Les Locales et la Covid-19 alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la tenue des élections locales et la hausse des cas de Covid-19 entre autres.Dans sa livraison du jour,  L’AS informe que « le Président (Macky Sall) veut les Locales en 2021 » s’appuyant sur une sortie médiatique du ministre d’Etat Ismaila Madior Fall.

« Le cours magistral du Pr Madior Fall » résume Walf Quotidien qui décortique la sortie de l’ancien ministre de la Justice sur le mandat présidentiel, la suppression de la ville de Dakar et l’état de catastrophe sanitaire. Dans une large interview au journal, le juriste affirme « qu’on peut trancher la question du mandat, mais c’est le président qui est le principal concerné ».

Sud Quotidien résume cela en une « grande offensive de l’Etat » sur l’état d’urgence sanitaire, le mandat présidentiel et la tenue des locales. Le journal signale que + Ismaïla Madior renfile sa robe+ pendant que  Seydou Diouf parraine le couplage entre la présidentielle et les législatives en 2024.

Sur un autre registre, la Covid-19 continue sa progression au Sénégal avec des chiffres de plus en plus inquiétants. L’AS informe que malgré ses +79 cas communautaires en 48 heures+ « Thiès (est) toujours dans le déni et l’indifférence » face à la pandémie.

« La Covid-19 a pris l’ascenseur pour s’installer partout au Sénégal » selon  Vox Populi qui parle de « 628 nouveaux cas, 11 décès et 58 cas graves en 48 heures ».

Face à cette situation, L’Observateur évoque l’hypothèse d’un prolongement du couvre-feu entre Diourbel,  Kaolack et Saint-Louis. Toutefois, le journal s’interroge sur cette éventualité et pose  « la question autour (du) défi sécuritaire ».

EnQuête  évoque les impactés du couvre-feu et parle de  « la grogne des sans-voix ». Selon le journal, les gérants de « tangana (gargotes populaires), dibiterie, fast-foot et autres commerçants sont à l’agonie. »

Le Soleil revient sur les retombées de la visite de travail du Chef de l’Etat en Turquie et annonce que le groupe pharmaceutique Abdi Ibrahima veut s’implanter au Sénégal.

De son coté, Le Quotidien pose le débat sur les +litiges fonciers+ au Sénégal. « Terres minées » titre le journal qui signale que « les litiges fonciers sont une bombe à retardement. »

Selon un répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires mis en place par le ministère de l’Intérieur, « il y en a au moins 307 sur toute l’étendue du territoire dont la résolution nécessite des solutions urgentes », souligne le journal.

En Sport, « le Jaraaf s’offre le derby du Cap-Vert » devant Teungueth FC (2-0) titre Record. « Le Jaraaf crée la forte sensation » souligne Stades, qui informe que « les Médinois ont mis à terre les Rufisquois qui restaient sur 22 matchs sans défaite en championnat.»

Que retenir du cas de Diary Sow (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale part de cette affaire, ayant tenu en haleine le Sénégal, pour s’interroger sur le sort des génies qui poursuivent leurs études loin du cocon familial.Dans un pays où les convenances sociales et la langue de bois tiennent le plus souvent lieu de vérité, d’autres cas identiques à celui de la « meilleure élève du Sénégal » des deux dernières années se répéteraient qu’on se contenterait de lamentations ou de soupirs de soulagement sans chercher la signification de cette expérience afin d’en tirer les leçons utiles pour l’avenir.

Disons-le sans détour, le cas de Diary Sow présente une analogie avec celui de certains sportifs africains envoyés aux Jeux Olympiques ou à une Coupe du monde dans un pays développé et qui, une fois arrivés sur place, empruntent un autre chemin que celui faisant l’objet de leur mission.

La seule différence est que notre héroïne dont la disparition a suscité une mobilisation quasi-nationale et un branle-bas diplomatique inédit – pour une affaire classée en France dans les faits divers – sait écrire pour trouver des justificatifs à son acte. Sa lettre à son parrain laisse toutefois dans l’ombre des non-dits destinés sans doute à jeter le voile sur ses motivations profondes qui renverseraient la bonne image à l’origine de sa notoriété.

Mais ce cas me fait penser à l’idée qu’à une certaine époque nous avions conçue, mon ami feu le Professeur Valdiodio Ndiaye, ancien Directeur de l’Ecole normale supérieure de Dakar et moi, pour la création au sein de cet établissement d’une chaire pour la préparation aux agrégations et aux grandes écoles internationales pour la perpétuation d’une tradition dans laquelle le Sénégal s’est distingué dans le monde.

Nous étions partis d’un constat simple : de moins en moins de jeunes se présentent à ces concours grâce auxquels se sont fait connaître dans le monde francophone et au-delà de brillants intellectuels tels que Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Iba Der Thiam, Sakhir Thiam, Magatte Thiam, Abdoul Mbaye, Souleymane Bachir Diagne, Rose Dieng, Oumar Sankharé et autres.

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Dans les années 1980 où ce projet avait germé, il se posait bien évidemment une question de masse critique pour disposer au recrutement de cohortes suffisantes. Il n’y avait que le Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis (nord) et la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée (ouest). Aux meilleurs élèves de Bango s’ouvre la carrière militaire dans de prestigieuses institutions telles que Saint Cyr en France, ou l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc par exemple.

A leur retour, leur intégration est automatique dans l’Armée, sans déperdition. Les plus brillantes pensionnaires du centre d’excellence de Gorée peuvent bénéficier de bourses pour participer aux mobilités universitaires internationales. Combien parmi elles sont rentrées après ces séjours à l’étranger ?

Nul ne le sait précisément, comme d’ailleurs pour les autres boursiers issus d’autres établissements secondaires. Une chose est sûre cependant, un boursier parti pour ne pas revenir représente une perte en termes de capital humain et d’investissement dans la formation des cadres ; une perte qui profite aux pays pratiquant l’immigration choisie sans avoir investi dans l’éducation de ces jeunes à haut potentiel.

Il y a aujourd’hui, en plus grand nombre, une offre de formation avec un label d’excellence. Outre les deux institutions scolaires citées plus haut, il en existe d’autres comme le Lycée d’excellence scientifique de Diourbel (centre), et dans l’enseignement privé les écoles du groupe ISM (lycées d’excellence Birago Diop au Point E et lycée d’excellence Rose Dieng à Golf).

Il serait certainement utile de reprendre le projet de cette chaire à la Fastef/ex-ENS pour en étendre la vocation à l’échelle sous-régionale. Ce serait un renforcement du rayonnement universitaire de Dakar, pôle de compétence tourné vers des formations à haute intensité de capital cognitif.

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Le recrutement des professeurs ne poserait pas de problèmes de disponibilité au niveau national ou sous-régional. Il existe au sein de l’espace francophone des mécanismes d’appui qui accompagneraient une telle initiative fédératrice.

Pour les matières où ces compétences manqueraient, il doit être possible, avec les enseignants de la diaspora, avec le concours de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) ou un partenariat à établir avec le Campus universitaire franco-sénégalais prévu à Diamniadio (périphérie de Dakar) ou encore avec l’implication de la coopération canadienne ou belge d’organiser soit des missions d’enseignement soit des cours en ligne afin que les étudiants sénégalais et africains francophones inscrits à la chaire de Dakar puissent bénéficier des mêmes prestations pédagogiques que leurs homologues occidentaux.

Pour les apprenants, l’avantage est de pouvoir recevoir une formation de haut niveau sans être sevrés de leur environnement socio-culturel dont les influences ont un grand impact sur leurs performances académiques. L’exemple de Diary Sow montre quelque part à quel point l’absence de ce tissu affectif peut être un handicap dans la réussite des jeunes talents les plus sûrs. Pour les pays coopérant à cette initiative, l’avantage le plus évident est de trouver un moyen de faire face au phénomène de la fuite des cerveaux les plus jeunes et sans doute les plus prometteurs.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Affaire Diary Sow : « de grâce » (Tribune)

Sur la toile, la disparition de la jeune femme a déclenché un torrent de jugements sans recul d’où la mise en garde d’un expérimenté journaliste.« Comme réfléchir est difficile, on juge », Carl Jung. Dieu soit loué. Heureusement, Diary Sow nous est revenue sans aucun dommage sur son corps.

