Décès à Abidjan de Maurice Séri Gnoléba, ex-président du Conseil économique et social

L’ex-ministre, Maurice Séri Gnoléba, ancien président du Conseil économique et social est décédé, mercredi, a appris APA de sources proches de sa famille.Selon  ces sources, l’homme politique ivoirien est décédé  « ce mercredi dans  une clinique à Bietry », sous-quartier huppé de la commune de Koumassi,  au sud d’Abidjan. Maurice Séri Gnoléba (84 ans) fut membre de plusieurs gouvernements de Félix Houphouët-Boigny. 

Ministre  d’État, ministre du Commerce, ministre de l’industrie et du Plan avant  d’occuper le poste Président du Conseil économique et social, le défunt  était  un homme politique de premier plan du Parti démocratique de Côte  d’Ivoire (PDCI), alors parti unique.

Grand  sportif, Séri Gnoléba a été le premier président de la Fédération  ivoirienne d’athlétisme  dont il est le président honoraire jusqu’à son  décès.

Fête de Travail: la FESACI dénonce les « entraves à la liberté syndicale » en Côte d’Ivoire

Le Secrétaire général de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI), Traoré Dohia, a dénoncé, mercredi, à la tribune de la célébration de la Fête du travail, les « entraves à la liberté syndicale » dont sont victimes, selon lui, les travailleurs ivoiriens.Nonobstant, les « acquis notables » à mettre à l’actif du « dialogue fécond » engagé aussi bien dans le public que dans le privé, Traoré Dohia s’est insurgé contre « les entraves à  la liberté syndicale » dans plusieurs entreprises publiques ou privées.

« Pourtant la Constitution ivoirienne en son article 17 consacre le droit syndical à tout travail et que la grève n’est pas un délit. Elles sont légion les entreprises qui s’illustrent et se complaisent dans ces entraves au mépris des lois syndicales », a fustigé M. Traoré, appelant le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, président de la cérémonie, à « mettre fin à ces vilaines formes d’exploitation de l’homme par l’homme ».

Se satisfaisant de l’effectivité du paiement des arriérés de stock de salaires, de la prise des actes subséquents aux accords sur les pensions de retraite…entre autres acquis, le syndicaliste a égrené un chapelet de doléances qu’il souhaite voir accomplir en cette année 2019 déclarée « année du social » par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

Ainsi, la FESACI demande « la suppression des cours de mercredi, la revalorisation des indemnités de logements des enseignants, le paiement des arriérés des 5 mois dus aux ex-enseignants contractuels de janvier à mai 2014 et l’intégration du résiduels des 91 ex-enseignants contractuels à la fonction publique qui ont  servi de socle à de nombreuses grèves qui ont eu lieu durant le premier trimestre 2019 ».

A ces revendications pour « améliorer » les conditions de vie du travailleur ivoirien, Traoré Dohia sollicite, également, « la revalorisation des indemnités de logement pour tenir compte des réalités contextuelles, la suppression de l’IGR et la Contribution nationale, l’élaboration d’un statut particulier des agents du Trésor eu égard à la spécification de leur emploi ».

Sur la cherté de la vie,  le syndicaliste exhorte le gouvernement à  « œuvrer à faire baisser le prix du ciment et des matériaux de construction pour le bien-être des Ivoiriens », soulignant que « la naissance relativement  récente des nombreuses cimenteries devrait logiquement favoriser cela ».

Fête du 1er mai à Conakry: plusieurs travailleurs blessés dans des échauffourées

Plusieurs blessés ont été enregistrés ce mercredi, à l’occasion d’échauffourées opposant des travailleurs guinéens lors de la célébration de la fête du 1er mai au Palais du peuple à Conakry, a constaté APA sur place.Les affrontements ont éclaté, à la suite de l’interdiction d’accès à la loge officielle signifiée aux camarades du secrétaire générale de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Abdoulaye Sow, et à ceux de son adjoint Aboubacar Soumah, par ailleurs secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

Toutefois, le calme est revenu et les blessés dont le nombre n’a pas été précisé ont été évacués vers une clinique.

Le gouvernement burkinabè solidaire des travailleurs éprouvés par le terrorisme (ministre)

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, dans son message à l’occasion de la 133e Journée internationale du travail, commémorée ce jour, a fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.Le ministre Ouédraogo a rappelé que le 1er mai de l’année 2019 intervient dans un contexte régional et international marqué par des crises sécuritaires et sociopolitiques diverses et multiformes sans précédent qui n’épargnent pas notre pays.

«A ce propos, le gouvernement par ma voix traduit toute sa solidarité à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso et particulière des régions du Sahel, de l’Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun dont le quotidien est éprouvé par les actes terroristes», a-t-il indiqué.

Pr Séni Mahamadou Ouédraogo a salué «le courage et le dévouement des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activités, notamment ceux de l’enseignement, de la santé, de la sécurité, des partenaires au développement qui, malgré la menace terroriste, continuent de conjuguer leurs efforts pour le bien-être de nos populations».

Dans son message par venu à APA, le ministre en charge du travail a également évoqué la fronde sociale que connait le Burkina Faso.

«Durant les moments difficiles que notre pays a traversés au cours de l’année 2018, les organisations syndicales des travailleurs ont toujours su jouer leur partition et pris leur responsabilité et c’est à juste titre que je tiens à le relever», peut-on lire.

Le ministre mentionne que le gouvernement salue à juste titre l’esprit de dialogue et de concessions qui a prévalu entre les acteurs et encourage la poursuite de la culture du dialogue social dans ce sens.

Il a ajouté que dans les tout prochains jours, s’ouvriront les rencontres gouvernement/syndicats.

Chaque 1er mai, depuis 133 ans, la communauté internationale commémore la Journée internationale du Travail. Au Burkina Faso, l’évènement est marqué par une marche-meeting des travailleurs, ponctuée par la remise d’un mémorandum au gouvernement.

Fronde sociale et fête du travail au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne au Burkina Faso traite de l’actualité nationale, marquée par des revendications sociales, sans oublier la journée internationale du travail, célébrée ce jour.«Fête du travail au Burkina: Dans une température à casser le thermomètre !», s’exclame Lefaso.net, soulignant que c’est sur fond de fronde sociale très tendue que se commémore le 1er mai au Burkina Faso.

Selon le confrère, «la grogne, elle ne se raconte plus, elle se vit simplement».

«Si le gouvernement s’est réjoui du +dénouement+ de la crise au niveau du ministère de l’Economie, des finances et du développement, il a dû rapidement observer que les réactions de l’opinion publique sur la gestion de ce dossier ne plaident pas en sa faveur», fait observer Lefaso.net.

Pour sa part, Fasozine.com publie le message du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, à l’occasion de la journée internationale du Travail.

Le même journal en ligne renseigne qu’après un premier débrayage de  96 heures et une marche d’interpellation tenue le lundi 29 avril 2019 pour dénoncer le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, les avocats du Burkina réunis en assemblée générale extraordinaire, ont décidé de reconduire leur grève pour une semaine allant du mardi 30 avril au lundi 6 mai 2019.

De son côté, Wakatséra.com informe  que la coalition des syndicats libres et indépendants, regroupant cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes, a animé, hier mardi, une conférence de presse à la Bourse du travail à Ouagadougou.

«Pour ce regroupement de travailleurs, la décision prise le mardi dernier par le gouvernement, de donner aux agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID), des primes de motivation en lieu et place du Fonds commun (FC), constitue une +trahison+, non seulement à leur égard mais aussi des autres corps de l’administration publique», rapporte le média en ligne.

