Quinze Burkinabè décèdent dans un accident en Côte d’Ivoire

Quinze Burkinabè ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu samedi à Kaouara (au nord de la Côte d’Ivoire), annonce dimanche un communiqué du gouvernement burkinabè parvenu à APA.Le communiqué signé par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou renseigne que le bilan provisoire fait état également de «sept blessés graves, évacués dans les structures sanitaires de Korhogo en république de Côte d’Ivoire».

Selon le document, l’accident s’est produit le samedi 26 janvier 2019 aux environs de 5 heures, lorsqu’un camion en provenance du Burkina Faso et transportant du bétail, est entré en collision avec un mini car de transport de passagers à Kaouara en territoire ivoirien. 

«L’Ambassade et les Consulats du Burkina en Côte d’Ivoire, en concertation avec les autorités ivoiriennes, ont pris les dispositions et les diligences nécessaires pour l’identification et la prise en charge des victimes», note le communiqué gouvernemental.  

Par la même voie, le gouvernement burkinabè présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. 

Côte d’Ivoire : naissance officielle du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir

Un congrès constitutif du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, s’est tenu samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de la formation politique.L’idéologie du Rhdp parti unifié est « le libéralisme à visage humain ». La politique de la formation  s’articule autour de l’Houphouetisme à travers « la recherche constante du concensus et du compromis comme mode de résolution des contradictions et des conflits ». 

Et ce, pour garantir davantage « une société de paix, de justice et de progrès partagé ». Les résolutions portant creation du Rhdp parti unifié ont été lues par Clarisse Mahi, au stade Félix Houphouët-Boigny, qui a accueilli plus de monde que sa capacité estimée 40.000.

Ce congrès constitutif du Rhdp est le point d’orgue d’un processus de raffermissement des liens entre les héritiers politiques du premier président ivoirien, feu Félix Houphouët Boigny, entamé depuis le 18 mai 2005. 

D’une alliance électorale, ce mouvement s’est mué en une coalition politique. En raison du succès de cette coalition et des enjeux futurs, les leaders politiques de la coalition se sont engagés à une unification en vue de porter ce projet politique. 

Le 12 avril 2018, il a été signé l’accord politique portant création d’un nouveau parti politique dénommé Rdhp. Exigeant l’adhésion des populations, la direction de la coalition a décidé de consulter les bases lors depre-congrès régionaux tenus du 11 au 22 janvier 2019.  

Le Parti unifié Rhdp naît sans son principal allié le Parti démocratiquede Côte d’Ivoire (Pdci). Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a été désigné président de cette nouvelle formation politique.  

Un député ivoirien démissionne du RDR et créé son parti dénommé PRD

Le député ivoirien Dominique Adié, secretaire général adjoint du Rassemblement des républicains (RDR), a démissionné mercredi du parti présidentiel et crée sa formation politique dénommée Pour la République et la Démocratie (PRD), selon une note.Dans cette note datée du 23 janvier 2019, notamment adressée à la  secrétaire générale du RDR, M. Dominique Adié notifie avoir pris la  décision de démissionner du parti et du poste de secrétaire général  adjoint chargé du Sport « en toute conscience ». 

«  C’est outré par l’environnement d’injustice et d’exclusion que j’ai  adhéré en 1999 au RDR, alors même que j’étais député à l’Assemblée  nationale. À cet effet, j’ai apporté une contribution significative à  l’éclosion du parti et j’ai été de tous les combats jusqu’à l’accession  du RDR au pouvoir », écrit-il.

« En 20 années  de militantisme, j’ai fait preuve de dynamisme, d’abnégation et de  loyauté envers le parti. Cependant, je n’ai plus à ce jour, la force  morale physique, matérielle nécessaire pour continuer la mission qui m’a  été assignée par le parti », avoue-t-il.   

Ce  départ du RDR du député de Bouaflé, circonscription située dans le  centre-ouest ivoirien, intervient à trois jours du Congrès constitutif  du parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la  Démocratie et la Paix), la coalition au pouvoir.   

En  moins d’un mois, c’est la deuxième démission d’un député au sein du  RDR, le parti présidentiel. Le député de la circonscription de Man,  métropole de l’Ouest ivoirien, André Tia, a quitté cette formation  politique pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au  pouvoir).

Cameroun : début d’exploitation du terminal polyvalent du port de Kribi

La plateforme du terminal polyvalent du port de Kribi, gérée par le consortium camerounais Kribi polyvalent multiple operators (KPMO), est officiellement entrée en activité avec l’arrivée du premier navire commercial, a-t-on appris mercredi auprès de la direction générale du Port autonome de Kribi (PAK).En provenance de la Chine, ce bateau a déchargé au quai polyvalent plus de 3000 canalisations destinées au Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPPYS).

D’après les responsables du PAK, la mise en exploitation du terminal polyvalent a pour objectif de consolider l’attractivité de ce port qui est un grand projet de transformation économique du Cameroun.

« On peut désormais affirmer que le PAK est une place portuaire de référence pour les opérations logistiques à destination du Cameroun et de la sous-région », a souligné le chef de secteur douanes du Sud II, Norbert Belinga.

Pendant deux ans, l’exploitation du terminal polyvalent par KPMO se fera en régie, le temps pour le PAK de sélectionner un nouveau partenaire capable de mettre en valeur efficacement l’infrastructure après la « défaillance » constatée l’année dernière de la part de l’adjudicataire dudit terminal, le groupe français Necontrans.

Avec un tirant d’eau de 16 mètres, le terminal polyvalent accueille des navires conventionnels de 25 à 30. 000 DWT (deadweight tonnage).

Le trafic moyen que le PAK estime pouvoir traiter pendant les deux années se situe autour de 500.000 tonnes.

Maroc : Plus de 22,5 millions passagers dans les aéroports marocains en 2018

Les aéroports marocains ont accueilli un total de 22.534.771 passagers, en hausse de 10,43% par rapport à l’année 2017, selon les données de l’Office national des aéroports (ONDA).Au niveau du trafic international, le nombre des passagers s’est établi à 20.081.890 passagers, en augmentation de 9,97%, alors que le trafic national a totalisé 2.452.881 passagers, en hausse de 14,33%.

Avec quelque 15.770.142 passagers accueillis en 2018, le trafic aérien avec l’Europe, qui représente plus de 78% du trafic aérien international, a enregistré une croissance soutenue de 11,55%, relève l’ONDA.

Cette croissance concerne également les segments du Moyen et Extrême Orient, l’Amérique du nord et l’Amérique du sud, qui affichent des taux d’évolution respectifs de +6,23%, +11,69% et +18,93%.

L’aéroport Mohammed V, qui accapare plus de 43% du trafic aérien global, a accueilli 9.732.044 passagers, avec une croissance de +4% environ. De fortes performances ont été signées par les aéroports d’Agadir (+24,48%), Marrakech (+20,92%), Fès (+17,33%), Dakhla (+20,23%), Essaouira (+25,38%) et Ouarzazate (+36,94%).