Nul ne sait encore ce qui se passe ou se passera dans la tête de cette frêle et jeune fille. Les blessures internes exacerbées par notre jugement peuvent s’avérer pourtant plus dévastatrices pour cette fille. Gardons tous à l’esprit que celle-ci a été fragilisée par le décès trop prématuré d’un père dont la présence à ses côtés et dans la famille était plus qu’indispensable.

Un parent pour qui elle nourrissait certainement comme tout(e) autre fils/fille, les plus folles ambitions. Aussi, les uns et les autres, devons-nous garder d’ouvrir un procès contre elle, avec des procureurs féroces, tentant de convaincre des juges peu indulgents à la conduire devant l’échafaud.

Rappelons les propos du journaliste Madiambal Diagne dans son excellent texte qu’il a intitulé : « Reviens Diary, tu as ta place parmi nous », au moment où tout un pays était encore terriblement angoissé par la disparition de la jeune fille.

Je le cite : « Vraisemblablement, Diary Sow n’a pas fui pour une raison qui entacherait sa réputation de bonne fille ou pour se sauver d’un mariage forcé. Il est possible qu’elle ait tout simplement flippé comme cela arrive à beaucoup de jeunes de son âge, en proie à des doutes, des incertitudes, des angoisses, à la peur d’échouer, à la phobie de décevoir son monde.

On a beaucoup trop demandé à cette pauvre fille. Elève « brillantissime », meilleure élève du Sénégal deux années de suite (2018-2019), et admise au baccalauréat avec la meilleure mention. Elle était devenue (à son corps défendant ?) la mascotte de son pays (…) Sa vie devenait une success story ».

Trop lourd à porter, pour une enfant d’à peine de vingt ans. Aucun(e) adulte parmi nous, en âge d’être le géniteur ou la génitrice de cette fille, n’aurait jugé aussi sévèrement Diary Sow, comme certains ont pu le faire et l’auraient surtout pas fait si leur propre enfant avait été placé par les mêmes circonstances dans la même posture que Diary Sow.

Je me demande pourquoi autant de manque d’indulgence et de compassion de la part de ces censeurs, les mêmes qui, souvent, se laissent aller à des jugements trop sentencieux, des condamnations aussi catégoriques, d’où suintent parfois des relents manifestes de malveillance.

Et toute cette malveillance semble être le reflet de mauvais sentiments, a priori entretenus par des personnes qui ne connaissent même pas les gens qu’ils jugent. Et encore moins les faits sur lesquels elles se prononcent. Les sentences généralement vite prononcées ne sont nullement le résultat d’une analyse factuelle rigoureuse menée sans émotion et avec beaucoup distance, par rapport aux personnes incriminées.

Aujourd’hui, c’est la jeune étudiante qui est visée avec parfois une sévérité que l’on explique difficilement. Je ne pouvais me résoudre à l’idée d’une issue fatale. Diary est effectivement revenue, comme l’en suppliait la nation.

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Quel soulagement, quand ce mercredi 20 janvier 2021, le parrain de l’étudiante, le ministre Serigne Mbaye Thiam, a informé le Conseil des ministres, avoir reçu une lettre de Diary Sow dans laquelle cette dernière l’a rassuré. Mon bonheur a été indicible, quand Serigne Mbaye Thiam me fit l’amitié de m’informer dans la nuit du samedi soir, 20 janvier 2021, qu’il venait de retrouver Diary Sow à Bruxelles (Belgique).

Serigne Mbaye Thiam sait à quel point je suis attaché à cette jeune fille, et encore plus depuis que j’ai eu l’avantage de présider la cérémonie de dédicace de son premier roman.

Cérémonie au cours de laquelle elle semblait avertir, quand elle dit : « C’est très important pour moi de raconter les gens tels qu’ils sont, de ne pas se limiter à la surface. Je me dis qu’il n’y a pas d’ange, pas de démon. Tout le monde a des zones d’ombre, tout le monde a un masque qu’il porte selon les circonstances ».

J’avoue que quand j’ai lu les écrits publiés par Serigne Mbaye Thiam par la jeune fille et dans lequel le ministre livre quelques détails, pour expliquer les raisons de sa disparition, j’ai cru avoir retrouvé dans les mots l’auteure du livre « Sous le visage d’un ange », dans lequel Diary Sow a réussi à narrer une très belle histoire, la vie tragique de son héroïne Allyn.

Celle-ci ne reflète pas, loin s’en faut, la vie de Diary, mais elle peut informer sur la sensibilité de son être en lisant la lettre assez tourmentée qu’elle a envoyée à son parrain. Elle dit quelque part qu’elle n’est pas partie pour fuir à cause de la pression, encore moins par un doute sur ses capacités. Elle précise également qu’elle n’a pas disjoncté et qu’elle n’a pas non plus disparu pour suivre avec une passion amoureuse, comme suggéré par certains de ses compatriotes.

Sur ce dernier point, elle aurait, je pense, assumé avec pudeur, certes, mais sans aucune honte, je crois, toute relation amoureuse. Tout indique à croire, si on en juge par son écriture sensible et sensuelle ; quand elle narre dans son roman les frasques amoureuses d’Allyn son personnage principal. Personnage très énigmatique, ambitieuse, avec une soif inextinguible de liberté à qui Diary Sow semble très attachée, voire entichée, n’est pas elle. Certes ! Seulement, cette héroïne, Allyn, permet tout de même de lire dans l’état d’esprit.

Lire à travers Allyn l’état d’esprit de Diary Sow, dis-je. Sans chercher des similitudes ou des ressemblances entre le personnage principal du roman Allyn et Diary Sow, on peut tout de même noter que l’idée de partir, disparaître, a peut-être longtemps cheminé en cette fille, avant même son entrée au lycée préparatoire.

La disparition de Diary Sow et l’histoire racontée dans son roman sur Allyn qui a disparu deux fois dans le texte de l’auteure, suggère une curieuse coïncidence (fortuite ?)  Allyn laisse entendre : « Je veux fouler aux pieds tous les interdits, sortir des sentiers battus, refuser toutes ces règles convenues pour que rien ne bouge jamais. Je veux vivre sans contrainte aucune. Après n’avoir connu que le côté regrettable de la vie, l’heure est venue pour moi de jouir. (…) À mon tour. Quels que soient les sacrifices que cela implique ».

Je ne crois pas que ce soit osé de faire une telle lecture à partir du jeu qu’elle fait jouer à Allyn qui reste sur le départ à toutes les étapes de son existence dans le roman. Dans sa lettre à l’allure tourmentée, pensent certains, envoyée à son parrain, Diary Sow lui explique « être partie librement, et décrit sa disparition comme une sorte de répit salutaire dans sa vie, une petite pause, pour retrouver ses esprits ».  

Les mots de la jeune fille sonnent comme un écho aux propos ci-après du philosophe du moyen âge, Sénèque rapportés par Denis Dambre dans un article publié le 14 janvier 2011 : « Pour trouver la tranquillité de l’âme », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait à l’un de ses disciples, Serenus, d’alterner la solitude et la vie de société et écrit à cet effet : « Il faut d’ailleurs se replier beaucoup sur soi-même ».

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Mêlons toutefois les deux choses : alternons la solitude et le monde. La solitude nous fera désirer la société, la société nous ramènera à nous-mêmes ; elles se serviront d’antidote l’une à l’autre, la solitude guérissant notre horreur de la foule, et la foule notre dégoût de la solitude.

L’intertextualité qui structure son premier roman, le mouvement continu qu’elle opère dans sa belle écriture entre les pensées philosophique et littéraire, le mouvement constant que fait la brillantissime Diary Sow entre ces deux pôles de savoir ne laisse aucun doute quant à ses fréquentations dans ses lectures.

Sa disparition n’est-elle pas une oreille attentive prêtée à Sénèque et à ses recommandations aux sages ? Et, le même Sénèque, d’ajouter à l’endroit de son cher ami Lucilius : « Ton corps, objet rongé par le temps, doit supporter sa solitude sans toi, ton esprit quant à lui doit entamer sa relation la plus intime avec toi, de sorte que tu ne seras jamais seul puisqu’il fréquentera les sages ».

A son âge, il ne fait aucun doute que Diary Sow avait déjà commencé à fréquenter les sages, dont il est question ici, depuis le lycée même. Elle était dans leur environnement, avant de les côtoyer au lycée Louis-le-Grand, avec des risques : la fatigue, la lassitude, voire le surmenage, même si la jeune fille tente de nous rassurer, de ce point de vue.

