Lancement à Bouaké du programme TPI pour une stabilité politique en Côte d’Ivoire

Le volet régional du programme national « Transition et inclusion politiques » (TPI) en Côte d’Ivoire a été lancé, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord) pour soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés vivant dans ce pays.Intitulé « projet d’appui à la participation des jeunes et des femmes au renforcement de la cohésion communautaire et de la prévention de l’extrémisme violent dans les localités de Bouaké, Béoumi et Sakassou», ce volet régional du TPI piloté par la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD).

Il s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme national prévu sur 4 ans (2018-2022) dans 7 régions de la Côte d’Ivoire, à savoir le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), le Poro (Korogho, Nord), la Bagoué (Boundiali, extrême Nord), le Tchologo (Ferkessédougou, extrême Nord), le Cavally (Guiglo, extrême Ouest), le Tonkpi (Man, Ouest), le Guémon (Duékoué, Ouest), et le district d’Abidjan, précisément à Koumassi, Yopougon, Abobo et Anyama.

Financé à hauteur de 5 milliards de francs CFA par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), le TPI est mis en œuvre par l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI, sigle en anglais), Care International, Internews et dix autres partenaires locaux.

Présidée par le préfet de Béoumi, Djedj Mel, qui représentait le préfet de région, Tuo Fozié, la cérémonie de lancement du projet de Bouaké a été le cadre pour le Coordonnateur général de la PSCPD, Soumaïla Doumbia de faire une présentation où il a partagé son savoir sur ce projet qui se veut inclusif sur tous les points.

« L’objectif général de cette activité et de présenter de façon officielle le programme aux personnes impliquées dans sa mise en œuvre au niveau local », dont entre autres les autorités administratives, politiques, militaires et sécuritaires mais aussi les Organisations de la société civile (OSC), les leaders communautaires, les femmes, les jeunes et les médias, a dit M. Doumbia.

« Si l’élection de 2020 est au cœur des préoccupations de la communauté internationale (partenaires techniques et financiers), elle l’est encore plus pour les acteurs politiques ivoiriens et les populations notamment avec les récents changements observés sur la scène politique », a ensuite relevé M. Doumbia, précisant qu’il s’agit « notamment de l’insuffisance de dialogue politique, des débats autour de la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) ainsi que des divisions et divergences au sein des partis politiques et des coalitions ».

C’est pourquoi, a-t-il conclu, le programme TPI a été proposé par le NDI afin de soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés en Côte d’Ivoire, tels que l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes et leur participation en tant qu’acteurs au processus démocratique.

Prenant la parole à son tour, le Directeur pays de NDI, Kevin AdomayaKpor s’est dit honoré face à la forte participation des populations impactées par le projet de Bouaké, à cette cérémonie de lancement. Ce qui témoigne selon lui « de la vitalité de la démocratie ivoirienne et de la volonté de continuer à construire ensemble cette nation de manière démocratique et apaisée ».

Le représentant de l’USAID, Benjamin Olagboyé, a invité pour sa part les ivoiriens à s’approprier ce cadre d’échange et de dialogue constructif offert par le gouvernement américain à travers le programme TPI.

Plus de 900 tonnes de riz avarié déjà détruites sur 18.000 tonnes saisies au port d’Abidjan

Plus de 900 tonnes de riz impropres à la consommation ont été détruites sur 18.000 tonnes saisies au port d’Abidjan, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, après un Conseil des ministres à Yamoussoukro.« 915 tonnes de riz  (avarié) ont été détruites à ce jour sur les 18.000 tonnes » saisies au port autonome d’Abidjan, a précisé le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.

M. Touré a assuré que le gouvernement veille à ce qu’ il n’y ait pas de fuite de ce riz avarié sur le marché.  Après les diligences requises, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des PME a décidé de la destruction de ce stock de riz à compter du 16 avril 2019.

La destruction des cargaisons des 18.000 tonnes de riz avarié d’origine birmane déchargée au Port d’Abidjan en mars 2019, a effectivement débuté le 16 avril au Centre de valorisation et d’enfouissement technique de Kossihouen, à l’Ouest d’Abidjan.

Le ministère a procédé le 30 mars 2019 à la saisie réelle et à la mise sous scellés, en vue de la destruction de la cargaison des 18.000 tonnes de riz d’origine birmane déchargée au Port d’Abidjan du 11 au 18 mars 2019 par le navire Ocean Princess, en provenance d’Asie. 

Mathias N’Gouan nommé PCA de la Poste de Côte d’Ivoire en remplacement de Dénis Kah Zion

L’ex-maire de Cocody, commune huppée à l’Est d’Abidjan, Mathias Aka N’Gouan, a été nommé comme représentant du président de la République au Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire, en remplacement de Dénis Kah Zion.L’information a été donnée mercredi par le porte-parole du  gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres  qui s’est tenu à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro, la  capitale politique et administrative du pays. 

M. Kah Zion qui  assurait la présidence du Conseil d’administration, est le patron du  journal Le Nouveau Réveil, organe de presse proche du Parti démocratique  de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. Nommé Président du  Conseil depuis près de six ans, son mandat devrait s’achever en  juillet. 

Outre cette nomination, le Conseil  des ministres a adopté la nomination de l’ex-maire de Daloa (Centre-Ouest),  Samba Coulibaly en qualité de représentant du président de la République  au Conseil d’administration du Bureau national d’études techniques et  de développement (BNETD).

Il remplace M. Rémi  Allah Kouadio, un cadre du Pdci. Selon le porte-parole du gouvernement  ivoirien Sidi Touré, ces nominations interviennent dans le cadre des  prérogatives du chef de l’Etat, qui a signé le décret mettant fin à ses  fonctions.

Le Conseil a également approuvé la  nomination de Chantal Nanaba Camara, magistrate hors hiérarchie,  précédemment conseiller à la Chambre judiciaire de la Cour suprême, en  qualité de présidente de la Cour de cassation.

M.  Patrice Yao Kouadio, magistrat hors hiérarchie, précédemment conseiller  à la Chambre judiciaire de la Cour suprême, a été nommé président du  Conseil d’Etat. Par ailleurs, le chef de l’Etat a pris un décret nommant  Dramane Coulibaly directeur général de la Loterie nationale de Côte  d’Ivoire (Lonaci).

Le directeur général de  l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire  (ARTCI), Bilé Diéméléou Amon Gabriel, lui, a été reconduit dans ses  fonctions. Il est en poste depuis le 22 mai 2013. 

Energie: General Electric annonce une solution pour interconnecter les pays de l’Afrique de l’Ouest

Le géant américain de l’énergie, General Electric, a annoncé mercredi à Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan), une « solution innovante» pour interconnecter les réseaux électriques de tous les pays de l’Afrique de l’Ouest afin de combler le déficit d’énergie. L’annonce a été faite par Eric Amoussouga, le directeur général Afrique francophone de General Electric qui s’exprimait en marge de la septième édition des journées techniques de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), une tribune d’échanges où des opérateurs du secteur de l’énergie présentent des « solutions innovantes» pour améliorer les performances du système électrique du continent.

