Les joueurs maliens à suivre en Ligue 1 pour la saison 2024

Les Maliens semblent se démarquer depuis quelques mois puisque plusieurs joueurs de la Ligue 1 ont eu l’occasion d’apparaître sur la liste pour la CAN. La Coupe d’Afrique des nations de football a été remportée par la Côte d’Ivoire 2/1 contre le Nigéria. Ce sont donc plusieurs footballeurs qu’il faut suivre surtout si vous êtes un adepte des paris sportifs. Vous aurez la possibilité de gagner de l’argent en fonction de vos pronostics s’ils se concrétisent.

Le Mali a pioché dans la Ligue 1 pour la CAN

Si vous souhaitez revivre l’intégralité de la compétition ou obtenir les derniers scores, il suffit de se rendre sur Sportytrader. Vous pourrez peaufiner vos prochaines mises, notamment en regroupant les statistiques de certains joueurs. Eric Chelle a pioché dans la Ligue 1 pour la liste dédiée à la Coupe d’Afrique.

Vous pouvez compter sur Falaye Sacko, Kiki Kouyaté de Montpellier, Moussa Diarra qui évolue à Toulouse, Mohamed Camara qui est à Monaco alors que Kamory Doumbia est à Brest et Serine Doucouré joue à Lorient. Ce sont les footballeurs maliens qui méritent la plus grande attention, vous pourriez peut-être les intégrer dans vos prochaines statistiques. Le monde du football ne cesse de progresser et de nouvelles pépites évoluent pour le plus grand bonheur des parieurs.

La Ligue 2 était aussi représentée avec plusieurs joueurs à savoir Mamadou Fofana d’Amiens, Ibrahim Sissoko de Saint-Étienne et Lassine Sinayoko qui progresse à Auxerre.

Kamory Doumbia se démarque en Ligue 1

Il faisait bien sûr partie de la liste pour la CAN, mais il se démarque aussi en Ligue 1. Ses performances sont toujours saluées par les professionnels du ballon rond. Lorsque Brest a affronté Lorient, il a été l’auteur de quatre buts. Il est de ce fait devenu une révélation pour cette Coupe d’Afrique alors qu’il a 20 ans seulement. Cette 17e journée de la Ligue 1 a donc été mémorable pour le jeune malien. Il a précisé dans la presse à la suite de sa prouesse que le rêve devenait une réalité.

Il ne faut pas oublier que ce match marquait sa deuxième titularisation de la saison. Kamory Doumbia a donc montré lors de ce derby Brest qu’il avait clairement sa place chez les professionnels. Né en février 2003 à Bamako, il a intégré l’Académie de Jean-Marc Guillou. Ce dernier est aussi connu pour être un footballeur international.

Grâce à son sens du dribble, il est surnommé la toupie par ses partenaires. Il a été repéré par les recruteurs de Reims et il s’est engagé en 2021. C’est lors de la Coupe de France, au cours de la même année qu’il réalise son premier match en tant que professionnel. En ce qui concerne sa première sélection mondiale, ce fut en mai 2022 qu’il a pu briller avec les Aigles du Mali.

Si vous cherchez à diversifier vos prochaines mises, vous bénéficiez de quelques conseils avisés concernant ces footballeurs. Il est tout à fait possible de parier sur des joueurs maliens de la Ligue 1. D’ailleurs, pour la dernière rencontre, c’est Monaco qui s’est imposé lors d’un derby à Nice.

 

CAN : La Côte d’Ivoire championne sur ses terres au terme d’un parcours fou

Agonisante au premier tour, la Côte d’Ivoire est allée jusqu’au bout de sa trajectoire pour remporter sa troisième Coupe d’Afrique, en dominant le Nigeria (2-1) en finale au stade Alassane Dramane Ouattara d’Abidjan hier dimanche. Victor Osimhen, le Ballon d’Or africain qui rêvait de guider les Super Eagles au titre et rejoindre Jay-Jay Okocha et Nwankwo Kanu, ses idoles, ses modèles, dans la légende du foot nigérian était inconsolable.

Quant aux Eléphants de Côte d’Ivoire, quasi-éliminés après la défaite 4-0 face à la Guinée Équatoriale, ils ont été qualifiés grâce à la victoire du Maroc contre la Zambie. Après un retour miracle, ils battent aux tirs au but le Sénégal, tenant du titre en huitième de finale, résistent en quarts au Mali à 10 contre 11 pour s’imposer finalement 2-1 dans les ultimes secondes du match, maîtrisent la RD Congo en demi-finale 1-0. En finale, face aux Super Eagles qui les avaient battus dans la phase de groupe, ils sont menés au score à la mi-temps grâce à un but du défenseur Troost Ekong, désigné meilleur joueur du tournoi mais renversent tout en deuxième période grâce à Franck Kessié et Sebastien Haller. Tel un symbole, c’est Haller qui a repris sa carrière de footballeur après avoir vaincu un cancer qui a offert la victoire et le titre de champion d’Afrique aux Eléphants.

Cette persévérance dans le jeu est aussi une victoire d’Emerse Faé, entraîneur intérimaire des Eléphants qui a remplacé Jean-Louis Gasset au lendemain de leur premier tour désastreux. Un pays hôte s’impose pour la première fois depuis l’Egypte en 2006, c’était face à la Côte d’Ivoire. Avec ce troisième sacre, après celles de 1992 et 2015, la Côte d’Ivoire se place au niveau du Nigéria avec trois titres, une unité derrière le Ghana qui en compte, et deux pour le Cameroun qui a cinq titres. L’Egypte, recordman a sept trophées.

Elimination du Mali de la CAN : Le chagrin et la pitié

« La plupart des gens abandonnent juste quand ils sont sur le point d’atteindre le succès. Ils abandonnent à la dernière minute du jeu, à un doigt de la victoire ». Deux fois candidat aux élections présidentielles aux États-Unis, en 1992 et 1996, Henry Ross Perot, homme d’affaires et politicien américain (1930-2019), a traduit bien avant la lettre le sentiment ressenti par l’écrasante majorité des Maliens lorsque, peu après 19h30, le glas sonna le samedi 3 février la déroute de l’équipe nationale du Mali face à sa rivale de la Côte d’Ivoire, au terme de 120 minutes d’une empoignade qui plongea tout un peuple dans le désarroi. Beaucoup de Maliens passionnés de foot ont été dévastés par un réel état de dépression insurmontable qui provoqua en eux un profond dégoût du football. Le désarroi est d’autant plus déconcertant que, de l’avis formel de nombreux observateurs, la meilleure équipe a perdu une confrontation qui était amplement à sa portée. Résultat irrationnel ? Le déroulement de la partie peut le laisser penser. Durant presque toute la rencontre, la possession du ballon était malienne. Mais quelle valeur accorder à une domination si elle ne se traduit pas par un avantage au tableau d’affichage ? La brillante inspiration technique qui semble caractériser le style de jeu malien, sans efficacité à la clé, n’est qu’un leurre et renvoie à une illusion de l’apparence.

À la 17ème minute, Adama Noss Traoré (29 ans), ne réussit pas à tromper le gardien ivoirien en tirant sans conviction le penalty qui venait d’être accordé au Mali. Manifestement gonflés à bloc, les Maliens, avec un milieu de terrain très actif, réussirent à priver leurs adversaires du ballon. Possession 62% contre 38%. À partir de la 44ème minute, suite à l’expulsion du défenseur central ivoirien Odillon Kossounou, le Mali évoluera à 11 contre 10. Le splendide but marqué à la 71ème par le feu follet Nene Dorgelès, ayant remplacé 9 minutes plus tôt Noss, saisi d’une étrange apathie sur le terrain, concrétisa la domination malienne.

Puis soudain, plus rien. Les Éléphants, piqués au vif, se lancèrent comme des morts de faim à l’abordage. On avait le sentiment que c’étaient les Maliens qui jouaient à 10 contre 20 Ivoiriens, comme le fera remarquer ironiquement à la fin de la partie le lutin attaquant ivoirien Alain-Max Gradel. Les Aigles avaient comme les ailes rognées. Ils s’embourbèrent dans de stériles escarmouches, malgré une timide éclaircie provoquée par le remplacement de Kamory Doumbia par Yves Bissouma qui, malheureusement, n’était pas assez saignant dans ses prises de balle, avec des relances plutôt timorées.

