eSwatini paralysé par une grève de quatre jours des travailleurs

Une grève déclenchée par des milliers de travailleurs a paralysé eSwatini, les magasins et les transports publics n’étant toujours pas disponibles dans la capitale Mbabane et dans d’autres villes pour la quatrième journée consécutive.La grève, qui a débuté lundi, a vu plus de 25.000 des 42.000 fonctionnaires d’eSwatini défiler dans la capitale Mbabane pour réclamer une augmentation des salaires de 9,5% dans le cadre d’un ajustement du coût de la vie.

Le gouvernement a proposé une augmentation de salaire de 3% reportée à l’exercice 2020/21, à laquelle les syndicats se sont opposés.

Parmi les autres revendications des travailleurs, il y a la réduction du nombre de voyages à l’étranger des ministres et des hauts fonctionnaires, le retour de la démocratie et le retrait des accusations portées contre certains dirigeants syndicaux.

La grève est organisée par le Congrès des syndicats du Swaziland, une fédération regroupant l’Association nationale des enseignants, le Syndicat national des fonctionnaires et des travailleurs alliés d’eSwatini, le Syndicat des infirmières démocratiques et le Congrès des jeunes.

Décès de Sidaty Ould Abba, interprète du 1er hymne national mauritanien

Sidaty Ould Abba, interprète du premier hymne de la Mauritanie indépendante s’est éteint ce jeudi à l’aube à Nouakchott, a-t-on appris auprès de la familiale de ce griot de renommée internationale.Agé de plus de 90 ans, Ould Abba appartenait à l’une des plus grandes familles artistiques en Mauritanie, Ehel Abba, installée dans la région du Tagant, au centre du pays.

Sidaty, comme on l’appelait familièrement, est le père de la star, aussi célèbre que lui, Dimi Mint Abba, décédée en juin 2011 au Maroc.

Le défunt est également le père de la jeune diva Garmi Mint Abba, une des plus populaires chanteuses en Mauritanie.

Explosion d’un camion-citerne à Bamako : le bilan passe à 15 morts

Le nombre de morts suite à l’explosion d’un camion-citerne en plein centre de Bamako, la capitale malienne, est passé de six à 15, selon un dernier bilan rendu public par le directeur général du CHU « Gabriel Touré » où ont été évacuées plusieurs victimes.« Fort malheureusement c’est le cœur serré et avec beaucoup de peine que je vous dis que le bilan a été revu à la hausse parce que,  en ce qui concerne l’ensemble des victimes, nous sommes autour de 58 victimes aujourd’hui dont 15 morts » a affirmé le Pr Mounirou Baby, dans une adresse à la presse, mercredi soir.

L’explosion s’est produite lorsque des passagers ont volé au secours des passagers d’un camion citerne contenant 14.000 litres de carburant et qui, de manière non encore élucidée, s’était couché sur le flanc. Les secouristes tout comme ceux qu’ils tenaient d’aider ont alors été la proie des flammes, racontent plusieurs témoins de ce drame qui a eu lieu mardi dernier sur une grande artère de la commune de Badaladougou.    

Vingt-quatre heures après l’explosion du camion- citerne, un autre véhicule du même type a pris feu à moins d’un kilomètre du site de l’explosion. Cette fois-ci, il y a eu plus de peur que de mal, car les sapeurs-pompiers ont pu maitriser les flammes.

Ces deux drames ont poussé les populations à hausser le ton pour que soit effective l’application de l’arrêté de la mairie du district de Bamako pris le 20 octobre 2009 et qui circonscrit la circulation des gros- porteurs dans la capitale entre minuit et 6 heures du matin.

Gambie : le tourisme vers une mauvaise passe, après la faillite de Thomas Cook

La faillite du voyagiste britannique Thomas Cook a jeté un coup de froid sur le tourisme de la Gambie qui voit avec un gros point d’interrogation s’approcher à grand pas l’ouverture de sa saison, prévue en début octobre.Depuis le début des années 1980, Thomas Cook transporte chaque année environ 33% des touristes en Gambie, d’où  l’onde de choc née de la mauvaise passe du voyagiste. Quand on sait que l’industrie touristique contribue pour 30% au PIB national, on comprend le sérieux du problème.

Comme un présage, la frénésie à laquelle on assistait au mois de septembre, avec la mise en place anticipée d’hôtels et d’activités connexes, a cédé le pas à une certaine apathie.

Assommés par la nouvelle, hôteliers, voyagistes, observateurs d’oiseaux, restaurateurs, propriétaires de safaris, garçons des plages, connus sous le nom de « bumsters », sont en train de s’interroger sur l’étendue des conséquences qu’aura sur leurs activités la faillite de Thomas Cook.

Le ministre du Tourisme, Hamat Bah, a été le premier à exprimer la profonde inquiétude du gouvernement qui se demande si le pays accueillera cette année le nombre record de 67.000 touristes que Thomas Cook avait fait venir du Royaume-Uni et d’Europe au cours de la dernière saison touristique.

Tout heureux de ce chiffre, le ministre et ses collaborateurs en étaient à voir comment l’améliorer quand la faillite de Thomas Cook est tombée comme un couperet

Loin de baisser les bras, le ministre a annoncé qu’il travaillait à attirer d’autres compagnies aériennes à venir combler le vide laissé par Thomas Cook.

Lors d’une émission-débat à la radio, hier mardi, l’hôtelier Malleh Sallah a déclaré que la faillite du voyagiste n’augurait rien de bon pour le tourisme gambien cette saison et peut-être pour le long terme.

Sallah, PDG de Tamala Beach Hotel, a décrit cette situation comme une crise en devenir, indiquant que le tourisme gambien devrait être dynamique et envisager d’autres moyens d’attirer les touristes.

La saison dernière, 209.134 touristes ont visité la Gambie, dont 52.103 Britanniques, d’après les chiffres publiés par le ministère du Tourisme.

Selon Bunama Njie, responsable de la Gambia Hotel Association, les 57.000 touristes qui ont réservé leurs vols via Thomas Cook avant la saison à venir vont inévitablement diminuer.

Les jeunes exerçant dans les plages et localement connus sous le nom de « bumsters » s’interrogent, à l’image de Ousman Jallow.

« Plus les touristes arrivent en Gambie, meilleures sont nos chances de créer des interactions bénéfiques avec eux. Ce problème réduira le nombre d’arrivées et réduira nos chances », a-t-il déclaré à l’Agence de presse africaine (APA).

Le Groupe mondial de voyages de Thomas Cook, qui existe depuis 178 ans et qui exploite également une compagnie aérienne, a annoncé, lundi, qu’il allait être en liquidation judiciaire, suite à ses déboires pour une dette devenue insoutenable. A ce propos, le gouvernement britannique fait état de plusieurs milliards de livres.

Le voyagiste qui avait des intérêts commerciaux en Chine, en Finlande, en Russie, en Allemagne et en Gambie a cessé ses activités avec effet immédiat. Tous les vols et les vacances ont été annulés, au grand dam de milliers de gambiens qui tirent leurs revenus du tourisme.