Législatives béninoises : 22,99 % de taux de participation (Céna)

Les élections législatives tenues dimanche dernier au Bénin et pour lesquelles 5,4 millions d’électeurs devaient élire les 83 députés de la future Assemblée nationale du pays, on connu un taux de participation de 22,99%, a annoncé la Commission électorale nationale autonome (Céna).S’adressant à la presse mardi, peu avant minuit, la CENA a ajouté que sur la base de 86% des bulletins du scrutin dépouillés, l’Union progressiste arrive en tête avec 47 sièges, suivie du Bloc républicain avec 36 sièges.

Ces deux formations politiques, appartenant toutes à la majorité présidentielle, étaient les seules autorisées à participer aux législatives là où les autres partis dont ceux de l’opposition ont été écartés pour des motifs liés à un défaut de quitus fiscal ou de certificat de conformité.

Côte d’Ivoire: plus de 70% de la population a un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA (Banquier)

Plus de 70% de la population ivoirienne a un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA, a révélé mardi à Abidjan, Abdelmoumen Najoua, le directeur général adjoint de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI) qui s’exprimait lors d’une table ronde organisée par son institution sur le financement de l’immobilier en Côte d’Ivoire. «La Banque Atlantique travaille aussi pour pouvoir financer ceux qui n’ont pas  forcément de revenus réguliers car il faut noter que plus de 70% de la population ivoirienne à un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA. Et aussi,  si ces revenus ne sont pas formalisés ou domiciliés, l’accès de ces populations  à la propriété avec le financement de la banque devient une difficulté pour le banquier », a expliqué M. Najoua.

 Poursuivant, il rassuré que son institution travaillera aux côtés de d’autres acteurs comme l’Etat «pour  pouvoir adresser cette population qui représente une large frange et à laquelle il faut qu’on apporte des solutions».

Dans le même élan que son collaborateur, Ahmed Benlafkih, le directeur général adjoint de Atlantic Business International, a promis, à son tour que, « nous sommes à votre disposition, promoteurs et acquéreurs, pour œuvrer au développement du secteur immobilier en Côte d’Ivoire ».

 Quant à Siriki Sangaré, le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire, il a plaidé auprès du gouvernement ivoirien pour des « fonciers sécurisés » et à faire en sorte que le processus d’obtention du crédit acquéreur soit bien organisé.

Pour sa part, le directeur du logement et de l’aménagement foncier du ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme, Célestin Koalla qui parlait à cette tribune au nom du gouvernement ivoirien,  a annoncé la mise en place des fonds de garantie, notamment au profit des acquéreurs qui n’ont pas de comptes bancaires.

 Il a également informé que « nous allons revenir à la location-vente» estimant que c’est « l’un des meilleurs moyens » pour avoir une acquisition immobilière. En Côte d’Ivoire selon des chiffres officiels, le taux de bancarisation est passé de 7,1% en 2007 à 19,7%, en 2016.

Sénégal : baisse de 32.700 tonnes de la production de phosphates en février

La production de phosphates du Sénégal durant le mois de février 2019 a connu une baisse de 32.700 tonnes comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les sociétés minières.Le cumul de cette production s’est établi à 132.500 tonnes contre 165.200 tonnes en février 2018, soit une baisse de 19,79% en valeur relative. Cette contreperformance est occasionnée principalement par la production de phosphates de calcium qui passe de 144.000 tonnes en février 2018 à 116.000 tonnes un an plus tard.

La production d’attapulgite a également connu une baisse, passant de 21.250 tonnes en février 2018 à 16.520 tonnes en février 2019.

Comparée au mois de janvier 2019 où elle se situait à 157.500 tonnes, la production de phosphates du Sénégal a enregistré une baisse de 15,87%.

Signature à Abidjan d’un mémorandum d’entente entre l’AIGF et l’ANAC pour une meilleure sécurité aérienne

L’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (AIGF) et l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) ont signé, mardi à Abidjan, un mémorandum d’entente pour une meilleure gestion des fréquences pour la navigation aérienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce document qui sera « très utile » à l’audit de l’Autorité nationale de l’aviation civile de Côte d’Ivoire prévu en juin prochain par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), a été paraphé par le Directeur général de l’AIGF, Yacouba Coulibaly et son homologue de l’ANAC, Sinaly Silué.

A travers ce mémorandum d’entente, les deux structures ont posé un « acte formel qui va régir désormais leurs relations» afin de travailler dans un « cadre formel et rationnel».

L’AIGF est une société d’Etat sous la tutelle du ministère de l’Economie numérique et de la poste avec pour objet, la gestion des fréquences radioélectriques qui constituent des ressources rares faisant partie du domaine public de l’Etat.

L’une de ses missions est d’assurer la planification, l’attribution et le contrôle des fréquences radioélectriques en veillant aux besoins des administrations et des autorités affectataires.

« C’est dans ce cadre qu’elle est emmenée à travailler avec l’ANAC qui est l’affectataire, donc le gestionnaire sectoriel, des fréquences pour la navigation aérienne », a expliqué le Directeur général de l’AIGF, Yacouba Coulibaly.

Poursuivant, il a relevé la « responsabilité commune majeure » des deux structures pour « l’assignation des fréquences aéronautiques, la collecte et l’échange des données, la facturation et la gestion des obstacles à la navigation aérienne ».

« Nos deux structures réaffirment en ce jour, le choix stratégique d’une gestion optimale, transparente, efficace et efficiente du spectre de fréquences radioélectriques, dans le respect du cadre règlementaire », a ajouté M. Coulibaly.

Par ailleurs, le Directeur général de l’AIGF a promis que sa structure s’engage à veiller à la disponibilité de la ressource spectrale pour ainsi contribuer à la sécurité aérienne.

« L’avion est aveugle. Seules les fréquences lui permettent de se déplacer en toute sérénité dans les airs grâce à des équipements radioélectriques établissent la communication au sol et dans les airs. L’objectif final étant de garantir la sécurité des usagers des voies aériennes », a-t-il ajouté.

Selon lui, cette sécurité passe par un assainissement des fréquences aériennes, en contrôlant de façon assidue le spectre, en détectant toute activité pouvant brouiller le signal.

Organe compétent en matière de politique aéronautique et de surveillance de l’aviation civile ivoirienne, l’ANAC est une organisation aéronautique nationale dépendant du ministère des transports.

«Il faut noter que sans fréquence, il n’y a pas d’aviation tant au niveau du guidage des avions que l’assistance météorologique. Tout le monde travaille avec des fréquences. Cela  veut dire que l’ANAC a des relations privilégiées avec l’entité qui gère les fréquences en Côte d’Ivoire, notamment l’AIGF », a souligné le Directeur général de l’ANAC, se félicitant qu’il « était bon que ce cadre de travail soit formalisé dans un accord de façon à ce qu’il n’y ait pas de dispersion d’efforts et que tout soit fait en harmonie pour plus d’efficacité ».

Revenant sur le rôle de l’AIGF, son Directeur général Yacouba Coulibaly, a relevé qu’elle s’occupe également de la coordination, de l’autorisation et de l’implantation des sites de radioélectriques.

« Il y a deux bandes de fréquence qui sont très proches. Celle de l’audiovisuelle et celle de l’aéronautique. Donc, il faut savoir comment installer une radioélectrique, une station de radio à côté d’un aéroport » a expliqué M. Coulibaly.

« Il est important qu’on ait cette collaboration afin de mieux s’assurer que ça marche pour tous les affectataires », a conclu le Directeur général de l’AIGF, annonçant des conventions similaires avec les autres affectataires que sont l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), la Direction générale des affaires maritimes et portuaires (DGAMP) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).

