Handisport : cap sur Rio 2016

La fédération malienne de sports pour personnes handicapées (FEMASH), créée en 1996, s’affirme de plus en plus sur l’échiquier sportif malien. De nombreux talents ont éclos au fil des années, permettant même au pays de remporter quelques trophées à  l’international, o๠les sportifs handicapés maliens sont toujours parmi les 3 premières nations. C’’est avec le meeting sportif des déficients visuels à  l’Institut des jeunes aveugles (IJA), qu’a démarré le 27 février la saison 2016 du handisport malien. Selon Amadou Diarra, président de la FEMASH, les quatre types de handicaps peuvent participer. Les handicapés moteur pratiquent surtout le lancer, le saut, le basket sur fauteuil, l’haltérophilie et le hand-foot. Les déficients visuels jouent le torball (sport de ballon) et la course de 100m. Les déficients intellectuels font la course de 100, 200 et 5 000 m, le lancer de poids et le saut en hauteur. Les déficients auditifs pratiquent quant à  eux les sauts, courses et lancers. La FEMASH se veut donc une fédération pluridisciplinaire, selon son président, qui déplore les nombreuses difficultés telles que le manque d’encadreurs techniques, de formations (apprenants et formateurs), d’équipement appropriés et de financements. Il faut rappeler que C’’est seulement cette année que la FEMASH a été ajoutée à  la liste des fédérations bénéficiaires de subventions au niveau du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOS). Grâce aux différentes compétitions locales qui seront organisées, la FEMASH souhaite prendre part aux jeux paralympiques de Rio, qui auront lieu au Brésil à  la suite des Jeux olympiques prévus du 5 au 21 août prochain. « Nous souhaitons que le Mali soit représenté par sept athlètes, accompagnés de deux encadreurs et d’un délégué fédéral », a expliqué Amadou Diarra. En attendant le rendez-vous mondial, l’édition 2016 du championnat national, qui devra permettre de sélectionner les meilleurs parmi ces sportifs, est prévue du 27 juillet au 1er août, et sera délocalisée dans la région de Kayes.

Quel joueur de playstation es-tu ?

Télé opérateur à  Voice télécom et propriétaire d’une agence immobilière, Adama Bouaré s’est vite inspiré de certains pays voisins comme le Niger, le Sénégal ou la Côte d’ivoire, pour créer l’engouement sur les jeux vidéo au point d’organiser des compétions de Playstations à  Bamako. Loin de se limiter aux jeux inter-quartiers ou jeux en salle, il espère voir l’initiative grandir au Mali afin de positionner le pays dans les coupes internationales de Playstations. Soutenu par le ministère de jeunesse et des sport et deux sponsors, qui ont trouvé le projet intéressant, l’idée du tournoi à  Bamako a pris forme petit à  petit. Aujourd’hui, Adama Bouaré a réussi à  regrouper 64 grands joueurs dont 16 ont été retenus. Les jeunes maliens qui n’avaient pas jusqu’à  présent l’occasion de présenter leur talent à  l’intérieur et à  l’extérieur du Mali, sont ravis de cette opportunité pour faire valoir leur talent en matière de jeux vidéo. Après le 1er tour préliminaire de la compétition, les quarts de finale et demi finales du tournoi de PlayStation se tiendront à  la Cité des Enfants, 13 Avril prochain. Les répétions se font presque tout les jours au Café des Arts de Bamako, au sein du palais de la culture. Et quatre salles de jeux de Playstations ont été ouvertes entre Bacodjicoroni, Kalabancoro, KalabanCoura, ACI 2000 toutes équipées. La grande finale aura lieu au Palais de la Culture le 20 Avril prochain. La 2ème édition elle rassemblera les différentes régions du Mali o๠il sera question de mettre les meilleurs joueurs de chaque région face à  face. Adama Bouaré se dit heureux de voir son rêve se réaliser. Prochain objectif, constituer une fédération de coupe de PlayStation pour faire la fierté de la jeunesse malienne.

