Bénin : nouvelle attaque contre un commissariat de police

Le bilan fait état d’un policier tué.Les attaques attribuées aux jihadistes se multiplient dans le nord du Bénin. Ce mardi matin, huit hommes à bord de motos ont pris d’assaut le commissariat de police Monsey (nord), faisant un mort du côté des forces de l’ordre.

Les assaillants ont ensuite mis le feu sur les locaux du commissariat. Le raid est survenu aux environs de 3 heures du matin dans la commune de Karimama non loin du parc W, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso.

Après l’incident, un important détachement des forces de sécurité a été déployé sur les lieux.

Epargné par les terroristes actifs dans la sous-région, le Bénin est, depuis novembre 2021, la cible d’attaques devenues récurrentes.

Le mardi 8 février 2022, le parc transfrontalier W, partagé entre le Niger, le Bénin et le Burkina Faso, avait été attaqué par des djihadistes. Sept personnes au moins y avaient perdu la vie.

Burkina : la famille de Sankara réclame le franc symbolique

La famille exige toutefois que le certificat de décès de Thomas Sankara soit délivré conformément au déroulement des faits et que ses effets personnels comme son alliance et son arme soient restitués.A l’approche du verdict sur le procès des intérêts des parties civiles dans l’assassinat de Thomas Sankara le 10 mai prochain, sa famille demande l’éclatement de la « vérité et la justice » dans ce feuilleton judiciaire qui tient en haleine le Burkina Faso.

Mariam Sankara, sa veuve, a annoncé qu’elle ne réclamait que le franc symbolique pour la réparation des préjudices matériels et moraux, presque 32 ans après l’assassinat de son mari et père de la révolution burkinabè.

Par contre, d’autres familles des victimes réclament des centaines de millions de francs pour leur indemnisation. De son côté l’Agent judiciaire de l’État, réclame un peu 1 milliard 145 millions FCFA pour les préjudices financiers, matériels et moraux subis. Une requête rejetée par les avocats de la défense qui jugent le montant faible.

Pour rappel, le tribunal militaire après six mois d’audience, avait déjà prononcé le 6 avril dernier, la prison à perpétuité pour Blaise Compaoré, ancien président du pays exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, le commandant de sa garde, Hyacinthe Kafando et Gilbert Diendéré, chef de l’armée au moment des faits, pour « complicité d’assassinats » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Un verdict salué par la famille et les avocats de Thomas Sankara. « Je suis très émue, c’est à la hauteur de ce que l’on espérait, nous allons enfin pouvoir faire le deuil, même si j’aurais voulu que tous les accusés soient présents et demandent pardon », avait confié Mariam Sankara.

Sénégal: la coalition présidentielle prépare activement les Législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le bon score de la coalition Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir) dans la collecte de parrainages pour les élections législatives du 31 juillet prochain.« Benno mouille le maillot », titre EnQuête, soulignant que la coalition présidentielle a récolté près de 300.000 parrainages dans la région de Dakar dont plus de 100.000 dans les départements. C’est une percée pour les leaders de BBY puisque « mardi dernier, Macky Sall avait jugé ridicules les 30.000 parrainages engrangés au niveau régional ».

En direction des Législatives, « Benno engrange déjà 101.807 parrains dans le département de Dakar et 278.823 dans la région », précise Vox Populi là où L’AS souligne que « Amadou Ba et Cie collectent  plus de 100 mille signatures » pour la « bataille de Dakar ».

Dans ces élections prévues le 31 juillet prochain, L’Observateur relève déjà « le piège des ambitions » pour Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). Le journal analyse « la passe de deux et les risques de cassure » même si les leaders de la principale coalition de l’opposition rassurent sur la force de leur union.

Toutefois, Walf Quotidien souligne que le camp présidentiel enregistre des ralliements d’éléments de l’opposition. Le journal affirme que la transhumance est « l’arme secrète de Macky » Sall.

Par ailleurs, Le Quotidien affiche une « Soham vers la sortie ». « Je pense quitter » la scène politique, confie l’ex-maire de Dakar, affirmant qu’elle ne fera « pas de liste pour les Législatives ».

Sur la crise dans le secteur de la santé, Le Soleil note « un pas important vers la fin de la grève » après la signature d’un protocole entre le gouvernement et les syndicats. Cet accord, qui s’articule autour de 17 points, « vise à stabiliser » le secteur.

Alors que Sud Quotidien relève cainsi e « temps de consensus » dans la santé, Bés Bi note que « le palu fait des vagues » avec plus de 91.000 cas recensés en 2021. Ainsi, la pandémie de Covid-19 est « l’arbre qui cachait la malaria », souligne le journal.

Côte d’Ivoire : des jeunes écoliers initiés sur le tri des déchets plastiques

Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse, initie des jeunes écoliers d’Abidjan au tri des déchets plastiquesCe programme a été lancé avec la mairie de Cocody (Est d’Abidjan), à l’école primaire de M’Badon. L’évènement a eu lieu, en présence du maire de la commune de Cocody, M. Jean-Marc Yacé qui s’est montré particulièrement très engagé dans ce programme, en s’entretenant avec les enfants du l’école primaire de M’Badon.

Le maire de Cocody, face aux élèves de l’école primaire de M’Badon, a exprimé son ravissement, en déclarant « tant qu’il sera question d’environnement et d’éducation, nous serons toujours là ». Il a salué le tri réussi de certains écoliers.

La filiale agro-alimentaire met également en oeuvre ce programme avec la collaboration technique de Envipur. Cette entreprise spécialisée dans la gestion des déchets implémente sur le terrain le projet avec l’ONG Arc-en-ciel qui sensibilise les élèves deux fois par semaine.

Ce programme de sensibilisation cible les jeunes écoliers en vue d’une meilleure gestion des déchets plastiques dans leurs établissements. Il a été initié par l’entreprise en partenariat avec la mairie et intervient à la suite d’un projet de collecte de déchets plastiques lancé depuis 2020.

« Nous nous adressons aux enfants, parce qu’ils représentent l’avenir, l’espoir. Il est donc important qu’ils puissent être impliqués dans le développement durable », a déclaré M. Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

Son souhait, laissera-t-il entendre, est que les enfants apprennent à bien gérer les déchets plastiques afin de devenir des alliés de leur environnement et rendre leur cadre de vie toujours propre.

Trois poubelles avec des indices spécifiques serviront aux enfants à séparer les déchets. Une poubelle est dédiée aux déchets papiers, une seconde aux déchets plastiques et une troisième pour les autres déchets.

Ce programme est une suite logique d’une dynamique entamée en 2020 par le groupe agroalimentaire avec trois modèles de collecte et recyclage des déchets plastiques dans cinq communes d’Abidjan.

A Cocody, une commune huppée, plus de 9 tonnes de déchets plastiques ont été collectés et recyclés à 100% grâce au modèle de collecteurs indépendants recrutés, formés, et équipés pour se spécialiser dans les déchets plastiques.

Plus tôt les jeunes écoliers sont avisés sur ces questions, plus tôt ils seront impliqués et deviendront une génération impliquée dans le développement durable. M. Jean Marc Yacé a souhaité que ce projet s’étende sur toute la commune de Cocody estimée à 132 Km2.

Avec la complicité des 12 enseignants de l’établissement, la filiale espère sensibiliser efficacement les 800 élèves qui constituent l’effectif de l’école. Elle a offert en avril 2022 une classe écologique au Groupe scolaire régional de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Transition au Burkina: l’ultimatum de la Cedeao a expiré

Le Burkina Faso ne s’est pas plié à la demande de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de proposer un nouveau chronogramme sur la durée la transition.C’est une fin de non-recevoir pour la Cedeao qui n’aura pas son nouveau calendrier de transition au Burkina Faso. L’organisation régionale avait fixé lors de son sommet extraordinaire des chefs d’Etat du 26 mars dernier à Accra au Ghana, deux exigences au Burkina Faso : un nouveau chronogramme pour la transition et la libération « inconditionnelle et sans délai » de l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré. 

Si Ouagadougou a répondu favorablement à la seconde requête  en élargissant le président Kaboré, elle reste inflexible sur la première, car estimant que les trois années (36 mois) de transition en cours d’exécution, ont été adoptés de façon « consensuelle » lors des assises nationales du 28 février.

« Nous n’allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible », explique Lionel Bilgo, le porte-parole du gouvernement burkinabé à l’Agence France-Presse (AFP).

Les consultations nationales de février dernier, ont fixé une durée de transition de trois ans (36 mois) pour permettre au régime de Paul Henri Damiba Sandaogo de redresser le pays et lutter contre l’insécurité.

Mais la Cedeao juge ce délai trop long et préconise une transition plus courte de 18 mois au maximum. La requête a finalement été rejetée par le gouvernement burkinabè qui estime que l’urgence est de faire face à la menace terroriste. « Nous n’allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible », ajoute Lionel Bilgo qui soutient toutefois que son pays est dans les « dispositions pour entendre les remarques de la Cedeao.»

