Le Maroc abrite l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 »

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » se déroulera du 07 au 18 juin 2021 dans plusieurs régions du Maroc (Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra), impliquant de milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime, indique samedi un communiqué de l’état-major général des Forces armées royales (FAR).En plus des États-Unis d’Amérique et du Maroc, la 17ème édition de cet exercice connaîtra la participation de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays Bas, d’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, ajoute la même source.

Les objectifs de cet exercice, considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, sont nombreux. Il s’agit de renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes, de consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition et de perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures.

Il est question également de développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, d’entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol, de consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime, de conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles et de mener des activités d’ordre humanitaire, selon le communiqué.

Cet exercice englobera, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique).

Par ailleurs, et au titre des activités parallèles à vocation humanitaire, un Hôpital médicochirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’Armée américaine, relève l’état-major général.

Exercice multinational interarmées, « African Lion 2021 », fait partie des exercices majeurs organisés et dirigés conjointement par le commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces Armées Royales, visant à consolider le niveau de coopération et de formation, à accroitre l’interopérabilité ainsi qu’à promouvoir l’échange d’expérience et de savoir entre les différentes composantes militaires afin de leur permettre d’atteindre leur pleine capacité opérationnelle, conclut le communiqué.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La crise entre le Maroc et l’Espagne, le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement et le soutien aux partis politiques pour mener leur campagne électorale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant la crise entre le Maroc et l’Espagne, déclenchée par l’accueil « clandestin » du chef du “polisario” dans un hôpital espagnol, +Finances news hebdo+ écrit que les milieux politiques hostiles au Maroc doivent « revenir à la raison » et faire preuve de « discernement ».

Car, explique le journal, « le Maroc ne saurait tolérer que son Sahara soit instrumentalisé pour servir à de basses manœuvres politiques », ni que « son voisin du Nord s’allie aux adversaires du Royaume pour porter atteinte à son intégrité territoriale ».

+Le Temps+ se demande : « Mais qu’attendent-ils du Maroc ? Être un Etat sans charisme, sans légitimité, sans intérêts, sans fierté nationale ou sans histoire ? » se demande.

« La duplicité phénoménale de Madrid restera un cas d’école dans les années à venir », estime l’hebdomadaire, soulignant que la question du Sahara marocain « ne peut faire l’objet d’aucun marchandage, d’aucun compromis, d’aucune intimidation ».

Même son, de clôche chez +La Nouvelle Tribune+, qui écrit que bien que le chef des séparatistes ait été entendu par la justice espagnole, cela « ne règle en rien la très grave crise » qui sévit entre les deux pays, car l’affaire Ghali « n’est rien d’autre que la conséquence de l’attitude d’hostilité avérée du gouvernement de Pedro Sanchez à l’endroit de notre cause nationale sacrée de marocanité de nos provinces du Sud ».

« L’accueil, qui se voulait clandestin du leader des mercenaires séparatistes dans un hôpital espagnol » est « la matérialisation de cette alliance contre nature qui allie Madrid et Alger depuis l’arrivée au pouvoir du dirigeant du PSOE », souligne la publication.

Évoquant le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement, +Challenge+ estime que ce débat « est sain », et qu’il ne faudrait pas, en conséquence, en faire une « question politicienne ».

Car « l’urgence, c’est cette sortie de crise », « c’est de sauver le maximum d’entreprises pour assurer une relance qui ne concerne que peu les grandes entreprises », relève le journal.

« Maintenant, il faut se consacrer sur l’essentiel qui est le sauvetage de la RAM, du secteur touristique, le soutien bancaire à ceux qui redémarrent et la sauvegarde de l’emploi », ajoute-t-il.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé d’accorder un soutien total de 360 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) pour contribuer au financement des campagnes électorales des partis et syndicats participant aux prochaines élections législatives, communales et régionales.

Sur proposition des ministres de l’Intérieur, de la Justice, des Finances et de la Réforme de l’Administration, le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a pris la décision d’affecter 180 millions de dirhams au titre de la contribution de l’Etat au financement de campagnes électorales menées par les partis politiques qui participeront aux élections du 8 septembre 2021, dont 100 millions pour les élections communales et 80 millions pour les régionales, fait savoir le quotidien.

Migration: L’ONU compte sur le Maroc pour partager son expérience avec les autres pays africains

Le directeur par intérim du Bureau de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord a indiqué que la CEA compte sur le Maroc » pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains en matière de migration ». »Nous comptons sur le Maroc pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains concernés par le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration », a dit M. Hussein à l’ouverture de la rencontre consacrée à la présentation du rapport d’analyse des statistiques migratoires, réalisé par le Bureau de la CEA en Afrique du Nord sur le Maroc.

« C’est dans ce sens que nous comptons organiser prochainement une rencontre entre le groupe de travail marocain et les points focaux des cinq autres pays membres du projet à Tanger », a-t-il ajouté, rapporté par un communiqué du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, basé à Rabat.

« Notre but est de faciliter la mise en place par le Maroc, pays pilote de notre programme, d’un système national harmonisé de statistiques migratoires. Pour y parvenir, notre équipe a commencé par établir un diagnostic des statistiques migratoires existantes dans le pays », a-t-il relevé.

Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a présenté son rapport d’analyse des statistiques migratoires au Maroc, un travail initié dans le cadre de ses efforts de soutien au renforcement des capacités des pays africains à élaborer des politiques et programmes de migration fondés sur des données factuelles, conformes aux protocoles et cadres internationaux et africains.

Le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration est un projet mené par la CEA avec le soutien du Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies (UNDESA), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

La CEN-SAD salue la décision du Maroc de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés

La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué vendredi la décision sage et perspicace du Roi Mohammed VI de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés, en situation irrégulière dans certains pays européens.Dans un communiqué, la CEN-SAD a affirmé qu’en procédant à la prise de cette décision, « Sa Majesté le Roi renforce davantage l’engagement ferme du Royaume du Maroc à rapatrier solennellement des mineurs non accompagnés, dûment identifiés ».

La CEN-SAD s’est félicitée du « rôle déterminant » de la diplomatie marocaine conduite par le Souverain en matière de gestion de la migration afro-européenne, soulignant que le Maroc tient à préserver ses rapports de bon voisinage avec les pays de la rive sud de la Méditerranée.

La Communauté a également salué les dispositions prises par le Royaume pour renforcer la concertation et le dialogue avec les pays européens et de l’Union européenne en vue de parvenir à un règlement humain et rapide de la situation des mineurs non accompagnés, conformément aux engagements des cadres communs de partenariat notamment, le Dialogue Euro-africain sur la Migration et le Développement (Processus de Rabat), le Dialogue UE-Afrique, le Partenariat euro-méditerranéen, le Dialogue 5+5 et le Forum mondial sur la migration et le développement.

A cet égard, la CEN-SAD rappelle l’adoption par le Royaume en 2013 de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile qui a permis la régularisation de la situation de plusieurs milliers de migrants subsahariens sur le sol marocain entre 2014 et 2020.

Le Souverain marocain a été désigné par l’Union Africaine, en tant Leader sur la question migratoire afin de trouver des solutions globales et humaines aux questions migratoires sur le continent africain, note la CEN-SAD .

Au regard de toutes ces actions et grâce à l’implication personnelle du Souverain, l’Union Africaine s’est doté d’un Observatoire africain des migrations, installé depuis 2020 à Rabat, ajoute la CEN-SAD.

Politique et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’activité gouvernementale en cette période pré-électorale, la crise maroco-espagnole et le taux de scolarisation.+Le Matin+ rapporte que le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a indiqué, jeudi, que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour que les ministres poursuivent leurs missions jusqu’au dernier jour du mandat gouvernemental, mais sans la couverture par les médias publics des activités des membres du gouvernement.

Il a noté que la participation à ces activités sera limitée aux cadres, responsables et aux parties directement concernées, a indiqué le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu à l’issue du Conseil.

Cette orientation vise à permettre au gouvernement de poursuivre son action tout en prenant en considération le principe d’équité à l’égard des autres partis non représentés au gouvernement à l’approche des élections, a relevé M. El Otmani.

+L’Opinion+ écrit qu’après l’exfiltration du chef du polisario, Brahim Ghali en Algérie, le gouvernement de Pedro Sanchez a choisi le pourrissement, si on se réfère aux déclarations du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita à Europe 1.

Chose faite, le futur des relations entre le Maroc et l’Espagne semble plongé dans l’inconnu. Cependant, des signes venant du voisin ibérique laissent croire une volonté de Madrid de baisser la tension et trouver ainsi une issue favorable à la crise actuelle.

Après les échanges de tirs entre Pedro Sanchez et la diplomatie marocaine, des voix au sein du gouvernement espagnol appellent au calme. Le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska a ardemment plaidé pour la préservation de la coopération bilatérale, en dépit des récents évènements (Affaire Brahim Ghali, crise migratoire de Sebta) qui ont failli provoquer une rupture entre Rabat et Madrid, croit-savoir la publication.

Dans une déclaration à la presse, citée par le quotidien, le ministre espagnol a parié sur les vertus de la diplomatie pour éteindre le feu entre les deux pays voisins.  « Laissez la diplomatie faire son travail, ce qui est en train de se faire », a-t-il déclaré, tout en faisant part de son inquiétude quant à la rupture de la coopération sécuritaire et judiciaire.  « Il s’agit d’une coopération « importante, pertinente » et elle est « tout aussi efficace », a précisé le ministre, ajoutant « Nous sommes tous conscients que la coopération, la collaboration et l’échange d’informations sont des gages de sécurité pour nos sociétés respectives ».