« Nous avons un grand projet qui s’appelle le West African Power-Pool (WAP). Avec cette solution, les pays de  la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) vont interconnecter leurs réseaux pour permettre à ceux qui ont un déficit, d’utiliser l’énergie des pays voisins… Ça sera basé au Bénin et il s’appelle le  +Dispatching WAP+ où des opérateurs vont piloter l’ensemble des échanges d’énergie de la sous-région», a expliqué à APA, M. Amoussouga, ajoutant qu’il y a des lignes et des postes qui seront construits pour interconnecter les pays.

 Selon lui, cette interconnexion va favoriser l’émergence économique de la sous-région. « Nous fournissons cette solution innovante qui va permettre de dynamiser l’énergie dans la sous-région», a insisté M. Amoussouga, rappelant que l’un des objectifs de son entreprise est « d’accompagner le développement de l’énergie en Afrique ».

« Je souhaite que tout ce travail d’experts contribue à améliorer la qualité de la fourniture de l’électricité dans tous nos pays. Je suis convaincu que vous en avez les moyens et la volonté», a dit, pour sa part dans une adresse,  Ahmadou Bakayoko, le Directeur général de la CIE aux participants à ce conclave.

Une centaine d’entreprises intervenant dans le secteur d’énergie sur le continent prend part à ces assises qui ont pour thème : « Performances du système électrique au service du développement». Près de vingt présentations et des expositions meubleront ces journées qui s’achèveront jeudi.

Sénégal : l’accès à une formation diplômante reste un défi pour certains jeunes (rapport)

Le rapport sur la Cartographie des principales initiatives et bonnes pratiques en faveur de la qualification des jeunes analphabètes, non scolarisés et déscolarisés du Sénégal, rendu public mercredi à Dakar, révèle que l’accès des jeunes, dans des conditions d’égalité, à un enseignement technique, professionnel ou tertiaire, y compris universitaire, de qualité et d’un coût abordable reste encore un défi à relever.Selon cette étude menée par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), avec un taux brut de scolarisation de 87,30% pour seulement 61,82% comme taux d’achèvement à l’élémentaire, le constat est évident qu’une frange importante de la jeunesse est laissée en rade. Cette situation, précise le rapport, est confirmée par le taux d’achèvement au moyen qui était de 34,85% en 2017.

« Quand on regarde le système formel, on se rend compte qu’il y a plus de population en dehors de ce système qu’il y en a à l’intérieur », analyse ainsi le coordonnateur du Pole Compétences pour la vie et l’emploi à l’UNICEF, Olivier Pieume.

Par ailleurs, note le rapport, 47% des enfants, soit un million cinq cent mille enfants et jeunes, sont hors école et 27% des scolarisés sont en situation de risque de décrochage. Cette catégorie de la population dépourvue de toute qualification professionnelle vient s’ajouter au nombre déjà élevé d’analphabètes, qui était estimé à 54,6% en 2013.

Le rapport sur la Cartographie des principales initiatives et bonnes pratiques en faveur de la qualification des jeunes analphabètes, non scolarisés et déscolarisés du Sénégal indique également que le taux de transition du cycle fondamental à la formation professionnelle et technique est faible avec seulement 7,9% en 2017, tout comme celui de l’accroissement des effectifs de l’Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques (EFPT) qui est 12,5%.

En outre, souligne le document, en dépit de l’ambition de voir les systèmes d’EFPT « reconnaitre et valoriser les compétences acquises de façon empirique ou dans des cadres non formels ou informels, notamment en milieu professionnel et en ligne », le nombre de nouveaux apprentis formés n’est que de 8425 enrôlés dont d’ailleurs seulement 26% ont été certifiés en 2017.

Face à ces multiples défis, la COSYDEP appelle à un changement de paradigme avec de nouvelles offres d’éducation et de formation qui mettent en avant la formation professionnelle « qui ne doit plus être perçue comme une école de seconde chance ».

Pour se faire, la COSYDEP invite les autorités à « combler les insuffisances dans la formation des formateurs, à former les promoteurs et maitres artisans, à mettre en place une plateforme de tous les intervenants de la société civile pour une meilleure harmonisation de la vision, de la mission, des stratégies, en évitant le cloisonnement en vue d’augmenter la pertinence, l’efficacité et l’efficience… ».

Guinée : un projet de loi anti-terrorisme menace l’exercice des libertés (Amnesty)

Amnesty international a, dans un communiqué publié mercredi, dénoncé un projet de loi portant prévention et répression du terrorisme qui, selon lui, comporte plusieurs dispositions qui menacent l’exercice des droits humains.Selon le communiqué, l’adoption de cette loi qui devrait être examiné ce 24 avril 2019 par l’Assemblée nationale confirmerait « la dérive sécuritaire des autorités (car), la garde à vue pourrait s’étendre à un mois et des lieux de culte pourraient être fermés et des communications surveillées sans contrôle du juge ».

A en croire les analyses du projet de loi faites par Amnesty International, les « actes de terrorisme » et les autres infractions liées sont mal définis, vagues et ambigus.

C’est pourquoi, l’organisation de défense des droits humains appelle les autorités guinéennes à s’abstenir d’adopter une nouvelle loi « restreignant la liberté d’expression et prolongeant jusqu’à 30 jours les délais de garde à vue ».

Economie, politique et justice se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets liés à la justice et à la politique, sans oublier l’économie avec la situation au ministère des Finances.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe qu’au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), un accord a été trouvé entre les syndicats et le gouvernement.

Le journal relate que «de sources bien introduite, la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (CS-MINEFID) et le gouvernement ont trouvé un terrain d’entente hier mardi 23 avril 2019»,

Selon Sidwaya, à l’issue de cet accord, la direction de la lutte a invité les travailleurs du ministère à reprendre convenablement le travail à partir de ce jour 24 avril.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche de façon ironique : «Crise au MINEFID : Le réseau revient ce matin !».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations », mentionne en titre : «Crise au MINEFID : 37% de Burkinabè demandent à l’Etat de virer les +agents récalcitrants+».

Le même journal donne la parole au juriste Wilfried Zoundi qui déclare, à propos de l’ébullition du front social : «Si l’Etat disparait, ce sera nous tous avec».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue la réaction de Me Prosper Farama, au sujet du blocage des activités judiciaires.

L’avocat des parties civiles dans le procès du putsch manqué de septembre 2015 estime que la faute incombe principalement aux autorités politiques, car poursuit-il,  «c’est à elles (les autorités) de tout mettre en œuvre pour que le service de la justice soit continu».