Jeux olympiques de Sotchi : la Russie, vitrine du monde

C’’est l’événement sportif qui polarise toutes les attentions. Les jeux olympiques de Sotchi seront inaugurés ce vendredi soir par le président russe Vladimir Poutine. La grande et somptueuse cérémonie prévue à  cet effet rassemblera des dizaines de chefs d’Etats européennes et plusieurs hautes personnalités mondiales. Au nombre des hôtes de marque, on peut citer entre autres le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le président chinois Xi Jiping, le premier ministre turc Recep Erdogan et le chef de l’Etat ukrainien, Viktor Ianoukovitch, en dépit de la situation poreuse de son pays. Les grands absents sont le président américain Barack Obama ainsi que les présidents François Hollande de la France et Joachim Gauck de l’Allemagne. La presse occidentale met leur absence au compte de leur volonté de protester contre les mesures prises par la Russie sur l’homosexualité… « Les jeux les plus chers de l’histoire olympique » Pour une grande première, la Russie a mis les petits plats dans les grands. Le pays de Vladimir Poutine organise les jeux olympiques les plus chers de l’histoire avec la faramineuse somme de 37 milliards d’euros. Ce qui a eu le don d’irriter certains observateurs qui dénoncent une demeure russe. Pour la sécurité des JO, la Russie n’a pas lésiné sur les moyens et le nombre impressionnant de forces de sécurité mobilisées pour assurer la sécurité des participants et parer à  toutes velléités d’attentat terroriste. Même si Barack Obama snobe les jeux olympiques, il n’en demeure pas moins que son pays accorde une importance à  la sécurité de l’événement. Il a souligné l’« énorme enjeu » que représentait, pour la Russie, la prévention de tout attentat durant les Jeux. « Ils ont investi beaucoup de ressources à  cet effet », a-t-il souligné, précisant que Washington était « en communication constante avec eux, à  la fois au niveau des forces de l’ordre, de l’armée et du renseignement », rapporte l’AFP. Toujours selon AFP, l ‘Agence américaine de sécurité dans les transports a annoncé qu’elle interdisait temporairement aux passagers des vols Etats-Unis-Russie de transporter tout liquide, gel ou aérosol en cabine, par mesure de sécurité. La veille, le gouvernement américain avait déjà  mis en garde les compagnies aériennes que des individus pourraient cacher des explosifs à  l’intérieur de tubes de dentifrice. »