Après que sa faillite a brusquement plongé dans le chômage ses quelque 30.000 travailleurs disséminés à travers le monde, le Groupe de Thomas Cook est désormais placé sous administration du Royaume-Uni

Neuf morts dans un accident au nord du Sénégal

Neuf personnes, dont des supporters d’une équipe de football, ont perdu la vie dans un accident de circulation survenu à hauteur de Potou, un village situé à 234 km au nord de Dakar, a appris APA de sources médiatiques.Selon le quotidien L’Observateur,  deux blessés graves sont également à déplorer dans cet accident qui a eu lieu mardi après-midi, suite à une collision entre un taxi et un véhicule particulier.

Les cinq passagers du taxi, des supporters qui revenaient d’un match de « navétane », championnat populaire de football organisé durant les vacances, sont morts sur le coup, de même que deux autres voyageurs du second véhicule.

Un couple figure parmi les personnes tuées, d’après L’Observateur qui renseigne que toutes les victimes ont été acheminées à l’hôpital régional de Louga : les morts  la morgue et les blessés aux urgences.

Les accidents sont nombreux sur les routes sénégalaises et selon un responsable de la Nouvelle prévention routière,  le Sénégal est arrivé en l’espace de quatre ans (2014-2017) à près de 2130 personnes mortes à cause des accidents.

« C’est trop pour une population de 14 millions d’habitants, un parc automobile de 600 mille véhicules. Quand on fait le ratio, on est de très mauvais élèves », s’était ému ce responsable.

Des comportements tels que le manque de formation, l’ignorance des règles de circulation et l’indiscipline reviennent souvent dans la bouche des spécialistes pour expliquer les causes des accidents routiers au Sénégal.

Dernièrement, le retrait de la circulation des véhicules « 7 places », assurant le plus souvent le transport inter-régions, avait été préconisé pour une « énième mesure anti-accident ». Cette mesure est restée sans suite.

Baisse de la teneur du sel dans le cube Maggi d’ici à 2025 (DG Nestlé Côte d’Ivoire)

Le géant agro-alimentaire Nestlé a réduit de 2% la teneur de sel dans le bouillon Maggi, l’un de ses produits leaders, et envisage de baisser cette teneur d’ici à 2025, a indiqué mardi à Abidjan son directeur général en Côte d’Ivoire, Thomas Jeffrey Caso.M. Thomas Caso s’exprimait notamment à l’occasion d’une conférence, au siège du quotidien ivoirien L’Expression, où il était invité pour débattre du thème « Responsabilité sociale des entreprises (RSE) : contribution sociale de Nestlé dans le développement de la Côte d’Ivoire».

Il a souligné qu’il y a avait beaucoup d’intérêts sur ce sujet, la teneur en sel dans les bouillons de ce groupe agro-alimentaire, la plus grande société d’aliments et de boisson au monde, avec des milliards de vies touchées chaque jour.

 « On est conscient que trop de sel, ce n’est pas bon » pour la santé, a-t-il lâché, avant d’ajouter « il y a beaucoup d’initiatives que je vois et que nous constatons ici en Côte d’Ivoire, la teneur de sel de cube Maggi a déjà baissé de 2%, et on vise encore l’abaisser d’ici à 2025 ».

Pour afficher sa responsabilité sociétale, l’entreprise veut atteindre « d’ici à 2025, 100% des emballages Nestlé recyclables ou réutilisables ». Avec cette texture biodégradable, elle veut contribuer à protéger et réduire l’empreinte environnementale.

« La création de valeurs partagées est beaucoup plus large que la RSE traditionnelle puisqu’elle parvient à intégrer nos activités commerciales, alors que la RSE est traitée en marge comme une matière isolée », a-t-il estimé.     

Selon M. Thomas Caso, des recherches sont en cours au niveau du groupe, tout en assurant « on est 1.000 à l’heure dessus afin que cela n’ait pas un impact sur l’environnement » et des conséquences sur le climat, déjà éprouvés par les gaz à effet de serre.

En Côte d’Ivoire, dira-t-il, les émissions de gaz à effet de serre par tonne de produits finis, au niveau des usines de la société ont « fortement diminué entre 2016 et 2018 (-32% pour Yopougon et – 16% pour la Zone 4 ».

Des résultats, poursuivra-t-il, ont été obtenus grâce au changement de types de combustibles, ainsi que le remplacement du gaz naturel par le fuel au niveau des chaudières des deux usines, et à l’utilisation d’énergie renouvelables (lampadaires solaires, chariots électriques, biomasse à partir du marc de café).

« Plus de 400 analyses » sont effectuées sur chaque cube et chaque produit, passant au peigne fin les éléments et ingrédients intervenant dans la fabrication des différents produits de l’entreprise, a assuré M. Caso, faisant observer qu’on peut consommer directement le bouillon Maggi sans gros risque.

Sur l’Attiéké, un mets fait à base de semoule de manioc, et très prisé en Côte d’Ivoire, les populations assaisonnent leur repas avec le cube Maggi. A ce sujet, il a dit « on peut manger (directement), il n’y a pas de problème ».

« Au total, si l’on considère toutes nos catégories de produits confondues, c’est plus de 7,5 milliards de produits de Nestlé fortifiés qui ont été consommés en 2017 en Côte d’Ivoire », a laissé entendre l’Américain Thomas Caso.

Nestlé Côte d’Ivoire, qui emploie 1 000 à 1500 agents en Côte d’Ivoire, est un acteur économique majeur. L’entreprise estime à quelque 130 000 tonnes d’achat de fèves de café, en moyenne chaque année dans le pays pour la fabrication de ses produits commercialisés en Afrique de l’Ouest.

Plaidoyer pour la survie de la mutuelle des médias privés de Côte d’Ivoire

Le Président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), Sindou Cissé a plaidé pour la survie de cette organisation en invitant ses membres à être jour de leur cotisation.Selon une note d’information transmise mardi à APA,  M. Cissé a fait ce plaidoyer au cours d’une cérémonie de remise de chèques à des journalistes bénéficiaires du Fonds de solidarité de la MS-Médias qui ont connu des événements heureux ou malheureux (naissance, mariage, décès).

« Nous avons au niveau de la MS-Médias l’assurance maladie qui est notre produit phare, lequel produit fonctionne depuis le 1er janvier 2018. A côté de l’Assurance maladie, nous avons mis en place le Fonds de Solidarité qui est un Fonds d’entraide en cas d’événements heureux ou malheureux. Et qui permet d’assister les mutualistes à jour de leur cotisation en cas de décès, de mariage ou de naissance », a expliqué M. Cissé.

« Le Fonds de solidarité est fait de telle sorte que si vous n’êtes pas à jour de vos cotisations, vous ne pouvez pas bénéficier des prestations. Malgré nos appels, beaucoup de membres de la Mutuelle n’ont pas encore adhéré au Fonds de Solidarité. Nous avons souhaité que le Fonds de solidarité et l’assurance maladie soient couplés. De sorte à avoir tous les mutualistes au Fonds de Solidarité », a-t-il poursuivi, ajoutant que « parce que les décès, les mariages et les naissances sont des réalités quotidiennes de nos vies ».

Espérant que ceux qui ne sont pas encore inscrits vont le faire, Sindou Cissé a appelé les mutualistes à adhérer au Fonds, mais surtout à être à jour de leur cotisation.

