Covid-19 : prolongation de l’état de catastrophe en Afrique du Sud

Les Sud-Africains continueront d’observer l’état de catastrophe nationale dû à la Covid-19 jusqu’au 15 avril.Cette décision s’explique par la prolongation de l’urgence d’un mois supplémentaire par la ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini Zuma, mardi.

Mme Dlamini-Zuma a déclaré que le gouvernement avait décidé de prolonger l’état de catastrophe du 15 mars à la mi-avril, date à laquelle la situation sera ré-examinée.

Le pays est sous le régime de l’état de catastrophe nationale sur le Covid-19 depuis mars 2020, date à laquelle l’Afrique du Sud a enregistré ses premiers cas du virus, a précisé la ministre.

La prolongation a pris en compte la « nécessité de continuer à augmenter la législation existante et les dispositions d’urgence prises par les organes de l’Etat pour faire face à l’impact de la catastrophe », a-t-elle déclaré.

Les experts de la santé ont déclaré que les restrictions et réglementations restantes ne servaient plus à rien – et que le pays devait passer à une phase d’apprentissage de la vie avec le virus.

Shabir Madhi, professeur de vaccinologie à l’Université de Wits, a déclaré que les restrictions et réglementations restantes ne servaient plus à rien et devaient être levées.

Lors de son discours sur l’état de la nation au Parlement en février, le président Cyril Ramaphosa déclarait que le gouvernement prévoyait de supprimer l’état de catastrophe nationale alors que le pays entrait dans une nouvelle phase de gestion de la pandémie de Covid-19.

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a ensuite déclaré que divers ministères « travaillaient sur des mesures alternatives » pour remplacer les réglementations liées à l’état de catastrophe nationale, qui pourraient être présentées au Conseil national de commandement du coronavirus (NCCC, signe en anglais) pour discussion.

Le NCCC est l’organe qui réglemente les mesures nécessaires pour maintenir sous haute surveillance l’état de catastrophe nationale sur le Covid-19.

A la Une, la sécurisation des frontières entre le Mali et la Mauritanie

Le dialogue autour du renforcement de la sécurité des frontières entre le Mali et la Mauritanie et les conséquences économiques de l’invasion russe en Ukraine qui commencent à se faire sentir dans certains pays africains sont les principaux sujets consultés mardi par APA dans plusieurs médias du continent.« Nous poursuivons nos efforts pour sécuriser les localités frontalières avec le Mali », indique dans Sahara Media le ministre mauritanien de l’Intérieur. Lors d’une visite effectuée dans des localités situées le long de la frontière, Mohamed Salem O. Merzoug a déclaré que « l’Etat poursuit ses efforts afin d’assurer la sécurité des populations se trouvant dans les localités situées sur la bande frontalière entre la Mauritanie et le Mali, ainsi que leurs biens ».

« Mali-Mauritanie : Main dans la main pour sécuriser la zone frontalière », souligne L’Essor. Le journal malien note que « le séjour d’une délégation malienne, les 11 et 12 mars, dans la capitale mauritanienne, aura permis de poser les jalons d’un partenariat visant à dissiper le malaise naissant entre les deux pays, suite à des événements dramatiques à la frontière. Ce partenariat consiste à jouer la carte de la transparence et à mener des patrouilles conjointes le long de la frontière commune ».

Sur la brouille entre Bamako et les ex-rebelles, l’ancien ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé appelle « les parties signataires de l’Accord à observer la plus grande retenue ». « Cet appel, à épargner le Mali  d’une crise de plus,  intervient  au moment où les acquis réalisés par la signature de l’Accord de paix entre le gouvernement du Mali et les groupes armés signataires sont plus que jamais fragiles tant la précaire confiance, liant les deux parties, paraît remise en cause », souligne Maliweb.

Par ailleurs, Wakatsera se fait l’écho d’une « nouvelle vague d’exécutions de civils » au Mali, citant l’ONG Human Rights Watch. « L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants », souligne l’organisation des droits humains.

Sur les répercussions économiques de la guerre russo-ukrainienne, Le Monde Afrique indique que le gouvernement marocain « va subventionner les routiers devant la flambée du gazole ». Le royaume « va aider financièrement les transporteurs routiers, frappés de plein fouet par la flambée des prix à la pompe, alimentée par la guerre en Ukraine, et qui se sont mis en grève la semaine dernière », ajoute le journal, précisant que les modalités de cette aide seront fixées « dans un délai de deux semaines ».

Au Sénégal, L’Observateur note que « Macky n’exclut pas le retour des émeutes de la faim ». « Les répercussions du conflit ukrainien ne peuvent être que néfastes, avec la hausse vertigineuses des prix », a déclaré le président sénégalais. Le journal évoque aussi « la crise du blé, les 3 schémas de l’Etat et le Conseil des ministres de demain ».

Sur la sortie de l’opposant Ousmane Sonko contre les magistrats, Le Quotidien indique que l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) « sermonne » le leader de Pastef. « L’UMS recadre Ousmane Sonko » là où Vox Populi note que les magistrats expriment « leur ras-le-bol ».

Ils se défaussent contre les « attaques personnelles », les « actes de défiance envers l’institution (judiciaire) qui ne seront plus tolérés », rapporte le quotidien sénégalais. Walf Quotidien qualifie cette situation de « cacophonie au sommet » avec des « magistrats toutes griffes dehors ».

Mali : HRW dénonce une nouvelle « vague d’exécutions » (rapport)

Un rapport de Human Rights Watch (HRW) met en cause les forces armées maliennes (FAMa) et les groupes jihadistes.L’organisation non gouvernementale internationale dont la mission est de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, accuse d’une part l’armée malienne et d’autres les islamistes de commettre des « atrocités ».

L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport.

Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, selon HWR, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants.

Selon, HWR, les forces de sécurité maliennes auraient commis des « exactions » lors d’opérations antiterroristes dans le village de Tornou. S’appuyant sur des témoignages, l’ONG indique que « 14 civils de l’ethnie dogon auraient été exécutés sommairement par des militaires », apparemment en représailles de la mort par engin explosif improvisé (EEI) de deux militaires dans le site. « Les militaires ont traîné deux octogénaires et quatre autres personnes jusque sur le lieu de l’explosion de la mine et ils les ont exécutés sur place », a indiqué un témoin.

Début mars souligne toujours le rapport, des militaires se seraient livrés à des exécutions extrajudiciaires contre au moins 35 suspects dont les corps calcinés ont été retrouvés près du hameau de Danguèrè Wotoro, dans la région de Ségou indique HWR, dans son rapport, soulignant que c’est l’allégation la plus grave impliquant jusque-là, des membres de l’armée gouvernementale depuis 2012.

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants du Mali avait qualifié le 11 mars dernier de « fake news », ces accusations dont l’objectif est selon lui, « de discréditer les FAMa, les (Forces Armées maliennes) ».

De l’autre côté, HWR qui suit la situation au Mali depuis 2012 et l’éclatement de l’insurrection jihadiste, cite des meurtres présumés de civils par des groupes islamistes armés. Le 16 janvier, des témoins qui se sont confiés à l’ONG soutiennent que « les combattants islamistes armés ont exécuté quatre hommes de l’ethnie dogon qu’ils avaient fait sortir de force d’un convoi de commerçants (…) au motif qu’ils auraient soutenu une force de défense villageoise ».

Parmi les exactions attribuées à des groupes jihadistes, HRW cite le massacre en décembre 2021 de 32 personnes qui se trouvaient à bord d’un bus reliant Songho à Bandiagara (centre). Des habitants locaux ont confié à l’ONG que « des combattants islamistes avaient tiré des coups de feu sur un bus conduisant des commerçants à un marché à Bandiagara début décembre 2021, tuant 32 civils, dont au moins six enfants ».

Dans un courrier adressé au gouvernement de transition le 4 mars 2022, HWR demande l’ouverture d’enquêtes sur ces crimes. « Ce sont des allégations. Parce que Human Rights Watch n’est pas un organe judiciaire, mais plutôt une ONG avec une autre méthode de travail, précisément le travail avec les témoignages », indique Corinne Dufka, la directrice pour le Sahel de Human Rights Watch.

Avant d’ajouter que « c’est pour cela que nous avons recommandé au gouvernement malien de mener des enquêtes en profondeur afin d’identifier les auteurs de ces présumés assassinats et établir la véracité des accusations ».

En réponse, le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants a indiqué dans une réponse datée du 11 mars adressée à l’ONG, que la gendarmerie avait ouvert des enquêtes sur les incidents dans certaines localités et que celles-ci étaient toujours en cours soutient l’ONG.

Hooliganisme et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

Les violences dans les stades et la flambée des prix des denrées alimentaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Maroc-Presse

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les violences dans les stades, déplore les incidents « très graves » qui se sont produits dans le complexe Moulay Abdellah de Rabat à la fin du match de football entre le club des FAR et le MAS de Fès.

