« Nuit du Mali » à Paris : Bercy pour un spectacle inédit

Le Mali sera sous les feux des projecteurs le 23 septembre 2017, le lendemain de la fête nationale, à l’occasion d’un concert inédit organisé à Paris par le Franco-malien Dawala. Plus de 25 artistes maliens et du continent de renom se produiront dans la plus grande salle de France. Une grande première.

Sous le label Wati B, l’AccorHotels Arena de Bercy, qui compte 20 000 places, brillera de mille feux ce 23 septembre 2017 à partir de 18 heures. A l’initiative de Dawala, un jeune franco-malien producteur et homme d’affaires, des célébrités de la musique malienne auront l’occasion pour la première fois de se produire à Bercy pour un évènement unique : « La nuit du Mali ».

Un rêve qui est sur le point de se concrétiser pour celui dont l’engagement pour son pays et l’Afrique est remarquable. Pendant environs 5 heures,  les artistes maliens et du continent invités pour l’occasion émerveilleront les spectateurs à travers des sonorités et des chansons mélodieuses. Des ténors comme Salif Keita, Babani Koné, Sékouba Bambino, Cheick Tidiane Seck , Vieux Farka Touré, Khaira Arby, Djénéba Seck, Mokobé … et des jeunes de talent comme Penzy, Sidiki Diabaté, Still Fresh,  Mobjack ou Weei Soldat se succéderont sur scène dans une ambiance qui s’annonce d’ores et déjà électrique. L’événement a pour objectif de célébrer en musique les 57 ans de l’indépendance de la République du Mali, en rassemblant toute la diaspora dans le lieu prestigieux qu’est l’AccorHôtels Arena. Selon Abdoulaye Keita, l’une des chevilles ouvrières à Bamako de l’organisation, « la Nuit du Mali » permettra « de promouvoir la culture malienne et de donner l’occasion à de jeunes artistes maliens qui n’ont pas encore eu la chance d’aller jouer en Europe de se produire à Bercy ». Il s’agit aussi à travers cette panoplie d’artistes et de rappeurs de  faire rayonner à l’extérieur la culture du pays, durement affectée par la crise. Un rendez-vous et un mélange générationnel que le créateur de Wati B, leader du groupe Sexion d’Assaut, entend mettre à profit pour  réunir toutes les communautés africaines, en invitant aussi des artistes d’envergure du continent comme Wally Seck. « La nuit du Mali »,  au-delà de son caractère hautement festif, sera aussi une soirée de la solidarité. « Une partie des bénéfices sera dédiée aux dotations d’un grand jeu concours afin de sensibiliser les populations malienne sur les questions environnementales » affirme Abdoulaye Keita.

 

 

DAWALA le Boss de WATI B à Bamako

Présent à Bamako à l’occasion du Sommet Afrique-France dont sa structure est partenaire, Dawala nous parle de son label, du premier long-métrage du Wati-B, le film ‘‘La Pièce’’ sorti en salle le 12 octobre dernier, de l’AS Wati-B, son club de football ici au Mali, de ses projets pour le Mali et enfin de « LA NUIT DU MALI », un spectacle grandiose pour fêter ensemble la commémoration de l’indépendance du Mali.

Mali : Ils feront la Une en 2017

2017 promet d’être riche en événements au Mali, quel que soit le domaine de la vie socio-économique et politique. Chacune de ces personnalités va marquer à sa façon l’actualité de l’année qui arrive.

Economie : Moussa Ismaïla Touré, « Monsieur Investir »

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Le Directeur Général de l’Agence pour la promotion des investissements (API) sera au cœur de l’actualité en 2017. Alors que le Mali mise sur un retour des partenaires économiques mais aussi sur l’investissement interne pour mener à bien ses projets de développement, l’ancien arbitre international de basketball, et ancien cadre de Coca Cola, en poste à l’API depuis février 2015, met toute son expertise en management et développement des affaires, entre autres, pour attirer ceux qui s’intéressent au Mali et à son potentiel, essentiellement dans les secteurs de l’agriculture, l’agro-business, les infrastructures, ou encore l’élevage. Pour ce faire, l’équipe de « Monsieur Investir » prévoit notamment la publication en janvier d’un Guide Investir Mali, la tenue en septembre d’un Forum international à Bamako, et la mise en place d’une stratégie de communication pour changer l’image véhiculée par le pays hors de ses frontières. Pour réussir ces challenges, Moussa Ismaïla Touré entreprend en parallèle une restructuration de l’API, qui devrait la rendre plus agile et plus efficace.