Rappelons que Jusqu’à présent, le Maroc n’a pas encore réagi officiellement à l’exfiltration de Brahim Ghali.

+L’Economiste+ fait savoir que le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire au Maroc a atteint environ 100% durant la saison scolaire 2019-2020.

Dans le rapport annuel sur les indicateurs du secteur pour la saison écoulée, le département de l’éducation nationale souligne que ce taux s’établit à 94,2% (92,2% chez les filles) durant la même période au niveau du cycle collégial, contre 91,8% au titre de la saison 2018-2019.

Dans le secondaire, le taux de scolarisation est quasiment resté le même à 69,6%, contre 66,9% une année auparavant. Et concernant le préscolaire, le taux a connu une forte progression, passant de 57,8% à 71,9% en 2019-2020.

Une bonne hausse due aux « efforts déployés pour la construction et l’aménagement de nouvelles salles dans les établissements publics, ainsi que la mobilisation, autour de ce chantier, de tous les partenaires et la société civile », note le ministère.

Le film marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch en compétition officielle du Festival de Cannes

Le long métrage marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch va participer en compétition officielle de la 74 ème édition du Festival de Cannes, prévu du 6 au 17 juillet prochain, annonce jeudi un communiqué du Centre Cinématographiques Marocain (CCM), parvenu à APA.Cette sélection est une première dans l’histoire du cinéma marocain au niveau du prestigieux Festival de Cannes, dont la 74ème édition de 2021 s’impose comme l’événement cinéma le plus attendu cette année après la crise sanitaire mondiale, relève la même source.

Le cinéma marocain a déjà participé auparavant à des sections parallèles du Festival de Cannes comme « La semaine de la critique », « Un certain regard » ou « la quinzaine des réalisateurs ».

Toutefois, cette présence en compétition officielle de 2021 témoigne de la notoriété internationale croissante du cinéma marocain et offre une chance de décrocher un prix dans la section officielle.

Le long métrage « Haut et Fort » a été produit en 2020 et a bénéficié du fonds de soutien à la production des œuvres cinématographiques, fait savoir le communiqué.

Maroc : le port Tanger Med réalise un chiffre d’affaires de près de 84 millions de dollars au 1er trimestre de 2021

Le port Tanger Med a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 83,7 millions de dollars au 1er trimestre de 2021 en hausse de 18% par rapport à la même période en 2020, indique un communiqué du groupe Tanger Med.Une croissance a été également enregistrée sur les principaux indicateurs de l’activité portuaire en 2021, avec une hausse de 35% pour les conteneurs et +5% pour les camions TIR à fin mars 2021 en glissement annuel.

A fin mars, les investissements engagés s’élèvent à 387 millions DH (1 dollar = 8,82 DH), ajoute la même source, notant que ces investissements sont relatifs aux projets d’infrastructures, voiries, réseaux divers et infrastructures IT.

S’agissant du chiffre d’affaires du port Tanger Med 1 et port passagers et rouliers, il a atteint 500 millions DH au 1er trimestre de 2021, contre 488 millions DH, au 1er trimestre de 2020, soit une hausse de 3%.

Pour le port Tanger Med 2, son CA a grimpé à 239 millions DH au 1er trimestre de 2021, contre 139 millions DH à fin mars 2020, soit une hausse de 72%.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire pour un mois supplémentaire

Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 juillet 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la du Covid-19.Depuis le début de l’opération de vaccination anti-Covid au Maroc, un total de 8.961.585 de personnes a reçu la première dose du vaccin, alors que 5.781.207 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.

A ce jour, le Royaume a recensé 395 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 520.423 cas confirmés à la COVID-19, dont 9.165 décès (+5) et 508.210 personnes guéries (+372).

Politique, économie et social au menu des quotidiens marocains

La crise maroco-espagnole, la question des mineurs marocains en Europe, la reprise du secteur touristique et la saisie de 5 tonnes de résine de cannabis en Méditerranée sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocaine parus ce jeudi.+L’Opinion+ écrit que quelques heures après sa comparution devant l’Audiencia Nacional, le chef du polisario Brahim Ghali s’est dirigé vers l’aéroport de Pamplune, où il aurait pris un avion commercial vers l’Algérie. Une opération rendue possible grâce à la décision du juge Santiago Pedraz, qui n’a pas procédé à la détention préventive, et ce, malgré les risques d’exfiltration pointés du doigt par la défense des victimes.

A cet égard, Rabat considère que l’Espagne « a facilité la fuite » du chef du polisario vers l’Algérie, selon le site d’information El Espagnol, cité par le journal, soulignant que le Maroc prépare une réponse appropriée à cette décision, qui s’annonce dur.

Annonçant la tenue d’une réunion de très haut niveau à Fès, le site d’information, briefé par une source «très crédible» selon lui, souligne que cette réponse impliquerait l’expulsion de l’ambassadeur espagnol à Rabat. « Il s’agit d’une décision diplomatique exceptionnelle qui serait suivie par d’autres mesures drastiques » qui ne se consente que sur le volet diplomatique, sans déborder sur les relations économiques, précise-t-on.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui commente la décision de régler la question des mineurs marocains non accompagnés en Europe, écrit qu’à la suite d’instructions Royales fermes, le Maroc devrait lancer des procédures ou opérations pour faire en sorte que ses ressortissants mineurs non accompagnés se trouvant en Espagne puissent rentrer au pays.

« C’est un acte digne d’abord d’un Etat responsable qui se respecte et qui respecte ses citoyens », estime le quotidien, qui constate que peu de pays du Sud s’engageraient sur une telle procédure.

Et au-delà de la connotation humaine et sociale évidente, il y a également un volet économique et financier qui peut passer inaperçu, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur le secteur du tourisme au Maroc, souligne la nécessité de concevoir une stratégie réelle de décollage, avec l’incorporation de toutes les compétences régionales du terrain.

Pour rehausser le secteur, l’auteur de l’article juge judicieux de se focaliser sur l’aérien par la recherche de nouveaux Tours Operators et vendre la destination à des offres compétitives, en attendant de se doter d’avions charters dans chaque région prisée du pays.

La qualité du produit est aussi capitale afin de répondre aux nouvelles exigences de la clientèle, plutôt attiré par la novation, la stabilité, la sécurité et la commodité, relève-t-il.

Il souligne en outre la nécessité de s’atteler aux procédés innovants de la digitalisation à plus haut degré de drainage, en vue de mieux promouvoir des opportunités dont regorgent les régions du Royaume.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des Garde-côtes de la Marine Royale en patrouille maritime en Méditerranée ont avorté une opération de trafic de stupéfiants mardi au large de Nador, d’après une source militaire.

Les Garde-côtes de la Marine Royale ont effectué une course poursuite en mer d’une embarcation pneumatique rapide et obligé ses occupants à l’abandonner avec à bord 152 ballots de stupéfiants, d’un poids total d’environ cinq tonnes et prendre la fuite à grande vitesse vers le large moyennant une autre embarcation nautique rapide.

Le matériel et la cargaison saisis ont été ramenés au port de Nador Ouest et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Bagarre au Parlement de l’UA : le rêve brisé de l’unité africaine ?

Les scènes de chaos entre députés au Parlement panafricain cette semaine par plusieurs médias, ruine les espoirs d’intégration et d’unité continentale, et amène à penser que cette institution n’est qu’une alliance en papier.Le PAP dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud, a suspendu mardi, son vote pour désigner un nouveau président, après plusieurs jours de débat houleux et de mécontentement sur le système d’élection.

Le différend a opposé le groupe parlementaire d’Afrique australe à ceux d’Afrique de l’est et de d’Afrique de l’ouest, le premier refusant de procéder au vote à moins que le processus ne soit réformé pour instaurer une présidence tournante.

La liste des personnalités ayant dirigé le PAP est la suivante : Afrique de l’Est (Gertrude Mongella de Tanzanie qui a servi de 2004 à 2008) ; Afrique centrale (Idriss Ndele Moussa du Tchad, 2009-2012) ; Afrique de l’ouest (Bethel Nnaemeka Amadi du Nigeria, 2012-2015); Afrique centrale (Roger Nkodo Dang du Cameroun, 2015-mars 2021).

Le Chef Fortune Charumbira du Zimbabwe est actuellement le président par intérim, en attendant la désignation d’un véritable président pour l’institution parlementaire continentale.

La force du Président réside actuellement dans le nombre de voix obtenues par chaque candidat, et celui qui est choisi dirige le Bureau du PAP, responsable de la gestion et de l’administration du parlement continental.

Le Bureau est composé de quatre vice-présidents, dont l’ancienneté est déterminée par le nombre de voix obtenues.

Le mandat du Bureau actuel a expiré en mai et le groupe parlementaire d’Afrique de l’ouest et celui d’Afrique de l’est accusent Charumbira d’avoir profité de ce délai pour conserver le poste. Charumbira est le candidat du groupe d’Afrique australe.

L’Afrique de l’est a posé la candidature de Mathom Ayuel Aboug du Soudan du Sud, tandis que Haïdara Aïchata Cissé du Mali est la candidate de l’Afrique de l’ouest.

Le groupe d’Afrique australe conteste cependant l’éligibilité de Mme Cissé, citant la politique intérieure du Mali, un pays que l’UA a suspendu cette semaine, à la suite d’un coup d’Etat militaire à Bamako.

Le PAP a un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre des objectifs et principes inscrits dans l’Acte constitutif de l’UA, notamment en ce qui concerne la protection des droits de l’homme, la consolidation des institutions démocratiques, la vulgarisation et la promotion de la bonne gouvernance.

