Makhtar Diop nommé DG de la Société financière internationale

Le Sénégalais Makhtar Diop est nommé Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC, sigle anglais).L’annonce a été faite, ce jeudi, par David Malpass, le président du Groupe de la Banque mondiale. Makhtar Diop dont la nomination prendra effet au 1er mars 2021 aura, entre autres missions, la promotion de l’expansion économique et l’amélioration des conditions de vie des populations en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement.

« Makhtar Diop a à son actif une expérience approfondie dans les domaines du développement et de la finance et une carrière marquée par un leadership énergique et le sens du service vis-à-vis des pays en développement, tant dans le secteur public que dans le privé », indique M. Malpass, cité par un communiqué de presse.

Il apportera à l’IFC des compétences qui aideront le Groupe de la Banque mondiale à poursuivre avec célérité son action dans la lutte contre la crise mondiale et à continuer d’œuvrer en faveur d’une relance verte, résiliente et inclusive.

« Nous avons besoin d’un environnement porteur et d’entreprises florissantes afin d’attirer des investissements, créer des emplois et favoriser le déploiement d’une électricité bas carbone et de transports propres, de l’eau potable, des infrastructures et des services numériques, et pour contribuer plus largement à l’ensemble des progrès de développement essentiels à notre mission de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée », poursuit David Malpass.

M. Diop aura pour tâches principales d’approfondir et stimuler la stratégie « 3.0 » de l’IFC, dont l’objectif est de favoriser la création de nouveaux marchés et mobiliser des capitaux privés à grande échelle, et de mettre en œuvre les engagements pris au titre du programme d’augmentation du capital de l’institution. (…)

La stratégie 3.0 de l’IFC consiste notamment à agir davantage en amont, c’est-à-dire en intervenant à un stade plus précoce du processus de développement des projets afin de créer les conditions qui permettent de mobiliser des solutions auprès du secteur privé et de défricher de nouvelles possibilités d’investissement. Elle prévoit également d’étendre l’impact d’IFC dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles, avec l’objectif de tripler ses investissements annuels pour son propre compte dans ces pays.

Ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, Makhtar Diop est actuellement vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures et dirige à ce titre les actions menées par l’institution pour mettre en place des infrastructures efficaces dans les économies émergentes et en développement, au service d’une croissance sans exclus et durable.

Dans le cadre de ces fonctions, il supervise les activités stratégiques de la Banque mondiale dans les secteurs de l’énergie, du transport et du développement numérique, ainsi que ses initiatives visant à accroître l’offre de services d’infrastructures de qualité au moyen de partenariats public-privé.

Il avait occupé auparavant pendant six ans le poste de vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, qui a mené sous sa direction une expansion majeure de ses activités, avec des engagements d’un montant record de 70 milliards de dollars.

Vaccins anti-Covid-19 et affaire Sonko à la Une au Sénégal

La réception, hier soir, par le président Macky Sall, des premières doses de vaccin anti-Covid-19, et l’affaire de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage, meublent la Une des quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Après la réception des 200.000 premiers vaccins contre le coronavirus, Le Soleil rapporte que « Macky Sall annonce 6.798.000 doses ».

Ces prochaines livraisons attendues d’ici quelques semaines, précise le journal, sont destinées à la campagne de masse.

« Réception des premiers lots de vaccins-Macky Sall prêt à acquérir 6 millions de doses », renchérit Le Quotidien.

Soulignant que cette commande a été faite auprès de la firme chinoise Sinopharm, Walf Quotidien constate que « la Chine mène le bal en Afrique avec sa diplomation du vaccin ».

Dans Vox Populi, le chef de l’Etat a lancé aux Sénégalais : « Aucune raison de s’inquiéter, de douter ou de spéculer sur les vaccins. Nous avons déjà entamé le processus d’acquisition de 6.798.000 doses. Ce que nous faisons depuis le début de la pandémie, c’est écouter, suivre et soutenir ce que dit la science à travers nos experts ».

Pendant ce temps, L’As note que « le coronavirus reprend l’ascenseur » au Sénégal avec neuf décès et 295 nouvelles contaminations enregistrées, hier mercredi.

Ce journal poursuit l’affaire Ousmane Sonko et titre : « Incitation à la violence-La DIC (division des investigations criminelles) cueille l’enseignant Alioune Badara Dia. L’épouse de Birame Soulèye Diop, une victime collatérale. Les accusateurs de Me Dior Diagne activement recherchés ».

De son côté, Vox Populi renseigne que l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop est recherché par la police.

« Affaire Sonko-Les détails des auditions à la gendarmerie », titre L’Observateur, affichant « les déclarations jamais entendues sur l’affaire Sonko-Adji Sarr ».

Ces « heurts de validation » de la commission ad hoc chargée de lever l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko font la Une du Quotidien, qui informe que l’opposition a boycotté la séance d’hier.

Dans ce journal, le député Cheikh Bamba Dièye révèle : « X est venu secrètement pour se transformer en Sonko ».

Ce qui pousse Walf Quotidien à titrer : « Levée de l’immunité parlementaire-Les juges de Sonko s’installent dans la cacophonie ».

Gestion du coronavirus: l’action des «think tanks» magnifiée

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott magnifie la contribution des « Thinks tanks » dans la gestion de la pandémie du coronavirus.« C’est pour moi l’occasion de remercier les « Think Tanks » (laboratoires d’idées) au Sénégal pour leur remarquable contribution qui a permis un meilleur ciblage de l’action publique. C’est pour dire qu’à côté du travail gouvernemental, l’expertise des chercheurs a été mobilisée dans le cadre de consultations. Leurs conseils et recommandations ont véritablement aidé à la prise de décisions. Cela prouve si besoin est, que l’Afrique n’est pas en reste dans la réflexion mondiale sur la pandémie et ses effets », a dit notamment M. Hott.

Il ouvrait la journée, mardi, internationale des « Think tanks », organisée en ligne par le Réseau sénégalais des « Think Tanks » (SEN-RTT). Le thème de cette année portait sur « La contribution des Think Tanks sénégalais dans la gestion de la pandémie de COVID 19 ».

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre Amadou Hott a souligné que la participation des chercheurs dans la gestion de la Covid-19 « n’est pas surprenant, au regard de l’engagement patriotique des différentes composantes qui leur permet de jouer un rôle de premier plan dans la production de connaissances et d’évidences scientifiques ».

« Face aux incertitudes sur la fin de la pandémie, le Gouvernement a pris la décision d’assurer une relance durable de l’économie en procédant à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE). Ce processus qui a été mené de manière inclusive en prenant en compte les contributions d’universitaires, de chercheurs et autres a été sanctionné par la mise en place du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) », a-t-il indiqué.

Selon Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), avec la pandémie du coronavirus, les décideurs politiques n’ont jamais été autant à l’écoute de la recherche, notamment scientifique.

« Ce qui constitue une chance mais aussi un énorme défi. (…) C’est conscient de nos responsabilités, au-delà de la commande, que nous avons décidé de consacrer notre journée à l’évaluation de notre contribution et à recueillir les attentes du gouvernement, de la société civile et du secteur privé », a dit Dr Bâ.

Il a ajouté qu’avec la pandémie, le monde découvre et attend avec impatience l’avis des scientifiques pour décider de la marche à suivre.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 200.000 doses du vaccin chinois

Les deux cents mille doses en provenance de la Chine seront réceptionnées cet après-midi par le président Macky Sall.Le Sénégal franchit un nouveau cap dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus. Le pays va en effet recevoir ses premières doses de vaccins anti-covid-19 achetées pour 2,2 milliards de FCFA à l’entreprise pharmaceutique Sinopharm.

Le pays a déjà reçu, il y a deux semaines, 117 réfrigérateurs, 7 chambres froides et 8 congélateurs pour la conservation des vaccins contre la Covid-19.  Ces équipements sont déployés sur toute l’étendue du territoire. Ces appareils, réceptionnés sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et permettent de conserver les vaccins entre 2° et 8° degrés.

A en croire le journal Le Soleil qui donne l’information, de fermes décisions ont été données, en conseil des ministres, pour le démarrage effectif de la vaccination avant la fin du mois de février. Les personnes âgées, les sujets ayant une comorbidité et le personnel soignant seront les cibles principales de cette première campagne de vaccination.

Depuis mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 31.771 cas dont 26.095 guéris, 769 décédés et 4.906 patients sous traitement dans les structures dédiées ou à domicile.