Bien qu’il n’y ait pas eu de morts malgré le niveau de violence, il est urgent aujourd’hui de se pencher sérieusement sur un tel phénomène qui peut dégénérer et surtout déborder en dehors des stades, préconise la publication qui rejette l’idée de lier ce phénomène à une question de niveau de vie ou au système éducatif.

Ce phénomène est en revanche le symptôme d’un malaise à caractère sociétal parmi les catégories d’individus qui en sont les auteurs, estime-t-il, appelant les chercheurs en sciences humaines et en sociologie à apporter leur expertise pour une cause utile à la société.

+L’Opinion+, qui s’est dit “abasourdi” face à “cette envolée inattendue de la violence”, souligne que “ces échauffourées sont un phénomène qui n’est pas propre au Maroc”, rappelant que les responsables anglais n’avaient jamais éradiqué la violence dans les stades du premier coup, mais se sont barricadés dans des bureaux, armés d’un arsenal de règlements avant d’atteindre les résultats extraordinaires auxquels nous assistons aujourd’hui.

Le comportement agressif de l’individu au sein des manifestations à caractère social “est perçu comme une soupape” et “trahit une expression de refus de toutes formes de norme et d’autorité”, explique-t-il.

Mais, ce qui s’est passé à la fin de ce match “interpelle la justice, interpelle la sûreté, interpelle la presse, interpelle un arsenal de règlements pour mettre hors d’état de nuire tous ces énergumènes qui doivent être sévèrement punis”, suggère-t-il.

+Al Bayane+, qui aborde la problématique de la flambée des prix des denrées alimentaires, appelle le gouvernement à chercher des solutions pour faire face cette hausse terrible des prix des produits alimentaires.

Le quotidien souligne la nécessité de “s’en prendre résolument aux médiateurs” qui enflamment de façon illicite les tarifs des productions de consommation.

Il plaide pour des mesures drastiques contre la spéculation, qui ne cesse de gangrener dans le tissu commercial aux dépens aussi bien des agriculteurs que des consommateurs, tout en appelant à se montrer de plus en plus loyal en termes de considération de la chose agricole à travers la consolidation et la régulation du marché local.

Le Rwanda et l’Ouganda se rapprochent davantage

Le fils aîné du président ougandais Yoweri Museveni s’est rendu lundi à Kigali pour rencontrer le chef de l’État Paul Kagame.C’est la deuxième visite de Muhoozi Kainerugaba au Rwanda en l’espace de trois mois. gé de 47 ans, le lieutenant-général, récemment retraité de l’armée, a la confiance de son père pour raffermir des liens.

Kampala et Kigali ont traversé, ces dernières années, une zone de turbulence. Leurs relations diplomatiques étaient très tendues. À la faveur des efforts des deux pays, cette page est en train d’être tournée.

Une source officielle a confié à APA que des avancées majeures sont attendues dans les questions en suspense, notamment la libre circulation des personnes et des biens. Le poste frontière de Gatuna a été rouvert en janvier dernier après presque quatre ans de quasi-inactivité. Cependant, l’obligation de présenter un test PCR Covid, dont le coût varie entre 28 et 29 dollars, dissuade de nombreux voyageurs.

Gambie : une opération militaire fait affluer des Sénégalais

Les Armées sénégalaises ont lancé, dimanche, une offensive pour « démanteler » les bases d’une aile du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).Qui sème le vent, récolte la tempête. Le 24 janvier 2022, la faction dirigée par Salif Sadio a attaqué le 5e détachement sénégalais de la Mission militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en Gambie.

L’accrochage, d’après un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées, s’était produit dans le cadre d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment l’exploitation du bois le long de la frontière sénégambienne.

Dans ces combats, quatre soldats avaient perdu la vie et sept autres étaient retenus en otage. Leur libération est intervenue le 14 février 2022, mais le chef rebelle est visiblement allé trop loin.

En représailles, ses positions à Sindian, à la lisière de la Gambie, ont été bombardées ce week-end. Selon les Armées sénégalaises, « cette opération vise également à détruire toutes les bandes menant des activités criminelles dans la zone et à neutraliser toute personne ou entité collaborant directement ou indirectement avec elles ».

Ces affrontements, à l’artillerie lourde d’après des sources locales, ont poussé de nombreux Sénégalais à se réfugier dans les villages gambiens de Foni Bintang, Foni Kansala et Foni Bintang Karanai.

La Gambie a déclaré avoir pris les dispositions nécessaires pour prendre en charge les déplacés. En outre, elle a assuré poursuivre « son plaidoyer en faveur d’une résolution pacifique du conflit » vieux de quarante ans. Le président Adama Barrow, quant à lui, s’est engagé à multiplier les patrouilles dans cette zone critique.

Marrakech abrite la 31e session de l’Assemblée annuelle de la BERD

La 31e session de l’Assemblée annuelle de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) aura lieu du 10 au 12 mai 2022 à Marrakech. Un mémorandum d’entente (MoU) relatif à l’organisation de l’édition 2022 de l’assemblée annuelle de la Banque a été signé ce lundi entre la ministre de l’Economie, Nadia Fettah Alaoui, et le Secrétaire Général de la BERD, Kazuhiko Koguchi. 

S’exprimant à cette occasion, la ministre marocaine s’est réjouie de la tenue, à Marrakech de cette 31ème session de l’assemblée annuelle de la Banque qui démontre, selon elle, de la confiance dont jouit le Maroc auprès de ses partenaires internationaux, notamment dans sa capacité à accueillir et à organiser les événements d’envergure internationale 

Mettant en avant la qualité des relations entre le Maroc et la BERD et l’accompagnement apporté par la Banque depuis 2012 aux efforts de développement économique du Royaume, la ministre a indiqué que cet événement constitue un moment pour faire le point sur l’activité de la banque et plus spécifiquement sur les partenariats entre la BERD et le Maroc, ainsi que sur les belles réalisations sur les 10 dernières années, notamment en matière d’accompagnement du secteur privé.

Pour sa part, le Secrétaire général de la BERD a souligné que cette assemblée annuelle est une occasion pour démontrer l’engagement de la Banque envers les pays dans lesquels elle opère et de débattre des moyens de renforcer leurs économies, en particulier après deux années de pandémie et la crise internationale actuelle.

La tenue de l’événement de la BERD au Maroc, souligne-t-il, démontre la résilience de ce pays et permettra de mettre en avant son attractivité en tant que pôle d’affaires et destination touristique de premier ordre.

Pour rappel, l’assemblée annuelle de la BERD, est une manifestation organisée annuellement dans un des 38 pays dans lesquels la Banque investit, et à laquelle assistent des délégations officielles conduites par les ministres chargés de l’Economie et des Finances, des personnalités du monde des affaires et de la finance internationale et des représentants de la société civile.

Premier symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture en mars prochain 

Le premier « Symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture » se tiendra, les 16 et 17 mars courant à Ait Melloul, près d’Agadir, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroc-Israël (CCIMI). Organisé en partenariat avec la Région Souss-Massa, ce symposium vise à faciliter l’échange d’informations et de connaissances entre les professionnels des deux pays et fera état de l’évolution du secteur des fruits et légumes et de la pisciculture, indique la CCIMI dans un communiqué.

Le symposium qui aura lieu à l’Institut Agrovétérinaire (IAV) Hassan II à Aït Melloul (campus d’Agadir), abordera en priorité la problématique liée à l’eau et à l’utilisation des nouvelles technologies pour l’optimisation de l’irrigation, enjeu vital pour le secteur, ajoute la même source.

Lors de cet événement, les producteurs de la région de Souss-Massa, d’où proviennent 85% des exportations agricoles du Royaume, pourront se familiariser avec les nouvelles orientations du secteur, explorer des partenariats potentiels en recherche et développement, entre universités et producteurs, et identifier des opportunités communes avec les start-ups de l’Agro Tech et les investisseurs potentiels d’Israël, fait remarquer le communiqué. Il s’agit d’une initiative qui s’inscrit dans la nouvelle lignée de reprises des relations entre le Maroc et Israël, ainsi que dans la stratégie de relance de l’activité économique au Maroc post-covid, pour construire une économie plus résiliente et durable, en alignement avec les directives du Nouveau Modèle de Développement. 

Cette action visera la participation de plus de 250 entrepreneurs, officiels et représentants de compagnies du secteur, startups, laboratoires et instituts de recherche provenant du Maroc et d’Israël. Selon la CCIMI, ce symposium sera une contribution importante et concrète à l’effort national d’amélioration de la productivité, des compétences, de l’innovation et des nouvelles technologies pour l’agriculture au Maroc. 

La CCIMI est un organisme indépendant officiellement mandaté qui complète l’environnement institutionnel. Elle a pour but de soutenir le réseau d’affaires entre le Maroc et Israël.