Ses objectifs incluent, entre autres, d’agir en tant qu’institution pour renforcer le sens de la solidarité et pour construire un destin commun entre les peuples d’Afrique, tout en facilitant la coopération entre les huit Communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine et leur parlement.

Le Parlement, qui est composé de cinq représentants de chacun des 55 Etats membres de l’UA, a, entre autres, le pouvoir d’examiner, de discuter ou d’exprimer un avis sur toute question, soit de sa propre initiative, soit à la demande de l’Assemblée des Chefs d’Etat de l’UA ou d’autres organes politiques.

Il a également le pouvoir d’œuvrer à l’harmonisation ou à la coordination des lois des Etats membres, ainsi que de promouvoir la coordination et l’harmonisation des politiques, mesures, programmes et activités des CER et des forums parlementaires d’Afrique.

Cependant, les événements de ces derniers jours soulèvent des questions sur la capacité du PAP à agir comme un phare pour canaliser les efforts d’unité et de cohésion continentales.

Ces bagarres au sein du PAP ont poussé de nombreux observateurs à remettre en question les idéaux d’une Afrique unie et d’une Communauté économique africaine réelle, qui sont tout à fait réalisables, si les gardiens eux-mêmes de cette institution pouvaient voir au-delà de leurs simples intérêts régionaux et nationaux.

Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Espagne-Maroc: Le chef du Polisario serait déjà en Algérie

Par Hicham Alaoui — Le chef du polisario Brahim Ghali aurait déjà quitté l’Espagne pour l’Algérie. La justice espagnole qui l’a laissé en liberté, mardi, lui a pourtant demandé de fournir une adresse en Espagne.Hospitalisé en Espagne, le chef du polisario, Brahim Ghali a été entendu mardi, 1er juin,  par la justice espagnole suite à deux plaintes majeures retenues contre lui pour des faits de « torture », « terrorisme », « crimes contre l’humanité » et « enlèvement ». Récit.

Le chef du front polisario, Brahim Ghali, admis dans un hôpital de Logroño, depuis le 21 avril dernier, a été auditionné, en vidéoconférence, par le juge Santiago Pedraz Gomez de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.

Le juge d’instruction près l’Audience nationale espagnole n’a pas ordonné la détention préventive ni même le retrait du passeport du chef du groupe séparatiste hébergé et soutenu par l’Algérie hostile à la marocanité du Sahara occidental.

Selon un communiqué du Pouvoir judiciaire espagnol, « le juge de la Haute cour nationale espagnole, Santiago Pedraz, a refusé d’ordonner la détention provisoire ou tout autre type de mesures conservatoires à l’encontre de Brahim Ghali, après la comparution de ce dernier par visioconférence à partir de l’hôpital de Logroño ».

« Dans des dossiers séparés, le magistrat décide que Ghali doit fournir une adresse et un numéro de téléphone en Espagne afin d’être localisé. Le procureur et l’avocat de la défense se sont opposés à l’adoption de mesures conservatoires », ajoute le document.

Ainsi, le juge souligne que dans la présente affaire, « il n’existe aucun risque de fuite. Il n’y a aucune preuve qui permet de dire que la personne faisant l’objet de cette enquête peut ou veut se soustraire à l’action de la justice, d’autant plus que dès qu’elle a eu connaissance des faits faisant l’objet de l’enquête, elle a accepté de comparaître, malgré son état de santé. Sa défense aurait pu demander le report de l’audience ».

« De plus, Ghali ne peut ni cacher, ni altérer ou détruire les sources de preuves pertinentes ».

Enfin, le juge indique que « l’accusation ne dispose pas d’éléments circonstanciels qui prouvent l’implication de Ghali dans les crimes qui lui sont reprochés », notamment les crimes de génocides, de torture, de fusillades et de viols.

Le magistrat s’est contenté de demander à l’accusé de fournir une adresse et un numéro de téléphone en Espagne pour le localiser.

L’affaire est à l’origine d’une vive tension diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. Pour le royaume chérifien, la présence dans un hôpital espagnol du chef du font Polisario est un geste « hostile » depuis que ce dernier a été accueilli en Espagne sous une fausse identité et avec de faux documents diplomatiques algériens.

Dans une déclaration publiée lundi, le ministère marocain des Affaires étrangères a souligné que la crise entre le Maroc et l’Espagne ne peut s’arrêter sans la comparution du chef du polisario, d’autant plus qu’elle ne peut pas non plus se résoudre avec sa seule audition par la Haute Cour Nationale espagnole.

Le Maroc, qui met l’Espagne devant ses responsabilités, assure que ses « attentes légitimes » se situent bien au-delà . « Elles commencent par une clarification, sans ambiguïté, par l’Espagne de ses choix, de ses décisions et de ses positions », souligne la déclaration.

Pour le Maroc, Brahim Ghali n’est qu’à l’image du « polisario ».  La manière avec laquelle il est rentré en Espagne – avec un faux passeport, sous une fausse identité algérienne et dans un avion présidentiel algérien – « trahit l’essence même de cette milice séparatiste », pointe le ministère des Affaires étrangères.

« Au-delà du cas du dénommé Ghali, cette affaire a dévoilé les attitudes hostiles et les stratégies nuisibles de l’Espagne à l’égard de la question du Sahara marocain.  Elle a révélé les connivences de notre voisin du nord avec les adversaires du Royaume pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc », déplore le ministère.

Brahim Ghali aurait quitté l’Espagne quelques heures après son audition et se trouverait désormais en Algérie, ce qui semble pourtant contraire à la décision de la justice espagnole de lui imposer de fournir une adresse et un numéro de téléphone en Espagne.

Maroc : la BAD souligne l’importance des sauvegardes sociales et environnementales pour une relance plus inclusive

La Banque africaine de développement (BAD) organise, du 1er au 3 juin, un séminaire sur les sauvegardes sociales et environnementales qui encadrent ses opérations dans le Royaume.Tenu en distanciel, l’atelier a réuni plus d’une centaine de participants et experts des agences d’exécution et des unités de gestion de projets financés par la Banque.

Cet atelier, organisé en partenariat avec les autorités marocaines, a pour principal objectif de renforcer la prise en compte des mesures sociales et environnementales dans la gestion opérationnelle des projets actifs et en préparation, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

Il a contribué à sensibiliser les parties prenantes sur les exigences de la législation nationale applicable aux opérations et dans les accords de financement.

Le séminaire a également favorisé une meilleure appropriation des rôles et responsabilités dans la mise en œuvre et le suivi des mesures environnementales et sociales des projets. D’autres dimensions ont pu être appréhendées, liées notamment à l’appropriation du mécanisme de gestion des recours et du suivi.

A l’ouverture de l’atelier, Brice Mikponhoue, représentant le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, a affirmé « l’engagement de la Banque africaine de développement à soutenir une relance socialement inclusive et écologiquement durable au Maroc. Ce séminaire conjoint a renforcé l’excellent partenariat que nous entretenons avec nos partenaires marocains pour soutenir encore plus cette dynamique en adoptant les meilleures pratiques en la matière. »

« Il est impératif de consolider le suivi social et environnemental des projets, en particulier dans le contexte actuel de crise que nous traversons », a souligné, pour sa part, Issa Maman-Sani, directeur du département des Sauvegardes et de la Conformité à la Banque africaine de développement.

Les échanges entre les participants et les experts de la Banque ont permis de répondre aux attentes des institutions publiques marocaines, qui ont souligné la « nécessité d’approfondir davantage la connaissance des mécanismes et outils de sauvegarde » afin de « structurer une nouvelle génération de projets priorisant les dimensions sociales et environnementales, au bénéfice des populations ».

Les spécialistes de la Banque ont, quant à eux, insisté sur l’importance des sauvegardes et leurs objectifs respectifs. Leur maîtrise, ont-ils affirmé, permet de « mieux anticiper certains risques opérationnels, tout en garantissant la durabilité environnementale et sociale des opérations de la Banque qui sont les préalables à une croissance inclusive et durable. »

Ils ont ainsi rappelé le déploiement d’un ensemble d’instruments dans le cadre du Système de sauvegardes intégré, avec l’objectif de promouvoir le bien-être des populations africaines, en adéquation avec les cinq priorités stratégiques de la Banque.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement total de la Banque africaine de développement au Royaume s’élève à plus de dix milliards d’euros, avec des financements couvrant les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

Migrants: Le roi veut récupérer les mineurs marocains migrants en Europe

Rabat a décidé de trouver une solution à ses migrants mineurs se trouvant en Europe.C’est un des points les plus complexes des mesures souhaitées par les pays européens pour juguler le flux des clandestins originaires d’Afrique. En dépit de leur volonté de contribuer à trouver une solution au problème de leur  mineurs se trouvant dans une situation illégale en Europe, les pays africains se sont toujours retrouvés devant un vrai casse-tête. Le Maroc,, un des pays du continent noir des plus concernés par le phénomène,  a décidé d’en faire une priorité. Mardi 1er juin, le roi Mohamed VI a donné ses instructions aux ministres chargés de l’Intérieur et des Affaires étrangères afin que la question des mineurs marocains non accompagnés, se trouvant en situation irrégulière dans certains pays européens, soit définitivement réglée. 

Selon un communiqué conjoint des ministères de l’intérieur et des Affaires étrangères, le Souverain a  signifié, à plusieurs reprises, y compris à des chefs d’Etat étrangers, l’engagement clair et ferme du Royaume à accepter le retour des mineurs non accompagnés dûment identifiés.