Sénégal : Gianni Infantino attendu cet après-midi

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) effectue une visite express au cours de laquelle il sera reçu par le chef de l’Etat, Macky Sall.Ce voyage en terre sénégalaise du patron de l’instance faîtière du foot planétaire entre dans le cadre d’ « une tournée africaine » qui a déjà mené Gianni Infantino en Mauritanie où se déroule la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans.

Dans un communiqué daté du 16 février, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) informe que son hôte et sa délégation doivent notamment « rencontrer les membres de la communauté du football sénégalais ». Le départ du président de la Fifa est prévu dans la soirée du mercredi 17 février.

L’arrestation de pro-Sonko à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, accordent toujours un traitement de faveur à l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage.« Nouvelles arrestations de pro-Sonko en vue-Opérations de ramassage », titre Le Quotidien, in formant que face à cette situation, Pastef et Frapp dénoncent « une chasse à l’homme ».

Nos confrères révèlent que les arrestations des pro-Sonko se multiplient et ce n’est pas fini puisque la police s’est lancée aux trousses des auteurs de messages audio appelant à la violence et proférant des menaces de mort contre des proches du pouvoir et des journalistes.

De son côté, Vox Populi parle d’« arrestations en série » et explique « pourquoi la DIC (Division des investigations criminelles) traque les Sonkolés ».

Ce journal souligne que « deux enquêtes pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat conduisent à l’identification et à l’arrestation de pastefiens dans plusieurs localités du pays ».

« Largement partagés, des messages à caractère subversif et incitant à des attaques contre les forces de l’ordre entrainent une vague d’interpellations », poursuit Vox Populi.

Traitant de cette actualité, Libération insiste sur l’arrestation de Patricia Mariame Ngandoul et plonge dans « les dessous de l’enquête », révélant ainsi que responsable commerciale à « Sen Set Group », cette épouse de Birame Soulèye Diop (de Pastef) clame son innocence et récuse toute appartenance à un parti politique.

Quoi qu’il en soit, Libération indique que le Parquet déterre le fameux Article 80 et corse l’accusation.

Toutes choses qui poussent EnQuête à se mettre « sur les traces des enquêteurs » avec la section de recherches de la gendarmerie nationale qui est au cœur de l’affaire Sonko.

A propos de la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef, L’Observateur affiche « les termes de la lettre du juge du 8e cabinet au président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse » et précise que Sonko est nommément cité dans la saisine, contrairement à tout ce qui a été dit jusque-là.

Avec cette affaire Sonko ou affaire « Sweet Beauté (nom du salon de massage) », Walf Quotidien fait état de « vent de désobéissance dans la magistrature » car « aucun juge sérieux ne doit accepter de placer Ousmane Sonko sans mandat de dépôt ».

Pendant ce temps, le quotidien national Le Soleil traite de la lutte contre le terrorisme et informe que « le Sénégal soutient le G5 Sahel pour 1 milliard de F CFA ».

« Réduction des effectifs de Barkhane-Macron rétropédale », note Walf Quotidien.

L’affaire Sonko au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de cette affaire de mœurs qui n’a pas encore livré tous ses secrets.EnQuête soutient que la « justice (est) sur la sellette ». En effet, dans ce journal, le parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) que dirige l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, « oppose un complot politique et semble plus se fier au jugement de l’opinion ». 

Et EnQuête d’en conclure que si « pour les uns, le procès est la seule voie pour régler le différend. Pour les autres, il faut surtout un rapport de force pour ne pas subir la jurisprudence Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Certains spécialistes estiment que tout (cela) est la résultante d’une crise profonde entre la justice et une bonne partie des justiciables ».

De son côté, L’Observateur exploite la lettre adressée au Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, par le pool d’avocats de Sonko. Ces derniers « dénoncent les violations flagrantes de la loi » pour la levée de l’immunité parlementaire de leur client.

Sonko, qui s’est classé troisième à la dernière élection présidentielle, compte de nombreux soutiens dans le champ politique. Comme le Grand Parti de Malick Gackou, l’ex-ministre des Sports. « Les trois députés (de cette formation politique) ne voteront pas pour la levée de l’immunité parlementaire », annonce Vox Populi.

Ces temps-ci, plusieurs personnes soupçonnées d’avoir participé aux heurts du 8 février avec les forces de l’ordre ont été interpellées. En outre, Libération renseigne que « l’épouse de Biram Soulèye Diop (l’Administrateur général de Pastef) a été arrêtée hier par la Dic (Division des investigations criminelles) alors qu’elle se rendait au travail ».

Ousmane Sonko, principal opposant du pays, est accusé de viols répétés sous la menace de deux pistolets par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). C’est pourquoi L’AS s’intéresse à « l’arthrose lombaire, la maladie à l’origine des déboires » de l’énarque. Ce journal souligne que cette pathologie est « incurable, dégénérative, à dominance cartilagineuse qui risque de se compliquer avec l’âge (sans) un traitement adéquat ».

Pour sa part, WalfQuotidien indique que « les kinésithérapeutes déclarent la guerre aux salons de massage clandestins », non sans inviter « l’Etat à fermer immédiatement ces officines qui, selon eux, opèrent dans l’illégalité ».

Enfin, Sud Quotidien part de cette affaire pour passer à la loupe le « traitement médiatique de (certains) dossiers » en notant une bonne dose de « sensationnel et de déséquilibre ». Dans les colonnes de ce journal, le journaliste Félix Nzalé fait savoir que la corporation est pratiquement divisée « en deux camps : les pro et anti-Sonko » là où son confrère Harouna Dème regrette le fait que « des journalistes se substituent au juge, aux enquêteurs et portent parfois même des accusations ». 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil se fait l’écho de la participation du chef de l’Etat, Macky Sall, comme « invité d’honneur » au Sommet du G5 Sahel qui se tient les 15 et 16 février à N’Djamena, la capitale tchadienne.

Economie: Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Directrice de l’OMC

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (66 ans) est devenue ce lundi 15 février, la première femme et la première Africaine à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).« Les membres de l’OMC viennent d’accepter de nommer la Dr Ngozi Okonjo-Iweala comme prochain directeur général de l’OMC. La décision a été prise par consensus lors d’une réunion spéciale du Conseil général de l’organisation aujourd’hui», a annoncé l’OMC, une quinzaine de minutes après l’ouverture de la réunion.

Cette économiste chevronnée sera la septième personne à occuper ce poste.

A lire aussi : OMC: Ngozi Okonjo-Iweala sur un grand boulevard

La désignation de Ngozi Okonjo-Iweala marque la fin d’un feuilleton de plusieurs mois à la tête de cette institution aux 164 États membres, l’une des institutions financières les plus puissantes au monde.

Sa mission première sera de s’atteler à la reprise de l’économie mondiale fortement touchée par la pandémie de la Covid-19.

G5 Sahel : le Sénégal invité au sommet

Le Sénégal prendra part mardi, en qualité de pays invité, à la séance élargie du Sommet du G5 Sahel qui s’ouvre ce lundi à N’Djamena, capitale du Tchad.La séance élargie, à laquelle le président Macky Sall assistera, vise à associer les pays et institutions partenaires du G5 Sahel à la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, souligne le communiqué de la présidence parvenu à APA. 

Avec un effectif de 1305 soldats, le Sénégal est le deuxième pays contributeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). 

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité créé en février 2014 par cinq États du Sahel. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

La presse sénégalaise toujours à fond sur l’affaire Sonko

Les quotidiens sénégalais, reçus ce lundi à APA, continuent de traiter de l’affaire Ousmane Sonko, l’opposant accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Vox Populi rapporte la réaction de l’ex président, Me Abdoulaye Wade, sur les accusations de viol contre le président Pastef. « Sonko a manqué de prudence et a été piégé », titre ce journal.

Dans ce quotidien, le pape du Sopi poursuit : « Son inexpérience a été exploitée par un adversaire puissant et futé qui connaît ses faiblesses. Je condamne cette façon d’éliminer un adversaire politique ».

« Affaire Sonko-Wade sans massage », titre Le Quotidien, dans lequel journal, Me Wade réaffirme que « Sonko a manqué de prudence et a été piégé ».

A propos de ces « accusations de viol et autres contre Ousmane Sonko », Sud Quotidien note des « tirs groupés contre l’Etat ! »

« Refus du test Adn-Pastef dit craindre une manipulation étatique », informe le journal.

« Arrestations combinées des partisans de Sonko-Les dessous d’une traque. Le ministre de l’Intérieur est à la baguette des arrestations de responsables de Pastef. La police détiendrait des audios et des éléments compromettants contre ces militants. Arrestations, hier, à Saint-Louis, Dakar et Pikine », détaille EnQuête à sa Une.