Bédié mandate des chefs traditionnels d’œuvrer au retour d’Akossi Bendjo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié à la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié, a mandaté mardi à Daoukro (Centre-Est) des chefs traditionnels ivoiriens d’œuvrer au retour, « dans les prochains mois», de l’ex-maire du Plateau, le Centre des affaires d’Abidjan, Akossi Bendjo, actuellement en exil en France.M. Bédié s’exprimait lors d’une rencontre, à son domicile à Daoukro, avec les chefs traditionnels des régions du Sud Comoé (départements d’Aboisso, Adiaké, Tiapoum), des Grands Ponts (départements de Dabou, Jacqueville et Grand Lahou) et la Région des Lagunes (département d’Abidjan).  

«Pour tous les Atchans (ethnie dans le District d’Abidjan), je vous prie de vous engager à œuvrer avec moi activement et effectivement pour son retour dans les tous prochains mois en Côte d’Ivoire», a dit M. Bédié, dans une allocution. 

Son retour en Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, « est un droit constaté par la Constitution qui interdit le bannissement ». Il a fait observer que le « malaise est réel et profond au regard de ces faits », toutefois il « ne désespère pas au nom de la paix et de la nécessaire réconciliation entre les fils et les filles de Côte d’Ivoire ».

Ces autorités coutumières, en « mission de médiation », ont appelé M. Bédié à amorcer le dialogue avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir. 

« Vos craintes et vos angoisses par rapport à l’avenir (sont légitimes) quand on sait que de simples élections locales en octobre 2018 ont entraîné des violences avec mort d’hommes, des intimidations et des menaces exercées sur certains candidats en les excluant du jeu démocratique », a-t-il poursuivi. 

Pour le leader du Pdci, « en les mettant injustement en exil » des adversaires politiques, tel son collaborateur Noël Akossi Bendjo, « fils pour les Atchans », cela crée un écart par rapport à la convergence politique.

Les chefs traditionnels ont fait savoir les inquiétudes de leurs populations relativement à l’élection présidentielle de 2020. Pour ce faire, ont-ils entrepris de rencontrer MM. Bédié et Ouattara. Le 23 avril 2019, ils ont échangé avec le président ivoirien au palais de la présidence, à Abidjan. 

M. Bendjo, ancien maire du Plateau, est poursuivi pour détournement de fonds publics. Son successeur,  Jacques Ehouo, membre du Pdci, est également aux trousses de la justice pour malversations financières au niveau de cette mairie.

Crédit immobilier: le gouvernement ivoirien annonce des fonds de garantie pour des acquéreurs

Le directeur du logement et de l’aménagement foncier du ministère ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme, Célestin Koalla, a annoncé mardi à Abidjan, que le gouvernement mettra en place des fonds de garantie pour les acquéreurs non bancarisés qui désirent obtenir des crédits immobiliers auprès des institutions bancaires, a appris APA sur place.Ces fonds de garantie permettront notamment de sécuriser le financement des banques auprès des acquéreurs qui n’ont pas de comptes bancaires.

«Au niveau de l’Etat, la grosse préoccupation, c’est le crédit acquéreur.  Nous sommes en train de mettre en place des fonds de garantie aussi bien pour les acquéreurs que pour les promoteurs immobilier », a annoncé M. Koalla  qui représentait le ministre ivoirien de la construction à une table ronde organisée par la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI)  sur le crédit immobilier.

 Cette rencontre qui a eu pour thème, «le secteur immobilier en Côte d’Ivoire : quels rôle des acteurs pour le développement d’une offre inclusive », a réuni la plupart des acteurs de l’écosystème de l’immobilier dans le pays (Promoteurs immobilier, acquéreurs, Banquiers…).

« Les banquiers ont fait beaucoup d’efforts. Il faut que le gouvernement puisse les aider maintenant à atteindre tous nos compatriotes qui ne sont pas bancarisés. Parce que le banquier, c’est un privé, il a besoin d’un minimum de garantie. Il nous appartient, État de Côte d’Ivoire, de permettre à nos concitoyens qui n’ont pas de bulletins de salaire ou qui ont des revenus instables de pouvoir bénéficier du logement, mais en rassurant le banquier », a dit M. Koalla expliquant le bien-fondé de ces fonds de garantie.

«Aujourd’hui, nous avons compris la problématique des particuliers. En dehors de l’offre de la diaspora qui est en cours de préparation et de l’offre des commerçants, nous avons une offre pour les salariés à des taux attractifs qui consiste à financer l’ensemble du projet sur 20 ans à des coûts allant jusqu’à 6,9%», a indiqué pour sa part, Arsène Coulibaly, le directeur général de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire.

« Nous ne comptons pas faire les choses à moitié. Nous proposons une solutions qui consiste à faire des financements intégrés», a-t-il ajouté. Le gouvernement ivoirien, rappelle-t-on, a promis la construction de 60.000 logements sociaux sur la période 2012-2016, puis 150.000 logements d’ici 2020. 

Le déficit annuel de logements dans le pays est estimé à environ 400.000 unités. Le prix plafond du logement social a été fixé à 12,5 millions FCFA et celui du logement économique fixé à 23 millions FCFA par le gouvernement ivoirien.

La ZLECAF aura des effets positifs sur la situation macroéconomique (FMI)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) aura d’importants effets sur la situation macroéconomique et la répartition des revenus, a indiqué mardi le Fonds monétaire international (FMI), présentant à Dakar son rapport d’avril 2019 sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne.« Elle pourrait considérablement stimuler les échanges commerciaux intra-africains, en particulier si les pays s’emploient à lever les goulets d’étranglement non tarifaires, comme les infrastructures physiques, les coûts logistiques et d’autres obstacles à la facilitation des échanges », a noté le FMI, dont le rapport était présenté par Papa Ndiaye, son Chef de division des études régionales au Département Afrique.

Toutefois, la ZLECAf n’aura pas les mêmes effets partout, a précisé l’institution de Breton Wood. « Les pays dont l’économie est plus diversifiée et ceux dotés d’une logistique et d’infrastructures de meilleure qualité tireront davantage parti de l’intégration commerciale régionale que les autres. Les pertes de recettes budgétaires consécutives à la baisse des droits de douane devraient être faibles, en moyenne, à quelques exceptions près. Par ailleurs, l’approfondissement de l’intégration commerciale est lié à une hausse temporaire des inégalités de revenu », a souligné le FMI.

Outre l’abaissement des droits de douane, préconise entre autres le Fonds, les mesures visant à stimuler les échanges régionaux devraient en priorité « chercher à lever les goulets d’étranglement non tarifaires propres à chaque pays ». Et pour faire en sorte que les avantages de l’intégration commerciale régionale soient partagés par tous, les décideurs « devraient prendre en considération les coûts d’ajustement que cette intégration peut induire ».

Par ailleurs, les pays dont l’économie est moins développée ou essentiellement agricole devraient « associer leur politique commerciale à des réformes structurelles » pour améliorer la productivité agricole et leur compétitivité.

En outre, les pouvoirs publics devraient « faciliter la réaffectation de la main-d’œuvre et des capitaux » vers d’autres secteurs, notamment par le biais de politiques actives du marché du travail, comme la formation et les dispositifs d’aide à la recherche d’emploi, et de mesures favorables à la compétitivité et à la productivité.

Ils devraient aussi « renforcer la protection sociale » (régimes d’assurance sociale et programmes de soutien au revenu) de façon à atténuer les effets négatifs temporaires de l’approfondissement de l’intégration commerciale sur les populations les plus vulnérables.