« J’appelle surtout l’ensemble des mutualistes à payer leur cotisation pour l’assurance maladie. Parce que l’objet principal de la mutuelle, c’est l’assurance maladie. Cette année, on a un faible taux de recouvrement des cotisations au niveau de l’assurance maladie », a-t-il insisté, déplorant que « la conséquence, c’est que la trésorerie de la MS-Médias est éprouvée ».

« Nous avons de plus en plus de factures et de moins en moins de ressources pour y faire face. On risque d’avoir une menace sur les prestations. Puisque les établissements sanitaires, les cliniques, les pharmacies, et autres laboratoires sont des structures commerciales qui ont leurs exigences », a fait remarquer le PCA de la MS-Médias, soulignant qu’elles « ne peuvent pas continuer à donner les prestations si les factures ne sont pas payées ».

Le  Fonds de solidarité de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), l’un des produits phares de cette mutuelle, a  apporté son soutien vendredi à sept de ses membres qui ont connu des événements heureux ou malheureux en leur remettant des chèques d’un montant total de 700 000 FCFA.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Burkina: 18 milliards FCFA pour le 5e recensement général de la population

Le gouvernement du Burkina Faso va mobiliser 18 milliards de francs CFA pour organiser à partir du 16 novembre 2019 le 5ème Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH), a annoncé mardi le ministre de l’Economie et des Finances.Lassané Kaboré, qui s’exprimait à l’occasion du lancement officiel du RGPH, a précisé que l’opération va se dérouler du 16 novembre au 15 décembre 2019.

«Nous avons estimé que malgré le contexte sécuritaire, il est important d’avoir ce recensement», a déclaré le ministre, avant d’ajouter que l’approche novatrice consistera à utiliser les agents issus des communes.

Il ressort que les 18 milliards de FCFA destinés à l’opération sont mobilisés par l’Etat burkinabè et ses partenaires techniques et financiers.

Le recensement général de la population selon l’Etat, va mobiliser 20 916 agents recenseurs dont la formation débute le 30 septembre prochain.

D’après le Directeur général de l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD), Boureima Ouédraogo, les technologies de l’information et de la communication notamment les smartphones et les tablettes seront utilisées pour la collecte des données.

Les résultats préliminaires devraient être disponibles dès février 2020, suivi de la publication et de la diffusion résultats définitifs courant août-novembre 2020.

Le 5e  RGPH  au Burkina Faso vise, entre autres, l’actualisation des informations réalisées en 2006, le renouvèlement de la base de sondage, ainsi que la production d’indicateurs démographiques, économiques et sociaux fiables.

Le recensement de 2006 (4e) avait estimé la population du  Burkina Faso à  14 millions d’habitants, alors que celui de 1996 (3e) avait recensé 10 millions 300 mille habitants.

En 1985, l’on avait dénombré 7,9 millions habitants pendant le  deuxième recensement.

Le premier RGPH qui avait eu lieu en 1975  au moment où les Voltaïques (devenus Burkinabè en 1984) étaient au nombre de 5,6 habitants.

Visite en Afrique du Sud de la jeune famille royale britannique

La jeune famille royale britannique comprenant le prince Harry, son épouse Meghan et son fils Archer, sont arrivés au Cap lundi pour une visite de dix jours en Afrique du Sud et se sont rendus directement dans l’un des quartiers les plus défavorisés du pays, le Township de Nyanga, dans la Ville mère.Officiellement connu sous le nom de duc et de la duchesse de Sussex, le couple a rendu visite au programme d’autonomisation des filles de Nyanga Mbokodo, où il a parlé à des enfants de la rue et interagi avec la communauté, alors que la presse prenait des photos de la famille royale qui souriait en dansant avec des filles habillées en costume traditionnel.

Le Prince Harry a déclaré : « Nous sommes extrêmement reconnaissants de pouvoir vous écouter et d’apprendre de vous sur les questions qui façonnent votre vie de tous les jours dans cette communauté. C’est ce dont il s’agit: une communauté où hommes et femmes ont un rôle vital à jouer ».

« En ce qui concerne ce que votre président (Cyril Ramaphosa) a déclaré la semaine dernière (concernant la violence sexiste), aucun homme n’est né pour nuire aux femmes. C’est un comportement appris et un cycle qui doit être rompu. Meghan et moi sommes vraiment inspirés par votre résilience, votre esprit, votre sens de la communauté et votre conviction en un meilleur avenir pour tous ceux qui sont ici », a-t-il poursuivi.

La duchesse Meghan, qui défend les droits des femmes, a déclaré que « lorsque les femmes sont responsabilisées, toute la communauté s’épanouit. Votre engagement envers ce qui est juste nous donne à tous de l’espoir. Vous devez continuer ».

En dehors de l’Afrique du Sud, le prince Harry devrait se rendre seul en Angola, au Botswana et au Malawi, selon le programme établi. Pendant ce temps, Meghan et Archer resteront en Afrique du Sud.

Gambie: Vaste opération de sécurisation à Banjul

La police gambienne, dans le cadre d’une importante opération de sécurisation de la capitale Banjul, a effectué des descentes musclées dans des repaires de malfaiteurs à quelques semaines seulement de l’ouverture de la saison touristique.Au cours de l’opération de police organisée le week-end dernier, beaucoup de jeunes ont été arrêtés à Serrekunda et dans la banlieue par l’unité de la Police chargée de la lutte contre la criminalité.

En outre, des perquisitions ont eu lieu dans la banlieue, notamment à Sinchu Alhagie, une zone en pleine expansion, située à 55 km au sud de Banjul. Les personnes arrêtées, principalement des étrangers, ont été placées en garde à vue dimanche soir.

La lutte contre l’insécurité à Banjul se poursuivra jusqu’à la fin de ce mois selon une source sécuritaire contactée par APA. Ces interventions de la Police sont justifiées par la hausse des délits.

Depuis 2017, de nombreux cas de vol avec effraction, de vol à main armée et d’agression sont notés dans la capitale gambienne, poussant ainsi la population à demander au gouvernement du président de la République Adama Barrow de ne ménager aucun effort pour freiner la criminalité.

Burkina: sept morts dans un accident de la circulation

Un accident de circulation survenu dimanche soir à l’ouest du Burkina Faso, sur la Route nationale n°1 reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso a fait sept morts et six blessés, a appris APA lundi de sources concordantes.Selon des témoins, l’accident s’est produit dimanche aux environs de 19 heures 30 mn à Makognadougou, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, entre un camion-remorque d’immatriculation malienne et un mini car de marque Dina.

Les blessés, précise-t-on, ont été évacués et pris en charge au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé.

Le président Kagame va plaider l’éradication de la pauvreté à l’AG de l’ONU

Le président rwandais, Paul Kagame séjourne à New York pour assister à la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a indiqué la présidence rwandaise dans un communiqué officiel.A la veille de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre mardi à New York, le président Kagame a présidé dimanche le Conseil consultatif présidentiel (PAC), un groupe d’éminents experts rwandais et internationaux offrant des conseils stratégiques au président et au gouvernement rwandais dans son ensemble, indique le communiqué.

Le président Kagame devrait s’adresser également aux dirigeants mondiaux lors de la 74e Assemblée générale des Nations Unies qui se tient sous le thème : « Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action climatique et l’inclusion ».

Auparavant, Kagame participe ce lundi à une réunion de haut niveau sur la couverture maladie universelle et prononcera un discours à l’ouverture du Sommet de l’ONU sur le climat.