Jeux de la Francophonie : aventure terminée pour Dramé et Traoré

Affectée par son absence le jeudi 12 septembre 2013 à  la finale des 100 m haies des Jeux de la francophonie, Rahamatou Dramé ne se laisse pas abattre pour autant. «J’avais pris un bon départ et J’avais réussi à  maintenir la cadence du peloton de tête. Mais, J’ai trébuché sur la 8e haie. Après, C’’était difficile de rattraper les autres», raconte-t-elle. Rahamatou Dramé a sans doute manqué de souffle à  ce moment décisif car, depuis deux jours, elle était très éprouvée par le rhume et la toux. «A sa place, beaucoup d’athlètes auraient déclaré forfait. Mais, déterminée à  se surpasser, elle a tenu à  s’aligner et à  tenter sa chance», souligne un responsable de la délégation malienne. Et pour Rahamatou, ces jeux n’étaient qu’une étape vers son objectif principal : accéder au podium des prochains championnats d’Afrique prévus l’année prochaine à  Marrakech, au Maroc. A Nice, elle était surtout venue tester sa forme et tirer les enseignements pour sa progression. Mais, handicapée par la grippe, elle n’a pas pu tester sa forme du moment. N’empêche, elle souhaite se mettre au travail dès la semaine prochaine. Et comme à  Londres, o๠elle a été le porte-drapeau du Mali aux Jeux Olympiques de 2012, elle a suscité l’admiration de nos officiels à  Nice. «C’’est une brave fille. Elle souffre plus qu’elle ne le laisse apparaà®tre. Ce qui en dit long sur sa volonté de combler les attentes de ses dirigeants et d’honorer le Mali d’une grande consécration», témoigne un autre responsable de la délégation malienne aux Jeux de la francophonie, «Nice 2013», o๠l’athlétisme malien n’a pas particulièrement brillé ! Il s’en est fallu de peu pour que le judoka Seydou Traoré monte sur la 3e marche du podium des -73 kg aux Jeux de la francophonie ce jeudi 12 septembre. En effet, il s’est incliné de justesse face à  un Canadien. Après un combat de très haute intensité, les deux judokas étaient presqu’à  égalité. Mais, malheureusement, avec l’avantage pour le Canadien au niveau des pénalités. Et le brave Seydou a dû se contenter de la 4e place après un parcours qui a émerveillé plus d’un au Palais Nikaia de Nice. Il a avait débuté son tournoi en infligeant un rapide ippon (l’équivalent du KO en boxe) à  son adversaire du Niger. Hélas, notre représentant a perdu son second combat contre un Tunisien, champion d’Afrique de la catégorie et vice-champion aux présents jeux de Nice. Face à  ce dernier aussi, il avait fait combat égal avant de perdre aux pénalités. Repêché suite à  sa victoire sur un Gabonais (ippon), Seydou Traoré s’est aussi débarrassé d’un judoka de la Fédération de Wallonie Bruxelles avant de s’incliner en finale des bronzes. «Face au Canadien, il a manqué d’expérience. Sinon aucun de ses adversaires n’a réussi à  le dominer réellement. C’’est dire qu’il a une bonne base. Mais, il faut axer le travail sur certains aspects techniques permettant de s’économiser pendant les durs combats et surtout d’éviter de se faire piéger par des pénalités», déclare Ousmane Camara, son coach. Pour ce technicien, «Seydou est très doué. Je lui ai dit d’oublier vite cette déception pour se remettre au travail et penser surtout aux prochaines échéances, notamment les prochains championnats d’Afrique».

Jeux de la Francophonie: fin de course pour les basketteuses maliennes

Dans cette rencontre, nos adversaires ont fait preuve d’une réussite éC’œurante dans le tri-pointage et sur les lancers-francs. Dans ce dernier exercice, elles sont même accréditées d’au moins 95 % de réussite. Tout le contraire des protégées de José Ruiz qui ont brillé par leur maladresse tout au long de la rencontre. Ainsi, elles n’ont réussi aucun tir à  trois points dans ce match. Mais, il faut aussi dire que les Aigles basketteuses n’ont pas pu bénéficier du talent et de l’expérience de Nagnouma Coulibaly et Nassira Traoré toujours diminuées par les séquelles de récentes blessures. Arrivée la veille, Djéné Diawara n’avait pas non plus récupérée de son voyage. Toutefois, ces trois ténors ont preuve d’un courage extraordinaire en accompagnant leurs jeunes coéquipières jusqu’au bout malgré la souffrance qu’on sentait sur leurs visages à  chaque mouvement. Malheureusement, après un superbe 3è quart temps bouclé à  leur avantage (55-54), Nagnouma et ses coéquipières ont été battues sur le score de 62-70. Nos athlètes dans les profondeurs du classement Il faut néanmoins souligner que le coach, José Ruiz, n’est pas exempt de reproches dans cette défaite. En effet, selon de nombreux observateurs, son coaching n’a pas été à  la hauteur de l’enjeu. Personne n’a par exemple compris que la jeune et talentueuse Awa Diallo soit restée scotchée au banc durant toute la rencontre (moins d’une minute dans la partie) alors qu’elle avait été de loin la grande satisfaction dans la rencontre perdue contre le Cameroun (39-41) lundi dernier. Cette nouvelle perle du basket féminin malien avait entièrement disputé les deux derniers quart-temps de ce match en faisant montre d’une efficacité sidérante pour une jeune joueuse qui honorait ainsi sa première sélection. Hélas, le vin est tiré et il faut boire. Mais, en tirant aussi les enseignements utiles pour l’Afrobasket féminin prévu dans quelques jours à  Maputo, au Mozambique. Le Mali n’a pas non plus brillé en athlétisme. Arrivé second de sa série, Moussa Camara a finalement terminée 7e de la finale. Même infortune pour Mamadou Chérif Dia qui ne s’est classé que 8e au saut en longueur avec 7,58m. Mais, l’athlète basé en France aura l’occasion de se rattraper ce week-end en triple-saut. l’autre mauvaise nouvelle, C’’est que Rahamatou Dramé est très grippée depuis son arrivée alors qu’elle commence sa compétition ce jeudi 12 septembre 2013, sur les 100m haies. De crainte des contrôles anti-dopage, elle ne peut prendre aucun médicament pour le moment. Cela inquiète la délégation malienne à  Nice d’autant plus qu’elle est considérée comme l’une de nos meilleures chances de médailles à  ces jeux. Le judoka de la délégation, Seydou Traoré (73kg) entre dans la compétition ce jeudi. Gageons qu’il sera à  la hauteur de nos attentes !