Pour Walf Quotidien, on est « en route vers l’impasse » dans ce dossier « Sweet Beauté Spa », du nom de ce salon où Sonko faisait son massage.

Nos confrères profitent de l’affaire Sonko pour faire « une visite guidée dans un salon dakarois » pour « découvrir les petits secrets du massage ».

« Accusations de viols répétés de Adji Sarr contre Sonko-Deux armes à rayon X sur la tête de Sonko. Risques de poursuites par le Doyen des juges et le juge du 8e cabinet. Le leader de Pastef, le Parquet et le crime d’appel à l’insurrection », écrit L’Observateur.

Pendant ce temps, Vox Populi renseigne qu’« Ebola réapparaît en Guinée : Déjà 7 cas et 3 morts ».

« Réapparition d’Ebola en Guinée-Le Sénégal en alerte », renchérit Le Quotidien.

Parlant de la prise en charge hospitalière de la Covid-19, L’Observateur met en exergue cette « alerte rouge » et informe que « les Sénégalais meurent faute de lit de réanimation ».

« Daka de Médina Gounass-La Covid-19 reporte l’édition 2021 au 22 mai », souligne Sud Quotidien.

Sénégal : Sonko, l’opposant dévot et le bruit de viol

Qui est Ousmane Sonko, l’un des opposants les plus en vue au Sénégal, dont le nom est cité dans une affaire de viol ? Portrait.C’est le genre d’histoire qui fait souvent très mal aux hommes politiques. Que les faits soient avérés ou finalement inventés. Ousmane Sonko, le leader du parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), qu’il a créé en 2014, est aujourd’hui confronté à une affaire de mœurs.

Une jeune fille employée dans un salon de massage de Dakar, la capitale, l’accuse de « viols répétés et de menaces de mort » et a porté plainte devant la gendarmerie, provoquant un immense tollé politique et médiatique au Sénégal.

« Une machination du pouvoir », accusent les partisans de l’homme politique, dont des dizaines ont violement manifesté devant son domicile dakarois, lundi 8 février, obligeant les forces de l’ordre à intervenir.

Mais qui est Sonko, 47 ans, benjamin des grandes figures politiques du pays et souvent présenté comme l’opposant le plus radical au gouvernement du président Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019 ?

Ancien inspecteur des Impôts et Domaines, le patron de Pastef est entré en politique il y a moins de dix ans. Arrivé troisième lors du dernier scrutin présidentiel, Sonko est actuellement député à l’Assemblée nationale, après y avoir été élu en 2017.

Ce polygame est né le 15 juillet 1974 à Thiès (70 km à l’est de Dakar) dans une famille de fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance, dans le Sud du pays, puis effectue ses études supérieures à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (Nord), l’ancienne capitale à l’époque coloniale.

À lire aussi : Sénégal : « l’affaire Sonko » simplifiée

Il y obtient une maîtrise en Droit public en 1999. Classé premier au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (Ena) du Sénégal, il en sort lauréat de la section « Impôts et Domaines » en 2001.

Ousmane Sonko intègre alors la fonction publique avec une affectation au Centre des services fiscaux de Pikine, dans la banlieue dakaroise. En 2003, il obtient un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Finances publiques et Fiscalité de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il est aussi titulaire d’un Master 2 en Gestion et Finances publiques de l’Institut Supérieur des Finances (ISF) et également doctorant en Droit public économique et Fiscalité à l’Université Jean Moulin Lyon III, en France.

Après 15 ans de service, le natif de Thiès est radié de la fonction publique par décret, en août 2016, « pour manquement au devoir de réserve ». Cet épisode, qui a largement alimenté la presse sénégalaise, a permis de révéler Ousmane Sonko au grand public.

Avant de quitter l’administration publique, Sonko avait, entretemps, fondé le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines (SAID) dont il a été le premier Secrétaire Général d’avril 2005 à juin 2012, avant de devenir son Secrétaire général honoraire de juin 2012 à août 2013.

C’était justement l’époque où il avait commencé à critiquer le gouvernement et accuser l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause directement le président Sall. Ce qu’il continuera à faire régulièrement par la suite, au point de publier un livre très remarqué à sa sortie.

C’était en janvier 2018. Dans « Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d’une spoliation », Sonko accuse le chef de l’Etat et son entourage de malversations dans la gestion des ressources naturelles du pays.

Dans cette publication, il soutient que les contrats d’exploitation des importants gisements de pétrole et de gaz offshore découverts dans l’espace maritime sénégalais n’ont pas été attribués selon les règles communes des marchés publics. A son avis, la France, ancienne puissance coloniale, a exercé des pressions au profit de la multinationale tricolore Total.

Depuis, ses sorties captent l’attention du public et trouvent un écho favorable auprès des jeunes, surtout avec son engagement, une fois élu président de la République, de « changer le système ». Une expression chère à l’ancien haut fonctionnaire dont la popularité au sein d’une partie de ses compatriotes doit beaucoup à sa posture revendiquée de champion de la morale et du nationalisme.

Sonko, qui à la différence de la majorité de ses compatriotes, ne se revendique d’aucune de ces puissantes confréries soufies qui distinguent la pratique de l’Islam au Sénégal, est aussi un fervent opposant au franc Cfa.

Cette monnaie héritée de la France par quatorze Etats africains et qui symbolise aux yeux de ses détracteurs « les liens de soumission » de ces pays à l’ancienne puissance coloniale.

« Les conditions sont réunies pour que le Sénégal se dote de sa propre monnaie », aime répéter celui dont le discours et la posture sont souvent décrits par ses adversaires comme « irresponsables, dangereux » sinon « démagogiques ».

Autant dire que cette affaire de mœurs, dans laquelle est aujourd’hui mêlé le nom de cet homme qui n’hésite jamais à afficher une certaine piété et une volonté assumée de jouer au « Monsieur Propre » de la scène politique de son pays, est vouée pour un certain temps à faire grand bruit au Sénégal.

Sénégal : « l’affaire Sonko » simplifiée

Ousmane Sonko, figure majeure de l’opposition radicale au président Macky Sall, est cité dans une histoire de mœurs. Chronologie d’une affaire qui tient actuellement en haleine le Sénégal.Mardi 2 février : Adji Sarr (20 ans), employée d’un salon de massage de Dakar, capitale du Sénégal, porte plainte à la Gendarmerie de Colobane (commune de Dakar) contre Ousmane Sonko « pour viols et menace de mort  ». L’accusé, 47 ans, leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est un des opposants les plus radicaux du gouvernement de Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019. 

Mercredi 3 février : Après le réquisitoire introductif du Procureur de la République de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, un juge se saisit du dossier pour instruction. 

Jeudi 4 février : La plaignante ainsi que la propriétaire du salon de massage sont auditionnées par la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Le même jour, la victime présumée subit des prélèvements vaginaux.

Vendredi 5 février : le journal Les Échos révèle à l’opinion publique cette affaire de mœurs. L’annonce fait l’effet d’une bombe.

Samedi 6 février : Sur sa page Facebook, Ousmane Sonko dément formellement les accusations dont il fait l’objet. 

« Chers amis, militants et sympathisants, soyez rassurés que je n’ai rien à voir avec ces mensonges crapuleux », a-t-il juré dans le réseau social.

Dimanche 7 février : Sonko, ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, convoque chez lui une conférence de presse durant laquelle il bat en brèche toutes les accusations. 

Son récit des faits est retransmis en direct par plusieurs télévisions à une heure de grande audience. L’homme politique admet s’être rendu, à maintes reprises, dans ce salon pour soulager son mal de dos mais refuse de déférer à la convocation de la Gendarmerie sans la levée de son immunité parlementaire.

Lundi 8 février : Des partisans de Sonko se rassemblent au domicile de leur leader, à la cité Keur Gorgui (Dakar), pour lui manifester leur soutien. Les tentatives des forces de l’ordre pour disperser la foule débouchent sur de violents affrontements.

Dans ces échauffourées, aucun décès n’est à déplorer. Toutefois, les dégâts matériels sont considérables : des véhicules de particuliers, des bus de la société nationale de transport caillassés voire incendiés, le supermarché Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) vandalisé… 

Au final, plusieurs personnes, dont des éléments des forces de l’ordre, sont blessés. Et des dizaines de manifestants arrêtés. 

À Louga (nord-ouest), la maison de l’ex-directeur des Domaines, Mamour Diallo de la mouvance présidentielle, est partiellement brûlée. 

En France, les pro-Sonko forcent l’entrée dans les consulats du Sénégal à Paris, Lyon et Marseille pour s’indigner.