IATA : Air Zimbabwe œuvre pour son retour d’ici juin

Des efforts seront consentis afin de solder les arriérés de cotisation à l’Association du transport aérien international (IATA).Air Zimbabwe met les bouchées doubles. « Le processus est en cours pour réintégrer IATA. Je pense que dans les trois prochains mois, nous devrions être membre de la Chambre de compensation », a déclaré ce lundi Tafadzwa Zaza, le Directeur Général par intérim de la compagnie aérienne, dans le quotidien national Herald.

La suspension d’Air Zimbabwe par l’Association du transport aérien international (IATA) est intervenue il y a environ trois ans. La structure de coordination avait justifié sa décision par des problèmes de sécurité et des retards de paiement de cotisations estimées à plus de 140 millions de dollars.

Mozambique : le cyclone Gombe fait au moins 12 morts

Les provinces de Nampula (Nord) et de Zambézie (Centre) ont été balayées ce week-end par des bourrasques de vent.À un mois de la fin de la saison des cyclones en Afrique australe, Gombe a touché plus de 30.000 personnes au Mozambique. Outre les pertes en vies humaines, ce cyclone a causé la blessure de quarante individus et la destruction de plus de 3000 maisons.

L’Institut national de la gestion des risques liés aux catastrophes (INGD), dans un communiqué publié dimanche, a précisé que « les décès sont dus à l’effondrement de maisons et la chute d’arbres ». En 2019, le cyclone Idai avait dévasté le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe avec environ mille morts.

Blockchain: une Crypto académie pour l’Afrique francophone

Le programme de quatre semaines vise à fournir une introduction à une gamme de sujets liés à cette nouvelle technologie et à présenter diverses opportunités pour les passionnés de monnaie virtuelle.La multinationale américaine IBM définit la blockchain comme étant un grand livre partagé et inaltérable qui facilite le processus d’enregistrement des transactions et de suivi des actifs dans un réseau commercial. Un  actif, précise-t-elle, peut être matériel (une maison, une voiture, de l’argent, un terrain) ou immatériel (propriété intellectuelle, brevets, droits d’auteur, marque).

Pratiquement, ajoute l’entreprise présente dans les domaines de l’informatique et du logiciel, tout ce qui a de la valeur peut être suivi et échangé dans un réseau de blockchain. Cela réduit, selon IBM, les risques et les coûts pour toutes les parties concernées.

Les avantages qu’offre cette nouvelle technologie attirent de plus en plus de monde. Face à l’engouement qu’elle suscite, surtout auprès des jeunes, Binance, premier fournisseur mondial d’écosystème de blockchain et d’infrastructure de crypto-monnaie, lance la Crypto Académie pour les Africains Francophones.

L’objectif de cette initiative est « de fournir une formation, des ressources et des outils aux débutants en crypto en Afrique francophone », lit-on dans le communiqué parvenu lundi à APA.

Pour Binance, « l’importance de l’éducation ne peut être surestimée » dans ce secteur où de plus en plus de personnes cherchent à gagner un revenu, à créer des applications, à élargir leur base de connaissances ou à trouver un emploi dans l’industrie de la blockchain.

La Crypto Académie, en collaboration avec des partenaires de formation dans la zone cible, se tiendra à partir du 19 mars prochain dans 7 lieux distincts à travers 4 pays : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Togo.

Pour participer à la formation, les inscriptions se poursuivent actuellement sur le site : https://bit.ly/3MHgolo.

Selon les initiateurs du programme, celui-ci devrait permettre à ses bénéficiaires d’apprendre les bases de la blockchain et de comprendre ses applications réelles, de découvrir comment utiliser la crypto dans la vie quotidienne, de comment stocker de la valeur avec la crypto et générer des revenus passifs avec elle.

Par ailleurs, elle les aidera à comprendre le trading de crypto et son fonctionnement en termes simples et à accéder à des opportunités de réseautage.

Une nouvelle mission du FMI au Togo

Une équipe dirigée par Jaroslaw Wieczorek séjourne à Lomé.Après les consultations virtuelles de juin dernier pour une nouvelle facilité élargie de crédit (FEC), le Fonds monétaire international (FMI) descend sur le terrain. Ainsi, une équipe dirigée par Jaroslaw Wieczorek, le nouveau chef de mission pour le pays, est au Togo depuis ce lundi 14 mars 2022.

Au cours de cette visite d’une semaine, des discussions auront lieu avec les autorités togolaises afin de parvenir à un accord. Le Togo avait déjà mis en œuvre entre 2018 et 2020 ce programme soutenu de l’institution de Bretton Woods, soldé par une enveloppe globale de 244 millions $ (131 milliards FCFA).

La Facilité élargie de crédit du FMI soutient les programmes économiques des pays qui visent à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques, tout en favorisant une croissance durable et la réduction de la pauvreté. Elle peut aussi servir de catalyseur pour mobiliser de l’aide étrangère.

Côte d’Ivoire: Roger Adom équipe l’OCPV de 17 véhicules et 50 motos

L’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) en Côte d’Ivoire a été équipé par le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, de 17 véhicules 4×4 et 50 motos en vue d’améliorer le système d’approvisionnement des marchés en produits vivriers.Cet appui du ministère de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation via le Projet solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales et l’e.agriculture (PSNDEA), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence de soutien aux filières agricoles impactées par la Covid-19 (PURGA) mis en place par le président de la République, souligne une note d’information transmise à APA.

Ce projet vise à atténuer les effets néfastes sur le secteur agricole et particulièrement des filières de production alimentaire.

A l’occasion de la remise officielle de ce matériel, le mercredi 09 mars dernier, le ministre Roger Félix Adom, s’est félicité de la franche collaboration avec le ministre Souleymane Diarrassouba, en charge du Commerce et de l’Industrie, de l’OCPV et du PSNDEA.

« Je remercie la Banque mondiale pour la qualité des relations qu’elle entretient avec notre pays », a-t-il indiqué. En vue de réduire la fracture numérique et moderniser le secteur agricole, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un financement de 37 milliards FCFA de cette institution pour la mise en place du PSNDEA.

 Le ministre Souleymane Diarrassouba a noté la bonne collaboration des différents acteurs qui a abouti à l’obtention de ces équipements opérationnels qui permettront d’améliorer le système d’approvisionnement des marchés en produits vivriers.

« Le rôle de l’OCPV sera renforcé et sera plus visible pour réussir ce défi qui est de garantir la sécurité alimentaire aux populations, et nous y travaillons »,  a souligné M. Diarrassouba.

Pour Gnényé Adou Bernard, directeur central de l’OCPV, cet accompagnement de proximité  en faveur des opérateurs de la chaîne de distribution des produits vivriers, permettra de maîtriser les marchés en produits alimentaires de base.

 « Grâce aux engins, désormais les agents pourront se rendre dans les contrées les plus reculées pour identifier les disponibilités des produits vivriers, afin de faciliter leur enlèvement et leur acheminement sur les marchés de consommation », a-t-il conclu.

Cet appui logistique intervient dans la foulée des nombreuses initiatives prises par le gouvernement ivoirien, non seulement pour réduire les impacts de la Covid-19 sur la production agricole, mais également pour  lutter contre la cherté de la vie.

Treize gendarmes burkinabè tués dans une embuscade

L’armée burkinabè a subi d’énormes pertes dans le centre-nord du pays lors d’une opération de sécurisation dans l’axe Taparko – Tougouri.Dimanche soir, alors qu’ils étaient en mission de reconnaissance et de sécurisation de l’axe Taparko-Tougouri, des gendarmes burkinabè

ont été pris dans une embuscade par des hommes armés. Le bilan est très lourd : 13 morts et plusieurs membres de l’équipe de la gendarmerie de Dori portés disparus.

C’est la deuxième attaque la plus meurtrière pour les forces armées burkinabè après celle de la gendarmerie d’Inata le 14 novembre qui avait fait 53 morts et 20 disparus. Une attaque qui avait précipité même la chute du président de la République Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier 2022, renversé par l’armée.

Des forces de défense burkinabè reprochaient au président Kaboré, un manque de matériel, d’effectifs, de provisions devant des groupes jihadistes bien armés. Au moment où le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, fait de la lutte contre le jihadisme sa « priorité », des groupes jihadistes continuent de semer la panique dans certaines zones du pays.

Des opérations de ratissage ainsi qu’un déploiement de renforts sont lancés par l’armée burkinabè pour tenter de retrouver les soldats enlevés.

Depuis 2015, les attaques jihadistes dans le Nord et l’Est du Burkina Faso ont fait près de 2 000 morts et déplacé presque 1,7 millions de personnes selon les autorités du pays.

Guerre Russie-Ukraine : le gaz africain, une alternative pour l’Europe ?

Alors que se poursuivent les bombardements russes en Ukraine, le monde se demande si les réserves de gaz de l’Afrique, estimées à 221,6 billions de pieds cubes, pourraient faire partie de « la solution énergétique dont l’Europe a si désespérément besoin ».Les relations entre la Russie et l’Europe sont de plus en plus distantes bien que cette dernière soit dépendante de ce géant des hydrocarbures dans le cadre de la fourniture du gaz, fortement consommé dans le Vieux continent.