Le Sénégal et la ZLECAf

Comme pour donner la réponse du gouvernement sénégalais, le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, présidant la rencontre, a  noté que son pays « souscrit » à l’idée prônée par les inspecteurs du FMI conformément aux « orientations stratégiques de l’Union africaine » sur la ZLECAf.

A cet égard, a ajouté M. Diallo, le Sénégal a consenti « d’importants investissements sur les corridors routiers » dans le but de renforcer les échanges sous-régionaux.

Pour rappel, l’accord relatif à la ZLECAf prévoit la suppression des droits de douane sur la plupart des marchandises, la libéralisation du commerce des principaux services, la levée des obstacles non tarifaires freinant les échanges commerciaux intrarégionaux et, à terme, la création d’un marché unique continental où la main-d’œuvre et les capitaux circuleront librement.

Elle avait été adoptée en mars 2018 à Kigali, capitale du Rwanda, lors d’un sommet de l’Union africaine (UA) et compte plus de 50 pays signataires, même s’il fallait la ratification de la moitié des 44 États pour son application.

En début avril, elle a atteint le quorum de 22 États, consécutif à la ratification par la Gambie de l’accord.

A ce sujet, le président rwandais Paul Kagamé a souligné que c’était « un pas important en avant » pour la mise en œuvre de la ZLECAf. Même si, a-t-il ajouté, « on aurait souhaité que cela se passe rapidement ».

Près de 3 millions de personnes perdent la vie au travail chaque année (OIT)

Près de 3 millions de travailleurs perdent chaque année la vie à cause d’accidents du travail et des maladies professionnelles, tandis que 374 millions sont victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles non mortelles, a déclaré, mardi à Dakar, la directrice du Bureau sous-régional de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour le Sahel, Vera Paquete Perdigao.« Soixante-dix pour cent de ces accidents sont dus à des facteurs humains principalement le manque d’information et la négligence. Ce constat est tragique et regrettable car, la recherche et la pratique ont maintes fois démontré, au siècle dernier, que ces souffrances sont en grande partie évitables », a expliqué Mme Perdigao, s’exprimant à la clôture des festivités de la 23ème Journée Africaine de la prévention des risques professionnels.

De l’avis de la directrice du Bureau sous-régional de l’OIT pour le Sahel, cette situation ne fait que renforcer l’argument en faveur de la prévention des risques professionnels au travail. En effet, argue-t-elle, « les décès, accidents et maladies sur les lieux de travail ne sont certainement pas inévitables, +mais+ nous pouvons et devons les réduire et les éliminer ».

Présidant cette cérémonie, le ministre sénégalais du Travail, Samba Sy a souligné l’importance de la prévention des risques professionnels dans le « microcosme » que constitue l’entreprise. Et à cet égard, dit-il, aucun moyen ne serait de trop pour parer à toute éventualité.

« Aucune organisation ne peut escompter des résultats durables en matière de sécurité et de santé au travail si la prévention des risques professionnels n’est pas conçue comme l’affaire de tous, une affaire pour tous et un problème à prendre en charge par tous », a martelé M. Sy.

Dans ce même ordre d’idées, il a souligné que « ce leitmotiv, autrement appelé éthique de la responsabilité », doit s’éprouver dans nos lieux de travail pour que chacun ait à cœur de préserver sa sécurité et sa santé et que tous puissent l’intégrer de façon durable au niveau stratégique, et cela pour tous les projets.

Par ailleurs, le ministre du Travail a insisté sur la nécessité pour le gouvernement et les partenaires sociaux de « s’ajuster aux fins de nous arrimer aux meilleures standards ».

« Si nous ne sommes pas en mesure d’offrir le meilleur et de faire partie des meilleures, nous serons inéluctablement largués », a-t-il encore dit, précisant que cela est « une responsabilité collective qui incombe au gouvernement mais aussi à chacun des segments du monde du travail ».

Législatives au Bénin: La MOEUA déplore l’absence d’engouement et d’effervescence

La Mission d’Observation des Elections de l’Union africaine (MOEUA) a souligné ce mardi, lors d’un point de presse qui tirait un bilan préliminaire des législatives du 28 avril dernier, l’absence d’engouement et d’ effervescence” des béninois le jour du scrutin.Après avoir envoyé des observateurs dans 129 bureaux de vote, la MOEUA a constaté l' »apathie » du peuple béninois qui s’est traduit par l’absence d’effervescence électorale et le manque d’engouement observé dans les centres de vote le jour du scrutin.

 Selon le porte-parole de la mission, « les élections législatives du 28 avril 2019, bien que prévues par le cadre juridique et le calendrier électoral, se sont déroulées dans un contexte marqué par une rupture de consensus au sein de la classe politique. Cette rupture de consensus qui résultait d’une volonté d’enclencherdes réformes structurelles certesnécéssaires pour la stabilisation du système partisan béninois, a mis en mal le caractère ouvert, inclusif et compétitif qui a traditionnellement caractérisé les processus électoraux antérieurs au Bénin. »

La Mission d’Observation déplore, par ailleurs, « les pertes en vie humaine » et les « cas de violences » survenus dans les départements du Borgou, des Collines et du Zou. Elle regrette la coupure d’Internet et des réseaux le jour du scrutin législatif.

Dans sa déclaration, « la MOEUA appelle toutes les parties prenantes au processus électoral et tous les acteurs politiques à la retenue et à prioriser le dialogue inclusif dans l’interêt suprême de la nation béninoise. Elle exhorte aussi les acteurs qui oeuvrent pour la paix, la cohésion nationale et la stabilité à intensifier leurs efforts durant la période postélectorale.»

En séjour au Bénin depuis le 20 avril, la Mission d’Observation Electorale de l’Union Africaine pour les législatives doit déposer son rapport final au Chef de l’Etat le 4 mai prochain. 

 

 

Cameroun : augmentation en un an du portefeuille de la BAD (évaluation)

Le portefeuille des opérations approuvées par la Banque africaine de développement (BAD) au profit du Cameroun est passé de 22 à 33 projets entre mai 2018 et avril 2019, pour un engagement financier qui est passé de 1902 à 1121 milliards FCFA pendant la même période, selon les résultats de la 44ème revue trimestrielle des parties que vient d’abriter la ville d’Ebolowa.Bien qu’affichant son satisfecit pour les améliorations apportées par le gouvernement dans l’exécution des projets, l’institution financière continentale continue de déplorer de nombreuses tares dans leur processus d’implémentation.

Il s’agit notamment des lenteurs dans l’engagement des projets, la passation des marchés, leur mise en vigueur, des décaissements de fonds de contrepartie, mais également la faible maturation des projets, ou de la qualité des demandes de paiement.

En fin 2013, les deux parties ont mis en place un plan dit d’amélioration de la performance du portefeuille de la BAD au Cameroun, dont le taux de satisfaction était par ailleurs estimé à 59% en novembre 2016.

Dans ce pays, les projets financés par l’institution concernent particulièrement les secteurs de l’énergie, des infrastructures routières, de l’eau et de l’assainissement mais également des télécommunications.

