Edito : « Serval  » au secours du Mali…

Il faut tout d’abord saluer, la main tendue de la France à  notre pays malmené depuis 8 mois par les jihadistes et terroristes de tout bord, infiltrés au Nord et contre toute libertés individuelles et tolérance… Il faut ensuite reconnaà®tre la finesse politique de François Hollande, qui n’a jamais laissé entrevoir à  l’ennemi une implication rapide et soudaine de la France dans la crise malienne. Prudence dans le discours, caution des Nations Unies, furent les maà®tres mots d’un président, qui aujourd’hui dirige la cellule de commandement de l’opération «Â Serval ». Voilà  un homme d’Etat qui s’affirme de jour en jour et la surprise est plutôt agréable. Ceux qui sont franco-maliens doivent aujourd4hui se sentir fiers de leur double nationalité. Ainsi, l’ennemi surpris, en voit des déconfitures depuis trois jours : destructions des bases, entrepôts d’armes et positions, tout est destiné à  réduire la force de riposte des hommes du Mujao, d’Aqmi ou d’Ansar Dine…et à  parer à  toute récupération de territoire. Il reste à  la force de sécurisation d’agir. Deuxième chose, l’Etat d’urgence. La sécurité est au maximum en France tout comme à  Bamako, o๠conscients de l’extrême sensibilité de la situation, les autorités ont déclenché le niveau optimal d’alerte. Vigipirate en France, quand le Mujao menace d’attaquer le C’œur de la France, surveillance au sommet, quand Bamako pourrait être la cible d’attentats, les citoyens sont appelés à  la prudence. Aujourd’hui, les Maliens soufflent grâce à  la France. Les ressortissants du nord respirent face à  une initiative qui a permis d’ébranler nos pairs africains et ceux de la CEDEAO qui n‘attendaient visiblement que cela. Car il fallait une tête de commandement pour mener la croisade Mali. Désormais, le champ de bataille est ouvert pour la force Africaine, MICEMA. Et les soldats de l’Afrique n‘ont plus d‘autre choix que de réagir, en apprenant la leçon de la France et sa puissance de frappe. Surtout, cette guerre devra nous apprendre que les armées ne sont pas que des bataillons d’hommes sans formation, ni engagement patriotique, et recrutés ou nommés dans n’importe quelles conditions… «Â Vive la France ! Vive François Hollande ! » , crient en chœur les habitants de Gao, Léré et Tombouctou, o๠la traque a déjà  commencé… Désormais, le Mali retient son souffle… en attendant la libération totale et complète du NordÂ