L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations Unies et le seul au sein duquel tous les États membres sont également représentés.

Le débat général au début de chaque session est considéré comme le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Cette année, 143 chefs d’État et de gouvernement se sont inscrits pour prendre la parole lors de la semaine de haut niveau.

Un écosystème lancé à Abidjan pour juguler les impayés locatifs

Depuis plusieurs années la Côte d’Ivoire connaît une crise du logement. Face à cela, un professionnel de la gestion de biens immobiliers, Juste Bouhoussou, a mis en place un écosystème qui garantit le paiement de loyers des propriétaires mais également des locataires.Devant un parterre d’acteurs du secteur immobilier, des propriétaires et des locataires, Juste Bohoussou, a présenté samedi à Abidjan l’écosystème de son projet entrepreneurial, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI).  

Ce jeune ivoirien, diplômé en droit, notamment engagé dans la gestion des biens immobiliers depuis 2015, propose des solutions calquées sur le modèle des compagnies d’assurance, un facteur qui n’est pas anodin, car ayant fait ses armes dans une maison d’assurance en qualité de commercial.      

A travers son agence Archimonext, dont il est le directeur général, M. Bohoussou, veut au-delà du règlement des impayés locatifs, apporter une plus-value au secteur de la gestion immobilière en Côte d’Ivoire. Ce qui l’a amené à mettre au point « Tangany », une sorte d’épargne amortissant l’acte locatif. 

Avec ce système de prime, l’apporteur d’affaires peut recevoir 12 mois (1 an) de loyer par avance à partir de la quatrième année de gestion. Celui-ci, en plus de sa commission de 40% sur chaque appartement, bénéficie d’un an de bail après avoir apporté notamment 10 immeubles.    

« Nos portefeuilles d’affaires sont dans tous les milieux », que ce soit le magistrat ou le préfet « nous lui payons sa commission et s’il nous apporte dix clients, en plus de sa commission, nous lui verserons un an de loyer, et s’il veut un appartement, on lui offre un an de bail », a précisé M. Bohoussou.  

Pour lui, il n’y a pas de franchise. Sûr de son système, étendu également à l’intérieur du pays, il assure à tous ceux qui font les démarches auprès des propriétaires immobiliers le paiement de leurs dus à l’instar des commerciaux.    

« Les agences, en général prennent 10% pour leurs prestations, mais nous on fonctionne comme une prime d’assurance », insiste-t-il. Ce taux qui est fonction du loyer, est greffé sur tous les loyers en accord avec le propriétaire aux fins de déterminer le montant net du loyer.  

Un coefficient fixe de 0,12 est greffé sur le loyer, et par « exemple, pour un loyer à 80.000 Fcfa, nous avons avec la prime Tangany  9 600 Fcfa. De ce fait, le loyer net au propriétaire est de 70.400 Fcfa », a fait observer M. Bohoussou.  

L’avantage de ce taux, soutient-il, est qu’il garantit au propriétaire le paiement de son loyer même en cas de défaillance du locataire. Le propriétaire perçoit ainsi chaque mois et sans problème le net de son loyer qui est de 70.400 Fcfa, a-t-il illustré.   

« Après trois ans de gestion, à partir de la quatrième année, nous prenons la prime que nous avons collectée et c’est ça qui nous permet de payer le loyer par avance », explique-t-il,  tout en soulignant que le propriétaire délègue à l’agence la gestion de son bien immobilier.  

Martiale Bonahi, une jeune dame, héritière de biens immobiliers, confie avoir contacté M. Bohoussou pour l’aider à faire ses recouvrements de loyers, d’où est partie cette idée entrepreneuriale. Après un essai, elle interrompt le contrat, mais compte y revenir vu sa « crédibilité ». 

Mme Bony Marie Jeanne, mère du footballeur ivoirien Wilfried Bony, s’est dit séduite par cette innovation en matière  de gestion  immobilière. Cette dernière qui affirme connaître plusieurs propriétaires qui souffrent, dit conseiller son fils à investir dans l’immobilier.   

3è cycle de l’EPU: le rapport sur les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire adopté à Genève

Le rapport sur les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, présenté par la secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme, Aimée Zebeyoux, a été adopté dans le cadre de la 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme qui se tient depuis le 9 septembre 2019, à Genève.Une délégation ivoirienne conduite par Aimée Zebeyoux, Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme se trouve à Genève dans le cadre de cette 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme, qui se tient en Suisse depuis le 9 septembre 2019. 

Le document final de la Côte d’Ivoire, défendu par la secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme  Mme Aimée Zebeyoux au 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) a été validé par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, le jeudi 19 septembre 2019.  

Cette adoption fait suite à des explications de la Secrétaire d’État chargée des Droits de l’Homme, Aimée Zébéyoux, qui a étalé la réponse de la Côte d’Ivoire relative aux 20 recommandations qui avaient été reportées lors de la présentation du rapport national, le 7 mai 2019, à Genève. 

Elle a, au cours d’une déclaration, donné la position définitive de la Côte d’Ivoire sur les recommandations reportées, tout en saluant  «tous les États pour leur contribution au dialogue interactif mené avec la délégation ivoirienne ».  

Les 20 recommandations, pour lesquelles les réponses définitives ont été reportées à la présente session du Conseil, portaient sur la ratification des conventions et la coopération internationale, la cohésion sociale et l’environnement, et le droit à l’éducation, indique une note transmise à APA.  

L’Etat ivoirien a accepté favorablement neuf recommandations, tandis que les autres n’ont finalement pas été retenues par la Côte d’Ivoire. Mme Aimée Zébéyoux a par la suite donné les raisons du rejet des 11 recommandations.

La Secrétaire d’État chargée des Droits de l’Homme, a en outre assuré les membres du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies, que les plus hautes autorités de l’État de Côte d’Ivoire ne ménageront aucun effort, pour la mise en œuvre des 223 recommandations acceptées.

Et ce, afin d’assurer la promotion et la protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire et partout dans le monde.

La Côte d’Ivoire a engrangé de nombreux acquis en matière de Droits de l’Homme depuis son passage au 2ème cycle de l’EPU en 2014. Cependant, en dépit des efforts enregistrés, certains facteurs entravent encore la jouissance effective des droits humains, en particulier les droits économiques, sociaux et culturels. 

« Nonobstant ces contraintes, auxquelles l’Etat œuvre à trouver des solutions, mon pays demeure convaincu que le mécanisme de l’Examen Périodique Universel contribuera au progrès des Droits de l’Homme sur son territoire », a déclaré Mme Aimée Zebeyoux.  

Au titre du 3ème cycle, le Conseil a « accepté en tout 223 recommandations sur les 248 qui lui ont été adressées, soit un taux de 90% », a-t-elle relevé, tout en rappelant que des actions de mise en œuvre de certaines de ces 223 recommandations ont déjà été entreprises. 

Dans leurs différentes interventions les différentes délégations et des organisations non gouvernementales ont demandé l’adoption du document tout en invitant la Côte d’Ivoire à l’application effective des recommandations acceptées.

Les avocats mauritaniens s’élèvent contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement

Le Conseil de l’Ordre national des avocats en Mauritanie, a fait savoir dans un communiqué transmis à APA vendredi, s’être élevé contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement et qui soustrait à ses membres la prérogative d’une partie des actions légales devant être notariées.La nouvelle loi modifie une autre qui accordait aux avocats la prérogative de rédiger certains contrats à l’instar de ce qui est en vigueur dans beaucoup de régimes similaires comme au Maroc ou au Sénégal, a expliqué le Conseil.