Jeux de la Francophonie : la grande vadrouille

Après la République Démocratique du Congo qui annonçait lundi la disparition de 10 membres de sa délégation, le staff ivoirien a constaté mardi 10 septembre que trois de ses compétiteurs avaient déserté la résidence universitaire « Les Collinettes » de Nice pour des destinations inconnues. Ce n’est pas la première fois que des athlètes ou des artistes africains, venus en France ou en Europe pour une mission précise, s’évanouissent dans la nature. Le ministre congolais des Sports et loisirs, Baudouin Banza Mukalay, a dit regretter cet acte qui n’honore pas le sport congolais. « C’est déplorable. Le gouvernement a mis beaucoup de moyens pour que nous participions à  ces jeux (…) Pour que vous alliez dans des telles compétitions, il faut avoir la conscience d’aimer son pays, de le défendre, défendre son image, se produire et rentrer a-t-il affirmé. Par ailleurs, un jeune footballeur gabonais, Kévine Bouanga des U-20 s’est vu refuser le visa devant lui permettre de participer aux jeux de la Francophonie qui se tiennent actuellement à  Nice, pour s’être «évadé» en 2009 lors d’un tournoi à  Montaigu. Au lieu de se concentrer sur les différentes épreuves sportives ou culturelles, les différents staffs veillent désormais sur les participants pour empêcher leur fuite. A cette allure, on risque de compter plus d’athlètes africains disparus que de médailles. Ces disparitions d’athlètes à  l’occasion de compétitions internationales sont une longue tradition qui remonte aux années 1950, lorsque le monde était plongé en pleine guerre froide. Aux Jeux olympiques de Melbourne en 1956, 45 sportifs hongrois avaient ainsi demandé l’asile à  l’Australie. Depuis, les défections sont régulières. En 1996, presque toute l’équipe féminine de basket de l’ex-Zaà¯re (actuel RDC) a profité de sa participation aux JO d’Atlanta pour rester aux Etats-Unis. En 2001, 106 athlètes ont réclamé l’asile politique au Canada après les IVe Jeux de la francophonie. l’année suivante, à  la fin des Jeux du Commonwealth organisés à  Manchester, la délégation de la Sierra Leone est repartie avec seulement dix de ses trente représentants. Lors des Jeux Olympiques de 2012 à  Londres, sept athlètes camerounais, trois membres de la délégation ivoirienne dont deux nageurs et un entraà®neur de lutte et d’autres athlètes africains avaient disparu. Face à  de telles attitudes, les conditions d’octroi de visa aux Africains seront davantage dures… déjà  que c’était pas facile.