Politique : Moussa Mara peut-il rebondir ?

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En cette fin d’année 2016, l’actualité politique place Moussa Mara sous les feux de la rampe.  L’ancien Premier ministre, président du parti Yèlèma, créé en juillet 2010, et candidat malheureux à la présidentielle de 2013 avec 1,5% des voix, est mis en cause dans « les évènements de Kidal » de mai 2014. Les conclusions du rapport de la commission d’enquête parlementaire, le tiennent responsable des attaques atroces contre les symboles de l’État (les forces armées maliennes et de sécurité, l’administration et les édifices publics). La commission a demandé à ce qu’il soit traduit devant la Haute cour de justice. « Son éventuel procès aura besoin d’une longue instruction, au minimum deux ans, dépassant largement le reste du mandat d’IBK », explique un juriste. Comment le candidat déclaré pour la mairie du District de Bamako et probable candidat pour la présidentielle de 2018, va-t-il gérer cet éventuel rallye judiciaire ? Qui connaît l’homme peut parier qu’il a les capacités de se défendre, voire d’en faire un argument de campagne.

Sécurité : Alghabass Ag Intalla, le vent du nord

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Il sera certainement de ceux qui souffleront le chaud et/ou le froid sur le processus de paix et particulièrement l’aspect sécuritaire de sa mise en œuvre en 2017. Alghabass Ag Intalla, secrétaire général du HCUA, a repris la présidence tournante de la CMA pour six mois, succédant à Bilal Ag Chérif, secrétaire général du MNLA. Ce Touareg Ifoghas fut député de Kidal pendant deux mandats et connaît bien les rouages de la politique malienne. Ses liens avec les notabilités locales et son réseau étendu aussi bien au Mali qu’ailleurs dans le monde, devraient permettre à celui qui croit en la négociation, d’être l’homme du dialogue qui pourrait redynamiser la mise en œuvre de l’Accord. Sa première action en tant que président ne s’est pas fait attendre, puisque, dans un communiqué en date du 19 décembre, il a annoncé suspendre la participation de la CMA au Comité de suivi de l’Accord (CSA) et a appelé à une rencontre urgente de haut niveau avec la médiation internationale. « Un moyen de pression », dit-on dans son entourage, pour sortir « la partie gouvernementale de sa léthargie » et faire avancer l’Accord.

Société : Ousmane Madani Chérif Haïdara, à la barre en 2017

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Fin 2016, il aura, à l’occasion du Maouloud, montrer toute l’étendue de sa popularité au Mali et au-delà. En remplissant le stade du 26 mars de fidèles venus du monde entier (150 000 personnes selon d’Ansar Dine International) pour écouter son prêche et surtout en affichant cette image de rassembleur avec autour de lui les leaders politiques et religieux de tout bord, au premier rang desquels le président de la République, Ousmane Chérif Madani Haïdara s’est définitivement posé en acteur incontournable de la vie sociale malienne. Sortant bien souvent de son rôle de religieux, il s’est investi dans plusieurs causes humanitaires mais aussi dans des missions de bons offices, à l’instar de celle qui le mettra à la une en 2017. Il est en effet cité à comparaitre dans le « procès Sanogo ». Il y sera en tant que témoin du ministère public, lui qui était en 2012, intervenu auprès de la junte pour obtenir la libération des ministres emprisonnés après le coup d’État.