Il souligne que les modifications approuvées par le gouvernement l’ont été sans concertation aucune avec le barreau, faisant que les actions soustraites aux compétences des avocats rentrent désormais dans le ressort des notaires.  

Commentant la nouvelle mesure, le ministre de la Justice mauritanien, Haimoud Ould Ramdan, a expliqué pour sa part qu’elle fixait la liste des actions légales qui doivent être notariées, précisant en outre que les contrats relatifs aux fonds du commerce restent de la compétence des avocats

Par ailleurs, Ould Ramdan a indiqué, dans un point de presse la nuit dernière à Nouakchott, que les modifications en question apportent une simplification des procédures et une plus grande clarté dans les attributions des avocats et des notaires en matière d’élaboration des contrats liés aux fonds de commerce.

Mali : deux policiers dont un commissaire lynchés à mort

Deux policiers dont Issiaka Tounkara, Commissaire divisionnaire de la police de Niono, ont été lynchés à mort par des habitants de cette ville située à 270 km au nord de Bamako, au motif qu’un élément de la police a « agressé» un des leurs.«Notre commissaire a été tué par des manifestants qui l’accusaient d’exactions. Il était de retour après une absence de deux semaines. Son départ était demandé par les populations, qui n’ont pas supporté son retour », a déclaré un responsable du commissariat de Niono, peu après le drame survenu jeudi soir.

Se faisant plus précis, le Général Salif Traoré, ministre de la Sécurité, a déclaré : «Le Commissaire divisionnaire Issiaka Tounkara, blessé à la tête, a été rattrapé et assassiné par les manifestants ».

Tout est parti d’une marche spontanée de la population vers le commissariat de police afin d’exiger qu’une sanction soit prise à l’encontre d’un agent accusé d’avoir brutalisé un citoyen.

Ayant du mal à maîtriser la foule en furie, les forces de l’ordre tirent des coups de feu qui font un mort et plusieurs blessés parmi les manifestants. En représailles, ces derniers lynchent à mort le chef policier et son agent avant de mettre le feu à plusieurs véhicules garés dans la cour du commissariat.

Selon des habitants de Niono, depuis une semaine, une vive tension règne entre la police et la population. Ce qui m’empêche pas à certains de s’indigner sur les réseaux sociaux à la vue des vidéos du malheureux commissaire.

« Rien, absolument rien ne peut expliquer que l’on s’en prenne à un agent de maintien de l’ordre au point de lui ôter la vie», regrette cet internaute.

Electricité: des incidents techniques plongent Abidjan et l’intérieur du pays dans le noir

Plusieurs incidents techniques ont fortement perturbé la fourniture d’électricité dans la nuit de jeudi à vendredi, plongeant plusieurs communes du district d’Abidjan et de l’intérieur du pays dans le noir.Dans un communiqué, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce que « plusieurs incidents techniques survenus ce jeudi 19 septembre 2019 à 15h41 et 22h47 ont occasionné des perturbations dans l’alimentation en électricité de plusieurs communes du district d’Abidjan et de l’intérieur du pays ».

« La fourniture en électricité a été rétablie sur l’ensemble du territoire national dans la nuit de jeudi 19 à vendredi 20 septembre », conclut la CIE.

Neuf chefs d’entreprises du secteur des BTP en Côte d’Ivoire décorés

Neuf dirigeants d’entreprises du secteur des BTP en Côte d’Ivoire, notamment membres du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP), ont été décorés jeudi, à l’occasion d’une cérémonie à la Grande chancellerie de l’ordre national, à Abidjan.Ces distinctions comprenant une médaille de commandeur de l’ordre national, quatre officiers et quatre chevaliers, ont été accrochées par la Grande chancelière de l’ordre national, Henriette Dagri Diabaté, et le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné. 

M. Bruno Koné s’est félicité de la qualité, du « génie et de la créativité » des entrepreneurs du BTP en Côte d’Ivoire,  se disant « fier » des efforts fournis par les acteurs de ce secteur, tout en rappelant les défis , nombreux, pour faire face par exemple aux changements climatiques et technologiques.  

L’ambition du gouvernement ivoirien est de construire une Côte d’Ivoire émergente. A cet effet, un point d’honneur a été mis, durant ces dernières années, tant sur la réhabilitation des infrastructures socio-économiques existantes que sur la construction d’infrastructures. 

Le secteur du BTP a enregistré en 2017 un chiffre d’affaires d’environ 1 332 milliards Fcfa, avec une contribution à hauteur de 6,4% au Produit intérieur brut (PIB) et devrait atteindre 7,1% en 2019, a fait savoir M. Bruno Koné.

Joie et émotion se lisaient sur les visages des récipiendaires, au nombre desquels Philippe Eponon, le président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics de Côte d’Ivoire (GIBTP), qui a été élevé au rang d’officier de l’ordre national. 

« Nous  comptons redoubler d’efforts pour toujours mériter la confiance des autorités qui placent le secteur privé au cœur de leur dispositif de développement », a déclaré M. Philippe Eponon qui ambitionne de renforcer la position du GIBTP sur le marché régional et international.

Entre 2012 et 2018, environ 60% des investissements publics en Côte d’Ivoire ont été réalisés dans le secteur du BTP dans le cadre d’un vaste programme de reconstruction des infrastructures économiques, engagé par l’Etat ivoirien. 

Le 27 juin 2019, la Grande chancellerie de l’ordre national a, à l’occasion de la Journée internationale des micro-entreprises, distingué 21 directeurs et directrices de PME. En outre, le 29 août dernier, l’institution a décoré 7 chefs d’entreprises de Keydan, un groupe intervenant dans l’immobilier. 

Mme Dagri Diabaté, a fait remarquer que l’élargissement du cercle des récipiendaires appartenant à des domaines divers et variés, au service public, à des entreprises privées et au secteur informel, est une « ouverture » et « une recherche de proximité et de diversité ». 

Cette ouverture, ajoutera-t-elle, « peut paraître comme une popularisation et une démystification de la médaille, (mais) il en est rien du tout. Il s’agit en réalité d’exalter des valeurs qui servent d’exemples à tous les Ivoiriens dans les villages comme en ville, dans les administrations comme dans les milieux d’affaires, auprès des commerçants comme auprès des artistes et des artisans ». 

Les neuf personnalités du GIBTP récipiendaires dans l’ordre national sont : Nagolo Soro (commandeur), Philippe Eponon (officier), Koné Lamine (officier), Nicolas-Louis Jean Hervé Marie de Roquefeuil-Montpeyroux (officier), Coulibaly Sedjougou (chevalier), Kre Yao Maxime (chevalier), Seu Tia (chevalier) et Benoît Serge Aimé Bilé (chevalier).  