Jeux de la Francophonie : le Mali présent dans trois disciplines

Le Mali sera présent aux jeux de «Nice 2013» dans trois disciplines sportives. Il s’agit notamment du basket-ball féminin, du judo et de l’athlétisme. Si au Liban, le Mali s’était offert une médaille d’argent avec Kadiatou Camara dite «La» (100 m), difficile de faire un pronostic sur nos chances de médailles. Mais, les regards seront surtout tournés vers Rahamatou Dramé (100 m haies) qui est aujourd’hui l’un des meilleurs espoirs de l’athlétisme malien. Le porte-drapeau du Mali aux Jeux Olympiques «Londres 2012» aura sans doute à  C’œur de se «racheter» après sa déception olympique o๠elle avait été disqualifiée après un faux départ. Pour l’équipe nationale féminine de basket, les jeux de Nice serviront surtout de préparation à  l’Afrobasket féminin, «Maputo 2013» qui aura lieu du 20 au 29 septembre 2013 au Mozambique. Les Aigles basketteuses entrent en lice le 7 septembre face à  la Suisse. Les protégées de José Ruiz affronteront ensuite le Mozambique le 8 septembre et l’Egypte le lendemain. Il est à  noter que les compétitions de basket sont programmées dans les salles Valrose et Leyrit du 6 au 14 septembre. Quant aux compétitions d’athlétisme, elles auront lieu au Parc des Sports Charles Ehrmann du 10 au 15 septembre et les combats de judo se dérouleront dans la salle Nikaà¯a du 11 au 13 septembre. Tous les 4 ans, durant l’année post-olympique, les Jeux de la Francophonie réunissent plus de 3000 jeunes ayant le français en partage. La cérémonie d’ouverture est prévue sur la célèbre Promenade des Anglais le 7 septembre à  partir de 19h et sera présidée par François Hollande. Le premier temps fort des Jeux de la Francophonie 2013 réunira au côté du Président français, plusieurs Chefs d’Etats et de gouvernements.

Moussa Camara, l’un des espoirs du Mali aux JO

204 délégations prendront part à  l’évènement interplanétaire. Dans leur rang, il faut compter avec le champion du Mali d’athlétisme en 800 mètres. Un homme qui possède des valeurs de combativité et d’endurance profonde. Spécialiste du 800 m, Moussa Camara, nous revient des championnats d’Afrique d’Athlétisme à  Porto Novo (Benin) o๠il a brillé par sa performance. Lors de cette compétition continentale, Moussa Camara s’est hissé en finale mais n’a pu faire mieux que 8’ avec un chrono de 1′ 49 » 12 contre 1’45 » 09 pour le champion d’Afrique, l’Algérien Taoufik Rakhloufi. «Je n’ai pas compris mon échec en finale. J’ai terminé premier de la demi-finale et je n’ai ressenti aucune fatigue. Franchement de n’ai aucune explication », regrettait l’international malien à  l’issue du tournoi. Stage au Kenya Auparavant Moussa Camara a bénéficié d’une bourse olympique offerte par le Comité national olympique du Mali à  travers la solidarité olympique. Cette bourse a permis au recordman du 800 mè d’intégrer le Centre national d’Eldoret au Kenya. Après deux ans la bas, Moussa Camara qui participe aux JO de Londre, aura une option sérieuse à  prendre lors des compétitions en terre britannique. Pour beaucoup, le champion du Mali en 800 mètres a de réelles chances d’affirmer son talent et son efficacité dans cette compétition internationale. Le Comité national olympique ne l’entend pas de cette oreille. Il estime que l’athlète «Â réussira non seulement à  améliorer sa propre performance mais pourrait réaliser un nouveau record national ». Et pour mieux préparer les championnats mondiaux, le porte drapeau du Mali a aussi fait un stage en Italie.

Jeux de la Cedeao : le Ghana en or !