Le risque était pourtant bien réel. Et face à tout cela, prions ensemble, après l’heureux retour de la jeune fille, pour que l’idée suggérant que la tragédie soit le destin naturel des génies soit démentie. De grâce, gardons-nous d’envoyer cette fille qui n’est ni « ange », ni « démon » à l’échafaud ! Faisons l’effort de contredire Carl Jung…

Abdou Latif Coulibaly, ministre, Secrétaire Général du gouvernement.

Sénégal : les 750 pélicans de Djoudj sont morts de grippe aviaire (ministre)

Les 750 pélicans blancs du Parc national des oiseaux de Djoudj (PNOD, nord) sont morts de la grippe aviaire, a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.Interrogé par la Radio futurs média (Rfm, privée), Abdou Karim Sall a confirmé qu’il s’agit de la grippe H5 N1, une piste pourtant écartée au début.

« Il s’agit bien entendu de l’influenza aviaire de type A qui est un sous type de la grippe H5 N1 communément appelée la grippe aviaire », a notamment dit le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.

Il a promis de travailler avec le ministre de l’Elevage et des Productions animales pour voir comment contenir la maladie.

Le 23 janvier dernier, 750 pélicans blancs dont 740 jeunes et 10 adultes ont été retrouvés morts au Parc national des oiseaux de Djoudj.

Le 2 janvier plus tôt, 42.000 volailles ont été abattues à Pout (Thiès, ouest), après la mort de 60.000 autres pour cause de grippe aviaire.

Caf: le TAS suspend les sanctions contre Ahmad Ahmad

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a suspendu provisoirement, vendredi soir, les sanctions de la Fifa contre Ahmad Ahmad, ex président de la Confédération africaine de football (Caf).Cette décision préliminaire du Tas qui examinera l’appel de Ahmad le 2 mars 2021, rétablit ainsi le malgache dans ses fonctions de président de la Caf.

En novembre dernier, la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait suspendu Ahmad de la présidence de la Caf et lui avait interdit pendant 5 ans de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. 

La Fifa disait avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa avait prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football. En outre, il devrait s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Coronavirus et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité relative au Coronavirus et le décès de Mourchid Iyane Thiam, président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire (Conacoc), font le menu des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Plan de déploiement des vaccins cette année-Près de 3,5 millions de personnes ciblées », informe le quotidien national Le Soleil en première page.

Parlant de cette lutte contre la Covid-19, Vox Populi dévoile « comment le Sénégal compte déployer son plan de vaccination » et détaille: La campagne cible 3 430 920 personnes dont 20 600 personnels de santé et 447.811 personnes âgées de 60 ans.

A la Une de Vox Populi, Dr Fatou Mbaye Sylla, directrice des établissements publics de santé parle du « rythme soutenu des contaminations à la Covid-19 » et prévient: « Si le flux des malades continue ainsi, on ne pourra plus tenir. Il faut que chacun assume ses responsabilités ».

« Covid-19: Riposte communautaire pour ralentir la mortalité-Au secours du 3e âge », titre Kritik.

De son côté, Source A fait état d’une « acquisition gratuite des premières doses de vaccins au profit de 20% de la population » et révèle: « Voici le mécène de Macky. Le Sénégal ne prendra en charge que les coûts opérationnels pour vacciner sa population cible ».

Dans L’As, le professeur Souleymane Mboup rassure: « Le niveau de circulation du variant britannique n’est pas pour le moment inquiétant ».

Ce quotidien revient également sur le décès de Mourchid Ahmed Iyane Thiam et écrit que « le croissant lunaire perd son observateur général ».

Cela fait dire à Walf Quotidien qu’avec le décès du président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire  (Conacoc), « une lune s’éclipse ».

Pendant ce temps, Source A retrace le « parcours d’un unificateur pur-sang ». « Décès de Mourchid Iyane Thiam-La Commission nationale du croissant lunaire orpheline », renchérit Lii Quotidien, à côté de Direct-News qui parle de « l’éclipse d’un croissant lunaire » et rappelle que c’est en 1996 que le défunt a institué ladite commission.

À propos de la déclaration de patrimoine, Walf Quotidien informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental  (Cese), « Idy (Idrissa Seck) se dévoile » car, il a sacrifié à l’exercice, hier.

Cette tentative d’assassinat à la Cité Aliou Sow, à Dakar, fait la Une du journal EnQuête qui s’exclame: « Au comble du sordide! »

Nos confrères informent que le mari français égorge sa femme, alors que son fils s’acharne sur sa tête avec un marteau.

Hausse de la production industrielle au Sénégal

En novembre 2020, la production industrielle a progressé de 16,1% au Sénégal comparativement à celle du même mois de 2019.L’augmentation de la production industrielle est imputable au relèvement notamment de l’activité de production du papier et du carton, travaux d’impression et reproduction d’enregistrement, des produits du raffinage et de la cokéfaction ainsi que de l’agro-alimentaire.

Toutefois, le recul de la production des autres industries manufacturières, des produits métallurgiques et de fonderie ainsi que celui des industries extractives a atténué la hausse de la production industrielle.

La production totale au cours des onze premiers mois de 2020 s’est relevée de 0,3% relativement à celle de la période correspondante de 2019, informe le site de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, visité ce vendredi à APA.

Sénégal : décès de Mourchid Iyane Thiam

Le président de la Commission national d’observation du croissant lunaire (Conacoc), Mourchid Iyane Thiam, est décédé.La presse locale qui donne l’information, précise qu’il a rendu l’âme dans la nuit de jeudi à vendredi à Dakar.

Mourchid Iyane Thiam était malade depuis quatre mois, selon l’imam Oumar Diène, Secrétaire général de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, interrogé par Radio futurs média (Rfm).

Le variant britannique du coronavirus inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce vendredi à APA, mettent en exergue la détection dans le pays du variant britannique du coronavirus.« Le variant britannique détecté au Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil, informant que ce virus est 50 à 70% plus contagieux et 30 à 40% plus létal que la souche originelle.

Pour se protéger contre cette nouvelle souche de la Covid-19, le professeur Souleymane Mboup qui a annoncé, hier jeudi à Dakar, sa détection, recommande : « Il est impératif d’appliquer scrupuleusement les mesures de prévention individuelle et collective ».

Pour Vox Populi, confronté à une 2e vague explosive et meurtrière de Covid-19, « le Sénégal chope le pire virus du corona » car, « le variant britannique, le plus virulent et le plus contagieux (est) détecté à Dakar sur un ressortissant indien ».

Nos confrères précisent que l’IRESSEF du professeur Mboup a séquencé le génotype de ce variant apparu auparavant en Gambie et détecté pour la première fois en Grande-Bretagne en décembre 2020.

« La variante britannique de la Covid-19 détectée au Sénégal-Elle est là », renchérit Libération à sa Une.

Le journal renseigne que le prélèvement, effectué depuis le 30 décembre, a livré ses secrets après le séquençage de plusieurs échantillons. « Le cas, souligne Libération, a été détecté sur la Petite-Côte, le patient déclaré guéri ».

Avec ce variant britannique, Le Quotidien parle d’«un cas grave pour le Sénégal ».

L’Observateur traite de la hausse de la létalité due au coronavirus et estime que « c’est l’hécatombe » avec 204 morts en 28 jours.

De son côté, EnQuête voit « l’université en ébullition » face à la propagation de la Covid-19 et explique : « Alors que la Covid-19 dicte sa loi, l’université est dans tous ses états ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à l’Indice de perception de la corruption 2020 de Transparency international et note que « le Sénégal, toujours dans la zone ! »

Cela s’explique, selon le rapport, par une faible volonté politique dans la lutte contre la corruption, la mal gouvernance, l’accroissement de l’impunité.

C’est pourquoi, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil (section sénégalaise de Transparency international) demande « au chef de l’Etat de cesser d’entretenir une impunité affirmée et voulue sur des dossiers qui intéressent la gestion des ressources des contribuables ».

« Indice de perception de la corruption-Le Sénégal toujours dans la zone rouge », ajoute Walf Quotidien, dans lequel journal, Birahim Seck pointe la responsabilité du président Macky Sall.