 

Des mécanismes de coopération ont été mis en place à cet effet avec certains pays, notamment la France et l’Espagne et qui ont abouti au retour au Maroc de plusieurs dizaines de mineurs, précise le communiqué.

 

Les lenteurs constatées dans la concrétisation de cette coopération sont essentiellement liées à des blocages dus aux procédures (administratives et judiciaires) complexes dans certains pays européens, ajoute la même source, précisant que le Maroc est le premier pays concerné par certains cercles de la société civile, voire même des réseaux criminels, qui prennent prétexte des conditions soi-disant précaires des mineurs pour les instrumentaliser.

 

Le Maroc est disposé à collaborer, comme il l’a toujours fait, avec les pays européens et l’Union européenne (UE), pour le règlement de cette question, poursuit la même source, relevant que le Royaume espère que l’UE et les pays concernés sauront dépasser les contraintes procédurales pour faciliter cette opération.

 

Le Maroc regrette à nouveau que la question migratoire, y compris la question des mineurs non accompagnés, soit utilisée comme alibi afin de contourner les véritables causes de la crise politique actuelle avec l’Espagne dont les origines et les fondements sont bien connus.

 

Réagissant à cette initiative royale, l’académicien et analyste politique marocain, Mohamed Bouden a relevé que le Souverain accorde une priorité à l’intérêt supérieur des enfants et ses instructions données aux ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères « revêtent le caractère d’une intervention urgente pour réduire l’aggravation de la souffrance des mineurs non accompagnés dans les pays de destination et éliminer leurs manifestations d’abus dont ils font l’objet ».

 

« L’initiative royale protège les plus vulnérables des migrants en situation irrégulière et confirme l’engagement du Maroc envers le droit international, y compris la Convention relative aux droits de l’enfant. Il s’agit également d’une   réponse explicite à certaines voix qui présentent le Maroc comme un pays qui se sert de ses enfants pour exercer un chantage sur les Européens, et ce pour fausser le vrai débat », a-t-il souligné dans une déclaration à APA.

 

Aujourd’hui, le message véhiculé à certaines parties du nord de la Méditerranée  est que « le Maroc tient à cœur à ses enfants, qui sont la richesse de l’avenir, et ne peut pas permettre que la peur et l’anxiété puissent gagner les jeunes générations dans une société étrangère qui pourrait les engloutir, les mettre en situation de détention administrative ou les faire subir un traitement discriminatoire en les considérant comme des immigrants et non comme des enfants », a enchainé Pr. Bouden

 

Pour lui, il s’agit donc d’une intervention légale pour faire face à la situation d’un groupe qui ne dispose pas de documents officiels lui permettant de se déplacer dans un cadre légal et peut donc être exposé à des pratiques inégales, ce qui peut menacer ses droits et en faire une marchandise.

 

« L’État a décidé d’assumer la responsabilité de s’occuper des enfants qui ont été séparés de leurs parents ou de leurs proches et que personne n’est en mesure d’assumer cette responsabilité en vertu de la loi », a-t-il indiqué.

 

L’intervention marocaine, en coopération avec l’Espagne et la France notamment, s’inscrit dans le cadre de la protection consulaire des enfants migrants non accompagnés par des adultes, ou après qu’ils apparaissent maltraités pendant leur détention, ou encore par négligence la notification de leur mission consulaire n’a pas été faite.

 

Et d’ajouter que le Maroc déploie davantage d’efforts pour faire face à la question de la migration, notant que la véritable crise maroco-espagnole est principalement liée à la position espagnole sur la question du Sahara marocain. « L’Espagne doit agir de manière raisonnable pour tirer profit de la coopération avec son voisin du sud, le Maroc. L’accueil par l’Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, a affecté les relations entre les deux pays et mis en doute à l’avenir les initiatives de bonne volonté menées par Madrid », a martelé l’académicien marocain

 

Abondant dans le même sens, le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub a estimé que l’accueil des mineurs immigrés marocains non accompagnés dans les pays européens est « une question qui revêt de nombreuses dimensions, notamment humanitaire, juridique et sociale, du fait qu’elle impose, de par la loi et la réalité, plusieurs contraintes, que ce soit au niveau du pays d’accueil ou du pays d’origine, c’est-à-dire le Maroc dans ce cas ».

 

« Nous ne prendrons aucun risque si nous disons que ce type de migration peut être assimilé à un type d’exploration d’un espace culturel et social différent du Maroc, non pas à cause de la pauvreté, mais aussi à cause de la recherche d’un espace autour desquelles les aspects de la liberté et de la promotion sociale ont été imposées à l’esprit des jeunes, ainsi qu’à un certain nombre de familles à éducation limitée », a-t-il relevé.

 

Certes, il existe des contraintes juridiques, administratives et judiciaires qui compliquent le processus de réintégration de ces mineurs immigrés. Des systèmes administratifs, des procédures judiciaires, des textes juridiques nationaux propres à chaque pays, des accords internationaux ou régionaux, sont autant d’instruments qui régissent cette relation complexe entre le mineur migrant, son pays d’accueil et son pays d’origine, a fait savoir M. Benyaacoub.

 

Selon lui, le Maroc fait tout ce qui est en son pouvoir pour mobiliser les missions consulaires et diplomatiques en vue de traiter le dossier de ces immigrés afin de les renvoyer au Maroc dans de bonnes conditions après les avoir identifiés. Toutefois, les procédures administratives complexes et longues de certains pays d’accueil ne permettent pas de résoudre la question du retour au Maroc dans des délais raisonnables, outre parfois des problèmes d’hébergement qui n’atteignent pas le niveau adéquat du traitement humain, a encore fait observer.

 

Cependant, la bureaucratie de certaines administrations de pays étrangers contribue déraisonnablement à embrouiller les processus de retour, ce qui soulève de réelles questions politiques et culturelles sur les objectifs derrière la complexité de ces procédures dans les pays d’accueil.o

Maroc : La MGPAP s’engage à promouvoir la mutualité sur le continent africain

Par Hicham Alaoui– Précurseur en matière de mutualiste eu égard à sa riche expérience et ses multiples actions sociales et de solidarité, la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) du Maroc, s’est engagée à promouvoir la mutualité sur le continent africain.Lors de son Conseil d’administration (CA), tenu les 28 et 29 mai à Agadir, la MGPAP s’est dite déterminée à renforcer sa représentativité au sein de l’Union africaine de la Mutualité (UAM) et partant accentué son rôle pour la promotion de la mutualité en Afrique.

Structure supranationale, l’Union Africaine de la Mutualité (UAM), dont le siège est à Rabat – Maroc-, est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

L’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. La mutualité, pilier incontournable de l’économie sociale et solidaire, permet un accès facile aux soins de santé pour que l’Afrique puisse relever le défi de la protection sociale pour tous.

Conçue en 2007 et créée en 2010 sur initiative marocaine et un engagement des pays africains, l’UAM compte parmi ses membres les mutuelles de 20 pays africains dont 13 gouvernements ont ratifié les statuts de cette Union.

Il est de ce fait un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales.

Il va sans dire que l’Union Africaine de la Mutualité constitue une plateforme pour renforcer des relations Sud-Sud à travers l’échange des expériences et des expertises dans le domaine de la mutualité, pour rehausser l’action sociale et promouvoir la protection sociale.

Cette organisation opte pour une démarche dynamique et active pour permettre à l’Afrique de réussir une couverture universelle.

En Afrique, l’exclusion de la protection sociale est particulièrement préoccupante au regard de l’ampleur de la pauvreté. Les crises économiques qui se sont succédé, ont entrainé le désengagement de l’Etat et ont eu pour conséquence une réduction des dépenses publiques. Le secteur de la santé a été l’un des plus touchés par cette situation. La gratuité des soins pour tous n’est plus assurée et il faut faire appel à la contribution des utilisateurs des services de la santé.

Combler les lacunes de la couverture demeure en effet un enjeu majeur du fait que le taux de couverture effective est faible, même dans les pays dotés d’une couverture légale. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), 82% de la population africaine vit sans aucune protection sociale. Une telle situation peut constituer un obstacle significatif à l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités.

Cette situation interpelle les pays africains à redoubler d’efforts pour promouvoir la protection sociale et œuvrer à la généraliser en vue d’atteindre notre objectif ultime celui de la protection sociale pour tous.

Revenant aux travaux du Conseil d’Administration de la MGPAP, il est à souligner que les membres du Conseil ont approuvé plusieurs points portant notamment sur la mobilisation davantage de ressources humaines, matérielles et logistiques nécessaires, pour réussir l’engagement de la MGPAP en faveur de la mise en œuvre du chantier royal de généralisation de la protection sociale, indique un communiqué de la MGPAP, parvenu à APA.

Le Conseil a également approuvé la mise en place des axes du plan stratégique quinquennal (2021-2025), la réduction des disparités territoriales et la garantie de l’égalité d’accès aux services administratifs, sociaux et sanitaires, outre l’adoption d’une politique de recrutement basée sur les besoins réels de l’établissement et les compétences personnelles exigées.

De même, le Conseil d’Administration de ce géant de la mutualité au Maroc a mis en place un mécanisme stratégique national pour la gestion des opérations de traitement et remboursement des dossiers médicaux des adhérents, tout en incluant les régions.

Il s’agit aussi du renforcement de la capacité d’accueil des centres d’archives et de documentation, ainsi que l’organisation de campagnes de sensibilisation et de communication visant à faire connaître les différents services de la MGPAP.