En faisant sortir Lassiné Sinayaoko qui, par sa puissance et sa force de pénétration, perturbait l’axe central ivoirien, le coach malien permit aux défenseurs ivoiriens de s’enhardir et d’oser aller en renfort à leur ligne d’attaque. La pression s’intensifiait sur la formation malienne, de plus en plus déconcentrée par des remplacements intempestifs, qui, au lieu d’apporter un regain d’entrain au rythme de jeu malien, contribuèrent à la confusion dans le dispositif tactique des circaètes.

La désorganisation dans le jeu, et surtout dans les têtes maliennes, était palpable. La sérénité s’était évaporée et tout pouvait arriver. Les attaques placées dont l’équipe malienne avait la maîtrise devenaient friables devant les contre-attaques des Ivoiriens. Alors que les substitutions ne produisaient que confusion et fragilité dans les rangs maliens, elles s’avéreront décisives chez les Ivoiriens. En 30 minutes, à la 90ème et à la 120ème, les rentrants Simon Adingra et Oumar Diakité réussirent à ruiner les espoirs maliens. L’expulsion du Capitaine Hamari Traoré à la 120ème + 5 pour contestation véhémente des décisions de l’arbitre égyptien Adel, ainsi que celle d’un joueur ivoirien, Oumar Diakité, qui écopa d’un 2ème carton jaune pour avoir ôté son maillot en célébrant son but, relèvent de l’anecdote. En fin de compte, les faiblesses de l’équipe nationale du Mali résidaient dans un manque d’expérience manifeste, la gestion des efforts, la fougue de la jeunesse et sans doute trop de pression inutile sur les épaules des joueurs, entraînant une perte de lucidité.

La rage de vaincre des Ivoiriens est venue à bout de la résignation malienne, créant une chape de plomb sur tout le Mali. À la télévision nationale, le Directeur des publications de l’AMAP (Agence malienne de presse et de publicité), Souleymane Bobo Tounkara, a eu beau jeu de rappeler le déficit criard dans les rencontres entre les deux voisins au détriment du Mali. Désormais, sur 40 rencontres entre Maliens et Ivoiriens, 4 victoires « kep » (seulement) sont à mettre à l’actif des premiers et 26, 6 fois plus, à celui des seconds. Jusqu’à quand ?

Que retenir de la rencontre de Bouaké ? Rarement dans une confrontation sportive la dimension psychologique aura atteint un tel degré. Quelques dizaines de supporters des Aigles maliens, aussi vaillants furent-ils, ont fait difficilement le poids face à environ 40 000 voix poussant au dépassement les représentants ivoiriens. Indiscutable avantage du terrain en faveur des Éléphants. Les Aigles ont fait montre d’une condition physique satisfaisante. Parfois même trop. Samedi, le Mali, à cause d’une trop grande ardeur dans l’engagement physique, malgré des gabarits moyens en général, a commis beaucoup plus des fautes que l’équipe adverse, même si, au chapitre des avertissements, le Mali, avec 3 unités, en a reçu 2 fois moins que la Côte d’Ivoire.

Au plan technique, l’équipe du Mali en a séduit plus d’un, y compris ses différents adversaires, notamment Burkinabé et Ivoiriens. Un fonds de jeu parfois chatoyant qui, malheureusement, est entaché de réflexes contre-productifs comme l’abus des rétro-passes (n’est-ce pas, Capitaine Hamari Traoré ?) ou encore une lenteur inacceptable dans la circulation du ballon. Le constat est sans appel. La cohésion entre les joueurs et entre les lignes laisse à désirer et montre de graves lacunes dans les automatismes, se traduisant par un taux de déchets anormalement élevé dans la surface adverse, où de nombreuses occasions de but ont été gâchées. On en arrive à se demander si le Mali dispose d’une équipe-type, tellement sa composition ne reflète pas une grande stabilité. L’entraîneur Djibril Dramé, a, à juste raison, dans ses commentaires avant-match de samedi, déploré le mauvais ratio entre les occasions de but et celles qui ont été converties. Cette tare est une tragique constante dans le football malien, depuis la nuit des temps. La promesse faite par Dramé pour remédier à cette situation mérite d’être saluée.

On ne le répétera jamais assez. La dimension psychologique est de plus en plus déterminante dans la pratique sportive. Sa place est primordiale dans l’accompagnement des pratiquants de sports de haut niveau. La Seleçao, encore appelée Auriverde (jaune et vert, en référence aux couleurs du drapeau brésilien), s’est toujours attachée les services de deux ou trois psychologues. La pratique est courante dans bien d’autres pays, et pas seulement pour le football. À Bouaké, le climat qui entourait la rencontre Mali-Côte d’Ivoire était sujet à caution. Le sport et les considérations extra-sportives ne sont pas compatibles.

L’émulation et la rivalité saines sont inhérentes à la confrontation sportive. Elles ne devraient cependant pas engendrer de passions malsaines. Elles engagent la responsabilité morale et juridique des instances faîtières sportives comme la FIFA (Fédération internationale de football association) et la CAF (Confédération africaine de football). Celles-ci ne semblent pas toujours se soucier des conséquences regrettables découlant de l’exaspération des comportements pervers dans l’encadrement des manifestations sportives qui, de plus en plus, mettent en jeu des intérêts matériels, économiques, financiers, voire politiques, excessifs. On n’est jamais à l’abri de dérives. Quant aux responsables qui tournent autour des Aigles, ils ne devraient jamais perdre de vue qu’haranguer les siens est légitime mais que les étouffer sous des considérations chauvines au point de les perturber, jusqu’à leur faire perdre leurs moyens, est malsain et doit être banni. Il est loin le temps d’Hitler qui se servait du sport pour faire l’apologie, aux Jeux Olympiques de 1936, de la prétendue suprématie de la race aryenne.

La pression était trop forte, aussi bien sur les joueurs maliens que sur leurs homologues ivoiriens et sur leurs encadrements techniques respectifsElle a quelque peu inhibé les joueurs maliens tandis qu’elle semble avoir stimulé l’amour-propre des Ivoiriens, qui avaient conscience d’avoir échappé à la catastrophe après la débâcle du 22 janvier, avec un cinglant 4 à 0 infligé par la Guinée équatoriale. Il ne serait donc pas tout à fait juste de tout mettre sur le compte d’Emerse Faé (40 ans), remplaçant de Jean-Louis Gasset, parrain de la déroute face aux Équato-guinéens. Sur le banc de touche, l’agitation frénétique et l’apparente absence de sérénité perceptibles chez Faé ne donnaient pas l’impression qu’il était l’inspirateur de la résurrection miraculeuse des Éléphants.

Quid de l’arbitrage ? Tout comme le Gabonais Pierre Ghislain Atcho, qui a bredouillé sa prestation lors de la rencontre Sénégal-Côte d’Ivoire, l’Égyptien Mohamed Abed Elsaid n’a pas été exempt de tout reproche au cours de la rencontre Mali-Côte d’Ivoire, pas plus que les assistants VAR (Video Assistant Referees / Assistants vidéo à l’arbitrage). La principale satisfaction à retenir est à mettre au compte du comportement fair-play observé chez des adversaires qui ne se sont jamais manqué de respect mutuel. Beaucoup de gestes sportifs courtois ont retenu l’attention, comme lorsque des joueurs, après quelques frictions, s’excusaient entre eux, à l’instar de Oumar Diakité, le bourreau du Mali, après un mauvais geste à l’endroit de Nene Dorgelès. Et tant d’autres gestes rappellent que des compétitions comme la CAN ne doivent pas être perçues autrement que comme des retrouvailles entre jeunes de pays liés par des valeurs infiniment supérieures aux trophées décernés à l’issue des joutes.

De tous les joueurs maliens, le gardien Djigui Diarra doit être crédité d’une excellente CAN pour ses multiples sauvetages lors des assauts adverses. Chapeau, l’artiste !

CAN : place au dernier carré de la compétition

Ils sont tous d’anciens vainqueurs. Le Nigéria du ballon d’or africain Victor Oshimen, l’Afrique du sud du gardien Ronwen Williams qui a été samedi l’une des plus belles révélations de la Can, la RD Congo qui développe une puissance physique impressionnante, et la Côte d’ivoire le revenant qui a réussi à se forger un mental d’acier.