Présents et actifs, les sportifs ghanéens ont dominé de la tête et des épaules cette 2e édition des Jeux de la Communauté économique des à‰tats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). A domicile, ils ont raflé 37 médailles (17 d’or, 11 d’argent et 9 de bronze). Ils sont talonnés de près par le Nigeria qui a réussi à  décrocher 39 médailles dont 13 en or, 20 en argent et 6 en bronze. Les belles performances ghanéennes ont été enregistrées en volley-ball. Face au Bénin en finale masculine de handball, les Ghanéens ont souffert, puis profité de la non concentration des Béninois pour arracher sur le fil la médaille d’or. Score final : 29-28. « Je suis très heureux de venir à  bout du Bénin qui a gagné tous mes matches avant la finale », a déclaré Hilary Mios, le capitaine du Ghana. Quant à  Romaric Akozé, le capitaine du Bénin, il justifie cette défaite par un réveil tardif de l’équipe qui a accusé le coup durant 55 minutes avant de rentrer dans le match dans les 5 dernières minutes. « On est passé tout simplement à  côté de cette finale », s’est-il contenté de dire tristement. Pépinière l’autre atout du Ghana : sa puissance dans le domaine du noble art. Pour le tournoi de boxe, les Ghanéens ont prouvé pouvoir assurer la relève. Les Blacks Starlettes ont amassé nombre de médailles d’or dans les différentes catégories de poids ce qui fait dire à  un spectateur francophone : « Le Ghana demeure le Ghana en boxe. C’’est le pays formateur des grands boxeurs de l’Afrique de l’Ouest ». En ce qui concerne la prestation des autres pays, le Sénégal a fini 3e avec 4 médailles d’or en lutte traditionnelle. Le Niger a suivi avec 3 médailles en or toujours en lutte. Vient ensuite la Côte d’Ivoire qui a remporté chez les dames, les médailles d’or de volley-ball et de handball. Le Bénin a terminé 6e avec une médaille d’or, 2 d’argent et 5 de bronze. La Sierra Leone ferme la marche avec juste une médaille de bronze.

Jeux africains de Maputo : PPR galvanise les sportifs maliens

Au cours de cette visite, le ministre malien a participé à  l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil Supérieur du Sport en Afrique (CSSA), à  la cérémonie d’ouverture des jeux et à  une importante réunion sur la lutte contre le VIH/Sida. l’Assemblée générale extraordinaire du CSSA, tenue ce 3 septembre dans un grand hôtel de Maputo, avait un seul point inscrit à  son ordre du jour : Le point sur les 10e jeux et l’organisation de la 11e édition prévue à  Brazzaville (Congo) o๠l’événement avait démarré en 1965. A la fin de l’Assemblée générale, les ministres des sports des pays présents ont tour à  tour rendu un hommage mérité au Mozambique pour avoir réussi à  organiser en 2 ans les présents Jeux africains, nous rapportent notre source du ministère malien de la jeunesse et des sports. « A la suite de mes prédécesseurs, je dis bravo au Mozambique. Mais, pour qui connaà®t l’histoire de la libération de ce pays, on ne peut pas être surpris par cette prouesse. Le Mozambique a abattu, comme vous le savez, l’un des derniers bastions du colonialisme blanc oppresseur en Afrique. Merci Mozambique ! Le Peuple dont sont issus les combattants EDOUARDO MONDLANE et SAMORA MOàSE MACHEL a beaucoup de ressort ! Nous sommes heureux, mais pas surpris de ce Mozambique», a déclaré «PPR» très ovationné à  la tribune de cette assemblée. Il faut rappeler que C’’est la Zambie qui avait été désignée par l’Assemblée générale d’avril 2005, tenue à  Alger (Algérie) pour organiser les jeux de cette année. Mais, pour «des raisons indépendantes» de sa volonté, Lusaka s’est désistée. C’’est ainsi que l’organisation a été attribuée au Mozambique par la session extraordinaire du Comité exécutif du CSSA tenue du 9 au 10 avril 2009 à  Yaoundé, au Cameroun. A cette session, le ministre était accompagné par M. Fassiriman Diakité de la Zone II du CSSA et deux membres de son cabinet, notamment le conseiller aux Sports, M. Moriké Moussa Traoré. Un agenda chargé La veille, le ministre malien de la jeunesse et des sports avait participé au lancement de la campagne de l’ONUSIDA intitulée, «Donnons un Carton Rouge au Sida», pour «Zéro infection au VIH, Zéro discrimination, Zéro décès lié au Sida». Le 4 septembre 2011, il s’est entretenu avec M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Suite à  cet entretien, rapportent nos sources, il a été décidé de lancer au Mali la Campagne «Carton Rouge au Sida» en marge de la 22e édition de l’Afrobasket féminin, «Bamako 2011», que le Mali organise du 23 septembre au 2 octobre 2011. Ainsi, il est prévu une cérémonie de signature de la Déclaration officielle «Carton Rouge au Sida» par les capitaines des sélections nationales présentes et les Chefs de délégation. Et cela en présence du Chef de l’Etat, du système des Nations Unies, de la société civile et de la presse. Cette campagne devrait se poursuivre pendant toute la durée des jeux avec notamment la distribution d’outils de communication (tee-shirts…) en exergue les trois Zéro : Zéro nouvelles infections, Zéro discrimination et Zéro décès liés au Sida. Avant de quitter Maputo, le ministre Djiguiba Kéita a rendu une visite aux sportifs maliens dans le village des jeux, Zempeto, situé à  une dizaine de kilomètres de la capitale. Avec les responsables des différentes disciplines (handisports, athlétisme, basket-ball, les jeux d’échec, judo, karaté, natation, taekwondo et le tennis), il a fait le tour des problèmes qui se posent à  ce niveau, comme les moyens de déplacement pour se rendre au restaurant (très éloigné du village) et sur les lieux des compétitions à  Maputo. Toutes les délégations présentes étant confrontées aux mêmes difficultés, le ministre Kéita a exhorté les jeunes sportifs maliens à  faire preuve de solidarité et de discipline pour réduire les contraintes. «Â N’empêche, des instructions fermes ont été données aux responsables de la délégation malienne pour améliorer les conditions de séjour de ceux qui défendent les couleurs du pays dans ces Xe Jeux africains, Maputo 2011», nous rapportent nos sources au ministère de la jeunesse et des sports. Qui ajoutent que «Â PPR » a profité de cette visite pour exhorter les sportifs maliens à  redoubler d’efforts afin de porter haut les couleurs du Mali à  cette compétition.