Maillon essentiel du système mutualiste marocain, de par sa population d’adhérents au nombre de 435.000 et leurs ayant-droits ayant franchi la barre des 1,5 million, la MGPAP a pu réaliser, durant plus de 70 ans de son existence, une série de projets visant la régionalisation et de la politique de proximité, la facilitation de l’accès aux soins médicaux et la diversification et le développement des prestations servies aux adhérents et leurs ayant-droits.

La MGPAP est gérée par un conseil d’administration constitué de 33 membres élus par bulletins secrets à l’Assemblée générale. Les membres du conseil d’administration sont élus pour un mandat de 6 ans, et sont renouvelés par tiers tous les deux ans.

Politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

La crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, la réforme de l’enseignement et les mesures impliquant un allégement des restrictions sanitaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que « si le Maroc n’a jamais hésité à défendre comme il se doit ses intérêts supérieurs, il n’hésitera pas à le faire chaque fois que c’est nécessaire », notant que certains milieux politiques chez notre voisin ibérique tentent de stopper l’élan de la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays.

Les relations entre les deux pays remontent à plusieurs siècles, rappelle la publication, soulignant que grâce à la clairvoyance des dirigeants des deux pays, les différends ont pu être tous les temps dépassés.

Les institutions espagnoles doivent aujourd’hui faire un choix clair et limpide, une fois pour toutes, estime le journal. « Aujourd’hui, les sages en Espagne et le peuple espagnol sont invités à reprendre l’initiative et éviter que ces milieux n’altèrent davantage les relations entre les deux pays », note-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit qu’après que le système LMD (Licence, Master, Doctorat) ait montré ses limites, les universités marocaines s’apprêtent à switcher graduellement vers l’architecture pédagogique Bachelor, avec pour ambition d’améliorer l’employabilité des étudiants.

Mais pour entrer pleinement dans le 21ème siècle, l’Université marocaine devrait impérativement changer de paradigme, en mettant en place un système de pilotage transparent à même de booster le potentiel et l’innovation des étudiants, nuance le quotidien.

Les universités devaient faire de la centralité de l’étudiant un pilier de leur architecture pédagogique, préconise-t-il, relevant que le Bachelor devrait donner lieu à une rénovation des contenus et méthodes pédagogiques pour un enseignement efficace et épanouissant.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement marocain a enfin décidé d’alléger les mesures restrictives à partir de ce 1er juin.

Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé une série de mesures impliquant un allégement des restrictions suite à l’amélioration de la situation épidémiologique du pays.

Ainsi, il a été décidé d’autoriser les rassemblements et les activités se déroulant dans les espaces ouverts, ceci dans la limite de 100 personnes. Cette limite a été réduite à 50 personnes pour les espaces clos.

Pour pouvoir dépasser le nombre fixé, une autorisation spéciale délivrée par les autorités compétentes sera nécessaire, précis-t-on.

L’assouplissement des mesures concerne également les transports publics, dont la capacité d’accueil a été étendue à 75%, ainsi que les théâtres, les salles de cinéma, les centres culturels, les bibliothèques, les musées et les monuments, désormais autorisés à rouvrir leurs portes à condition de ne pas excéder 50% de leur capacité d’accueil, ajoute le quotidien.

Maroc/Covid-19: Le gouvernement annonce de nouvelles mesures d’allègement des restrictions

Le gouvernement marocain a annoncé lundi l’allègement des mesures de restriction sanitaire à partir du 1er juin, en tenant compte des résultats positifs enregistrés dans la courbe épidémique et au vu des progrès réalisés dans la campagne nationale de vaccination contre la pandémie de la Covid-19.Dans un communiqué, l’exécutif précise que ces mesures portent notamment sur l’autorisation des rassemblements et des activités dans des espaces fermés pour moins de 50 personnes, et les rassemblements et activités en open-space pour moins de 100 personnes, tout en disposant d’une autorisation délivrée par les autorités locales.

Ces mesures portent aussi sur le rehaussement de 75% de la capacité maximale autorisée des véhicules de transport public. Il s’agit aussi de la réouverture des théâtres, des salles de cinéma, des centres culturels, des musées, des monuments historiques, sans toutefois dépasser 50% de la capacité d’accueil, précise le communiqué.

Aussi, les salles de fêtes pourront fonctionner dans la limite de 50% de leur capacité, sans dépasser 100 personnes présentes en même temps.

Le gouvernement annonce aussi la réouverture des plages et des piscines publiques, dans le respect des mesures de distanciation physique. Les piscines ne pourront pas dépasser 50% de leurs capacités, fait savoir le communiqué.

 Ces mesures ont été prises suite à l’amélioration de la situation épidémiologique et à la progression de la campagne de vaccination, précise la même source, ajoutant que le gouvernement exhorte les citoyens à respecter scrupuleusement les mesures de précaution.

Maroc : lancement d’une campagne de sensibilisation aux méfaits du tabagisme

A l’instar des autres pays, le Maroc célèbre la Journée mondiale Sans Tabac, placée cette année sous le thème « s’engager à arrêter de fumer pendant la Covid-19 », et ce en totale synergie avec la large campagne mondiale lancée par l’OMS depuis le 8 décembre 2020.A cette occasion, le ministère marocain de la Santé lance, du 31 mai au 30 juin 2021, une campagne nationale, dans le but de sensibiliser la population sur les dangers du tabagisme et les avantages du sevrage tabagique, en particulier pendant la pandémie de la COVID-19, indique lundi un communiqué du Département de la Santé.

Dans ce cadre également, le ministère fait de toutes ses structures de soins et ses structures administratives, des espaces sans tabac, et ce en vue de renforcer la lutte contre ce fléau.

A noter que l’arrêt du tabac est très bénéfique pour la santé même après l’apparition de pathologies qui lui sont liées. Ce bénéfice est d’autant plus grand que l’arrêt est plus précoce, insiste le ministère.

En effet, le tabagisme constitue un véritable problème de santé publique, c’est la principale cause de décès et de maladies évitables. La prévalence du tabagisme au Maroc est de 13.4% chez les adultes âgés de plus de 18 ans, dont 26.9% des hommes et 0,4% des femmes.

Chez les élèves âgés de 13 à 15 ans, la prévalence du tabagisme est de 6% et environ 35.6% de la population est exposée au tabagisme passif dans les lieux publics et professionnels.

Dans le monde, la consommation du tabac tue environ 8 millions de personnes par an dont environ 1,2 millions sont des individus exposés au tabagisme passif.

Le fond de la crise maroco-espagnole est une question d’arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara (MAE)

Le ministère marocain des Affaires étrangères considère que le fond de la crise entre Rabat et Madrid est une question d’arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara, cause sacrée de l’ensemble du peuple marocain.« La crise n’est pas liée au cas d’un homme (allusion au chef du polisario Brahim Ghali). Elle ne commence pas avec son arrivée pas plus qu’elle ne s’achève avec son départ.  C’est d’abord une histoire de confiance et de respect mutuel rompus entre le Maroc et l’Espagne.  C’est un test pour la fiabilité du partenariat entre le Maroc et l’Espagne », explique le ministère d’une déclaration publiée ce lundi.

Pour le ministère, la crise entre le Maroc et l’Espagne ne peut s’arrêter sans la comparution du chef du polisario, d’autant plus qu’elle ne peut pas non plus se résoudre avec sa seule audition par la Haute Cour Nationale espagnole, prévue le 1er juin.

Le Maroc, qui met l’Espagne devant ses responsabilités, assure que ses « attentes légitimes » se situent bien au-delà . « Elles commencent par une clarification, sans ambiguïté, par l’Espagne de ses choix, de ses décisions et de ses positions », souligne la Déclaration.

Pour le Maroc, le dénommé Ghali n’est qu’à l’image du « polisario ».  La manière avec laquelle il est rentré en Espagne – avec un faux passeport, sous une fausse identité algérienne et dans un avion présidentiel algérien – trahit l’essence même de cette milice séparatiste, pointe du doigt le ministère des Affaires étrangères.

« Au-delà du cas du dénommé Ghali, cette affaire a dévoilé les attitudes hostiles et les stratégies nuisibles de l’Espagne à l’égard de la question du Sahara Marocain.  Elle a révélé les connivences de notre voisin du Nord avec les adversaires du Royaume pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc », déplore le ministère.

Le Maroc peut-il à nouveau faire confiance à l’Espagne ? Comment savoir que l’Espagne ne complotera pas à nouveau avec les ennemis du Royaume ? Le Maroc peut-il réellement compter sur l’Espagne pour qu’elle n’agisse pas derrière son dos? Comment rétablir la confiance après une si grave erreur ?  Quelles sont les garanties de fiabilité dont le Maroc dispose à ce jour ? En fait, cela revient à poser la question fondamentale suivante : que veut l’Espagne réellement ? autant d’interrogations soulevées par le Département marocain des AE.

La Crise Maroc-Espagne pose la question de cohérence

« Cette crise pose, par ailleurs, une question de cohérence. L’on ne peut pas combattre le séparatisme chez soi et l’encourager chez son voisin :

C’est au nom de cette cohérence vis-à-vis de lui-même d’abord et de ses partenaires ensuite, que le Maroc n’a jamais instrumentalisé le séparatisme. Il ne l’a jamais encouragé comme une carte dans ses relations internationales, et notamment avec ses voisins.

A cet égard, la politique du Maroc envers l’Espagne a toujours été limpide. Lors de la crise catalane, le Maroc n’a pas choisi la neutralité ; il a été parmi les tout premiers à se ranger sans ambages, et de manière claire et forte, du côté de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de son voisin du Nord.