De même, les mouvements d’avions enregistrés dans les aéroports marocains se sont accrus de +7,77%, en s’établissant à 189.784 mouvements. Le trafic des avions commerciaux ayant survolé l’espace aérien marocain a affiché, en 2018, une hausse de +3,8%, s’établissant à 238.965 mouvements contre 230.131 mouvements en 2017.

Quant au fret aérien, il  a enregistré, durant l’année 2018, une croissance de +7,47% en comparaison avec 2017, pour atteindre 88.209,65 tonnes contre 82.079,89 tonnes.

Près de 5000 élèves mauritaniens participent aux olympiades scientifiques

Au total, 4.700 élèves des classes des classes de 4ème et 7ème scientifiques du cycle secondaire participent aux olympiades des matières scientifiques qui ont débuté dimanche en Mauritanie, a constaté APA.Les concurrents sont en compétition pour l’obtention du Prix du Président de la République dans les disciplines scientifiques, à savoir les sciences naturelles, la physique, la chimie et les mathématiques.

Les olympiades se déroulent en trois étapes, dont la première concerne tous élèves des 4ème et 7ème scientifiques du secondaire, alors que la deuxième est ouverte seulement à 50% des participants à la première étape ayant obtenu au moins cinq points.

Quant à la troisième étape, elle est exclusivement réservée aux candidats ayant obtenu plus de cinq points, y compris les trois premiers des 4ème et 7eme années dans lesdites matières, sachant que chaque compétiteur ne peut participer qu’à une seule discipline.

Il s’agit d’offrir l’opportunité à l’émulation positive entre les élèves et, partant, de permettre d’améliorer leur niveau d’études dans les domaines scientifiques, a expliqué le secrétaire général par intérim du ministère mauritanien de l’Education nationale, Mahmouden El Ghadi El Adel.

Il a ajouté, dans une déclaration lors d’une visite dans les salles d’examen, que l’organisation d’une telle compétition s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les disciplines scientifiques et à stimuler le génie créateur des candidats afin de mieux les préparer scientifiquement aux exigences de la mondialisation.

Ces olympiades se déroulent aussi simultanément dans tous les chefs-lieux des wilayas (provinces administratives) du pays.

Coupe de la CAF : La Renaissance de Berkane étrille Jaraaf Dakar (5-1)

C’est une véritable démonstration de force à laquelle s’est livrée la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), samedi 19 janvier 2019 sur ses bases, en battant Jaraaf Dakar sur le score fleuve de 5 à 1 dans un match comptant pour la manche retour des 16es de finale bis de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Il a fallu en effet 27 minutes de jeu pour voir les locaux ouvrir la marque des pieds du milieu de jeu offensif  le burkinabè, Alain Traoré. Son coéquipier le togolais Kodjo Fo-doh Laba va doubler la mise en récupérant un tir fourdoyant de Traoré pour le mettre dans les filets.

Fidèle à son jeu privilégiant les attaques rapides sur les ailes et le pressing haut, la RS de Berkane a réussi à neutraliser la tactique de son homologue sénégalais qui donnait l’impression de trembler à chaque rush de l’adversaire en se contentant de défense ses cages. L’attaquant berkanis Hamdi Laachir Walid El Karti allait ensuite porter l’estocade en inscrivant le troisième but du club orange.

De retour des vestiaires, Jaraaf a réussi à réduire la marque à la 46ème minute, une réalisation synonyme de qualification du club sénégalais vu sa victoire en match aller sur le score de 2 à 0.

Mais, les locaux vont accentuer leurs attaques sur une défense sénégalaise fébrile. Laba Kodjo s’est infiltré du côté gauche pour envoyer un missile dévié par un défenseur pour se loger dans les filets de Jaraaf. Son coéquipier Youssoufou Dayo va clôturer ce carnaval de buts sur une attaque collective de l’équipe marocaine.

Moins en danger à la perte du ballon, la RSB a pu monter son bloc, récupérer une tonne de ballons plus haut sur le terrain et maintenu dans les cordes des Verts à bout de souffle en fin de rencontre.

L’autre représentant du Maroc dans cette compétition, le Hassania d’Agadir a écrasé l’équipe éthiopienne de Jimma Abba Jifar sur le score de 4 à 0, un résultat qui confirme la supériorité de l’équipe marocaine ayant déjà battu le club éthiopien sur son terrain (1-0) à Addis-Abeba.

Lancement du 10è Festival des Nomades en Mauritanie

La 10e édition du Festival des Nomades a été lancée, jeudi soir au nord de Nouakchott, avec des courses de chevaux et de chameaux, des chants folkloriques et des expositions de l’artisanat, a-t-on appris auprès du ministère de la Culture, vendredi à Nouakchott.La présente édition organisée sous le thème « L’authenticité nationale pour rejeter la violence et la haine » se propose de souligner le rôle de la culture dans le renforcement des relations internationales et dans le rapprochement des peuples.

Elle connait une présence canadienne matérialisée notamment par l’ambassadeur de ce pays résidant au Maroc et une mission artistique canadienne.

Dans un mot à l’ouverture de l’évènement, le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Maham, s’est appesanti sur la relation intime liant la vie nomade et les valeurs chevaleresques.

Il a également considéré que ce festival offre une opportunité réelle pour faire connaître les valeurs exemplaires de la société nomade, rappelant le rôle fondamental que joue la culture dans la promotion du secteur touristique.

De son côté, le promoteur du festival qui dure 10 jours, Mohamed Mahmoud Ould Atigh, a expliqué que la présente manifestation a pour but de faire connaitre la culture des nomades transhumants mauritaniens qui ont vécu sur cette terre pendant les siècles passés.

Il s’agit particulièrement de vulgariser les valeurs, la culture et les traditions de la Mauritanie, a-t-il précisé.

Plaidoyer pour les riverains des industries chimiques du Sénégal

Les populations vivant au voisinage des Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont bien raison de s’inquiéter de l’impact que peut avoir sur leur santé la pollution dégagée par cette société minière, a soutenu la Responsable des politiques internationales sur le climat et du plaidoyer climat énergie à Enda Energie, Aïssatou Diouf.« Je pense que c’est très normal que les populations se préoccupent de leur environnement immédiat donc tout ce qui est lié à la pollution est importante (…) il faut que les gens disent quels en sont les incidents sur notre santé et celle de nos enfants. Je trouve que c’est très légitime », a indiqué Mme Diouf, invitée du Grand oral d’APA (GoAPA).

Les citoyens ont « le droit de vivre dans un environnement sain et de réclamer des comptes à ces entreprises qui polluent l’environnement », a-t-elle ajouté, avant de souligner la nécessité pour l’Etat tout comme des entreprises telles que les Industries chimiques du Sénégal (ICS) de voir comment faire pour que les populations soient les moins impactées affectées par la pollution.

Mieux, Aïssatou Diouf suggère que des études soient menées pour voir si les ICS peuvent rester là où elles sont ou bien s’il faut les « déplacer ».