Tunisie : décès de l’ex-chef de l’Etat Ben Ali en Arabie saoudite

L’ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali est décédé jeudi à l’âge de 83 ans en Arabie saoudite, où il vivait en exil depuis sa chute en 2011, a appris APA de sources médiatiques.L’information est confirmée par son avocat Mounir Ben Salha sur sa page Facebook et par le ministère tunisien des Affaires étrangères, selon plusieurs médias comme JeuneAfrique, ajoutant que Ben était hospitalisé à Djeddah où il a succombé à sa maladie.

gé de 83 ans, celui qui avait pris le pouvoir en 1987 a fui en Arabie saoudite après avoir été chassé en 2011 au début du Printemps arabe.

Il n’a fait depuis que de très rares apparitions publiques ou déclarations.

Afrique du Sud – Xénophobie: 315 Nigérians rapatriés après des attaques

Un deuxième groupe de trois-cent-quinze nigérians, fuyant les violences xénophobes en Afrique du Sud, est arrivé mercredi soir au Nigéria, accueilli à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos par le gouvernement qui a remis 50 dollars à chacun d’entre eux.Le rapatriement a été effectué par Air Peace, une compagnie aérienne privée qui a déployé à cette fin un avion B777 portant le numéro d’enregistrement 5N-BWI.

A sa descente d’avion, Chuks Okoma, l’un des rapatriés, a remercié Dieu d’avoir épargné sa vie face aux épreuves auxquelles sont confrontés ses compatriotes en Afrique du Sud.

Dans le pays de Nelson Mandela, Okoma affirme y avoir vécu six ans sans travail, au même titre que Michael Udoh. Ce dernier, pour sa part, s’était heurté maintes fois au renouvellement de son permis de travail, faisant de lui un sans-emploi.

Les rapatriés ont été reçus par Abike Dabiri-Erewa, présidente de la Commission des Nigérians de la diaspora, Allen Onyema, président d’Air Peace et Jermaine Sanwo-Olu, Assistant spécial du gouverneur de l’Etat de Lagos pour la diaspora, qui a remis l’aide au nom du gouverneur Babajide Sanwo-Olu.

Selon Jermaine Sanwo-Olu, qui qualifie de « palliatif » le don en espèces, les rapatriés de l’Etat de Lagos seraient transférés au Fonds d’affectation spéciale pour l’emploi de l’Etat de Lagos (LSETF) où ils devraient être formés à l’acquisition de compétences.

Pour Dabiri-Erewa, ils seraient identifiés en fonction de leurs états d’origine afin d’accompagner les efforts du gouvernement fédéral pour leur réintégration, ajoutant qu’il y avait une équipe médicale sur le terrain pour fournir une assistance aux personnes souffrant de problèmes de santé.

Par ailleurs, a-t-elle souligné, la Haute Commission du Nigeria (ambassade) travaillait avec les autorités sud-africaines pour réduire les retards inutiles qui caractérisaient jusque-là les opérations d’évacuation.

Environ 506 Nigérians attendent encore d’être évacués après avoir volontairement manifesté leur intérêt pour le retour au bercail.

Selon plusieurs rapports, le président de la compagnie aérienne Air Peace a déclaré que certains Nigérians étaient bloqués en Afrique du Sud depuis plus de quatre ans et ne pourraient pas rentrer chez eux en raison de difficultés financières et du manque de documentation appropriée.

« Ce qu’Air Peace fait pour évacuer les Nigérians d’Afrique du Sud s’inscrit dans le cadre de notre soutien au gouvernement du président Muhammadu Buhari et nous le faisons sans réserve », a-t-il indiqué, appelant le « gouvernement de poursuivre son action pour faciliter le retour en douceur des Nigérians ».

Cameroun: accident mortel de la route

Au moins 9 passagers d’un autobus ont trouvé la mort dans un accident de la circulation, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi dans la localité camerounaise de Ngwei 2, située à quelque 150 kilomètres de Yaoundé. Le drame, dans lequel 8 blessés graves ont également été enregistrés, a eu lieu à la suite du choc d’un car d’une agence de transport interurbain venant de la métropole économique, Douala, avec une semi-remorque roulant en sens inverse.

Dans un communiqué y relatif, le préfet du département de la Sanaga Maritime, Fritz Dikosso-Seme, précise que les morts, dont aucun d’entre eux n’a pas encore être identifié, «sont tellement mutilés qu’ils ne peuvent être conservés et nécessitent une inhumation immédiate».

Selon de récentes données du ministère des Transports, les accidents de la route font annuellement, et en moyenne, 1200 décès et des dégâts matériels estimés à plus de 100 milliards FCfA, leur cause étant généralement attribuée à l’excès de vitesse, aux dépassements hasardeux, à l’état des véhicules ainsi qu’à l’ébriété ou la fatigue des conducteurs.

Yamoussoukro: coups de pioche de Ouattara pour le bitumage de près de 40 Km de routes

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a lancé mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays, les travaux pour la réhabilitation de 35 Km de routes et le bitumage de 4,5 Km, soit près de 40 Km pour un coût global de 32,5 milliards de Fcfa.
Il s’agit de la première phase du Programme prioritaire de bitumage et de réhabilitation des routes revêtues de la ville de Yamoussoukro, financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a indiqué le ministre ivoirien de l’Équipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou.  

La ville de Yamoussoukro a été érigée en 1983 en capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le réseau routier avec ses larges voies, connaît un état de dégradation. En engageant ces travaux, M. Ouattara affiche sa volonté de lui conférer le pouvoir politique.

« Je suis engagé à faire de Yamoussoukro la capitale politique,  une ville moderne », afin de faire de cette commune « un centre de référence et d’excellence notamment au plan institutionnel », a déclaré le président Alassane Ouattara.

Au plan académique, il a annoncé la réhabilitation de l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INPHB), ainsi que les résidences universitaires et « les travaux de rénovation totale du lycée scientifique de Yamoussoukro, un établissement secondaire de référence » du pays. 

Cette première phase de ces travaux devrait permettre de « rénover 35% du réseau routier jugé en mauvais état et fera passer ce linéaire à 165,5 Km ». Et outre la réalisation des voies principales, le projet inclut le bitumage des voies diverses.  

La réhabilitation concerne notamment le recyclage de la  structure de chaussée et la mise en œuvre d’un revêtement de 5 cm de béton bituminer. Le bitumage est fait pour une durée de vie de 15 ans, et sera exécuté pare le Groupe Pierre Fakhoury Operator Africa (PFO) Africa avec l’Agence de gestion des routes (Ageroute), sous le contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD).

  

Les normes internationales de travail en matière de santé et sécurité expliquées à Abidjan

Les normes internationales du travail en matière de santé et de sécurité au travail ainsi que les ratifications et la mise en œuvre de la composante santé et sécurité au travail du Plan d’actions national 2019-2021 contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire ont été expliquées, mardi à Abidjan, aux mandants nationaux à l’initiative du Bureau Pays de l’Organisation internationale du Travail (OIT).Cette formation qui vise à renforcer les capacités institutionnelles des organismes responsables de la mise en œuvre du volet santé et sécurité au travail (SST) du Plan d’actions national (PAN) sur le travail des enfants a passé en revue les acquis et les perspectives de la lutte.  

Le directeur de la lutte contre le travail des enfants au ministère ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, Dr Martin N’Guettia, a relevé les efforts du gouvernement ivoirien  en matière de lutte contre le travail des enfants avant de soutenir que les problèmes de santé et de sécurité constituent une des composantes majeures de la lutte.