La première demi-finale opposera le Nigéria à l’Afrique du Sud. Les deux équipes se sont déjà affrontées lors des CA? en 2000 et 2004. D’un côté, le Nigéria, porté par Victor Oshimen, avec à ses côtés Ademola Lookman est en quête d’une quatrième étoile après 1980, 1994 et 2013. En 20 participations, le pays dispute sa 16ème demi-finale.  De l’autre côté, l’Afrique du sud emmenée par son gardien Ronwen Williams qui a démontré qu’il est l’un des meilleurs portiers du continent avec quatre tirs aux buts arrêtés et plusieurs parades dans le match, veut sa deuxième étoile après celle de 1996.

Avec huit titulaires jouant dans le même club, les Mamelodi Sundowns, une des meilleures formations d’Afrique, les Bafanas-Bafanas s’appuient sur des habitudes collectives rares qui font la différence. L’Afrique du Sud sera face au Nigéria le 7 février 2024.

La seconde affiche de ce dernier carré opposera la RD Congo à la Cote d’ivoire. Les deux équipes se sont déjà affrontés à ce stade de la compétition, c’était en 2015, en Guinée Équatoriale. Les Ivoiriens l’avaient emporté 3-1, avant de remporter la CAN quelques jours plus tard aux dépens du Ghana. L’atout numéro un des Léopards reste sans nul doute, la force physique notamment dans sa défense ainsi que des qualités personnifiées par Chancel Mbemba. Le pays rêve d’apporter une étoile au pays, lequel n’a pas été auréolé depuis 50 ans en 1968 sous le nom de Congo-Kinshasa et en 1974 sous le nom du Zaïre.

Quant à la Côte d’Ivoire, elle n’est pas prête à laisser la coupe quitter son territoire Les Ivoiriens revenus de nulle part, et qualifiés in-extremis enchaînent depuis les miracles. Jusqu’où le miracle va-t-il s’arrêter, jusqu’à une troisième étoile espère tout en peuple après 1992 et 2015.

Youssoufou Niakaté : vitesse et percussion

L’attaquant de Bani Yas aux Émirats Arabes Unis, né le 16 décembre 1992 en France, a disputé 14 matchs toutes compétitions confondues cette saison (12 en championnat pour 5 buts et 2 passes décisives et 2 en Coupe de la Ligue sans marquer). Avant de déposer ses valises aux Émirats Arabes Unis, Youssoufou Niakaté est passé notamment par Al Ettifaq, Al Ittihad et Al Wehda, en Arabie Saoudite, l’USG en Belgique ou encore Boulogne, Créteil, Aubervilliers et l’US Lusitanos en France, où il a débuté sa carrière professionnelle. Il découvre la sélection nationale des Aigles du Mali en novembre 2023, lorsqu’il est convoqué pour la première fois lors des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et dispute ses premières minutes sous les couleurs du Mali. « C’est un joueur qui prend de la profondeur. Il a un très bon jeu de tête et va très vite. C’est un joueur au même titre que les autres attaquants, qui joue collectif. Il va être capable de libérer des espaces pour le collectif et d’apporter d’autres solutions », se justifiait en novembre dernier le sélectionneur national Eric Sékou Chelle lors de sa première convocation. L’attaquant semble donner raison à son sélectionneur, puisqu’il a déjà ouvert son compteur avec le Mali en seulement 3 sélections, en inscrivant le premier but des Aigles lors de la victoire 6-2 en amical face à la Guinée-Bissau, le 6 janvier 2024.

Lassine Sinayoko : déjà prolifique

À l’instar de Mohamed Camara, Aliou Dieng ou encore Ismaël Diawara, Lassine Sinayoko figure pour la 2ème fois dans la liste des joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations. Alors qu’il n’a joué que quelques minutes lors de l’édition 2021 au Cameroun, entrant en jeu lors du match de la 3ème journée de la phase de poules face à la Mauritanie, l’attaquant de 24 ans bénéficie de plus de temps de jeu en Côte d’Ivoire. Il a marqué 2 des 3 buts du Mali lors de cette CAN et s’illustre par son incessante activité sur le front de l’attaque. Absent lors des 5 premières journées des éliminatoires de la CAN 2023, Lassine Sinayoko a rejoint le nid des Aigles lors de la dernière journée de ces éliminatoires, face au Soudan du Sud. Il sera ensuite présent lors des matchs amicaux qui s’ensuivent contre la Côte d’Ivoire, contre l’Arabie Saoudite, où il signera sa première titularisation, et face à l’Ouganda, contre lequel il marquera son premier but en sélection le 13 octobre 2023. Il faisait également partie du groupe lors des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, face au Tchad et à la Centrafrique, mais avait débuté sur le banc. Il a marqué le sixième but des Aigles lors de l’écrasante victoire 6-2 face à la Guinée Bissau en amical le 6 janvier dernier. Né le 8 décembre 1999 à Bamako, Lassine Sinayoko évolue actuellement en Ligue 2 en France avec l’AJ Auxerre, où il est sous contrat jusqu’en 2025. Pour le compte de la saison en cours, il a disputé 19 matchs en championnat pour 4 buts et 2 passes décisives.

Mali – Tunisie : comme on se retrouve…

Mali – Tunisie est désormais un classique sur le continent. Les deux équipes se sont rencontrées plusieurs fois, notamment en 2022. La dramaturgie de ces matchs ne laisserait pas indifférents les meilleurs scénaristes. Acte 1, le 12 janvier 2022, les sélections s’affrontent à Limbé. Lors de ce premier match du groupe F de la CAN Cameroun, c’est le Mali qui ouvre le score sur penalty par Ibrahima Koné. Les Tunisiens ont l’occasion d’égaliser, également sur penalty, mais le gardien Bosso Mounkoro repousse la tentative de Whabi Khazri. À la 85ème minute, l’arbitre zambien Janny Sikwaze siffle la fin du match. Incompréhension générale, mais après des minutes de discussion les joueurs pénètrent de nouveau sur la pelouse pour terminer la rencontre. 89ème minute : cette fois-ci, alors que son assistant annonce du temps additionnel, l’arbitre siffle la fin du match, une nouvelle fois avant l’heure. Il confiera plus tard avoir souffert d’insolation. Les Tunisiens, fous de rage, refusent de revenir terminer la rencontre. L’acte 2 aura lieu quelques semaines plus tard, le 25 mars 2022. Alors que tout un peuple rêve d’une première qualification historique à la Coupe du monde, une passe en retrait mal assurée de Moussa Sissako vers son gardien se transforme en but contre son camp. Ce malheureux fait de jeu sera fatal aux Aigles, qui ne marqueront pas lors du match retour, quatre jours plus tard, à Tunis (0-0) et seront donc éliminés. Dans l’histoire de la CAN, la Tunisie et le Mali se sont rencontrés à trois reprises. En 1994, le Mali s’est imposé sur les terres tunisiennes en match d’ouverture 2-0. En 2019, match nul 1-1, avant la marquante confrontation de 2022. La Tunisie, qui a participé à 20 éditions de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), a décroché le titre en tant que pays hôte en 2004, après avoir battu le Maroc en finale. Sous la direction du sélectionneur Jalel Kadri, les Aigles de Carthage comptent dans leurs rangs des joueurs évoluant en France, dont Montassar Talbi en Ligue 1 avec Lorient et Yan Valéry et Ali Abdi en Ligue 2 avec Angers et Caen. Cependant, la pépite tunisienne de Manchester United Hannibal Mejbri récemment prêté au FC Seville a décliné la sélection en raison d’une « situation difficile en club ».

Sikou Niakaté : le nouveau pilier de la défense ?

À 24 ans, le natif de Montreuil, en France, va vivre sa première CAN avec les Aigles du Mali. Ancien international français avec les U19, le défenseur central et latéral gauche franco-malien a honoré sa première sélection avec les Aigles le 8 septembre 2023, lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023 face au Soudan du Sud, avant d’enchaîner en amical contre la Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite, puis contre le Tchad et la Centrafrique lors des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Des rencontres qu’il débute toutes en tant que titulaire, sauf lors du match amical de préparation du 6 janvier 2024 contre la Guinée-Bissau, où il entre en jeu peu avant la fin de la première période. Avant d’opter pour la France en 2018, Sikou Niakaté avait été déjà été convoqué par le Mali en novembre 2017 lors d’un match des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 et avait assisté en tant que remplaçant au nul contre le Gabon (0-0). Né le 10 juillet 1999, le joueur, formé au centre de formation du Paris Saint-Germain, fait ses débuts professionnels avec Valenciennes en 2016, avant de signer à Guingamp en 2018 et de rejoindre Braga, au Portugal, en 2022. Son club actuel, avec lequel il a disputé 8 matchs cette saison sur les 16 premières journées du championnat.