Dans une tribune parvenue lundi à APA, le Camerounais NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre Africaine de l’énergie, note que la Russie fournit actuellement environ un tiers des importations de pétrole brut de l’Europe et près de la moitié de son gaz naturel, soit quelque 150 à 190 milliards de mètres cubes de gaz par an. Mais avec la crise consécutive à l’invasion russe en Ukraine, les pays occidentaux, l’Union Européenne (UE) notamment, continuent de durcir les sanctions économiques contre le pays de Vladimir Poutine.

Face à cette situation, l’avocat d’affaires indique que l’Afrique a un rôle à jouer, ne serait-ce que pour gagner des parts de marché dans ce produit fortement recherché. « Les pays africains peuvent contribuer à combler le fossé. Ils peuvent fournir le +Freiheitsgas+ qui arrachera l’Europe à sa dépendance vis-à-vis des gazoducs russes », a fait savoir M. Ayuk avant de préciser qu’il « sera difficile d’y parvenir ».

« Les pays africains auront besoin de plusieurs mois pour augmenter leur production de gaz, d’autant plus que, jusqu’à très récemment, les dirigeants occidentaux et les organisations de défense de l’environnement ont fait pression pour que les investissements dans le gaz africain soient rapidement arrêtés au nom de la protection du climat, ce qui a poussé les entreprises étrangères à se mettre à l’abri », a-t-il expliqué, notant que ce conflit a élargi le sens de la « transition énergétique » en Europe.

« Préoccupations environnementales »

Pour trouver le producteur africain disposant de ressources considérables pour prendre la place de la Russie, NJ Ayuk propose « une action rapide de la part des parties prenantes européennes et africaines » pour réduire le temps nécessaire à l’écoulement et à l’exportation du gaz naturel. Soulignant que l’Afrique dispose d’une grande quantité de réserves, il invite les différents acteurs à investir « rapidement et de manière significative » pour combler le « manque considérable d’infrastructures gazières ».

Par ailleurs, le président exécutif de la Chambre Africaine de l’énergie note que « des préoccupations environnementales » pourraient plomber cette alternative que pourraient constituer certains pays africains dans le bras de fer entre l’Europe et la Russie. « Si cette tendance à interférer avec le financement et la production de pétrole et de gaz en Afrique se poursuit, les projets gaziers existants au Mozambique, en Tanzanie, au Nigeria, en Guinée équatoriale, en Mauritanie, au Congo et au Sénégal risquent d’être compromis. Il est peu probable que de nouveaux projets gaziers soient lancés ou étendus. Les capitaux vont là où ils sont les bienvenus », a-t-il souligné, notant en revanche que « nous ne sommes pas encore proches de l’objectif louable d’une énergie à émissions nulles ».

« Aujourd’hui, nous observons les prix les plus élevés du carburant depuis des décennies. Quant au gaz naturel, il a atteint un sommet historique en Europe le 7 mars et continue de battre des records. Donc, non, l’Europe n’en est pas encore là, et l’Afrique non plus. La production, le transport et l’utilisation du gaz naturel, le plus propre de tous les combustibles fossiles, n’est même pas un mal nécessaire. C’est un moyen raisonnable de répondre aux besoins énergétiques généralisés tout en limitant les émissions de dioxyde de carbone », a soutenu le président exécutif de la Chambre Africaine de l’énergie.

Déraillement d’un train : sous le choc, la RDC compte ses morts

Le bilan ne cesse de s’alourdir en République démocratique du Congo après l’accident d’un train jeudi soir.De soixante morts vendredi, le bilan des victimes de l’accident d’un train en RDC est passé à 75 morts. En plus de ce bilan macabre, on dénombre aussi 125 blessés graves selon un communiqué du ministère de la Communication.

Le train venait de Luena, dans la province voisine du Haut-Lomami et se dirigeait vers la ville minière de Tenke, distance de 2.034 kilomètres de la capitale Kinshasa.

L’accident s’est produit jeudi soir vers 23h50 au niveau du village de Buyofwe, à environ 200 km de Kolwezi, distance de 1.325 kilomètres de la capitale. Sept des quinze wagons sont tombés au moment du déraillement entraînant plusieurs décès et des dégâts matériels importants.

Pour le moment, l’enquête n’a pas encore révélé les raisons exactes de ce nouveau drame. Mais la vétusté des rails pourrait être une des causes selon plusieurs spécialistes.

En RDC, le transport ferroviaire est une alternative pour rallier les villes souvent distances de milliers de kilomètres, dans ce deuxième pays le plus vaste de l’Afrique avec 2,34 millions de kilomètres carrés, derrière l’Algérie (2,38 millions km2) et le quatrième le plus peuplé du continent (82 millions populations).

Les déraillements de train sont fréquents à cause de la vétusté des trains et des rails, tout comme les naufrages d’ embarcations dans le fleuve Congo.

Faute de routes praticables, les populations utilisent souvent les transports de masse pour leurs déplacements au grand péril de leur vie parfois.

Maroc: la 51e édition du Festival national des arts populaires du 1er au 5 juillet à Marrakech 

L’Association Le Grand Atlas  a annoncé ce lundi la tenue, du 1er au 5 juillet, de la 51e édition du Festival national des arts populaires à Marrakech, placé sous le thème « Chants et Rythmes éternels ». Le festival, organisé en collaboration avec le Ministère de la Culture et qui célèbre les arts populaires depuis plus de 50 ans à travers toutes les régions du Maroc se veut être une véritable action culturelle de préservation du patrimoine marocain, indique un communiqué des organisateurs qui insistent sur l’originalité et la diversité de l’héritage des arts du pays. 

L’édition de cette année plongera les spectateurs dans une authentique fusion artistique et une véritable « rénovation en profondeur d’un patrimoine aux multiples facettes artistiques et aux dimensions sociales et spirituelles », affirme le communiqué. 

Cette 51e édition du Festival national des arts populaires après la pandémie du Covid-19 « est plus qu’une promotion de la cité ocre et du patrimoine culturel national; c’est un véritable défi du temps par l’authenticité des arts ancestraux qui demeurent encore plus vivants au fil des années », ajoute-t-on.

Royal Air Maroc et EL AL d’Israël signent un accord de partage de codes

La compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc (RAM) et El Al Israel Airlines ont signé, ce lundi à Tel Aviv, un accord de partage de codes (codeshare), en marge de la cérémonie du vol inaugural de RAM entre Casablanca et Tel Aviv, a été présidée par le Président Directeur Général de la compagnie marocaine, Abdelhamid Addou et le Directeur exécutif de la compagnie Israélienne, Avigal Soreq. Le partage de codes, effectif dès aujourd’hui, inclura, dans une première phase, les vols directs entre le Maroc et Israël opérés par les deux compagnies entre le Maroc et Israël. En effet, EL AL programme des vols réguliers reliant Tel Aviv et Marrakech à raison de trois rotations par semaine. Quant à Royal Air Maroc, elle vient d’inaugurer sa nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv à raison de quatre fréquences dans un premier temps, pour passer rapidement à cinq vols par semaine, indique un communiqué conjoint des deux compagnies.

Cet accord permettra d’offrir aux clients des deux compagnies, plus d’options en termes d’horaires et de combinabilité entre Marrakech, Casablanca et Tel-Aviv et reliera les réseaux des deux compagnies avec des connexions plus fluides grâce à la possibilité d’enregistrement des passagers et bagages de bout en bout.

L’accord n’est qu’un premier jalon dans la coopération des deux compagnies qui se sont fixées comme objectif d’offrir à leurs clients, en partage de code, un choix de destinations plus large, des connexions plus pratiques au-delà des hubs des deux compagnies et une expérience client optimisée.

« Nous sommes très heureux de conclure ce partenariat important avec EL AL qui contribuera au renforcement de notre trafic, et permettra d’offrir à nos passagers une connexion à des destinations supplémentaires ainsi qu’un meilleur parcours client grâce aux correspondances optimisées et aux opérations d’enregistrement de bout en bout, avec une assistance internationale dans les aéroports des réseaux exploités par les deux compagnies », souligne Abdelhamid Addou, cité dans le communiqué.

« Nous nous réjouissons de ce partenariat conclu entre les deux porte-drapeaux officiels des deux pays dans le domaine du transport aérien », indique pour sa part le CEO de la compagnie israélienne EL AL, ajoutant que cette collaboration, « est une grande réalisation effectuée en un temps relativement court depuis la conclusion des accords d’Abraham qui ont permis d’instituer des relations officielles ».

Pour les Israéliens, « ce partenariat permettra une offre de voyages supplémentaire et diversifiée à des destinations au Maroc et en Afrique. Les Israéliens apprécient la destination touristique du Maroc et nous sommes convaincus que les Marocains seront également séduits par Israël en tant que destination touristique attrayante », a-t-il poursuit.