Sidwaya, dans ses pages «Politique et diplomatie», publie une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) dans laquelle le parti déplore les mouvements d’humeur qui paralysent l’appareil judiciaire et souhaitent «des solutions appropriées».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale), mentionne en vitrine : «Lutte contre le terrorisme : Fatigué, Roch négocie avec les groupes djihadistes».

Des Guyanais descendants d’esclaves sur les traces de leurs ancêtres à Tiassalé et N’Douci

Les localités de N’Douci (112km d’Abidjan) et de Tiassalé (environ 120 Km au Nord-Ouest d’Abidjan) ont été visitées par une délégation de la communauté Boni de Guyane dont elle serait originaire dans le cadre des premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« C’est une étape essentielle de ce circuit. Cette localité a servi à l’esclavage et les preuves sont établies », a précisé le Directeur de cabinet du ministère de la culture et de la francophonie, Yves Konan dans le village de Kanga Nianzé à N’Douci.

Selon Yves Konan qui présentait le contexte du projet à l’initiative de l’UNESCO en 1994, « il s’agit de mettre en lumière les héritages historiques multiformes que cette tragédie  a engendrés dans le monde », expliquant que « ces journées visent à  assumer notre héritage, à continuer au rapprochement des peuples ».

L’écrivain –journaliste,  Serges Bilé, s’est pour sa part félicité de ce voyage de 25 descendants d’esclaves sur « leurs terres d’origines »

« C’est l’aboutissement de 25 ans de recherche,  de 25 ans de rêve. Nous devons constamment enrichir  cette histoire »,  a plaidé Serge Bilé.

 « Vous nous avez honorés. Cet accueil est  digne d’un retour au pays natal .Nous sommes à un  carrefour  de cette histoire », a témoigné, avec beaucoup d’émotion  le  député et porte-parole de la délégation Guyanaise, Adam Lenaick.

Prestations d’artistes ivoiriens et guyanais où l’on décelait les similitudes, rituels de purifications et visites de sites historiques tels que le Bodo « eau sacrée » ont entre autres meublé cette visite dans ces deux localités de l’Agnéby-Tiassa.

Auparavant, la délégation a été reçue lundi à Krindjabo dans le département d’Aboisso dans le Sud-Est ivoirien. 

Les premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave sont prévues du 21 au 26 avril 2019. Ces journées s’inscrivent dans le cadre du programme de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation,  la science et la culture (UNESCO) dénommé la « Route de l’esclave » lancé en 1994 à Ouiddah au Bénin pour mettre fin au silence autour de la traite négrière. Le projet en Côte d’Ivoire a été lancé le 6 juillet 2017 dans cette région.

Sénégal : AXA solide leader du marché de l’assurance dommage en 2018

La compagnie d’assurance AXA Sénégal est toujours leader du marché de l’assurance dommage en 2018 avec un chiffre d’affaires de 15,584 milliards de FCFA (environ 26,492 millions de dollars), a appris mercredi APA auprès de l’Association des assureurs du Sénégal (AAS).Par rapport à l’exercice 2017 où il s’élevait à 14,769 milliards de FCFA, le chiffre d’affaire d’AXA connait une progression de 5,5% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ce qui lui confère une part de marché de 13,7% en légère baisse de 0,4 point de pourcentage par rapport à 2017. Son suivant immédiat demeure Allianz qui réalise un chiffre d’affaires de 14,476 milliards FCFA contre 13,138 milliards CFA en 2017, soit une part de marché de 12,6%, en léger accroissement de 0,1 point de pourcentage.

La troisième place du marché est occupée par la Prévoyance Assurances avec un chiffre d’affaires de 12,036 milliards FCFA (contre 10,388 milliards FCFA en 2017) et une part de marché de 10,06% contre 9,9% précédemment.

En dessous de ce tiercé, arrivent trois compagnies avec un chiffre d’affaires de moins de 8,650 milliards CFA.

NSIA Sénégal est en tête avec 8,609 milliards CFA de chiffre d’affaires (7,6% de part de marché). Elle est suivie de Saham (8,538 milliards de chiffre d’affaires et 7,5% de part de marché) et d’AMSA Assurance (8,520 milliards de chiffre d’affaires et 7,5% de part de marché).

Le milieu du tableau est occupé par sept compagnies dont les chiffres d’affaires sont compris entre 7 et 3 milliards CFA et une part de marché globale de 32,3%. Askia est la mieux positionnée avec 7,331 milliards de chiffre d’affaires. Viennent ensuite les compagnies CNART, Sonam S.A, Sunu, Assurance la sécurité sénégalaise (ASS), Salama et Sonam Mutuelle avec respectivement des chiffres d’affaires de 6,614 milliards, 6,399 milliards, 6,060 milliards, 3,984 milliards, 3,404 milliards et 3,089 milliards.

La queue de peloton est occupée par les compagnies La Providence (1,972 milliard de chiffre d’affaires FCFA), Wafa (1,923 milliard), la SONAC (1,790 milliard), la SAAR (1,731 milliard), la Caisse nationale d’assurance agricole du Sénégal (1,578 milliard FCFA) et la Mutuelle d’assurance agricole du Sénégal (128 millions FCFA).

Au terme de l’année 2018, 19 sociétés se disputaient le marché de l’assurance dommage au Sénégal. Elles ont réalisé un chiffre d’affaires global de 113,769 milliards FCFA (plus 9%).

UEMOA : légère amélioration du climat des affaires en février

Le climat des affaires dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a connu une légère amélioration de 0,2 point au terme du mois de février 2019 comparé au mois précédent, a appris mardi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).L’indicateur qui synthétise ce climat des affaires est ainsi ressorti à 99,5 points durant la période sous revue contre 99,3 points en janvier 2019. Il demeure cependant au-dessous de sa tendance de long terme qui est de 100 points. Selon la BCEAO cela reflète un léger pessimisme des chefs d’entreprises sur l’évolution de la conjoncture dans l’UEMOA.

Toutefois, la production industrielle a augmenté de 2,9% en février 2019, en glissement annuel, après une hausse de 1,0% en janvier 2019.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 3,7%, en rythme annuel, après une augmentation de 2,3% notée le mois précédent. de son coté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 6,9% en février 2019 contre 3,4% en janvier 2019, tiré notamment par les services de transport et de communication.

Les journaux ivoiriens commentent le week-end pascal

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national font le compte rendu des festivités et les faits marquants du long week-end pascal.Sécurisation de la fête de pâques 2019: comment le haut commandement de l’armée a tout bouclé, titre en manchette Le Jour Plus, là où Soir Info dresse le bilan d’un week-end pascal « dramatique » avec ses 16 morts dont un médecin colonel et de nombreux maquis baoulé brulés. 

Pour sa part, Le Nouveau Réveil relate des festivités de pâques marquées par des prières, des danses et de la « bouffe partout », quand moins enthousiaste, LG Infos parle de veillée pascale «mouvementée» à Bouaké où des hommes en armes ont fait « une descente musclée dans un village ». 