Les autorités de la transition soutiennent que la situation sécuritaire du pays empêche la tenue des élections dans les dix-huit mois à venir. « Est-ce qu’on est capable aujourd’hui, alors qu’on ne peut pas faire 150
km sur notre territoire, d’organiser des élections dans la paix et la quiétude
? », s’interroge Lionel Bilgo, qui estime que les exigences de la Cédéao, « ne tiennent pas du tout compte des réalités de terrain. » 

Le Burkina Faso est en proie à la menace terroriste depuis 2015. Les violences jihadistes au Sahel, notamment au Mali, se sont propagées dans le nord du pays. Dimanche dernier, trois attaques simultanées ont été perpétrées contre un détachement militaire causant la mort de quinze personnes dont neuf militaires. 

Lutte contre le paludisme en Afrique : avancées importantes malgré la Covid-19

Des succès importants ont été enregistrés l’année dernière en matière de lutte contre le paludisme en dépit de la persistance de la pandémie selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).La preuve par les chiffres ! Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus d’un million d’enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi ont reçu une ou plusieurs doses du premier vaccin antipaludique au monde grâce à un programme pilote qu’elle a coordonné. Ces campagnes de vaccination, lancées pour la première fois par le gouvernement malawite en avril 2019, ont démontré que le vaccin antipaludique RTS,S était sans danger et qu’il réduisait considérablement les cas graves et mortels de paludisme, affirme l’organisme onusien.

« Ce vaccin sera utilisé pour prévenir le paludisme chez les enfants âgés de six mois à cinq ans et vivant dans des milieux où la transmission est modérée à forte », a indiqué la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti, citée dans une note parvenue lundi à APA. L’OMS estime que s’il était déployé à grande échelle, le liquide pourrait sauver la vie de 40.000 à 80.000 enfants africains supplémentaires chaque année.

Malgré un certain ralentissement des progrès accomplis en matière de réduction des cas et des décès dus au paludisme et les perturbations des services de santé liées à la Covid-19, « force est de constater que nous sommes bien plus lotis que nous ne l’étions en 2000 », se félicite l’OMS. « Nous devons absolument recréer cette dynamique et consolider les avancées récentes », a fait valoir la Dre Moeti, relevant qu’ensemble, il est possible d’accélérer les efforts « pour parvenir à une Afrique exempte de paludisme ».

Par ailleurs, se réjouit l’agence onusienne, les campagnes de chimioprévention du paludisme saisonnier mises en œuvre comme prévu en 2021, ont permis de protéger 11,8 millions d’enfants supplémentaires. En outre, des opérations de pulvérisation intradomiciliaire d’insecticides à effet rémanent et de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action ont été menées, dans une large mesure conformément aux prévisions établies.

S’il s’agit là d’une avancée révolutionnaire dans la mise au point de nouveaux outils capables de sauver des millions de vies dans le cadre de la lutte contre cette maladie, relève l’OMS, il convient de relever que les stocks disponibles sont limités. À ce titre, il importe de veiller à ce que les doses disponibles soient utilisées pour un impact maximal, tout en garantissant la disponibilité continue d’autres mesures de prévention pour les personnes les plus à risque.

Toutefois, le paludisme reste un problème majeur de santé publique et de développement dans les zones tropicales. L’année dernière, environ 95 % des 228 millions de cas estimés ont été détectés sur le continent africain pour 602.020 décès. Selon les indications, les six pays les plus touchés par le paludisme dans la région concentrent près de 55 % de la morbidité et 50 % de la mortalité imputable à cette maladie dans le monde entier.

Parallèlement, Unitaid, organisation internationale d’achats de médicaments, note que plus des deux tiers de tous les décès dus au paludisme surviennent chez les jeunes enfants âgés de moins de cinq ans en Afrique. Aussi, Unitaid signale que la lutte antivectorielle, qui cible les moustiques propageant la maladie, est également une composante particulièrement efficace et vitale dans les stratégies d’éradication du paludisme.

Dans ce combat contre la malaria, Unitaid entend promouvoir de nouveaux outils efficaces avec des investissements dans des moustiquaires de nouvelle génération qui luttent contre la résistance croissante des moustiques, des nouveaux répulsifs spatiaux et un traitement des hommes et du bétail par un médicament qui tue les moustiques qui les piquent.

Le milliardaire Elon Musk rachète Twitter pour 44 milliards de dollars

Le conseil d’administration du groupe, a l’unanimité a accepté lundi soir l’offre du milliardaire.Elon Musk était déjà actionnaire de Twitter avec un peu plus de 9 % de son capital. Désormais, il en est le seul propriétaire après avoir racheté l’intégralité de l’entreprise ce lundi 25 avril pour 44 milliards de dollars assure le New York Times.

Le patron de Tesla motors avait proposé mi-avril une offre monstrueuse de 44 milliards de dollars pour s’emparer de l’intégralité du réseau social.

L’homme le plus riche du monde avec 219 milliards de dollars, selon le dernier classement de la revue américaine Forbes, a promis de transformer le réseau social pour en faire « la plateforme de la liberté d’expression à travers le monde » sans détailler les changements qu’il comptait mettre en œuvre.

Elon Musk (50 ans) est un chef d’entreprise et milliardaire sud-africain, naturalisé canadien en 1988 puis américain en 2002. Parmi ses principales entreprises  : Tesla motors, SpaceX, Neuralink, Paypal, The Boring Company, Zip2, OpenAl,X.com, Plus

Attractivité des investissements : le Sénégal classé 4e africain

La qualité de ses infrastructures et de ses ressources humaines fait du pays de la Teranga une destination prisée par les investisseurs.Belle embellie des investissements étrangers au Sénégal. De l’avis du président-directeur général du Fonds d’investissement AFIG Funds, Pape Ndiaye, le Sénégal est le quatrième pays africain qui engrange le plus de fonds étrangers.

« Cela est dû au nombre de transactions. Ce qui veut dire que sur le plan technologique, il y a eu beaucoup d’avancées », a dit M. Ndiaye, expliquant également cette situation par la qualité des infrastructures et des ressources humaines du Sénégal, mais aussi par son environnement des affaires propice, doté d’un cadre légal protégeant l’investisseur.

Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse marquant le lancement de la 18e conférence annuelle de l’Association africaine du capital-investissement et du capital-risque (AVCA, sigle anglais) qui se tient à Dakar du 25 au 29 avril 2022. La rencontre à laquelle prennent part entre 500 et 700 personnes est axée sur le thème : « Résurgence, résilience et résultats : le capital privé en Afrique à la croisée des chemins ».

Pape Ndiaye a indiqué que « tout ce qui est volet technologique, infrastructurel et digital est en plein essor dans ce pays. Le Sénégal a un rôle important à jouer dans cela ».

Côte d’Ivoire : le RHDP entame sa restructuration

Le travail sera achevé par la tenue d’un congrès.Le président du directoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir), Kafana Koné, a annoncé ce lundi à Abidjan une « restructuration » de la formation politique d’ici à septembre-octobre 2022, avec la création de 345 départements politiques.

Ces structures devraient être mises en place jusqu’à « fin juin » 2022, a indiqué M. Kafana Koné devant la presse, à l’issue d’une réunion avec l’ensemble de l’encadrement politique du parti présidentiel.

Il a expliqué que les départements politiques ont été conçus sur la base de la liste électorale et le lieu de vote et comprendront des sections et des comités de base.

Kafana Koné a assuré que les délimitations anciennes se trouvent incluses dans les nouveaux découpages, ajoutant que « les nouveaux responsables seront désignés par des militants (et) personne ne sera mis de côté ».

« Nous avons décidé de clarifier l’épine dorsale du parti, la hiérarchie » afin d’avoir des responsables locaux qui seront désignés par « des militants membres d’encadrement et des cadres qui seront utilisés pour animer les structures », a-t-il ajouté.

Après l’installation de ces départements politiques, le RHDP, dans sa restructuration prévoit l’organisation d’« un congrès pour redynamiser le parti » et terminer avec la restructuration au mois de septembre-octobre 2022, où l’ossature sera définie.

Il est également prévu des missions de délégations du RHDP pour recenser les militants du 5 au 15 mai 2022.

Le secrétariat exécutif, dirigé par Adama Bictogo, est quasiment pourvu. M. Kafana a déclaré que le chef de l’Etat « a l’ambition de bâtir un parti qui résiste au temps (car) nous voulons gérer le pays de façon durable ».

Mali : des jihadistes annoncent la capture d’un mercenaire russe

Le membre du groupe paramilitaire russe Wagner a été appréhendé dans le centre du pays.Une preuve de la présence de mercenaires russes au Mali ? Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) annonce avoir mis la main sur un membre de la société Wagner dans la région de Ségou (centre).

« Durant la première semaine d’avril, nous avons capturé un soldat des forces russes Wagner dans la région de Ségou », écrit le GNIM dans un communiqué relayé par la presse, précisant que le captif était engagé sur le front de la lutte antijihadiste.

La source précise que les combattants de Wagner « ont participé avec l’armée malienne à une opération de parachutage sur un marché dans le village de Moura où elles ont affronté plusieurs moudjahidines avant d’encercler cette localité pendant cinq jours et tuer des centaines de civils innocents ».