Dans le cadre de la responsabilité sociétale et environnementale, « il est important » de se pencher sur la meilleure d’atténuer la pollution des usines et également d’évaluer « l’impact de la pollution des ICS sur les populations », a-t-elle souligné.

Insistant sur cette opération, elle a martelé : « Il ne faut pas juste dire qu’on est impacté, il faudra évaluer comment et par quoi ces communautés sont impactées pour pouvoir prendre des mesures».

Située à 91 km au sud de Dakar, la commune de Mboro qui abrite les Industries chimiques du Sénégal (ICS) vit essentiellement de la pêche, du maraîchage mais aussi de l’extraction et de la transformation des phosphates.

Affaire des bérets rouges : les parents des militaires assassinés dénoncent la lenteur du procès

Les parents des victimes dans l’affaire dite des 21 militaires bérets rouges, disparus en 2012 et dont les corps ont été retrouvés dans un charnier près de Bamako, dénoncent, dans un communiqué reçu mercredi à APA, la lenteur du procés ouvert à ce sujet.« Depuis le renvoi du procès en décembre 2016 à Sikasso, le dossier n’a pas évolué. Seulement, le test ADN qui fut l’objet du renvoi a été effectué en début 2017 et les résultats qui étaient attendus 45 jours après, même s’ils sont tombés, nous ne sommes pas informés depuis 2 ans. C’est cela qui nous impatiente et nous ne savons pas ce qui se passe », déplore Yacouba Dembélé, secrétaire générale de l’Association des parents des 21 bérets rouges tués.

Ces 21 militaires ont été assassinés en 2012. Le général Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte de 2012 après le coup d’Etat du régime d’Amadou Toumani Touré, et beaucoup de ses camarades sont inculpés depuis.

Mais leur procès, ouvert en fin 2016, a été suspendu pour une expertise d’ADN complémentaire sur les restes des 21 militaires.

Ces derniers furent arrêtés par des éléments du général Sanogo, aujourd’hui en détention, après une tentative échouée de renverser la junte qu’il dirigeait. Ils seront retrouvés morts dans un charnier quelques mois plus tard.

« Nous ne comprenons pas le silence des autorités. C’est un manque de volonté des autorités qui ne veulent pas que ce dossier aille jusqu’au bout », dénonce Yacouba Dembélé qui, au nom des parents des victimes, demande la « reprise immédiate du procès ».

Acquittement de Gbagbo et Blé Goudé: «c’est la victoire de la vérité pour la réconciliation» (COJEP)

Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, parti de Blé Goudé) a salué, mardi, l’acquittement et la libération de son leader, Charles Blé Goudé et de l’ex-président Laurent Gbagbo comme « la victoire de la vérité et de la Côte d’Ivoire».Réunie au domicile de Martial Yavo, un cadre de ce parti, la direction du COJEP conduite par le Premier secrétaire, Dr Hyacinthe Nogbou, a suivi de bout en bout l’audience du jour retransmise en direct par une chaine de télévision française.

Une explosion de joie accueille la décision du juge-président  Cuno Tarfusser prononçant « l’acquittement et la libération immédiate» des accusés. Le maître des lieux, Martial Yavo, fait péter une bouteille de champagne, puis une deuxième. Des louages à « Dieu, le seul maitre du temps» fusent de partout. Dame Coulibaly, tombe dans les pommes. L’émotion est forte. Dix minutes plus tard, elle retrouve ses esprits et peut exécuter des  pas de danses.

«Rendons gloire à Dieu qui est la vérité et qui a permis que la vérité éclore…pour que le président Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé soient acquittés», lâche Dr Nogbou.

Pour le premier responsable du COJEP, «cette libération n’est pas la victoire d’un camp sur un autre. Mais plutôt la victoire de la vérité, la victoire de la Côte d’Ivoire pour s’engager résolument sur la voie de la réconciliation ».

«Cette décision de la CPI démontre que les auteurs de la crise post-électorale sont ailleurs et que le pays a besoin de Gbagbo et Charles Blé Goudé pour la réconciliation », ajoute, pour sa part, Martial Yavo.

Pendant ce temps, la toile s’enflamme avec des réactions de personnalités et d’anonymes à l’image de l’ex-ministre Jean-Louis Billon, Porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dont « les premières pensées vont au président Gbagbo et à sa famille», tweette-t-il sur sa page officielle.

«C’est une étape importante vers la réconciliation nationale et la justice, un processus indispensable pour préparer la Côte d’Ivoire de demain», souligne M. Billon là où un internaute, Mays Mouissi, estime que « c’est un véritable camouflet pour Fatou Bensouda la procureure de la CPI qui a été incapable de réunir la moindre preuve de crime contre l’humanité en 10 ans d’instruction»

Sénégal : Baisse de 12,1 milliards FCFA des importations en novembre

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 12,1 milliards FCFA (environ 20,570 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont situées à 328,3 milliards FCFA contre 340,4 milliards FCFA au mois d’octobre 2018, soit un repli de 3,5% en variation mensuelle (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette situation s’explique, notamment, par la diminution des achats à l’étranger de produits pétroliers (moins 36,7 milliards) et de machines, appareils et moteurs (moins 12,3 milliards) », avance la DPEE.

Concernant spécifiquement la baisse des importations de produits pétroliers, cette structure avance qu’elle est imputable aux huiles brutes de pétrole (moins 45,5 milliards). Elle est, toutefois, atténuée par le renforcement des importations de produits pétroliers raffinés (plus 8,8 milliards).

Au titre des importations de produits alimentaires, une légère hausse de 0,8 milliard FCFA est enregistrée malgré, les diminutions respectives des achats de riz, de froment et méteil et de fruits et légumes comestibles de 3,3 milliards FCFA, 1,5 milliard FCFA et 1,3 milliard FCFA, en rythme mensuel.

Concernant les importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles une progression de 3,6 milliards FCFA est notée sur la période.

En glissement annuel, les importations de biens se sont inscrites en hausse de 28,8 milliards FCFA durant la période sous revue. Cette orientation est portée, essentiellement, par la hausse des achats de produits pétroliers (plus 7 milliards) et, dans une moindre mesure, de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 0,5 milliard).

En revanche, les importations de machines, appareils et moteurs et de produits alimentaires ont enregistré des baisses respectives de 10,7 milliards FCFA et 3 milliards FCFA sur la période.

N’Guesso préconise un gouvernement d’union nationale en RDC

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), a appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo, pays en proie à une forte contestation des résultats issus des élections du 23 décembre 2018.« Le président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs note avec une vive préoccupation, qu’après la publication des résultats des autres élections (législatives, nationales et provinciales), l’expression de nombreuses contestations de nature à compromettre les efforts fournis », affirme le président N’Guesso dans un communiqué publié ce lundi, après concertation avec ses homologues de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC, sigle anglais)

Ainsi avec ses pairs, Denis Sassou N’Guesso « encourage toutes les parties à s’engager dans un processus politique susceptible d’améliorer la confiance des uns envers les autres, de bâtir des passerelles en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale et de renforcer les institutions démocratiques. »

Par ailleurs, le président en exercice de la CIRGL « exhorte les autorités de la RDC à apporter plus d’éclairage sur tous les éléments pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral ». Pour ce faire, il suggère aux structures compétentes d’envisager « le décompte des voix afin de garantir la transparence des résultats et de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants ».