La question est légitime : qu’aurait été la réaction de l’Espagne si une figure du séparatisme espagnol avait été reçue au sein du Palais Royal Marocain ? Qu’aurait été la réaction de l’Espagne si cette figure avait était reçue publiquement et officiellement par son allié stratégique, son partenaire commercial important, et son plus proche voisin du Sud ? », lit-on dans la Déclaration.

Dans cette grave crise maroco-espagnole, le Maroc a toujours fait une distinction claire entre, d’un côté, la population espagnole et certains leaders politiques clairvoyants qui tiennent à l’amitié avec le Maroc et au bon voisinage, et de l’autre, certains milieux politiques, gouvernementaux, médiatiques et de la société civile qui cherchent à instrumentaliser le Sahara Marocain et à nuire aux intérêts du Maroc, rappelle le ministère.

Le Maroc prend note de la comparution mardi devant la justice espagnole du chef du polisario (MAE)

La comparution mardi 1er juin du chef du front du polisario, Brahim Ghali, devant la Haute Cour Nationale espagnole, est une « évolution » dont le Maroc prend note, affirme, lundi, le ministère marocain des Affaires étrangères.« Ce mardi 1ier juin, le dénommé Ghali comparaîtra.  Certes, cette comparution est une évolution dont le Maroc prend note. Elle ne constitue pas, pour autant, le fond de la crise grave entre les deux pays voisins », selon les termes de la déclaration du ministère marocain des Affaires étrangères au sujet de la crise maroco-espagnole née suite à l’accueil par Madrid du chef du polisario sous une fausse identité et avec un passeport falsifié.

Selon ce document, la comparution du chef du polisario « confirme ce que le Maroc avait dit dès le début : l’Espagne a bien fait rentrer, sciemment, sur son territoire, de manière frauduleuse et occulte, une personne poursuivie par la justice espagnole pour des plaintes déposées par des victimes de nationalité espagnole et pour des actes commis en partie sur le sol espagnol ».

Elle vient aussi « montrer le vrai visage du polisario incarné par un dirigeant qui a commis des crimes abjects, qui viole, torture, bafoue les droits de l’Homme et commandite des actes terroristes » et souligne « la responsabilité de l’Espagne envers elle-même, puisque les victimes de Ghali sont avant tout espagnoles », argue le ministère.

Cette comparution constitue, donc, le début d’une première reconnaissance des droits des victimes et de la responsabilité criminelle et pénale de cet individu, relève la Déclaration, qui fait observer que c’est la première fois que la justice espagnole convoque ce responsable et lui oppose des plaintes pour des crimes graves.

Et encore, il ne s’agit que des plaintes révélées au grand jour. Qu’en est-il de tous les enfants, les femmes et les hommes qui subissent les affres du « polisario » ? s’interroge le département des Affaires étrangères, faisant état de traitements inhumains infligés quotidiennement aux populations de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie) sans que justice ne leur soit rendue.

Maroc : la BAD et l’OIT tracent les perspectives d’une relance inclusive

La Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation internationale du Travail (OIT) appellent à donner une nouvelle impulsion à l’entreprenariat des jeunes et au développement des très petites et moyennes entreprises (TPME) afin de renforcer la résilience aux chocs – facilitée par les mesures de soutien – et créer des emplois de qualité au Maroc, selon une note d’orientation politique, publiée ce lundi.Fruit d’une collaboration entre les deux institutions, ce document intitulé « Impact de la crise Covid-19 sur l’emploi et les TPME au Maroc », décortique les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’emploi et le développement des TPME marocaines, avec des recommandations à la clé.

Cette note a été initiée par la plateforme entrepreneuriale « Souk At-Tanmia », soutenue par la Banque africaine de développement, avec un financement du Programme de partenariat dano-arabe (DAPP). Elle s’appuie sur les résultats des outils de simulation macroéconomique et de données d’enquêtes portant sur 300 TPME du Maroc.

La note reprend les conclusions d’une consultation nationale organisée en distanciel à la fin de 2020. Cette rencontre a réuni près de 70 participants issus d’organismes nationaux et d’institutions de développement.

L’impact de la crise sur l’emploi et les TPME 

Le Maroc, comme le reste du monde, a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19. En 2020, la crise a entraîné la perte de 432 000 emplois selon le Rapport du Haut-Commissariat au Plan sur l’emploi (janvier 2021), et provoqué une hausse de la précarité de l’emploi, en particulier chez les jeunes, les femmes et les populations les plus vulnérables. On note également une baisse de 26% du volume horaire travaillé par semaine, équivalant à près de deux millions d’emplois.

Les TPME, qui concentrent 73% des emplois, ont été particulièrement affectées par la crise. Près de 80% d’entre elles ont accusé une baisse de plus de 15% de leur chiffre d’affaires, conséquence du premier confinement. 

L’enquête réalisée a ainsi révélé un besoin d’accompagnement technique exprimé par plus de 77 % de ces entreprises.

Les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise, relève le document.

Les résultats du modèle de simulation utilisé pour cette étude démontrent l’effet amortisseur du soutien public. Les mesures d’indemnisation des travailleurs prises par le gouvernement et les facilités accordées aux TPME ont contribué à préserver 71% des emplois menacés à la suite du premier confinement. Ces efforts ont aussi permis d’éviter une décélération plus importante de la croissance du PIB, avec une baisse supplémentaire d’environ six points de pourcentage.

Avant la crise, les TPME marocaines faisaient face à des difficultés d’accès au financement, ne recevant que 15,6% du total des crédits bancaires, selon la note. Ce tissu économique est aussi caractérisé par un faible niveau de qualification qui limite les gains de productivité. Le document révèle, par ailleurs, la prédominance du secteur informel qui concerne 81% des TPME et 60% des emplois du secteur privé. En outre, près de deux tiers des salariés ne disposent pas de couverture sociale.

Une relance davantage tirée par les TPME et créatrice d’emplois

La note relève les avancées réalisées dans le cadre du plan de relance économique pour faciliter notamment l’accès au financement des entreprises et renforcer le socle de protection sociale. Elle souligne les importants progrès du programme « Intelaka » relatif au déploiement d’instruments financiers adaptés aux besoins des TPME. Le document préconise, à cet effet, le renforcement, à court terme, des dispositifs d’accompagnement technique destinés aux entrepreneurs. Il appelle notamment à adopter une vision holistique et intégrée de la promotion de l’entreprenariat et des TPME afin de lever les contraintes structurelles.

Pour soutenir la reprise, le document propose d’inclure, dans chaque plan sectoriel de relance, des projets et programmes à fort potentiel d’impact sur la création d’emplois et de réaliser une revue à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’emploi.

Penser l’après Covid-19 permet d’appréhender l’économie marocaine avec des fondations plus résilientes, plus inclusives et plus innovantes. Une croissance endogène créatrice d’emplois décents, davantage tirée par les TPME, s’avère ainsi fondamentale, recommandent les auteurs de cette note d’orientation.

Migration, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’assistance en mer portée à des subsahariens candidats à l’émigration clandestine, l’autorisation pour les médecins étrangers d’exercer au Maroc et la coupe arabe de futsal remportée par le Maroc.+Le Matin+ rapporte que un garde-côtes de la Marine Royale en patrouille maritime a porté assistance, samedi, à une embarcation de fortune en difficulté, avec à bord, dix candidats à l’émigration clandestine, tous Subsahariens. Ces derniers se trouvaient dans un état de santé critique,

Le même garde-côtes a porté secours, dimanche tôt le matin, dans des conditions météorologiques très défavorables, à neuf migrants illégaux d’origine subsaharienne, dans un état de santé très dégradé, selon une source militaire, citée par le journal.

Les 19 personnes secourues ont reçu les soins nécessaires à bord du garde-côtes de la Marine royale, avant d’être ramenés tous sains et saufs au port de Tanger et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on.

+Libération+ écrit que le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine et destiné à réviser les conditions d’accès pour les médecins étrangers au Maroc a été adopté jeudi dernier par le Conseil de gouvernement. Objectif : renforcer les compétences nationales en matière de santé et faire face au manque de cadres nécessaires pour la réussite du chantier de la généralisation de la sécurité sociale.

Pourtant, nombreux sont les professionnels du secteur (public comme privé) qui ne voient pas d’un bon œil ce projet de loi. Pour eux, ce n’est pas l’ouverture sur les compétences médicales étrangères et marocaines établies à l’étranger qui va métamorphoser la situation chaotique de notre système de santé, de l’aveu même de plusieurs rapports nationaux et internationaux, relève le quotidien.

« Les orientations royales ont été des plus claires. Elles ont parlé d’une réforme du système national de santé dans sa globalité et non pas d’un seul aspect du secteur. Du coup, on ne peut pas réduire ces directives aux seuls articles concernant l’inclusion des compétences étrangères. Qu’en est-il des vraies maladies qui rongent notre secteur comme c’est le cas de la carte sanitaire, des déserts médicaux, de la migration des compétences marocaines, etc ? », a indiqué au quotidien Badreddine Dassouli, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL).

Et de poursuivre : « En effet, ce projet de loi ne promet pas des lendemains meilleurs puisque son champ d’application est le secteur privé alors qu’on sait que c’est du côté du public qu’il faut voir. Ceci d’autant plus que le ministère de la Santé a procédé à rebrousse-poil en mettant la charrue avant les bœufs.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude nationale sur les dettes des ménages marocains, réalisée par la Fédération nationale des associations des consommateurs, qui a noté que les Marocains recourent à l’emprunt pour équiper le logement, acquérir des voitures, payer la scolarité des enfants ou acheter le mouton pour l’Aïd al-Adha.

