on s’est trouvé chaque fois un juste milieu entre le social et l’économie. Parce que il s’est trouvé qu’au mois de mai c’était le Ramadan et juste après, c’était les examens nationaux », a argué le ministre guinéen des Hydrocarbures.

Cependant, pour l’économiste Aliou Bah, par ailleurs président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), membre de l’opposition, cette décision du gouvernement est problématique dans son « principe » et « ses effets ».

« Il se trouve que la situation précaire des emplois et le niveau élevé de pauvreté font que le volume des consommateurs réels dans notre économie est non seulement très faible. Mais aussi les quelques rares travailleurs ont un pouvoir d’achat limité », a-t-il relevé.

Toutefois, en janvier le prix du carburant avait connu une baisse, commercialisé à l’époque à 9 500 GNF.

«C’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées» (Hamed Bakayoko)

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, Hamed Bakayoko a affirmé jeudi à Abidjan que « c’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées ».M. Bakayoko s’exprimait dans un discours qu’il a prononcé à l’occasion d’une cérémonie de prise d’armes présidée par le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à l’état-major des armées de Côte d’Ivoire.

« C’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées… Que ceux qui veulent faire la politique, fassent la politique sans chercher à faire interférer l’armée qui a sa vocation de protéger le citoyen et le territoire. Nous travaillerons nuits et jours pour que le pays soit en paix», a indiqué le ministre de la défense.

Se félicitant de la grande capacité de l’armée ivoirienne à retrouver son unité après la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, M. Bakayoko a passé en revue les efforts du gouvernement en faveur de « la grande muette ».

Dans la foulée, il a énuméré plusieurs projets pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires ivoiriens. « Nous avons aussi un projet de drones pour mieux surveiller notre territoire avec les menaces que nous avons dans la sous-région», a, entre autres, faire savoir M. Bakayoko.

 Il a conclu en réitérant l’engagement de « ses hommes»  à se mettre davantage au service de la nation. « Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Nous ferons ce que nous avons à faire pour la stabilité de notre pays. Nous donnerons le maximum », a promis M. Bakayoko.

Talon annonce un programme d’emploi pour les jeunes béninois

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a promis la mise en place d’un programme spécial d’emploi qui verra l’Etat prendre en charge pendant « un an renouvelable une fois » 2000 jeunes, à charge pour ces derniers ensuite de s’insérer définitivement dans la fonction publique ou de se lancer dans le privé.« Ce programme consistera à recruter chaque année, à la charge de l’Etat qui assurera leur rémunération sur une période d’un an renouvelable une fois, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques », a expliqué Talon, dans un discours à la nation  prononcé mercredi soir, à la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance.

Le chef de l’Etat a dit son espoir de voir les jeunes en question « se rendre utiles et efficaces pour se faire recruter à l’issue de la période d’insertion, ou alors qu’ils sauront voler de leurs propres ailes dans l’auto-emploi».

Par ailleurs, le président béninois a annoncé l’augmentation de l’enveloppe destinée aux microcrédits consentis aux femmes. De 6 milliards FCFA, elle passe à 10 milliards de francs CFA, a affirmé Patrice Talon, ajoutant que pareille augmentation vient renforcer un programme social important pour les couches défavorisées et pour l’autonomisation des femmes.

Evoquant les progrès réalisés dans les secteurs de l’électricité, de l’eau, de la santé, de l’éducation, de l’Etat civil, des routes et du football, Patrice Talon a invité ses compatriotes à soutenir son programme de développement.

« Notre processus de développement a besoin de la conjonction des énergies et des ambitions de tous. Il nécessite que parfois, face à l’âpreté des défis, nous allions plus vite que d’ordinaire », a-t-il indiqué.

« C’est pourquoi depuis trois ans (…), la dynamique que j’ai imprimée à l’action publique veut que nous fassions preuve de beaucoup plus d’effort et d’ambition que par le passé », a souligné Patrice Talon.

La coopération entre Ouaga et Abidjan fait la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi, commentent largement la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, dont les travaux se sont achevés la veille à Ouagadougou, en présence des présidents des deux pays.«8e Conférence au sommet du TAC: Tir groupé sur les projets en souffrance», arbore le quotidien national Sidwaya, soulignant que les gouvernements ivoirien et burkinabè ont décidé de regarder dans la même direction, à travers des projets d’intérêt commun.

Le journal renseigne également que dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération, «les médias publics ivoiro-burkinabè consolident leurs liens», en signant, le mardi 30 juillet dernier, des accords de partenariat gagnant-gagnant.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, quotidien privé, affiche : «Huitième traité d’amitié Burkina/Côte d’Ivoire: 11 accords de coopération à la clé».