De son côté, Le Patriote souligne des « fortunes diverses » pour une fête religieuse mais aussi culturelle en pays Baoulé, ethnie du Centre de la Côte d’Ivoire. Ce qui fait dire à Le Mandat que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) fait corps avec les « populations » du pays à travers les festivités de « Paquinou » (ndlr : nom donné à la fête pascale en pays baoulé dans le Centre ivoirien). 

A ce propos, Le Rassemblement évoque « une pâque mémorable » avec le ministre Amedé Kouakou qui a renforcé la paix dans 4 régions de Côte d’Ivoire. Ce qui fait écrire à Le Temps que les festivités de « Paquinou » ont dépassé les frontières du pays Baoulé, dans le Grand-Centre ivoirien.

Les chrétiens ont célébré la résurrection du Christ, titre sobrement pour sa part, Le Quotidien d’Abidjan dans un compte rendu exclusivement tourné vers l’aspect religieux de la Pâque. « Les gens ont soif et faim de justice, d’amour et de réconciliation », a déclaré selon Le Nouveau Réveil, Mgr Jean-Pierre Kutwa, Cardinal d’Abidjan,  lors de la prière de la cérémonie officielle de la Pâque 2019.

Athlétisme U18-U20/ Diasso Serge offre à la Côte d’Ivoire sa première médaille

Après trois journées de compétition, la Côte d’Ivoire a glané, jeudi soir, sa toute première médaille aux championnats d’Afrique d’athlétisme U18-U20 grâce à Diasso Serge Armand.Il a terminé en 2è position sur le podium dans la catégorie U18 du  lancer de javelot avec une performance  de 40m62, remportant, ainsi, la  médaille d’argent. La première pour son pays dans la compétition.

À  l’instar de la Côte d’Ivoire, son voisin, le Burkina Faso a attendu la  3è journée des championnats qui prendront fin samedi pour se hisser au  podium grâce à ses athlètes Touré Marina et Konaté Losséni.

Ils ont décroché la médaille de bronze respectivement au 100m haies et au javelot dans la categorie U18.

Coupe nationale : l’Asec Mimosas et FC San-Pedro en quarts, ça cale pour la Soa et l’Africa

Les huitièmes de finale de la 56è édition de la Coupe nationale de football jouées mercredi et jeudi ont fait de grosses victimes dont le leader de la Ligue 1, la Soa et l’Africa Sports quand l’Asec Mimosas et Fc San-Pedro marchent au super en validant leur ticket pour les quarts de finale.Grâce à un triplé de Bagaté Salif (22è, 35è et 54è), un doublé de Badié Gbagnon (88è et 90è+3) et une réalisation de Tapsoba Abdoul (45è), l’Asec a pulvérisé, jeudi en nocturne  au stade Robert Champroux, le Stella Club d’Adjamé, évoluant en Ligue2 (6-1). Le club d’Adjamé ayant sauvé l’honneur par Gaslahoux Eric (86è).

La Société Omnisports des Armées (Soa), leader de la Ligue 1 à trois journées d’un premier sacre national, a été désarmée par le Stade d’Abidjan (0-3). Pour les Stadistes, finalistes malheureux de la dernière édition et pensionnaires de la Ligue 2, l’aventure se poursuit.

A la veille, le Racing club d’Abidjan (3è de Ligue 1) a sorti l’Africa Sports (1-0) quand FC San-Pedro, le dauphin de la Soa, atomisait le Sporting Club de Gagnoa (5-0) dans le derby des clubs de Ligue 1.

Tous les résultats des 1/8è de finale, avec en gras, les clubs qualifiés pour les ¼ de finale.

Stade d’Abidjan-Soa: 3-0

Africa-Racing Club: 0-1

Asec-Stella: 6-1

Gagnoa- Fc San Pedro: 0-5

Shadrac- Co Korhogo: 2-1

Afad-Wac: 2-0

Lys Sassandra-N’zi FC: 5-2 (après tirs au but; temps réglementaire: 1-1)

As Tanda-Séwé San-Pedro : 3-4 après tirs au but; temps réglementaire: 0-0)

Le chef d’Etat-major général de l’armée à la Une des journaux ivoiriens

Le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire, le général Lassina Doumbia occupe une place de choix à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa première sortie médiatique.Le quotidien Le Jour Plus s’intéresse à la Formation, aux conditions de vie et de travail dans l’armée ivoirienne. A ce propos, le chef d’Etat-major général Lassina Doumbia annonce dans les colonnes de ce journal que le  « leitmotiv » de l’armée est « d’ agir pour qu’ensemble nous soyons fiers d’être des soldats ».

« L’ambiance dans les casernes est au beau fixe (…) Notre objectif, reconquérir notre fierté », renchérit le Général Doumbia dans une interview dans Le Patriote, là où le quotidien Générations Nouvelles parle d’arrestation dans l’armée et de soupçons d’attente à la sureté de l’Etat. Attention à la pression sur les soldats, fait remarquer ce journal. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que suite aux «folles rumeurs sur l’armée », le chef d’Etat-major prévient : « laissez nous, nous reconstruire ».

« Voici les raisons de la création d’une école de guerre », explique-t-il ensuite dans les colonnes de Le Sursaut. Ce qui fait écrire à son tour à Soir Info que le général Lassina Doumbia (Cmeg) parle et fait des confidences.

Les maladies virales et infectieuses causent près de 12% des décès annuels en Côte d’Ivoire (Ministre)

Les maladies virales et infectieuses causent près de 12% des décès annuels en Côte d’Ivoire, a annoncé lundi à Abidjan, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.« Les défis de la performance auxquels se trouve confronté notre système  de santé sont énormes. Les maladies virales et infectieuses comme le  VIH, la tuberculose et le paludisme représentent une lourde charge de  morbidité. Ces maladies causent près de 12% des décès annuels en Côte  d’Ivoire », a révélé M. Aouélé qui s’exprimait dans un discours d’ouverture  du premier dialogue national sur le financement de la santé en Côte  d’Ivoire.  

« Les maladies transmissibles, les maladies maternelles,   néonatales et nutritionnelles sont les principales causes d’invalidité  et de mortalité et représentent 62% de la charge de morbidité», a-t-il  ajouté. 

Selon lui, c’est pour apporter des réponses rapides à ces défis  liés à la santé que le gouvernement ivoirien, soutenu par les  partenaires au développement, a lancé plusieurs réformes et initiatives  dont ces assises sur le financement de la santé. 

Le dialogue national  sur le financement de la santé, le premier du genre dans le pays, est  une opportunité d’échanges entre les acteurs intervenants dans la santé  en Côte d’Ivoire sur la problématique centrale du financement durable du  secteur.  Ce dialogue devra s’achever jeudi par un sommet présidentiel  présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.