« Les moudjahidines, poursuit le GNIM, ont par ailleurs fait face à deux opérations de parachutage menées par les mercenaires au-dessus des falaises de Bandiagara, à 70 km de Sévaré. Ils ont réussi à confisquer des armes des mercenaires qui ont pris la fuite ».

Au cours d’une une offensive aéroterrestre contre les jihadistes menée du 23 au 31 mars 2022 à Moura, dans le Centre du Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) avait annoncé la mort de 203 jihadistes. Mais selon plusieurs organisations de défense des droits humains, il s’agit d’un massacre de civils, poussant Bamako à annoncer des « investigations approfondies » confiées à la Gendarmerie nationale.

Attaques simultanées : Damiba dépêche des officiers chez Goïta

Le Mali et le Burkina Faso veulent s’unir pour faire face aux attaques jihadistes.À l’initiative du président de la transition burkinabè Paul-Henri Sandaogo Damiba, une délégation d’officiers a été reçue ce lundi 25 avril 2022 à Bamako, par le chef de l’Etat malien Assimi Goïta. L’objectif de cette rencontre est d’évoquer la coopération militaire entre ces Etats du Sahel au moment où les attaques jihadistes se multiplient dans les deux pays.

Le Mali et le Burkina Faso sont liés par la géographie. ils partagent 1200 kilomètres de frontière où sont déployés des milliers de soldats des deux pays pour lutter contre les groupes terroristes. Mais la porosité de cette zone désertique et les pistes d’accès difficilement praticables favorisent souvent des attaques de groupes armés.

Ce dimanche 24 avril 2022, les deux pays ont été ciblés par cinq attaques simultanées de la part des groupes armés. Les offensives ont visé particulièrement les forces armées maliennes et burkinabè.

Au Mali, les camps militaires d’Alpha Maloba Maïga de Sévaré, de Bapho et de Niono ont été attaqués dimanche vers cinq heures du matin par « des véhicules kamikazes bourrés d’explosifs ». Le bilan fait état de six militaires tués et une quinzaine de blessés, selon un communiqué de l’armée malienne, qui précise avoir tué onze kamikazes terroristes lors de « ces trois attaques complexes terroristes. »

L’attaque serait l’œuvre des jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à Aqmi. Le Jnim affirme même avoir capturé plusieurs combattants du groupe Wagner dans le centre du pays début avril. Ces « soldats des forces russes de Wagner », soutient toujours le communiqué du Jnim, auraient participé à l’offensive de l’armée malienne à Moura.

Au même moment, le Burkina Faso est touché dans sa partie nord du pays par deux attaques dans la région du Sahel. Les assaillants ont visé deux détachements militaires de Gaskindé et de Pobé Mengao, causant la mort de quinzaine personnes dont neuf militaires, souligne un communiqué de l’armée burkinabè. Des attaques jihadistes qui seraient attribuées aux groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI).

Mali : six soldats tués dans une triple attaque terroriste

L’armée malienne s’est réveillée brutalement dimanche 24 avril après avoir essuyé des attaques simultanées « complexes » dans trois de ses bases du centre du pays.Les offensives ont visé dimanche matin des camps militaires à Sévaré, Bapho et Niono, situés entre les régions de Mopti et Ségou. Selon un communiqué de l’armée, les « groupes armés terroristes » ont utilisé des « véhicules kamikazes bourrés d’explosifs ».

Une riposte « énergique » et « simultanée » des soldats a permis de « circonscrire les dégâts » même si six d’entre eux ont perdu la vie à Sévaré, « majoritairement dus à l’effondrement du poste de garde sous la force de la déflagration ». L’armée dénombre aussi la mort de onze « ennemis » dont le kamikaze et saisi plusieurs de leurs matériels.

Par ailleurs, elle répertorie vingt blessés dans ses rangs et des dégâts matériels importants, avec notamment un hélicoptère endommagé, au cours des trois assauts qui ont été revendiqués « par la katiba Macina, du prédicateur peul Amadou Koufa », d’après l’AFP. Cette unité de combattants est subordonnée à Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda.

« Ce dimanche matin, les moudjahidines de la katiba Macina ont frappé trois camps des FAMa (Forces armées maliennes) », affirme un message audio en langue bambara, citant Ségou, Bapho et Niono. « Nous avons frappé ces camps au même moment avec un intervalle de cinq minutes. (Outre les) morts, on leur a causé des dégâts matériels » et « détruit des camps », ont ajouté les jihadistes.

Toutefois, l’état-major général de l’armée salue « le professionnalisme des FAMa » et assure que la situation sur ces emprises militaires est « sous contrôle ». Il signale d’ores et déjà un renforcement du dispositif sécuritaire dans tous les camps militaires « sur l’ensemble du territoire » en vue de parer à ces types d’attaques « complexes », fréquentes dans le centre du pays.

Déjà, « une unité FAMa en patrouille, sur l’axe Mourrah-Tenenkou, a été prise dans une embuscade par un groupe au cours de laquelle dix terroristes ont été neutralisés », souligne l’armée malienne.

La persistance des crises sociales effraie la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets tournant singulièrement autour de la supposée crise alimentaire dans le nord du pays, la reprise de la grève des syndicats de santé et l’habitude de certains à collecter et diffuser des données personnelles au mépris des lois et règlements.« 549.000 personnes menacées de famine à Matam et Kanel », affirme Tribune qui explique que dans ces localités du nord du pays plusieurs familles ont des « difficultés à assurer les trois repas ». Si rien n’est fait, « le nombre va passer à 881.275 personnes, soit 5 % de la population sénégalaise », prévient le journal, notant par ailleurs que l’Etat « va lancer un transfert cash de 44 milliards FCFA » aux ménages cibles.

Évoquant cette enquête sur l’insécurité alimentaire à Matam, EnQuête qualifie ces chiffres de « mascarade ». Citant les populations, le quotidien souligne que « ces statistiques fallacieuses ne sont que des prétextes pour capter plus de fonds ».

Sur le défi de la souveraineté alimentaire et de l’emploi au Sénégal, Sud Quotidien évoque « l’échec en mille maux », prenant appui sur le célèbre économiste sénégalais Moustapha Kassé. « Les performances de l’agriculture, comme aussi l’emploi, ne se décrètent pas », indique le doyen honoraire de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université de Dakar. « Tant qu’il n’y a pas de symbiose entre ceux qui savent et ceux qui décident, il en sera toujours ainsi », ajoute-t-il.

Le Quotidien fait des « jeux de maux » sur la crise persistante dans la santé. Après la semaine dernière, les travailleurs « décrètent à nouveau 48 heures de grève » à partir de mardi. Leur dénonciation porte toujours sur « le traitement partial des autorités dans l’affaire Astou Sokhna », la femme dont le décès en couches en début avril à l’hôpital régional de Louga (nord) a causé l’arrestation de quatre sages-femmes.

Après Astou Sokhna, L’Observateur rapporte qu’« une autre femme décède en couches à Louga ». Le journal précise que ce drame est une « conséquence de la grève des sages-femmes » même si « Penda Sall, 20 ans, a succombé des suites d’une hémorragie massive ».

Décrivant le respect des lois et règlements au Sénégal, le journal voit un « pays en dérapages incontrôlés ». Le quotidien prend prétexte des collectes et diffusions des données d’un célèbre activiste en prison ainsi que de la gérante du salon de massage Sweet Beauty dans le bureau du juge chargé d’instruire le dossier Ousmane Sonko-Adji Sarr. L’Observateur alerte ainsi sur les « conséquences terribles » de cette « série » de collectes et diffusions d’images.

Burkina : plusieurs militaires tués dans deux attaques

Deux attaques simultanées dimanche 24 avril 2022, ont tué quinze personnes dont neuf militaires au nord du Burkina Faso.Les assaillants ont visé deux détachements militaires de Gaskindé et de Pobé Mengao dans la région du Sahel au nord-ouest du pays près de la frontière avec le Mali. « Ces deux attaques qui se sont déroulées de façon quasiment simultanée, ont visé à la fois les détachements militaires et les populations civiles », indique un communiqué de l’armée burkinabè.

Les combats intenses ont causé plusieurs morts au sein de l’armée et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). « On dénombre pour l’attaque de Gaskindé neuf décès (cinq militaires et quatre civils) et une quinzaine de blessés. L’attaque de Pobé-Mengao a causé la mort de six personnes dont quatre militaires et 02 VDP. Une quinzaine de personnes ont également été blessées », déplore le communiqué.

Toutefois, les forces de défense assurent que « la situation dans ces deux localités est sous contrôle et des opérations de sécurisation sont toujours en cours », rassure le communiqué.

L’armée burkinabè réaffirme sa « détermination de l’ensemble des forces à poursuivre le combat quoi qu’il en coûte pour permettre aux populations des localités menacées par les terroristes de reprendre le cours normal de leur vie », conclut le communiqué.