Le journal relate que la salle des Banquets de Ouaga 2000, qui vit depuis plus d’une année au rythme du procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, s’est revêtue d’un décor particulier dans la matinée d’hier mercredi.

«Elle (la salle) a, en effet, enfilé une tenue d’apparat faite des couleurs des drapeaux burkinabè et ivoirien en vue d’accueillir présidents d’institution, membres de gouvernement, diplomates et représentants d’organisations internationales et interafricaines pour ne citer que ces sommités», décrit L’Observateur Paalga.

Pendant ce temps, Le Pays (privé) qui publie l’intégralité du communiqué final de la rencontre, parle de «3 accords signés», ajoutant que «le TAC devient biennal».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue : «Projets prioritaires entre la Côte d’Ivoire et le Burkina : des avancées mais aussi des retards constatés».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale, il mentionne qu’à la clôture des travaux «Blaise Compaoré s’est invité à la conférence de presse».

Côte d’Ivoire: le prix du carburant reste inchangé pour le mois d’août

Le coût du carburant reste inchangé pour la période du 1er au 31 août 2019 en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué de la direction des hydrocarbures transmis mercredi à APA.Le prix maxima de détail des produits pétroliers indique un coût de 630 Fcfa le litre de l’essence super sans plomb et 615 Fcfa pour le litre du gasoil.

Le pétrole lampant, lui, conserve toujours son prix à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis plusieurs mois.

L’augmentation ou la diminution substantielle des prix à la pompe du carburant se fait chaque mois   conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international.

Coupe du Monde 2022 : les nations attendues par les meilleurs bookmakers

Alors que les matchs du tour préliminaire pour le Mondial 2022 sont connus depuis le début de semaine, comme nous vous le relayions évidemment, les meilleurs sites de paris sportifs résumés sur Wincomparator ont déjà livrés leurs favoris concernant le sacre final sur les pelouses du Qatar dans quelques années.Et sans surprise, comme souvent, les nations africaines seront moins attendues que d’autres sur la plus haute marche du podium.

Loin derrière les habituels Brésil (6.50), France (7.00), Allemagne (7.50) ou encore Espagne (8.00), les Éléphants de Côte d’Ivoire se classent ainsi premiers favoris africains avec une cote de 175.00, devant l’Egypte, le Nigéria, le Cameroun et le Ghana, dont les victoires sont elles proposées à la valeur de 200 contre un.

Si un premier sacre mondial pour un pays d’Afrique semble donc compliqué selon les attentes des bookmakers, cela aura au moins le mérite d’apporter une motivation supplémentaire aux futurs représentants du continent.

La Coupe du Monde 2022, organisée pour la première fois en Hiver, sera à suivre entre le 21 novembre et le 18 décembre de cette même année. Et l’on a déjà hâte d’y être.

Justice et sécurité, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de la poursuite judiciaire contre le journaliste Adama Gaye mais aussi du dispositif sécuritaire que le gouvernement compte mettre en place pour lutter efficacement contre le grand banditisme.EnQuête informe qu’ « Adama Gaye (a été) placé sous mandat de dépôt » hier mercredi, en début de soirée. Ce journal précise que ce journaliste de formation « a été inculpé (finalement) des chefs d’offense au chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Adama Gaye a été arrêté, lundi dernier, par la Division des investigations criminelles (Dic) pour « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs ». Cet ancien collaborateur de Jeune Afrique est poursuivi pour ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook) visant principalement le président de la République Macky Sall et d’autres personnalités de l’Etat.

Le Quotidien fait savoir que le doyen des juges « poste Adama Gaye à Rebeuss (prison) » et « va prendre 45 jours de congé dès aujourd’hui ». Ce qui n’est pas du goût de Me Khoureïchi Ba, avocat de l’accusé qui, dans les colonnes de ce journal, déclare : « Cela montre que durant tout ce temps, Adama Gaye n’a pas de chance de retrouver la liberté. Nous allons saisir qui de droit par des correspondances pour les informer de la gravité de la situation ».

De son côté, WalfQuotidien affirme qu’ « Adama Gaye (est) victime d’une justice aux ordres ». A en croire ce journal, « qu’il s’appelle Khalifa Sall, Guy Marius Sagna, Luc Nicolaï, Adama Gaye ou encore Taïb Socé et Ibrahima Sèye, l’indépendance de la justice sénégalaise aura sérieusement été mise à rude épreuve dans la conduite de ces dossiers judiciaires ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce qu’ « une stratégie contre le grand banditisme (est) en vue ». A ce propos, le quotidien national rapporte que président de la République Macky Sall a, lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, souligné « l’urgence de renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national ».