L’intérêt supérieur de la RDC prime en ce moment crucial de son histoire, indique Sassou N’Guessi, réitérant la disponibilité de la CIRGL à soutenir tous les efforts de paix et de cohésion nationale dans ce pays.

Le 11 janvier dernier, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle en RDC, le président en exercice de la CIGL avait pris note de la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, il avait invité les parties prenantes à cette élection à observer les procédures et voies de recours légales, en vigueur en matière électorale en RDC, dans le souci de préserver la paix, la sécurité et la stabilité.

Le nouveau gouvernement gabonais composé de 37 membres

Le nouveau gouvernement du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale publié tard dans la nuit de samedi à dimanche est marqué le maintien de plus de la moitié des ministres de la précédente équipe dirigée par son prédécesseur, Emmanuel Issoze Ngondet.Voici la liste des membres du gouvernement

Ministres d’Etat :

1. Ministre d’Etat ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Régis IMMONGAULT TATANGANI (ancien)

2. Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Guy-Bertrand MAPANGOU (ancien)

3. Ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY (ancien)

4. Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Alain-Claude BILIE-BY-NZE (ancien)

5. Ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : M. Michel MENGA M’ESSONE (ancien, opposant)

6. Ministre d’Etat, ministre des Relations avec les Institutions constitutionnelles et les Autorités administratives indépendantes : M.  Francis NKEA NZIGUE (ancien)

7. Ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire : M. Etienne MASSARD KABINDA MAKAGA (ancien)

8. Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : M. Lambert Noël MATHA (ancien)

9. Ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics : M. Jean – Fidèle OTANDAULT (ancien)

10. Ministre d’Etat, ministre de la Justice et des Droits humains, Garde des Sceaux : M. Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU (ancien)

11. Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies : M. Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU (ancien, opposant)

Ministres :

12. Ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Jean-Marie OGANDAGA (ancien)

13. Ministre de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail : Mme Madeleine BERRE (ancien)

14. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Alimentation chargé du programme GRAINE : M. Ali Akbar ONANGA Y’OBEGHE (ancien)

15. Ministre chargé du Suivi des réformes économiques et de la Planification du développement : M. Alexis BOUTAMBA MBINA (nouveau)

16. Ministre de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics : M. Arnauld Calixte ENGANDJI ALANDJI (ancien)

17. Ministre de la Valorisation et de l’Industrialisation des ressources minières : M. Christian MAGNAGNA (ancien)

18. Ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures : M. Pascal HOUAGNI AMBOUROUE (ancien)

19. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale, de la Francophonie, et des Gabonais de l’étranger : M. Abdu Razzaq Guy KAMBOGO (nouveau)

20. Ministre de l’Eau et de l’Énergie : M. Emmanuel Norbert Tony ONDO MBA (nouveau)

21. Ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion, porte-parole du gouvernement : Mme Nanette LONGA (nouveau)

22. Ministre des Transports et de la Logistique : M. Justin NDOUNDANGOYE (ancien)

23. Ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste : M. Guy-Maixent MAMIAKA (ancien)

24. Ministre de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalite des chances : Mme Estelle ONDO (ancien)

25. Ministre du Commerce : M. David MBADINGA (ancien)

26. Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics- privés et des PME PMI : M. Biendi MAGANGA MOUSSAVOU (ancien, opposant)

27. Ministre de la Pêche et de la Mer : Mme Prisca KOHO épouse NLEND (nouveau)

28. Ministre du Tourisme : Mme Marie Rosine ITSANA (nouveau)

29. Ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat national : Mme Carmen NDAOT (ancien, opposant)

Ministres délégués :

30. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale, chargé de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : M. Jonathan NDOUTOUME NGOME (ancien, opposant)

31. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : Mme Gisèle AKOGHET épouse NTOUTOUME (nouveau)

32. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Franck NGUEMA (nouveau, indépendant)

33. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Arsène Édouard NKOGHE (nouveau)

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion : Mme Olivia Hagar NGUEMA ONDO (nouveau)

35. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : Mme

Patricia TAYE (ancien)

36. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Jean-Marie OBAME ONDO (nouveau)

37. Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Hilaire MACHIMA (ancien)

Prestations sociales: Vers un partenariat optimum MGPAP-UAM-Lions Club

Le Président de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM) et Président du Conseil d’Administration de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP), Abdelmoula Abdelmoumni, a rencontré, jeudi 10 janvier 2018 au siège de l’UAM à Rabat, une délégation de Lions Club du Maroc, conduite par le gouverneur du district 416, Mounir Sedrati.Lors de cette rencontre, M. Sedrati a présenté succinctement les missions dévolues au Lions Club Maroc et ses actions sociales multidisciplinaires initiées au profit des enfants en situation de handicap ainsi que les caravanes médicales organisées dans différentes régions et localités à travers le Royaume.

De son côté, M. Abdelmoumni a fait un exposé sur l’Union Africaine de la Mutualité (UAM), dont le siège est à Rabat – Maroc-, et qui investie à mettre en réseau le mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

Structure spranationale, l’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. La mutualité, pilier incontournable de l’économie sociale et solidaire, permet un accès facile aux soins de santé pour que l’Afrique puisse relever le défi de la protection sociale pour tous, a insisté M. Abdelmoumni.

Conçue en 2007 et créée en 2010 sur initiative marocaine et un engagement des pays africains, l’UAM compte parmi ses membres les mutuelles de 20 pays africains dont 13 gouvernements ont ratifié les statuts de cette Union.

Le Président du Conseil d’Administration de la MGPAP -Maroc- a, par la suite, rappelé les performances de la Mutuelle Générale, en tant que maillon essentiel du système mutualiste marocain, de par sa population d’adhérents au nombre de 435.000 et leurs ayant-droits ayant franchi la barre des 1,5 million.

Ce géant de la mutualité au Maroc a pu réaliser une série de projets visant la régionalisation et de la politique de proximité, la facilitation de l’accès aux soins médicaux et la diversification et le développement des prestations servies aux adhérents et leurs ayant-droits dans le cadre de la couverture médicale complémentaire, a-t-il souligné.

Ces performances lui ont valu une place de leader au niveau africain en matière de mutualité et son savoir-faire et ses bonnes pratiques sont sollicitées par nombre de mutuelles africaines, a-t-il informé.

Pour sa part, le responsable du Centre psychopédagogique « AMAL » – Rabat –  de la MGPAP, a fait un exposé sur ce Centre qui apporte un soutien spécialisé en développant des actions de soins et des rééducations au profit des personnes en situation de handicap.

D’une capacité de 120 personnes, ce Centre est ouvert aux enfants et adolescents des adhérents de la MGPAP âgés entre 5 à 21 ans en leur dispensant des activités éducatives, pédagogiques et sportives visant l’inclusion scolaire et l’acquisition de l’autonomie grâce à des moyens médicaux, paramédicaux, éducatifs et pédagogiques adaptés.