Le Burkina Faso en proie au jihadisme est confronté depuis 2015 à des attaques récurrentes, comme ses voisins du Mali et du Niger. Des attaques souvent attribuées aux groupes Etat islamique et Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Emmanuel Macron réélu président de la république française

Le président sortant devance la candidate du Rassemblement national.Emmanuel Macron a été réélu, dimanche 24 avril, comme président de la république française.
Selon les estimations publiées dimanche soir peu après 20h, le président sortant devance sa rivale, Marine Le Pen, candidate du parti d’extrême-droite le Rassemblement nations (RN) avec un score de près de 58% contre 41% environ. 

Côte-d’Ivoire: Importante hausse des impôts récoltés au premier trimestre de 2022

Les objectifs de recettes pour le deuxième trimestre sont fixés à 979,8 milliards Fcfa, soit une hausse de 181,8 milliards Fcfa par rapport à la même période en 2021.Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont recouvré 722,8 milliards Fcfa de recettes brutes au 1er trimestre 2022 pour un objectif de 701,1 milliards Fcfa, soit un écart positif de 21,7 milliards Fcfa.

Ces données ont été dévoilées, vendredi, à Abidjan par Dr Mbahia Bamba Maferima, à l’ouverture d’un séminaire bilan du 1er trimestre 2022 et des perspectives du 2e trimestre de l’année en cours.

En comparaison avec les recettes de la même période, en 2021, elle a indiqué que les montants mobilisés s’élevaient à 640,2 milliards Fcfa, des réalisations en hausse de 82,6 milliards Fcfa, soit une progression de 12,9%.

Mme Mbahia Bamba a annoncé que les objectifs de recettes de la Direction générale des impôts  (DGI) pour le deuxième trimestre sont fixés à 979,8 milliards Fcfa, en hausse de 181,8 milliards Fcfa par rapport aux recouvrements de la même période en 2021.

Le directeur de Cabinet, représentant le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, M. Adama Sall, a au nom du ministre, décerné des encouragements à la DGI pour ces résultats enregistrés et les efforts accomplis par les différents services durant le 1er trimestre 2022.

Toutefois, « de nombreux défis restent encore à relever afin de permettre à l’Etat de mener à bien les ambitieux programmes de développement contenus dans le Plan national de développement 2021-2025 », a-t-il ajouté.

Il a fait observer qu’en 2022, les ressources fiscales et douanières cumulées devraient représenter environ 45% du budget national, relevant que les marges de progrès restent encore importantes pour inverser la structure du financement du budget au profit des ressources internes.

Les défis à relever sont remarquables, dans un contexte marqué par des chocs exogènes liés à la pandémie de la Covid-19, avec l’augmentation du coût du fret, la hausse du cours du baril de pétrole à l’international et la crise russo-urkrainienne.

Cependant, lancera-t-il, le cap de l’atteinte des objectifs de recettes devra être maintenu pour faire face aux besoins de financement de plus en plus croissants que le contexte actuel exige. C’est pourquoi il est impérieux de monter en puissance les mesures de politiques fiscales en cours.

M. Adama Sall a souligné qu’ il est attendu l’opérationnalisation de l’ajustement à la taxe sur la valeur ajoutée des plateformes de ventes en ligne et de services numériques, l’institution de la taxe sur la communication audiovisuelle, les nouvelles dispositions relatives aux transactions intragroupes et l’application de la taxe spéciale sur les produits en matière plastique.

Des facteurs de risques existent et pourraient affecter les performances de l’administration fiscale au cours des prochains mois. Il s’agit, entre autres, de la persistance de la crise russo-ukrainienne et la résurgence de la crise sanitaire de Covid-19.

Idriss Diallo élu président de la Fédération ivoirienne de football

Didier Drogba, ancienne vedette du football ivoirien, a été le pôle d’attraction de cette élection où il a été éliminé dès le premier tour.L’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo a été élu samedi président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), à l’issue d’un scrutin au cours duquel l’ex-footballeur international, Didier Drogba, a été éliminé au 1er tour.

Selon le résultat final, M. Idriss Diallo a obtenu un score de 63 voix, devançant son challenger Sory Diabaté, un dirigeant de l’équipe sortante crédité de 61 voix. Les deux sont allés au second tour. 

La vedette du football ivoirien, Didier Drogba, lui, a été créditée d’un score de 21 points (16,54%). Au premier tour, il a obtenu au niveau de la Ligue 1 un score de 3 points contre 8 points au niveau de la Ligue 2, Division 3 neuf points et groupement d’intérêt (GI) 1 point. 

Au 1er tour, Idriss Diallo a eu 27 points au niveau de la Ligue 1, D2 48 points, D3 38 points et GI 5, Sory Diabaté 9 points en L1, L2 22 points, D3 18 points et GI 1 points. Au niveau du vote de la Ligne 2, Idriss Diallo a eu 18 points tandis que Sory Diabaté a décroché un score de 22 points.

Sur six candidats, trois ont été retenus par le Comité de normalisation de la FIF, notamment l’ex-footballeur international Didier Drogba, l’homme d’affaires Yacine Idriss Diallo, et Sory Diabaté, l’un des dirigeants de l’équipe sortante.

L’homme d’affaires, Yacine Idriss Dialllo, lui, veut rassembler pour développer le football ivoirien tout en faisant des présidents de club, des partenaires décisionnels plutôt. Pour une gouvernance optimum, il veut mettre en place un comité de surveillance.

Il envisage de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, mobiliser un pool d’investisseurs et de sponsors, arrêter un smig, un salaire minimum pour les joueurs, et de projeter le football ivoirien à l’horizon 2030.

Yacine Idriss Diallo promet une « transformation du football ivoirien ». Il compte « rassembler pour développer autour du football ivoirien, une équipe de compétences pluridisciplinaires, issue de toutes les tendances qui s’affrontaient dans un passé récent. 

Sa vision s’articule autour de six axes, la bonne gouvernance; les assises et le symposium du football ivoirien; la revalorisation du football local; la mise en place d’un pool d’investisseurs; le renforcement des relations avec les autorités, la préparation de la CAN 2023, des JO Paris 2024 et du mondial 2026. 

M. Didier Drogba, vedette du football ivoirien, a été le pôle d’attraction de cette élection à la présidence de la FIF. Sa candidature à cette élection, portée par la ferveur populaire, a déclenché beaucoup de passions. 

L’élection, prévue en septembre 2020, a été suspendue avec la désignation d’un Comité de normalisation de la FIF, une grande première dans le pays. Reportée de décembre 2021 à mars 2022, le scrutin a été finalement fixé au 23 avril 2022.

France: Pourquoi Marine Le Pen au pouvoir inquiète (Imam)

Mahmoud Doua, imam français, analyse pour Apa news les risques éventuels de l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir en France à l’issue du second tour de la présidentielle de ce dimanche.“Par respect au principe de laïcité, les responsables des cultes ont un devoir de neutralité en politique” insiste Mahmoud Doua, Imam de Cenon, une banlieue de l’agglomération bordelaise dans le Sud-Ouest de la France. Mais à la veille du deuxième tour de l’élection présidentielle qui se déroule dimanche 24 avril en France, le religieux ne semble pas avoir vraiment le choix que de dire son inquiétude si jamais les résultats du scrutin portent au pouvoir Marine.  Arrivée deuxième au premier tour, juste derrière le président sortant Emmanuel Macron, la candidate de l’extrême-droite dont le programme est tout sauf rassurant pour les musulmans de France, tape sérieusement aux portes du pouvoir. Tout au long de la campagne pour le second tour qui s’est achevée vendredi soir, les sondages annoncent un score serré entre Macron et elle, rendant l’hypothèse d’une victoire historique de l’extrême-droite en France fort possible dans certains esprits. 
“Je n’ai pas besoin d’être imam ou musulman pour redouter une éventuelle arrivée au pouvoir de l’extrême-droite en France. En tant que citoyen français tout court, une partie du programme de Marine Le Pen m’inquiète, puisque fondamentalement contraire aux valeurs et principes sur lesquels la démocratie française a été initialement fondée puis construite. La France est un Etat laïc, où la liberté de conscience et de culte est garantie par la constitution et les pouvoirs publics tenus d’observer une stricte neutralité entre les différentes religions. En faisant de l’interdiction dans l’espace public du voile pour les femmes musulmanes une de ses promesses phares, Marine Le Pen affiche une hostilité dangereuse à l’égard d’une partie des citoyens français. Au lieu de renforcer les règles du vivre-ensemble, l’application de son programme de gouvernement risque de créer une situation de tension permanente avec une partie des citoyens », déplore l’imam.
A-t-il était surpris par le score de 23,15% obtenus par la candidate du Rassemblement national (RN), dont la famille politique, avec les 7,7% d’Eric Zemmouri, a totalisé au premier tour plus de 30% des voix? 
« Après son père, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national dont son parti et elle sont les héritiers, qui était au second tour en 2002, c’est la deuxième fois que Marine Le Pen se retrouve au second tour. Il n’y a pas de hasard à cela. Elle a réussi à imposer ses d’idées et elle-même comme incontournables dans le débat politique aujourd’hui en France. Sa présence au second tour ce dimanche n’est donc pas une surprise » analyse le religieux par ailleurs diplômé en sciences politiques et en journalisme.
Comment s’imagine-t-il au soir du 24 avril, si jamais l’hypothèse d’une Marine Le Pen au pouvoir devient une réalité? 
« Ce sera un grand choc. Pas uniquement parce sur qu’elle pourrait se mettre aussitôt à prendre des mesures hostiles à la pratique du culte musulman en France, comme la fermeture et l’interdiction de construction de mosquées sous un motif ou un autre. Je crains aussi qu’elle mette aussi en application son projet de loi interdisant le droit du sol qui permet jusqu’ici l’acquisition de la nationalité française par naissance sur le territoire français. Sans oublier la remise en cause du droit d’asile qui a toujours permis à la France, connue pour être la patrie des droits de l’homme, d’accueillir et protéger les personnes persécutées chez elles », rappelle l’Imam, qui craint aussi pour l’image et l’influence de la France dans le monde.  
“Imaginez-vous les relations entre une France gouvernée par un pouvoir qui veut expulser certains  étrangers ou qui leur rend la vie difficile et certains de ses partenaires surtout au Maghreb et en Afrique subsaharienne dont provient une bonne partie des immigrés en France. Ce sera trop tendu et donnera lieu à des crises diplomatiques incessantes. Pourtant ces pays sont très importants pour la France. Ce sont d’anciennes colonies avec lesquelles les liens politiques, économiques et culturels sont très étroits et ils jouent un rôle important dans le rayonnement culturel et diplomatique de la France dans le monde », s’inquiète le responsable musulman.