Folashade Akanni-Shelle, nouvelle Dg de Bolloré au Nigeria

Folashade Akanni-Shelle est nommée Directrice générale de la filiale nigériane de Bolloré Transport et Logistics, a appris APA ce jeudi.« Depuis le 1er octobre 2020, Folashade Akanni-Shelle est la nouvelle Directrice générale de Bolloré Transport & Logistics au Nigeria. Elle remplace Jean-Baptiste Rambaud qui va poursuivre sa carrière dans une autre filiale de l’entreprise au Moyen-Orient », renseigne le groupe dans un communiqué de presse.

Folashade Akanni-Shelle cumule 17 années d’expérience au sein de Bolloré Transport & Logistics. Elle a rejoint l’entreprise en 2003 comme Responsable commerciale pour OT Africa Line chez Cross Marine Services à Lagos, avant d’être nommée tour à tour Responsable import maritime au sein de Bolloré Africa Logistics Nigeria (ex-SDV Nigeria), Responsable des services logistiques au Ghana, Directrice des solutions logistiques en Ouganda puis Directrice générale en Tanzanie.

Elle va désormais assurer le développement de cette entité avec le soutien de ses équipes et s’appuyer sur son expérience ainsi que sur sa connaissance du continent africain pour positionner l’entreprise comme un leader dans le secteur du transport et de la logistique au Nigéria.

« Ayant occupé diverses fonctions dans plusieurs pays différents, c’est un honneur pour moi de retrouver mon pays d’origine et j’ai hâte de travailler en étroite collaboration avec les équipes pour adresser ce marché dynamique et faire de Bolloré Transport & Logistics une référence dans le transport et la logistique au Nigeria », a déclaré Folashade Akanni-Shelle.

Bolloré Transport & Logistics Nigeria est un opérateur majeur du transport et de la logistique employant aujourd’hui plus de 600 collaborateurs directs et indirects. Basée à Lagos, l’entreprise possède plusieurs agences notamment à Badagry, Agbara et Abuja et 26 entrepôts à travers tout le pays. Elle a développé une expertise sur divers secteurs clés de l’économie en particulier les produits de grande consommation, la téléphonie et la logistique minière.

Chaque année, elle soutient des actions pour les populations en partenariat avec des associations notamment dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : le variant britannique détecté au Sénégal

La nouvelle souche britannique du coronavirus réputée plus contagieuse et plus mortelle est désormais présente au Sénégal, a déclaré le Professeur Souleymane Mboup.Après la Gambie, c’est au tour du Sénégal de choper le variant britannique de la Covid-19. Ce dernier a été retrouvé dans les échantillons de la deuxième série de séquençages de la deuxième vague qui sévit actuellement au Sénégal, a expliqué le professeur Mboup.

Le directeur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) s’exprimait lors du point de presse quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale dédié à la situation de la pandémie.  

A en croire M. Mboup, la présence de cette nouvelle souche pourrait expliquer l’augmentation des cas de Covid-19  constatée ces dernières semaines dans le pays. Partant de là, il a invité les populations à une application « scrupuleuse » des mesures de prévention individuelles et collectives.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de pays et territoires où se trouve désormais le variant repéré initialement en Grande-Bretagne dépasse la barre des 50. De même, le variant identifié en Afrique du Sud serait lui aussi présent dans des 20. Mais l’organisation juge cette évaluation sous-estimée. Car ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.

Par ailleurs, l’OMS signale qu’un troisième « variant inquiétant », originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysé et pourrait affecter la réponse immunitaire.

Le Sénégal veut « consolider » son industrie pharmaceutique

Le président sénégalais Macky Sall veut mettre en place une industrie pharmaceutique nationale souveraine.« Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement, au regard des effets de la pandémie de Covid-19, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente », a rapporté le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 janvier.

Pour Macky Sall, cette nécessité vise à « garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ».

En Afrique, la plupart des pays comme le Sénégal misent sur l’initiative Covax de l’OMS pour acquérir les vaccins anti-Covid-19 destinés à leurs populations. En plus de ce programme dédié aux pays les moins avancés de la planète, d’autres négocient directement avec les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ou chinois pour en acheter.

Face à ces contraintes, le président sénégalais demande à ses « ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Industrie, des Finances d’accélérer, en liaison avec la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) et les acteurs du sous-secteur, la finalisation et l’amorçage de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique nationale, au regard des avantages comparatifs et compétitifs » du pays.

Sénégal : 750 pélicans blancs morts dans un parc national

Les autorités sénégalaises confirment la mort de 750 pélicans blancs au parc des oiseaux de Djoudj, situé dans la région de Saint-Louis (nord).Selon la direction des Parcs nationaux, il s’agit de 740 pélicans adultes et de 10 jeunes.

« Durant la période de migration et de forte concentration des oiseaux d’eau au Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD), il arrive que des cas de mortalités soient signalés chez les populations de pélicans, notamment parmi les juvéniles », explique la direction des Parcs nationaux dans un communiqué de presse.

Suite à cette découverte, les visites au parc sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Le Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis. Il est la troisième réserve ornithologique du monde.

Le nombre d’oiseaux migrateurs est estimé à quelque trois millions, répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc ; quatre espèces d’aigrettes, l’oie de Gambie et le héron cendré. On peut aussi observer de grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards.

Varans et pythons se dissimulent parfois dans les herbes, ainsi que de petits crocodiles. En ce qui concerne les mammifères, il s’agit surtout de vaches, de singes rouges et de phacochères, mais hyènes, chats de Libye, servals et gazelles dorcas vivent aussi dans le parc.

Covid-19, émigration et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalis reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur au coronavirus, aux financements contre l’émigration clandestine et aux faits divers.Les cas de Covid à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) intéressent Walf Quotidien qui donne « les chiffres de la peur », constatant du coup « la psychose chez les étudiants ».

Face à la flambée des contaminations et des morts, L’Observateur titre : « Coronavirus, les autorités se barricadent ».

Le journal fait des révélations sur les dispositifs anti-Covid du président Sall, des khalifes généraux et du chef de l’Eglise. « Moins de collaborateurs, moins de contacts, suspension des visites et autres audiences et bouleversement de leur emploi du temps, comment Macky Sall, Serigne Mountakha Mbacké, Monseigneur Benjamin Ndiaye, Serigne Babacar Sy Mansour se barricadent contre le virus ? », s’interroge L’Obs.

Pendant ce temps, EnQuête se focalise sur l’accès aux vaccins contre la Covid-19 et fait état de « la loi des plus forts », soulignant que Washington et Londres se taillent la part du lion pour les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca, là où l’Union européenne peine à s’approvisionner et les Africains crient au scandale.

Parlant de l’émigration, L’As indique en première page : « Affaire Boubacar Sèye et les 118 milliards de l’UE-Macky réclame des comptes ».

Ce qui fait dire EnQuête à dire que « Macky Sall réclame un mémorandum » sur les ressources mobilisées contre l’émigration clandestine.

« Financements contre l’émigration clandestine-Macky se jette à l’eau. Il demande un rapport sur les projets financés et l’emploi des jeunes », détaille Le Quotidien à sa Une.

En attendant, Sud Quotidien revient sur cette vaste opération de sécurisation contre les derniers bastions rebelles en Casamance et note que l’armée nettoie les forêts ».

Ce faisant, nos confrères informent que les zones de Boffa, Bilass, Sikoune, Mbissine sont au centre du feu.

« Reprise des hostilités en Casamance-L’armée pilonne les rebelles », renchérit L’As.

Les Echos reviennent sur l’incendie qui avait décimé une famille de cinq Sénégalais à Denver, aux Etats-Unis, en août dernier et révèlent que « les meurtriers de la famille Ndiol (sont) arrêtés hier ».

Il s’agit, selon ce quotidien, de deux mineurs âgés de 16 ans et d’un autre âgé de 15 ans. « La police, notent Les Echos, écarte le motif du meurtre lié à des préjugés, mais refuse de se prononcer sur les motifs du crime ».

« Etats-Unis-Drame de la famille Ndiol : Les présumés auteurs de l’incendie qui a tué 5 Sénégalais à Denver arrêtés. Ils sont accusés de meurtre au premier degré », poursuit L’Observateur.

A propos de la Convention collective du secteur de la presse, le quotidien national Le Soleil informe que « Macky Sall veut une application effective des textes ».