De son côté, le Coordonnateur national du projet  « Accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement en Afrique (Accel Africa) » Honoré Sémien Boua Bi a souligné les enjeux de la santé et de la sécurité au travail dans la lutte contre le travail des enfants.

A ce propos, il a estimé que pour lutter contre le travail des enfants, « certaines stratégies doivent pouvoir rejoindre les stratégies qui sont développées dans la promotion de la santé et sécurité au travail ».

L’atelier a réuni 70 participants issus des structures du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM), du Comité national de surveillance de la lutte contre les pires formes du travail des enfants en Côte d’Ivoire (CNS), des organisations des travailleurs, des organisations d’employeurs, de la direction générale de l’emploi et des experts non gouvernementaux.

Le Bureau Pays de l’OIT met en œuvre en Côte d’Ivoire sur la période 2018-2020 le projet «Safeyouth@work » qui  s’inscrit dans la dynamique de la promotion de la sécurité et la santé au travail en Côte d’Ivoire.

Ce projet vise à rendre les lieux de travail des jeunes de 15 à 24 ans plus adéquats pour protéger leur santé et leur sécurité.  L’OIT apporte un appui à la Côte d’Ivoire à réaliser ce processus et contribue à apporter des solutions à ce droit des jeunes travailleurs, notamment dans la production du cacao.

Selon des données de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire, on enregistre en moyenne 7500 accidents du travail par an, soit 71000 jours d’incapacité de travail. En ce qui concerne les maladies professionnelles, la liste nationale remonte à 1957 et est dépassée compte tenu des conditions de travail actuelles, rapportent les termes de références de l’atelier.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire lance un appel à projets pour des startups

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire a lancé un appel à projets à l’attention de startups innovantes pour des partenariats, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.« LafargeHolcim Startup Maqer est un programme qui vise à établir des partenariats durables avec les startups. Ainsi LafargeHolcim a lancé un appel à projets. Les entreprises retenues seront invitées à présenter leurs travaux le 08 octobre 2019», souligne le cimentier précisant que les inscriptions se font via l’adresse  Lh-starupmaqer-civ@lafargeHolcim.com. 

Selon l’entreprise, ce programme qui s’adresse aux startups de divers secteurs d’activités, a pour  objectif de s’associer à celles-ci proposant des solutions pour répondre aux différents défis posés par l’évolution de l’industrie du ciment. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

Présentation d’une nouvelle plateforme syndicale pour défendre les universitaires ivoiriens

La Plateforme des organisations et syndicats d’enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI), une nouvelle organisation regroupant des syndicats et associations émanant des universités, instituts, grandes écoles et centres de recherche publics de Côte d’Ivoire et dont le but est de défendre les intérêts des universitaires, a été présentée mardi à Abidjan.« Le but de la POSEC-CI est d’œuvrer pour le bien-être des enseignants-chercheurs et chercheurs et pour le bon fonctionnement des universités, grandes écoles, instituts et centre de recherche publics », a dit, dans un point-presse Roger Konan Langui au nom du Conseil d’administration de cette nouvelle organisation.

Selon lui, la POSEC-CI a entre autres pour objectifs de permettre aux enseignants du supérieur de Côte d’Ivoire de s’exprimer d’une seule et même voix lors des rencontres avec les pouvoirs publics et de défendre les intérêts des enseignants-chercheurs et chercheurs afin de redorer l’image de la corporation.

 « Nos principales revendications sont de trois ordres. Les premières sont relatives à la gouvernance et au cadre managérial des universités et grandes écoles, les secondes sont relatives aux libertés qu’il faille nécessairement reconquérir pour veiller au respect des franchises universitaires afin de garantir la libre expression de la pensée. Les troisièmes sont relatives aux mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et chercheurs », a énuméré au nom de ses pairs, M. Langui.

L’enseignement supérieur est en crise en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années. Une crise marquée par des grèves à répétition d’enseignants ou d’étudiants.

En mai dernier, une grève d’enseignants a perturbé les cours pendant plusieurs semaines à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université publique du pays qui compte plus de 50 000 étudiants.

Droits de l’Homme: Un prix lancé dans la gouvernance foncière

La quatrième édition du prix des droits de l’Homme, un concours auquel peut participer des organisations de la société civile ivoirienne ou des personnes physiques a été lancée officiellement, mardi à Abidjan, sur le thème de la gouvernance foncière basée sur les droits de l’Homme, sur place dans la capitale économique ivoirienne.Institué par la Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), ce prix qui sera décerné le 10 décembre prochain, a pour objectif de récompenser les organisations de la société civile qui se sont distinguées à travers des approches innovantes auprès des communautés à la base et sur des thématiques précises.

« Le prix des droits de l’homme vise à soutenir les initiatives et projets de terrain développés par les acteurs des droits de l’homme pour la promotion et la protection des droits de l’homme», a expliqué dans un discours, la vice-présidente du CNDH Marie-Paule Kodjo au nom de  Namizata Sangaré, la présidente de cette Autorité administrative indépendante.

Pour cette édition 2019, le prix des droits de l’homme sera décerné à deux lauréats, a ajouté Mme Kodjo. Justifiant l’intérêt du thème de cette édition, elle a soutenu que le CNDH souhaite attirer l’attention de tous sur la nécessité de promouvoir une gouvernance foncière basée sur les droits de l’homme et dite responsable.

« Une gouvernance foncière qui prend en compte la dignité humaine, la non discrimination, la justice, l’équité, une gouvernance foncière responsable et respectueuse de l’égalité des sexes», a précisé Mme Kodjo.

« Il s’agira pour les candidats de nous proposer des travaux dont l’un des objectifs majeurs est le respect des droits de l’homme en général et le respect de l’intégrité physique du droit à la propriété en particulier », a fait savoir, pour sa part, Mamadou Gnenema Coulibaly, le président du jury de ce prix qui avait à ses côtés, Francis Wodié, un universitaire et ancien président du Conseil constitutionnel ivoirien.

Poursuivant M. Coulibaly qui est l’ancien ministre ivoirien de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques a espéré qu’au sortir de ce concours, « des solutions et des approches innovantes puissent être trouvées pour éviter à notre pays et à ses populations des conflits fonciers.

Le jury de ce prix des droits de l’homme est composé de sept personnalités ivoiriennes « reconnues pour leurs hautes qualités morales et leur expertise en matière de droits de l’homme ». Il s’agit de Mamadou Gnenema Coulibaly (Magistrat hors hiérarchie, ancien ministre), Kouyaté Epse Dah Ursuline ( Magistrate), Maître Traoré Drissa ( Avocat), Ouattara Nanankan ( Directeur du foncier rural), Dr AKA Florent ( Conseiller au CNDH), Gisèle Dutheuil ( Directrice de Audace institut Afrique) et de Delbe Zirignon Constant (Magistrat).

Institué en 2016 par le CNDH, le prix des droits de l’homme, a entre autres pour objectifs de soutenir les initiatives et projets de terrain des acteurs des droits de l’homme pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Pour être éligible à ce concours, les soumissionnaires doivent être des personnes physiques ou des organisations de la société civile de droit ivoirien. Les deux lauréats de ce prix recevront chacun un trophée et une enveloppe.