Journée de la Terre : le Commonwealth appelle à une action climatique urgente

Un sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) se tiendra à Kigali en juin, où sera adoptée une Charte des terres vivantes du Commonwealth.La Secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland a appelé les pays à intensifier leur action pour relever de toute urgence les principaux défis liés au changement climatique, aux océans, à la dégradation des terres et à la perte de biodiversité. 

« Le lien entre la planète et l’homme n’a jamais été aussi évident qu’aujourd’hui, alors que nous voyons de plus en plus clairement comment nos propres actions et habitudes humaines peuvent avoir un impact profond sur les systèmes de soutien de la vie sur Terre, que ce soit sur la terre, dans les océans ou dans l’atmosphère » a-t-elle déclaré. 

« Tous les pays de la famille des nations du Commonwealth ont été touchés par la crise climatique, mais les petites nations et les autres nations vulnérables sont les plus menacées, et beaucoup d’entre elles ressentent déjà le poids des impacts au moment où nous parlons. Mais, comme je l’ai souligné lors de la COP26, nous devons agir ensemble avec audace pour protéger la seule planète que nous ayons. Des vies et des moyens de subsistance dans tout le Commonwealth en dépendent littéralement », poursuit-elle. 

« Le changement climatique et l’action en faveur des océans constituent une priorité centrale pour moi en tant que secrétaire générale. Et à l’approche de la prochaine réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, qui se tiendra au Rwanda en juin, l’action en faveur du climat et des océans figurera parmi les priorités de l’ordre du jour des dirigeants ». 

Elle a révélé que la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) se tiendra à Kigali du 20 au 25 juin 2022. Parmi les principaux points de décision figurera l’adoption de la Charte des terres vivantes du Commonwealth, qui vise à coordonner la mise en œuvre des objectifs convenus dans le cadre des trois conventions de Rio sur le changement climatique, la biodiversité et la désertification par le biais d’une gestion durable des terres et de solutions fondées sur la nature. Il sera également question d’un fonds d’action destiné à soutenir les efforts des pays axés sur les océans dans le cadre de la Charte bleue du Commonwealth. 

Selon elle, ces initiatives font suite à d’autres programmes phares en faveur de l’environnement, notamment le Commonwealth Climate Finance Access Hub, qui aide les petits pays et les autres pays vulnérables à accéder à des ressources vitales pour l’adaptation au climat et l’atténuation de ses effets ; la Charte bleue du Commonwealth, un accord conclu par les 54 pays membres pour relever ensemble les défis océaniques urgents ; et le Commonwealth Sustainable Energy Transition Agenda, qui vise à accélérer une transition inclusive, juste et équitable vers des systèmes énergétiques à faible émission de carbone dans l’ensemble du bloc. 

« Depuis que les dirigeants du Commonwealth ont publié la déclaration de Langkawi sur l’environnement en 1989, jusqu’à la COP26 à Glasgow, nous sommes restés engagés à favoriser une planète durable et résiliente au changement climatique pour toute l’humanité. Cet important héritage se poursuit à travers nos programmes et actions de sensibilisation, conçus pour servir les 2,5 milliards de personnes qui vivent dans le Commonwealth, dont 60% ont moins de 30 ans », a ajouté la secrétaire générale.

 

Télécoms: Les Ivoiriens se préparent à la 5G

La Côte d’Ivoire envisage de déployer la 5G d’ici à 2023.La Côte d’Ivoire envisage de déployer la technologie 5G, a dit jeudi M. Guy Michel Kouakou, directeur de l’économie des marchés et de la prospective à l’Autorité de régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI, régulateur), en marge d’un atelier organisé par Huawei, le géant chinois des télécommunications. 
La rencontre a réuni plusieurs acteurs de l’écosystème des télécoms en Côte d’Ivoire autour du thème: « Fréquence 5G : quelles réalités ? ». 

Dans son discours d’introduction, M. Wang Jie, vice-président chargé du marketing à Huawei Northern Africa, a salué l’organisation de « ce séminaire qui offre une occasion précieuse de communiquer avec les dirigeants et les équipes du ministère de la Communication et de l’économie numérique, de l’AIGF et de l’ARTCI sur des sujets liés au développement de l’industrie 5G et de la politique du spectre ». 
Il a fait observer que « la 5G est le sujet le plus d’actualité dans l’industrie mondiale des TIC ». Mais, jusqu’à présent, cinq pays africains ont attribué des fréquences 5G, dont un seul a lancé commercialement le service 5G. Selon les prévisions de l’industrie, la 5G sera largement déployée en Afrique à partir de 2023. 
« Stratégiquement, la 5G est un catalyseur important. La Côte d’Ivoire, qui prévoit lancer commercialement la 5G d’ici le milieu de l’année prochaine pour la Coupe d’Afrique, occupera une position de leader dans ce domaine et ce sera une étape-clé dans le parcours de la Côte d’Ivoire pour être le hub numérique de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il assuré. 
Il a conclu ses propos en rappelant l’engagement de Huawei à soutenir étroitement et à collaborer avec le ministère de la Communication et de l’économie numérique pour offrir leur contribution à la 5G et au développement numérique en Côte d’Ivoire. 
Pour le directeur général de l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences (AIGF), Coulibaly Yacouba, il est nécessaire de « continuer avec cette feuille de route qui est déjà suivie et ensuite avec l’AIGF et l’ARTCI travailler ensemble afin de définir les redevances à payer pour ces fréquences ». 
« Il est important que chaque opérateur sache le montant qu’il est nécessaire de payer pour l’utilisation de ces fréquences-là », a-t-il ajouté, remerciant Huawei d’apporter sa pierre à l’édifice de la 5G en Côte d’Ivoire, surtout dans le domaine des télécommunications. 
Selon Guy Michel Kouakou, directeur de l’économie des marchés et de la prospective à l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), et également vice-président de l’équipe interne de l’ARTCI pour le projet de la 5G, ‘’cet atelier vient en complément de l’initiative gouvernementale qui projette le déploiement de cette nouvelle technologie d’ici 2023″ dans le pays. 

Cette volonté gouvernementale, rappellera-t-il, a été engagée en décembre 2021, lors d’une communication en Conseil de gouvernement par l’adoption d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la 5G en Côte d’Ivoire. 
Pour M. Kouakou, Huawei, le géant chinois des télécoms, en tant qu’acteur du secteur et équipementier, travaillera dans cette dynamique, en synergie avec les opérateurs pour apporter des solutions, d’où  «l’initiative de ce séminaire que nous saluons», a-t-il ajouté. 
Ces réflexions permettent notamment de mettre en œuvre efficacement les différents chantiers qui ont été définis par l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa feuille de route pour installer la technologie 5G, a-t-il poursuivi. 
Parlant des défis, il a noté que la 5G est la technologie de la communication sans fil, alors il faut que la fréquence, qui est la ressource qui permet de véhiculer l’information, soit disponible et attribuée aux opérateurs, afin que ceux-ci puissent éventuellement commencer à la déployer. 
Le premier enjeu, est que nous, administration publique, puissions mettre à la disposition des opérateurs ces fréquences qui permettent de déployer la technologie 5G; seulement il est nécessaire au préalable de réaménager la bande de la fréquence, a-t-il souligné. 
Une fois cette étape achevée, «il faut définir les conditions et les modalités selon lesquelles nous allons les attribuer aux opérateurs», a-t-il mentionné, ajoutant que cette attribution se fera soit par un mécanisme d’enchère ou de soumission comparative. 
Pour ce qui est du second enjeu, il a fait observer qu’il faudrait qu’au niveau des opérateurs ceux-ci arrivent déjà à mobiliser les investissements pour pouvoir déployer la technologie 5G. Suite à ces différentes étapes, les opérateurs pourront avoir une certaine visibilité qui leur permette de mobiliser les investissements et démarrer les discussions avec les équipementiers pour commencer à préparer les solutions et le déploiement à grande échelle. 
Experte de Huawei, Asmae Lachhab a présenté longuement le spectre de la 5G en Côte d’Ivoire lors de cet atelier qui a pour but de permettre aux acteurs de l’écosystème d’avoir une vision sur l’évolution de cette technologie et de partager les expériences des autres pays. L’atelier visait surtout à prendre les bonnes dispositions en termes de spectre pour le développement de la 5G. 
Pour permettre un déploiement réussi de la 5G, «il faut penser au spectre, aller vers le C-Band comme fréquence avec une bande de 100 Méga pour avoir une expérience attendue par la technologie 5G, ensuite penser à introduire des applications qui vont aller avec la 5G et aider les opérateurs à monétiser le réseau qui sera déployé», a déclaré Asmae Lachhab. 
La technologie 5G offre une pléthore d’opportunités. Elle peut contribuer à une économie digitale avancée du pays, apporter plus de transformation digitale, favoriser plus d’accès aux services digitaux (secteur médical, éducation, le travail, le divertissement…) et créer de nombreux emplois.