Djigui Diarra : le rempart

Né le 27 février 1995, l’ancien pensionnaire du Stade malien en sera à sa 4ème participation à une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations, après 2017, 2019 et 2021. Remplaçant lors de la dernière édition au Cameroun, Djigui Diarra sera probablement cette fois le gardien titulaire des cages des Aigles en Côte d’Ivoire. Un statut qu’il endosse depuis la 5ème journée des éliminatoires de la CAN 2023, après avoir débuté sur le banc lors des 4 premières journées. Blessé, le double médaillé d’argent au CHAN en 2016 et 2021 sera absent par la suite lors des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, en novembre dernier. Celui qui a connu sa première sélection avec le Mali en 2015, lors d’un match contre la Guinée-Bissau, a gravi les échelons au fil des années, tant en équipe nationale qu’en club. Depuis qu’il a rejoint les Young Africans de Tanzanie à l’été 2021, Djigui Diarra enchaine les bonnes performances, que ce soit dans le championnat très prisé de  Tanzanie ou dans les compétitions interclubs continentales. En 9 matchs disputés avec le club de la capitale tanzanienne cette saison, le natif de Bamako a réalisé 6 clean sheets pour seulement 3 buts encaissés. Lors de l’entrée en lice des Aigles à la CAN, ses arrêts décisifs en première mi-temps ont permis à son équipe de préserver le 0-0, avant d’enclencher et d’inscrire deux buts en seconde période.

 

Mohamed Camara : le « pitbull » du milieu

Mohamed Camara a tout de suite réussi à se faire une place dans le milieu monégasque à son arrivée à l’été 2022. S’il avait été l’un des éléments-clés de Philippe Clément, il est moins utilisé par le nouveau coach, Adi Hütter. Le récupérateur, apparu 13 fois en championnat cette saison, travaille toujours à affirmer son rôle au sein du club et à devenir de nouveau important. En août 2022, son nom était sur toutes les lèvres après une prestation majuscule face au Paris Saint-Germain pour sa première titularisation. Il avait régné dans l’entre-jeu, récupéré plusieurs ballons et muselé en partie Lionel Messi. Ce rôle en club, il l’étrenne aussi avec les Aigles, avec lesquels il compte 17 sélections pour 3 buts. En sélection depuis 2019, Mohamed Camara, que certains surnomment « Karamoko » pour sa piété, est devenu un joueur important dans l’entre-jeu malien. Son activité et sa capacité à gagner des duels et à orienter le jeu vers l’avant sont très appréciés par les différents sélectionneurs. Camara devrait donc jouer les premiers rôles dans le milieu des Aigles lors de cette CAN. Il n’a disputé les deux dernières rencontres du Mali pour cause de blessure légère, mais il a la confiance du sélectionneur Eric Sekou Chelle, qui le titularise fréquemment. Camara, qui va disputer sa deuxième CAN, est champion d’Afrique U-17 et U-20 avec les sélections de jeunes du Mali. Avant de rejoindre l’AS Monaco, il a passé l’essentiel de sa jeune carrière en Autriche (FC Liefering, TSV Hartberg, RB Salzburg).

Yves Bissouma : la CAN pour seule ambition

Il y a un mois, au cours d’une interview, Yves Bissouma donnait le ton : le Mali va en Côte d’Ivoire pour remporter la CAN. Grandes ambitions pour le milieu de terrain, revenu à son meilleur niveau sous la direction d’Ange Postecoglu à Tottenham. Même s’il lui reste encore à canaliser son jeu, puisque le milieu a déjà reçu 2 cartons rouges en 15 matches de Premier League cette saison. Bissouma va disputer sa troisième Coupe d’Afrique des Nations, après celles de 2017 et 2021. Celle de cette année sera particulière à plus d’un titre. En premier lieu parce qu’Yves Bissouma est né et a grandi en Côte d’Ivoire, avant de venir faire ses classes en football au Mali. Le milieu de terrain, passé par Lille et Brighton, a aussi inscrit son premier but sous les couleurs maliennes face aux Éléphants, lors d’une rencontre du Championnat d’Afrique des Nations, le 4 février 2016. Enfin, Bissouma, qui a plusieurs années boudé la sélection sous Mohamed Magassouba, fait aujourd’hui partie des tauliers de l’équipe, avec un rang à défendre. Dans une récente interview, le joueur, qui compte une vingtaine de sélections, a assuré vouloir « faire respecter » le Mali dans le monde, rien que ça. Pression ? Plutôt un objectif affiché, selon certains observateurs, qui estiment qu’un Yves Bissouma au jeu épuré pourrait incarner l’allant offensif et créatif d’une sélection dont l’attaque interroge. Exclu le 15 décembre dernier lors de la victoire de son équipe 2-0 face à Nottingham Forest, Bissouma n’a pas participé au marathon des fêtes en Angleterre et sera donc à la CAN assez frais. Il manquera à son club, lui qui, depuis le début de la saison, enchaine les performances de haute volée. Parmi les plus marquantes, on note une brillante victoire contre Newcastle à domicile (4-1) le 10 décembre, où il a obtenu une note de 8,20 sur 10.

Éric Sékou Chelle : à l’épreuve d’un premier grand tournoi

Nommé sélectionneur des Aigles en mai 2022, en remplacement de Mohamed Magassouba, Éric Sékou Chelle est très attendu pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023, son premier grand tournoi à la tête du Mali.

Avec un bilan plutôt satisfaisant depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe (14 matchs, 10 victoires, 3 nuls, 1 défaite, 31 buts marqués, 8 encaissés), l’ancien international malien a conscience des espoirs placés en lui pour le tournoi continental en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, Éric Sékou Chelle va devoir d’abord trouver la formule pour extirper le Mali d’un groupe E assez homogène.

« C’est un groupe à notre portée, mais il n’y aura pas de place pour un relâchement. Il va falloir être efficace dans tous les sens du terme, à la fois en dehors et sur le terrain. Le premier objectif, c’est de sortir de cette poule. Ensuite, on pourra se fixer d’autres objectifs », confiait le technicien franco-malien lors d’un entretien accordé au quotidien national l’Essor en octobre dernier.

« Ma recette, c’est faire preuve d’humilité, travailler et être ambitieux à la fois dans le jeu et dans les objectifs. Bien sûr, j’essaie toujours d’apporter la vision que j’ai du football. Je ne dis pas que je détiens la science infuse, mais j’ai ma vision du jeu que j’essaie d’inculquer à mon équipe. Pour le moment, ça marche et j’en suis heureux. J’espère que ça va continuer à marcher et surtout lors de la CAN », avait-il poursuivi.

Pour plusieurs analystes sportifs, Éric Sékou Chelle devra au moins mieux faire que son prédécesseur lors des deux dernières éditions de la CAN, où le Mali avait été à chaque fois éliminé en huitièmes de finale. Le technicien le sait, cela commence par une entrée en lice réussie le 16 janvier prochain face à l’Afrique du Sud.

Aigles : préparation tronquée mais positive

Avec une cascade de blessures, les Aigles du Mali ont tout de même remporté leurs deux matchs de préparations. Quels sont les enseignements à en tirer ?

Ce serait un euphémisme de dire que cette fenêtre FIFA est spéciale pour le sélectionneur des Aigles du Mali. Sur les 27 joueurs convoqués pour les 2 rencontres amicales, 19 ont effectué le voyage vers le Portugal pour affronter l’Arabie Saoudite le 17 octobre. Les nombreuses absences n’ont pas pesé lourd sur ce match puisque les remplaçants, notamment Fousseini Diabaté et Lassine Sinayoko, se sont distingués. L’attaquant de l’AJ Auxerre, déjà buteur le 13 octobre face à l’Ouganda, a récidivé, démontrant aux yeux du sélectionneur être une véritable alternative. Ibrahima Koné, souvent titulaire à la pointe de l’attaque des Aigles, s’est grièvement blessé lors de ce match et doit subir une intervention en Espagne. Sa durée d’indisponibilité n’est pas encore connue. El Bilal Touré, blessé lors de la pré-saison, est sur la phase de retour et poursuit sa rééducation dans son club de l’Atalanta Bergame. Sekou Koita, le gaucher de Kita, est lui aussi blessé. Une réalité avec laquelle Éric Sekou Chelle a dû composer durant ces matchs amicaux. Moussa Djenepo qui était du rassemblement, également blessé, a dû retourner en Belgique.