Ramadan : le croissant lunaire visible au Sénégal le 5 mai

L’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (Aspa) a, dans un communiqué reçu mardi à APA, informé que les conditions seront réunies le dimanche 5 mai pour observer le croissant lunaire dont l’apparition marque le début du mois de ramadan.« Dimanche 05 mai : la Lune se couchera à 20h07, soit 40mn après le Soleil qui se couche à 19h27. Sous un ciel clair et dégagé, elle sera observable à partir de 19h45 à une altitude de 6° au-dessus de l’horizon avec 1% de surface éclairée, élongation de 11,3°. Bien qu’étant assez faible, le croissant peut bien être observé dans ces conditions. La lune sera alors âgée de 21h depuis la conjonction », a indiqué le communiqué de l’Aspa.

Si des conditions météorologiques rendent difficile l’observation du croissant dans certaines localités du Sénégal, l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie a souligné que « les critères d’observabilité sont réunies ce jour et par conséquent, de ne pas négliger une observation en provenance de zones avec un ciel plus dégagé ».

En outre, ces scientifiques relèvent que « la Lune du lundi 6 mai sera presque âgée de 48 heures et restera trop longtemps dans le ciel pour être considérée comme un premier croissant ».

Au final, l’Aspa a précisé que lors de l’observation du croissant lunaire, « il faut toujours chercher le premier croissant à l’Ouest, un peu à gauche au-dessus de là où le Soleil se couche ».

Le député Touré Alpha Yaya en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de l’annonce de son retour au sein du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), l’ex-proche de Guillaume Soro et député-maire de Gbon (extrême nord), Touré Alpha Yaya est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Proche de Guillaume Soro, Touré Alpha Yaya retourne au RHDP », informe Le Patriote à côté de L’Intelligent d’Abidjan qui croit savoir comment et pourquoi le député-maire de Gbon revient au RHDP.

Le Camp de Soro se vide, estime à ce propos Le Jour Plus, soulignant qu’après Sidibé Berry, c’est au tour du député-maire Touré Alpha Yaya de rejoindre le parti unifié. « Politique nationale : le député Touré Alpha Yaya lâche Soro pour le RHDP », reprend L’Inter, quand Le Rassemblement parle de coup de tonnerre dans le camp Soro, après cette douche froide pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.

« Comité politique : Guillaume Soro lâché par un de ses fidèles compagnons », enfonce Le Sursaut. Ce qui fait dire à L’Expression que pendant que Soro « bavarde » ses lieutenants le lâchent.

« Touré Alpha Yaya ne quitte pas Soro, il a été contraint à rejoindre le RHDP », riposte pour sa part, Générations Nouvelles, précisant comment le pouvoir lui a forcé la main dans ce sens.

Politique et agriculture monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce vendredi, des sujets ayant trait essentiellement à la politique et au monde agricole, notamment la Journée nationale du paysan (JNP) débutée la veille à Gaoua, dans la région du Sud-ouest du pays.Evoquant le point de presse, animé la veille à Ouagadougou par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Dialogue politique : le CFOP craint un +marketing politique+».

Le  journal relate que «le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, et des sujets d’actualité nationale étaient au menu» de la rencontre avec les journalistes.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il arbore : «Dialogue politique : Le CFOP en attend des décisions fortes».

De leur côté, Aujourd’hui au Faso et Le Pays, quotidiens privés reprennent en chœur  à leurs Unes ces propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré : «L’opposition ne se prêtera pas à une action de marketing politique».

Pendant ce temps, Le Quotidien, cite le CFOP se prononçant sur les révélations relatives aux négociations que le président Kaboré aurait entreprises avec les terroristes.

«Nous demandons au président du Faso de nous dire la vérité sur cette affaire», a martelé Zéphirin Diabré repris par Le Quotidien.

Le même journal aborde la Journée nationale du paysans (JNP), renseignant que les activités ont été officiellement lancées par le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, hier jeudi à Gaoua, capitale de la région du Sud-ouest du Burkina Faso.

A ce propos, Sidwaya affiche : «21e Journée nationale du paysan : L’insécurité s’invite au débat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga fait observer qu’à propos de l’insécurité alimentaire et des défis sécuritaires «un bataillon de 1040 producteurs sèment les graines de la résistance», parlant de la JNP.

Le Pays cite le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao qui estime que «pour qu’un peuple vive, il faut qu’il arrive à se nourrir de sa propre production».

Alpha Condé souhaite « un jeu politique pacifié » en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé en visite en Côte d’Ivoire a souhaité jeudi, « que le jeu politique soit pacifié » dans ce pays insistant sur le dialogue entre les acteurs politiques.Alpha Condé s’exprimait au terme d’un entretien avec le  président ivoirien, Alassane Ouattara, dans le cadre de sa visite de travail et d’amitié de  72 heures qu’il a entamée, jeudi soir à Abidjan.

« Je souhaite la paix et la concorde. Que le jeu politique soit pacifié que les Ivoiriens se donnent la main », a invité Pr Alpha Condé. L’hôte ivoirien a la ferme conviction qu’on « ne peut pas développer le pays si on consacre une partie du budget à acheter des armes ».

« J’espère qu’avec l’amnistie (en août dernier) que vous avez faite que la Côte d’Ivoire  retrouve le  dialogue, que les  différentes forces puissent se mettre autour de la table pour un dialogue franc », a insisté le Président Condé qui a salué les performances de la Côte d’Ivoire après la grande crise  qu’elle a connue.

« Cette guerre a été une très grande épreuve » , a  regretté Pr Alpha Condé. L’hôte ivoirien a par ailleurs insisté sur la collaboration entre les différents pays de l’Afrique de l’ouest pour faire face aux problèmes sécuritaires notamment le terrorisme.

Pour lui, « nous devons faire très attention au développement du terrorisme, le problème  de sécurité est extrêmement important ». Le chef de l’Etat ivoirien,  Alassane Ouattara pour sa part a souhaité une intensification des relations entre les deux pays frontaliers de la zone ouest-africaine.

A en croire, le chef de l’exécutif ivoirien les échanges actuels «  ne reflètent pas le potentiel de nos deux pays ». Les échanges commerciaux  sont caractérisés par la prédominance des exportations ivoiriennes en direction de la Guinée pour des importations pratiquement nulles oscillant entre 0 ,00 et 0,01%.

Les exportations ivoiriennes vers la Guinée ont connu une très forte hausse en 2017, passant de 30,042 milliards FCFA en 2016 à plus de 68, 291 milliards FCFA avant de chuter à nouveau pour se chiffrer à 31,798 milliards en 2018.

Essis Esmel rassure les investisseurs européens sur le climat des affaires en Côte d’Ivoire

Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre ivoirien, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a rassuré jeudi les investisseurs européens sur le climat des affaires en Côte d’Ivoire, lors du Forum des affaires 2019 de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire.M. Essis échangeait notamment avec des investisseurs et organismes européens en Côte d’Ivoire lors d’un panel autour du thème : « Réaliser le potentiel d’investissements et d’échanges commerciaux entre l’Union européenne et la Côte d’Ivoire ». 

Les investisseurs européens, eux, recherchent des marchés structurés et comprenant moins de risques en vue d’injecter des capitaux de façon durable. Sur cette démarche, M. Essis Esmel leur a demandé de prendre un « minimum de risques » car aucun marché au monde ne compte zéro risque.   

Cette démarche explique particulièrement la baisse des investissements européens dans le pays, alors que les Chinois, eux, entreprennent davantage d’investissements en Côte d’Ivoire, ravissant des secteurs importants aux Occidentaux, partenaires historiques de la Côte d’Ivoire.

A l’approche de l’élection présidentielle de 2020, les opérateurs économiques observent l’évolution du climat socio-politique. A ce sujet, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre ivoirien, chargé de la Promotion de l’investissement privé, a déclaré : « 2020, n’est pas une fin pour ce pays ».