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Le FMI table sur une croissance mondiale de 5,5% en 2021

Les mesures de soutien et les vaccins devraient rehausser l’activité économique, estime l’instance financière mondiale.Malgré un contexte marqué par une incertitude exceptionnelle, le Fonds Monétaire International (FMI) reste optimiste. En effet, selon l’institution de Bretton Woods, l’économie mondiale devrait connaître une croissance de 5,5 % en 2021, puis de 4,2 % en 2022.

Les prévisions pour 2021 sont revues à la hausse de 0,3 point par rapport aux prévisions précédentes car il est attendu que l’activité s’affermisse plus tard dans l’année grâce aux vaccins et sous l’effet de mesures de soutien supplémentaires dans un petit nombre de grands pays, précise le FMI.

La vigueur de la reprise devrait varier considérablement d’un pays à l’autre. Selon le FMI, celle-ci dépendra essentiellement de leur accès aux interventions médicales, de l’efficacité des mesures de soutien, de leur exposition aux effets de contagion entre pays, et de leurs caractéristiques structurelles à l’aube de la crise.

Partant de là, le FMI invite les pouvoirs publics à assurer un soutien efficace à l’économie jusqu’à ce que la reprise soit fermement enclenchée. Cela en mettant l’accent sur des priorités impératives, à savoir relever le potentiel de production, garantir une croissance participative profitant à tous et accélérer la transition vers une économie moins tributaire du carbone.

Par ailleurs, souligne le Fonds Monétaire International, une coopération multilatérale forte s’impose pour maîtriser partout la pandémie. Elle appelle notamment à renforcer les financements en faveur du mécanisme Covax pour accélérer l’accès aux vaccins dans tous les pays, assurer leur distribution universelle et faciliter l’accès à des thérapies abordables pour tous.

La reprise de la croissance prévue pour cette année fait suite à un lourd effondrement en 2020 qui a eu des conséquences délétères pour les femmes, les jeunes, les pauvres, les travailleurs de l’économie informelle et ceux des secteurs où les contacts sont fréquents, rappelle le FMI.

La contraction de l’économie mondiale en 2020 est estimée à 3,5 %, soit 0,9 point de mieux que dans les prévisions précédentes en raison d’un élan plus fort que prévu au deuxième semestre 2020.

Sénégal : prorogation de l’état d’urgence à Dakar et Thiès

L’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans les régions de Dakar et Thiès est prorogé jusqu’au 20 février 2021.Dans un communiqué publié, mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome informe que cette mesure, prise le 05 janvier dernier pour contenir la propagation du coronavirus, reste en vigueur.

« Le président de la République a proclamé l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès, afin de réduire la propagation de la Covid-19. En application de cette décision, le ministre de l’Intérieur informe les populations des mesures en vigueur dans ces deux régions jusqu’au 20 février », lit-on dans le communiqué du ministère de l’Intérieur.

Il a annoncé par la même occasion le maintien de l’interdiction de la circulation des personnes et des biens de 21 heures à 5 heures, des manifestations et rassemblements sur la voie publique, et de toutes les réunions privées comme les baptêmes, mariages, réceptions et manifestations religieuses.

Le ministre de l’Intérieur a également insisté sur l’interdiction de tous les rassemblements dans les lieux recevant du public, notamment les hôtels, salles de spectacles, dancings, bars, cafés, salons de thé, plages, marchés hebdomadaires, terrains et salles dédiés au sport.

Antoine Felix Abdoulaye Diome a dans le même temps rappelé que le port obligatoire de masque de protection restait en vigueur dans les lieux publics et privés ainsi que les dans les moyens de transport sur toute étendue du territoire national.

Le président Macky Sall a promulgué le 19 janvier 2021 la loi numéro 2021-18 modifiant la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

Selon les autorités sénégalaises, les régions de Dakar et Thiès concentrent 90% des cas de contamination à la Covid-19.

A la date du 26 janvier, le Sénégal a enregistré 25.127 cas de Covid-19 dont 20.870 guérisons et 592 décès.

La presse sénégalaise à fond sur la prorogation du couvre-feu

La prorogation jusqu’au 20 février 2021 de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu à Dakar et Thiès pour freiner la propagation du coronavirus s’impose aux quotidiens sénégalais reçus ce mercredi à APA.« Lutte contre la Covid-19 : Les mesures dont le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février », rapporte le quotidien national Le Soleil dans sa manchette.

Nos confrères indiquent que les mesures prises pour les régions de Dakar et Thiès restent en vigueur.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky met une croix » sur les baptêmes, mariages, réceptions, manifestations religieuses. « Le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février, à Dakar et Thiès », renchérit le journal.

« L’état de catastrophe sanitaire proclamé-Dakar et Thiès sous couvre-feu jusqu’au 20 février », note de son côté Libération, informant que le Sénégal totalise 3.664 cas actifs et s’approche des 600 morts liés à la Covid-19.

Toutes choses qui font à Vox Populi qu’il y a « encore 24 jours de couvre-feu à Dakar et à Thiès ».

Mais pour L’ As, avec la prorogation du couvre-feu, il y a « polémique autour d’un acte suspect » car « le gouvernement nargue les Sénégalais ».

« Controverse autour de l’application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Le pouvoir sort du bois », titre Sud Quotidien.

Dans ce journal, Aymérou Gningue, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) affirme : « Surpris d’entendre des hommes de droit, s’aventurer dans des domaines relevant de la loi et des règlements, sans prendre le soin de vérifier leurs propos ».

« Le couvre-feu n’a pas pris fin. Il est même renouvelé et confirmé par le décret de proclamation de l’état de catastrophe », ajoute Abdou Latif Coulibaly, Secrétaire général du gouvernement.

A sa Une, Vox Populi s’inquiète de l’autre série macabre en dehors de la Covid avec « 6 morts subites en 7 jours ».

Ce journal compte trois décès inexpliqués hier entre Dakar, Touba et Nioro, après les deux d’avant-hier et celui du mardi 21 janvier à Dakar.

De son côté, Libération poursuit l’affaire des 650 kilos de cocaïne saisis et perce « les mystères du labo de Ngaparou ».

« Le Franco-Sénégalais Ousmane Hamady Diaw alias Ouz, qui dispose de trois fausses identités, dirigeait les opérations. Il est signalé en Gambie où près de trois tonnes de cocaïne ont été saisies au Port De Banjul », explique Libération.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

3.462.374

NOMBRE DE DÉCÈS

90.022

Afrique du Sud : Cas (1.423.578) – Guérisons (1.254.674) – Décès (41.797)

La nation arc-en-ciel annonce 6041 nouveaux cas ce mardi et 680 décès.

Algérie : Cas (106.097) – Guérisons (72.336) – Décès (2863)

Alger recense 501 cas ce mardi et 8 morts.

Angola : Cas (19.476) – Guérisons (17.327) – Décès (461)

Ce mardi, Luanda rapporte 77 cas et un décès.         

Bénin : Cas (3643) – Guérisons (3317) – Décès (48)

Dans l’ex-Dahomey, on ne décompte pas de cas ce mardi. 

Botswana : Cas (20.658) – Guérisons (16.794) – Décès (124)

Dans ce pays de l’Afrique australe, aucun cas n’a été rapporté.

Burkina Faso : Cas (10.157) – Guérisons (8472) – Décès (118)

Au pays des hommes intègres, on dénombre 119 cas supplémentaires et 6 morts.

Burundi : Cas (1481) – Guérisons (773) – Décès (2)

Ce pays recense 2 nouvelles infections. 

Cabo Verde : Cas (13.619) – Guérisons (12.841) – Décès (129)

Dans cet archipel, 62 cas ont été confirmés ce mardi et 2 décès.

Cameroun : Cas (29.617) – Guérisons (28.045) – Décès (462)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne pas de nouveaux cas.

Centrafrique : Cas (4980) – Guérisons (4885) – Décès (63)

En République centrafricaine, on ne déclare pas de cas ce mardi. 

Comores : Cas (2425) – Guérisons (1441) – Décès (77)

Les îles Comores recensent 75 cas ce mardi et un mort. 

Congo : Cas (7887) – Guérisons (5846) – Décès (117)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (27.237) – Guérisons (25.196) – Décès (147)

141 cas de Covid-19 notés ce mardi et un mort. 