Mardi 9 février : Violentes manifestations à Bignona (sud), un fief électoral de Sonko.

Me Malick Sall, ministre de la Justice, adresse une requête à Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, pour enclencher la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Sonko.

Mercredi 10  février : Sonko va, sous bonne escorte, à l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand Yoff (commune de Dakar) pour apporter réconfort à ses partisans blessés dans les heurts du 8 février.

Jeudi 11 février : Réunion du Bureau et de la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour créer une commission ad hoc.

Vendredi 12 février : Placement sous mandat de dépôt de dix-neuf individus, arrêtés le 8 février. Le Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance de Dakar, Samba Sall, les inculpent notamment pour « association de malfaiteurs, incendie criminel, organisation et participation à un mouvement insurrectionnel, violences et voies de fait sur des agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions ».

Lundi 15 février : La commission ad hoc mise sur pied devrait entendre Ousmane Sonko avant de rédiger un rapport. Par la suite, une séance plénière sera convoquée à l’hémicycle.

Mercredi 17 février : La séance plénière de l’Assemblée nationale devrait se tenir pour la levée de l’immunité parlementaire de Sonko.

L’affaire Sonko omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement de l’histoire de moeurs qui ébranle le célèbre homme politique.EnQuête indique que « les incidents notés depuis l’éclatement de l’affaire Ousmane Sonko, le flot de haine, les injures et autres actes posés par les uns et les autres interpellent les membres de la société civile ».

Dans une déclaration commune, exploitée par L’AS, ces organisations sont convaincues que « les acteurs politiques et les autorités étatiques doivent être soucieux de préserver les acquis démocratiques, fruit de longues années de luttes et de sacrifices des aînés, de garantir la stabilité du pays, de respecter l’État de droit et l’indépendance de la justice ».

De son côté, Libération annonce que « le parquet criminalise le dossier » des partisans de Sonko arrêtés lundi dernier au cours de violents affrontements avec les forces de l’ordre.

Les Échos, qui a révélé cette affaire de moeurs, précise que « 19 manifestants ont été placés sous mandat de dépôt pour incendie criminel, organisation et participation à un mouvement insurrectionnel, dégradation de biens appartenant à l’État, et violences et voies de fait sur des agents de la force publique ».

Selon Vox Populi, « seul un (mineur) a échappé à la détention (puisqu’il) est placé sous contrôle judiciaire ». En tout cas, assure Le Quotidien, certes l’affaire Sonko est « privée » mais elle a des « effets politiques ». Quoi qu’il en soit, ce journal estime que le dénouement du dossier « pourrait laisser des séquelles politiques pour le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition) et celui de la majorité présidentielle ».

Le Soleil rappelle que « la Sûreté urbaine, chargée de cette enquête, avait interpellé 41 suspects (qui ont été) déférés jeudi dernier devant le Doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance de Dakar, Samba Sall ».

Pour sa part, L’Observateur analyse « le silence intriguant d’Adji Sarr », la supposée victime de viols répétés sous la menace de deux pistolets. Dans les colonnes de ce quotidien, l’un des avocats de l’employée d’un salon de massage dakarois déclare : « Adji Sarr est gardée dans un lieu sûr, dans un endroit encore tenu secret pour sa sécurité. Elle est bien entourée et constamment assistée par les avocats commis pour sa défense ».

Ouganda : Un pilote militaire meurt dans un accident d’hélicoptère

Caroline Busingye, capitaine de l’armée ougandaise a été identifié comme étant le pilote décédé jeudi dans l’accident d’hélicoptère survenu à Entebbe, en Ouganda.L’hélicoptère s’est écrasé quelques instants après son décollage près d’Entebbe, lors d’un entraînement dans une base près de la ville.

Le général de brigade Flavia Byekwaso, porte-parole des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF), a déclaré que deux élèves-cadets pilotaient l’hélicoptère lorsqu’il est tombé sur le front de mer à 14 h 15.

Les deux victimes ont été transportées d’urgence dans un hôpital voisin où le capitaine Caroline Busingye a succombé à ses blessures.

L’affaire Sonko, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, font toujours la part belle à cette histoire de mœurs qui secoue le pays.Dans le cadre de la procédure de levée de l’immunité parlementaire du chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), WalfQuotidien rapporte que l’Assemblée nationale, à travers son Bureau et la Conférence des présidents, « a émis un avis favorable » à la requête du ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Sud Quotidien en conclut que Moustapha « Niasse cautionne (le Procureur de la République) Serigne Bassirou (Guèye) ». Poursuivant, ce journal souligne qu’après Khalifa Ababacar Sall, ex-maire de la ville de Dakar (ouest), Ousmane Sonko est « dans l’œil du cyclone ».

Pour la première journée d’une procédure censée durer huit jours, Vox Populi indique qu’il y avait « une forte présence policière » aux abords de l’hémicycle, situé au centre-ville et à quelques encablures du palais présidentiel.

Pour sa part, L’Observateur informe que la Commission des lois qui a hérité du dossier « va se réunir, lundi 15 février, pour la mise sur pied de la Commission ad hoc. Et le mercredi 17 février pour la ratification en plénière de la liste des membres de la commission qui sera chargée de faire l’instruction ».

Cité par Le Soleil, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), explique qu’ « au-delà de cette affaire, l’Assemblée nationale continue à faire son travail et qu’il ne faut pas donner l’impression que le Bureau ne s’est réuni que pour la procédure de levée de l’immunité parlementaire ». 

A en croire L’EnQuête, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche « vers l’échafaud ». Dans ses colonnes, ce journal fait savoir que « la journée (d’hier était) tendue à la Cité Keur Gorgui (Dakar) » puisque les forces de l’ordre, qui quadrillent désormais la demeure de Sonko, ont empêché les membres du Front pour une révolution anti-impéraialiste populaire et panafricaine (Frapp) de Guy Marius Sagna d’y accéder. Suffisant pour susciter le courroux du célèbre activiste qui, finalement, a pu rencontrer le député en fin de journée.

Libération s’intéresse aux supposés contours politiques de cette affaire de mœurs. L’actuel  leader de l’opposition, à la suite du rapprochement entre Macky Sall et Idrissa Seck, est accusé de viols répétitifs sous la menace d’une arme à feu par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). Le mis en cause s’y est rendu plusieurs fois pour des soins thérapeutiques.

Ces dernières heures, il a été révélé que c’est le neveu de Maodo Malick Mbaye, membre de la mouvance présidentielle, qui a transporté la supposée victime à l’hôpital après la commission de l’acte. Mais le Directeur Général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) se lave à grande eau dans Libération : « Je suis surpris et étonné. Car ma morale politique est aux antipodes des pratiques évoquées » dans cette rocambolesque affaire.

De son côté, Le Quotidien se fait l’écho de la discussion entre Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des Mourides (l’une des principales confréries musulmanes du pays) et Macky Sall. Ce dernier a rassuré le guide religieux sur le fait « qu’il n’est pas mêlé » à cette histoire.

Le coup de fil du chef de l’Etat est intervenu après la rencontre entre le khalife et Serigne Cheikh Abdou Mbacké de Darou Mousty (centre). Le marabout d’Ousmane Sonko, rapporte Le Quotidien, estime que c’est « un complot ourdi par le régime contre son disciple ».

Sonko en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de l’affaire de mœurs dans laquelle le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) est présumé mêlé.Vox Populi rapporte qu’Ousmane Sonko « a effectué, hier (mercredi), un déplacement à l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO, Dakar) où sont internés des membres de son parti blessés lors des violents affrontements avec les forces de l’ordre ».

L’AS annonce que « plus de 50 » partisans du troisième à la dernière élection présidentielle « risquent l’instruction ». Selon des sources anonymes de ce quotidien, Serigne Bassirou Guèye, le Procureur de la République « a préparé un réquisitoire de feu pour lier de facto le juge d’instruction qui se fera le plaisir de les placer sous mandat de dépôt avec une kyrielle de délits et crimes ».

Pour sa part, note Sud Quotidien, le parlement va poser, ce jeudi 11 février, « l’acte 1 » de la procédure de levée de l’immunité du député de Pastef.  En effet, ce journal indique que « le Bureau de l’Assemblée nationale va statuer sur la demande du Procureur de la République. (Et) en cas de décision favorable, la prochaine étape consistera à la formation d’une Commission ad hoc » qui fera face à l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines.