Athlétisme: Hamad Kalkaba réélu à la tête de la CAA pour 4 ans

Candidat à sa propre succession, le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum a été réélu président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) à l’issue du 28è congrès de cette instance, tenu lundi à Abidjan.Le colonel Hamad Kalkaba a récolté 44 voix contre 7 pour son adversaire,  le Tunisien  Khaled Ahmed au terme du vote qui s’est déroulé dans un excellent esprit.

Les assises de la CAA terminées, place aux Championnats d’Afrique U18-20 qui s’ouvriront, mardi, au stade Houphouët-Boigny à partir de 14h (heures locales et GMT).

Guinée : 700 000 femmes alphabétisées par l’ONFPP depuis 2012 (ministre)

Le ministre guinéen de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, Lansana Komara a déclaré, lundi à Conakry, que 700 000 femmes ont été alphabétisées depuis 2012.« L’Office national de formation et de perfectionnement professionnel (ONFPP) a initié sur fonds propres un vaste programme d’autonomisation des femmes en milieu rural et péri urbain. Ce qui a permis d’alphabétiser 700.000 femmes provenant de 52 groupements productifs situés dans 26 localités », a expliqué le ministre Komara.

Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur le bilan et les perspectives de son département ministériel.

Il a souligné qu’en matière d’appui aux secteurs formels et informels, l’Office a aussi réalisé une progression, « avec le passage du nombre d’entreprises constantes de 80 à 212, soit une augmentation de 165% ».

Burkina: les syndicats de l’éducation annoncent une grève jeudi

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a annoncé, lundi à Ouagadougou, une grève de 24 heures le jeudi 18 avril 2019 sur toute l’étendue du territoire national.Au cours d’une conférence de presse, les responsables syndicaux ont indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive au niveau du gouvernement».

En effet, deux mois après la suspension du mot d’ordre de grève de boycott de certaines activités académiques, la Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement.

Elle déclare que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits tels que le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) réunissant quinze centrales syndicales du ministère de l’Education, dont la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des encadreurs pédagogiques du premier degré (SNEP/PD) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS).

Ouverture à Abidjan du 28è congrès de la Confédération africaine d’athlétisme

Les travaux du 28è Congrès de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) se sont ouverts, lundi, dans un grand hôtel abidjanais en présence du ministre ivoirien des sports, Paulin Danho et du patron mondial de l’athlétisme, le Britannique Sebastian Newbold Coe.Les assises d’Abidjan, selon Hamad Kalkaba Malboum, le président de la CAA, devraient permettre à l’instance africaine d’insuffler « un sang neuf dans ses organes » et de se projeter sur « les enjeux multiples pour l’avenir » de cette discipline.

«Il s’agit notamment de la gouvernance, de la décentralisation et des événements sportifs sur le continent dont les Jeux africains au Maroc, le championnat d’Afrique des seniors en Oran en Algérie… » .

Pour le ministre Paulin Danho, son pays est honoré d’accueillir pour la première fois, deux compétitions des jeunes. « C’est une marque de confiance qui augure de bons moments d’échanges qui permettent de mettre la jeunesse africaine au cœur de nos préoccupations », a déclaré M. Danho.

« L’athlétisme fait partie des disciplines qui nous ont apporté de nombreux lauriers. Aujourd’hui, des noms comme Gaoussou Koné, Gabriel Tiacoh raisonnent encore  (…) et près de nous, il y a Marie José  Ta Lou, Murielle Ahouré. Nous sommes fiers de ce que l’athlétisme nous apporte tous les jours encore pour porter haut le flambeau de notre pays qui a aussi besoin de rayonner au plan international par le sport et grâce à l’athlétisme » a-t-il fait remarquer.

Des délégués de 50 pays prennent part à ce congrès qui sera marqué en début de soirée par l’élection du nouveau président de la CAA. Outre le 28è congrès de Confédération africaine d’athlétisme, Abidjan abritera, dès mardi, les 3è championnats d’Afrique des moins de 18 ans et les 14è championnats d’Afrique des moins 20 ans.

Deux morts dans l’effondrement de puits d’orpaillage en Mauritanie

Deux orpailleurs mauritaniens ont été tués suite à l’effondrement de deux puits d’exploration artisanale de l’or dimanche dans la zone de Glieb N’dor (extrême nord du pays), a-t-on appris de sources médicales lundi dans la ville de Zouerate, l’agglomération la plus proche du lieu de l’accident.Deux autres personnes ont été blessées pendant cet effondrement qui a touché deux puits voisins contenant chacun deux orpailleurs, ont ajouté les mêmes sources citant l’un des blessés.

Une énorme roche a chuté pour atterrir au-dessus des deux puits qui se sont immédiatement écroulés sur leurs occupants.

Les corps des victimes et les deux blessés ont été transportés à Zouerate où ils seront remis à leurs proches.

Les activités d’orpaillage sont apparues en Mauritanie depuis quelques années et ont attiré un grand nombre de personnes dans le nord du pays.

Mais elles donnent lieu souvent à des incidents d’effondrement des puits, parfois meurtriers.

Ouverture à Abidjan d’un dialogue national sur le financement de la santé

Un dialogue national sur le financement de la santé en Côte d’Ivoire s’est ouvert lundi à Abidjan autour du thème, « Investir dans la santé pour un avenir meilleur », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces assises qui réunissent l’ensemble des parties prenantes du secteur de la santé dans le pays, visent principalement à renforcer la gouvernance  sanitaire en Côte d’Ivoire où seulement 5,9% du budget national est consacré à la santé.

« Durant la décennie d’instabilité en Côte d’Ivoire, les investissements dans le domaine de la santé ont été quasi-inexistants. Un retard que tente justement de rattraper le gouvernement ivoirien. Cependant, il est important de noter que les indicateurs de l’état de santé des populations restent encore insatisfaisants et font peser des menaces importantes sur la santé des plus vulnérables », a reconnu dans un discours d’ouverture de ce dialogue, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.

Selon lui, les multiples initiatives du gouvernement ivoirien en faveur du secteur de la santé visent entre autres, à améliorer l’accès à des services néonatals, maternels et infantiles de qualité et à renforcer la gouvernance du secteur de la santé.

 « Il s’agira pour le ministère de la santé de garantir à nos populations de 2019 à 2020 des résultats immédiats portant sur la fourniture des services de santé, l’amélioration  de la protection sociale, la réduction de la mortalité infantile », a indiqué Dr Aouélé, soulignant que la réforme hospitalière initiée dans le pays induira un « changement structurant » des modes de gouvernance et de fonctionnement des hôpitaux.

Poursuivant, il a fait savoir que plusieurs questions seront débattues  au cours de conclave. Il s’agit entre autres, de s’interroger sur les   performances du secteur au regard des financements mobilisés et de  définir les actions prioritaires à conduire en matière de financement  pour accélérer le mouvement vers la couverture sanitaire universelle.