Pour ce faire, renseigne Le Soleil, le chef de l’Etat « a invité le gouvernement à développer une stratégie spécifique de lutte contre le grand banditisme dans les centres urbains et périurbains et a demandé aux forces de défense et de sécurité d’œuvrer en synergie avec les populations pour une maîtrise du renseignement territorial et une efficacité soutenue des actions de sécurisation ». Sud Quotidien en déduit que « Macky (Sall) déclare la guerre au grand banditisme ».

En sports, Sadio Mané, figurant sur la liste des nommés pour le titre de meilleur joueur de la Fédération internationale de football association (Fifa) en 2019, « tutoie Messi, Ronaldo et Mbappé », selon Stades.

Le 23 septembre prochain à Milan (Italie), on connaîtra le lauréat du prix FIFA-The Best 2019. L’instance dirigeante du football mondial a dévoilé, hier mercredi, une liste de 10 joueurs dont l’un sera le successeur du Croate Luka Modrić primé la saison écoulée.

Kenya : la plus grande station éolienne d’Afrique inaugurée

Le Kenya vient de mettre en service un parc éolien, composé de 365 éoliennes d’une capacité de 850 KWh chacune, la plus grande d’Afrique, installée sur la rive Est du lac Turkana, dans le Nord du pays, une ligne frontalière à l’Ethiopie.Cette station éolienne dénommée « Lake Turkana Wind Power » et d’un coût global de 680 millions de dollars (600 millions d’euros), est le plus important investissement de l’Etat kényan et ses partenaires dans le secteur.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet ouvrage inauguré le 19 juillet dernier, permet au pays de se positionner comme un leader en matière d’énergie renouvelable en Afrique.

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, s’est félicité de ce que son pays ait « à nouveau haussé la barre pour le continent africain» avec l’installation de ce dispositif éolien qui devrait permettre d’accroître considérablement la fourniture d’électricité aux populations. 

 KenGen, l’entreprise publique d’électricité, produit aujourd’hui près de 80 % de l’électricité distribuée dans le pays dont 65% issue de l’hydroélectricité. Cette énergie est transportée par Kenya Power. En dépit de ces efforts, l’accès à l’électricité pour tous reste un défi.  

Afrique : détérioration de la gestion macroéconomique dans les pays pouvant bénéficier de l’aide IDA (rapport)

Malgré l’amélioration de la politique sociale, la gestion macroéconomique s’est détériorée dans les 38 pays africains pouvant bénéficier de l’aide l’Association internationale de développement (IDA), selon l’Évaluation annuelle 2018 des politiques et institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment ou CPIA) de la Banque mondiale publiée mercredi.« Le contexte actuel en matière de primauté du droit, de redevabilité et de transparence ainsi qu’en ce qui concerne la qualité des administrations publiques est toujours un obstacle à une utilisation efficiente des ressources publiques dans la région », souligne la BM.

Par ailleurs, le rapport CPIA 2018 sur l’Afrique est revenu sur la question de la gestion de la dette publique dont le montant par rapport au PIB a atteint, selon la BM, environ 54,9 % du PIB, soit une hausse de 18,5 points de pourcentage depuis 2013.

Dans le même temps, ajoute la Banque mondiale, la proportion d’obligations libellées en devises dans l’ensemble de la dette extérieure s’est accrue de 10 %, tandis que la proportion de l’endettement envers des créanciers commerciaux et extérieurs au Club de Paris a augmenté de cinq points depuis 2010 et les émissions d’obligations souveraines ont fortement progressé.

Toutes choses qui font dire à l’économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack, que « Certains pays africains risquent d’hypothéquer l’avenir de leur population en privilégiant la consommation immédiate ».

Le rapport recommande à ces pays d’améliorer leurs capacités et systèmes de gestion de la dette. Cela contribuerait, selon l’institution financière, à accroître la transparence et à stabiliser l’économie à long terme.

UEMOA : stabilité du taux d’inflation en juin

Le taux d’inflation dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est ressorti, en glissement annuel, à moins 0,3% à fin juin 2019, stable par rapport au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon les services de la Banque Centrale, le maintien des variations négatives, en rythme annuel, du niveau général des prix est principalement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’UEMOA, notamment les céréales locales dans les pays sahéliens enclavés. Il a été ainsi noté à fin juin 2019 un repli sensible en glissement annuel des prix des céréales locales au Burkina (moins 34%), au Mali (moins 36%) et au Niger (moins 27%).

Selon l’institut d’émission, cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente. La mise en place de boutiques témoins et les aides humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à la dynamique baissière.