 

Niger: Bazoum retouche son gouvernement

Quatre nouveaux ministres ont été nommés samedi.Mohamed Bazoum réajuste légèrement son gouvernement en nommant quatre nouveaux ministres samedi 23 avril dont deux opposants fraîchement ralliés à la majorité présidentielle:  Yacoubou Ibrahim qui devient ministre d’État avec le portefeuille de l’Énergie et des Énergies renouvelables et Mahamadou Laouali Dan Dano qui est désigné ministre de Communication, chargé des relations avec les institutions à la place de Mahamadou Zada, emprisonné en début de semaine pour «détournement de fonds publics» présumé. 

Ibrahim Yacoubou, âgé de 50 ans, est un ancien directeur-adjoint de cabinet à la présidence du temps où le Niger était dirigé par le président Mahamadou Issoufou auquel Mohamed Bazoum a succédé l’année dernière. 

Soupçonné de vouloir prendre le contrôle du parti présidentiel, PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme), il en avait été exclu en 2015 et démis de ses fonctions à la présidence. 

A la tête de son propre parti le Mouvement patriotique nigérien (MPN), il s’était lancé à la conquête du pouvoir lors de la présidentielle de 2016. Mais il avait été recalé avec un score de 4,43% des voix seulement. Après avoir appelé ses partisans à voter au second tour en faveur du président Issoufou, ce dernier l’avait ensuite récompensé  en le nommant au poste prestigieux de ministre des Affaires étrangères. Limogé deux ans après, Il tente une nouvelle fois de briguer les suffrages de ses compatriotes en 2021, cette fois contre Mohamed Bazoum, compagnon et dauphin politique du président Issoufou. Avec 5.38% au premier tour, Yacoubou Ibrahim avait alors préféré soutenir  l’opposant et ex-président Mahamane Ousmane (1993-1996) au détriment de Mohamed Bazoum, finalement élu. 

L’entrée de Yacoubou Ibrahim samedi au gouvernement du président Bazoum, ainsi que celle de Laouali Dan Dano, également membre du MPN (6 députés à l’Assemblée nationale), intervient une semaine après la décision de son parti de quitter l’opposition pour rallier la majorité présidentielle. 

Selon un communiqué du secrétariat général du gouvernement lu à la radio nationale, deux autres ministres ont également été nommés: Ibrahim Natatou à l’Education nationale et  Tchousso Ramatou Oumarou Tchian au ministère déléguée auprès du ministre des Finances.

Sénégal : la hantise de la panne sèche de kérosène

Les réserves s’amenuisent à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD) alors que l’incertitude entoure toujours l’importation de ce carburant.Pour combien de temps encore le Sénégal sera sur la corde raide ? Pas de réponse catégorique tant la visibilité est très réduite sur la disponibilité du kérosène. « Nous n’avons pas reçu de nouvelles cargaisons. Nos cuves ont une capacité de 7000 m3. On les évalue chaque matin. Jeudi, à 8 heures, on avait 2000 m3 en réserve. Notre consommation moyenne journalière est de 600 m3 », a renseigné Cheikh Diouf, le Directeur Général adjoint de l’Aéroport International Blaise Diagne (Société Anonyme), contacté vendredi soir par APA.

Le 15 avril dernier, la Société de Manutention de Carburants Aviation (SMCADY), avec comme actionnaires Ola Energy, Vivo Energy et Total Energy, a écrit à Doudou Ka, le Directeur Général de l’AIBD SA, pour lui signifier l’atteinte du seuil d’alerte de ses réservoirs à savoir 3000 m3.

Dès lors, la SMCADY a indiqué que « les opérations d’avitaillement des aéronefs ne pourront plus se poursuivre à compter du 20 avril ». Un arrêt technique d’une durée provisoire de deux semaines. Pour que nul n’en ignore, elle a préconisé la diffusion dans les délais d’un message destiné aux navigants aériens.

C’est ainsi que M. Ka a invité tous les opérateurs aériens de l’AIDB à « prendre les dispositions idoines pour transporter la quantité de carburant nécessaire en vue d’assurer l’autonomie des vols retour » à partir du 17 avril. Toutefois, a-t-il souligné, des dérogations exceptionnelles peuvent être accordées sur demande aux compagnies par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

Bien que l’AIBD reste « ouvert à l’exploitation », la situation inquiète au plus haut point les autorités gouvernementales qui scrutent le Port Autonome de Dakar (PAD) où accostent les navires pétroliers. Le 2 avril, une commande de kérosène d’Ola Energy n’a pas été honorée. « Le bateau est arrivé vide », a expliqué mardi Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Énergies, sans être en mesure de préciser les raisons lors d’un point de presse.

Visiblement tendu comme les stocks, le Tunisien Mohamed Chaabouni, Directeur Général de Vivo Energy Sénégal et président du Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal, n’a pas exclu « des achats groupés » pour remplir les cuves de l’AIBD car « le produit est difficile à trouver sur le marché » bouleversé par la guerre en Ukraine.

En l’état actuel des choses, on ne saurait parler de manque d’anticipation stratégique selon M. Chaabouni parce que « la procédure de gestion et de prévision » est strictement respectée. « La
conjecture internationale défavorable », a avancé le patron de l’AIBD SA, « conjuguée aux tensions inédites sur les prix de certaines matières premières, a fortement perturbé le système d’approvisionnement de la SMCADY ». Tout bien considéré, « les mesures qui s’imposent actuellement peuvent avoir des conséquences sur le coût des voyages vers le Sénégal », a admis Cheikh Diouf, le Directeur Général adjoint de l’AIBD SA.

S’adapter

Dans l’aéronautique, cette capacité constitue l’un des marqueurs déterminants pour la survie. Sous le couvert de l’anonymat, un salarié d’Ethiopian Airlines a confié à APA que leurs avions à destination du Sénégal font depuis le 19 avril « une escale technique à Abuja (Nigeria), à Ouagadougou (Burkina) ou à Lomé (Togo)
pour se ravitailler en kérosène. Cela leur permet de transporter assez de passagers et de frets » afin de rentabiliser les vols.

Malgré tout, a-t-il prévenu, « si la situation perdure, une hausse du prix des billets est envisageable puisque les compagnies ne peuvent pas opérer à perte ». Pour ne pas en subir dans l’immédiat, Ethiopian Airlines classée parmi les plus performantes en Afrique prévoit de suspendre « la semaine prochaine » un vol sur les cinq quotidiens en temps normal.

 « Quand un avion de ligne venant de Paris pour Dakar s’arrête à Praia, la compagnie paye des taxes d’utilisation des équipements et de parking à Cabo Verde. Elle supporte ces mêmes charges au Sénégal », a fait savoir M. Diouf. Air France, par exemple, sur le trajet Dakar-Paris, fait désormais une halte à Las Palmas, dans les îles Canaries.

Inauguré le 7 décembre 2017, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass se positionne comme un hub sur le continent noir avec une fréquentation de 2,4 millions de passagers en 2019, année de référence avant la Covid-19. C’est la première fois qu’il est confronté à pareille situation. « On doit tirer les leçons de cet évènement pour grandir l’aviation civile sénégalaise. Cela passe notamment par l’augmentation des capacités de réserve et la mise en place de stocks de sécurité conséquents », a estimé le DG adjoint de l’AIBD SA.

Comme début de solution, « l’État, à travers la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), a pris ses responsabilités pour trouver en urgence une cargaison. Il a en outre demandé à la Société africaine de raffinage (Sar), la seule dans le pays, de recommencer la production du kérosène interrompue pendant trois ans. La Sar reprend ses activités le 30 avril prochain » après un entretien périodique de cinq mois, a rassuré Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal dont l’autonomie en hydrocarbures peut intervenir en 2023 avec les perspectives de la commercialisation de ses ressources pétrolières et gazières.