Aminata « Makou » Traoré, quadruple championne du Mali de Taekwondo

Pratiquant le Taekwondo depuis l‘enfance, Tanti dit n’avoir eu aucun mal à  décrocher l’année dernière, son Diplôme Universitaire technique (Dut) en Finance Comptabilité. A peine la vingtaine, elle vient d’enlever, il y a seulement quelques mois, le 2ème Dan de ceinture noire en Taekwondo. «Â J’ai été séduite par le Taekwondo parce que C’’est une discipline hautement physique qui, de surcroit, permet de développer l’intelligence. Je n’ai à  présent aucun regret d’avoir embrassé ce sport ». Elle reconnait qu’il n’a pas été facile de convaincre ses parents de son amour pour cette discipline. Mais Tanti leur rend un vibrant hommage pour l’avoir soutenu dans ses séances d’entrainements. D’accord avec son entraineur, Tanti souhaite une vulgarisation des compétitions et une participation de plus en plus accrue du Mali aux compétitions africaines. «Â Les athlètes maliens ont beaucoup de talents. Ils manquent seulement de compétitivité », juge t-elle. Un fruit de «Fitness Center» Tanti s’entraine dans l’une des salles les plus huppées de la capitale, Fitness center. Ici, elle le fait dans une atmosphère de symbiose avec ses collègues, sous la houlette de son entraineur Gaoussou Soumaré dit « Mafa » . Un homme auquel elle dit tout devoir. « C’’est une fille que J’ai personnellement formé depuis le bas âge. Elle s’est fait distinguer par son sérieux et sa rigueur. Ces valeurs sont très importantes dans le Taekwondo. Je savais qu’elle pouvait beaucoup apporter au Taekwondo malien. Je crois en elle, car je sais qu’elle peut encore faire briller le Taekwondo malien ». Tanti dit avoir été fascinée par ce sport depuis le bas âge. « Je ne regardais que ça sur l’écran de ma petite télé ». De 2004 à  2010, Tanti est restée la star du championnat malien avec à  son actif, une kyrielle de titres. Palmarès A seulement 21 ans, Tanti peut se targuer du nombre significatif de compétitions auxquelles elle a pris part sous les couleurs de son pays, le Mali. Sa carrière a véritablement commencé en 2003, à  l’occasion de sa participation aux Compétitions Ouest-africaines de Taekwondo. En 2006, Tanti a remporté une médaille d’or à  l’occasion des zones 2 à  Bamako. A la coupe du monde francophone, elle a enlevé une médaille en bronze. Sa participation en 2007 aux Jeux africains en Algérie lui a aussi permis d’avoir une médaille en bronze. Toujours en 2007, au tournoi du clos-taureau, Tanti s’est adjugé une médaille en or. Et, elle bénéficia du trophée de meilleure des meilleures. En 2008, elle a enlevé une médaille en bronze lors du Challenge espoir au Gabon. Sans oublier les nombreuses compétitions auxquelles elle a participé au Benin, Lybie, Cameroun…