A l’issue de cette réunion, les deux parties ont convenu de constituer un comité conjoint chargé d’identifier les créneaux de coopération en vue de sceller, dans les meilleurs délais, un partenariat entre la MGPAP-Maroc et le Lions Club Maroc.

Par la suite, la délégation de Lions Club Maroc a effectué une tournée dans les différentes dépendances et services du Centre Amal où des explications lui ont été fournies sur les activités pédagogiques, éducatives et sportives dispensées au profit des enfants et adolescents en situation de handicap. La délégation a été également gratifiée d’une belle pièce théâtrale jouée par des enfants du Centre.

La presse électronique se prête aux commentaires sur les législatives

Au lendemain des élections législatives du 20 décembre 2018, la presse électronique se livre au jeu des commentaires, relayant à ce propos les sorties des acteurs politiques.« Législatives 2018 : une erreur selon la coalition, le pouvoir fonce pour la nouvelle assemblée », titre Togobreakingnews.

« On votait jeudi au Togo pour le compte des élections législatives. Le scrutin rejeté par la principale Coalition de l’opposition togolaise s’est déroulé dans un calme, que d’aucuns justifient par les appels au boycott. Mais ce qui est constant, au vu de la constatation sur le terrain, il y a eu une faible affluence dans les centres de vote », écrit le site.

« Une situation qui réjouit le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition qui qualifie les élections de jeudi d’une erreur à corriger par la mise en place d’un autre processus électoral. Mais le pouvoir ne l’entend pas de cette oreille. Le ministre Gilbert Bawara reconnait un « désintérêt des citoyens pour les scrutins », comme dans d’autres pays africains, mais annonce la mise en place de la nouvelle assemblée nationale », poursuit le site, rappelant que « toute la journée de jeudi, Lomé avait le visage d’une ville morte » et que « la situation n’est pas meilleure dans les autres villes ou régions ».

« Un scrutin de la honte », affiche Icilomé en titre, citant le Front Citoyen Togo Debout, un collectif d’organisations de la société civile. « Le boycott des élections législatives du 20 décembre 2018 par les populations togolaises est salué par le Front Citoyen Togo Debout (FTCD) », écrit le site qui publie en intégralité un communiqué du FCTB.

« Bravo à toi Peuple Togolais. En ce 20 décembre 2018, Tu as su avec honneur et dignité exprimer ton refus de l’inacceptable. Tu as démontré avec intelligence aux yeux des partenaires bilatéraux et multilatéraux ta volonté de te défaire de ce régime inique qui a érigé la corruption et la duplicité en mode de gouvernance », lit-on dans le texte.

Le même site informe que le taux de participation est estimé à moins de 5%, selon la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

« La C14 n’est pas le meilleur des comptables », répond Republicoftogo.

En effet, « selon la coalition de l’opposition (C14), le taux de participation à l’élection législative ne dépasse pas 5% », rappelle le confrère. « On ignore d’où elle sort ce chiffre concernant un scrutin qu’elle a boycotté. Dans leur logique, les opposants pourraient même parler de 1 ou 2% », commente le site d’informations.

Le même site informe, par ailleurs, que « les 8.498 bureaux de vote ont fermé hier à 16h (TU) », et que « le dépouillement a immédiatement commencé ».

« En effet, dans chaque bureau, les bulletins doivent être recomptés plusieurs fois pour éviter les erreurs sous le contrôle des représentants des différents partis politiques. Ils sont ensuite transmis avec les résultats aux Céli (Commission électorales locales) avant d’être centralisés au siège de la Commission électorale à Lomé pour d’ultimes vérifications. Le dispositif est lourd et compliqué, mais c’est le prix à payer pour un scrutin irréprochable », explique-t-il.

Législatives togolaises: début du dépouillement des bulletins de vote

Le dépouillement des bulletins de vote des législatives togolaises tenues, ce jeudi 20 décembre 2018, a déjà commencé dans plusieurs centres de vote de Lomé, a constaté APA.Plus de 3 millions d’électeurs étaient appelés au vote pour le compte des élections législatives pour élire, au total, 91 députés sur les 856 candidatures réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Débuté dès 7h GMT, le scrutin a pris fin dans plusieurs centres visités par APA. À la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, avait indiqué  que « tout se déroule normalement ».

« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré aujourd’hui qu’ils sont souverains », avait déclaré pour sa part la coordinatrice de l’opposition sur une radio locale, commentant la faible mobilisation des populations.

« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », avait-elle ajouté.

Selon la loi électorale, la CENI a six jours donner les résultats provisoires à valider par la Cour constitutionnelle dans huit jours au plus tard. 

 

Le Forum des investisseurs du Groupe consultatif de Paris à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du Forum des investisseurs organisé dans le cadre du Groupe consultatif de Paris où le Sénégal est allé chercher des financements pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE).Le Quotidien informe que « pour la réalisation rapide des infrastructures, Macky Sall presse le privé national ». Ce journal renseigne que le président de la République a invité, hier mardi lors du 2ème jour du Groupe consultatif de Paris, « les opérateurs privés à investir dans les nombreux projets de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) et a clairement fait comprendre que ne trouvaient grâce à ses yeux que les projets qui aboutiraient rapidement ».

En effet, précise L’AS, le chef de l’Etat a affirmé que « ceux qui ne peuvent pas faire du fast track, c’est-à-dire en mode accéléré, peuvent s’abstenir ». Ce quotidien en tire la conclusion selon laquelle, « Macky (Sall) bouscule le privé national ».

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall drague (plutôt) le privé » à l’occasion de ce Forum auquel ont pris part 853 décideurs afin d’échanger sur les possibilités d’investir au Sénégal.

Ce journal rapporte les propos de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), selon qui «il faudra donc que nous (capitaines d’industries) assurions la réponse la plus appropriée pour les 5 années à venir».

En tout cas, dans le même journal, Babacar Ngom du Club des investisseurs sénégalais (Cis) souligne que « le secteur privé national va investir au moins 1200 milliards F CFA sur une période de 5 ans ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP) assure qu’ils sont venus « répondre à la nécessité d’accroître l’investissement privé dans le PSE ».

Pour sa part, L’Observateur indique que « Cheikh Amar (Tracto Service Equipement, TSE) annonce un financement de 4000 milliards F CFA et Locafrique met 417 milliards F CFA sur le gaz et l’électricité » en réponse au président Macky Sall qui a déroulé « le tapis rouge aux privés ».

Pour booster la croissance du Sénégal, « Macky Sall engage un combat personnel » pour la réforme de l’administration par la dématérialisation des procédures, note Le Soleil.

Cité dans le quotidien national, le chef de l’Etat déclare : « nous sommes en quête d’émergence et nous voulons avancer à un rythme accéléré. C’est pourquoi, l’administration doit être réformée parce que nous perdons beaucoup de temps avec des lenteurs dans la délivrance des autorisations administratives ».