Côte d’Ivoire/ Pêche artisanale : les mareyeuses, en grève, ferment le débarcadère Mohammed VI de Locodjro

Le point de débarquement Mohamed VI ou débarcadère de Locodjro (ouest d’Abidjan) est fermé depuis lundi suite à une à manifestation des mareyeuses se disant « trahies » par l’Etat ivoirien, dans le projet financé par Mohammed VI, Roi du Maroc, a constaté, mercredi, APA sur place.Le personnel de la cellule de Coordination du point de débarquement de pêche Mohammed VI expulsé par une foule de manifestantes, arborant des banderoles rouges en signe d’arrêt de travail,  les bureaux, hermétiquement, cadenassés, plusieurs cargos de policiers présents sur le site, les voies d’accès au débarcadère jonchées de tables et pneus calcinés…, c’est le spectacle qu’offrait, mercredi,  ce joyau fruit de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

Les acteurs (près de 4 000 personnes dont 2 400 marins pêcheurs et 1 600 mareyeuses) auxquels ce projet est destiné pour améliorer leurs conditions de vie, se sentant « floués » par l’Etat ivoirien se sont soulevés pour « revendiquer le débarquement effectif des pirogues sur le débarcadère exploité à moins de 5% de sa capacité.

« La faute est au gouvernement qui nous a fait venir ici alors que les pêcheurs ne viennent pas débarqués le poisson sur le site. Ils vont servir l’ancien site à Abobodoumé. Depuis deux ans, nous sommes sans activités alors que nous avons investi beaucoup d’argent dans la location des pirogues», fulminent Mmes Déborah Gnéoulou et Marie Flore Aké.

Pour Amon Le Gros, le silence du gouvernement traduit sa complicité dans « la situation que nous vivons », dénonçant « l’inaction des autorités pour contraindre les mareyeuses restées sur l’ancien site et qui travaillent normalement de regagner ce site. Nous n’en pouvons plus », indique-t-il.

Pourtant, après plusieurs mois de tensions, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, dans une décision du 16 juillet 2019 indiquait que le débarcadère de Locodjoro « est ouvert au débarquement de tous les produits de la pêche artisanale du District d’Abidjan ».

M. Adjoumani insiste que « les sites non aménagés du District d’Abidjan sont fermés au débarquement des produits de la pêche artisanale ; tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur … », stipule la décision No12 du 16 juillet.

« Nous nous étonnons que depuis cette date, la décision n’est pas appliquée pour amener les mareyeuses d’Abobodoumé sur le site de Locodjro », s’insurge Zogbo Héliane. Pourtant le ministre Adjoumani a invité « … toutes les forces de défense et de sécurité à l’exécution » de la décision.

Face à cette situation confuse, les mareyeuses et mareyeurs sont décidés à poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leur revendication principale qu’est le débarquement sur le débarcadère.

La Conférence au sommet du Traité d’amitié Côte d’Ivoire/Burkina devient biennale

La conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra désormais tous les deux ans, a appris APA, mercredi à Ouagadougou, au terme de la 8e édition de cette rencontre.Selon le communiqué final de cette rencontre, la Conférence au sommet se tiendra désormais tous les deux ans, après la 9e édition prévue en 2020 en Côte d’Ivoire.

Seuls les comités de suivi et de supervision du TAC vont continuer à se rencontrer chaque année de façon alternative en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, selon les conclusions de la huitième édition de la conférence au sommet du TAC, dont les travaux ont été clôturés cette après-midi en présence des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Au cours de la rencontre bilatérale qui a débuté depuis le 27 juillet 2019, les experts, puis les exécutifs des deux pays ont revisité les accords signés lors des sessions précédentes.

Ils ont également signé de nouveaux accords portant, entre autres, sur l’orpaillage et la circulation des enfants à travers les deux pays.

Lancé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso réunit chaque année, depuis 2009, alternativement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, les experts, les gouvernements et Chefs d’Etat des deux pays. Son objectif est de garantir la stabilité et la prospérité des deux pays.

Le septième TAC s’est déroulé  du 23 au 27 juillet 2018 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).

Le Nigeria veut recouvrer 16,5 milliards de dollars auprès de ses débiteurs

Le vice-président nigérian, Yemi Osinbajo a ordonné de nouvelles approches pour recouvrer les 16,5 milliards de dollars de dettes envers la société de gestion des actifs du Nigeria (AMCON).Le porte-parole du vice-président, Laolu Akande a déclaré mardi à Abuja que cette directive s’inscrit dans le cadre des efforts renouvelés du gouvernement fédéral pour assurer le recouvrement effectif des dettes impayées envers AMCON.

Osinbajo avait rencontré les membres du conseil d’administration, la direction de l’AMCON et certains chefs d’organismes gouvernementaux à la Villa présidentielle, à la suite de quoi un nouveau comité avait été créé pour mener à bien cette mission.

Les agences comprennent la Commission de lutte contre la criminalité économique et financière (EFCC), la Cellule de renseignement financier nigérian (NFIU), la Commission indépendante sur les pratiques de corruption (ICPC) et les secrétaires généraux des ministères de la Justice et des Transports.