Djibouti : Cas (5923) – Guérisons (5841) – Décès (62)

Aujourd’hui, 3 cas ont été constatés dans ce pays et un mort. 

Egypte : Cas (163.129) – Guérisons (127.433) – Décès (9067)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, 643 cas ont été déclarés ce mardi et 55 décès.

Erythrée : Cas (1970) – Guérisons (1530) – Décès (7)

Ce pays de la corne de l’Afrique confirme 50 cas ce lundi t un décès.

Eswatini : Cas (14.830) – Guérisons (9542) – Décès (479)

L’ex-Swaziland rapporte 346 infections aujourd’hui et 38 morts. 

Ethiopie : Cas (134.569) – Guérisons (120.748) – Décès (2075)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), annonce 437 cas aujourd’hui et 4 décès.

Gabon : Cas (10.411) – Guérisons (10.013) – Décès (67)

Dans le pays d’Ali Bongo, aucun cas n’a été recensé ce jour.

Gambie : Cas (4008) – Guérisons (3722) – Décès (128)

Ce pays enclavé annonce 36 cas ce mardi. 

Ghana : Cas (62.135) – Guérisons (58.150) – Décès (372)

Accra déclare 646 cas ce mardi et 5 décès. 

Guinée : Cas (14.379) – Guérisons (13.798) – Décès (82)

Conakry annonce 4 nouveaux cas et un décès. 

Guinée-Bissau : Cas (2532) – Guérisons (2421) – Décès (45)

Ce pays lusophone ne confirme pas de cas ce mardi. 

Guinée équatoriale : Cas (5454) – Guérisons (5219) – Décès (86)

Malabo n’annonce pas de cas ce jour. 

Kenya : Cas (100.193) – Guérisons (83.625) – Décès (1750)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 141 nouvelles contaminations et 6 morts. 

Lesotho : Cas (8047) – Guérisons (2398) – Décès (146)

Dans cet Etat enclavé, 3 cas ont été répertoriés et 12 morts.

Liberia : Cas (1932) – Guérisons (1733) – Décès (84)

Monrovia rapporte 5 cas ce mardi. 

Libye : Cas (115.299) – Guérisons (94.287) – Décès (1789)

Tripoli annonce 1611 cas aujourd’hui et 26 morts.  

Madagascar : Cas (18.743) – Guérisons (17.930) – Décès (279)

Dans la Grande île, on n’annonce pas de cas ce mardi. 

Malawi : Cas (20.830) – Guérisons (7005) – Décès (540)

Ce mardi, 843 cas ont été notés dans ce pays et 22 décès. 

Mali : Cas (8006) – Guérisons (5731) – Décès (327)

Ce pays ouest-africain recense 11 infections ce jour et 3 morts. 

Maroc : Cas (467.493) – Guérisons (444.823) – Décès (8187) 

Ce mardi, 867 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et 15 patients sont morts. 

Maurice : Cas (568) – Guérisons (525) – Décès (10)

A l’île Maurice, 12 cas ont été détectés ce jour.

Mauritanie : Cas (16.460) – Guérisons (15.391) – Décès (418)

La République islamique déclare 63 cas ce mardi et 2 morts.

Mozambique : Cas (34.055) – Guérisons (21.343) – Décès (363)

Maputo constate 1274 nouveaux cas aujourd’hui.   

Namibie : Cas (32.957) – Guérisons (30.432) – Décès (328)

Cet Etat dénombre 307 cas ce mardi et 9 morts.

Niger : Cas (4374) – Guérisons (3494) – Décès (151)

Niamey déclare 21 cas ce jour.

Nigeria : Cas (124.299) – Guérisons (99.276) – Décès (1522)

Dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest, 2733 cas ont été signalés et 18 morts.

Ouganda : Cas (39.261) – Guérisons (14.051) – Décès (318)

Kampala annonce 112 cas ce mardi et un mort. 

RD Congo : Cas (22.048) – Guérisons (14.968) – Décès (661)

Kinshasa annonce 94 cas aujourd’hui.

Rwanda : Cas (13.885) – Guérisons (8861) – Décès (181)

Le pays de Paul Kagamé déclare 574 cas aujourd’hui et 4 décès.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (1210) – Guérisons (1005) – Décès (17)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense 21 cas ce jour.

Sénégal : Cas (25.127) – Guérisons (20.870) – Décès (592)

Dakar rapporte 135 nouvelles contaminations et 10 décès. 

Seychelles : Cas (1116) – Guérisons (754) – Décès  (3)

Ce pays dénombre 47 cas ce mardi. 

Sierra Leone : Cas (3194) – Guérisons (2232) – Décès (77)

Cette nation anglophone annonce 21 contaminations aujourd’hui. 

Somalie : Cas (4754) – Guérisons (3666) – Décès (130)

Les autorités sanitaires ne déclarent pas de cas ce jour.

Soudan : Cas (26.596) – Guérisons (20.680) – Décès (1750)

Khartoum annonce 317 cas aujourd’hui et 147 morts.  

Soudan du Sud : Cas (3788) – Guérisons (3542) – Décès (64)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de nouvelles contaminations. 

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs mois. 

Tchad : Cas (3225) – Guérisons (2316) – Décès (116)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, 43 cas ont été signalés ce jour.

Togo : Cas (4682) – Guérisons (4005) – Décès (76)

Les autorités sanitaires indiquent 20 cas positifs ce jour et un mort. 

Tunisie : Cas (200.662) – Guérisons (148.995) – Décès (6370)

Tunis annonce 2026 cas aujourd’hui et 83 décès. 

Zambie : Cas (47.622) – Guérisons (40.362) – Décès (672)

Lusaka rapporte 1476 contaminations et 12 décès.  

Zimbabwe : Cas (32.004) – Guérisons (23.413) – Décès (1103)

Dans ce pays de l’Afrique australe, on dénombre 684 nouveaux porteurs du virus et 98 morts.  

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Sénégal : huit recommandations pour freiner le coronavirus

Le gouvernement sénégalais doit prendre huit mesures pour freiner la propagation du coronavirus.Ces recommandations faites par Moubarack Lô, Directeur général du Bureau de Prospective Economique (BPE) et Amaye Sy, Expert senior à ladite structure, doivent permettre de gagner le combat contre la pandémie.

Pour ces experts, l’Etat doit « remobiliser les communautés, comme ce fut le cas pendant les mois d’avril, mai et juin 2020 ; promouvoir activement le port de masques, en ramenant le prix des masques jetables à 50 FCFA en pharmacie et des masques lavables à 300 FCFA l’unité ; faire un bon usage du couvre-feu, en ciblant des départements à confiner plutôt que des régions, et en usant d’indicateurs objectivement vérifiables ».

Dans une réflexion intitulée « Covid-19 : Quelles nouvelles options pour le Sénégal ? », Lô et Sy estiment qu’il faut aussi « multiplier les tests rapides et décentralisés à coût très réduit, ainsi que les tests sérologiques. Car, il vaut mieux avoir un nombre élevé de cas, dont beaucoup d’asymptomatiques, détectés très vite, qu’un nombre limité (de) tests avec de nombreux cas graves et de décès ».

Les 5e et 6e mesures pour freiner la Covid-19 doivent consister à « mieux gérer les cas importés, en rendant systématique l’auto confinement dans la semaine qui suit l’arrivée ; à mettre à niveau les CTE (Centres de traitement des épidémies) et les démultiplier, pour une meilleure prise en charge des cas sérieux ».

Enfin, le gouvernement doit « améliorer la prise en charge à domicile, et mettre (en place) une stratégie prudente et progressive de vaccination, pour mieux apprendre de l’expérience internationale ».

A la date du 25 janvier 2021, le Sénégal a enregistré un total de 24.993 cas de Covid-19 dont 20.681 patients guéris et 582 décès.

Covid-19, état d’urgence et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité liée au coronavirus, la fin de l’état d’urgence de 12 jours décrété à Dakar et Thiès, et les faits de société alimentent les quotidiens sénégalais de ce mardi.« Vaccination contre la Covid-L’heure des manœuvres », constater EnQuête, expliquant qu’au moment où le flou s’installe sur l’efficacité des candidats vaccins, les Etats peaufinent leurs stratégies de vaccination.

Ce faisant, le journal informe que la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao veut commander 240 millions de doses de vaccins. « L‘anglo-suédois AstraZeneca, les américains Moderna et Pfizer/BioNtech : les vaccins qui ont la cote », écrit EnQuête.