A la Une, l’enquête sur la mort de Mauritaniens au Mali

L’ouverture d’une enquête par les autorités maliennes sur la mort de citoyens mauritaniens à la frontière entre les deux pays et les conséquences économiques de la guerre russo-ukrainienne sur l’Afrique sont les principaux sujets consultés lundi par APA dans plusieurs médias du continent.« Mort de Mauritaniens : Les FAMa n’y sont pour rien », indique Mali Tribune. « +A la suite d’un incident malheureux ayant coûté la vie à des Mauritaniens sur le territoire malien, Assimi Goïta a échangé avec son homologue de la Mauritanie pour lui apporter sa compassion et celle des Maliens. Aussi, l’ouverture d’une enquête a été faite pour retrouver les coupables de ces crimes en vue de les traduire devant la justice. Pour le moment, +aucune preuve ne met en cause l’armée malienne+ », précise le gouvernement dans un communiqué.

D’ores et déjà, « une cour militaire mène une enquête à propos du ciblage de citoyens mauritaniens en territoire malien », souligne Sahara Media. « Ces incidents concernent le meurtre en janvier dernier de 7 mauritaniens et la disparition de plus de 31 autres au début de ce mois de mars, des incidents que les soldats maliens sont accusés d’en être les instigateurs », explique le site mauritanien, ajoutant que « le Mali a fermé des zones frontalières avec la Mauritanie afin de protéger les citoyens des deux pays ».

Sur la dégradation de la situation sécuritaire au centre et au nord du Mali, Maliweb se demande « qui empêche les discussions avec les chefs terroristes ». « Parmi les points positifs de cette Transition, on mentionne le front sécuritaire, où l’armée malienne, de plus en plus bien équipée, parvient à avoir quelques succès dans la sécurisation du territoire. Sauf que ces derniers jours, l’on assiste à un certain réveil des attaques terroristes. Ce fut le cas de l’attaque de Mondoro, dans la région de Mopti, d’Intahaka, dans la région de Gao et d’Anderaboucane, dans la région de Ménaka. Ces événements malheureux ayant fait des victimes poussent à se demander pourquoi les plus hautes autorités tardent à enclencher le processus de discussions avec les chefs terroristes maliens. Puisque différents foras des forces vives du Mali ont déjà recommandé cette démarche, à laquelle la France s’était opposée », souligne le site malien.

Au Burkina Faso, Le Monde Afrique se fait l’écho de « treize gendarmes tués, plusieurs portés +disparus+ dans le nord du pays ». « Les attaques djihadistes ont fait plus de 2000 morts et contraint plus de 1,7 million de personnes à fuir leur foyer depuis 2015 », note le journal français.

Par ailleurs, « la France espère qu’il n’y aura pas de blocus au Burkina pour ses troupes quittant le Mali », indique dans l’Agence d’information du Burkina (AIB) l’ambassadeur de français Luc Hallade. « S’il devait y avoir un jour, sous réserve de l’accord des autorités, des nouveaux convois qui passent (au Burkina Faso, ndlr), ça serait plutôt pour désengager les moyens militaires qui sont au Mali, notamment pour les renvoyer en Europe», a-t-il déclaré.

Sur la guerre en Ukraine, Wakatsera se demande si « l’Afrique (n’est pas) prise en étau entre l’Occident et Moscou ». « La guerre en Ukraine, depuis le 24 février, a donné lieu à une abondante littérature, à travers les médias de tous bords. Les arguments, là-dessus, se multiplient, croisent en contradiction nourrie et permettent à chacun de s’en faire sa propre opinion. Loin géographiquement du conflit, le continent africain y est impliqué à travers trois dimensions. En tant que membre à part entière du «village planétaire», d’un côté, et au regard de l’Histoire, qui le lie à l’Europe autant qu’à la Russie, de l’autre », souligne le journal burkinabè.

Le quotidien sénégalais EnQuête parle des conséquences de cette guerre sur le continent, avec Emmanuel Macron qui « prédit une famine ». Le président français note que « dans 12-18 mois, l’Europe et l’Afrique seront très profondément déstabilisés sur le plan alimentaire ».

En outre, le journal indique que « le Sénégal a déjà réagi, en faisant passer le budget pour la campagne agricole 2022 de 10 à 70 milliards FCFA ». Quoi qu’il en soit, les conséquences de ce conflit constituent un « cocktail explosif pour le Sénégal », note Walf Quotidien.

Energie et économie au menu des quotidiens marocains

Le secteur de l’énergie, la lutte contre la facturation fictive et les échanges entre le Maroc et la Russie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse au secteur de l’énergie au Maroc, écrit qu’à l’instar de l’eau, l’énergie et tous les enjeux qui s’y rapportent, sources, production, gestion, transition, souveraineté, constituent déjà un des défis majeurs et vitaux auxquels sera de plus en plus confronté le Maroc dans la décennie qui vient.

Et comme pour les ressources en eau, le Maroc a été, certes, un des pays précurseurs à l’échelle régionale, continentale et même mondiale, mais les évolutions naturelles, climatiques, technologiques ou encore géopolitiques actuelles et à venir sont telles que les acquis et réalisations ne peuvent pas être durables sans processus permanent de réadaptation, constate l’éditorialiste.

Renforcer l’existant ou apporter des réponses nouvelles selon les nouvelles donnes suppose un système de veille à tous les niveaux pour anticiper, combiné avec des dispositifs de recherche et développement poussés pour apporter les solutions techniques et technologiques les plus appropriées, plaide-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde la lutte contre la facturation fictive, souligne que la Direction générale des impôts a décidé de « faire la chasse » à la facture fictive, qui a grossi “de manière phénoménale” et compte aussi “frapper fort en intégrant la case prison dès la première infraction”.

Depuis de nombreuses années, ce “maquillage comptable prolifère en toute impunité”, entraînant une “forte” aggravation des risques pour toute la société marocaine, estime le journal, expliquant que les faussaires vont même jusqu’à créer des entreprises écrans spécialisées dans ce business.

Cette “ingénierie” frauduleuse est dramatique pour toutes les entreprises, qui la subissent de plein fouet sur un marché où la différence se joue à chaque dirham, mais aussi pour le budget de l’État sur lequel pèsent de tout leur poids les nouvelles charges conjoncturelles, relève-t-il.

C’est pourquoi, cette décision du fisc devrait rétablir le sentiment d’équité et mettre en place les mêmes règles concurrentielles pour tout le monde, à condition de bien cibler les véritables sphères de l’économie souterraine.

+L’Opinion+, qui revient sur les échanges entre le Maroc et la Russie, indique que le volume des échanges entre les deux pays a enregistré une augmentation de 42% en 2021 pour s’établir à 1,6 milliard de dollars, faisant de facto du Maroc le principal partenaire économique de la Russie au niveau continental.

Une tendance qui devrait, selon le Représentant commercial russe, se maintenir et s’affermir lors de l’exercice en cours, notamment dans un contexte international difficile marqué par un conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, relève l’éditorialiste.

Bien que, par la force des choses, la politique des sanctions économiques à l’encontre de Moscou représente une opportunité pour Rabat, cela relèverait d’une lecture au premier degré de la situation d’interpréter la posture du Maroc comme un choix calculé.

Car, la neutralité du Royaume dans le conflit qui secoue actuellement l’Europe de l’Est « est loin d’être un mouvement opportuniste », mais s’inscrit dans la continuité d’une posture diplomatique déjà mise en œuvre lors de la crise entre l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Qatar ou encore en Libye, explique-t-il.

Mutualité : Un Marocain à la tête de l’UAM

Par Hicham Alaoui — L’Union africaine de la mutualité (UAM) a élu, samedi à Salé (Maroc), un nouveau président en la personne de Moulay Brahim El-Atmani, à l’issue de son Assemblée générale de l’Union, tenue en présence de 18 pays africains représentant leurs mutuelles respectives.M. Moulay Brahim El-Atmani qui fait également fonction de président de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations publiques (MGPAP-Maroc) a été élu à l’unanimité par les membres du Comité directeur de l’UAM.

Lors de cette Assemblée générale, tenue sous le thème « la Protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique », il a été procédé également à l’élection des membres du Bureau exécutif de l’Union à savoir MM. Babakar Ngom (Sénégal), premier vice-président, Djikine Babassa (Mali), 2ème vice-président, Tiomela Augustin (Cameroun), secrétaire général, Gnogbo Paul (Côte d’Ivoire), serctéaire général adjoint, Mohamed Ahaimadou (Mauritanie) Trésorier et Mme Fatima Mouigni (Comores), trésorier adjoint.

L’Assemblée a également désigné les membres du Comité Directeur de l’Union composé de 15 membres représentants les quatre régions de l’Afrique (Nord, Ouest, central et Est).

Créée en 2007, l’UAM est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière de mutualité et dans les domaines apparentés.

Basée à Rabat, cette instance panafricaine constitue un espace d’échanges, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances internationales dans un cadre de coopération Sud-Sud.

L’Assemblée générale de l’UAM a été l’occasion de dresser le bilan des systèmes de protection sociale et de la mutualité sur le Continent et de débattre des moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid.