Blessures en cascade

Si les Aigles ont dans le fond de jeu montré de belles choses et une grande efficacité face à l’Arabie Saoudite, un important casse-tête se pose à M. Chelle. À moins de 4 mois du début de la CAN, où le Mali est logé dans le groupe E avec la Tunisie, la Namibie et l’Afrique du Sud, et à 1 mois du début des éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, il va devoir trouver une formule intégrant une ossature déjà établie à un groupe qui a fait étalage de belles promesses. Pour ce rassemblement, les Aigles étaient privés de Lassana Coulibaly, Adama Traoré Malouda, Massadio Haidara, Amadou Haidara ou encore Cheick Doucouré. Yves Bissouma, touché lors du premier entraînement, est rentré en Angleterre, à Tottenham. En dépit de toutes ces absences, le Mali a montré un fond de jeu, ce qui faisait partie des objectifs que s’était fixé le sélectionneur. Désormais, toute l’attention d’Eric Sékou Chelle est tournée vers les prochaines échéances, avec l’espoir de récupérer tous ses joueurs afin d’avoir à disposition ses munitions au complet.

Les grands évènements sportifs à retenir pour 2022

L’ année 2022 sera marquée par de nombreux événements sportifs, dont deux grands qui vont particulièrement attirer l’attention : la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du monde de football. Voici les cinq compétitions majeures.

CAN 2021 / 9 janvier – 6 février 2022

Le coup d’envoi de ce marathon des sports sera donné au Cameroun, avec le début de la Coupe d’Afrique des Nations. Repoussée à 2022 pour cause de Covid-19, elle garde néanmoins la dénomination de CAN 2021. 24 équipes vont se disputer le précieux Graal, dont l’Algérie, tenante du titre et favorite du tournoi. Pour la première fois de l’histoire de la CAN, la VAR sera utilisée. 

Barrages Coupe du monde / mars 2022

Un mois seulement après la fin de la CAN, 10 équipes africaines, dont celle du Mali, seront sur le pont pour la dernière phase qualificative pour la Coupe du monde 2022. 10 équipes, dont 5 seront qualifiées pour la Coupe du monde au Qatar. Le tirage au sort de ces barrages, initialement prévu pour le 18 décembre, sera finalement effectué en janvier.  

Éliminatoires Coupe du monde de basket 2023 / Février –juin 2022

Après une première fenêtre de qualification bien négociée, l’équipe masculine du Mali participera en février et juin prochains à deux nouvelles compétitions pour espérer être parmi les cinq équipes du continent qui disputeront le Mondial en 2023. 

Coupe du monde féminine de basket / 22 septembre- 1 octobre 2022

Le Mali participe aux éliminatoires de cette Coupe du monde, qui regroupera 12 équipes. 2 sélections sont déjà qualifiées, les États-Unis, champions olympiques, et l’Australie, hôte du tournoi. Les Aigles Dames du Mali sont dans un groupe de qualification difficile avec la Chine, la France et les championnes d’Afrique nigérianes. 

Coupe du monde de football / 21 novembre – 18 décembre 2022

L’année se conclura en beauté avec la 22ème édition de la Coupe du monde de football. Décalée en hiver à cause des fortes chaleurs au Qatar en juin – juillet, cette édition marquera la fin d’une ère, celle des Coupes du monde à 32 équipes. Pour la suivante, en 2026, il y aura 48 équipes dont 9 places directes pour la zone Afrique. 

CAN 2021 : La CAF et la FIFA d’accord pour une libération des joueurs après le 3 janvier

Dans une lettre adressé à la FIFA le 23 décembre dernier, le Forum des ligue mondiales (WFL) composé de plus de 40 ligues dont celles du top 5 européen, l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et la France, indiquait que les clubs ne pouvaient pas libérer les joueurs avant le 3 janvier 2022, contrairement au règlement de la FIFA selon laquelle les joueurs devraient être libérés 14 jours avant le début de la CAN.En réponse, la CAF, de commun accord avec la FIFA est tombé d’accord sur cette nouvelle date de libération des joueurs en vue de la CAN qui se tient du 9 janvier au 6 février prochain.

« La CAF a décidé que pour les joueurs qui ont des matchs officiels de club entre le 27 décembre 2021 et le 3 janvier 2022, les associations membres participantes en question doivent être informées que ces joueurs peuvent rester avec leurs clubs pour participer à ces matches et être libérés après le dernier match de cette période », a indiqué samedi 25 décembre, le secrétaire général adjoint de la FIFA, Mattias Grafstrom .

« Cette décision est prise dans un esprit de bonne volonté et de solidarité avec les clubs concernés en reconnaissance du fait qu’ils ont été affectés par la recrudescence de cas Covid19 », a-t-il ajouté.

En clair, les joueurs concernés rejoindront leurs sélections nationales respectives le 4 janvier 2022.

Cette dérogation spéciale concerne notamment l’Angleterre où la Premier league se poursuit avec la période du Boxing day, la France avec des matchs de 16ème de finale de la Coupe de France, le Portugal, la Turquie ou encore l’Espagne où la Liga reprend le 2 janvier.

Alors que les Aigles du Mali ont commencé leur regroupement le 25 décembre à Kabala avec la présence de 17 joueurs sur les 28 retenus,  les autres Aigles, autorisés à évoluer avec leurs clubs sur la période sus- indiquée, rejoindront le nid plus tard.

Au total, une dizaine de joueurs évoluant en Europe est concernée, à l’instar d’Yves Bissouma de Brighton en Angleterre. En revanche,  Moussa Djenepo de Southampton, libéré par son club,fait partie des joueurs déjà présents à Bamako.

Mali – Aigles : la Covid complique tout

Les Aigles joueront leurs deux derniers matchs de qualification pour la prochaine CAN la semaine prochaine. Le 24 mars à Conakry, face à la Guinée, pour la 1ère place du groupe, et le 28 contre le Tchad. Même si, pour l’instant, des doutes subsistent sur la tenue de cette rencontre, après que la ministre des Sports ait retiré à la fédération sa délégation de pouvoir. Le sélectionneur devra faire sans de nombreux joueurs, dont les deux jeunes talents Sékou Koita et Mohamed Camara, suspendus trois mois par l’UEFA en février pour la prise d’un produit jugé illicite. Amadou Haidara et Diadié Samassekou, piliers du milieu de terrain, pourraient également manquer à l’appel car les clubs allemands refuseraient de libérer leurs joueurs pour cette fenêtre FIFA. En cause, les restrictions en cours, qui les priveraient d’eux pendant 14 jours au moins. En France, le FC Metz de Mamadou Fofana et de Boubacar Kouyate a aussi affiché la même volonté.

Les Aigles assurent leur ticket pour la finale de la CAN Cécifoot!

 

Pour ce match capital face à l’Egypte, le coach des Aigles avait décidé de remanier l’équipe-type et d’apporter du sang neuf. Diallo dans les buts, Mariko en défense et Koné au milieu remplaçaient respectivement Kemenani, Traoré et Seydou titulaires la veille.

Déterminés et combatifs dès l’entame, les joueurs maliens prenaient rapidement l’ascendant grâce à un magnifique but en talonnade de Koné. En confiance, ils inscrivaient trois nouveaux buts avant la mi-temps pour mener 4-1, les Pharaons ayant transformé un penalty. Dénué de suspense, le second acte fut à nouveau spectaculaire avec trois buts supplémentaires des Aigles qui en profitaient pour faire tourner leur effectif avant la finale.

D’ores et déjà qualifiés pour le Mondial 2018 qui se tiendra à Madrid du 5 au 18 juin, ils tenteront dimanche (4:00 pm GMT) de prendre l’ascendant sur un adversaire qu’ils n’ont encore jamais vaincu.

Composition: Salime Diallo (G) – Moussa Mariko – Mamadou Koné – Mamadou Thiam (C) – Seydou Sow

Guide: Madani Berthé
Coach Adama Doumbia

 

 

CAN U-20 : Les Aiglons renouvèleront-ils l’exploit ?

La Coupe d’Afrique des moins de 20 ans débute ce dimanche 26 février en Zambie. Les Aiglons du Mali feront leur premier pas dans la compétition le jour même face aux quadruples champions égyptiens.