Osinbajo a indiqué qu’un groupe de travail/comité spécial composé des responsables de l’AMCON, de l’EFCC, de la NFIU, de l’ICPC et du ministère de la Justice travaillera à l’élaboration et à la mise en œuvre de nouvelles stratégies garantissant un recouvrement rapide des dettes.

Le vice-président a déclaré que toutes les agences concernées doivent redéfinir leurs stratégies pour atteindre les résultats escomptés.

« La clé est la collaboration. Nous avons besoin d’une petite équipe composée de ces agences pour examiner les prochaines étapes à franchir, notamment l’aspect pénal, la confiscation, etc. », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que le groupe de travail doit examiner de près les 20 principales failles d’AMCON et élaborer un plan d’action susceptible de produire des résultats.

Investiture du président mauritanien : la France représentée par un parlementaire

Le président français Emmanuel Macron sera représenté par un député à la cérémonie d’investiture du nouveau président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, prévue jeudi, a-t-on appris de source officielle dans la capitale mauritanienne.M. Macron a dépêché à cette fin le président de la Commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Bridey, qui a été reçu en audience par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, mercredi à Nouakchott.

Dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience, M. Bridey a indiqué avoir remis à son hôte un message écrit du président français et transmis les excuses de celui-ci de ne pouvoir assister à la cérémonie d’investiture.

La rencontre a été l’occasion de rappeler les « bonnes relations bilatérales » liant les deux pays, a précisé le parlementaire français, soulignant la solidité et l’efficacité de ces relations non seulement dans le domaine sécuritaire mais aussi dans les autres domaines de développement.

M. Bridey a ajouté avoir également rappelé la « confiance absolue » sur laquelle sont basées lesdites relations ainsi que les bonnes relations personnelles entre les deux chefs d’Etats.

Il a révélé avoir sollicité une rencontre avec M. Ghazouani juste après son investiture pour lui rappeler l’amitié et la confiance séculaires entre les deux peuples et l’excellente coopération qu’entretiennent la France et la Mauritanie.

Le RHDP ne représente que 25% de l’électorat en Côte d’Ivoire, selon Alain Lobognon

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, ne représente que 25% de l’électorat du pays, a estimé mercredi à Abidjan, Alain Michel Lobognon, un ancien ministre et député proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.« Le RHDP ne représente que 25% de l’électorat en Côte d’Ivoire. Demandez aux experts du RHDP, ils vous diront qu’à l’occasion des dernières élections, cette coalition s’en est sortie avec 1 500 000 voix sur un électorat estimé à 6 500 000 électeurs», a soutenu M. Lobognon.

 Quant à la représentativité de son mentor Guillaume Soro en Côte d’Ivoire,  M. Lobognon a soutenu que « la meilleure façon» de connaître le poids électoral de ce dernier, « c’est d’organiser des élections transparentes en 2020».

Il s’exprimait dans une conférence de presse pour annoncer un meeting du  Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti politique proche de M. Soro, prévue samedi à Koumassi dans le Sud d’Abidjan.

« Ce sera le premier meeting de l’opposition significative. C’est un appel au réveil national. Le MVCI invite tous les ivoiriens soucieux de la consolidation des acquis démocratiques à Koumassi le samedi 03 août prochain. Il s’agira aux côtés de tous les démocrates,  d’appeler à une vraie réconciliation et à une paix durable en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Lobognon soulignant que M. Soro dont il a confirmé la candidature pour la présidentielle ivoirienne de 2020, ne sera pas présent à ce meeting.

Dans la foulée, le parlementaire a salué la rencontre entre les anciens présidents ivoirien, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié lundi dernier à Bruxelles ( Belgique) estimant « qu’ils viennent de montrer que la paix est possible en Côte d’Ivoire».

Il a par ailleurs, annoncé que M. Soro ira lui-aussi rencontrer M. Gbagbo « tôt ou tard».  « Au niveau de leurs états-majors respectifs, des contacts fréquents ont lieu », a-t-il précisé.

Réagissant à la cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara organisée le week-end dernier à Ferkéssedougou, (localité de l’extrême Nord ivoirien dont Guillaume Soro est le député), M. Lobognon a estimé « qu’ils ne peuvent pas effacer les traces d’un leader dans sa propre région ». Selon lui, Soro sera candidat à la présidentielle de 2020 et sera élu. « Aucun ivoirien n’a une ambition démesurée», a-t-il conclu.