Walf Quotidien se focalise sur la fin de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans deux régions considérées comme des foyers de la Covid-19 au Sénégal et titre : « Dakar et Thiès retiennent leur souffle ».

Selon le journal, cette mesure prend fin aujourd’hui, mais tout porte à croire qu’on s’achemine logiquement vers une prorogation.

« Application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Macky, à l’épreuve de la légalité », titre Sud Quotidien.

Nos confrères donnent la parole à Iba Barry Kamara, enseignant-chercheur à l’Ucad, qui affirme : « Faute de signature d’un décret, il n’y a plus d’état d’urgence ni d’état de siège encore moins de couvre-feu au Sénégal ».

En attendant, L’Observateur plonge « dans l’enfer des mesures de restriction à Dakar » et note : « Banlieue, le couvre faim de l’état contre les populations ».

Pour L’As, « le Sénégal grossit malgré la Covid-19 » avec 750 milliards d’investissements directs (IDE).

Pendant ce temps, le nouveau dispositif de la police fait la Une du Soleil qui titre : « A Dakar, ça circule mieux ».

Ce quotidien national note qu’excellant dans l’art de la régulation, la Compagnie de circulation de la police ne ménage aucun effort pour améliorer la fluidité sur les routes de Dakar, au grand bonheur des usagers.

A propos de l’affaire Diary Sow, cette étudiante sénégalaise disparue à Paris, Walf Quotidien parle de « clap de fin pour un film de série B » et informe qu’elle a été retrouvée saine et sauve et elle est en compagnie de son parrain, le ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam.

« Disparition-réapparition de la meilleure élève du Sénégal-Diary Sow, la vérité cachée », titre L’Observateur, qui révèle son hôtel à plus de 100 euros près de la Gare du Midi.

L’Obs parle également de son séjour dans les résidences de jeunesse à Bruxelles (Belgique), de sa lettre adressée à son parrain et de la famille de poètes qui l’a hébergée.

« Dessous d’une saisie record : conditionnement et transformation de la cocaïne-Un labo déniché au cœur de Ngaparou », renseigne Libération à sa Une, informant que l’entrepreneur belge Jean Yann Blain a fourni l’acétone devant servir à affiner les 650 kilos de cocaïne.

En sport, la Coupe d’Italie fait la Une des quotidiens spécialisés comme Stades qui titre : « Inter Milan/AC Milan à 19h45 : Derby en quarts pour oublier les faux pas ».

« Coupe d’Italie : quarts de finale-Chaud derby Inter-Milan AC », note Record, rappelant que l’Inter accueillera l’AC pour ce qui sera le premier quart de finale de la Coupe d’Italie.

Sénégal : hausse du coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation

Le coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation a progressé de 1,0% au quatrième trimestre 2020, par rapport au trimestre précédent, rapporte une noteLe coût de la construction d’une demeure au Sénégal devient de plus en plus élevé. En effet, selon une note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), parvenue ce lundi à APA, celui a augmenté de 2,6% comparé à l’année dernière. Cette hausse est entraînée par le renchérissement de la main d’œuvre, de la location du matériel, ainsi que des matériaux de construction, explique l’ANSD.

Par ailleurs, souligne l’agence, le rapport des prix moyens des douze mois de 2020 sur ceux de 2019 fait ressortir une progression de 1,5%.

Plus en détaillant, l’ANSD précise que le coût de la main d’œuvre s’est apprécié de 2,6% comparativement au trimestre précédent. Cette évolution est consécutive au renchérissement des rémunérations des maçons (+4,6%), des manœuvres (+1,3%), des coffreurs (+3,8%), des électriciens (+1,9%) et des plombiers (+3,3%). Comparé au quatrième trimestre 2019, il s’est accru de 8,6%.

Les prix des matériaux de construction ont de leur côté rebondi de 0,4% par rapport au troisième trimestre 2020. Cette amélioration est consécutive à l’accroissement de ceux des matériaux pour le revêtement des murs et sols, des matériaux de base et des matériaux de plomberie et sanitaire. Cependant, la baisse des prix des peintures et des matériaux pour travaux d’électricité a atténué cette évolution. En variation annuelle, ils ont crû de 0,4%.

S’agissant des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, ils se sont appréciés de 2,0%, en liaison avec la hausse de ceux des carreaux murs (+1,1%) et des carreaux sol (+2,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, ils se sont appréciés de 0,2%.

Les prix des matériaux de base ont augmenté de 0,5%, en rapport avec le renchérissement du fer (+2,5%). Par rapport au quatrième trimestre 2019, ils se sont accrus de 0,4%.

Les prix des matériaux de plomberie et sanitaire se sont accrus de 0,3% au cours de la période sous revue, en raison de la montée de ceux des tuyaux en plastique (+0,2%), des coudes et tés en plastique (+0,2%) et des matériaux sanitaires pour salle de bain et WC (+0,5%). Rapportés à leur niveau du quatrième trimestre 2019, ils ont augmenté de 1,9%.

Quant à l’augmentation de 0,2% des prix des matériaux de menuiserie, elle résulte de celle des prix des matériaux en bois rouge (+0,3%), en bois blanc (+0,5%) et en métallique (+0,2%). En variation annuelle, ils se sont relevés de 0,3%.

Les prix des matériaux pour l’étanchéité ont fléchi de 0,3% au quatrième trimestre 2020, suite au recul de ceux des enduits (-0,5%.). En variation annuelle, ils se sont accrus de 1,4%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité se sont contractés de 0,2% au quatrième trimestre 2020, en raison d’un fléchissement des prix des interrupteurs (-0,4%) et des réglettes (-1,7%). En variation annuelle, ils ont baissé de 0,8%.

Les prix des peintures ont chuté de 0,3%, en raison d’un repli de ceux des peintures à huile (-0,3%) et à eau (-0,3%). En variation annuelle, ils se sont réduits de 0,4%.

Le coût de la location du matériel s’est inscrit en hausse de (+0,1%), en rapport avec le relèvement du coût de location des planches (+0,2%) et des serres joints (+0,6%). En variation annuelle, il s’est réduit de 0,5%.

Le coût des « moyens de gestion » a enregistré une baisse de 0,1% au cours de la période sous revue, tirée par celle des prix des services de communication (-6,5%). Par rapport à la période correspondante en 2019, il s’est réduit de 0,3%.

Sénégal : l’étudiante Diary Sow retrouvée « saine et sauve » à Bruxelles (Officiel)

La meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 et actuellement en classe préparatoire au lycée parisien Louis-Le-Grand était portée disparue depuis le 4 janvier dernier.C’est un ouf de soulagement pour de nombreux Sénégalais. Diary Sow est en effet retrouvée « saine et sauve », a indiqué, dans un communiqué, le Consulat Général du Sénégal à Paris (France). « Elle se trouve présentement en compagnie de son parrain Serigne Mbaye », ajoute la note. On ignore encore dans quelles circonstances elle a été retrouvée.

Il y a quelques jours, l’étudiante s’était signalée par une lettre envoyée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, dans laquelle elle explique les raisons de sa disparition.

« Si je ne m’étais pas manifestée jusqu’à présent, c’est pour la simple raison que j’étais dans l’impossibilité de le faire », dit-elle mystérieusement.

Avant d’ajouter: « j’ai laissé assez d’indices derrière moi pour qu’on sache que je partais de mon plein gré. Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Considère cela comme une sorte de répit salutaire dans ma vie », dit-elle à son mentor.

La disparition de la brillante étudiante avait suscité l’émoi et la consternation auprès de plusieurs de ses compatriotes.  

Le coronavirus s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, accordent un traitement de faveur à l’actualité liée au coronavirus.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la prise en charge des cas graves dans les Centre de traitement des épidémies (CTE) et note une « course contre la mort ».

« Grâce à un personnel compétent et dévoué, le Sénégal lutte contre une seconde vague meurtrière. Dans les CTE, le défi principal est celui de l’approvisionnement correct en oxygène », informe EnQuête.

Un médecin dans un CTE confie : « Ce virus est très virulent et agressif…Les gens meurent tellement vite ».

De son côté, Le Quotidien insiste sur la stratégie vaccinale, notant ainsi « les frais d’une ordonnance » avec plus de 38 millions de doses à acheter et une chaîne de froid à mettre à niveau.