Dans le cadre du Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a obtenu, de ses partenaires techniques et financiers, des promesses de financement chiffrées à 7356 milliards F CFA.

Le Mozambique et le Botswana vont coopérer contre la fièvre aphteuse

Le Mozambique peut commencer à produire un vaccin contre la fièvre aphteuse dans le cadre d’une initiative de partenariat entre le ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire du pays et le gouvernement du Botswana, a déclaré lundi un responsable.Le Directeur adjoint du Fonds de développement agraire, Abdul César a déclaré à APA que cette initiative contribuera grandement à renforcer l’industrie bovine au Mozambique.

« C’est pourquoi le ministre tswana est accompagné d’hommes d’affaires pour nouer des partenariats au niveau national dans le domaine de la production animale et de la transformation des vaccins », a déclaré M. César à l’issue d’une réunion avec Patrick Ralotsi, ministre de l’Agriculture du Botswana et sa délégation.

Il a dit que le Mozambique a un vaste potentiel pour l’élevage de bétail dans des provinces comme Gaza.

Le fonctionnaire a ajouté qu’à l’heure actuelle, le Mozambique importe environ 250 000 doses de vaccin pour les bovins touchés, pour un coût de plus de 500.000 dollars américains.

La fièvre aphteuse est une maladie très contagieuse et souvent mortelle qui touche le bétail, comme les bovins, les porcs, les chèvres et les moutons, et peut être transmise par les buffles.

Côte d’Ivoire : institution d’un dialogue public-privé sur le secteur des transports

Un dialogue public-privé institué et conduit par le secrétariat exécutif du Comité de concertation entre État et secteur privé ( SE-CCESP), livrera mercredi à Abidjan, les conclusions de ses travaux pour renforcer les performances du secteur des transports en Côte d’Ivoire, a appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la cinquième édition des rencontres sectorielles de cette institution autour du thème, « Contribution du dialogue public-privé à la performance du secteur des transports ».

 Selon une note d’information transmise dimanche à APA, cette rencontre vise à renforcer le dialogue public-privé autour de la politique et des initiatives de développement du secteur des transports afin de susciter l’implication des parties prenantes dans leur mise en oeuvre et améliorer la compétitivité des différentes composantes du secteur. 

« De façon spécifique, il s’agira au cours de cette rencontre de présenter les résultats des travaux du comité scientifique et recueillir les orientations du ministre des transports pour solutionner les problématiques identifiées, recueillir les contributions des acteurs privés du milieu des transports pour la mise en oeuvre de la politique et des réformes », souligne la note. 

Les différents échanges et partages d’expériences de cette réunion, porteront, entre autres,  sur les questions de l’accroissement de la mobilité dans nos grandes villes, le développement des infrastructures portuaires et le développement du hub aéronautique d’Abidjan.

 Le secteur des transports en Côte d’Ivoire qui est confronté à nombreux défis malgré les efforts consentis par les autorités ivoiriennes, représente entre 7 et 12% du PIB.

Nairobi salue l’ouverture d’une enquête contre l’ancien procureur de la CPI

Le Kenya s’est félicité des efforts déployés par l’actuelle Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) pour ouvrir une enquête et prendre des mesures concernant les allégations de faute professionnelle de Louis-Moreno Ocampo, ancien procureur général de ladite juridiction et de son équipe pendant son enquête sur l’affaire des violences postélectorales au Kénya en 2007.Nairobi a demandé aux États Parties au Statut de Rome d’examiner et d’adopter les amendements proposés dans l’article 70 qui visent à dissuader les fonctionnaires de justice de commettre des fautes.

Le Kénya accuse Ocampo d’avoir préparé,  payé des témoins et promis à certains d’entre eux une belle vie à l’étranger s’ils acceptaient de témoigner contre le président Uhuru Kenyatta, le vice-président William Ruto, l’ancien ministre Henry Kosgey, l’ancien chef d’état-major de la police Mohamed Hussein Ali, l’ancien responsable de la fonction publique, Francis Muthaura et le journaliste Joshua Sang.

Ocampo accusait à l’époque les six Kényans d’avoir orchestré les violences postélectorales de 2007 qui ont fait plus de 1 300 morts et plus de 600 000 déplacés. L’affaire a été classée pour manque de preuves. Le gouvernement kényan a prétendu qu’Ocampo avait préparé et soudoyé tous les témoins dans cette affaire.

« Les allégations contre l’ancien procureur ne doivent pas être passées sous silence. Le Kenya exhorte le Bureau du Procureur à transmettre les allégations à une entité externe impartiale et neutre pour qu’elle procède à un audit ouvert et transparent de ces allégations « , a déclaré le Procureur général et chef de la délégation kényane, Kennedy Ogeto lors de la 17e session de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome qui se tient à la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas).

Selon M. Ogeto, un système judiciaire  imprégné d’un marasme bureaucratique, d’un processus non transparent et de décisions impartiales souffre de l’ignominie du rejet, quels que soient ses objectifs les plus ambitieux.

Le Maroc apporte une contribution substantielle à la mise en œuvre du Programme d’Investissements Prioritaires du G5 Sahel

Le Maroc va apporter une contribution susbtantielle à la mise en œuvre de la 1ère phase 2019-2021 de l’ambitieux Programme d’Investissements Prioritaires G5 Sahel, un groupement qui comprend la Mauritanie, le Tchad, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, et dont les grandes lignes ont été annoncées par le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine Othmani.Ces actions du Maroc portent sur la contribution à la réalisation des projets d’électrification des zones rurales frontalières prévus dans le cadre de la première phase 2019- 2021 du programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) avec un recours au photovoltaïque et un positionnement sur toute la Chaine de valeur de ces projets, a indiqué M. Othmani lors des travaux de la Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, qui se tient à Nouakchott.

Selon lui, la contribution de MASEN s’ajoute à la réalisation du partenariat qu’elle a conclu avec la Banque Africaine de Développement dans le cadre du programme « Desert to power » dédié à la région du Sahel qui permettrait à l’agence d’accorder aux Pays du G5 Sahel frères un partage de son savoir-faire et l’assistance technique pour le déploiement de projets d’énergies renouvelables intégrées.

La contribution marocaine porte aussi sur la réalisation des études techniques des projets d’électrification rurale des zones frontalières et l’assistance aux opérateurs locaux à la mise en place des installations et du renforcement de leurs capacités par l’Agence Marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE). De même, l’AMEE pourrait assurer un accompagnement des jeunes exploitants agricoles pour une agriculture climato intelligente à travers le renforcement des capacités des acteurs agricoles des pays du Sahel dans le cadre du pompage solaire, a-t-il poursuivi.

Elle consiste de même en le renforcement des capacités des Pays du G5 Sahel dans la réalisation des programmes dans le domaine des ressources en eau, notamment la planification, la mobilisation et la gestion intégrée des ressources en eau, la planification de la gestion des bassins versants, la protection des ressources en eau souterraine, la protection et préservation de la qualité des ressources en eau, la gestion des phénomènes extrêmes, l’atténuation de l’impact du changement climatique sur les ressources en eau, la conception et réalisation des ouvrages hydrauliques, notamment les barrages, la sécurité des ouvrages hydrauliques, la Recherche, le développement et la formation dans le domaine de l’eau, et le renforcement des capacités en matière de gestion intégrée des ressources en eau et la contribution dans le domaine de l’agriculture.