Deux ans après avoir offert au Mali le tout premier trophée de son histoire footballistique toutes catégories confondues, les héros de l’épopée nigérienne, passés depuis de cadets à juniors, repartent à la conquête de l’Afrique. Très peu de changement ont été apportés à l’équipe du sélectionneur Baye Bah, qui a ravi les cœurs de milliers de Maliens et éblouit le monde par la qualité de son football. Il devra néanmoins composer sans le feu follet Aly Mallé, que son club (Grenade), qui lutte contre la relégation en Liga espagnole, a refusé de libérer. Une absence handicapante mais pour y pallier, cinq nouveaux joueurs dont l’attaquant Ibrahima Koné du Club olympique de Bamako (COB), meilleur buteur de la dernière saison de championnat avec 9 buts, font leur entrée dans l’effectif.

Le Mali favori « Le Mali sera favori comme d’habitude, car au niveau des catégories d’âge, le pays a une grande renommée et de toute façon notre objectif pour cette CAN reste le sacre et nous nous battrons pour ça », prévient le sélectionneur. Pour Baye Bah, la sélection nationale fera donc figure de principal candidat à la victoire finale. Un statut notamment dû à l’absence du Nigéria, septuple vainqueur mais non qualifié pour cette édition. Actuellement en Afrique du Sud pour un stage de préparation, les Aiglons se sont imposés 2-1 contre les juniors sud-africains qui participent également à la compétition. « Nous avons une très bonne équipe, et inch’Allah nous ramènerons la coupe à Bamako », s’enthousiasme Abdoul Karim Danté, capitaine des Aiglons. Le Mali devra cependant batailler pour maintenir sa suprématie. Il se trouve dans un groupe où le réalisme commande de tenir compte d’adversaires tels que l’Égypte, la Guinée Conakry et la Zambie, pays hôte. Les quatre demi-finalistes seront qualifiés pour la Coupe du monde de la catégorie en mai prochain en Corée du Sud.

 

 

CAN Zambie 2017: le Mali obtient son ticket

La sélection nationale U18 a réussi l’exploit ce dimanche 24 juillet au Stade Modibo Keïta à Bamako en s’imposant face aux étalons du Burkina Faso (2-0) lors du match retour du dernier tour qualificatif de la CAN Juniors Zambie 2017. Cette victoire n’est pas ordinaire, en ce sens qu’elle permet à Baye Bah, sélectionneur national et ses poulains de pouvoir défendre une fois de plus les couleurs du Mali à cette grande messe du football continental. On rappelle que le Mali a du faire face à des joueurs burkinabés tenaces comme ce fut le cas lors du match aller à Ouagadougou dans la capitale du pays des hommes intègres. En effet, après le match nul (0-0) à l’aller il y a deux semaines, les Aiglons n’avaient pas droit à l’erreur car aucun résultat autre que la victoire n’aurait été en faveur des protégés de Baye Bah. « Grâce à l’engagement et à la volonté des jeunes nous avons pu vaincre cette équipe burkinabé très offensive. Félicitation donc à l’équipe », explique tout ému le Général Boubacar Diarra, président de la Fédération Malienne de Football (FMF). On précise que c’est grâce à Sidiki Maiga, (10′) et Siaka Bagayoko alais Chato (49′) que le Mali a arraché cette victoire qualificative pour la CAN prochaine en Zambie. Le Mali se qualifie ainsi pour la 11è fois lors des phases finales de la CAN. Baye Bah n’a pas caché sa joie, « il faut croire en ses chances et en ses qualités. On a joué à notre niveau. On a mis du rythme, de l’intensité.  Il faut savourer cet instant, c’est important dans la vie d’un entraîneur. On montre beaucoup de sérieux et de solidarité. Pour la suite, il faut continuer. Rendez-vous en Zambie ».

Autres qualifiés. A l’instar du Mali, Afrique du Sud, Cameroun, Egypte, Guinée, Sénégal et le Soudan se sont également qualifiés pour la phase finale. En revanche, le champion d’Afrique en titre, le Nigeria et le Ghana, 3è de la précédente édition ont été éliminés respectivement face au Soudan et au Sénégal.

CAN et FIFA : grande absence des arbitres maliens

Après la publication de la liste des arbitres sélectionnés pour la CAN 2017 et les Jeux Olympiques de Rio au Brésil, les arbitres maliens brillent de par leur absence.

Une première depuis cinq ans, aucun arbitre malien ne sera dans la liste des sélectionnés lors de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Zambie 2017. Même chose sur la liste des sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Rio prévu pour août prochain. Koman Coulibaly, l’arbitre international malien qui a participé à la CAN 2010 et à la coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, n’est lui aussi pas sélectionné pour ces grandes rencontres. Est-ce pour la controverse qu’il a suscité lors du mondial 2010 après avoir refusé un but de Maurice Edu sans raison apparente lors du match États-Unis – Slovénie ? selon Moussa Kanouté, chargé des compétitions internationales, il n’existe pas de raison particulière, « c’est à la Caf et à la FIFA de choisir les arbitres, jusque-là nous n’avons pas été informés d’autres raisons quant à l’absence du Mali », a-t-il expliqué. Quoi qu’il en soit, il est clair que cette absence ne passera pas inaperçu pour les amateurs de football notamment malien.

CAN féminine 2016 : le Mali repêché ?

Sorties de la course le dimanche 11 avril lors du match retour des éliminatoires de la CAN féminine 2016 dans la capitale de Guinée à‰quatoriale, les Aigles dames pourraient avoir une nouvelle chance de compter parmi les huit sélections qualifiées qui prendront part à  la phase finale de la compétition prévue du 19 novembre au 3 décembre 2016 à  Yaoundé, capitale du Cameroun. En effet, le 13 avril dernier, la FIFA a reproché à  la sélection nationale équato-guinéenne d’avoir une nouvelle fois violé l’article 61 du Code disciplinaire de l’organisation, qui interdit l’usage de faux et la falsification. Malgré son exclusion par la FIFA, la joueuse Camila Maria do Carmo Nobre de Oliveira, détentrice de deux certificats de naissance différents, avait pourtant disputé plusieurs matchs, notamment les éliminatoires de la CAN 2016 face au Mali. Championne du monde des exclusions pour cause de double identité, la fédération équato-guinéenne de football sera donc très probablement sanctionnée par la Confédération africaine de football (CAF). Le malheur des unes pourrait donc faire le bonheur des autres. Selon Fatou Camara, présidente de la Commission du football féminin, « la suspension de la Guinée à‰quatoriale est certes une chance pour le Mali, mais il faut rester serein et attendre la décision de la CAF ». Si le Nzalang Nacional venait à  être suspendu après sa qualification à  la phase finale de la CAN aux dépens du Mali (1-1) en match aller à  Bamako et (2-1) lors du retour à  Malabo, le Mali serait automatiquement repêché et pourra disputer sa cinquième CAN féminine. Au niveau du ministère des Sports, on se veut optimiste et on assure que toutes les mesures sont d’ores et déjà  prises afin de mettre les joueuses dans les conditions idoines de préparation. En attendant la décision de la commission d’organisation de la CAN attendue en fin de semaine, le Mali croise les doigts…

Le Nigeria au 7è ciel…

Le Nigeria remporte son 7è trophée de la compétition. l’unique but de la partie est l’œuvre de Bulbwa Bernard à  la 19è minute. Le trophée fair-play est également revenu aux Flying Eagles. Avec ce sacre, le Nigeria renoue avec les délices de la victoire en Can Junior après la dernière gagnée en 2011 en Afrique du Sud. La finale de dimanche a été rehaussée de la présence du premier ministre sénégalais, Mohammad Boun Abdallah Dionne. Il avait à  ses côtés le président de la Caf, Issa Hayatou, le président de la Commission d’organisation de la Ca nU20, le Malien Amadou Diakité et le comité local d’organisation, Diagna N’diaye, ainsi que le Président de la Fédération sénégalaise de football, Maà®tre Augustin Senghor. Le Mali subit la loi du Ghana dans la finale pour la 3è place Handicapé par début de match compliqué, le Mali n’est pas parvenu à  remonter les deux buts de retard qu’il avait sur le Ghana. Comme face au Sénégal, ce sont les défenseurs qui fait défaut avec des erreurs impardonnables sur les buts. A sept minutes de la fin, le Mali a réduit le score grâce à  Malick Touré et a même raté l’occasion d’inscrire son second but suite à  un penalty manqué de son milieu de terrain, Hamidou Traoré à  trois minutes de la fin du match. Ainsi, les Aiglons terminent à  la quatrième place alors que le Ghana qu’il avait pourtant battu (1-0) lors des matches de poules, s’installe sur la dernière marche du podium.l’histoire retiendra que pour la 3è fois consécutive, le Mali termine 4è d’une Coupe d’Afrique des nations U20, après 2011 et 2013.