« 58e sommet  de la Cedeao-Les chefs d’Etat pour un accès universel aux vaccins », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce journal, le professeur Amadou Sall de l’Institut Pasteur de Dakar recommande : « Il faut tenir compte uniquement du critère d’efficacité ».

Parlant de « propagation inquiétante du coronavirus au Sénégal », Libération décompte 518 cas et 14 morts en 48 heures. « 3.675 cas actifs et un total de 575 décès à la date du 24 janvier. La pertinence du couvre-feu en question», écrit ce journal.

Ce qui pousse Walf Quotidien qui, à propos des nouvelles restrictions, à titrer : « Macky, dos au mur ».

« Mesures de freinage du virus-Couvre-feu, les chiffres de l’inefficacité. Les indicateurs toujours à la hausse à Dakar et Thiès et dans les autres régions. Macky face à un choix multiple », détaille L’Observateur à sa Une.

Toutes choses qui font dire à Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, que « l’extension du couvre-feu à d’autres régions est dans le champ du possible ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de la reprise du pillage de la forêt casamançaise, après une pause Covid-19 et s’exclame : « Revoilà, le bois hors-la-loi ! »

Selon nos confrères, la forêt de la Casamance est une zone à risque et sous le contrôle des bandes armées. « La Gambie, en mode double jeu », rapporte Sud Quotidien.

Cette « saisie record de 675 kilos de cocaïne à Ngaparou » fait la Une de Libération qui informe qu’ « un membre du cartel tombe à Dakar ». Le journal indique que l’entrepreneur belge, très actif dans le secteur du Btp, a été déféré devant le Procureur de Mbour, et que l’enquête s’oriente vers un vaste réseau de blanchiment d’argent.

En sport, les quotidiens parlent du lancement par Me Augustin Senghor, de sa campagne à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

« Présidence Caf : 11 engagements. Me Senghor déroule pur le triomphe », titre Stades.

Dans ce journal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s’engage à « réformer le cadre juridique et décisionnel de la Caf » et à « développer des compétitions de football à la base ».

« Présidence Caf : Me Augustin Senghor-Je suis le favori de cette élection », titre Record, dans lequel journal, le candidat sénégalais confie : « Je travaille jour et nuit pour qu’au soir du 12 mars, l’urne le confirme ».

Il ajoute : « Je suis celui avec qui la Fifa peut mener à bien ses projets en Afrique ».

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

La presse sénégalaise épluche la gestion des fonds contre l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement des politiques migratoires, mais aussi des raisons du passage à l’acte de Diary Sow et de l’espoir suscité par le futur Parc des technologies numériques.Le Quotidien annonce que « l’UE (Union Européenne) fait ses comptes » sur ses financements dans la lutte contre la migration irrégulière au Sénégal. En effet, elle précise dans ce journal que « son Fonds fiduciaire d’urgence a permis de financer, depuis 2016, 18 programmes, dont 10 nationaux et 8 régionaux, pour un montant total de 198 millions d’euros, soit près de 130 milliards F CFA ».

Mais « où passent les milliards investis », s’interroge Vox Populi. Car dans un rapport de la Fondation Heinrich Böll Sénégal intitulé « Une avalanche de financements pour des résultats mitigés », exploité par ce quotidien, il est mentionné que « plus de 200 milliards F CFA (ont été) mobilisés entre 2005 et 2019 ».

De son côté, Sud Quotidien cite la Délégation de l’UE à Dakar à propos du suivi des financements : « Tous les projets de l’UE font l’objet de procédures de vérification des actions et des dépenses au cours de la mise en oeuvre ainsi que des audits et des évaluations en fin de projets ».

Poursuivant dans Libération, la Délégation de l’UE à Dakar informe que l’institution européenne « s’emploie à renforcer la qualité des indicateurs de résultats, ainsi qu’à rendre le système de suivi plus simple et plus accessible ».

En tout cas, indique EnQuête, la société civile prépare un front de résistance pour obtenir la libération de Boubacar Sèye, le président d’Horizons Sans Frontières (HSF), placé sous mandat de dépôt après avoir émis des réserves sur la bonne utilisation des fonds alloués par l’UE. Dans les colonnes de ce journal, la société civile affirme que la mort en mer de plus de 580 Sénégalais « suffit amplement pour interpeller le gouvernement sur l’efficacité des fonds qu’il reçoit ».

Pour parvenir à ses fins, la société civile « peaufine un plan Sall » à en croire L’AS. En outre, lors d’une conférence de presse couverte par ce quotidien, la société civile a proposé « à tous (ses) acteurs et les partis politiques (sensibles au dossier) de se rencontrer la semaine prochaine pour coordonner les moyens (de la lutte) ».

Concernant l’affaire Diary Sow, Serigne Mor Mbaye, psychologue, dresse dans L’Obsevateur le profil de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 : « Il y a une obésité de la charge sur cette jeune fille et elle a fini par s’en lasser. On l’a sortie de l’anonymat pour la projeter devant 16 millions d’habitants. Ses frêles épaules ne peuvent pas supporter cela ».

L’étudiante en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand de Paris (France), portée disparue début janvier, a finalement donné de ses nouvelles dans une lettre adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait part de « la livraison (du Parc des technologies numériques de Diamniadio) prévue à la fin de cette année ». Dans le quotidien national, Bassirou Abdou Bâ, le Coordonnateur dudit projet, soutient qu’à terme « le Sénégal (sera) une destination de choix en Afrique subsaharienne pour l’investissement dans les Tic (Technologies de l’information et de la communication) ».

Covid-19: l’Afrique doit disposer tôt de vaccins sûrs (OMS)

Le continent africain doit très tôt disposer de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui porte ce plaidoyer, souligne que même si le développement et l’approbation de vaccins sûrs et efficaces moins d’un an après l’apparition de la Covid-19 représente une spectaculaire réussite, l’Afrique court le risque d’être laissée de côté alors que les pays des autres régions concluent des accords bilatéraux, faisant ainsi grimper les prix.

Depuis le début de cette semaine, 40 millions de doses de vaccins ont été administrées dans 50 pays, la plupart à revenu élevé, selon l’OMS, déplorant qu’« en Afrique, la Guinée est l’unique nation à faible revenu à fournir des vaccins et, à ce jour, ceux-ci ont été administrés à seulement 25 personnes. Les Seychelles, pays à revenu élevé, est le seul sur le continent à avoir lancé une campagne nationale de vaccination ».

« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie. La thésaurisation des vaccins ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique. Il est profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que des populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mis en sécurité », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Citée par un communiqué de presse, Dr Moeti estime que « les personnels de la santé et les personnes vulnérables en Afrique ont urgemment besoin d’un accès à des vaccins contre la COVID-19 sûrs et efficaces ».

Le Mécanisme Covax (codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, Gavi et l’OMS) a garanti la fourniture de 2 milliards de doses de vaccin auprès de cinq producteurs, avec des options d’achat de plus d’un milliard de doses supplémentaires, poursuit le communiqué.

Ce qui fait dire à Thabani Maphosa, directeur exécutif des programmes de Gavi, que « le Covax est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins ».

A son avis, cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords avec les producteurs qui ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses.

En Afrique, la coalition s’est engagée à vacciner au moins 20 % de la population d’ici à la fin de 2021, en fournissant un maximum de 600 millions de doses, sur une base de deux doses par individu, distribuées par phases.

Initialement, 30 millions de doses devraient commencer à être livrées dans les pays d’ici le mois de mars, avec l’objectif de couvrir 3 % de la population en donnant la priorité aux professionnels de la santé et à d’autres groupes prioritaires. La couverture vaccinale sera ensuite étendue à d’autres groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles présentant des maladies préexistantes.

Il est prévu que la majorité des doses soit livrée au cours de la seconde moitié de l’année. Ces délais et ces quantités pourraient changer si les vaccins candidats ne sont pas conformes aux conditions d’agrément réglementaires ou si la production, la livraison et le financement se heurtent à des difficultés.

D’après l’outil d’évaluation de l’OMS de la préparation à l’introduction du vaccin, les nations africaines sont prêtes en moyenne à 42 % pour des campagnes de vaccination de masse, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 33 % notés il y a deux mois. Néanmoins, il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre le seuil souhaité de 80 %.