D’après cette étude, une famille sur trois contracte un emprunt pour subvenir à ses besoins mensuels, soulignant que 52% des emprunteurs ont un seul prêt, 34,7% ont deux alors que d’autres ont trois prêts et plus.

+L’Economiste+ titre « Le Maroc gagne sa première Coupe arabe de fustal ». Les Lions de l’Atlas ont battu l’Egypte, hôte de la compétition, samedi sur le score de 4 buts à 0.

Une victoire largement méritée au vu du déroulé de la compétition. Les Lions de l’Atlas, meilleure équipe africaine, se sont imposés dans tous leurs matches (5 au total) avec 26 buts inscrit contre seulement 2 encaissés, rappelle le journal.

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

Politique et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le nouveau modèle de développement, la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne et le texte de loi permettant aux médecins étrangers d’exercer leur métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que l’un des grands défis pour le Maroc, dans les dix à quinze années qui viennent, sera de prouver la capacité de définir à soi-même des challenges et de les réussir, relevant que le nouveau modèle de développement propose de grands chantiers à lancer en urgence pour la santé, l’éducation, la cohésion sociale, et l’emploi, etc.

Entre 2005 et 2021, et de l’aveu de tous les observateurs mondiaux, le Maroc a réalisé des révolutions dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures, des nouvelles technologies, des télécoms, rappelle l’hebdomadaire, soulignant qu’il ne serait pas insensé de penser qu’en 2035 le Maroc sera au rendez-vous.

« Le Royaume dispose en effet des atouts nécessaires pour gagner son pari. Il n’est tout simplement pas à son premier coup d’essai », fait-il remarquer.

Abordant la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, « Finances News Hebdo » souligne qu’« il est utile, de temps à autre, de rappeler à certains dont la mémoire s’use dans le temps que l’intégrité territoriale du Maroc ne peut souffrir d’aucun compromis ».

« L’Espagne ne peut pas courtiser le Royaume lorsqu’il s’agit des questions migratoires et de la lutte contre le terrorisme et le trafic international de drogue, pour ensuite ourdir de basses manœuvres politiques lorsqu’il s’agit de notre cause nationale, le Sahara marocain », soutient le journal, qui se demande si le gouvernement espagnol a mis sur la balance toutes les implications politiques, économiques et sociales de ce coup tordu joué au Maroc.

« Et si tant est que le gouvernement espagnol s’obstine dans sa posture, le Maroc prendra acte. Et ripostera à la mesure de l’offense qui lui est faite », assure-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que le conseil du gouvernement a adopté, jeudi dernier, le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine.

Selon le porte-parole du gouvernement, ce projet a été présenté par le ministre de la Santé suite aux instructions royales relatives à la réforme globale du système de la santé.

Il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le capital humain médical car il constitue une composante essentielle dans l’efficacité du système de santé national. Du coup, poursuit-il, cette loi a revu à la baisse les conditions très strictes d’accès à l’exercice de la profession aux médecins étrangers. La porte est, ainsi, ouverte aux médecins étrangers mais aussi aux compétences marocaines qui exercent à l’étranger par des incitations qui les encouragent à retourner dans leur pays.

Cette ouverture va permettre à ces médecins d’exercer dans le secteur privé de manière permanente au Maroc, informe le quotidien, ajoutant que cette loi rentre dans le cadre de la réforme du système de santé qui valorise les ressources humaines en prônant l’égalité des chances entre les médecins marocains et leurs confrères étrangers.

Du coup, le médecin étranger va exercer son métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains ainsi que les médecins étrangers qui exercent actuellement au Maroc. Le projet de réforme vise aussi à encourager l’investissement étranger, à attirer les expertises et à disposer des équipements biomédicaux de grande qualité.

Le Maroc et le Royaume-Uni décidés à coopérer plus étroitement après le Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, ce vendredi, par visioconférence, avec le ministre britannique d’Etat chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord James Cleverly.Au cours de cet entretien, les deux ministres ont loué l’excellence des relations historiques entre le Maroc et le Royaume-Uni et ont réitéré l’importance de définir les priorités d’une feuille de route conjointe pour la période post-Covid, à la hauteur du Partenariat stratégique voulu entre les deux pays.

M. Cleverly a salué la vision éclairée du Roi Mohammed VI qui se distingue par une dynamique d’ouverture, de progrès et de modernité, tout en se félicitant du nouveau modèle de développement dont se dote le Royaume et de la promotion d’une régionalisation avancée.

A cette occasion, les deux ministres se sont réjouis de l’agenda bilatéral actuel marqué par plusieurs échéances, notamment par la mise en œuvre de l’Accord d’Association post-Brexit, l’activation du Conseil d’Association et la programmation de la 3ème session du Dialogue Stratégique, prévue à Londres.

Ils ont mis en exergue l’importance de renforcer le dialogue politique et le partenariat économique bilatéral, en l’ouvrant sur de nouveaux axes novateurs de coopération et de nouvelles chaines de valeurs, comme l’économie verte, particulièrement dans le contexte de la prochaine COP26.

Le responsable britannique a tenu à saluer le Maroc en tant que pôle de stabilité régional et partenaire privilégié en Afrique.

Les deux parties se sont accordées sur l’importance de promouvoir davantage la coopération triangulaire vers l’Afrique principalement dans les domaines économique et de l’investissement.

Ils se sont félicités de la coordination menée par le Maroc et le Royaume-Uni au niveau multilatéral et ont convenu de poursuivre leur concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahel.

Le Maroc préside le Forum international des transports

Le Maroc a été désigné, vendredi, pour assurer la présidence du Forum international des transports (FIT) pour le mandat 2021-2022, succédant ainsi à l’Irlande.Il s’agit du premier pays arabe et africain à accéder à cette position, s’est réjoui le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara.

Selon le ministre, qui a participé à la clôture des travaux du Forum, tenu du 17 au 28 mai en format virtuel, le Maroc va œuvrer, au cours de sa présidence, à inscrire les questions intéressant l’Afrique dans ce domaine en tête de l’agenda et des décisions du FIT.

Il a souligné que le gouvernement marocain, conscient du rôle crucial des transports dans toute forme d’inclusion et de développement socio-économiques, ne ménage aucun effort dans ce domaine, à travers notamment la mise en place de stratégies et de programmes nationaux à même de réduire les disparités sociales et territoriales.

Le Maroc est animé de la volonté de jouer pleinement son rôle de leader africain pour promouvoir des transports innovants, durables, sûrs et surtout inclusifs, a-t-il poursuivi.

Dans ce sens, il œuvrera à sensibiliser d’autres pays africains aux opportunités qui s’offriront à eux en rejoignant le Forum, lui permettant ainsi d’être plus inclusif envers le continent africain, qui ambitionne d’améliorer ses moyens et ses systèmes de transport.

Enfin, il s’est dit rassuré quant à la coopération et l’appui de l’ensemble des pays membres afin que le Maroc puisse honorer son engagement à la tête de cette instance, avec l’espoir de tenir le prochain Sommet du FIT, prévu du 18 au 22 mai 2022 à Leipzig (Allemagne), dans des conditions habituelles et plus conviviales, comme à l’accoutumée.

Can beach soccer : le Sénégal accède à la finale

Le pays hôte de la compétition a battu en demi-finale le Maroc, ce vendredi 28 mai à Saly Portudal (90 kilomètres à l’est de Dakar), sur le score de trois buts à deux.Le duel de fauves a tourné à l’avantage du Sénégal. Les Lions de la plage ont vaincu ceux de l’Atlas. Pourtant, ce sont les visiteurs qui ont ouvert la marque grâce à Rabi Aboutalib dans le premier tiers-temps.  Le Sénégal efface l’ardoise sur un but de Babacar Fall.

Les quintuples champions d’Afrique entament idéalement le deuxième tiers-temps en inscrivant un autre but qui porte la signature de Jean-Paul Ninou Diatta. Mais le Maroc, accrocheur, recolle au score par l’intermédiaire de Sami Lazal.

Dans le troisième et dernier tiers-temps, la banderille plantée par Raoul Mendy envoie le Sénégal en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer. Du coup, les Lions se qualifient aussi pour la Coupe du monde qui se déroulera à Moscou (Russie) du 19 au 29 août 2021.

Il en sera de même pour l’autre finaliste. La seconde demi-finale oppose le Mozambique à l’Ouganda. La finale du tournoi aura lieu ce samedi 29 mai.

Politique, enseignement et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires à la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, les divergences entre les partis composant le gouvernement au sujet de la loi sur l’usage thérapeutique du cannabis, les candidats devant passer les examens du Bac-2021 et la supercoupe africaine entre la RSB et Al Ahly d’Egypte.+Le Matin+ rapporte que l’ambassadeur du Maroc à Madrid, Mme Karima Benyaich a déploré, jeudi, « les faits erronés » présentés et « les propos inappropriés » tenus par la ministre espagnole des Affaires étrangères.

« La ministre espagnole des Affaires Étrangères a fait récemment des déclarations à la presse et au Parlement, dans lesquelles elle continue de présenter des faits erronés et de tenir des propos inappropriés », a souligné Mme Benyaich, ajoutant qu’ « on ne peut que regretter le caractère lamentable, l’agitation et la nervosité qui accompagnent ses propos ».

Dans une déclaration à la presse, citée par le journal, la diplomate marocaine a aussi relevé que la crise actuelle a « dévoilé les véritables arrière-pensées et desseins de certains milieux en Espagne qui persistent à vouloir nuire aux intérêts supérieurs du Royaume, depuis la récupération du Sahara marocain en 1975 ».