Naufrage au large de Dakar : quatre morts et 37 rescapés

Trente-sept personnes de plusieurs nationalités ont été évacuées, ce mardi matin, de l’îlot Sarpan où elles venaient de passer la nuit après que leur pirogue a chaviré, faisant quatre morts parmi les passagers de l’embarcation.Les victimes de ce drame, survenu lundi aux environs de 20h et aux abords de l’îlot Sarpan (6,2 km au large de Dakar) sont tous des Sénégalais, dont deux agents des parcs nationaux.

Au total 41 passagers, pour la plupart des touristes, avaient pris place à bord de l’embarcation et, selon le Lieutenant-colonel Michel Diatta des Sapeurs-pompiers, cité par L’Observateur (privé), le chavirement de la pirogue serait causé par la pluie, tombée plusieurs heures, lundi après-midi et jusque dans la soirée, sur la capitale sénégalaise.

Parmi les passagers, il y avait plus d’une vingtaine de Sénégalais, six Français, deux Allemands, deux Suédois et un Bissau-guinéen.

De passage avec son cortège, le président de la République Macky Sall s’est arrêté à Soumbédioune pour suivre les opérations de secours, non sans donner des instructions au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.

Le ministre de la Pêche Aminata Mbengue Ndiaye, son collègue des Forces Armées Sidiki Kaba, Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République ainsi que le Préfet de Dakar se sont également rendus sur les lieux du sinistre.

L’îlot Sarpan, qui fait partie des Iles de la Madeleine, est situé à quelques encablures de la célèbre plage de Soumbédioune à Dakar. Des sociétés dont Hertz Loisirs d’Aimé Sène y organisent fréquemment des excursions pour des clients désireux d’admirer la riche biodiversité de cet endroit protégé.

42ème session de l’EPU à Genève: les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire passés en revue

Les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de droits de l’Homme seront passés jeudi prochain en revue à Genève, lors de la 42ème session de l’Examen périodique universelle (EPU), une plateforme visant à apprécier l’évolution des droits humains des Etats membres de l’ONU.Les acquis de la Côte d’Ivoire dans le domaine des droits de l’Homme seront présentés par la Secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, Aimée Zebeyoux. 

Elle conduit une forte délégation ivoirienne qui a quitté Abidjan dans la nuit de lundi à mardi pour Genève avec «pour mission, de fournir au Conseil des Droits de l’Homme, la réponse de la Côte d’Ivoire relative aux vingt recommandations ayant fait l’objet de report  lors de la présentation du rapport national ».

L’ultime objectif de ce mécanisme de « contrôle » du Conseil des droits de l’Homme est d’améliorer la situation des Droits de l’Homme dans tous les pays membres de l’ONU et de trouver des solutions aux violations des droits de l’Homme, où qu’elles se produisent, indique une note transmise à APA. 

Dans le cadre du troisième cycle de ce mécanisme, l’Etat de Côte d’Ivoire, avait présenté en mai dernier, son rapport du troisième cycle lors de la 33ème session du Groupe de travail sur l’Examen périodique Universelle (EPU). 

Au cours de cette présentation, deux cent quarante- huit  recommandations ont été faites à la Côte d’Ivoire et la majorité desdites recommandations a été acceptée par l’Etat de Côte d’Ivoire qui envisage d’améliorer les droits humains sur son sol.

Il ressort que quatorze de ces recommandations ont été notées et les réponses à vingt autres ont été reportées à la 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme, prévue du 09 au 27 septembre 2019, souligne la note transmise à APA.

En préparation du passage de la Côte d’Ivoire à cette session, le Secrétariat d’Etat chargé des Droits de l’Homme a pris le soin d’organiser des ateliers de restitution et de consultation avec le Conseil National des Droits de l’Homme, les organisations de la société civile, la presse et le corps diplomatique.

CPI: des victimes saluent l’appel contre l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) salue la décision d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) contre l’acquittement de Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a dit lundi à APA son président, Issiaka Diaby.« On salue cette action, c’est une suite logique, parce que les victimes risquaient de voir leurs droits violés et la crédibilité de la Cour pénale internationale, entamée », a déclaré Issiaka Diaby, en réaction de l’appel de la procureure contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

Selon lui, « si madame la procureure n’avait pas agi ainsi, c’est les fondamentaux de la Cour pénale internationale qui allaient être atteints ». Il a en outre invité la juridiction et le procureur à travailler en synergie avec les acteurs sur le terrain pour « corriger les manquements ».

« Heureusement que la Cour reconnaît qu’ il y a eu des victimes. Et s’il y a eu des victimes, qui est à l’origine, c’est Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a-t-il clamé, souhaitant que les victimes obtiennent « justice et réparations ».

Kouadio Konan Bertin dit KKB, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), avoue ne plus rien comprendre, personnellement, dans le fonctionnement de la Cour pénale internationale.

« Des gens sont innocentés, il y a une volonté manifeste de les maintenir loin de leur pays, je ne comprends plus rien à cette justice-là », a-t-il dit,  tout en insistant « je ne comprends vraiment plus rien sur les vraies intentions de la CPI ».  

Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (Fpi, parti fondé par M. Gbagbo), notamment la frange qui le reconnaît comme président, a soutenu que la procureure, Mme Fatou Bensouda a « décidé d’assumer un rôle politique » dans cette affaire.

« Nous allons donc nous employer à lui donner la réponse politique qui convient à cet acharnement », affirme le parti qui se dit « serein et confiant pour la suite des événements dans la mesure où l’innocence de Gbagbo et Blé Goudé a été établie et reconnue par la Chambre de 1ère instance ».

Le FPI (camp Gbagbo) estime qu’ « il n’y a donc pas de raison que le droit ne soit pas dit par les juges de la Chambre d’appel. C’est pourquoi le peuple de Côte d’Ivoire est déjà engagé dans la dynamique de paix et de réconciliation ».

« La procureure n’a jamais fait reposer sa démarche sur des principes de justice, mais sur de la politique » et « les observateurs attentifs qui ont suivi ce procès depuis huit ans le savent », soutient le parti de M. Gbagbo. 

Pour le président du Conseil d’administration de la Coalition ivoirienne de la Cour pénale internationale (CPI), Ali Ouattara, cette décision juridique qui suit son cours, devrait permettre d’apporter des éléments nouveaux. 

Le bureau de la procureur dans l’affaire Gbagbo et Charles Blé Goudé a déposé lundi l’acte d’appel. Il aura « désormais 30 jours pour le dépôt de son mémoire d’appel détaillant les motifs juridiques  de son appel (en tout 90 jours depuis la notification de la décision d’acquittement) ».

Après avoir reçu le mémoire d’appel du Procureur et entendu les points de vue des parties sur les motifs d’appel, les juges de la Chambre d’appel examineront ensuite si la décision en première instance doit être confirmée ou non, mentionne le texte de la CPI.

Un incendie créé la panique dans un immeuble du centre des affaires d’Abidjan

Un incendie s’est déclaré, lundi après-midi, au quatrième étage de l’immeuble Alpha 2000 au Plateau dans le centre des affaires d’Abidjan créant la panique chez les travailleurs de ce bâtiment qui abrite une grande institution financière.Selon des agents de sécurité privée interrogés sur place par APA, la promptitude des sapeurs-pompiers militaires a permis de faire évacuer les travailleurs du bâtiment. L’incendie dont l’origine n’est pas encore officiellement connue,  a été vite circonscrit par les soldats du feu.