Si ce processus arrive à son terme, EnQuête s’interroge sur « les possibilités qui s’offrent au juge du 8e cabinet (Mamadou Seck) » : « Il peut faire une délégation judiciaire au chef d’escadron Abdou Mbengue, patron de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane (Dakar) pour qu’il auditionne Sonko. Il peut également le convoquer directement pour l’entendre ».

En tout cas, « la défense de Sonko (est) en ordre de bataille » selon WalfQuotidien puisque « les forces de la société civile comme Y en a marre, Frapp… ont déterré la hache de guerre contre Macky Sall. (Ces structures) comptent combattre toute tentative de liquidation politique du leader de Pastef ».

A en croire Le Quotidien, c’est véritablement un « cordon sécuritaire » qui s’est mis en place.  Dans les colonnes de ce journal, la plateforme de la société civile Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) déclare que « (la) disposition de Sonko à déférer à la convocation (après) la levée de son immunité parlementaire (et) qui a été formalisée par lettre à travers ses avocats auraient dû suffire pour éviter toute escalade de la violence ».

De son côté, L’Observateur pose le débat sur « (le) sexe et (la) politique ». Dans son analyse, ce journal considère que « c’est un (couple) perdant qui dessert la plupart du temps les politiques ». En fin de compte, Ousmane Sonko est face à « une impitoyable procédure criminelle », poursuit L’Observateur. 

Cité dans ce quotidien, l’avocat Me Mamadou Guèye soutient : « C’est une instruction de viol. Le juge met l’accusé sous mandat de dépôt et voit s’il a des charges qui pèsent sur lui. Pour (ces) infractions, Sonko n’aura la possibilité de bénéficier ni de contrôle judiciaire, ni de liberté provisoire ».

Pour rappel, le député est accusé de viols répétitifs par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty, situé à Sacré-Cœur, dans la capitale dakaroise où se rendait l’homme politique pour des soins thérapeutiques.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil se fait l’écho du « démarrage en fin février au plus tard » de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus. A cet effet, le quotidien national signale que le président de la République, Macky Sall, a exhorté son gouvernement en Conseil des ministres « à accélérer les procédures et à mobiliser les ressources humaines et financières ».

L’affaire Sonko alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement de cette rocambolesque histoire qui déchaîne les passions dans le pays.Vox Populi informe que Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, « lance le processus de livraison d'(Ousmane) Sonko » puisque « le Bureau de l’Assemblée nationale et la Conférence des présidents (sont) convoqués jeudi pour la mise en état du dossier ».

Cela fait dire à L’AS que l’hémicycle « met en branle la machine » pour la levée de l’immunité parlementaire du leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Ce dernier est accusé de viols répétitifs par une masseuse d’un salon de Dakar. A en croire ce quotidien, le député se dirige tout droit « vers la guillotine ».

Sud Quotidien indique que l’Assemblée nationale « a été saisie par le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar ». Dans les colonnes de ce journal, « la société civile exhorte l’Etat à veiller au respect par les autorités judiciaires des procédures légales prévues pour convoquer et entendre un député ».

En tout cas, selon WalfQuotidien, « le pourvoir décrète l’urgence » dans cette affaire de mœurs.  Et « vingt-quatre après les échauffourées à la Cité Keur Gorgui (Dakar) » où réside Ousmane Sonko, ce journal s’est rendu sur place : « Le calme semble revenir. Mais la (localité) garde encore les stigmates des manifestations. Un nombre impressionnant de forces de défense et de sécurité, armés jusqu’aux dents, encercle le domicile » du 3e de la dernière élection présidentielle.

Sous le titre calembouresque « Pas de chambre Bass pour Sonko », Le Quotidien renseigne que l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines « fera directement face au juge du 8e cabinet » car le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, « n’a finalement pas attendu la levée de l’immunité parlementaire pour ouvrir une information judiciaire ».

Dans Libération, Ahmet Lô, le Coordonnateur de Pastef à Mbacké (centre) hausse le ton : « Nous sommes prêts à tout pour protéger notre leader. Le régime de Macky Sall veut le sacrifier mais cela ne passera pas. Les affrontements qui ont eu lieu à Dakar ne sont que la face visible de l’iceberg ».

Pour sa part, L’Observateur raconte les auditions du mari de la propriétaire du salon Sweet Beauté et d’une autre masseuse. Ces deux personnes, présentes dans l’appartement au moment où le viol présumé a été commis, ont affirmé « n’avoir entendu ni cri, ni appel au secours d’Adji Sarr (l’accusatrice) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait savoir que « l’Armée démantèle quatre bases rebelles (Badiong, Boussoloum, Bouman et Sikoune) après une dizaine de jours de bombardements dans le sud de Ziguinchor ». En outre, le quotidien national rapporte que « plusieurs hectares de champs de chanvre indien (ont été) détruits (et) des munitions explosives récupérées ».

Cette partie du Sénégal est en proie, depuis le début des années 80, à une rebellion du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) et d’autres mouvements sortis de ses flancs.  

Sénégal : le Fida s’engage à investir 3,74 milliards F CFA

Le Représentant du Fonds international de développement agricole (Fida) au Sénégal et le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération ont signé, ce mardi à Dakar, la convention de financement.L’entente entre l’Etat du Sénégal et l’institution spécialisée du système des Nations Unies s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C).

Ledit programme sera mis en œuvre, selon Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, sur une période de trois ans pour la première phase (2021-2023). Ce dernier a souligné que « la répartition des coûts de base du projet par composante prouve une forte orientation du programme sur l’augmentation de la productivité, de la production et l’intégration économique ».

Dans son discours, M. Hott a loué « l’exemplarité de la coopération très ancienne entre le gouvernement du Sénégal et le Fida ». En effet, l’institution financière internationale est intervenue dans ce pays ouest-africain « sur une vingtaine de projets/programmes touchant 667.643 ménages et cofinancée pour un montant total de 875,43 millions de dollars américains dont 318,66 millions représentant les contributions du Fida ».

Dans cette même dynamique, l’ancien vice-président de la Banque africaine de développement (Bad) s’est réjoui « du travail important réalisé dans le cadre du nouveau Programme d’options stratégiques pour le pays (Cosop) 2019-2024, d’environ 35 milliards F CFA, validé par le gouvernement en décembre 2018 et approuvé par le Conseil d’administration du Fida ».

En outre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a félicité « le Fida d’avoir initié le programme G5 Sahel+ Sénégal qui interviendra, pour la première phase, dans les départements de Kanel (nord), Podor (nord) et Goudiry (est) ».

L’objectif de ce programme est de « consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes, vivant en zones transfrontalières », a-t-il expliqué. A terme, 11.000 ménages agropastoraux, pour environ 110.000 personnes dont 50 % de femmes adultes et 30 % de jeunes, seront touchés.

Pour tout cela, Amadou Hott a exprimé « la profonde gratitude du gouvernement pour le soutien constant du Fida tendant à améliorer la sécurité alimentaire, augmenter les revenus des ruraux pauvres et créer des emplois pour les jeunes et les femmes ».

Le Sénégal lève 82,5 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa

L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, a levé vendredi, 82,5 milliards de FCFA sur le marché régional des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa).Le marché régional des titres publics de l’Umoa renfloue les caisses de l’Etat du Sénégal. Au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor de maturité de trois (3), cinq (5) et sept (7) ans, ce pays ouest-africain a pu récolter un peu plus de 82 milliards de FCFA.

Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la couverture des besoins de financement de l’année 2021. Elle a été réalisée avec la collaboration de l’Agence Umoa-Titres et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). A l’issue de l’opération, les rendements moyens pondérés ci-après ont été obtenus: 5,55% à 3 ans; 5,81% à 5 ans; 5,98% à 7 ans.

Ces niveaux témoignent d’une nette amélioration des rendements, eu égard aux précédents taux qui étaient ressortis respectivement à 5,62% à 3 ans, 5,88 % à 5 ans et 6,29 % à 7 ans, se réjouit le ministère des Finances et du Budget.

A en croire ce dernier, les taux d’intérêts ainsi réalisés traduisent la confiance renouvelée des investisseurs dans la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal qui continue à se positionner comme émetteur étatique de référence sur le marché régional des titres de l’Umoa.

L’affaire Sonko tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement d’un fait divers dans lequel est cité l’homme politique.WalfQuotidien rapporte que la journée du lundi était « mouvementée » et la capitale Dakar « en feu et flamme » avec des « maisons vandalisées, des commerces saccagés, des voitures incendiés… ».

Selon ce journal, les militants et sympathisants d’Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), « (qui) n’entendent pas laisser leur leader entre les mains de la justice, ont déclenché une guérilla urbaine ».