Ce développement passe par notamment l’assistance technique à l’amélioration de la santé animale et la gestion des risques sanitaires dans le domaine de la production animale, l’assistance technique à la mobilisation de l’eau et l’irrigation pour l’adaptation au changement climatique, la formation des jeunes dans les domaines de l’agriculture (Ingénieurs, Vétérinaires et Techniciens) ou en formation continue et l’assistance technique à l’amélioration du cadre des affaires pour aider les jeunes à démarrer des affaires dans le domaine de l’agriculture ou des services agricoles dans le but de créer l’emploi pour les jeunes et dynamiser les territoires.

Il a souligné que ces actions annoncées par le Royaume ne sont pas exhaustives et peuvent être étendues à d’autres actions en fonction des besoins et de l’expérience développée par le Maroc dans les domaines requis conformément aux projets programmés dans les programmes d’investissements prioritaires présentés par le G5 Sahel.

Le Maroc poursuivra sa coopération avec les pays du G5 Sahel dans les domaines de formation des cadres militaires dans les académies et écoles du Royaume ainsi que la coopération et le renforcement des capacités de ces pays dans le domaine du renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a-t-il insisté.

UMOA : les établissements de crédit ont distribué 18.956 milliards f cfa de crédits en 2017

Les crédits à la clientèle faits par les établissements de crédits de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) se sont élevés à 18 955,7 milliards FCFA (environ 32,224 milliards de dollars) à fin 2017, selon le rapport 2017 de la Commission Bancaire (organe de surveillance de l’activité bancaire dans l’UMOA).Par rapport à 2016, ces crédits ont augmenté de 12,4% en valeur relative. Ils sont composés principalement des crédits à court terme (46,6%), des crédits à moyen et long termes (46,7%), des créances en souffrance (5,6%) et des engagements de crédit bail (1,1%).

Les crédits à court terme s’élèvent à 8 827,1 milliards FCFA et représentent environ la moitié du total des crédits (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ils ont enregistré un accroissement de 8,9% en rythme annuel, contre 6,8% à fin 2016.

Quant aux crédits à moyen et long termes, d’un montant de 8 857,1 milliards, ils ont affiché une progression annuelle de 15,6%, contre 20,9% en 2016.

S’agissant des créances en souffrance, la Commission bancaire souligne qu’elles se sont établies, en termes nets, à 1 053,3 milliards FCFA, soit une variation annuelle de 15,8%.

Les engagements de crédit bail, pour leur part, ont enregistré une progression de 15,9%, en rythme annuel, durant la période sous revue, atteignant 218,2 milliards FCFA contre 20,1% un an plus tôt.

Côte d’Ivoire: baisse du taux de couverture en viande porcine de 16 à 11% en 2017 (Ministre)

Le taux de la couverture en viande porcine par la production nationale ivoirienne a baissé de 16 à 11% en 2017, a annoncé mercredi à Abidjan, le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani.Il a fait cette annonce à la faveur  d’un Accord-Projet de coopération technique entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la FAO dénommé «Assistance d’urgence pour la lutte contre la Peste porcine africaine (PPA) dans les régions du Tchologo et du Poro ».

 « La filière porcine ivoirienne est confrontée, comme toute l’Afrique subsaharienne en général, à une contrainte sanitaire majeure. Il s’agit de la Peste porcine africaine qui menace cette filière prioritaire inscrite dans le Plan Stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire », a fait remarquer le ministre.

Selon M. Adjoumani, « la peste porcine africaine, qui a été déclarée pour la première fois en Côte d’Ivoire en 1996, a occasionné une perte de plus de 100 000 porcs d’une valeur d’environ 17 milliards de FCFA, réduisant fortement de ce fait les capacités de développement et de modernisation de nos élevages. Ainsi, le taux de la couverture en viande porcine par la production nationale a baissé de 16% à 11% en 2017».

En dépit des mesures sanitaires mises en œuvre, la peste porcine africaine est réapparue, dix-huit ans après,  dans le département de San-Pedro (Sud-Ouest), précisément au mois de juin 2014, où 1991 porcs résiduels issus de 172 élevages ont été abattus, dénaturés et les exploitations ont été désinfectées. Le dernier foyer qu’a connu la Côte d’Ivoire date du mois de septembre 2017 dans le Tchologo et le Poro, deux régions du Nord ivoirien.

Poursuivant, le ministre  Adjoumani a rappelé que « les épisodes de 2014 et 2017 ont coûté plus de 500 millions de FCFA à l’Etat de Côte d’Ivoire ».

Dans l’Accord signé, la FAO apporte un appui de 467 000 USD (soit  270 085 161 FCFA) dont bénéficieront plus de 3000 éleveurs de porc du Nord de la Côte d’Ivoire. Cet appui contribuera à la relance de la filière porcine dans les régions du Poro et du Tchologo affectées par cette maladie et continuellement soumise à la pression sanitaire en provenance de pays voisin endémique.

La Peste porcine africaine (PPA) constitue une menace majeure pour le développement de l’industrie porcine africaine. Son potentiel destructeur a été pleinement évalué quand, en 1957, la maladie a fait sa première apparition en dehors du continent africain.

Sénégal : Baisse de 4% l’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et du BTP

L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des bâtiments et travaux publics (BTP) a enregistré une baisse de 3,6% durant les neuf premiers mois de 2018 comparé à la même période de 2017, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indice d’ensemble s’est établi à 143,9 points contre 149,2 points à fin septembre 2017. Cette situation est due à la fois aux sous-secteurs des BTP construction de l’industrie. Le premier a enregistré 3,8% de régression à 129,9 points contre 135 points  au terme des neuf premier mois de 2017.

Au niveau de l’industrie, on relève un repli de 3,5% avec un indice passant de 150,7 points à fin septembre 2017 à 145,4 points un an plus tard.

Côte d’Ivoire/Liquidation de Saf cacao : le repreneur «bientôt» connu

La Société Amer et Frères (Saf-Cacao), une entreprise ivoirienne déclarée en faillite en juillet 2018, est actuellement en liquidation, a confié à APA Mohammed Camara, représentant du syndic de la liquidation à San-Pedro (Sud-ouest), indiquant que le repreneur sera «bientôt» connu.Saf-cacao « sera liquidée et reprise bientôt par une nouvelle structure », a fait savoir M. Camara dans un entretien à APA, relevant qu’ « il y a eu plusieurs entreprises qui ont fait des propositions » sans citer les entités désireuses de racheter la société. 

Ces propositions devraient être analysées à travers certains paramètres, entre autres, la capacité économique et financière du repreneur, son expérience dans le domaine, le plan social du personnel et d’investissement à long terme, a-t-il ajouté.