De même, l’accent a été mis sur l’expérience pionnière du Maroc et son savoir-faire reconnu dans le domaine de la mutualité, en tant que pan important de la protection sociale, à travers ses actions sociales et solidaires et son rôle déterminant dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

L’assistance a suivi une présentation sur la protection sociale en Afrique, un chantier gigantesque pour promouvoir la justice sociale et spatiale et améliorer les conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des catégories vulnérables. De même, il a été mis en avant la centralité du système mutualiste, comme composante intégrante de la couverture sociale eu égard de son rôle joué dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale, les actions de solidarité et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

Aussi, un autre exposé a été présenté sur le projet de généralisation de la couverture sociale au Maroc qui constitue une révolution sociale réelle eu égard à ses incidences directes et concrètes sur l’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des catégories vulnérables.

Annoncée en juillet 2020, la généralisation de la protection sociale doit permettre dans un premier temps d’intégrer près de 22 millions de Marocains à l’assurance maladie obligatoire. Une extension ou une généralisation de la retraite, des allocations familiales et de l’indemnité pour perte d’emploi doit suivre selon un calendrier bien précis.

Maroc : Tenue de l’Assemblée Générale de l’Union Africaine de la Mutualité

L’Union Africaine de la Mutualité (UAM) a tenu, samedi à Salé, son Assemblée générale sous le thème « la Protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique ».Ce conclave de deux jours procédera au renouvellement de ses instances dirigeantes notamment l’élection du nouveau Président de l’UAM et des membres du Comité directeur et du Bureau exécutif, enregistre la participation des différents intervenants et acteurs de la protection sociale et de la mutualité en Afrique.

Cette AG constitue également l’occasion de dresser le bilan des systèmes de protection sociale et de la mutualité sur le Continent et de débattre des moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid.

De même, l’accent sera mis sur l’expérience pionnière du Maroc et son savoir faire reconnu dans le domaine de la mutualité, en tant que pan important de la protection sociale, à travers ses actions sociales et solidaires et son rôle déterminant dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

Dans son allocution d’ouverture de ce conclave, le président du Bureau exécutif de l’UAM, Moulay Brahim El Atmani, a indiqué que cette assemblée générale est l’occasion pour recueillir les visions et renouveler les structures de l’Union, notant que les membres de l’Union ont convenu de prendre en exemple le projet royal pionnier pour la généralisation de la protection sociale, dans le but de faire bénéficier l’Union de ces chantiers, qui peuvent servir de modèle émulé dans d’autres pays africains.

M. El Atmani, qui préside également le Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), a ajouté que ce projet communautaire représente une véritable révolution sociale en raison de son impact direct et tangible sur l’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des groupes vulnérables, considérant que la solidarité basée sur une vision claire est la base de toute réforme sociale.

En outre, il a mis en avant la nécessité d’une participation effective dans le domaine de la santé sur le continent africain, en élargissant le réseau des États membres, en formant des cadres, en assurant des revenus et en nouant des partenariats avec des organismes internationaux d’assurance, tout en appelant pour le positionnement de l’Union Africaine pour la solidarité de manière responsable et efficace et la mise en place d’une administration capable de traiter les dossiers.

Pour sa part, la directrice de l’Agence de régulation de la mutualité sociale en Côte d’Ivoire, Mme Koné Colette, a fait état de l’implication de son pays dans l’Union africaine de la mutualité en vue de construire une vision unifiée sur la réforme et la protection, faisant observer, à cet égard, que la relation forte entre le Maroc et la Côte d’Ivoire peut bénéficier au secteur mutualiste en Afrique.

De même, elle a plaidé pour une mobilisation des synergies africaines pour soutenir la protection sociale qui, selon elle, joue un rôle essentiel dans la construction d’un avenir sain et sûr.

De son côté, le vice-président de l’UAM et Président de la Fédération nationale des mutuelles sociales du Cameroun, Augustin Tiomela, a relevé, que cette Assemblée Générale mettra en évidence la centralité des systèmes mutualistes, en tant que partie intégrante de la sécurité et couverture sociales.

Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de s’inspirer de la longue et fructueuse expérience marocaine pour le développement de la protection sociale en Afrique.

Créée en 2007, l’UAM est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière de mutualité et dans les domaines apparentés.

Basée à Rabat, cette instance panafricaine constitue un espace d’échanges, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances internationales dans un cadre de coopération Sud-Sud.

L’heure a sonné pour le secteur privé sénégalais (patronat)

Le Meds se félicite des belles perspectives économiques pour le secteur privé national.Les grands projets lancés par le gouvernement du Sénégal donnent espoir au secteur privé local. Cela fait dire à Mbagnick Diop, président du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) que « heure a sonné pour le secteur privé » national.

« (…) après avoir longtemps mené la bataille pour un plus fort ancrage des entreprises nationales dans l’économie, et particulièrement sur les grands projets de l’Etat, s’ouvrent aujourd’hui de nouvelles voies de développement autour de grands projets et réformes en cours au plan national », a dit Mbagnick Diop à l’ouverture, ce samedi 12 mars à Dakar, de la 22e session de l’Assemblée générale du Meds.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, il a souligné que la Réforme du Code des investissements en cours devra donner une place prépondérante à tout acteur économique local désireux de s’engager pour la bataille économique du Sénégal.

 « Aussi, dans l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières, l’Etat du Sénégal entend promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main d’œuvre locale, des technologies et des capitaux locaux, dans toute la chaîne de valeur de cette industrie en mettant en place un Comité National de Suivi du Contenu Local (CNSCL) qui a pour mission de coordonner et superviser l’élaboration du document de stratégie de contenu local et de veiller à la mise en œuvre de la stratégie de développement du contenu local, avec pour objectif d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030 », a poursuivi Mbagnick Diop.

Il a soutenu que sur un champ plus large, l’Etat en partenariat avec le secteur privé sénégalais mettra en place une nouvelle feuille de route à travers un document sur la nouvelle stratégie de développement du secteur privé qui prendra en charge toutes les problématiques de l’heure exprimées par les chefs d’entreprise.   

Partant de là, le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) a promis d’associer « l’Etat à tous nos projets de construction de l’entreprise nationale à travers nos publications et les rencontres d’échanges qui seront organisées très prochainement ».

Selon Innocence Ntap Ndiaye, présidente du Haut conseil du dialogue social  (HCDS), le Meds s’illustre à longueur d’années par des initiatives hardies en faveur d’un dégel de l’environnement devant permettre aux opérateurs d’agir avec sérénité dans le respect des lois afin d’assurer une croissance inclusive gage d’une reprise, voire d’une embellie, dans la durée. 

« Au-delà de la symbolique, piloter une entreprise n’est pas une sinécure. Loin de là. Aux questions de fond que charrie la gestion s’ajoute la rareté d’une solidarité que le Meds érige en vertu cardinale et cultive dans les rapports entre membres pour résister aux assauts d’une conjoncture pas toujours souriante », a-t-elle dit en ouvrant l’Assemblée générale du Meds.

L’alphabétisation au cœur des marchés d’Abidjan

Quelque 1500 femmes, opérant dans la capitale économique ivoirienne, ont été formées dans le cadre d’un programme mis en place par l’Unesco et Nestlé Côte d’Ivoire.Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée mardi dernier, Dr Yves Sagou, Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais) à Abidjan, a soutenu que « ce projet (est déroulé) pour permettre à toutes les femmes travaillant dans les marchés de bénéficier d’une alphabétisation fonctionnelle, en temps réel, mais surtout basée sur les Technologies de l’information et de la communication (Tic) ».

Il s’exprimait en marge d’un panel sur le thème « Briser les barrières pour l’autonomisation des femmes » tenu ce vendredi au sein de la fabrique de la filiale du groupe agroalimentaire de Yopougon Zone industrielle, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dans son propos, M. Sagou a informé que « des téléphones portables qui ont une application dénommée Alphatic, permettant aux femmes d’apprendre même étant dans les marchés » sont distribués aux cibles. Celles-ci, a-t-il ajouté, sont aidées en cas de difficulté par des formateurs.

Les alphabétiseurs disposent de deux heures par semaine en présentiel pour rencontrer les femmes ayant besoin d’assistance. Regroupés en ONG (Gatic), ils ont reçu le prix international d’alphabétisation Conficius. C’est la plus grande distinction dans ce domaine à travers le monde.

Ce programme d’alphabétisation par les Tic, initié par l’Unesco et Nestlé depuis 2017, a permis de former 1500 femmes dans les marchés d’Abidjan. D’après Dr Yves Sagou, c’est « un très grand succès sur le plan international ».

Au terme des apprentissages, les évaluations effectuées par des experts externes ont montré que « les chiffres d’affaires des auditrices ont augmenté parce qu’elles savent maintenant lire et calculer », s’est réjoui le Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Unesco à Abidjan.