Ligue africaine des champions : le TAS annule la décision de rejouer la finale pour vice de forme

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) annonce dans son site visité mercredi à APA, qu’il annule la décision de la Caf de faire rejouer sur terrain neutre la finale retour de la Ligue africaine des champions africaine entre le Wydad Casablanca et l’Espérance de Tunis, au motif que que le Comité exécutif de l’instance continentale n’est « pas compétent » pour prendre une telle mesure.« La Formation du TAS en charge de cette affaire a considéré que le Comité Exécutif de la CAF n’était pas compétent pour ordonner que la finale retour soit rejouée et a décidé d’annuler la décision attaquée. Les appels des deux clubs sont donc partiellement admis pour cette raison », indique le TAS.

En revanche, souligne le tribunal, toutes les autres conclusions tirées par le WAC sont « définitivement rejetées, tandis que celles de l’EST seront traitées dans la sentence finale ».

Des incidents étaient survenus lors de la finale disputée le 31 mai en Tunisie, après que les deux équipes avaient fait match nul 1-1 lors de la finale aller jouée une semaine auparavant à Rabat, au Maroc.

Puis, au match retour disputé le 31 mai, l’Espérance menait 1-0 lorsque le WAC a égalisé à la 59e minute. L’arbitre de la rencontre, le Gambien Pape Bacary Gassama, a refusé le but pour hors-jeu. Devant les protestations des joueurs du WAC, soutenant que le but était valable, l’arbitre leur a signifié qu’il n’était pas possible de recourir à la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) car celle-ci ne fonctionnait pas.

Le match a été arrêté une heure environ avant d’être définitivement interrompu par l’arbitre qui, devant le refus du WAC de reprendre la partie, a déclaré l’EST vainqueur de la Ligue africaine des Champions 2018/2019.

Toutefois, le 5 juin 2019, le Comité exécutif de la Caf est revenu sur cette décision en  ordonnant aux deux clubs de rejouer le match retour de cette finale sur terrain neutre. La date du match devait être fixée après la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 jouée le 19 juin dernier au Caire.

Entretemps, la décision du Comité exécutif de la Caf a été contestée par le WAC et l’EST qui ont saisi le TAS, respectivement le 14 et le 17 juin 2019.

« Concrètement, il appartient désormais aux organes compétents de la Caf de se pencher sur les incidents survenus dans le stade de Radès le 31 mai 2019, de prendre le cas échéant toute sanction disciplinaire adéquate, et en conséquence de décider si le match retour de la Ligue des Champions CAF 2018/19 doit être rejoué ou non », indique le TAS.

Après la décision du Comité Exécutif de la Caf « pour des raisons formelles », le TAS a décidé de renvoyer aux organes compétents de l’instance continentale les questions de la répétition du match retour de la finale et de la procédure disciplinaire actuellement en cours devant la Caf.

De plus, le TAS continuera ses délibérations relatives aux requêtes de l’EST et « préparera une sentence finale, tout en tenant compte de toute décision éventuelle prise par la CAF dans cet intervalle ».

Côte d’Ivoire: 41,23% d’admis au baccalauréat 2019

La session 2019 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux national de réussite de 41,23% contre 46,09% en 2018, soit une baisse de 4,86 points, a annoncé lundi à Abidjan, Mariam Nimaga-Dosso, la directrice des examens et concours.« La session 2019 du BAC a vu se présenter dans les 442 centres de composition du territoire national, 261 707 candidats dont 115 458 filles et 146 249 garçons. Sur cet effectif de candidats présents, 49 221 filles et 58 076 garçons qui font un total de 107 897 candidats,  ont été déclarés admis, soit un taux national de réussite de 41,23% au BAC 2019 contre 46,09% en 2018 et 44,97% en 2017», a indiqué Mme Dosso qui proclamait officiellement les résultats de cet examen lors d’un point-presse.

« Ce taux de réussite national est en baisse de 4,86 points», a-t-elle ajouté. Poursuivant, la directrice des examens et concours a souligné que le taux de réussite chez les filles qui est de 42,63% est meilleur que celui des garçons qui est de 40,12%.

« Je rappelle aux candidats qu’ils disposent de 72 heures à compter de la proclamation des résultats ce lundi 29 juillet jusqu’au 31 juillet 2019 pour introduire leurs réclamations dans leurs centres de composition respectifs », a poursuivi Mme Dosso précisant que les résultats de ce jury spécial de réclamations seront proclamés le jeudi 1er août prochain dans les mêmes centres.

La proclamation des résultats de cet examen du baccalauréat 2019 dans les différents centres d’examen du pays est, prévue ce lundi à 14h (heure locale et Gmt), a-t-elle conclu. En Côte d’Ivoire, ce sont au total 1 289 603 candidats qui étaient inscrits à la session 2019 des différents examens scolaires.