« Il s’agira pour nous de poser les bons diagnostics en matière de financement de la santé et de les conforter par des éléments de preuves. Puis, de nous accorder sur les stratégies et les mesures essentielles pour assurer un financement adéquat des interventions », a dévoilé Dr Aouélé affirmant que « notre concertation ne doit pas être stérile ».

Avant lui, Albert Flindé, conseiller spécial du premier ministre ivoirien, a  énuméré une série de priorités du gouvernement ivoirien pour le secteur de la santé dont l’accélération de la mise en place de la couverture maladie universelle.

« Malgré les efforts du gouvernement, nous constatons des indicateurs sanitaires alarmants », a dit à son tour au nom de la société civile ivoirienne, Mme Sanogo épouse Koné Solange. « La société civile souhaite  que ce dialogue soit un succès », a-t-elle espéré plaidant pour la mise en place d’un cadre de suivi des engagements qui seront pris pendant ces assises.

 « Nous vous assurons de notre accompagnement. Nous renforcerons nos appuis pour le financement de la santé en Côte d’Ivoire», a promis pour sa part, le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo au nom des partenaires techniques et financiers.

Deux temps forts marqueront ce dialogue sur le financement de la santé. Il s’agit notamment d’un pré-dialogue entre les parties prenantes du secteur de la santé qui s’ouvre ce lundi jusqu’à mercredi prochain suivi  d’un sommet présidentiel qui sera présidé jeudi par le président ivoirien Alassane Ouattara.

Initié par le gouvernement ivoirien et piloté par le ministère de la santé et de l’hygiène publique, le dialogue national sur le financement de la santé est un cadre d’échanges entre les acteurs intervenant dans la santé en Côte d’Ivoire sur la problématique centrale du financement durable du secteur.

Côte d’Ivoire : le gouvernement annonce «une nouvelle politique de l’eau»

L’Etat de Côte d’Ivoire « va définir une nouvelle politique de l’eau » en vue de la préservation et une gestion plus optimale de cette ressource, a annoncé lundi à Abidjan le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, lors d‘un atelier.M. Donwahi  s’exprimait notamment à l’ouverture d’un atelier national sur la  Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau  transfrontières et des lacs internationaux : opportunités et  perspectives pour la Côte d’Ivoire.  

«  Compte tenu de l’importance de la question, je voudrais saisir cette  opportunité pour vous annoncer que le ministère des Eaux et forêts va  définir une nouvelle politique de l’eau en vue de la préservation et une  gestion plus optimale de cette ressource », a déclaré M. Donwahi dans  un discours.  

Cette  nouvelle politique, dira-t-il, vise à faire face à « l’accroissement  des besoins des ménages, du développement économique et de la nécessité  de conserver les milieux naturels et la biodiversité » dont la Côte  d’Ivoire s’est résolue à promouvoir.

Il  s’agit  d’une gestion intégrée et durable des ressources en eau de  surface et des eaux souterraines à travers les autorités de bassin dont  l’Etat ivoirien est membre, a-t-il souligné. L’atelier devrait permettre  d’apprécier la capacité du pays à apporter des réponses aux défis de  gestion des ressources en eau. 

La  Côte d’Ivoire qui participe depuis 2014 aux réunions et aux activités  organisées dans le cadre de la Convention sur l’eau, a exprimé à  plusieurs reprises on intérêt à adhérer à la Convention. En juillet  2018, le ministère des Eaux et forêts a exprimé officiellement  l’intention de la Côte d’Ivoire à suivre le processus d’adhésion à cet  organisme.   

L’adhésion  à la Convention sur l’eau est ouverte à tous les États membres des  Nations-Unies depuis le 1er mars 2016. En 2018, le Tchad et le Sénégal  ont été les premiers pays africains à adhérer à cette convention. 

Une  vingtaine d’autres pays dont la Côte d’Ivoire ont manifesté leur  intérêt à adhérer lors de la huitième session de la réunion des parties,  l’organe décisionnel suprême de la Convention, tenue à Astana, la  capitale du Kazakhstan, du 10 au 12 octobre 2018.   

«  La Convention sur l’eau est un outil concret et efficace pour soutenir  et faire progresser la coopération et la gestion durable des eaux  partagées », a indiqué la secrétaire de la Convention sur l’eau, Mme  Francesca Bernadini, dans une allocution. 

Les  ressources en eau en Côte d’Ivoire sont importantes. Les bassins  transfrontières représentent « 60% de la surface de la région ». Le  pays, selon le secrétariat sur la Convention sur l’eau, « prélève 5  millions de mètres cubes d’eau par an pour son agriculture ».  

La  Côte d’Ivoire est membre de l’Autorité du Bassin de la Volta avec six  pays membres, l’Autorité du Bassin du Niger avec neuf pays membres et  l’Autorité du Bassin Comoé, Bia, Tanoé, en constitution avec quatre pays  membres.  

Luc  Grégoire, représentant résident du PNUD en Côte d’Ivoire, a réitéré la  volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien en vue  de l’adhésion du pays à la Convention sur l’eau. Pour sa part,  l’ambassadeur de la France, Gilles Huberson, a assuré que Paris va  soutenir Abidjan dans cet élan. 

Les sujets politiques font les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques notamment la suppression prochaine du poste de Premier ministre et le silence observé par l’ancien président (2000-2012), Abdoulaye Wade, depuis l’élection présidentielle de février dernier.« Macky consulte +ses+ députés et ses alliés », barre à sa Une le quotidien L’AS avant d’informer à sa page 3 que « Le président Macky Sall a prévu, avec ses partisans, une série de consultations sur la suppression prévue du poste de Premier ministre. Il rencontre demain mardi les députés de la majorité présidentielle et fera face à ses alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) le 18 courant ».

Sous le titre « Comment Macky précipite la mort du dialogue », Vox Populi s’intéresse à cette même actualité et voit à travers cette suppression du poste de Premier ministre un « chef de l’Etat initiateur et fossoyeur du dialogue politique ».

En effet, écrivent nos confrères, « tout en appelant au dialogue, le chef de l’Etat crée les conditions d’un non-dialogue, en annonçant la suppression du poste de Premier ministre. Et cette résolution aura le don également de dévaluer le rôle de l’Assemblée nationale dont la principale mission est de contrôler l’action de l’Exécutif ».

« […] le PDS (Parti démocratique sénégalais de l’ancien Président, Abdoulaye Wade) répondra favorablement au dialogue à condition que les échanges tournent autour des questions essentielles de la démocratie sénégalaise », informe, de son côté, SudQuotidien qui cite l’ancien ministre de la Justice de Me Wade, Me Amadou Sall.

Dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre revient sur le silence de Me Abdoulaye Wade depuis l’élection présidentielle de février dernier et informe que « L’ex président est en train d’écrire… ». Et Me Sall de poursuivre que « Wade a des difficultés financières pour terminer sa maison du Point E (Dakar) », ce qui justifie, selon lui, son séjour dans un hôtel de la place.