CAN U20 : les Aiglons en demi-finale!

Dans le Groupe B avec la Zambie, le Ghana et l’Afrique du sud, l’équipe malienne des moins de 20 ans vient de gagner son ticket pour la prochaine étape des Championnat d’Afrique de leur catégorie. Au terme de deux journées, ce sont le Ghana et le Mali qui décrochent le double ticket demi-finale de la CAN qualification pour la Coupe du monde de la catégorie qui aura lieu en Nouvelle-Zélande à  partir du 30 mai prochain. Les deux sélections sont pourtant passées par tous les états ce jeudi, concédant d’abord l’ouverture du score avant de renverser la vapeur dans les derniers instants grâce à  des remplaçants décisifs. Lors de la première rencontre de cette journée, les Maliens sont venus à  bout de l’Afrique du Sud par deux buts à  un (2-1). Mais il fallait encore attendre les résultats de l’autre confrontation Zambie-Ghana pour être fixés sur leur sort. Une victoire des Black Satellites étant indispensables pour valider leur billet. En battant la Zambie 2-1, les Ghanéens ont donc permis aux Maliens de sortir leurs marrons du feu et de bloquer les acquis de leur rencontre. Qualification haut la main Dans le premier match de la soirée, le Mali s’est imposé (2-1) face à  l’Afrique du Sud. Hamidou Traoré entré en cours de jeu, a été l’auteur d’un doublé aux 77è et 86è des Aiglons du Mali tandis que l’unique but sud africain est l’œuvre de Motjeka Madisha sur penalty à  la 71è minute. Le Mali rejoint ainsi le Nigeria, premier qualifié après sa large victoire (4-1) mercredi sur le Congo dans le match du groupe A de Dakar. Hamidou Traoré, désigné homme du match Hamidou Traoré alias « Dou » a été désigné homme du match à  l’issue d’une partie remportée (2-1) par le Mali face à  l’Afrique du Sud, jeudi à  M’Bour dans le cadre de la 2è journée du groupe B de la Can U-20, qui a permis aux Aiglons du Mali de valider leur billet pour les demi-finales. Le milieu offensif d’Elagisport (D2 en Turquie) et ancien de COB Bamako, a égalisé en faveur du Mali lorsqu’il a surpris le portier sud africain, Dumsani MSibi et sa défense par un joli lobe. Le très technique milieu offensif s’est également distingué par la qualité de ses contrôles et sa vitesse en inscrivant le second but. Il a donc été désigné homme du match après seulement 20 minutes sur la pelouse. Il est le second malien a décrocher ce trophée après Alassane Diallo contre la Zambie, battue (1-0). Dimanche, le Mali et le Ghana se retrouveront face à  face, pour disputer la première place de leur groupe. Mais avant, le samedi, dans le groupe A, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Congo se disputeront le dernier ticket qualificatif.

CAN U20 : bon début pour le Mali contre la Zambie

l’unique but a été inscrit par Alassane Diallo. Le match qui compte pour la 1ère journée du groupe B a eu lieu au stade Caroline Faye de M’Bour. Le Mali n’a pas eu la vie facile face à  la Zambie, mais a fini par confirmer son statut (1-0) lors de la première journée lundi à  M’Bour. Cette victoire, acquise sans Diadié Samassékou ni Hamidou Traoré laissés au repos pour une simple question de stratégie, lance bien les Aiglons dans un groupe dont ils sont, selon les observateurs les grands favoris. Les 4è de la dernière édition, qui voudront finir premiers de cette poule pour s’offrir une demi-finale plus confortable, enchaà®neront jeudi (16h30TU) contre l’Afrique du Sud, un adversaire qui ne devrait pas leur poser trop de problèmes. Le buteur des Aiglons, Alassane Diallo, a été élu homme du match. Pour le premier match de la soirée de cette poule, le Ghana avec un jeu qui n’a pas fonctionné à  souhait, s’est imposé (2-0) face à  l’Afrique du Sud diminué à  dix après l’expulsion de son défenseur, Aubrey Modiba à  la 48è minute. Ce dernier a vécu une folle soirée pour avoir inscrit avant son expulsion pour un second carton jaune, contre son camp pour le premier but encaissé par son équipe avant que Benjamin Tetteh ne double la mise à  la 45è minute. Le Ghana qui assure l’essentiel face à  l’Afrique du Sud, affrontera la Zambie jeudi au stade de M’Bour sous le coup de 19h30 TU.

CAN Junior : coup d’envoi dimanche au Sénégal

Le football africain va continuer de tenir en haleine les amateurs du ballon rond. Quelques jours seulement après le dernier coup de sifflet de la coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans à  Niamey avec le sacre des cadets maliens, voilà  que retentira déjà  ce dimanche le coup inaugural de la CAN des moins de 20 ans dans la capitale sénégalaise. La succession de l’Egypte est ainsi ouverte dans une compétition qui va s’étendre du 8 22 au mars 2015. Le pays organisateur, le Sénégal, le Nigéria, la Côte d4Ivoire et le Congo sont regroupés dans le groupe A. Dans le groupe B, l’on trouve le Ghana, l’Afrique du Sud, le Mali et la Zambie. l’un des enjeux de cette CAN des moins de 20ans, C’’est la qualification en phase finale de la coupe du monde en Nouvelle-Zélande en mai prochain pour les demi-finalistes. l’équipe nationale du Sénégal va donner le ton en ouverture le dimanche face au Nigéria. Les protégés du coach Joseph Koto veulent apporter du baume au C’œur des Sénégalais après la débâcle de leurs aà®nés lors de la CAN 2015 en Guinée équatorial. Les Lions juniors auront le soutien inconditionnel du public sénégalais pour la circonstance. l’international sénégalais, Papis Demba Cissé, a appelé, dans un entretien à  l’Agence de presse sénégalaise (APS) que cette compétition est une occasion pour le football sénégalais de remporter un trophée continental. « Ces jeunes qui joueront à  domicile ont besoin du soutien de tout le monde pour redonner le plaisir que les seniors n’ont pas réussi à  procurer pendant la CAN jouée en Guinée Equatoriale », a affirmé l’attaquant de Newcastle en Angleterre. l’équipe nationale du Mali va aborder cette compétition dans de bonnes dispositions mentales après le sacre de leurs cadets le dimanche dernier. Les poulains de Fagnéry Diarra, désormais sous la pression, vont certainement essayer de marcher sur les traces d’Abdoul Karim Danté et ses coéquipiers pour remporte le titre. Une tâche difficile mais pas impossible face à  des adversaires comme le Ghana qui revient à  la conquête d’un 4ème sacre après son échec lors de la dernière édition face à  l’Egypte. Parti rendre visite aux Aiglons lors de dernier match de préparation, le ministre des Sports Housseà¯ni Amion Guindo, a apporté tout le soutien des autorités et du peuple malien à  nos représentants. « Nous n’avons pas besoin de vous mettre la pression. Mais ce qui est sûr et équitablement partagé dans l’opinion, les gens croient en vous(…) », a indiqué le ministre des Sports à  nos confrères de l’Essor.