Côte d’Ivoire: plus de 56 000 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 458 candidats inscrits pour la session 2019 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 115 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les statistiques, cette session 2019 du BTS compte 39 547 candidats  pour les filières tertiaires et 16 911 candidats pour les filières industrielles.  Ces épreuves écrites du BTS 2019 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 20 à l’intérieur du pays s’achèveront le 03 août prochain, quand les résultats sont attendus  le 31 août 2019.

En 2018, quelque 44 380 candidats ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 57% contre 70,51% en 2017.

La victoire du lutteur Modou Lô en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au succès du lutteur Modou Lô dans son combat contre Eumeu Sène, hier dimanche, au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar en lutte avec frappe.« Un K.O magistral » barre à sa Une EnQuête, non sans ajouter que « le lutteur des Parcelles Assainies (banlieue de Dakar) a mis K.O son adversaire et confirme le 2-0, après son succès en 2014, au stade Demba Diop ».

Sous le titre « Modou Lô, la consécration », Record informe que le roc des Parcelles Assainies a foudroyé Eumeu Sène en 7 minutes et 33 secondes. Ce journal sportif fait savoir que « Modou Lô est parvenu à détrôner Eumeu Sène, devenant de facto le nouveau roi des arènes ».

« La couronne à Lô », en conclut Le Quotidien. Ce journal souligne que « le Pikinois (Eumeu Sène) perd son titre après un an jour pour jour ». Le Quotidien rappelle qu’ « en 2015, Modou Lô avait échoué face à Bombardier, détenteur alors du titre de roi des arènes. Et hier au stade Léopold Sédar Senghor, il est parvenu à réaliser son rêve de s’asseoir sur le trône en y délogeant Eumeu Sène ».

« Le coup K.O de Modou Lô a failli être fatal à Eumeu », indique Vox Populi. A en croire ce journal, « Eumeu Sène doit une fière chandelle à l’arbitre du combat Malick Ngom qui était assisté de Sitor Ndour et Babacar Diop ».

En effet, quand le chef de file de l’écurie Tay Shinger s’est effondré, « l’arbitre a eu un réflexe qui lui a sauvé la vie. Eumeu avait le visage dans le sable et risquait de s’étouffer mais l’arbitre lui a prestement soulevé la tête et ouvert la bouche pour dégager sa langue », rapporte Vox Populi.

Pour sa part, L’Observateur affirme que « Modou fathie na dof » (Modou a guéri le fou en langue wolof). Dans les colonnes de ce journal, Moustapha Guèye, l’ancien tigre de l’écurie Fass soutient qu’ « Eumeu Sène a commis une erreur fatale en décidant d’abréger le combat alors qu’il pouvait profiter de son statut de roi des arènes pour laisser les initiatives à son challenger ».

En politique, le Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) fait savoir que « la succession d'(Ousmane) Tanor (Dieng) présage d’un séisme politique ».

Le Secrétaire Général du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) et président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) est décédé, le 15 juillet dernier, à Paris (France) où il s’était rendu pour des soins médicaux.

De son côté, WalfQuotidien croit savoir qu’Abdoulaye « Wade et (Ousmane) Sonko manœuvrent ». En effet, ce journal renseigne que l’ancien président de la République et le chef de file de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition) « se sont rencontrés au domicile du pape du Sopi (changement en langue wolof) » afin de discuter entre autres « de la situation actuelle du pays avec l’actualité dominée par les scandales, la gestion familiale du pétrole et celle des autres ressources naturelles ».

Tout cela fait dire à la Tribune que « Wade et Sonko jugent Macky ».

Coopération et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent des sujets variés avec un accent particulier sur ceux liés à la politique et surtout à la coopération.Le quotidien national Sidwaya évoque le 8e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui se tient à Ouagadougou, affichant : «Les experts passent au scanner les projets d’accord».

A ce propos, le quotidien privé Le Pays arbore: «Travaux d’experts du 8e TAC: Plusieurs projets d’accords sur la table».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) informe que la 8e conférence au sommet du TAC entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso aura lieu le 31 juillet 2019.

«Pour identifier les difficultés qui entravent leurs projets communs et proposer des solutions à soumettre à l’appréciation des ministres lors du conseil conjoint de gouvernement, le 31 juillet, les experts des deux pays ont débuté leurs travaux le samedi 27 juillet dernier à Ouagadougou», écrit le confrère.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga parle de: «Les experts balisent le terrain», là où Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que : «Experts burkinabè et ivoiriens (sont à Ouagadougou) en éclaireurs».

En politique nationale, le journal cité en second lieu évoque la création du Mouvement patriotique du salut (MPS) du Pr Augustin Marie-Gervais Loada, mettant en exergue : «Loada lance le MPS à Tenkodogo».