Afrobasket 2011 : le Mali qualifié pour la phase finale

Visiblement, personne ne s’attendait à  un miracle d’une première place des Aigles du Mali à  Dakar. Certes, ces derniers avaient pu mesurer ce qui les sépare encore du haut niveau et des autres nations, censées être à  leur portée. En effet, ce qu’il faut reprocher à  cette équipe malienne, C’’est l’absence de préparation sérieuse, la complaisance dans le choix des cadres, l’absence de respect aux adversaires et enfin le peu d’intérêt accordé aussi bien par la fédération que par l’encadrement, à  ce tournoi zonal, pourtant qualificatif pour l’Afrobasket 2011. Lors de l’ultime journée de la compétition, les Aigles se sont inclinés contre le Sénégal sur le score de 67-63. Cela s’est passé mercredi soir, au stadium Marius Ndiaye à  Dakar. Cette victoire consacrait la sixième victoire des « Lions » au cours du tournoi. Toutefois, il faut signaler que les Aigles avaient une revanche sur les Lions qui les avaient battu à  l’aller samedi dernier, (46-66). Conscients de l’importance que revêtait une victoire pour l’honneur devant le Sénégal, les poulains de l’entraà®neur Alkaya Touré, ont donné le ton, en inscrivant le premier panier par Salif Niangado, dès la première offensive malienne. A l’entame de la partie, l’équipe malienne avait ainsi pris le match en otage avec une fermeté des plus rassurantes. Mais au bout de trois petites minutes, les Aigles tombent dans leurs maladresses devant les paniers adverses. Du coup, ils s’illustrent par leur incapacité à  prendre les rebonds offensifs. Ce qui permettra aux «Lions » de dérouler peu à  peu leur jeu. Dès lors, ces derniers prennent une ascendance sur les Maliens. Les hôtes sénégalais terminent le premier quart-temps avec une petite avance de 4 points, (17-13). En deuxième quart temps, l’équipe malienne semble vêtue d’une peau neuve. Mais quelques instants après, elle fait acte de maladresses et de manque de concentration. Ce qui permettra aux « Lions » de terminer la deuxième partie avec 10 points d’écart (39-29). Au retour des vestiaires, les Lions tentent de dérouler leur basket, allant jusqu’à  14 points d’écart (45-31) dans les cinq premières minutes, puis (51-31) à  la fin du troisième quart temps. Il a fallu que Salif Niangado et Moussa Koné étalent tous leurs talents de « tri-pointeurs » pour lancer la machine malienne. Les Lions souffrent dans les dernières minutes, mais parviennent à  gérer malgré tout leur avance et terminer le match par un écart de quatre points (67-63). Le Sénégal qui termine 1er avec 6 victoires, ainsi que le Mali (2è, 3 victoires) représenteront la Zone II à  l’Afrobasket et aux Jeux Africains. Médaillés d’argent des derniers jeux africains disputés en Alger, les Aigles sont qualifiés d’office pour les prochains jeux prévus à  Lusaka en 2011. Avec à  leur arc, trois victoires et trois défaites (comme les Aigles) les Capverdiens ont été pénalisés par le goal des confrontations directes avec le Mali. Les Aigles avaient placé un écart de 11 points (73-62) lors de la manche aller, alors que les Capverdiens ne gagnaient au retour qu’avec une avance de 7 points, (78-71).