« Ce qui bloque les opérations, c’est la décision judiciaire » qui devrait entériner le choix du repreneur,  a-t-il souligné, avant de mentionner que dans cette liquidation, « il y a les intérêts des banques, du Conseil café-cacao qui a une dette importante, et d’autres fournisseurs » qui doivent être pris en compte.   

En dépit des tractations pour le rachat, Saf-cacao a « maintenu le personnel ». En outre, les agents de l’usine Choco Ivoire qui est l’unité industrielle, ont été maintenus pour entretenir les stocks existants et les installations, permettant au syndic de « gérer de manière permanente la structure ».

Toutefois, dira-t-il, il n’y a « pas d’activité d’exploitation, mais non a fait que maintenir l’outil de production en place », renforcer la sécurité et sécuriser le patrimoine de l’entreprise, à la suite de la décision de liquidation prononcée le 18 juillet 2018.

Si la décision de reprise intervient « rapidement (au niveau du tribunal), je pense que l’unité de production est déjà en place et on aura au moins un mois avant la reprise, pour faire les révisions des installations avec les entreprises spécialisées », a-t-il poursuivi. 

Le chef du gouvernement ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly, a assuré mi-septembre que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville abritant le premier port exportateur mondial de cacao. 

Sur une créance d’environ 160 milliards de Fcfa, « Saf-cacao doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), ect…», un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.  

Les agents de Saf-cacao et de Choco Ivoire, perçoivent leurs paies en dépit de la fermeture de ces deux entités situées en zone portuaire de San-Pedro. Le personnel permanent est estimé à une cinquantaine à Saf-cacao, tandis qu’a Choco Ivoire l’on dénombre « 110 à 115 » travailleurs,  selon M. Camara.  

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. En septembre 2018, le cumul des achats de cacao déclarés s’est établi à 1 938 436 tonnes contre 1 977 770 tonnes sur la même période en 2016-2017, soit une baisse de 1,99%. Les exportations ont été estimées à 1.858.101, en baisse de 0,21%.

Tchad : interdiction de la marche contre la visite de Déby en Israël

La marche que projetait d’organiser dimanche à N’Djaména l’Alliance des Associations civiles pour le soutien d’ALGUDS pour protester contre la récente visite du président Idriss Déby en Israël a été interdite, selon un arrêté du ministre tchadien de la Sécurité publique rendu public ce samedi.« La marche prévue ce 2 décembre 2018 par les associations regroupées au sein de l’Alliance des Associations civiles pour le soutien d’ALGUDS, est strictement interdite », écrit dans son arrêté le ministre de la Sécurité publique.

Sur la même lancée, Mahamat Abali Salah demande aux responsables de la police, de la gendarmerie et de la garde nomade, de prendre les dispositions nécessaires pour faire respecter cette décision.

Contacté par APA, le président de l’Alliance ALGUDS, Badour Daoud Badour, a regretté cette interdiction non sans souligner que « par cette marche, nous voulions exprimer notre désaccord des relations que le Tchad veut entretenir avec Israël que nous ne considérons pas comme un Etat ».

« Nous n’allons pas marcher d’autant que la manifestation est interdite », a ajouté M. Badour avant de préciser que la lutte se fera sur un autre terrain, celui de sensibiliser la population afin qu’elle n’accepte pas la reprise des relations avec Israël.

Hausse de 11% des passagers à l’aéroport international Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a connu une progression de 10,8% au terme des neuf premiers mois de l’année 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période s’est établi à 1.828.025 contre 1.650.012 durant les neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 178.013 passagers.

Cette progression est due à la fois aux passagers en transit et en arrivée. Les premiers voient leur nombre s’accroître de 14% à 135.241 contre 118.664 à fin septembre 2017.

Les passagers enregistrés à l’arrivée ont progressé de 13,6% à 813.631 contre 716.307 répertoriés au terme des neuf premiers mois de 2017. Quant aux passagers au départ, ils ont augmenté de 7,9%, passant de 815.041 à fin septembre 2017 à 879.027 un an plus tard.

Quant au fret enregistré, il est en baisse de 11,9%, passant de 28.084 tonnes en 2017 à 24.745 tonnes durant les neuf premiers mois de 2018.

Concernant le mouvement des aéronefs, il est en hausse de 6,5% avec 23.289 avions ayant touché le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne contre 24.920 à fin septembre 2017.

La BAD lance une opération coup de balai dans un quartier précaire d’Abidjan

La Banque africaine de développement ( BAD) de concert avec le Lion’s Club Abidjan Strelitzia (club humanitaire) ont lancé, jeudi, une opération coup de balai à Nemattoulaye, un sous-quartier de la commune d’Attécoubé ( Ouest d’Abidjan) durement frappé par les inondations de juin dernier à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération a été marquée par une remise de don qui a eu pour cadre l’école primaire publique (EPP) Municipalité de cette commune. A cette occasion, cet établissement a été nettoyé par le personnel de la BAD, donnant ainsi l’exemple à suivre par les bénéficiaires du don.

«Nous sommes là pour aider les populations qui ont souffert des inondations. Nous avons acheté quelques équipements de salubrité que nous allons offrir à la communauté», a dit à APA, Adenebi Babatundé, le Président du Conseil du personnel de la BAD.

 « Cette commune a été très touchée par les inondations et les aléas climatiques en Côte d’Ivoire cette année. Et nous avons fait appel à la BAD  pour venir en soutien à cette école qui se trouve à Attécoubé», a indiqué pour sa part, Dr Désiré Kouamé au nom du Lion’s Club Abidjan Strelitzia.

 Plusieurs équipements de salubrité dont des tricycles, des brouettes et des pelles ont été offerts à cette communauté.Cette action de la BAD s’inscrit dans le cadre des activités marquant la journée de la responsabilité sociale des entreprises ( RSE). 

Six personnes, rappelle-t-on, ont perdu la vie à Attécoubé en juin dernier, après des pluies diluviennes qui ont fait une vingtaine de morts en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Togo : l’opposition rejette un projet de réformes constitutionnelles soumis au parlement

L’opposition togolaise a de nouveau rejeté, mercredi soir, le projet de réformes constitutionnelles soumis à la Commission des lois de l’Assemblée nationale.D’après Me Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, la proposition faite par le gouvernement n’était ni le texte de l’expert de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ni celui que l’exécutif avait initialement envoyé.

En effet, a-t-elle indiqué, l’émissaire du gouvernement a invité les parlementaires à passer en revue séance tenante les deux textes pour en sélectionner des articles devant constituer un nouveau texte qui fera l’objet d’un vote. Selon Isabelle Ameganvi, l’opposition a refusé d’être « complice de cette mascarade ».

Le texte proposé par l’expert de la Cedeao prévoit, en son article 59, que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, ni ne peut proroger son mandat pour quel motif que ce soit ».

Mais la mouvance présidentielle souhaite une profonde modification de cet article pour offrir la possibilité à Faure Gnassingbé, l’actuel chef de l’Etat, de briguer deux nouveaux mandats à compter de 2020.