Sport : Djeneba N’Diaye, graine de championne

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Pour aspirer à la victoire finale de son Afrobasket 2017, l’équipe du Mali aura sûrement besoin de Djeneba N’Diaye. À seulement 19 ans, la meneuse du Djoliba A.C a déjà tout d’une grande, et son jeu ne fait que se bonifier au fil des rencontres. Du haut de son 1m67 et de ses 63 kg, la jeune athlète possède des qualités de perforation qui lui permettent de mettre à mal les défenses les plus hermétiques. Elle fait également preuve d’esprit d’équipe, faisant briller ses coéquipières. Véritable tireuse d’élite, elle peut prendre feu, enchaîner les paniers et changer le cours d’un match. Championne du Mali avec les dames du Djoliba A.C cette saison, la native de Medina-Coura possède un palmarès déjà bien fourni. Elle a remporté tous les trophées Afrobasket au sein des catégories jeunes du Mali, avec en prime les titres de MVP et de meilleure marqueuse. « Le basket est ma passion, mon plaisir, ma vie. Je n’ai eu que des moments de plaisir depuis le début de ma carrière », s’enchante-t-elle.

Culture : Dawala rythme le Mali

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Le « Wati-Boss » qui n’est plus à présenter du haut de ses seize années d’expérience dans le showbiz, continue d’entreprendre. Badiri Diakité alias Dawala s’occupe aujourd’hui entre autres des carrières de The Shin Shekai, Black M, Lefa ou encore Maître Gim’s, dont le concert à Bamako clos en beauté l’année 2016. Après la musique, c’est dans le cinéma que le Franco-malien s’est lancé cette année en produisant « La Pièce », un long métrage sorti en octobre dernier et premier film français distribué par la major américaine Sony Music. Alors qu’on annonce l’ouverture dans les prochains mois de son studio de production aux standards européens à Bamako, c’est à Bercy, grande salle de spectacle parisienne, qu’il donne rendez-vous au public le 23 septembre 2017 pour un méga concert. Fidèle au concept du célèbre chanteur sénégalais Youssou Ndour, la grande soirée « Le Mali à Bercy », organisée à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance, réunira sur scène plus d’une dizaine d’artistes phares de la scène malienne.

 

Cinéma : Dawala sort sa « Pièce »

La semaine dernière sortait en France, comme à Bamako, le film « La pièce », produit par le polyvalent patron de la firme Wati B. Dawala, Badiri Diakité de son vrai nom, ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc déjà très fourni.

En 2008, Dry, artiste du label Wati B, sortait « La Pièce », un single qui évoquait l’histoire d’un jeune de cité qui a su s’élever socialement grâce à la vente de drogue. L’idée lui avait été donnée par l’histoire de Dawala qui, huit ans plus tard, décide d’adapter le morceau en film avec un scénario un peu édulcoré. « L’histoire du film est moins ghetto que dans le morceau, mais l’idée de base est la même. On voulait surtout montrer l’endroit où on a grandi, mettre en avant le vivre-ensemble. On tenait également en à faire un film grand public, que l’on peut aller voir en famille », expliquait le producteur dans une interview. Également acteur dans ce long-métrage, le « Wati Boss » a confié la réalisation de son premier film à un jeune Malien, Lamine Diakité, qui en a fait « une comédie bon enfant avec un rythme très intense et des personnages hauts en couleur, mais qui laisse place à l’émotion quand il le faut ». À peine la sortie de ce film entérinée, que le natif de la région parisienne envisage de porter sur les écrans son histoire. « Ça m’a surtout donné envie de faire un film sur l’histoire de Wati B, la mienne. Un jeune qui part au Mali, qui revient ici, qui enchaîne les réussites. On a commencé à l’écrire avec mon assistante. J’essaye surtout de voir si ça peut servir aux jeunes qui sont derrière nous ».

Sur tous les fronts L’ambitieux patron de Wati B est un touche-à-tout. Manager du groupe Sexion d’Assaut, l’énorme succès du groupe lui a permis de se diversifier, notamment avec sa marque de vêtements et de sportwear qui sponsorise des clubs de football, dont le Montpellier Hérault et le SM Caen, ainsi qu’une équipe de basket, le JSC Nanterre. Le quadragénaire a aussi une marque de boisson non alcoolisée qu’il commercialise en Europe et au Moyen-Orient. La désormais holding offre également un management à des boxeurs et mannequins. C’est donc désormais dans la production cinématographique que Dawala se lance, et au regard de ses précédents succès, on peut parier qu’il saura se donner les moyens d’y réussir.