En effet, L’AS indique que « les Sonkistes mettent le feu partout ».  Ce quotidien fait savoir qu’il y a eu des « affrontements » entre des jeunes et les forces de l’ordre à la Cité Keur Gorgui (Dakar) où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines. Dans ces heurts, « plus d’une quarantaine de personnes (ont été) arrêtées et placées en garde-à-vue », signale ce journal.

Pour sa part, Libération informe que « le magasin Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) et la maison de Mamour Diallo (mouvance présidentielle) à Louga (nord-ouest) » ont également été brûlés par des manifestants en furie. Le mouvement citoyen Y en a marre, nommé par ce quotidien, met en garde les autorités étatiques contre toute instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes ».

Décidément, « les Patriotes (sont) en mode résistance », note Sud Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, Mouhamadou Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de Résistance Nationale (FRN, opposition), « s’indigne devant cette stratégie manifestement déroulée pour affaiblir (voire) liquider politiquement et socialement des adversaires politiques en foulant aux pieds toute considération d’ordre éthique ».

À en croire Le Quotidien, « le virus de la violence se répand dans Dakar » dans ce contexte pandémique. En tout cas, la situation risque d’être davantage tendue puisque « l’Etat pourrait envisager une autre procédure contre (Sonko) pour appel à l’insurrection ».

Dans L’Observateur, une personne qui connaît Adji Sarr, la masseuse d’un salon de massage dakarois qui est à l’origine de la plainte pour viols répétitifs contre le troisième de la dernière présidentielle, la dépeint ainsi : « On ne veut pas la trainer dans la boue. Surtout maintenant qu’elle a des problèmes. Mais il faut reconnaître qu'(elle) n’est pas une sainte. Quand elle a un objectif, elle ne se fixe pas de limites pour l’atteindre malgré son jeune âge ».

Enfin, Le Soleil annonce que la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko est enclenchée. Le quotidien national précise qu’elle « durera huit jours en cas d’acceptation de la requête par le Bureau de l’Assemblée nationale ».

La sortie d’Ousmane Sonko à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’homme politique Ousmane Sonko accusé de viols répétés par une masseuse.« Sonko, le discours masseur », titre L’Observateur avant de souligner que « face à la presse hier dimanche, chez lui à Dakar, le leader de Pastef/Les Patriotes a balayé les accusations de viols et menaces de mort proférées contre lui par la nommée Adji Sarr, masseuse à l’Institut +Sweet Beauté+. »

Dans sa déclaration, « Sonko livre son bulletin médical pour se blanchir… …Et dénonce +un complot ourdi par Macky+ », arbore à sa Une Vox Populi. Le leader de Pastef précise dans le journal : « A chaque fois, il y avait deux filles pour s’occuper de moi.» Il ajoute : «Nous invitons tous les Sénégalais à se tenir prêts, le combat s’annonce mortel.»

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Sonko soigne son massage et accuse ». A la Une du même journal, l’ancien inspecteur des impôts soutient que « Macky est à la tête de ce complot ».

Convoqué à la Section de recherches ce lundi pour affaire de mœurs, Ousmane Sonko refuse de déférer, rapporte Sud Quotidien. Dans le journal, le député leader de Pastef-Les Patriotes invoque son immunité parlementaire et parle de « complot politique. »

« Je ne répondrai pas à la convocation de la gendarmerie », dit-il dans WalfQuotidien. Et pour justifier ce refus il affirme dans Vox Populi que « la gendarmerie n’a pas les prérogatives pour convoquer un député sans passer par l’Assemblée nationale ». 

« S’ils (les gendarmes) viennent me chercher, je vais résister », prévient Ousmane Sonko à la Une de Libération.  Mais si l’on en croit à L’AS, « les gendarmes n’entendent pas le cueillir chez lui, pour le moment. » 

EnQuête estime qu’Ousmane Sonko s’est défendu hier, devant la presse et annoncé une plainte pour débusquer les auteurs de ce « complot ».  Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : «Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : « Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

L’Observateur raconte par ailleurs « l’histoire secrète d’Adji Sarr », l’accusatrice d’Ousmane Sonko, et affirme qu’elle « a passé une enfance difficile avec l’absence de son papa ».  

En sport, les quotidiens spécialisés reviennent sur la déroute à domicile des Reds de Liverpool. A ce propos, Records écrit : « défait 1-4 par City à Anfield, Liverpool s’affaisse, le titre s’éloigne ». « City humilie Liverpool qui laisse filer sa couronne », souligne Stades avant d’ajouter que « le champion de 2019 corrige celui de 2020. »

Cheikh Anta Diop et d’autres faits au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la commémoration de la disparition de Cheikh Anta Diop sans occulter la Covid-19 et d’autres faits de société.« 35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop toujours vivant » titre L’AS dans sa livraison du jour. « Monnaie, sécurité, intégration africaine, des idées du pharaon au cœur de l’actualité en Afrique » indique le journal qui revisite la pensée de l’historien décédé le 7 février 1986.

35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop, « une pensée intemporelle » affiche à sa Une  Le Soleil. Né en 1923 à Thieytou, dans le département de Bambey, Cheikh Anta Diop est historien, scientifique, spécialiste de l’Egypte antique, et homme politique qui a marqué l’histoire contemporaine du Sénégal. 

Au plan sanitaire, Sud Quotidien évoque « une menace sur la rentrée » avec la hausse des cas de Covid-19, la non reprise d’un monitoring et les recriminations des enseignants.

Vox Populi fait le bilan de la Covid-19 durant les cinq premiers jours de février et parle 38 morts, 1583 nouvelles contaminations dont 1097 cas communautaires et 1103 guéris.

Le Quotidien analyse la problématique de l’accès au vaccin contre le coronavirus et soutient que « le Sénégal activé les voies diplomatiques. »

Pendant ce temps, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale annonce dans EnQuête 1.296.000 doses pour fin mars.

Libération revient sur le différend qui oppose Expresso à l’ARTP (l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes) et évoque « un retrait programmé de la licence » de l’opérateur de téléphonie. « L’ARTP accable Expresso » titre le journal qui informe que l’Artp a mis Expresso devant ses responsabilités.

La presse sénégalaise s’est fait aussi l’écho des accusations de viol et menace de mort contre le leader de Pastef Ousmane Sonko.

Dans Walf Quotidien Ousmane Sonko parle de « mensonge crapuleux ». Pris sous le tourbillon d’accusations de viols et de menaces de mort, le député indique n’avoir reçu aucune convocation demande à ses partisans de rester mobilisés.

« Machination ou vérité » s’interroge EnQuete dans cette affaire. « Ousmane Sonko se savait dans le collimateur du régime, cette affaire de viol le conforte dans l’idée qu’on veut le liquider » indique le journal. Pour le Professeur Moussa Diaw dans le même journal, « cela rosie d’écorner son image d’homme politique clean, très à cheval sur la pratique et la morale. »

Dans le journal L’AS, Ousmane Sonko dément. « Des amis m’avaient déjà alerté sur ce complot. »

Dans Vox Populi, la propriétaire du salon Sweet Beauté, « blanchit Ousmane Sonko et enfonce son employée ». Avant d’ajouter: « il ne peut pas y avoir de viol dans cette maison, c’est impossible, la fille raconte des contrevérités. »

Covid-19/Vaccins: le Sénégal réceptionne 1117 réfrigérateurs

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a réceptionné, vendredi soir à Dakar, 1117 réfrigérateurs devant servir à conserver les vaccins contre la Covid-19.Ces équipements sont acquis par l’Etat en collaboration avec l’Alliance Gavi pour un montant de 3 milliards 50 millions F CFA.

 « Les réfrigérateurs sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et peuvent conserver des vaccins entre 2 et 8 degrés destinés aux postes de santé, aux dépôts des districts et de régions », a expliqué le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. 

Selon lui, à l’exception des régions de Thiès et Dakar (Ouest) qui auront chacune deux réfrigérateurs pouvant conserver jusqu’à -20 degrés, chaque région aura un réfrigérateur qui a les mêmes capacités de conservation.

 « Au niveau du dépôt central, le Sénégal dispose de sept chambres froides pour la conservation des vaccins entre 2 et 8 degrés, 1 chambre froide négative de -20 degrés et 8 congélateurs pouvant conserver à -20 degrés », a expliqué le ministre Abdoulaye Diouf Sarr.

Face à la deuxième vague de la Covid-19 qui secoue le Sénégal, le chef de l’Etat Macky Sall a demandé au Gouvernement de mettre en place une stratégie nationale de vaccination.