CAN U-17 : Le Mali remporte le trophée face à l’Afrique du Sud

l’équipe du Mali a remporté la première d’Afrique des Nations de son histoire, chez les Cadets, mais son premier trophée continental dans l’histoire de son football, ce dimanche 1er mars 2015 à  Niamey. Les Aiglonnets ont remporté le trophée face à  l’Afrique du Sud, battu (2-0), grâce aux réalisations de Siaka Bagayoko à  la 66è minute et Aly Mallé à  la 78è minute. Les Sud africains échouent sur leur première marche du podium. Le trophée du fair-play est également revenu au Mali. Le président Keita n’a pas manqué de féliciter les cadets : « Par cet exploit sportif, nos enfants nous indiquent la voie royale à  suivre pour faire rayonner ce Mali que nous avons reçu en legs. Ensemble, nous avons l’ardente obligation de défendre honorablement dans les arènes internationales les couleurs de ce Mali que nous chérissons tant ». Propos de journalistes avant la finale « Les Maliens aux Sud africains, et cela au regard du parcours des deux pays. l’Afrique du Sud s’est imposée avec la manière même si le score est de 1-0 devant le Nigeria, alors que les Maliens ont souffert avant de battre (2-1) la Guinée. Les défenseurs Maliens comme lors du match de groupe, n’auront pas la tâche facile, et auront le choix entre Nelson Maluleke (parti pour être le meilleur joueur de la compétition avec le Malien Sidiki Maà¯ga) et Sibongakonke Mbatha. Même Meyiwa, en sa qualité de joker, est capable du pire. La partie sera rude, mais se jouera sur un plan psychologique. Pas de cadeaux…» Abdul Rahman Momoh (Sport News, Nigeria) « Mali-Afrique du Sud sera un match ouvert et équilibré. Les Maliens, avec des joueurs de qualité, sera face à  une équipe sud africaine bien organisée, très tactique et technique. Les Maliens possèdent d’un trio d’attaque très opportuniste, à  l’image de Boubacar Traoré. Mais en défense, ils se laissent découvrir parfois. De l’autre côté, l’Afrique du Sud est un ensemble, avec comme atout majeur des joueurs capables à  tout moment de faire la différence, une équipe solide, dont les éléments sont en majorité des écoles et centres. D’ailleurs, ce seront des retrouvailles après le match de groupe. Ce sera une belle finale parce qu’aucune des deux équipes n’ayant remporté encore le trophée».

CAN JUNIOR : Ce sera une finale Afrique du Sud-Mali

Vainqueur (2-1) de la Guinée, jeudi soir au stade général Seyni Kountché de Niamey dans une rencontre marquée par des gestes de solidarité et d’entraide entre les supporters des deux pays, en tribunes, le Mali affrontera l’Afrique du Sud en finale de la Can des Cadets 2015, dimanche (17hooGMT). Le tenant du titre mondial, le Nigeria se contentera du match pour la 3è place le même jour contre la Guinée (14h00GMT). Sékou Koà¯ta (24è) et Aly Mallé (52è) ont marqué côté malien. l’unique but guinéen est l’œuvre d’Aboubacar Touré (52è). Le Mali disputera sa seconde finale après celle de 1997 au Botswana contre la première pour l’Afrique du Sud. Pour rappel à  l’époque la bande à  Seydou Kéita et autres Mamadou Diarra  » Djilla », avaient perdu contre l’Egypte. La Communauté malienne de Niamey en fête l’immense fête à  Niamey après la qualification des Aiglonnets pour la finale de la Can des Cadets. Ils étaient près de 500 personnes à  se rassembler dans l’enceinte du stade, puis dans les artères de la ville pour fêter la victoire et la qualification. La fête s’est poursuivie tard le soir… Le Mali jouera dimanche contre l’Afrique du Sud pour glaner son 1er titre continental.

CAN cadets : le Mali à la quête d’une double qualification

Les Aiglonnets sont à  trois petits points du bonheur. En cas de victoire cet après-midi devant les Bafana-Bafana, ils réussiront un coup double : la qualification pour les demi-finales ainsi que l’obtention du ticket qualificatif pour la coupe du monde des cadets qui se jouera au Chili du 17 octobre au 8 novembre prochain. C’’est dire toute l’importance de la rencontre d’aujourd’hui qui consacre la deuxième sortie des nôtres à  cette CAN des moins de 17 ans. Lors de leur première sortie, les protégés de Baye Bah avaient tenu la dragée haute aux Camerounais en s’imposant sur le score de 3-1 au terme d’une partie bien maà®trisée. Au cours de cette première sortie, les Aigles avaient, après une première mi-temps presque terne, pris confiance pendant la deuxième période pour imposer leur rythme au jeu malgré la capacité physique et athlétique de l’adversaire. En inscrivant trois buts de belle facture, les enfants ont mis en exergue leur capacité technique et tactique. Sauter le verrou sud-africain Il leur reste à  rééditer cet exploit cet après-midi au stade municipal de Niamey. Pour y parvenir il faudra d’abord sauter le verrou sud-africain. Une tâche d’autant plus difficile que le capitaine Abdoul K. Danté et ses coéquipiers vont affronter une équipe des Bafana-Bafana qui rumine son nul décevant lors de sa sortie inaugurale. En effet, l’Afrique du Sud avait mené au score 2-0 avant de se faire rejoindre au score par les Ivoiriens qui ont même fini par prendre l’initiative du jeu (2-2) face à  la Côte d’Ivoire. Requinqués par la victoire nette de la première sortie et surtout conscients de l’enjeu de la rencontre, les Aiglonnets vont certainement aborder le match avec un esprit guerrier à  toute épreuve pour supplanter l’Afrique du Sud. l’autre rencontre du groupe B opposera la Côte d’Ivoire au Cameroun. Dans ce match, la défaite est interdite aux cadets camerounais sous peine de sortir de la compétition. Après une première défaite face au Mali, ils se doivent de gagner ou au moins concéder un match nul pour entretenir un brin d’espoir pour la qualification. Quant aux Ivoiriens qui ont réalisé une bonne 2ème mi-temps face à  l’Afrique du Sud, ils ont l’occasion de rectifier le tir en empochant les trois points de la victoire pour mieux se relancer dans la compétition.

Can U17 : Les Aiglonnets très bien partis

Les cadets maliens sont à  leur septième participation à  la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans que le Niger abrite du 15 février au 1er mars 2015. Reconnus pour être meilleurs dans le jeu que leurs aà®nés, les aiglonnets réaffirment leur suprématie en s’imposant 3-1 face au Cameroun ce lundi et en prenant la tête du groupe B devant la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud dont la rencontre s’est terminée sur un score nul (2-2). Le Mali s’est certes hissé à  la tête du groupe B mais la compétition est loin d’être finie. Les aiglons devront faire mieux face à  l’Afrique du Sud ce jeudi 19 février avant de clôturer la phase de groupe le dimanche 22 février contre les éléphanteaux de la Côte d’Ivoire, s’ils espèrent accéder au second tour de la compétition. Il est à  rappeler également que la victoire les éléphants championne d’Afrique de la Can 2015 en Guinée Equatoriale a été une source d’inspiration pour ses cadets qui promettent de faire pareil que les poulains d’Hervé Renard. C’’est dire que la compétition s’annonce très ardue pour les aiglonnets. Parcours plutôt satisfaisant Lors des six participations des aiglonnets en (1995, 1997, 1999, 2001, 2005 et 2011), les cadets n’ont obtenu qu’une place de finaliste accrochée à  leur palmarès (1997 avec Seydou Keita, Mahamadou Diarra etc.) Ils ont été deux fois 3e (1999 et 2001) et une fois 4e (1995 à  Bamako lors de la première édition de cette compétition). Quant à  la compétition en cours, le capitaine Abdoul Karim Danté et ses coéquipiers veulent ramener pour la première fois, le trophée continental au Mali.

Le Maroc rejette les sanctions de la CAF

Dans un communiqué rendu public, le Comité directeur de la Fédération royale marocaine de football « s’est dit grandement étonné des décisions prises par la CAF, et affirme qu’elles ne correspondent en rien aux conclusions de la réunion tenue préalablement au Caire avec M. le Président de la CAF ». Après avoir examiné ce dossier, il a décidé de rejeter « l’ensemble de ces sanctions sportives et financières et considère que les décisions prises par le Comité Exécutif de la CAF vont à  l’encontre du développement du football africain, et ne reposent sur aucune base réglementaire ». Par ailleurs, le comité directeur de la FRMF s’est engagé à  « prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires pour faire prévaloir les droits et intérêts du football marocain ». Pour l’instant, le Maroc ne s’est pas encore clairement prononcé sur les mesures qu’il va prendre. Il se pourrait que la FRMF fasse appel en saisissant le Tribunal arbitral du sport à  Lausanne. « Le Maroc ne va pas se plier aux sanctions sévères de la CAF. (…) « Quand nous aurons tous les éléments de la CAF nous allons agir avec la Fédération royale marocaine de football et d’autres institutions », avait fait savoir le ministre de la Jeunesse et des Sports par intérim, Mohamed Laenser au quotidien « Le Matin ». Pour rappel, l’instance suprême du football continental a décidé de suspendre le Maroc des prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations, en 2017 et 2019, à  la suite du refus du Maroc d’abriter la CAN 2015 aux dates prévues à  cause du virus Ebola. La CAF a infligé une amende d’un million de dollars et a demandé la somme de 8 050 000 euros « en réparation de l’ensemble des préjudices matériels subis par la CAF et les parties prenantes du fait du désistement survenu ».