 

WATI-B : un jeune franco-malien sponsorise le club Montpellier HSC

Après quelques échanges amicaux , le téléphone n’arrête pas de sonner…le jeune franco-malien est à  la tête d’une entreprise qui opère dans plusieurs secteurs (musique, mode, sport, cinéma…). Comme à  son habitude, DAWALA fait des coups d’éclats ; comme C’’était le cas avec le succès phénoménal du groupe de RAP Sexion d’Assaut produit par son Label WATI B. Cette fois C’’est dans le milieu du football français, avec Montpelier HSC, champion de France… que WATI B refait sensation. Et pour l’occasion, DAWALA s’est livré à  MaliFootball… Comment votre marque, WATI-B, a-t-elle noué un partenariat de sponsoring avec le club de football, Montpellier HSC, Champion de France 2012 ? Dawala Avant d’être producteur, je suis un amateur du football. D’ailleurs l’une de mes premières compiles est « Pur Son Guetto » qui veut dire PSG…. J’ai toujours été baigné le football et je suis très heureux de ce partenariat. Il y a eu une occasion, cette possibilité de poser une marque sur les shorts de clubs de football en France et je voulu être le premier à  faire cela. Je savais que cela ferait du buzz et je ne me suis pas trompé. Je vois que tout les medias en parlent et C’’était cela que J’attendais. Poser une marque sur le dos d’un short est un concept inédit en France, d’o๠est venu cette idée ? La ligue nationale du football professionnel de France a autorisé les clubs de football à  recourir à  ce type sponsoring ; les délais été trop courts, par rapport, au début du championnat français. Il fallait donc être très réactif et surtout mettre en place les budgets y compris la promotion. Je suis le producteur du groupe « Sexion d’Assaut » n°1 du rap français, je suis propriétaire de la marque de sportwear WATI-B qui est aussi n°1 sur sa cible : C’’est tout à  fait normal que je collabore avec le club de Montpellier HSC, champion de France et n°1 du football français. C’’est la rencontre des numéros 1 ! Nous avons donc sponsorisé un club qui est à  notre image : l’esprit famille, avec son Président Louis Niccolin, les joueurs…l’année dernière ils ont cravaché très dur pour finir leaders du championnat français de football, avec les moyens du bord. Ils ont joué avec le C’œur et ils ont réussi. Votre label WATI-B est plus connu dans le milieu de la musique, même si vous avez eu à  sponsoriser quelques sportifs, et là  vous rentrez dans une autre dimension: le sponsoring d’un club de football et pas des moindres …. J’ai l’habitude de soutenir les jeunes de mon quartier, en France ou au Mali. Je sponsorise aussi le boxeur franco-malien Mohamed Diaby. Il y a aussi des personnes qui nous ont soutenus qu’il ne faudra pas oublier. Si nous sommes là  C’’est aussi grâce à  certains soutiens comme le footballeur ivoirien Gervinho qui porte tout le temps la casquette WaTI-B : je tiens à  la remercier. Qui est vraiment Dawala ? Je suis un jeune franco-malien. Je suis né en France, J’ai rejoins le Mali à  l’âge de 1 an o๠J’ai passé mon enfance dans la ville de Nioro du Sahel. De retour en France, J’ai atterrit dans le 18è puis dans le 19è arrondissement de Paris. Mon vrai patronyme C’’est Dadia Diakité de la famille Diakité Kaba de Nioro du Sahel au Mali. DAWALA vient de mon prénom et du mot soninké « AWARA » qui signifie « lâches ça !» : à  mon retour en France, je jouais au football avec mes amis et je ne parlais pas bien de français. Donc je leur disais en soninké « AWARA / lâches-le ballon » et comme eux aussi ne me comprenaient pas ils m’appelaient « DAWALA » et depuis ce nom est resté. En tout cas ce nom vous a porté chance… Oui (rires) ! On peut le dire ! Et je suis quelqu’un qui observe beaucoup, très attentif et aussi respectueux envers tous. Si nous avons pu percer C’’est que nous avons observé nos grands frères, qui avaient créé des labels musicaux avant nous…ce qui était leurs forces et faiblesses.