En attendant un retour à la normale, on est tenté de se demander s’il y a un risque sécuritaire dans l’espace aérien sénégalais. « Un problème d’approvisionnement en kérosène, dans n’importe quel aéroport de la planète, ne peut être à l’origine d’accidents dans la circulation aérienne si les informations sont partagées en temps réel. Nous l’avons fait. Ce procédé permet au gestionnaire d’un aéronef de définir un plan de vol conformément à ses moyens », a soutenu Cheikh Diouf. « Les autorités ont déjà avisé les acteurs. Les compagnies doivent donc s’organiser de sorte à avoir du carburant avant d’arriver à Dakar », a ajouté notre source à Ethiopian Airlines.

Présidentielle: « Marine Le Pen à l’Elysée serait un cataclysme »

Enseignant à Science-Pô à Paris, le franco-béninois Francis Kpatindé, ancien rédacteur en chef à Jeune Afrique et au journal Le Monde, explique pour Apa news les conséquences éventuelles de l’arrivée de Marine Le Pen au pouvoir en France à l’issue du second tour de la présidentielle prévu dimanche 24 avril.Est-ce que vous redoutez une victoire de Marine Le Pen à l’issue du second tour de l’élection présidentielle prévu en France dimanche 24 avril? Si oui, pourquoi? 
Je ne redoute pas une victoire de Marine Le Pen car persuadé qu’une telle perspective est improbable. Tous les instituts de sondage donnent Emmanuel Macron vainqueur au second tour. Son adversaire, qui a beaucoup appris de sa mésaventure électorale de 2017, a encore du chemin à faire pour convaincre la majorité des électeurs à la prendre au sérieux.
Le débat de l’entre-deux tours en est, si besoin était, une nouvelle illustration : elle n’est pas pas prête à assumer les fonctions de chef d’une puissance nucléaire comme la France. Elle n’en a ni la carrure, ni l’expérience, même si elle a fait du chemin. Je ne redoute pas son éventuelle élection. Il faut donc arrêter de se faire peur.
Dans l’hypothèse d’une telle victoire, comment est-ce que vous imaginez, vos premières reactions, réflexions, le choc éventuel?
Si, par extraordinaire, elle était néanmoins élue, ce serait cataclysmique aux plans politique, économique, diplomatique et en termes d’image pour la France. Par ses décisions inapplicables au regard de la Constitution, elle pousserait les communautés les unes contre les autres, avec des impacts rédhibitoires pour la cohésion nationale, l’économie et les relations entre la France et les autres pays, notamment africains. Par ailleurs, elle n’a pas les moyens d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale. Comment pourrait-elle gouverner ? En l’espèce, ce ne serait pas une cohabitation mais une impasse dont pâtirait tout le pays.

Comment est-ce que vous imaginez la France gouvernée par l’extrême-droite? Quelles pourraient être ses relations avec les pays africains? 
Franchement, je ne peux imaginer qu’elle soit élue. La première femme présidente de la République ne peut pas provenir d’un mouvement d’extrême-droite.

Guinée : retrait du permis d’exploitation de Sheraton Grand Conakry

Cette décision intervient après deux courriers de mise en demeure adressés à la Directrice générale du complexe hôtelier qui, selon le ministre du Tourisme, sont restés « sans effets suffisants ».Toute activité d’hébergement ou d’hôtellerie est interdite à l’hôtel Sheraton Grand Conakry jusqu’à nouvel ordre. L’hôtel cinq étoiles situé dans la haute banlieue de Conakry avait été fermé en décembre dernier pour des besoins de rénovation.

Pris de court par cette annonce, les employés avaient interpellé les autorités pour que ces derniers œuvrent pour  la réouverture du site au public dans un bref délai. Ce retrait du permis d’exploitation vient ainsi doucher les derniers espoirs qu’ils nourrissaient.

Désemparés, ils interpellent les dirigeants de la société STARWOOD / MARRIOTT, seule entité chargée de l’exploitation et de la gestion quotidienne de l’installation, à respecter leurs engagements et à rouvrir l’hôtel.

Un rapport d’une mission conjointe du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, et du Tourisme, conclut en effet que le prestataire MARRIOTT a failli à ses obligations contractuelles, celles de maintenir en bon état  l’hôtel. « Il existait un véritable risque de santé  avec l’apparition de moisissures visibles et persistantes », alerte la mission ministérielle.

Élection à la FIF : débats médiatiques entre les trois candidats

L’ex-footballeur international Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté amorcent le dernier virage avant l’élection prévue ce samedi 23 avril 2022.Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté, les trois candidats à l’élection de la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) ont décliné leur vision à travers des débats télévisés et sur internet.

L’homme d’affaires, Idriss Yacine Diallo, lui, veut rassembler pour développer le football ivoirien tout en faisant des présidents de club, des partenaires décisionnels. Pour une meilleure gouvernance, il veut mettre en place un comité de surveillance.

Il envisage, s’il est élu, de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, mobiliser un pool d’investisseurs et de sponsors, arrêter un smig (salaire minimum garanti) pour les joueurs, et projeter le football ivoirien à l’horizon 2030.

 « J’ai vu un candidat parler, en premium aux 81 votants avant de faire connaître sa vision à l’ensemble des Ivoiriens » lance un de ses fans sur les réseaux sociaux.

L’ex-footballeur international, président de la liste « Renaissance », Didier Drogba, promet « une nouvelle ère » du football ivoirien, au lancement de sa campagne, assurant qu’il a « toutes les chances de gagner cette élection ».

La candidature de l’ancien attaquant vedette de Chelsea est portée par la ferveur populaire, mais cela ne suffit pas pour gagner, il faut convaincre la majorité des 81 grands électeurs, qui départagent les candidats le 23 avril 2022 à Yamoussoukro.

« Le football moderne : C’est de l’argent…Celui qui vous parle d’autres choses…Il ment. Si c’est pour attirer de l’argent dans le football ivoirien, il n’y a qu’un seul vainqueur : il s’appelle Didier Drogba », lance un internaute.

« Les autres candidats peuvent venir avec des ressources mais le Pulling power économique de Didier Drogba n’a pas d’égal dans notre pays », écrit-il, avant d’ajouter que l’ex-footballeur international a déjà des grandes marques de renommée mondiale qui l’accompagnent.

Sory Diabaté, l’un des membres de l’équipe sortante dit travailler « pour la grandeur du football ivoirien ». Il compte coopérer avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour permettre un meilleur traitement des athlètes et assurer le rayonnement du secteur. M. Diabaté prévoit un budget de 12 milliards annuel sur les quatre ans de mandat ce qui fait un budget de 48 milliards.

Certains candidats sont « dans une histoire de calcul-Etat », déplore un internaute, citant M. Sory « je promets 500.000 FCFA à 20 joueurs de Ligue 1 comme salaire mensuel mais je verrai l’État pour voir comment payer. Selon mes calculs ça va coûter 5 milliards 480 millions par an sur 10 ans au contribuable. »

A quelques heures du vote prévu le samedi 23 avril à Yamoussoukro, des fans du football ivoirien s’inquiètent sur un autre report à l’horizon. L’on peut lire sur les réseaux sociaux « qu’un courrier a quitté la FIF pour la Confédération africaine de football (Caf) et la Fédération internationale de football association (Fifa) demandant le report des élections au motif qu’il faut d’abord boucler les enquêtes de moralité ». Mais information est démentie par un proche de la présidente du Conor (Comité de normalisation).

Absent, mercredi soir, sur le plateau de la RTI 1, la télévision nationale, pour un débat contradictoire entre les trois candidats, M. Didier Drogba, selon la journaliste, a indiqué que son staff a annulé sa venue à cinq minutes de l’émission.

Son équipe de campagne rapporte que Drogba a engagé son agenda en plusieurs points et les dates qui lui sont proposées sur des plateaux télé se chevauchent avec certains rendez-vous déjà pris et confirmés.

Sénégal : la grève des syndicats de santé commentée par la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la grève générale des professionnels de la santé en soutien à leurs collègues sages-femmes arrêtées dans l’affaire du décès d’une femme en couches, dans le nord du pays.« Jeudi noir dans les hôpitaux », indique Sud Quotidien, notant que les agents de santé paralysent les réceptifs hospitaliers. Ils ont décrété « une journée sans soins ni accouchement dans les maternités », mettant « les patients dans tous leurs états ».

Le Témoin évoque aussi la « colère rouge d’usagers contre une journée noire de blouses blanches ». C’est une « journée de chaos » pour le secteur, souligne Le Quotidien. Le Soleil présente de son côté deux visages suite à ce mouvement d’humeur des professionnels de la santé : « Les grévistes satisfaits, les malades désemparés ».

Par ailleurs, L’Observateur semble prendre le contre-pied des sages-femmes grévistes en rapportant des témoignages qu’il qualifie de « drames à mères ». Ce sont des « récits déchirants de femmes en couches abandonnées à leur sort », explique le journal.

Sur la fourniture de carburant, après que des autorités ont annoncé récemment une pénurie de kérosène, Le Soleil informe que deux bateaux de 18.500 et 26.000 tonnes ont été « déchargés » au Sénégal. Malgré une conjoncture difficile attribuée surtout à la guerre russo-ukrainienne, « le ministre du Pétrole rassure les automobilistes », note le quotidien national.