Le partenariat avec l’organisme onusien, a déclaré Thomas Caso, le Directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire, vise à « autonomiser davantage » ces femmes. La société agroalimentaire travaille sur les marchés avec 20.000 femmes appelées les “ Mamies ”. Selon lui, 85% d’entre elles n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école.

Nestlé Côte d’Ivoire est convaincue que cette formation booste les activités commerciales de ces dames. Au niveau mondial, le groupe agroalimentaire dit agir pour aider les femmes à briser le plafond de verre.

« Ce ne sont pas seulement les hommes qui ont du talent. Même chez nous, il faut s’assurer qu’on fasse le maximum pour faciliter l’accès des femmes au pouvoir », a expliqué M. Caso.

A la fabrique de Yapougon zone industrielle, Joëlle Abega est la directrice d’usine. Elle est la première femme à occuper ce poste en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au sein de la filiale, des femmes gèrent également des portefeuilles importants.

Florence Tanoh, responsable des questions de genre au ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a au cours du panel indiqué qu’il existe encore dans son pays des obstacles à la promotion des femmes.

« Quand on interdit à une femme d’aller en mission, c’est une barrière », a-t-elle fait observer, non sans appeller les dirigeants d’entreprises à donner à cette frange de la population l’opportunité de se former et de performer.

La filiale du géant agroalimentaire suisse finance ce programme à travers sa marque Maggi. Le ministre de l’Éducation et l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé en septembre 2021 à Abidjan la phase 4 du projet d’alphabétisation fonctionnelle par les Tic visant 400 commerçantes.

Côte d’Ivoire : le Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo mis en exergue

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a présenté ce vendredi cette école d’excellence construite par sa fondation à des célébrités et donateurs.La visite du Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo s’est tenue en prélude au 8e gala de l’ONG éponyme organisé cette nuit. Dominique Ouattara, l’épouse du chef de l’État ivoirien, avait à ses côtés les chanteurs Singuila, Fally Ipupa, A’Salfo (Magic System), les acteurs américain Gary Dourdan de la série “ Les Experts ” et ivoirien Isaach de Bankolé, l’animateur Claudy Siar, la danseuse Dobet Gnahoré, et la princesse Ira de Fürstenberg, marraine de la Fondation Children of Africa.

L’établissement est sorti de terre grâce aux recettes générées par l’édition 2018 du gala. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo, c’est 3600 m2 de surface bâtie sur deux niveaux sur un terrain de 15.000 m2. La scolarisation des enfants fait partie des principaux domaines d’intervention de la fondation de la Première dame. Depuis sa création en 1998, cette organisation distribue gratuitement des milliers de kits scolaires aux enfants défavorisés à chaque rentrée des classes.

« Nous avons construit un lycée dans la ville de Kong (dans le Nord de la Côte d’Ivoire) et équipé des écoles et des cantines scolaires à travers tout le pays afin de permettre à tous nos enfants d’avoir accès à l’éducation », s’est félicitée Dominique Ouattara.

Pour elle, « il est apparu essentiel en 2018
d’offrir à nos enfants d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du District d’Abidjan, une infrastructure scolaire dotée de tous les équipements et du confort propres aux écoles modernes d’excellence ».

Selon l’épouse d’Alassane Ouattara, tous les enfants de son pays, quelles que soient leurs conditions sociales, doivent pouvoir bénéficier du meilleur enseignement possible. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo a une capacité d’accueil de 700 élèves : 100 à la maternelle et 600 au primaire.

La 8e édition du gala de la Fondation Children of Africa doit permettre de collecter des fonds pour la construction à Adiaké, dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire, d’un centre d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences basées sur le genre.

Les dons sont également censés participer à l’élargissement de La case des enfants du Plateau construite par la Fondation Children of Africa et réservée aux enfants de la rue.

Le Maroc et la Mauritanie boostent leurs relations bilatérales avec la signature de 13 conventions de coopération

La 8e édition de la haute commission maroco-mauritanienne, dont les travaux ont été co-présidé ce vendredi à Rabat par le chef du gouvernement du Maroc, Aziz Akhannouch, et le Premier ministre de la Mauritanie, Mohamed Ould Bilal Messoud, a été couronnée par la signature de 13 conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Les conventions signées couvrent un large éventail de domaines. Elles concernent notamment l’agriculture, la production et la santé animales,  la pêche maritime et l’aquaculture, la protection de l’environnement et le développement durable, le tourisme, l’industrie, la santé, la formation professionnelle, ainsi que l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’habitat.

Dans le domaine agricole, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, et son homologue mauritanien, Sidina Ould sidi Mohamed Ould Ahmed Ely, ont signé un accord de coopération qui vise à donner une nouvel élan à la coopération bilatérale dans le domaine agricole, dont le développement des filières agricoles, de la recherche et de l’innovation, ainsi que l’échange d’informations dans ce domaine, ainsi que le soutien à l’investissement, aux partenariats publics et privés pour le développement de projets agricoles, agro-industriels et des services agricoles.

Les deux ministres ont aussi signé une convention de coopération dans le domaine de la production et la santé animales qui reflète l’ambition des deux pays à développer et élargir les échanges commerciaux des animaux et de la production animale et renforcer leur relation dans ce domaine.

Cette convention a également pour objectif le développement de la richesse animale en termes de santé, production et commercialisation du lait, production, industrialisation et commercialisation des viandes rouges ainsi que l’élevage de volailles et l’échange d’informations et d’expertise.

La troisième convention, qui a été signée par  Sadiki et le ministre mauritanien des Pêches et de l’économie maritime, Dy Ould Zein, intéresse la pêche maritime et l’aquaculture. Elle vise à instaurer les bases et dispositions régissant la coopération entre les deux parties dans ce domaine, ainsi que la formation maritime, la recherche scientifique, l’industrie de valorisation, de transformation et de commercialisation des produits de pêche et la lutte contre la pêche illégale sans autorisation ni organisation.

Dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable, la ministre de la Transition écologique et de développement durable, Laila Benali, et Dy Ould Zein ont signé un mémorandum d’entente de préservation de l’environnement et du développement durable. Ce mémorandum ambitionne de développer la coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement sur la base de l’égalité en matière de droits et avantages mutuels dans le cadre des prérogatives et lois de chaque pays.

En vertu de ce mémorandum, les domaines de coopération comprennent le changement climatique, la mise en œuvre des Contribution déterminées au niveau national (NDC) conformément à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la protection de la biodiversité, gestion des ressources naturelles, la protection de l’environnement marin et du littoral, la lutte contre la pollution industrielle, la gestion et la valorisation des déchets. 

Dans le domaine touristique, la ministre du Tourisme et de l’économie sociale et solidaire, Fatima-Zahra Ammor, et la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé une convention ayant pour but d’encourager la coopération entre les deux parties dans le domaine de l’aménagement, de l’investissement et de la formation, l’échange d’expériences entre les deux parties à travers la promotion de la participation aux foires, festivals et événements touristiques organisés dans les deux pays et l’incitation des investisseurs à échanger des visites.

La dite convention vise également à encourager les investisseurs marocains à entreprendre des projets touristiques en Mauritanie, à partager l’expérience marocaine avec la partie mauritanienne en matière d’ingénierie de la formation, en la dotant des outils pédagogiques nécessaires à la formation hôtelière et touristique, et à accompagner la partie mauritanienne à travers le partage de l’expertise, des documents et des informations nécessaires à la bonne gestion des centres et écoles de formation professionnelle dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme.

Pour leur part, le ministre de l’Industrie et du commerce, Riyad Mezzour, et son homologue mauritanienne, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif de mettre en place un cadre d’échange scientifique et technique dans le domaine de la standardisation, de la qualité, de la certification, de l’évaluation de la conformité et de la formation.

Conformément à cet accord, les deux parties s’engagent à échanger les visites et les projets d’intérêt commun, y compris les visites d’experts et de techniciens, à coopérer dans le domaine de la formation et à participer à des conférences, ateliers, expositions et réunions liés au sujet de ce mémorandum.

Les deux ministres ont, en outre, signé un programme exécutif dans le domaine industriel qui vise à mettre l’expérience marocaine dans le domaine industriel et des activités connexes à la disposition de la Mauritanie.

En vertu de ce programme, les deux parties procéderont notamment à l’organisation de rencontres, de visites de terrain et de travail afin d’accompagner les petites et moyennes entreprises et partant améliorer leur productivité et leur compétitivité, ainsi que l’organisation de rencontres entre industriels et hommes d’affaires marocains et mauritaniens dans les secteurs d’intérêt commun dans le but de développer des programmes de mise à niveau et de restructuration des entreprises industrielles.

En matière de prise en charge médicale des patients mauritaniens dans les hôpitaux publics marocains, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, et la ministre mauritanienne de l’Action sociale, de l’enfance et de la famille, Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya, ont signé une convention qui met en place un cadre général pour assurer la prise en charge de certains patients mauritaniens qui déposent les charges financières liées aux soins de santé dans toutes les spécialités disponibles au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina à Rabat et au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd à Casablanca.