Dans son éditorial, Aujourd’hui au Faso souligne qu’il s’agit d’«un autre pro-Zida (Yacouba Isaac Zida, Premier ministre durant la Transition de novembre 2014 à décembre 2015, Ndlr) dans l’arène».

L’éditorialiste fait observer que comme champignons après hivernage, les partis politiques poussent au Burkina, à 17 mois de la présidentielle.

«Ainsi, à la suite d’autres, le professeur Augustin Loada, vient de créer ce week-end, le Mouvement patriotique pour le salut (MPS). Un an jour pour jour après avoir porté sur les fonts baptismaux, le Mouvement Tinguinbilim Tamassira (MTT), d’obédience société civile », commente Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, Le Pays reprend les propos du Pr Loada qui déclare : «Les dirigeants actuels ont atteint la flamme de l’espérance née de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il revient, dans son éditorial, sur le dialogue politique initié deux semaines plus tôt par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avec ce titre : «Un dialogue à parfaire».

Cyclisme : la petite reine ivoirienne peine à se relancer !

Cité parmi les disciplines sportives qui ont fait les beaux jours du sport en Côte d’Ivoire dans les années 90, le cyclisme ivoirien se remet, difficilement, d’une léthargie dans laquelle il est plongé depuis près de deux décennies, malgré la bonne volonté du président fédéral Dr Allah Kouamé de faire rouler le vélo sur les pistes du pays.Si ce n’est pas encore le coma, le cyclisme ivoirien est à une phase clinique très avancée qui nécessite une mobilisation générale pour sauver ce « soldat » qui a tant donné à la Côte d’Ivoire et qui paye, aujourd’hui, le tribut des reformes budgétaires imposées par le gouvernement en matière de financement du sport ainsi que la rareté de gros sponsors.

« Ce sont les moyens qui nous font défaut », plaide  Dr Allah Kouadio, à la tête de la Fédération ivoirienne de cyclisme (FIC) depuis 2013 après avoir assuré l’intérim, pendant deux ans, du président Eugène Dié Kacou, démissionnaire.

Réélu en 2017 pour un mandat de quatre ans, Dr Allah Kouadio est d’avis que «le cyclisme, l’une des disciplines phares du sport en Côte d’Ivoire, est en perte de vitesse ».

« Les grandes compétitions, les grands tours qui réunissaient de grandes équipes en provenance des pays d’Afrique, d’Europe…sur nos circuits se raréfient. Notre discipline, ayant pour terrain de jeu les routes, a été victime de la partition du pays pendant dix ans du fait de la crise militaro-politique de  2002 », explique le président Allah.

Cependant, reconnaît-il, la fédération d’alors a multiplié les compétions locales comme « le Tour de l’Est, le Tour de l’Or Blanc et le Tour de l’Ouest » pour maintenir la cadence. Trop juste pour faire revenir les « gros sponsors » lors de l’organisation en 2012 du Tour de la Côte d’Ivoire, rebaptisé « Tour de la Réconciliation ». 

« Il est certain que quand vous disparaissez, les sociétés qui vous aidaient, ne vous voyant pas ont donné leur espace sponsor à d’autres sports. Il n’a pas été possible de trouver des sponsors à  notre retour en 2012 bien qu’ils soient présents », se désole M. Dr Allah.

Comme un malheur n’arrive jamais seul, dit-on, le Tour  de la Réconciliation  inscrit à l’Union cycliste international (UCI) n’a pu être organisé comme  l’aurait voulu la fédération à cause de l’épisode de la fièvre Ebola. C’en était trop pour une discipline qui a donné des lauriers au pays avec les Oupoh Roger, Oscar Michel et autres Lokossoué Kouamé.

« Cette époque est loin derrière nous. Parce qu’en son temps, la petite reine a connu des dirigeants comme Roger Abinader, Pierre Magne, Eugène Kacou… qui ont travaillé au rayonnement du cyclisme ivoirien  à l’échelle internationale entre 1970 et 1990 », se souvient, nostalgique, le président fédéral qui ne «  baisse pas les bras » avec son équipe pour relancer le vélo ivoirien.

Cette année, le cyclisme n’a pas été retenu parmi les disciplines à financer pour les compétitions internationales par l’Etat. « Nous en sommes désolés, certes, mais nous continuons les discussions dans l’espoir d’être entendus pour l’organisation du Tour de Côte d’Ivoire en décembre prochain », espère Dr Allah Kouamé.

Classé course 2.2, comme les Tours du Cameroun, du Sénégal et du Burkina Faso, le Tour de Côte d’Ivoire inscrit à l’UCI est l’une des compétitions prisées par de nombreux pays et coureurs désireux de gagner des points à l’international.

C’est pourquoi, l’instance fédérale appelle, de tous ses vœux, des sacrifices de tous, Etat, sponsors, mécènes  pour remettre le vélo sur les rails.