Toutefois, Walf Quotidien prévient que « ça fleure bon les émeutes de la faim » avec ces pénuries, hausses des prix et mouvements sociaux constatés dans le pays. Au même moment, Vox Populi note que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome chamboule la police ».

Cependant, Tribune précise que c’est « Macky (Sall qui) perturbe la police » avec « plusieurs commissaires mutés ». La célèbre Division des investigations criminelles (Dic) change notamment de patron, selon le journal qui se demande maintenant : « Que mijote le président Sall ? »

Mali : le chronogramme de la transition sera respecté (officiel)

Le Premier ministre Choguel Maïga a assuré, ce jeudi, que 24 mois suffiront pour asseoir une nouvelle République.Les Maliens savent maintenant à quoi s’en tenir. Devant les membres du Conseil National de la Transition (CNT), organe législatif, le chef du gouvernement a détaillé les différentes étapes pour un retour à l’ordre constitutionnel conformément à l’engagement pris auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Pas de temps à perdre, « nous allons, dès la semaine prochaine, dérouler le programme. Nous avons décidé de ne plus attendre », a déclaré Choguel Maïga. Toutefois, le Premier ministre a tenu à préciser que la période transitoire de 24 mois est « incompressible pour implémenter les bases du processus du changement ».

Dans les huit prochains mois, « si la loi sur l’organe unique est votée, on pourra la rendre opérationnelle », a-t-il indiqué. Une durée équivalente sera nécessaire, a soutenu M. Maïga, pour « la mise en place du matériel électoral, la formation des agents électoraux et l’audit du fichier actualisé ». Enfin, trois mois seront dédiés aux « préparatifs des opérations électorales, à la campagne et à la tenue du référendum », a-t-il ajouté.

À en croire le Premier ministre malien, le contexte actuel est favorable à une entente avec les organisations sous-régionales en vue d’une levée des sanctions : « La Cédéao et l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) sont des partenaires avec lesquels nous n’avons pas rompu. Les discussions continuent ».

Foot en Guinée : seconde chance pour Kaba Diawara

Le jeune entraîneur, remercié suite à l’élimination du Syli national en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, retrouve son poste.Avec le recul, le Comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) tire la conclusion selon laquelle Kaba Diawara est « plus à même de conduire l’équipe nationale vers les performances attendues ».

L’ancien international guinéen était en concurrence avec trois autres candidats. Après le limogeage du Français Didier Six, Kaba Diawara prend les rênes du Syli national. Un intérim démarré trois mois seulement avant la Coupe d’Afrique des nations tenue au Cameroun.

Malgré tout, l’ex-attaquant de l’OGC Nice (France) remet en confiance Naby Keïta et ses coéquipiers en imposant le 3-5-2 comme système de jeu. Au premier tour de la grand-messe du foot continental, la Guinée fait plutôt bonne figure avec une victoire contre le Malawi et un nul contre le Sénégal, futur vainqueur de l’épreuve.

Tout allait bien donc, mais la défaite, deux buts à un, face au Zimbabwe, bon dernier du groupe, installe le doute. La Gambie, la surprise de la Can 2021, en profite pour battre le Syli national dès le premier match à élimination directe. Ce jour-là, le consultant de Canal+ est la cible de projectiles au coup de sifflet final.

Au pays, la déception est immense parce que les supporters nourrissaient beaucoup d’espoir. Début mars, Kaba Diawara et tout son staff en font les frais. Contre toute attente, il effectue un retour express qui intervient deux jours après le tirage au sort des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. La Guinée est dans la même poule que le Malawi, l’Éthiopie et l’Égypte.

Côte d’Ivoire: les priorités fixées au nouveau gouvernement

Le gouvernement Patrick Achi 2 a été formé le mercredi 20 avril 2022.Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a décliné ce jeudi en Conseil des ministres, la feuille de route du nouveau gouvernement de 32 membres, nommé dans un contexte de conjoncture économique.

« Je vous demande mesdames et messieurs les ministres de vous mettre au travail dès à présent afin d’accélérer la mise en oeuvre de notre programme de gouvernement (la Côte d’Ivoire Solidaire) », a dit M. Ouattara, ajoutant: « J’attends de vous beaucoup plus d’initiatives et de célérité ».

Il a souligné que l’objectif premier de ce programme est « l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens (et) nous devons poursuivre les réformes pour rendre notre économie plus dynamique, compétitive et créatrice d’emplois, notamment pour les jeunes ».

« Nous devons aussi mettre en oeuvre de manière diligente nos trois priorités pour l’année 2022 », a poursuivi le président Ouattara, exhortant toute l’équipe gouvernementale à « agir dans le strict respect de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques et de suivre de manière vigoureuse la gestion des établissements publics qui sont sous votre autorité ». 

Il a conseillé au nouvel exécutif de faire preuve d’humilité dans l’exercice de ses fonctions et de considération à l’endroit des concitoyens. Il a réitéré ses félicitations et ses voeux de réussite au Premier ministre, Patrick Achi, et au vice-président, Tiémoko Meyliet Koné. 

« Je demande que le choix des directeurs de Cabinet soit soumis au préalable à notre validation », a recommandé Alassane Ouattara. 

Emmanuel Ahoutou Koffi, ex-directeur de Cabinet du Premier ministre a été nommé directeur de Cabinet du vice-président, Meyliet Koné.

Côte Ivoire : un concours pour créer des artisans entrepreneurs

La compagnie pétrolière ivoirienne, Petro Ivoire, a lancé mercredi un concours de créativité dénommé A Chenou PI « A chez nous pays ».L’objectif est de transformer des jeunes en artisans-entrepreneurs et faire éclore des champions nationaux.

Selon le directeur général de Petro Ivoire, M. Sébastien Kadio-Morokro, la société qui se veut une entité citoyenne, va « aider ces jeunes artisans à pouvoir se développer » via des formations afin de formaliser leurs entreprises en termes de fiscalité, d’impôt, de marketing et de finance.

« A Chenou PI’ » est une expression pour dire « source ivoirienne véritable ». Le concept se veut une plateforme d’incubation pour les jeunes entrepreneurs du secteur de l’artisanat, leur permettant de faire la promotion de leurs produits et de leurs créativités.

A travers ce concours, les candidats (âgés de moins de 40 ans) devront produire des œuvres empruntes d’une authenticité culturelle du pays. Leurs créations, issues des quatre secteurs clés de l’artisanat (alimentation- bâtiment-services-production), seront départagées par un jury.

Le projet sera déployé sur quatre mois, notamment d’avril à juillet 2022, avec les inscriptions des participants, la présélection et les votes ; et les étapes consacrées aux finalistes (formation, pitch, exposition/vente, délibération).

M. Kadio-Morokro a indiqué que ce secteur a été ciblé parce qu’il est un domaine à fort potentiel qui n’est pas valorisé, tout en invitant les jeunes ayant des savoir-faire en matière de créativité à s’inscrire à ce projet d’accompagnement d’artisans.

Les inscriptions se dérouleront du 20 avril au 15 mai 2022. Les 25 candidats présélectionnés après les délibérations, transmettront une vidéo de 30 secondes, réalisée par eux-mêmes, présentant leurs projets.

Ces capsules de 30 secondes qui présenteront également les candidats et leurs produits, seront disponibles dans une rubrique sur le site web de la compagnie créé spécialement pour l’événement, du 1er au 10 juin 2022.

Pour les votes, les notes prendront en compte les votes des internautes et les notes des membres du jurys: 30% pour les votes en ligne et 70% pour les membres du jury. Le 21 juin 2022, suivra l’annonce des 10 candidats retenus.

Le 30 juillet 2022 marque la date butoir du Projet. A terme, trois lauréats seront récompensés en numéraire et avec d’autres cadeaux, le premier prix intitulé « A Chenou PI’ » le second prix PI Élite et le 3e Prix PI Bandama.

« Le plus important, ce n’est pas le montant en numéraire qui va être donné, mais c’est surtout la formation que nous allons leur donner parce que nous voulons les transformer en artisans entrepreneurs », a insisté le directeur général de la compagnie.

Cela devrait permettre de donner à ces jeunes artisans des « rudiments primaires pour pouvoir commencer quelque chose en fonction du vainqueur et de la nature du produit », a expliqué M. Kadio-Morokro.

« Nous sommes une entreprise citoyenne et nous croyons vraiment à notre rôle d’aider les jeunes entrepreneurs d’une façon générale et hisser les jeunes artisans. (Car) C’est un secteur qui est plus ou moins délaissé, alors qu’il y a beaucoup de besoins », a-t-il poursuivi.

Le projet vise surtout à valoriser les produits made in Côte d’Ivoire, faire éclore des champions nationaux et promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes dans le pays, tout en soutenant l’excellence ivoirienne.

Le secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire emploie près de 5 millions de personnes, soit environ 20% de la population active. Il représente 15% de contribution au Produit intérieur brut (PIB) du pays.