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « flop monumental » concernant le projet de retrait des enfants de la rue. Le journal consacre un dossier à ce « mal profond » et donne la parole à la socio-anthrologue, Rama Diallo Tall, qui estime que « c’est à l’Etat de prendre le bâton et de faire appliquer les lois » pour supprimer ce triste « décor de la capitale ».  

Sous le titre « Vos prières ont été exaucées », Le Soleil donne la parole au président de la République, Macky Sall qui a effectué une visite au Daaka (retraite spirituelle) de Medina Gounass (sud) où il a « demandé aux figures religieuses de +poursuivre les prières pour la paix, la prospérité+ et un bon hivernage et réitéré son intention de poursuivre la modernisation du site de la retraite spirituelle ».

Dans la lutte qui oppose Liverpool à Manchester City pour le titre de champion d’Angleterre, le quotidien spécialisé, Stades, souligne que « Sadio et Salah font la bonne affaire des Reds (surnom donné à l’équipe de Liverpool) ». Les deux internationaux du Sénégal et de l’Egypte ont, en effet, permis à leur équipe de rester en course pour le titre en s’imposant par 2 buts à 0, hier, contre Chelsea.

Toujours en Sport, Stades est revenu sur la grave blessure du gardien international des lions Khadim Ndiaye (33 ans), victime d’une double fracture tibia-péroné lors du match de ligue des champions entre le Wydad et Horoya AC. Le gardien de club guinéen a été opéré avec succès hier dimanche au Maroc.

Politique et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus lundi à APA commentent l’actualité nationale marquée par la lutte contre le terrorisme dans le pays et dans la sous-région, sans oublier les nouvelles liées à la politique, notamment, la candidature du député Tahirou Barry à la prochaine présidentielle.« Présidentielle de 2020 : Tahirou Barry annonce sa candidature », titre le journal privé Le Quotidien qui informe que le député a annoncé sa candidature au cours d’une conférence de presse, hier dimanche à Ouagadougou.

Le journal fait remarquer que la candidature de M. Barry rejoint celles de Roch Marc Christian Kaboré, Kadré Désiré Ouédraogo et Gilbert Noël Ouédraogo.

«Cette candidature fait suite à l’appel du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) et des mouvements associatifs et politiques qui l’invitaient en janvier 2019 à se porter candidat à la présidentielle à venir», précise Le Quotidien. 

C’est à juste titre que Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Tahirou Barry accepte d’être candidat du MCR».

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit que «le député Tahirou Barry va défendre les couleurs du MCR dont il a répondu favorablement à l’appel».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne, en guise de titre : «Tahirou Barry : Oui, j’y vais», faisant observer que l’ancien ministre en charge de la Culture a donné une réponse favorable au MCR qui lui a demandé de porter son flambeau au scrutin présidentiel de 2020.

Le même journal consacre sa Une à l’opération spéciale de sécurisation dans les régions du Centre-est et de l’Est en affichant : « Opération Otapuanu : Mission accomplie, selon le général Miningou ». 

Evoquant ce sujet, Aujourd’hui au Faso, citant le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade Moïse Miningou, s’exclame : « Mission accomplie !». 

A ce propos, Sidwaya se veut plus précis en mettant en exergue : « Opération Otapuanu : Une centaine de présumés terroristes interpellés ». Le journal signale que le CEMGA a animé un point de presse, vendredi dernier à Fada N’Gourma, capitale de la région de l’Est, « pour présenter le bilan de l’opération Otapuanu en cours ».

Le journal Le Quotidien, dans sa rubrique ‘’Le voyageur de Guena », parle de l’opération Kapidgou, informant que «le Mali et le Burkina neutralisent 24 terroristes».

Banque: le Groupe marocain BCP affiche ses ambitions pour le Mali à un forum économique

Le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP) a affiché ses ambitions pour le Mali au cours d’un Forum économique dédié au financement des chaînes de valeurs agricoles, tenu le 12 avril 2019, à Bamako, selon une note transmise à APA dimanche soir.A cette occasion, le Groupe BCP a également lancé plusieurs initiatives inédites, notamment au profit des écosystèmes agricoles et miniers, du secteur privé ou encore de la microfinance et du mobile banking.

Le groupe  BCP consolide ainsi sa vision globale qui s’appuie sur des choix structurants permettant de soutenir activement le financement des économies et l’accompagnement des projets à fort impact social.

Fortement impliqué dans le développement socio-économique du Continent, le groupe bancaire veut renforcer, à travers sa filiale Banque Atlantique, son rôle d’acteur bancaire de premier plan au Mali, en organisant ce forum économique dédié au financement des chaînes de valeur agricoles.

Ces différents rendez-vous institutionnels ont été rehaussés par la présence effective de plusieurs membres du gouvernement malien, de l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali ainsi que de plusieurs personnalités locales.

M. Kamal Mokdad, directeur général de la BCP et de l’International, était présent à ce Forum économique portant sur les défis du financement des chaînes de valeurs agricoles, au cours duquel un panel de haut niveau a permis de partager le modèle innovant introduit pour soutenir les initiatives locales structurantes.

Ces initiatives devraient permettre d’intégrer toute la chaîne de valeur en vue de proposer des produits de financements adaptés à chaque intervenant, de l’agriculteur à l’exportateur, en passant par les fournisseurs d’intrants, les coopératives, les transporteurs, et les unités de transformation.

Réaffirmant son soutien à l’accompagnement multidimensionnel des entreprises, le groupe BCP a procédé à la signature de plusieurs conventions en marge de ce Forum, destinées à financer les besoins d’investissement et d’exploitation, ainsi que des opérations de croissance externe de trois entreprises locales pour plus de 76 milliards de FCFA.

Il a par ailleurs confirmé sa forte volonté de renforcer l’accompagnement de l’économie malienne dans sa dynamique d’émergence autour de trois piliers principaux, à savoir le soutien au programme étatique, l’appui au secteur privé et le développement d’une offre digitale enrichie à destination des particuliers notamment de la classe moyenne émergente au Mali. 

« Les ambitions du groupe BCP au Mali sont en phase avec les priorités des autorités locales, déclinées dans le programme gouvernemental 2018-2023. Les initiatives lancées permettent ainsi d’accompagner de manière efficiente l’élan de développement sur des thématiques centrales »,  a déclaré M. Kamal Mokdad.

Ces thématiques, soulignera-t-il, sont «  le financement des chaînes de valeur agricoles et de la TPE/PME, le financement des infrastructures durables et de l’éducation, le développement de la microfinance et du mobile banking, ou encore le soutien à l’entreprenariat et l’accompagnement de la diaspora ».

Le Groupe a aussi conçu des solutions innovantes pour soutenir l’entreprenariat et le secteur privé malien, moteur de la croissance et partenaire stratégique de premier plan. Dans cette optique, Banque Atlantique, une de ses filiales, a récemment lancé « Atlantique leasing », son offre de crédit-bail dédiée aux TPE et PME.