En sus, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri et Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya ont signé une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation professionnelle entre l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et le ministère de l’Éducation nationale et de la réforme du système éducatif.

Cette convention vise à mettre en place un cadre de coopération entre les deux parties à travers l’accompagnement par l’OFPPT de la partie mauritanienne dans la mise en œuvre de son plan de développement des ressources humaines, pour la mise en place d’un système dédié à l’organisation des établissements de la formation professionnelle et l’élaboration d’un plan d’action en vue d’améliorer l’action des établissements actifs dans ce domaine, outre l’organisation de sessions de formation en matière de création de petites et moyennes entreprises au profit des établissements mauritaniens.

Un plan d’action exécutif a été aussi signé par la ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville du Royaume du Maroc, Fatima Zahra Mansouri et le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire de la République islamique de la Mauritanie, Sid Ahmed Ould Mohamed.

Ce plan vient fixer le cadre de la coopération entre les deux parties dans les domaines de l’habitat, la politique de la ville, l’urbanisme et de la planification territoriale en vue de développer et mettre en œuvre des programmes conjoints relevant de leurs champs de compétences et conformément à leurs lois nationales, à travers l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, le développement des capacités et l’échange d’expertises dans les domaines d’intérêt commun.

Par ailleurs, un mémorandum d’entente dans le domaine de la coopération sécuritaire a été signé entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc et la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie.

Signé par le directeur de la police judiciaire à la DGSN, Mohamed Dkhissi, et le directeur de la police judiciaire à la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie, Abdellah Ould Mbarek, ce mémorandum vise à développer les relations de coopération sécuritaire entre les deux pays, notamment en matière de prévention et de lutte efficiente contre la criminalité, particulièrement en ce qui concerne la criminalité organisée, les grands gangs criminels, le terrorisme, les crimes liés à la drogue et à ses dérivés, le trafic illégal d’armes, ainsi que l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irrégulier.

A cette occasion, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif d’instaurer des relations multidimensionnelles dans les domaines liés au développement durable, à la transition énergétique et écologique, à la gestion des risques, aux systèmes d’information et à la transition numérique.

Ce mémorandum a été signé par le directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun, et le directeur de la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie, Youssouf Diagana. Un accord de coopération a été en outre signé par le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Laalej, et le président de l’Union nationale du patronat mauritanien, Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, sur le renforcement des opportunités d’investissement et d’affaires entre le Royaume du Maroc et la Mauritanie.

Ledit accord vise à renforcer les relations directes entre les hommes d’affaires marocains et mauritaniens et à les inciter à intensifier leurs activités au service de l’économie des deux pays, à organiser des activités de promotion au service de leurs produits et à surmonter les obstacles pouvant nuire à la mise en œuvre des projets d’investissements et des échanges commerciaux entre les deux pays, et à échanger les expériences dans le domaine de la formation, le déploiement de l’assistance et le conseil aux entreprises des deux pays, outre les échanges massifs et réguliers de visites, et l’organisation des rencontres, des forums et des expositions.

Conflit russo-ukrainien : alerte à la famine

Les belligérants sont parmi les principaux pays exportateurs de blé, un aliment de base dans plusieurs régions du monde.Si l’invasion de l’Ukraine par la Russie perdure, il faut se préparer au pire. D’après l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais), une forte aggravation de l’insécurité alimentaire sur la planète est à craindre.

Dans un communiqué, diffusé ce vendredi, l’organisme onusien estime que ce conflit pourrait entraîner une réduction soudaine et d’une ampleur dramatique des exportations de blé. Un tel scénario aurait de lourdes conséquences pour plus de 35 % de la population du globe.

À en croire la FAO, la situation est d’autant plus préoccupante que les stocks de blé sont déjà à un niveau bas au Canada qui vend à l’international et les exportations des États-Unis, de l’Argentine et d’autres grands producteurs seront probablement limitées. Car ces pays garantiront prioritairement l’approvisionnement suffisant de leurs marchés intérieurs.

S’exprimant aujourd’hui au Sommet de Versailles, réunissant les chefs d’Etat des 27 pays membres de l’Union européenne (UE), le président français Emmanuel Macron a déclaré que « l’Europe et l’Afrique seront très profondément déstabilisées sur le plan alimentaire ».

Pour éviter le cataclysme, la FAO appelle à maintenir le commerce mondial des aliments et des engrais ouvert. « Tout doit être fait pour protéger les activités de production et de commercialisation destinées à satisfaire les demandes nationales et mondiales », souligne son document.

L’organisation spécialisée basée à Rome, en Italie, exhorte par ailleurs les pays tributaires des importations de denrées alimentaires, provenant de la Russie et de l’Ukraine, à rechercher d’autres fournisseurs en vue d’amortir le choc.

De plus, indique la FAO, les dirigeants doivent élargir les filets de sécurité sociale afin de protéger les personnes vulnérables notamment les déplacés internes. Ils devraient également se garder d’adopter des réponses politiques inappropriées susceptibles d’affoler les prix.

Enfin, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture plaide pour davantage de transparence et d’informations sur l’état du marché mondial. Objectif : aider les gouvernements et les investisseurs à prendre des décisions éclairées lorsque les cours des produits agricoles sont instables.

Protection sociale: le Maroc abrite samedi l’AG de l’Union africaine de la mutualité

Des acteurs de la protection sociale en provenance de différents pays africains sont attendus ce samedi à Salé, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Union africaine de la mutualité (UAM) qui se tient sous le thème : » La protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique ».
Au programme: le renouvellement des instances dirigeantes, à savoir l’élection du nouveau Président de l’UAM et la désignation des membres du Comité directeur et du Bureau exécutif, selon un communiqué de l’organisation panafricaine.

Le choix de la thématique de « la protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique » tombe à point nommé, surtout dans un contexte post-Covid qui a remis sur le devant de la scène les faiblesses du système de couverture sanitaire dans le continent africain. D’ailleurs, un état des lieux des systèmes de protection sociale et de la mutualité dans le continent africain sera établi lors de cet événement, précise le communiqué de l’UAM.

Un débat sur « les moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid » est également prévu, ajoute la même source. C’est dans ce sens que l’expérience marocaine en termes de généralisation de la couverture sociale sera mise en avant. « Le chantier de généralisation de la couverture sociale, lancé sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, pour promouvoir la justice sociale et spatiale, sera présenté aux participants, un projet social pouvant servir de modèle aux pays africains frères et amis », lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, les discussions porteront également sur « le système mutualiste, comme composante intégrante de la couverture sociale eu égard de son rôle joué dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale, les actions de solidarité et la consécration de la justice spatiale en matière de santé ».

Af’Sud : vote de défiance contre Ramaphosa le 30 mars

Le Parlement sud-africain se prononcera sur une motion de censure à l’égard du gouvernement.C’est un grand test pour le président Cyril Ramaphosa et de son gouvernement. Le 30 mars prochain, le Parlement sud-africain est convoqué pour un vote de deux motions de défiance suite à des requêtes de deux partis d’opposition.

Les motions de censure ont été déposées par l’African transformation movement (ATM) et l’Alliance démocratique (DA).

« En ce qui concerne la programmation des deux motions de censure à l’encontre du président et de son Cabinet, nous proposons la date du 30 mars pour le débat et le vote », a annoncé, ce vendredi 11 mars, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présidente du Parlement, précisant que le vote ne sera pas secret.

Pour que les motions de défiance soient adoptées, elles devront recueillir plus de 200 voix, soit au moins 51% des membres du parlement dominé par le Congrès national africain (ANC, au pouvoir).

Russie-Ukraine : l’Onu invitée à organiser le dialogue

L’appel lancé par Pretoria et Maputo doit permettre de connaître les causes profondes du conflit entre les deux pays d’Europe de l’Est.L’Afrique du Sud et le Mozambique ont demandé aux Nations Unies de donner mandat à son Secrétaire général, Antonio Guterres, pour soutenir les efforts diplomatiques visant à résoudre le conflit russo-ukrainien dans le cadre d’une tentative de démêler les « causes sous-jacentes du conflit ».

Dans un communiqué publié à l’issue de la 3e session de leur Commission binationale tenue ce vendredi 11 mars, le président Cyril Ramaphosa et son homologue mozambicain Filipe Nyusi ont réitéré leur décision de s’abstenir lors du vote par l’Assemblée générale de l’Onu d’une résolution sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 2 mars dernier.

Ils ont appelé à « une approche équilibrée du conflit par le biais d’un dialogue qui répondra aux angoisses de sécurité des deux parties ».

Les deux dirigeants ont également exprimé leur inquiétude face à la crise humanitaire croissante en Ukraine, où plus de deux millions de personnes ont fui vers les pays voisins.

Parallèlement, l’Afrique du Sud s’est engagée à soutenir la candidature du Mozambique au Conseil de sécurité des Nations Unies en tant que membre non permanent pour l’année 2022/23.