« On est, donc, en droit de s’interroger si ces dernières déclarations sont une bourde personnelle de madame la ministre, ou si elles reflètent les véritables velléités de certains milieux espagnols contre l’intégrité territoriale du Royaume, cause sacrée du peuple marocain et de toutes les forces vives de la Nation », a-t-elle soutenu.

Evoquant la loi légalisant, à des fins médicales et économiques évidentes, l’usage et la culture du cannabis +Al Ahdath Al Maghribia+ relève que le gouvernement El Othmani a encore sauvé, en moins de trois mois, sa peau d’une quatrième motion de censure à l’occasion de l’adoption par la chambre des représentants de la loi légalisant l’usage du cannabis à des fins médicales et économiques.

Il s’agit pourtant d’un projet de loi pris et adopté par le gouvernement El Othmani, avant que ce dernier ne le présente au parlement pour adoption. C’est cette contradiction flagrante qui a poussé le Parti authenticité et modernité, qui a voté en faveur de ce texte, à présenter une motion de censure qui a failli aboutir, si ce n’étaient les réserves du parti de l’Istiqlal et les hésitations du Parti du progrès et du socialisme (PPS).

D’ailleurs, ce dernier parti a fustigé, par le biais d’un communiqué de son bureau politique, le vote du PJD contre le texte sur le cannabis, estimant qu’il s’agit-là d’une « violation flagrante et sans précédent de la pratique démocratique et institutionnelle saine », ajoutant qu’il s’agit aussi de la preuve, s’il en est besoin, de la faiblesse, de la division et des contradictions qui caractérisent l’actuelle majorité gouvernementale, rapporte le quotidien.

+L’Economiste+ indique que les candidats pour la session ordinaire 2021 de l’examen national du baccalauréat, prévue du 8 au 12 juin prochain, sont au nombre de 518.430, contre 441.238 un an plus tôt, soit une augmentation de 17,5%. Un peu plus du tiers (35%) sont des candidats libres. Quelque 58% relèvent de filières scientifiques, techniques et professionnelles (71% parmi les candidats scolarisés), soit 301.038.

Le parcours international du bac continue de cartonner. Par rapport à l’édition 2020, le nombre de candidats de ce parcours a plus que doublé (+116,8%) pour atteindre 94.950, contre 43.781 l’an dernier. En revanche, les filières du bac pro comptent moins de participants cette année, avec une baisse de 26% à 6.483 candidats.

Les résultats de la session ordinaire seront livrés le 20 juin. Ceux de la session de rattrapage, programmée du 5 au 8 juillet, seront dévoilés le 11 juillet, fait savoir le journal.

Au volet sportif, +Al Massae+ écrit que les yeux des Marocains seront rivés, ce vendredi, sur la capitale qatarie, Doha, qui accueille la Supercoupe d’Afrique opposant la Renaissance sportive de Berkane (RSB) à Al-Ahly du Caire.

 Pour sa première participation, le club de l’Oriental aspire à décrocher son 2e titre continental. Le RSB fera face à la redoutable équipe égyptienne avec tous ses cadres, à l’exception de Jibril Ouattara et Ben Tarcha. Et pour cause, le défi est de taille puisque les Oranges affronteront le club africain du siècle qui en est à sa 9e participation à cette finale.

Les Berkanis vont jouer leur va-tout lors de ce match et tenter de réaliser l’exploit, surtout qu’ils se dirigent vers une saison blanche après leur élimination de la Coupe de la CAF et le Coupe du Trône.

Pour motiver les joueurs, plusieurs hommes d’affaires de la région de Berkane ont promis une prime de plus de 1 million DH (1 euro = 10,8 DH) aux joueurs en cas de victoire. Ce qui constitue une source de motivation pour sortir le match de leur vie et réitérer l’exploit du Raja qui a remporté cette Supercoupe en 2000 et 2019, et du Wydad, vainqueur en 2018.

Les positions de l’Espagne sont attentatoires à la cause nationale (partis politiques)

Les partis politiques marocains ont estimé que les positions de l’Espagne, attentatoires à la cause nationale qui fait le consensus de l’ensemble des Marocains, ont ébranlé la confiance et le respect mutuels.Lors d’une réunion, jeudi, avec le Chef du gouvernement, consacrée aux développements de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement, ont exprimé le soutien continu et constant aux positions et mesures prises à cet égard, estimant que le fond de la crise politique avec l’Espagne est en lien avec la question du Sahara marocain, qui concerne tous les Marocains, toutes sensibilités politiques et sociales confondues.

Ils ont, par ailleurs, condamné les tentatives visant à faire dévier le débat sur les motifs réels de la crise, à savoir l’accueil par l’Espagne du dénommé Brahim Ghali avec des documents falsifiés et une identité usurpée, alors qu’il s’agit d’un individu poursuivi par des tribunaux et des citoyens espagnols notamment pour des crimes contre l’humanité et terrorisme.

« Alors que la question de notre intégrité territoriale connait une dynamique positive à la faveur du soutien politique à l’international, l’Espagne est animée par la volonté de créer les problèmes, de contrarier les efforts du Maroc pour consacrer son intégrité territoriale et de tenter d’exercer des pressions sur le Royaume dans une attitude déplacée de la part d’un pays ami lié au Maroc par des partenariats stratégiques et économiques importants », ont déploré les participants.

Ils ont en outre renouvelé l’attachement au consensus national derrière le Roi Mohammed VI pour défendre les acquis réalisés par le Maroc et contrecarrer tous les complots ourdis contre l’intégrité territoriale du Royaume.

Au début de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté un exposé sur les derniers développements qu’a connus cette crise depuis la première réunion du 8 mars 2021.

La presse marocaine décrypte le rapport sur le nouveau modèle de développement

La presse marocaine parus ce jeudi consacre de larges commentaires au rapport sur le nouveau modèle de développement remis jeudi au Roi Mohammed VI.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit le rapport sur le nouveau modèle de développement, attendu par beaucoup, constitue incontestablement une plateforme idéale pour construire un Maroc sur des bases nouvelles mais tout en capitalisant sur de bonnes expériences et un acquis déjà accumulés.

Le travail de la Commission Benmoussa n’avait pas vocation à dérouler un modèle au sens économétrique du terme ni de concevoir des politiques de développement prêtes à l’emploi car tout ceci ne se dessine pas en 12 mois, poursuit la publication, notant que « c’est à tous les acteurs et forces vives de la Nation que revient la tâche de s’approprier ce modèle et de traduire les choix en programmes et actions concrètes ».

« Dans le rapport, il a été même proposé un mode de gouvernance pour suivre et s’assurer de la bonne mise en œuvre du nouveau référentiel », fait savoir le journal. « Ce qui reste maintenant, c’est que tout le monde se mette au travail et très vite… », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +L’Economiste+ souligne que la présentation du rapport sur le nouveau modèle de développement a créé incontestablement l’événement de ces dernières 24 heures, relevant que la première difficulté était de réajuster quelques scénarios à la lumière d’un contexte pandémique volatil.

La deuxième était de respecter les engagements pris au lancement de ce chantier d’envergure, à savoir ne pas donner l’impression de réinventer la roue, ajoute le journal, notant que la troisième était de tenter de résoudre l’équation d’une crise, celle du modèle de développement.

En dépit des nombreuses insuffisances, les atouts à même de réussir le décollage du pays ne manquent pas, assure le quotidien, soutenant que le principal challenge de la mère des réformes, celle du développement, tient à la manière de l’aborder.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que dans le « Maroc que nous voulons », le choix démocratique et l’Etat de droit restent incontournables. Dans ce Maroc auquel aspirent tous les citoyens, l’élément humain doit rester au centre de toute action de développement. Dans ce Maroc, le rôle de la femme dans le développement économique et social doit être consacré. Ce sont là les principaux axes du nouveau modèle de développement, tel que détaillé dans le rapport de la CSMD.

Le quotidien, qui revient longuement sur les détails de ce rapport, souligne que les citoyens s’attendent à des changements dans le domaine de la santé, du transport et de l’enseignement, mais aussi de la culture et du sport. A ce propos, le quotidien parle d’opportunités d’ouverture et d’épanouissement, notamment à travers la culture et le sport.

En effet, souligne la publication, les citoyens aspirent globalement à des services publics de meilleure qualité, pour garantir l’égalité des chances à tous, de renforcer les capacités individuelles et nourrir le sens du civisme et du bien commun. Ce sont ces quatre domaines clés qui cristallisent ainsi leurs attentes, précise le quotidien.

+Assabah+ souligne que les membres de la Commission ont en effet décelé auprès des citoyens un sentiment de mécontentement par rapport à la manière avec laquelle évolue le Maroc durant ces dix dernières années.

C’est un mélange d’insatisfaction, de déception et d’inquiétude par rapport à la gestion des affaires publiques. Et pour que ce sentiment ne se transforme pas en désespoir, et donc en blocage, il faut faire vite et redresser la barre, écrit le quotidien. Les attentes des citoyens doivent, en effet, être traduites le plus vite possible en points de croissance, poursuit-t-il.

+Al Akhbar+ estime qu’il faut souligner que les politiques publiques menées par les derniers gouvernements n’encourageaient pas les acteurs concernés pour développer une vision convergente en matière de développement économique et social.

L’importance du nouveau modèle est qu’il peut régler ce problème. Il s’inscrit, en effet, dans le cadre constitutionnel existant, en phase avec l’organisation des pouvoirs qu’il définit et lui apporte une vision du développement qui tend à rendre effectives les promesses de la Constitution, relève la publication.