Atlantique Microfinance accompagne de son côté les structures informelles, les micro-entreprises et les Très petites entreprises (TPE) dans leurs projets professionnels, ainsi que les particuliers à revenus plus faibles via Atlantique Cash.

 Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA (Union économique et monétaire Ouest-africaine) en termes de parts de marché. Elle est présente dans les huit pays de l’Union : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo.

Les FPC (ex FLAM) soutiennent Hamidou Baba Kane à la présidentielle mauritanienne

Les Forces Progressistes du Changement (FPC), qui se sont substituées politiquement aux Forces de libération des Africains de Mauritanie (FLAM), ont exprimé leur soutien à Hamidou Baba Kane à l’élection présidentielle de 2019 en Mauritanie.Cette position se justifie par « l’engagement constant et honnête des FPC en faveur de l’unité et de la solidarité des forces progressistes nationales pour la prise en charge effective des problèmes de discriminations et de marginalisation de la majorité des populations mauritaniennes », ont-elles indiqué dans un communiqué.

Les FPC dirigées par Samba Thiam se sont également référées aux « résultats de l’assemblée générale de la coalition « Vivre ensemble » en date du 6 avril 2019.

Cette coalition est composée de partis ou mouvements plaidant essentiellement en faveur de la cause de la communauté négro-africaine de Mauritanie.

M. Kane est un chef de parti politique dissous par la force d’une récente loi exigeant la participation aux deux derniers scrutins municipaux et l’obtention d’un score supérieur ou égal à 1% des suffrages exprimés.

Il affrontera le candidat de la majorité, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani, et trois autres candidats issus des rangs l’opposition ou appuyés par certaines de ses formations.

Ces derniers sont l’ancien premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid et le militant de gauche Mohamed Ould Maouloud.

Le 73è anniversaire du PDCI en exergue à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national reviennent sur les faits qui ont marqué, hier, le 73è anniversaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).« Maison du parti à Cocody : comment les 73 ans du PDCI ont été commémorés, hier », croit savoir L’Intelligent d’Abidjan.

« Bédié mobilise ses troupes à l’occasion de la commémoration des 73 ans du PDCI », précise le quotidien d’Etat Fraternité Matin. « Ne nous laissons intimider par personne », a déclaré à ce propos, le président du PDCI, Henri Konan Bédié devant ses militants, rapporte Notre Voie.

« Le PDCI est un esprit » et « cet esprit n’est ni à plagier ni à pirater », reprend Le Nouveau Réveil en citant la même source. Ce qui fait dire à LG Infos que Bédié dit ses vérités à Ouattara et Duncan.

Bédié tacle Duncan, Achi et Amichia lors de la célébration des 73 ans du PDCI, fait remarquer à son tour L’Inter, là où amusé, Le Patriote répond en affirmant que Bédié se cache derrière la vérité alors que son parti se vide chaque jour.

Bédié célèbre les 73 ans du PDCI sur des ruines, enfonce Le Mandat, quand L’Expression parle de festivités sur fond de désunion.

Pour Le Quotidien d’Abidjan, le régime n’a fait qu’arracher « les feuilles mortes » tandis que Bédié conserve le PDCI. Ce qui fait écrire à Soir Info que le PDCI se dote d’un nouvel outil de combat.

Côte d’Ivoire: l’organisation des journalistes professionnels lance ses activités de 2019

L’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), a lancé, mardi à Abidjan, ses activités de l’année 2019 où la formation demeure une priorité.Selon le Président  de l’OJPCI,  Olivier Yro, son organisation « a toujours fait de la formation sa force motrice. Nous profitons de toutes les opportunités pour faire de la formation ».

 Sur  le choix du thème « les réponses novatrices pour une retraite garantie et rassurée » lors de ce lancement, avec une communication des responsables de la l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat, (IPS-CGRAE), M. Yro a indiqué qu’il « participe de cette volonté de former les membres mais aussi la population ».

« La formation, l’éthique et la vraie confraternité pour la valorisation de notre profession », seront,  à en croire Olivier Yro,  les bases des activités pour cette année 2019.

L’installation de sections locales à l’intérieur du pays, la formation  à la connaissance des institutions comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la parution d’un journal de l’OJPCI ont été entre autres  présentées  comme activités  pour cette année. « Un journaliste a toujours une tribune pour toujours s’exprimer »,  a  précisé M. Yro concernant ce journal.

 A cette occasion, le Directeur  de la Communication du district autonome d’Abidjan, Nicolas Baba Coulibaly, représentant le Gouverneur Robert Beugré Mambé a invité les journalistes à plus de professionnalisme  dans un contexte marqué pour l’élection présidentielle de 2020.  

 « La Côte d’Ivoire est à  un tournant décisif de son histoire, nous ne devons pas prêter le flanc, soyons responsables », a-t-il exhorté.  L’OJPCI a été créée en 2009  à Abidjan.

Sénégal : forte hausse des exportations de zircon en février

Les exportations de zircon du Sénégal ont enregistré une forte hausse de 705,3% au terme du mois de février 2019 comparées à la même période de l’année 2018, rapporte l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dans une note reçue mardi à APA.Ces exportations sont passées de 583,300 millions de FCFA en février 2018 à 4,697 milliards de FCFA un an plus tard, soit une augmentation 4,113 milliards de FCFA en valeur absolue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Toutefois, en glissement mensuel, les exportations de zircon ont baissé de 20,6% comparées au mois de janvier 2019 où elles s’établissaient à 5,915 milliards de FCFA.

Le zircon est une pierre précieuse avec une diversité de couleurs. Selon les spécialistes, il est un produit de substitution du diamant et est utilisé dans la joaillerie et l’industrie nucléaire. 

Ce matériau peut également aider à la construction d’enceintes de confinement pour les déchets nucléaires.

Algérie : Abdelkader Bensalah nommé président par intérim

Le parlement algérien, réuni ce mardi, a nommé Abdelkader Bensalah président par intérim du pays pour une durée de 90 jours conformément à la Constitution, a appris APA de sources médiatiques.Jusque-là président du Conseil de la Nation (la chambre haute algérienne) Abdelkader Bensalah devra avec ses nouvelles fonctions gérer la transition avec notamment l’organisation d’une élection présidentielle.

Cette nomination intervient une semaine seulement après la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika qui, malgré une santé fragile consécutive à un accident vasculaire cérébral, a voulu briguer un cinquième mandat.

Son remplaçant Abdelkader Bensalah est le président du Conseil de la Nation depuis 2002. gé de 77 ans, M. Bensalah est un membre du Rassemblement national démocratique (RND) de l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, principal allié du Front de libération nationale (FLN) de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.

Pourtant, de nombreux Algériens s’opposent à sa nomination comme président par intérim car leur souhait est un changement du système qui a gouverné le pays sans partage depuis des décennies.