La presse sénégalaise traite d’une diversité sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la mortalité liée au cancer aux opérations de sécurisation menées par l’Armée en Casamance, en passant du retrait provisoire de la chanteuse Coumba Gawlo Seck de la scène musicale pour des raisons de santé.Dans sa livraison du jour, EnQuête revient sur la difficile prise en charge du cancer avec la pandémie du coronavirus. Alors que la journée mondiale de lutte contre le cancer est célébrée ce 4 février, le journal parle de « dommage collatéral ». Car, à cause de la Covid, « il y a moins de dépistage, de diagnostics et d’argent pour suivre son traitement. »

Le Quotidien revient sur l’opération de ratissage en Casamance et informe que « l’Armée est en roue libre ». Plusieurs bases ont été reprises aux bandes armées, note le journal. Le Quotidien indique que l’Armée allie bombardements aériens et tirs à l’artillerie lourde.

Vox Populi revient sur les problèmes de santé de la chanteuse Coumba Gawlo Seck opérée. Le journal indique que « Coumba Gawlo Seck perd la voix et se retire momentanément de la scène musicale ». La diva a rompu le silence en soutenant que les médecins ont diagnostiqué des dommages au niveau de ses cordes vocales et ses intestins ont été amputés de près d’un mètre.

Au chapitre politique, Sud Quotidien annonce le lancement de l’audit du fichier électoral. « La dernière ligne droite » mentionne le journal qui indique que les « opération sont en phase de démarrage ». « Se dirige-t-on enfin vers un dénouement heureux de l’imbroglio de la politique sénégalaise qui est l’audit du fichier doublé d’évaluation du processus électoral ?», s’interroge le journal.

Libération annonce qu’Expresso, filiale du groupe Sudatel pourrait bien perdre sa licence. Le journal soutient que l’opérateur de téléphonie mobile est épinglé pour « défaut de paiement, retard sur la 4G, arriérés de 7 milliards de Fcfa » par l’ARTP. D’où ce titre prémonitoire du journal, « Expresso, la fin ? ».

Walf Quotidien ouvre ses colonnes à l’ancien Premier ministre Abdou Mbaye. Ce dernier parle de relance économique, de la croissance et de la crise sanitaire et fait de « sombres prédictions ». Abdoul Mbaye estime « qu’une croissance de 5% relève de l’utopie » avant de tacler le gouvernement sur son « optimisme incompréhensible qui va conduire vers de graves difficultés. »

L’Observateur dépoussière l’affaire des 1036 kilos de cocaïne saisis au Port. « Révélations sur un scandale à rebond » renseigne le journal qui parle de la  « nouvelle demande du Procureur au Doyen des juges et des commissions rogatoires en Allemagne et en Italie. »

En Sport, Stades se penche sur la crise sportive à Liverpool, plombée par une inefficacité et une défense poreuse. « Qu’arrive-t-il à Liverpool de Sadio ? » s’interroge le quotidien. Pendant ce temps, Record revient sur le retour en lumière d’Edouard Mendy, auteur d’un neuvième clean sheet lors de la victoire de Chelsea à Tottenham (0-1). « Mendy écœure les Spurs », titre Record.

La Covid-19 et d’autres sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent de divers sujets allant de la pandémie du coronavirus et la création d’un dispositif de régulation et d’encadrement des réseaux sociaux entre autres.L’Observateur dans sa livraison du jour souligne « l’inquiétante disparition des autorités » dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Le journal décrypte ce qu’il considére comme un « mauvais signal envoyé à l’opinion ».

L’accès au vaccin risque bien d’être compliqué pour les pays sous-developpé. En effet, Le Quotidien nous informe « le Covax ne prévoit que 1,3 million de doses pour le Sénégal », pendant que la « Grande Bretagne offre AstraZeneca. Ce qui pousse le journal à annoncer que grâce à l’initiative Covax, « le Sénégal va commencer à vacciner dans quelques semaines, une partie de sa population cible ».

Le Soleil revient sur la Tribune lancée par des dirigeants du monde comme Macky Sall, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Antonio Guiterres etc. sur « l’Appel à l’esprit d’entraide mondial face à la Covid-19 ». Ces leaders veulent « bâtir un multilatéralisme plus solidaire face à la Covid-19 »

Au chapitre politique, Sud Quotidien analyse les dernières propositions de réformes controversées au sommet de l’Etat et barre à sa Une « Rufisque, nouveau laboratoire du Macky ». Le journal affiche les photos de Seydou Diouf, Ismaïla Madior Fall et Oumar Guèye, originaire de la ville et décrits comme des leaders politiques de la localité qui « parrainent des réformes qui semblent plus obéir à des logiques politiciennes que l’amélioration de la gouvernance démocratique. »

Le quotidien L’AS signale que « Macky Sall menace de sévir » contre les « dérives et insultes sur Internet ». Le chef de l’Etat demande au gouvernement la mise en place « d’un dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux » et à s’occuper avec « urgence » de la matérialisation du passage de l’analogique au numérique intégral.

Walf Quotidien analyse les crises multiformes qui secouent certaines sociétés nationales. Le journal décrit Dakar Dem Dikk (société de transport public), Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) et la Poste entre autres, comme des « directions à polémiques » minées par des batailles par presse interposée. Le journal d’ajouter que « ces sociétés gérées par des hommes politiques sombrent dans des accusations et contre-accusations entre actuels directeurs généraux et leurs prédécesseurs. »

Libération revient sur l’incendie criminel qui avait tué cinq sénégalais d’une même famille à Denver (Etats-Unis). Le journal nous renseigne que « les jeunes trafiquants de drogue, qui ont tué cinq membres de la famille Diol à Denver, ont incendié la mauvaise maison, ils se sont rendus compte de leur « erreur » le lendemain ». Le journal nous apprend que « Kevin Bui et ses deux complices voulaient se venger d’une autre bande après un deal qui a mal tourné ».

EnQuête de son coté consacre un dossier sur la hausse de l’aliment de bétail et de volaille. Le journal souligne « les 10% de la discorde » avant de renchérir que « les éleveurs, aviculteurs et les industriels sont à couteaux tirésn, depuis l’augmentation du prix des aliments. »

En Sport, Stades et Record ont titré sur l’affiche de Premier League entre Tottenham et Chelsea ce soir. « La bataille hors du big 4 » annonce le premier, pendant que le second prévient « malheur au vaincu ».

La presse à fond sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus en grande majorité sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune au Sénégal.Avec l’apparition de la fièvre jaune, L’AS évoque « une autre épidémie qui menace le Sénégal » après la Covid-19 . « Huit cas de fièvre jaune dont deux morts » ont été déjà enregistrés dans le pays souligne, le journal.

Covid-19, grippe aviaire, fièvre jaune, « (le Sénégal) à la croisée des périls », titre Walf Quotidien. Le journal indique que le pays est cerné par la maladie, alors qu’il est étouffé de partout par la Covid-19 et la grippe aviaire.

L’Observateur parle « d’un pays dans un triangle de feu » encerclé par l’épidémie de la Covid-19, de la grippe aviaire et désormais de la fièvre jaune. Le journal nous en dit plus sur « la stratégie de l’Etat pour enrayer les menaces épidémiques qui pèsent sur les populations ».

Concomitance de plusieurs maladies, « le Sénégal rit jaune », renchérit Le Quotifdien qui informe que la fièvre jaune est venue s’ajouter à la Covid-19 et à la grippe aviaire.

Le Sénégal confronté à un autre fléau relate Vox Populi qui remarque « qu’après la Covid-19, la fièvre jaune revient et tue ». Huit cas ont été détectés dans le pays et deux morts dénombrés à Kidira (est du Sénégal). « Touba, Saraya et Thilogne sont aussi touchés », annonce le journal.

Pour rester dans le contexte sanitaire et les effets néfastes de la Covid-19, Walf Quotidien soutient que « ça sent mauvais pour l’entreprise ». Le journal fait état de « licenciements tous azimuts » en informant que « le tourisme et l’hôtellerie sont en réanimation et les artifices de l’Etat n’y ont rien pu ».

EnQuête consacre un dossier sur l’école confrontée à un déficit d’infrastructures et de matériel en cette période de Covid-19. Le journal révèle que « dans cette période de pandémie, la règle est de s’asseoir par trois ou quatre dans certains établissements ». D’où le titre du journal, « l’école (sénégalaise), cette poudrière.»

Sud Quotidien de son côté, se penche sur un phénomène récurrent au Sénégal qu’est « l’usurpation de fonction». Faux policiers, gendarmes, magistrats, le journal le résume en un « business des hors-la-loi ».  Pendant que « la société civile sonne l’alerte, les citoyens sont invités à s’imprégner de leurs droits.»