Les investisseurs européens, dira-t-il, sans ambages devront revoir leurs calendriers pour s’adapter à la vision de l’émergence prônée par l’Etat ivoirien, déclinée à travers le Programme national de développement (PND 2016-2020) d’un portefeuille de 30.000 milliards de Fcfa.

« Quand le président a été élu, ça été sur la base d’un programme de gouvernement, donc il est attendu par la population » sur des enjeux sociaux et économiques, a-t-il souligné. Par conséquent, les investisseurs devraient s’inscrire dans cette dynamique.

La Côte d’Ivoire, sortie d’une crise post-électorale en 2011, s’affiche aujourd’hui dans le Top 10 des pays les plus réformateurs au monde, selon le rapport Doing Business de la Banque mondiale. Et ce, après un grave conflit qu’a connu le pays, a-t-il fait observer. 

M. Jean-Louis Menudier, président de l’Union des grandes entreprises de Côte d’Ivoire (Ugeci), a soulevé le problème qui porte préjudice aux entrepreneurs locaux, surtout les industriels avec l’entrée, parfois, aux frontières de produits contrefaits.

Pour lui, les investisseurs européens peuvent se précipiter pour remplir les opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire. Cependant, le gouvernement ivoirien devrait faire appliquer les textes sur la fraude et contrôler les frontières car « moins de 10% » des produits sur le marché est authentique. 

« Le gouvernement n’a pas de problème de transparence », a soutenu M. Essis Esmel, qui a invité les Européens à venir investir en Côte d’Ivoire, qui est une terre d’opportunité. Le pays est d’ailleurs le premier partenaire commercial de l’Union européenne.

Ouverture à Abidjan de la 8è édition des marchés financiers africains

La huitième édition du séminaire dénommé « Bâtir les marchés financiers africains» ou Building african financial markets séminar (BAFM) s’est ouverte, jeudi à Abidjan, en présence du Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan autour du thème, « le capital humain, un pilier de la compétitivité des marchés de capitaux », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans son adresse devant les acteurs de différents marchés financiers africains que sont notamment les organismes de régulation, les représentants des bourses de valeurs, les intermédiaires financiers, les courtiers, M. Duncan a salué l’Association des bourses de valeurs africaines (ASEA) pour cette initiative qui se tient dans un contexte marqué par un « regain de la croissance économique» en Afrique.

 Soulignant la pertinence du thème de cette édition qui «interpelle », le vice-président ivoirien a estimé que « nous devrons tirer profit du dynamisme de la jeunesse».

« Les bourses africaines sont une des clés de la transformation (…) », a-t-il poursuivi, souhaitant que les travaux de ce rendez-vous d’Abidjan aboutissent à des «solutions innovantes et pratiques». « L’Etat de Côte d’Ivoire jouera à fonds sa participation », a promis Daniel Kablan Duncan.

Auparavant, le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Mamadou Ndiaye a soutenu que cet événement dont la 7ème édition s’est tenue à la Bourse de Nairobi au Kenya, «constitue une  véritable opportunité» pour les différents acteurs du marché financier africain.

Pour lui, cette rencontre doit être un « creuset d’échanges et de partage d’informations» afin de promouvoir le développement de ce marché. « Les expériences internationales montrent que les marchés financiers jouent un rôle important dans l’intégration », a ajouté  M. Ndiaye, exhortant les bourses africaines  à poursuivre le projet d’interconnexion des bourses africaines.

Le Président de l’ASEA, Karim Hajji, également Directeur général de la Bourse de Casablanca et le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) commune aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) Dr Kossi Edoh Amenounvé, ont successivement mis en exergue les enjeux de cette rencontre et les défis à relever par le marché financier africain.   

« Pendant deux jours, Abidjan sera la capitale boursière de notre continent avec la présence des dirigeants des principales bourses africaines représentant plus de 1 100 milliards de dollars de capitalisation », a indiqué le Directeur général de la BRVM.

Dans l’environnement des marchés sujets à des mutations permanentes, à des fluctuations et à une volatilité très forte, le rôle du capital humain est encore plus crucial, a expliqué Dr Amenounvé, car, a-t-il ajouté, « les professionnels des marchés sont des gestionnaires, des courtiers, des conseillers dont les actes quotidiens peuvent avoir un impact sur la vie des entreprises ».  

« C’est donc conscient de l’enjeu, que représente la professionnalisation des métiers de la bourse pour un développement plus harmonieux des marchés de capitaux, que l’ASEA en a fait l’un de ses objectifs stratégiques pour la période 2018-2022 », a conclu le patron de la BRVM.

Un accord quadripartite pour accompagner les entrepreneurs à hauteur de 1 milliard FCFA

L’Union européenne (UE) a signé jeudi avec le gouvernement ivoirien, le Patronat, la Chambre de commerce européenne (Eurocham) et l’Union des grandes entreprises le « Projet s’investir ensemble » d’un portefeuille de 1 milliard Fcfa pour accompagner les entrepreneurs.La signature de ce protocole a eu lieu dans le cadre du Forum des Affaires 2019 de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, une plateforme visant à soutenir le secteur privé et public, mais également à apporter des informations sur les outils européens de financement et d’accompagnement des entreprises.

Ce fonds vise à accompagner les entrepreneurs et mettre en place les instruments financiers au profit des entreprises en vue de préparer leurs projets ou présenter à une banque, voire un organisme financier leur projet d’Affaires, a dit l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann.

L’appui sollicité devrait se faire en partenariat avec la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) ou la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire. Outre, cette opportunité, le projet permet de remonter les informations d’investissement aux entrepreneurs.

Pour la partie ivoirienne, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a paraphé le protocole avec l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, le président de l’Eurocham Jean-Luc Ruelle et le président de l’Union des grandes entreprises de Côte d’Ivoire (UGECI) Jean-Louis Menudier.

L’Union européenne s’est engagée en septembre 2018 dans une « nouvelle alliance » avec l’Afrique pour des investissements et des emplois durables. Et ce, en vue de soutenir une croissance inclusive portée par des valeurs communes de gouvernance.

Organisé en collaboration avec Eurocham et en partenariat avec la CGECI et l’UGECI, le Forum des Affaires 2019 a permis à l’UE de présenter les instruments financiers à l’intention du secteur privé via le Plan d’investissement extérieur de l’institution mais aussi de sceller un pacte pour l’emploi et la croissance.

Présidentielle en Guinée: «le débat du 3è mandat ne m’intéresse pas» (Condé)

Le Président guinéen Pr Alpha Condé a soutenu, jeudi soir à Abidjan, qu’il n’est pas être intéressé au débat à propos de son éventuel 3ème mandat, estimant que « le peuple guinéen est souverain » .« Ce n’est pas un débat qui m’intéresse », a soutenu Alpha Condé, lors d’une conférence de presse au terme d’un entretien avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.

Des opposants guinéens soupçonnent Alpha Condé de vouloir modifier la constitution pour envisager une candidature à la prochaine présidentielle dans ce pays. Poursuivant,  M. Condé a rappelé qu’ « Il y’a un débat en Guinée que j’observe ».

« Le peuple est souverain. J’ai été élu par le peuple de Guinée. Je n’ai des comptes à rendre qu’au peuple de Guinée. Je n’ai pas de comptes à rendre à l’extérieur », a-t-il ajouté. Alpha Condé a salué, dans la foulée, le soutien des peuples africains lors de sa détention étant opposant. 

En ce qui concerne la polémique autour du franc Cfa, le Président guinéen  a révélé que cette monnaie « sera dépassée ». « Je suis partisan d’une monnaie régionale  et je suis très heureux aujourd’hui que nous y travaillons», a indiqué le président guinéen.

« En 2020, nous verrons une monnaie des pays africains de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) quoi qu’il soit francophone, anglophone, lusophone, le plus important c’est qu’on ait une monnaie commune », s’est félicité le Pr Alpha Condé.

Le chef de l’Etat de la Guinée Conakry, Pr Alpha Condé est arrivé, jeudi après-midi à Abidjan, pour une visite de travail et d’amitié de 72 heures en Côte d’Ivoire.

Dix millions de dollars du Koweït pour des projets de développement en Mauritanie

La Mauritanie a obtenu du Koweït un financement global de 10,5 millions de dollars US pour des projets de développement, rapporte jeudi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, publique).Il s’agit d’abord d’une enveloppe de 3 millions de dinars koweitiens (9,8 millions de dollars US) destinée à un projet d’eau potable et de développement des oasis dans les zones rurales, a précisé l’AMI.

Ce financement permettra de renforcer les efforts déployés en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage dans les zones ciblées, d’améliorer le revenu des agriculteurs et de fixer les populations dans leurs terroirs.

L’autre financement, d’un montant de 750.000 dollars US, sera utilisé pour les études préparatoires de projets hydrauliques, d’assainissement, de décentralisation et de développement dans des zones de l’est mauritanien.

Deux conventions relatives à ces financements ont été signées jeudi à Koweït-city par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, et le directeur général, président du conseil d’administration du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), Abdellatif Youssef Al-Hamd.

La signature est intervenue en marge des assises annuelles des institutions financières arabes qui se tiennent au Koweït.

L’UE annonce des «financements spécifiques» aux femmes en Côte d’Ivoire

L’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchman a annoncé jeudi à Abidjan, que son institution va octroyer des « financements spécifiques aux femmes cette année » dans le pays, a constaté APA sur place.M. Jobst s’exprimait devant des centaines de jeunes dans un panel de « Carrefour jeunesse » ( Cadre d’échanges avec les jeunes) de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) autour du thème, « Genre et développement ».

« On a plein d’instruments qui s’adressent aux jeunes et aux femmes… Au fur et à mesure cette année, on va mettre en place des financements spécifiques aux femmes», a annoncé le diplomate européen, appelant les filles et les femmes ivoiriennes « à oser».

Selon lui, « si les femmes ne saisissent pas les occasions, les instruments mis en place pour elles ne serviront à rien». C’est pourquoi,  il a encouragé les femmes à changer de mentalité et à se faire confiance.

« C’est dans vos têtes que ça doit changer », a estimé le diplomate qui a co-animé ce panel avec plusieurs autres personnalités. Après lui, Euphrasie Yao, la Coordonnatrice du compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire,  a appelé, les jeunes filles à s’inscrire dans cette organisation ( le  compendium des compétences féminines) qui est  un programme qui vise à «renforcer la visibilité» des femmes dans le pays.

 « Inscrivez-vous au compendium. Osez car nous sommes là pour vous. Le compendium fonctionne comme une pépinière pour vous », a dit aux jeunes filles, Mme Yao qui est également la conseillère chargée du genre du président ivoirien Alassane Ouattara.

Pour sa part, la représentante résidente de ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia Nbagala-Sodonon,  a relevé « un déséquilibre fondamental» entre hommes et femmes malgré les efforts du gouvernement ivoirien.

« La question du genre est liée aux  droits de l’homme… Il y a une société bancale car une partie de la population ( les femmes) est marginalisée», a soutenu Mme Sodonon invitant les autorités ivoiriennes « à mettre à jour la politique nationale genre».

De son côté, Yacouba Doumbia, le représentant du ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant à cette tribune,  a estimé, qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, « l’environnement national est propice à la promotion des droits des femmes ».

« Ce que nous attendons des jeunes, c’est un véritable changement de paradigme. Car nous voulons un développement inclusif », a dit à son tour, le sociologue Ghislain Coulibaly qui dit prôner une « masculinité positive ».

 La douzième édition du FEMUA organisée par le mythique groupe musical ivoirien « Magic System» s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème, « Genre et développement ». Plusieurs artistes de renommée internationale se succéderont sur cette scène du FEMUA 12 dont les festivités s’achèveront le 28 avril prochain. Il s’agit entre autres, du rappeur français d’origine ivoirienne, Kaaris, du Jazzman nigérian Femi Kuti, de la chanteuse camerounaise Mani Bella, de la Malienne Oumou Sangaré et des artistes ivoiriens, Kerozen DJ, Chantal Taïba, Claire Bailly et Josey.

Sénégal : augmentation du chiffre d’affaires de l’industrie des assurances

L’industrie des assurances au Sénégal a réalisé au 31 décembre 2018 un chiffre d’affaires toutes branches confondues (dommages et vie) de 175,320 milliards de FCFA (environ 298,044 millions de dollars), a appris jeudi APA auprès de l’Association des assureurs du Sénégal (AAS).Comparé à son niveau de 2017 où il se situait à 161,644 milliards de FCFA, ce chiffre d’affaires connait une progression de 8,46% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette évolution est cependant moins élevée par rapport à l’exercice 2017 où elle se situait à 15,13%.

Contrairement aux années antérieures, cette augmentation du chiffre d’affaires est amenée par l’assurance dommage (plus 9% contre plus 11% en 2017) là où la contribution de l’assurance vie se situe à 7,8% contre 24,5% en 2017.

Le chiffre d’affaires de l’assurance dommage s’est élevé à 113,769 milliards de FCFA contre 104,540 milliards de FCFA en 2017.

Concernant l’assurance vie, son chiffre d’affaires est passé de 57,104 milliards de FCFA en 2017 à 61,551 milliards de FCFA, un an plus tard.

Le marché des assurances au Sénégal comptait au 31 décembre 2018, 19 sociétés d’assurances dommage et 9 sociétés d’assurances vie contre 8 en 2017.

L’intégration des guichets uniques nationaux sera un des socles de la Zleca (responsable)

Le président de l’Alliance africaine pour le commerce (AACE), le Camerounais Isidore Biyiha, a fait part, jeudi à Dakar, de l’« ambition » de son institution de faire en sorte que les guichets uniques nationaux « opérationnels » s’étendent au plan régional pour aider à une « facilitation des échanges » dans le cadre du projet de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).« C’est une ambition de l’Alliance africaine pour le commerce de faire en sorte que les guichets uniques qui sont opérationnels contribuent à mettre en place ces guichets uniques régionaux dans toutes les régions et sous-régions. Parce que cela participe à la volonté d’intégrer tous ces guichets uniques », a affirmé M. Bihiya dans une intervention au Forum international sur les guichets uniques et le e-commerce, organisé par le GIE électronique sénégalais GAINDE 2000.

« Nous sommes aujourd’hui dans une configuration où chaque guichet unique national remplit ses objectifs, mais il est important surtout dans le cadre de la Zone de libre échange (Zleca) en vue », a souligné M. Biyiha, ajoutant que la Zleca est une « véritable intégration non seulement continentale, mais de tous les outils qui sont mis en place pour assurer la facilitation des échanges » à travers les guichets uniques.

« C’est une voie que nous devons tous adopter au risque d’être laissés de côté. (…) Le e-commerce est une réalité quotidienne, et nous devons absolument arriver à ces transformations », a lancé le président de l’AACE.

Pour sa part, le Sénégal s’est déjà inscrit dans cette démarche, favorisé en cela par sa «longue tradition de dématérialisation des procédures du commerce extérieur », a confié Makhtar Lakh, secrétaire général du ministère du Commerce et des PME.

Cependant, « il est important pour notre pays, dans ce cadre, de se préparer. Parce qu’avec le commerce électronique, nous pourrons également pénétrer davantage certains marchés qui parfois ne sont pas des marchés traditionnels pour nous », a-t-il précisé, notant que pour le marché unique africain en vue « il est bien de ce point de vue que nos pays se propagent justement à travers les guichets uniques ».

« Si nous n’accompagnons pas le démantèlement tarifaire par une dématérialisation des procédures extérieures, nous aurons beau ouvrir les frontières (mais) il n’y aura pas de commerce entre les Etats », a toutefois averti le secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce.

Pour sa part,  directeur général des douanes du Sénégal, Oumar Diallo, a souligné que « le guichet unique nous permettra d’effectuer dans un lieu déterminé toutes les formalités liées au dédouanement des marchandises, à l’import comme à l’export ».

Partant de là, a-t-il insisté, « les gens n’auront plus à se démener à travers toute la ville pour des formalités ».

Déjà, a ajouté M. Diallo, « le guichet unique pour les douanes sénégalaises est un prolongement de tout ce que nous sommes en train de faire depuis des années avec notre système informatique Gainde, accompagné avec la structure GAINDE 2000 qui également, il faut le reconnaître, est un démembrement de la Douane ».

Premier League anglaise : Sadio Mané dans l’équipe type de la saison

L’international sénégalais Sadio Mané (1m75 pour 69 kg) figure dans le onze type du championnat d’élite anglais dévoilé ce jeudi par le Syndicat des joueurs de Premier League dont le compte twitter a été visité à APA.Le syndicat des joueurs de Premier League, ayant opté pour le 4-3-3, aligne en attaque Sadio Mané, le sociétaire de Liverpool. Avec respectivement six et quatre joueurs présents, Manchester City et Liverpool sont les plus représentés dans ce onze type de la saison 2018/2019.

En 32 matchs disputés cette saison, le maître à jouer des Lions du Sénégal a inscrit 18 buts et distillé 1 passe décisive. L’attaquant de 27 ans réalise actuellement sa meilleure saison depuis qu’il a rejoint ce prestigieux championnat.

D’ailleurs, Sadio Mané fait partie des six nominés pour le titre de Meilleur Joueur de la saison. Le natif de Sédhiou (sud) est en concurrence avec Bernardo Silva (Manchester City, Portugal), Raheem Sterling (Manchester City, Angleterre), Sergio Agüero (Manchester City, Argentine), Virgil Van Dijk (Liverpool, Pays-Bas) et Eden Hazard (Chelsea FC, Belgique).

Le successeur de l’attaquant égyptien Mohamed Salah sera connu dimanche prochain lors d’une cérémonie organisée à Londres, Angleterre. A trois journées de la fin de la Premier League, les Citizen occupent la première place avec 89 points. Mais les hommes de Pep Guardiola sont talonnés par les Reds qui comptent 88 points.

Liverpool n’a plus vécu l’ivresse d’un titre de champion d’Angleterre depuis 1990. Une éternité pour le club de la Mersey qui est, plus que jamais, déterminé à mettre fin à cette longue disette.

-Onze type de la Premier League 2018-2019 :

-Gardien: Ederson (Manchester City, Brésil)

-Défenseurs: Trent Alexander-Arnold (Liverpool, Angleterre), Virgil Van Dijk (Liverpool, Pays-Bas), Aymeric Laporte (Manchester City, France) et Andrew Robertson (Liverpool, Ecosse)

-Milieux: Paul Pogba (Manchester United, France), Fernandinho (Manchester City, Brésil) et Bernardo Silva (Manchester City, Portugal)

-Attaquants: Raheem Sterling (Manchester City, Angleterre), Sergio Agüero (Manchester City, Argentine) et Sadio Mané (Liverpool, Sénégal).

Les nominations de Macky Sall au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nominations, hier mercredi en Conseil des ministres, aux postes de directions de sociétés de proches et alliés du président Macky Sall.« Directions des sociétés nationales : Macky Sall sert ses lieutenants et alliés », titre Sud Quotidien.

Le journal rapporte en manchette qu’il s’agit de Bibi et Yaya Abdoul Kane, « deux ministres recasés », de Mameboye Diao, qui passe « du fisc aux Domaines », de Fada qui incarne « la récompense de la transhumance », de Abdoulaye Sow qui se trouve être « un fédéral au COUD (centre des œuvres universitaires) et de Pape Demba Bitèye qui est pour sa part « un homme du sérail à la Senelec (électricité) ».

Analysant ces nominations de directeurs généraux et de PCA, le quotidien national Le Soleil note que « la compétence et l’engagement (sont) primés ».

Mais pour L’AS, Macky Sall n’a fait que « redistribue(r) des bonbons ».

Pis selon Walfadjri, « Macky +case+ les recalés » et au passage… « chamboule les Directions » comme il l’a fait avec le gouvernement après sa réélection, note Vox Populi.

Ces changements à la tête de certaines directions est un « Sall recasements » en effet, tente en calembour le quotidien, soulignant ainsi que Ciré Dia (Poste), Pape Dieng (Sonacos) et Mamour Diallo (Domaines) ont été « éjectés ».

Mais EnQuête voit l’exécution de « l’acte II » du « Fast-Track », l’anglicisme gouvernemental en vogue en ce moment visant à accélérer la cadence dans les manœuvres publiques.

Sur l’organisation des élections municipales au Sénégal, L’Observateur titre sur une « perverse culture Locales », sous les manchettes : « 20 ans que les Locales ne sont pas tenues à date échue », « calcul politique contre respect du calendrier républicain » et « le budget, ce vrai faux alibi ».

En football, Record renseigne que 100 millions FCFA ont été « proposés à la FSF (Fédération sénégalaise de football) » pour le tournoi des quatre nations devant se dérouler à Accra, la capitale ghanéenne.

Par ailleurs, Stades informe que les Lions du Sénégal vont en découdre avec le Nigéria, le 16 juin prochain en Egypte, dans le cadre de leur préparation pour la CAN 2019, prévue dans ce pays.

Côte d’Ivoire: des femmes rurales formées à la gestion des revenus

Des femmes rurales du Centre ivoirien ont été formées à la vie associative et à la gestion des revenus, à l’initiative de la Fondation African women initialitives (AWI) dans le cadre de la mise en œuvre de son projet d’appui à l’autonomisation des femmes.Selon une note d’information transmise à APA, jeudi, cette formation en direction de soixante-dix  femmes de Diabo, et qui a porté sur plusieurs modules notamment la «vie associative, la gestion des revenus, la comptabilité simplifiée, le leadership et l’entrepreneuriat féminin » a été sanctionnée par une remise d’attestations de fin de formation le samedi dernier à Adiékro à la faveur de la fête de Pâques.

Selon la présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana,  «la formation est plus efficace s’il existe une perspective de financement des compétences acquises ».  Inversement, a-t-elle poursuivi, « l’utilisation de prêts est améliorée lorsque les compétences techniques et de gestion sont renforcées ».

« On peut donc affirmer que si le financement permet de stabiliser les revenus de l’entreprise, les services non financiers peuvent l’aider à accroître en termes de productivité, de revenus et éventuellement d’emplois», a conclu la présidente de la Fondation AWI.

Les femmes représentent 67% de la main-d’œuvre agricole en Côte d’Ivoire  où elles  assurent 60 à 80% de la production alimentaire.