Libération s’arrête sur « la guerre totale » qui oppose Me Moussa Diop et Dakar Dem Dikk (société de transport public), dont il était le directeur. Le journal renseigne « qu’après l’ordonnance du juge, l’ex-directeur général a pratiqué une saisie sur les comptes de la société nationale ». Le journal ajoute que « Dakar Dem Dikk contre-attaque et l’assigne devant le président du tribunal ». Les deux parties feront face au juge le 5 février prochain, souligne Libération.

Conflis fonciers au Sénégal, L’AS nous informe que les hommes d’affaires, « Cheikh Amar, Diop Sy et Marcel Diagne (sont) au cœur des litiges à répétition » selon le répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires du ministre de l’Intérieur.

En Sport, Stade revient sur la deuxième demi-finale aller de la Coupe d’Italie programmée ce mercredi. Le quotidien sportif informe que Kalidou Koulibaly affronte l’Atalanta pour une place en finale dont l’adversaire pourrait être la Juventus, tombeuse de l’Inter Milan, dans la première demi-finale aller au stade San Siro 1-2.

Covid-19/Vaccins: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’accès équitable

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent de divers sujets allant de la hausse des cas de Covid-19 à la politique en passant par les faits de société.Vox Populi présente « le bilan macabre » de la pandémie au Sénégal et parle de 228 morts entre le 1er et le 31 janvier. Le journal ajoute que les « morts de janvier représentent 35% des 638 victimes du virus, soit 1 mort tous les trois jours ».

1032 nouveaux en trois jours note Libération dont 651 issus de la transmission communautaire et 21 décès durant la même période.

Le Soleil parle de « chiffres alarmants entre Kaolack, Touba, Diourbel et Saint-Louis » pour étayer la hausse des cas dans ces régions. Toutefois, le quotidien national informe malgré tout, que « le Sénégal fait partie du groupe de 10 pays africains qui se sont illustrés dans la gestion de la pandémie » de l’indice de performance Covid de Lowy Institute.

Sud Quotidien dans sa livraison du jour, revient sur l’organisation concomitante des législatives de 2022 et de la présidentielle de 2024. Le journal parle de « couplage de la discorde » donnant la parole à Ababacar Fall du Gradec, expert électoral qui indique que « le couplage des élections législatives et présidentielle entraînerait de facto la prorogation du mandat des députés, ce qui serait illégal. »

Le Témoin parle de son côté « d’une manœuvre des frères siamois de Rufisque » pour qualifier les sorties dimanche de Ismaïla Madior Fall et Seydou Diouf en faveur du « couplage des législatives et de la présidentielle ».

L’Observateur revient sur le dialogue politique en évoquant un schéma pour remplacer le Général Mamadou Niang décédé le 28 décembre 2020. A ce titre, le journal renseigne que la commission cellulaire a déjà ciblé des profils pour occuper le poste.

Le Quotidien parle de la mise sous mandat de dépôt de l’ancienne ministre Aminata Lô Dieng pour  «  violation du couvre-feu, outrage à agents et usurpation de fonction. » . Le journal de renchérir, « Lô coule en prison » avant d’informer qu’Aminata Lô Dieng et son frère vont passer devant le juge ce mercredi.

Walf Quotidien se penche sur la fortune de nos hommes politiques avec un titre évocateur, « ces milliardaires qui nous gouvernent ». Le journal renseigne que « ces hommes politiques qui ne sont ni héritiers de fortune, ni des magnats de l’industrie ou de l’immobilier ont des patrimoines évalués en milliards.»  

Faut-il rendre publiques toutes les déclarations de patrimoine ? s’interroge EnQuête qui parle de « transparence chahutée » avec les « fuites » orchestrées sur la déclaration du patrimoine de Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental. Le journal soutient que la loi de 2014, en son article 9, punit tout manquement au caractère confidentiel de cette déclaration.

La presse sénégalaise s’est inclinée devant la mémoire de Me Khassimou Touré, décédé hier. « Un géant du barreau s’est effondré » titre Le Témoin. « Le barreau perd un ténor » témoigne Le Quotidien. « L’avocat des grands dossiers est parti » indique Vox Populi.

Chan 2021 : quatre prétendants pour le sacre

Les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) organisé au Cameroun ont livré leur verdict à l’issue des rencontres jouées ce week-end.Mali, Cameroun, Maroc et Guinée forment le carré d’as de la 6è édition du Chan dont les demi-finales sont programmées mercredi. Les affiches des quarts étalées samedi et dimanche ont réservé un plateau de rêve pour les demi-finales.

Maroc / Cameroun, finale avant l’heure

Jamais deux sans trois, l’adage s’est encore vérifié entre le Cameroun et la RD Congo au Chan. Les Lions indomptables devant un public acquis à leur cause, ont pris le meilleur sur les Léopards (2-1) qui avaient pourtant ouvert le score. Une qualification méritée sur l’ensemble de la partie pour des Camerounais qui retrouveront sur leur chemin le tenant du titre, le Maroc. Les Lions de l’Atlas expéditifs en quarts, ont plié la Zambie (3-1) rapidement réduite à 10 dès la 20e minute de jeu au stade la Réunification de Douala.

Cette demi-finale au sommet au stade Limbe Omnisports Stadium, promet de belles empoignades entre deux favoris au sacre final. Et la jauge des 50 % imposée par le Comité d’organisation pour la vente des billets, pourrait bien en prendre un sacré coup devant la capacité du stade (20.000 places). Le quart entre le Cameroun et la RD Congo s’est déroulé dans un stade bien rempli malgré la jauge fixée à 25 % des 50 000 places habituelles pour cause de coronavirus.

Mali / Guinée, le derby ouest-africain

L’autre demi-finale opposera le Mali, victorieux au bout du suspense devant le Congo aux tirs au but (0-0, tab 5-4), à la Guinée qui a écarté une vaillante sélection rwandaise (1-0) dans une rencontre heurtée, avec un carton rouge de chaque côté. Ce derby ouest-africain est un remake de la demi-finale du Chan de 2016 au Rwanda, qui avait vu les Aigles du Mali prendre le dessus sur le Syli local (1-0, 88′) sur la fin sur un but de Yves Bissouma.

C’est dire qu’à côté de l’objectif d’atteindre une première finale dans cette compétition, les hommes de Lappé Bangoura tenteront de prendre leur revanche sur ceux de Nouhoum Diané qui caressent le rêve d’aller au bout cette année, après la désillusion de la finale perdue en 2016 devant la RD Congo à Kigali.

Programme des demi-finales :

Mercredi 3 février 2021

Stade Japoma de Douala

Mali vs Guinée, 15h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Maroc vs Cameroun, 19h GMT.

Football : Ahmad Ahmad reprend son fauteuil de président de la Caf

La Confédération africaine de football (Caf) a officialisé, dimanche, le retour de Ahmad Ahmad à sa tête après que le Tribunal arbitral du sport (Tas) a levé les effets de sa suspension par la Fifa.A peine sa sanction provisoirement levée par le Tas, Ahmad Ahmad se remet au travail. Le Malgache a en effet repris sa fonction de président de la Caf. Constant Omari, qui assurait l’intérim à ce poste, a acté la décision ce dimanche 31 janvier. 

« Ce vendredi 29 janvier, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision suspendant la sanction prononcée par la Chambre de jugement de la FIFA, à l’encontre de M. Ahmad Ahmad, président en exercice de la Confédération Africaine de Football ( CAF). Par conséquent, il a de fait, retrouvé sa fonction.» a indiqué le vice-président de la Caf.

Ahmad Ahmad avait reçu un premier avis favorable vendredi 29 janvier, quand le Tas avait mis en place une « procédure accélérée » pour se pencher sur les accusations dont il fait l’objet. Ce même avis avait de facto suspendu provisoirement les sanctions prises par la Fifa.

Cette décision a été bien accueillie par Ahmad. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du Chan TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe.» a réagi le président de la Caf de retour aux affaires.

Le Tribunal arbitral du sport doit examiner son cas le 2 mars et rendre sa décision avant le 12 du même mois, date des élections pour la présidence de la Caf. Ahmad Ahmad, élu le 17 mars 2017 et qui brigue un second mandat, annonce qu’il « va saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi », à propos de sa candidature.

Cette dernière avait été rejetée par les instances dirigeantes de la Caf suite à sa suspension, pour 5 ans, de toute activité en lien avec le football par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa.