Le Kenya s’apprête à accueillir le 9e Sommet Africités

Parmi les personnalités invitées, il y a le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’UA.La ville kenyane de Kisumu se prépare à accueillir la 9e édition du Sommet Africités qui se tiendra du 17 au 21 mai 2022 avec un nombre record de 170 sessions, a appris APA ce jeudi.

Le thème du sommet est : « Le rôle des villes intermédiaires en Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

Organisé tous les trois ans pendant cinq jours, alternativement dans les différentes régions d’Afrique, le Sommet Africités est le plus grand rassemblement démocratique organisé sur le continent africain.

Cet événement phare de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), organisé en partenariat avec le gouvernement du Kenya, le Conseil des Gouverneurs du Kenya (CoG) et le Comté de Kisumu, se tiendra pour la toute première fois dans une ville intermédiaire.

D’éminentes personnalités sont attendues à Kisumu, parmi lesquelles le président Macky Sall du Sénégal, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.

Le sommet réunit des ministres africains des collectivités locales ainsi que des maires, des dirigeants et des élus de collectivités locales, des organisations de la société civile, des autorités traditionnelles, des représentants de la diaspora africaine, des acteurs du monde économique, des experts, des chercheurs et des universitaires, des institutions financières, ainsi que des partenaires au développement.

Africités 9, c’est aussi des journées spécifiques organisées sur les grands thèmes qui mobilisent l’attention des maires et responsables de collectivités locales du continent, à savoir la Journée du climat, la Journée de la diaspora et des afro-descendants, la Journée du numérique, la Journée de la culture, la Journée de l’urbanisme, la Journée du logement, la Journée de la femme, la Journée de la jeunesse, ainsi que le Forum Africités sur le commerce et l’investissement.

Maroc: une politique dédiée à l’autonomisation économique de la femme rurale en gestation (Banque centrale)

La Banque centrale du Maroc a annoncé, mardi, le lancement, dans le cadre de ses initiatives pour la promotion de l’inclusion financière, du processus de conception d’une politique dédiée à l’autonomisation économique de la femme rurale, en collaboration avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).Le lancement de ce processus intervient suite à une analyse approfondie de la situation socio-économique de la femme rurale au Maroc, réalisée par la banque centrale, avec le soutien de l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI) et de l’institut international Fletcher School, indique la Banque dans un communiqué.

Le projet entre désormais dans la phase de formulation dont l’objectif est de construire une politique nationale centrée sur les besoins et les aspirations des femmes dans le monde rural. 

Dans ce cadre, précise le communiqué, l’institution monétaire marocaine a organisé, mardi 8 mars, un premier workshop qui a permis de dresser l’état des lieux de l’inclusion financière et économique de la femme rurale, d’identifier les défis à relever et la politique à mettre en place, de déterminer les piliers potentiels pour l’autonomisation économique de la femme rurale et de convenir de l’approche à adopter pour la conduite des prochaines étapes du projet.

Côte d’Ivoire: le Conseil régional du Gbêkê mis sous administration

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret mettant sous administration directe de l’Etat le Conseil régional du Gbêkê (centre) avec une Commission spéciale présidée par le préfet.Cette commission spéciale, présidée par le préfet, comprend notamment dix membres, indique ce décret pris en Conseil, portant mise sous administration directe de l’Etat de Côte d’Ivoire du Conseil régional du Gbêkê.   

Le ministère de tutelle avait procédé à la suspension du Conseil régional du Gbêkê et la création en juillet 2021 d’une délégation spéciale pour assurer le fonctionnement régulier du Conseil. La mission de cette délégation, arrivant à son terme, l’Etat a pris cette nouvelle mesure. 

Suite à des ennuis judiciaires du président de ce Conseil régional, Jacques Mangoua, un président intérimaire avait été désigné, mais certains blocages existant toujours ont fait qu’aucune session de ce Conseil n’avait pu se tenir. 

Des dissensions graves étaient alors observées après des tentatives de conciliation, mettant en péril le fonctionnement normal du Conseil régional du Gbêkê. Ce qui avait amené la tutelle à prendre les commandes. 

M. Jacques Mangoua qui est accusé dans une affaire de détention illégale de munitions et d’armes blanches, découvertes à son domicile dans la région, a été mis en liberté provisoire par la justice ivoirienne, en avril 2020.   

Ouattara annonce le lancement de 8 nouveaux échangeurs à Abidjan en 2022

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé des travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan, au cours de l’année 2022, dans un discours à la Nation, à la veille du nouvel an

« Au cours de l’année 2022, nous poursuivrons l’extension de l’autoroute du Nord jusqu’à Bouaké, la réhabilitation de la côtière Abidjan-San Pedro, ainsi que les travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan », a dit M. Alassane Ouattara.   

L’année 2021, rappelera-t-il, a été la première année de la mise en œuvre du projet de campagne « Une Côte d’Ivoire Solidaire ». Ce projet vise à consolider les acquis des dix dernières années et à accélérer le processus de transformation structurelle de l’économie. 

Il s’est félicité de ce que, pendant les deux premiers quinquennats, le gouvernement a mis en œuvre des réformes importantes, tout en procédant à des investissements massifs pour la réhabilitation et l’extension des infrastructures économiques et sociales.

Dans cet élan, l’Etat continuera d’investir dans les infrastructures pour améliorer la fluidité du trafic dans le Grand Abidjan, désenclaver les zones rurales, relier toutes les capitales régionales, et rendre accessibles tous les chefs-lieux de département du pays, par des voies bitumées.

« Je me réjouis que les projets structurants, tels que le 4e pont Yopougon-Plateau, le Pont de Cocody et l’échangeur de l’Indénié seront achevés en fin d’année 2022 », a déclaré le président ivoirien. 

Côte d’Ivoire: les architectes pour des assises du bâtiment et de la ville durable

L’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire a appelé, samedi, dans une déclaration, à la tenue des assises du bâtiment et de la ville durable, en vue de « dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable ».

« L’Ordre des architectes propose la tenue d’assises du bâtiment et de la ville durable avec une concertation nationale comme prochains pas dans cette entreprise », a dit Maryline Morrisson, une jeune architecte,  au nom du Comité scientifique, au terme du salon Archibat 2021.  

Ces assises, ajoutera-t-elle, se voudront collaboratives et connectives avec des formats d’ateliers de co-construction, pour remettre les choses à plat et définir les modes de management d’opération avec l’ensemble de la chaîne de valeur.

Elle regrouperont: instances décisionnaires, autorité des marchés publics, maîtrise d’ouvrages publics et privés, maîtrise d’œuvres, maîtrise d’usage, entreprises et artisans du bâtiment, industriels, notaires avec des objectifs communs majeurs clairement définis.  

Et ce, pour « réfléchir de manière globale, inclusive et prospective en vue de dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable », a précisé l’architecte Maryline Morrisson. 

L’édition 2021 du salon Archibat, dédié à l’écosystème de la construction, du logement et de l’urbanisme, a eu pour thème : « La fabrique de la ville aux professionnels ». 

« Le changement climatique implique une transformation de notre mode de consommation de la ville », a-t-elle lancé, déplorant « le non-respect des règles d’urbanisme, le manque de civisme des citoyens, la prolifération d’acteurs non professionnels, non formés ». 

En outre, « le manque de qualité dans nos constructions, constituent des menaces majeures pour le développement durable de nos villes et de notre cadre de vie », a-t-elle fait remarquer, soulignant qu’il est nécessaire d’innover dans le processus de fabrication et de gestion de la ville.

Toute chose qui appelle les acteurs à « réinventer les relations entre toutes les parties prenantes de ce processus » pour trouver les meilleurs synergies et mécanismes pour développer des villes ivoiriennes efficientes avec une obligation de résultats pour rendre nos villes désirables.

« Il est temps d’agir, il est urgent d’agir, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas », a-t-elle déclaré, appelant le ministère de tutelle à accompagner l’Ordre dans l’amélioration de la qualité de vie des concitoyens. 

M. Diabaté Kaladji, le directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, a admis que « bâtir une ville, c’est d’abord et avant tout une affaire des professionnels ».

Il a fait observer qu’il n’y a pas de modèle universel. De ce fait, l’écosystème peut penser à ses propres modèles et dans cet élan, l’Etat est engagé à mener les réflexions afin de définir des approches innovantes qui permettent des cités smarts et adaptées à l’environnement. 

Le pays connaît une forte urbanisation et dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de doter les Districts autonomes et les chefs lieux de département d’un plan d’urbanisme directeur. Par ailleurs, M. Diabaté a soutenu l’organisation des assises de la ville durable. 

Cette session a réuni les professionnels de la fabrique de la ville (architectes, urbanistes, ingénieurs, géographes, sociologues, spécialistes en bâtiments verts et intelligents, experts en développement durable, paysagistes, et élus locaux).

Plusieurs pays ont pris part à ce salon du 8 au 11 décembre 2021 à l’occasion de la 8ème édition du salon de l’architecture et du bâtiment (ARCHIBAT 2021). Outre la Côte d’Ivoire, l’on notait des participants venus du Niger, du Burkina, de la Tunisie, de la Suisse et de la France qui se sont réunis. 

Cet évènement a pour but de partager les retours d’expérience mutuels et de réfléchir ensemble aux leviers susceptibles de conduire, par une approche innovante, à relever le défi de la transformation, de la construction et de la gestion de villes résilientes et inclusives.

Pour sa part, M. Joseph Amon, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, s’est félicité de ce que « l’un des mérites de ce salon est d’avoir assurément bouleversé certains préjugés », d’avoir remis en cause, et porté des réflexions et des suggestions pour une nouvelle approche de fabrique de ville vue par les  professionnels.

Il a souligné la nécessité de la participation des professionnels au cœur du nouveau projet urbain, de nouvelles compétences dans le champ de la fabrique de la ville et le développement  du rôle des collectivités.

Le commissaire général de Archibat 2021, Ismael Boga-Nguessan, a souligné que ces quatre jours d’intenses activités ont mobilisé 12 500 visiteurs.

Albert Flindé installé à la tête du District des Montagnes en Côte d’Ivoire

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, a été installé samedi officiellement dans ses fonctions, à la tête du District autonome des Montagnes, dans l’Ouest ivoirien, lors d’une cérémonie, en présence de cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir.

L' »Aigle du Tonpki », l’ex-ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, a pris la ferme résolution d’apporter le développement à la population du District autonome des Montagnes.  

Saluant le mérite de ce travailleur infatigable, chevronné et expérimenté, la ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de la Diaspora, Mme Kandia Camara, a officiellement installé, le Dr Albert Flindé dans ses fonctions. 

Cette investiture s’est faite en présence d’un parterre de membres du gouvernement et d’une population venue en grand nombre des trois régions de l’Ouest ivoirien, notamment du Tonkpi, du Guémon et du Cavally, lui témoigner leur soutien.

L’événement a eu lieu au Stade Léon Robert de Man, la capitale de la région du Tonkpi et chef-lieu du District Autonome des Montagnes. Devant les siens, il a affiché une ambition forte de relever les challenges de développement. 

La mission du ministre-gouverneur est de renforcer le maillage territorial de l’administration et l’efficacité de l’action du gouvernement en portant le développement et le progrès social dans des aires géographiques beaucoup plus étendues.

M. Albert Flindé a déclaré que ‘ »le District autonome des Montagnes, regorge d’innombrables compétences variées et riches, qui rassemblées et utilisées à bon escient, constituent une source d’énergie intarissable et renouvelable pour l’aider à la tâche ». 

Mieux, Albert Flindé a décidé d’imprimer à son passage à la tête du District autonome des Montagnes, la marque d’une politique de gestion participative et inclusive, tout en appelant les élus cadres, jeunes, femmes, populations à l’union, à la solidarité à assumer ensemble ce destin commun. 

Et ce, pour le bonheur de leurs parents Dan, Wê, Malinké ainsi que tous les autres peuples qui vivent dans les trois régions totalisent 13 départements, 73 sous-Préfectures et 17 Communes, avec plus de 900 villages.

‘’Je fais le serment de mon entière disposition au service du bien-être de nos populations. Soyons solidaires, car c’est le District autonome des Montagnes qui gagne », a dit M. Flindé, exhortant au travail ses ‘’frères et sœurs » du Tonkpi, du Guémon et du Cavally et remercié tous ses invités. 

Mme Kandia Camara, par ailleurs, maire d’Abobo, a invité le nouveau ministre-gouverneur à poursuivre les importants projets de développement initiés depuis par le gouvernement dans les différentes localités du District autonome des Montagnes. 

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagpondo, président de cette cérémonie, a pour sa part lancé un appel solennel à l’union des fils et filles du District autonome des Montagnes, afin de soutenir le ministre-gouverneur dans ses nouvelles charges.

Le vice-président de l’Assemblée nationale, dans le cadre des prochaine élections locales (mairies et conseil régionales), a appelé  à faire bloc afin que  le Rhdp remporte le maximum de suffrages lors des joutes électorales.  

La ministre de la Fonction publique et la secrétaire d’Etat chargée de la protection sociale, filles de la région étaient absentes pour cause d’occupation gouvernementale pendant que Mabri Toukeusse Albert, chargée de la supervision de la cérémonie, était dans son village à Bouébeu, dans la sous-préfecture de Zouan-Hounien pour célébrer les 96 ans de sa mère. 

Plusieurs membres du gouvernement ont fait le déplacement. Il s’agit de M. Adama Coulibaly, Ministre de l’Économie et des finances, Mme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation et Mme Goudou Coffie Raymonde, Ministre-Gouverneur du District des Lacs.

Le secrétaire d’État en charge des Affaires maritimes auprès du ministre des Transports, Serey Doh, était également présent à cette investiture qui avait une allure festive, soutenue par les rythmes musicaux.  

Côte d’Ivoire: lancement des Awards de « La plus belle commune »

Les Awards de « La plus belle commune », un évènement visant à responsabiliser les collectivités locales sur la recherche de financement et récompenser les meilleures initiatives, ont été lancées vendredi à Abidjan et devraient se tenir au premier trimestre 2022.

Ces awards sont organisés par le Comité « La Plus Belle Commune », une entité à caractère non gouvernemental et non lucratif, investie dans la recherche de financements solidaires et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté.  

Le lancement s’est déroulé devant plusieurs personnalités, politiques, administratives et du monde des affaires. Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie était représenté par M.  Alain Konan. Celui de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, s’est fait représenter par M. Soualiho Ouattara à ce lancement qui a enregistré la présence du directeur général de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), M. Jean-Jacques Yapo et des élus locaux. 

Le Comité a présenté les Awards de « La plus belle commune », dotés de plusieurs prix récompensant les meilleures communes dans différents domaines: Infrastructures, social, organisation du Transport, protection de l’environnement, promotion de l’art et de la culture. 

Mme Mariam Cissé Ellogne, la présidente de l’organisation a indiqué que les missions du Comité portent essentiellement sur la recherche de financements solidaires, le conseil financier aux élus locaux, le lobbying, la communication et la distinction.

A cet évènement, il a été annoncé la tenue de ces awards dans le courant du premier trimestre 2022, ainsi que l’attribution de prix spéciaux dont celui du Super Trophée de La plus belle commune et les trophées de la meilleure entreprise citoyenne engagée dans des projets sociaux.

Il sera aussi décerné une distinction de la meilleure institution financière de structuration de partenariat privé-public et de projets portés par l’Etat. Cette distinction vise à encourager les entités financières à faciliter l’octroi de crédits. 

Par ailleurs, il a été annoncé un programme de formations gratuites dédiées au développement de compétences des collectivités locales sur les financements innovants et solidaires. Il vise à responsabiliser sur les meilleures pratiques, évaluer et récompenser des initiatives citoyennes locales. 

Une table ronde autour du thème « Marché des capitaux de l’UEMOA et Financement des collectivités en Côte d’Ivoire » a marqué la cérémonie de lancement des activités du Comité de La plus belle commune. 

Elle a permis d’édifier le public sur les financements disponibles pour accompagner les collectivités locales. Outre la possibilité d’avoir recours à la garantie de l’Etat dans le cadre de l’emprunt en vue de renforcer le mécanisme de sécurités, les intervenants ont ébauché des solutions portant aussi bien sur la gestion et la planification budgétaire que sur les instruments disponibles pour développer et pérenniser des ressources financières propres aux collectivités.

Le Comité « La plus belle commune » est une organisation à caractère non gouvernemental et non lucratif, investie dans la recherche de financements solidaires et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté. 

Ses missions portent sur la recherche de financements solidaires, le Conseil Financier aux élus locaux, le Lobbying, la Communication et la Distinction. Dans le cadre de ses missions, le Comité dressera tous les ans, le palmarès des plus belles villes, cités et/ou quartiers.

L’objectif étant de promouvoir et valoriser des démarches engagées par les communes et des entreprises, en faveur de l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations ainsi que de la protection de l’environnement. 

Côte d’Ivoire: la mairie de Bouaké adopte 40 projets d’un coût de 1,7 milliard Fcfa

Le Conseil municipal de Bouaké (centre ivoirien) a adopté samedi, son programme triennal 2022-2024, qui prévoit entre autres, l’exécution de quarante opérations de développement d’un coût global de 1,760 milliard de francs CFA.

L’annonce a été faite par le conseiller Ettien William Aldo, à l’issue de la 3è session de l’année 2021 du conseil municipal de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Onze points étaient inscrits au menu de cette 3è session 2021 qui s’est tenue à la salle des mariages de la mairie.  

« Au niveau des opérations, nous avons maintenant 40 opérations qui cumulent à près de 1,760 milliard de francs Cfa », a révélé à la presse, le porte-parole du conseil municipal, Ettien William Aldo, au sortir de quatre heures de délibération.    

Pour l’année 2022, a-t-il expliqué, « on a 39 actions qui vont coûter 562 832 000  F Cfa. En 2023, on aura 16 opérations d’un montant de 605 339 000 de F Cfa. Quant à l’année 2024, elle va brasser 8 opérations qui coûteront environ 590,4 millions de F Cfa. Avec tout ceci, Bouaké se dote d’un budget encore plus réaliste ».

« C’est un Conseil très spécial qui nous projette dans l’exercice 2022, l’adoption du programme triennal 2022, 2023, 2024. Le Conseil a donné son quitus à l’adoption du programme triennal 2022 à 2024 », a indiqué dans la foulée, le conseiller Aldo.

Ce programme triennal « se subdivise en 51 actions d’un montant global de 564 millions de francs Cfa. De toutes ces actions, nous avons trois actions novatrices qui mettent Bouaké en face de certaines responsabilités. Désormais, la commune a en charge les COGES et nous avons mis un financement conséquent », a-t-il souligné. 

Le 2ème point de la session a permis de délibérer sur l’appui que la municipalité apportera dans le cadre du projet « Bouaké ville durable ». Ce projet qui bénéficie d’un financement de prés de 2 milliards de francs CFA des partenaires au développement entend faire  « rentrer Bouaké dans l’ère des villes durables ».        

« Il y a une quotte part que nous devons apporter à ce projet », a souligné Ettien Aldo, ajoutant que l’autre point novateur, c’est l’appui financier que la commune a décidé d’apporter au projet « Les Mémoires de la ville de Bouaké ».  

« Notre cité est la 2ème ville du pays, il y a eu des sommités qui y ont vécu et qui ont marqué la vie de la nation ivoirienne. La fondation des Mémoires de la ville de Bouaké a été mise en place, le Conseil a décidé d’en faire une affaire collective en apportant l’appui nécessaire pour immortaliser nos différentes mémoires », a-t-il fait observer.   

Il s’est ensuite intéressé aux grands chantiers en cours à Bouaké, dans la deuxième ville du pays. A ce sujet, il a noté que le Grand Marché de Bouaké (GMB) « est en roue libre » avec « les constructions qui se poursuivent ».  

« La livraison des premiers bâtiments est prévue pour 24 mois », a-t-il précisé, certifiant que toutes les étapes sont respectées à la lettre.                                                                                   

« Nous avons approché l’opérateur pour que ce délai de 24 mois soit raccourci. Ce ne serait pas mauvais d’essayer d’aller vite parce que la population est impatiente et nous sommes totalement d’avis avec elle », a par la suite indiqué le porte-parole du Conseil municipal de Bouaké.

Concernant les projets PIDUCAS (hôtel de ville, stade de Yaoundé, aménagement de l’autoroute A3…), cofinancés avec la Banque mondiale, M. Aldo a dit que le Conseil table sur 21 mois pour tout boucler et les mettre à la disposition de la population.

Abidjan: la mairie du Plateau se dit pas fautive d' »insubordination » envers Mambé

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, déclare ne pas être fautive d' »insubordination » envers le ministre-gouverneur Robert Mambé sur la compétence d’un site litigieux dans la commune.

Dans une note publiée le 13 juillet 2021 sur son site Internet, le District autonome d’Abidjan a fait une mise au point sur le site des espaces verts de l’Avenue Jean-Paul II, indique un communiqué du service communication de la mairie du Plateau.

Selon cette mise au point, le District d’Abidjan dénonce « l’impossibilité pour la commune du Plateau de revendiquer le site litigieux, le refus du maire de respecter les injonctions et l’autorité du ministre-gouverneur ».  Le District d’Abidjan fait remarquer en outre « le mépris de la commune du Plateau à l’égard de l’autorité préfectorale ». 

Le service communication du Plateau rappelle que dans les dispositions législatives et réglementaires qui encadrent les collectivités territoriales et les Districts autonomes, « il n’y a aucun lien de subordination entre les autorités locales ou entre les collectivités territoriales et les Districts autonomes ».  

Relatant les faits, il relève que « la lettre du 15 février 2021 du gouverneur ne peut-elle servir de moyen pour alléguer une insubordination du maire dans la mesure où le maire n’est pas dans une situation de subordination à l’égard du ministre-gouverneur ».  

Sur le prétendu mépris de l’autorité de la préfecture d’Abidjan, le service communication du Plateau mentionne que « c’est à l’initiative du maire que le préfet d’Abidjan a été saisi, le 22 janvier 2021, puis le ministre de l’Intérieur, le 15 février 2021, pour voir cesser les irruptions des agents du District sur le chantier et pour dénoncer la lettre du ministre-gouverneur ». 

« C’est donc à la suite des demandes du maire de la commune du Plateau que l’autorité de tutelle a convoqué une réunion pour le 22 février 2021, réunion qui a ensuite été reportée, à deux jours plus tard, à la demande des autorités du District », a rappelé le service communication du Plateau.    

« Si au cours de ladite réunion, il a été suggéré au maire de la commune du Plateau de suspendre momentanément les travaux très bien avancés et de rentrer en contact avec le ministre-gouverneur en vue de concilier les deux parties, la compétence sur le site litigieux n’a jamais été déniée à la Commune du Plateau au profit du District », fait observer la note.  

« Lors de cette réunion, la délégation de la commune a produit tout le fondement légal et réglementaire qui lui donne compétence sur le site tandis que le District a argué d’un seul argument pour asseoir sa compétence, à savoir l’aménagement de ce site, par le passé, avec un ouvrage d’art », poursuit le texte. 

Le service communication a soutenu que « s’il y a eu inobservation de dispositions légales, cela est plutôt du fait des autorités du District qui ne se sont pas conformées à l’article 78 de la loi 2014-453 qui indique que les Conseils municipaux intéressés par les actions de développement et les projets d’investissement entrepris à l’initiative du District sont obligatoirement consultés ». 

Pour lui,  « le prétendu refus d’obtempérer aux injonctions et la défiance à l’autorité du ministre-gouverneur », ne saurait se justifier car selon l’article 1 du décret 82-140 du 27 janvier 1982 portant attributions des Communes et de la Ville d’Abidjan ainsi que de l’article 80 de la loi n° 2014-453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d’Abidjan, la tutelle des deux entités territoriales est assurée uniquement par le ministre de l’Intérieur. De ce fait, il n’y a aucune insubordination. 

Maroc : Des records de consommation d’électricité avec la vague de chaleur

Le Maroc a connu depuis le semaine du 5 juillet une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité, a indiqué l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), relevant que des records de consommation d’électricité ont été enregistrés lundi 12 juillet.Dans un communiqué, l’ONEE a expliqué que la demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Ainsi, le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00, en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

District d’Abidjan: Kandia Camara élue maire d’Abobo

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a été élue lundi maire d’Abobo, à l’issue d’un vote du Conseil municipal, devenant la première femme à occuper ce poste dans cette commune.

Mme Kandia Camara, unique candidat, a été créditée de 44 voix sur 44 conseillers municipaux votants, ce qui traduit un vote à l’unanimité, lors d’un scrutin tenu au sein de la mairie d’Abobo, en présence du préfet d’Abidjan. 

Membre du Conseil municipal d’Abobo, Mme Kandia Camara, cadre du Rhdp, le parti au pouvoir, assurait l’intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne, des suites d’un cancer fulgurant, à l’âge de 56 ans.

Elle devient la première femme maire d’Abobo, une commune populaire dans le nord d’Abidjan, considérée comme un fief du Rhdp, et la deuxième dame maire d’Abidjan après feu Hortense Aka Anghui (1980-2017), ex-maire de Port-Bouët. 

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), Paul Claude Danho, a salué « une grande dame d’engagement, de conviction et de foi » élue à la tête de cette commune.  

M. Danho, également ministre ivoirien des Sports, s’est dit convaincu qu’ elle « va donner toute son énergie pour construire Abobo et perpétuer la mémoire du Goldenboy », surnom donné au Premier ministre Hamed Bakayoko. 

« Après Hortense Aka Anghui, c’est une nouvelle naissance pour Abidjan d’avoir une femme maire », a déclaré le président de l’Uvicoci, qui lui a décerné les félicitations de l’organisation et remis les insignes de sa fonction.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne conduit désormais les dessinées de la commune d’Abobo. Et ce, après feu Hamed Bakayoko (2018-2021), Adama Toungara (2001-2018), Koné Gogé (1995-2000), Adama Sanogo (1990-1995), Gérard Aké Loba (1985-1990) et Gérard Koutouan (1982-1985).  

Aéré Lao ou le village qui a remué les sentiments de Macky Sall.

En tournée récemment dans le nord du Sénégal, le président Macky Sall s’est arrêté dans un petit village pour rendre visite à l’homme qui a choisi son prénom. Un instant remuant. Reportage.Le décor est aussi sobre que la scène est touchante. Macky Sall, en tournée dans cette partie isolée de nord du Sénégal, s’installe sur une modeste natte en paille étendue au pied d’une chaise en bois recouverte d’une vieille couverture rouge où est assis un vieil homme qui a largement dépassé les 80 ans. D’une discrète élégance et d’un calme digne des sages patriarches, Thierno Samba Tall, représente beaucoup pour le président sénégalais. C’est lui qui, il y a 60 ans, alors que le locataire du palais présidentiel de Dakar venait tout juste d’arriver au monde, lui avait choisi son prénom « Macky ».

Le moment est si émouvant, que le président sénégalais a  lui-même publié sur sa page Facebook officielle une photo qui a figé la scène, écrivant qu’il a beaucoup de respect et de considération à l’égard de l’homme, qui l’a baptisé en décembre 1961, dans la région de « Fatick », au centre du Sénégal.

Ce jour-là, Tierno Samba Tall avait tenu la main du futur président du Sénégal en priant Dieu de combler sa vie de succès. C’était sans doute le vœux de ses parents quand ils avaient sollicité le vénéré cheikh pour qu’il prie pour leur nouveau-né. 

Tout au long de sa visite chez le vieil homme, Macky Sall est resté accroupi en contrebas,

le regard fixe sur le sol, sans jamais lever les yeux vers Thierno Samba Tall, signe de l’immense  respect qu’il lui voue.

L’attitude du président sénégalais face au vénérable patriarche n’a pas laissé indifférents ses compatriotes. Les commentaires ont fusé de partout, invoquant la «fidélité» de leur président au ce vieil homme qui représente beaucoup dans sa vie. 

Ce dernier est issu d’une famille religieuse, dont l’influence est très grande dans toute l’Afrique de l’Ouest. Elle y avait établi l’un des empires musulmans les plus forts et les plus grands durant les XVIIIe et XIXe siècles.

Tierno Samba Tall est une figure bien connue de cette partie du Sénégal appelée localement « Fouta Toro » et qui est très réputée par ses savants en sciences islamiques et en langue arabe ainsi que ses braves combattants. Le chef religieux y jouit d’un statut particulier, notamment auprès de la famille de Macky Sall dont le père et la mère étaient d’ailleurs, comme lui, originaires de la région où ils possédaient de vastes terres.

Macky Sall, lui-même, a fait ses études primaires dans cette région du Fouta Toro à laquelle il est resté très attaché, avec une affection singulière pour ce petit village d’Aeré Lao. 

Lorsque le président sénégalais a fait escale dans cette localité dans le cadre d’une « tournée économique » qui l’a mené dans le nord du pays, il a décidé de prendre un moment pour creuser dans une partie son histoire personnelle. Celle qu’incarne ce respecté religieux qui a assisté à son arrivée au monde et choisi pour lui un prénom aujourd’hui entré dans l’histoire du Sénégal depuis que ses compatriotes l’ont porté pour la première fois à la tête de leur pays en 2012.

Au cours de cette tournée dans le septentrion du Sénégal, Macky Sall a tenu de nombreuses réunions et rencontres importantes. Mais son passage sur cette modeste natte de paille chez le vénérable Thierno Samba Tall et ses mots à son égard  ont été les plus remarqués au Sénégal. Le chef de l’Etat a si fortement marqué ses compatriotes par de geste, que certains ont même oublié qu’il était venu dans le Fouta pour  évoquer des sujets aussi importants pour le pays que l’agriculture, l’autosuffisance et la sécurité alimentaires. 

Les Sénégalais vénèrent beaucoup les guides et savants religieux. Ils apprécient aussi ceux qui les considèrent. Mais ils accordent une importance particulière aux relations personnelles qui lient les vieilles personnes aux plus jeunes. 

Dans les commentaires qui ont suivi la publication par le président Macky Sall de sa photo avec Thierno Samba Tall, les réactions varient entre ceux qui saluent l’humilité du président et son humanisme et ceux qui louent son respect pour les personnes âgées et les religieux. Il y a aussi les commentaires qui évoquent l’histoire du village de Aeré Lao qui aurait été construit au XIeme avant d’être choisi plus tard par les Almamys Abdelkader Kan et Souleimane Bal comme capitale lorsqu’ils ont posé les fondations de l’Etat de l’Almamiya en 1776. 

L’État des Almamys était un cas unique. Il a été la première entité à mettre en application, la charia (loi islamique) en Afrique de l’Ouest et à adopter le système électoral pour choisir son chef « l’imam ». Il a été aussi la première structure au monde à interdire l’esclavage et à combattre le traite des esclaves, devançant ainsi la Révolution française.

Pendant de nombreuses années, Aeré Lao est restée la capitale de cet Etat, ce qui en avait fait un important carrefour et point de rencontre culturel et scientifique dans la région ouest-africaine en général. C’est

De cette cité que les armées se sont déplacées,

plus tard, pour soutenir El Hadj Omar al -Fouti lorsqu’il avait posé les bases de son empire au milieu du XIXe siècle dans le bassin du fleuve Niger.

Parmi ceux qui ont répondu à « l’appel au djihad » lancé par le chef Takruri, El Hadj Omar al-Fouti et ses successeurs après lui, se trouvait un homme du nom de « Omar Tafru Ba », qui a quitté la région de « Fouta Toro » à la fin du XIXe siècle, alors qu’il a eu un fils en 1890, qu’il baptisa «Mohammadu Zine Eddine », mais l’enfant portait le titre de « fils du jihad ».

Après la chute de l’empire du Takrur et la domination française sur la région, l’enfant retourna au village de Aeré Lao, où il mémorisa le Saint Coran et reçut les sciences islamiques avant de se déplacer entre les villes de Fouta Toro pour recevoir une éducation selon les préceptes de la confrérie Tijania. Il avait visité à plusieurs reprises la ville de « Boghé» sur la rive nord, dans l’actuelle Mauritanie.

El Hadj Muhammadu Zain Eddine est décédé en 1953 et a été enterré dans le village de Aeré Lao, de sorte que sa tombe reste un sanctuaire annuel pour des milliers de musulmans, notamment à l’occasion de la célébration de la naissance  du Prophète.

Le président sénégalais a invoqué cette date lorsqu’il a annoncé, mardi, le lancement d’une étude d’un projet de construction d’une université dans la région du « Fouta », spécialisée dans l’étude et l’enseignement de « l’histoire et la culture ». Le célèbre artiste Baaba Maal a demandé à ce que université porte le nom de «El Hadj Omar El Fouti ».

Modèle de développement au Maroc: Présentation du rapport général

Le président de la Commission spéciale sur le modèle de Développement (CSMD), Chakib Benmoussa a présenté au Roi Mohammed VI, ce mardi à Fès, le rapport général sur le modèle de développement, rapporte un communiqué du Cabinet royal.La commission, qui a élaboré ce rapport selon une approche « multidimensionnelle », pu « explorer les nouveaux enjeux et inflexions induits par la pandémie Covid-19, dans une multitude de domaines stratégiques comme la santé, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’énergie, le développement industriel et touristique », souligne-t-on.

« La rénovation du modèle de développement constitue une nouvelle étape dans la consolidation du projet de société conduit par le Souverain. Elle est également appelée à renforcer l’attachement aux valeurs de citoyenneté positive et active, aussi bien que le sentiment d’appartenance à une nation et l’affirmation de la personnalité historique et culturelle marocaine, riche de son histoire millénaire, de sa tradition d’ouverture et de ses composantes multiples », ajoute la même source.

En cette circonstance, le Souverain marocain a appelé à l’interaction avec le résultat de ce travail et à sa mise au service du développement du pays et du bien-être des citoyens.

Aussi, le Roi a-t-il ordonné la publication du rapport de la CSMD et demandé à la Commission de mener une vaste opération de restitution et d’explication de ses conclusions et recommandations auprès des citoyens et des différents acteurs à travers toutes les régions du Royaume.

Par ailleurs, le gouvernement et les différents acteurs et institutions sont invités, chacun dans son domaine de compétence, à participer et contribuer activement à la mise en œuvre des recommandations pertinentes de ce rapport, afin de servir la nouvelle ambition et le nouveau cap de développement, à la hauteur des attentes du Roi et du peuple marocain, ajoute-t-on.

A cet égard, la proposition novatrice de la CSMD visant à traduire les éléments stratégiques du nouveau modèle dans un « Pacte national pour le Développement », mérite d’être retenue et mise en œuvre dans un esprit constructif et consensuel, avec un sens élevé des responsabilités et de l’intérêt général, en tant que référentiel commun de toutes les forces vives dans leur diversité, selon la même source.

Intitulé « le Nouveau Modèle de Développement, libérer les énergies et restaurer la Confiance pour accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous », le rapport s’articule autour de trois parties.

La première aborde le Maroc d’aujourd’hui et le monde à venir, la seconde présente le nouveau modèle proposé par la Commission et la troisième suggère des leviers de changements pour y parvenir.

Le rapport général de la Commission est accompagné de trois annexes qui viennent compléter la compréhension du nouveau modèle de développement et de son élaboration à travers : une synthèse des écoutes et des contributions qui ont alimenté la démarche de co-construction de la CSMD, qui détaille l’approche participative adoptée pour l’élaboration du nouveau modèle de développement et restitue la richesse des échanges avec les citoyens et les institutions ;

Un recueil des notes thématiques, projets et paris d’avenir relevant du nouveau modèle de développement, de ses axes stratégiques de transformation et de ses leviers de changement et une liste des auditions, contributions, activités et bibliographie qui ont enrichi les travaux de la CSMD.

L’UNESCO proclame trois villes marocaines « villes apprenantes »

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a proclamé les villes marocaines de Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen « villes apprenantes ».Les trois villes marocaines rejoignent ainsi le réseau mondial Unesco des villes apprenantes. L’intégration à ce réseau permettra aux trois villes marocaines de partager avec les autres villes leurs expériences en matière d’éducation, de formation et de recherche, mais également de bénéficier des meilleures pratiques et expériences réussies dans les domaines de la formation tout au long de la vie.

Cette intégration fait suite à l’appel à candidatures lancé par l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) relatif à l’adhésion au réseau mondial Unesco des villes apprenantes (GNLC) – édition 2020.

La Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture a accompagné les trois villes marocaines, à savoir Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen, durant la phase de préparation de leurs dossiers de candidature, et les a incitées à veiller scrupuleusement au respect des exigences arrêtées par l’Unesco pour la sélection les futurs candidats audit réseau.

Le réseau des villes apprenantes a été créé conformément à la «déclaration de Pékin sur les villes apprenantes» adoptée par la Conférence mondiale sur les villes apprenantes, tenue à Pékin en Chine du 21 au 23 octobre 2013. Jusqu’en 2019, ledit réseau comportait 174 villes issues de 55 pays. Le Maroc ne l’a intégré qu’en 2020 suite à la sélection récente des trois villes (Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen).

Le réseau mondial Unesco des villes apprenantes valorise et développe la pratique de l’apprentissage tout au long de la vie dans les villes de la planète. Il stimule le dialogue sur les politiques et l’apprentissage mutuel entre les villes membres, forge des liens et partenariats, perfectionne les capacités et conçoit des instruments qui encouragent et reconnaissent les progrès accomplis.

Le Roi Mohammed VI appelle à dresser un bilan rigoureux de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à une « étude constructive » et un « dialogue sérieux » pour dresser un bilan rigoureux de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée.Dans un message adressé aux participants aux premières Assises nationales de la régionalisation avancée, le Souverain a relevé que l’application effective de la régionalisation avancée, de ses principes théoriques comme de ses modalités pratiques, reste tributaire de la mise en place d’une politique régionale clairement définie et réalisable en matière économique, sociale, culturelle et environnementale.

« Un tel processus doit être mené en accord avec une politique publique intégrant la dimension régionale, s’appuyant sur une économie forte et efficiente, génératrice de croissance, pourvoyeuse d’emplois et garante de justice sociale et s’attachant à conférer une efficacité accrue aux programmes et aux projets entrepris au niveau territorial pour qu’ils puissent profiter réellement aux bénéficiaires ciblés », a-t-il indiqué.

Le Roi a également invité les régions à faire une évaluation d’étape pour redresser le cap dans la définition des projets prioritaires et leur hiérarchisation, ainsi que dans l’élaboration d’une architecture renforcée des projets programmés et de leur montage financier.

Selon lui, « le but ultime est de garantir l’efficacité de ces projets et de parvenir à faire converger les différentes politiques et les divers programmes publics au niveau régional ».

Le Souverain a aussi mis en exergue l’importance de mettre à profit les mécanismes contractuels établis entre les régions, l’État et le reste des intervenants en vue d’élaborer et de mener à bien les projets de développement prioritaires.

Il s’est dit attendre que les travaux de ce Forum débouchent sur des recommandations pratiques, qui permettront de relever le défi du développement régional, de réduire les disparités existantes, d’améliorer l’attractivité et la compétitivité au niveau des territoires, ajoutant qu’il importe de s’ouvrir aux mécanismes modernes de gouvernance financière, d’assurer l’efficacité de toutes les formes de démocratie participative, d’ériger cette dernière en levier majeur de développement socio-économique intégré et durable.

C’est aussi une importante occasion de débattre autour de l’expérience accumulée durant les quatre dernières années pour assurer la mise en œuvre des lois organiques sur les collectivités territoriales et définir les moyens de relever les multiples défis auxquels les élites régionales ont dû faire face dans l’exercice des compétences assignées aux régions, a poursuivi le Souverain.

« Il s’agit en somme, de marquer un temps d’arrêt pour mener de manière approfondie une évaluation de la situation présente, afin d’envisager une nouvelle phase d’action. Celle-ci, en même temps qu’elle s’inscrira dans la continuité, devra permettre d’affermir les règles de bonne gouvernance dans la gestion des affaires des Régions et d’aplanir les obstacles jusqu’ici rencontrés », a-t-il relevé

Les premières assises nationales de la régionalisation avancée se sont ouvertes, vendredi à Agadir. Organisées par le ministère de l’Intérieur et l’Association des Régions du Maroc, ce forum connaît la participation d’environ 1.400 personnes, notamment des élus, des représentants de divers secteurs ministériels, des institutions constitutionnelles et des institutions publiques, des universitaires, des experts nationaux et internationaux et des acteurs de la société civile, en particulier des représentants des comités consultatifs créés auprès des conseils régionaux.

Le Caire et Washington signent la 2ème phase de l’accord sur l’Initiative de développement du Nord Sinaï pour 6 millions de dollars

L’Égypte et les Etats Unis d’Amérique ont signé, lundi au Caire, la deuxième phase de l’accord de l’Initiative de développement du Nord-Sinaï pour une valeur de 6 millions de dollars, portant ainsi à 56 millions de dollars la totalité de l’accord.Par Mohamed Fayed

Le projet prévoit de creuser des puits d’eau dans le village de Rawda dans le nord du Sinaï, de construire des usines de dessalement de l’eau, de créer une ferme piscicole, d’utiliser l’eau de la ferme dans l’agriculture et de soutenir les services de transport dans tout le gouvernorat du Sinai.

L’accord vise à avoir le plus grand impact développemental et social sur les citoyens du nord du Sinaï, car il fournit de l’eau potable à environ 300.000 habitants et des services d’assainissement à 100.000 citoyens, et permettra le transport vers les communautés rurales de même qu’il prévoit d’améliorer les infrastructures pour stimuler l’investissement, et soutenir les populations vulnérables.

Cette convention, signée par Sahar Nasr, ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, et Sherry Carlin, Directrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) en Egypte, s’inscrit dans le cadre du soutien à une initiative d’investissement dans le capital humain, en tant que clé de la réalisation d’un développement global, en se concentrant sur la dimension sociale du plan de réforme de l’État et en orientant les ressources nationales vers des programmes de développement visant à élever le niveau de vie des citoyens, à créer un système moderne et avancé de soins de santé et d’éducation et à promouvoir des idées innovantes.

10,4 millions d’euros de la France pour la décentralisation en Mauritanie

La France a accordé à la Mauritanie deux subventions de financement destinées à des projets sur la décentralisation dans l’est du pays, a appris APA, samedi à Nouakchott, de source médiatique.D’un montant de 10 millions d’euros, la première subvention permettra aux communes mauritaniennes dans les régions ciblées de mettre en œuvre des stratégies de développement pertinentes cohérentes au niveau local et régional, explique l’AMI (publique).

De telles stratégies doivent impérativement être inclusives et concertées avec les acteurs locaux et viser la réduction de la vulnérabilité économique et sociale des ménages ruraux.  

Quant à la seconde, d’un peu plus de 400.000 euros, elle a pour objectif global d’appuyer la cellule du partenariat public-privé (PPP), d’accompagner, de former et d’assister la nouvelle équipe aux outils PPP dans la mise en place de leur offre de services en vue de favoriser le développement de projets transparents, durables et soutenables en Mauritanie.  

Les accords relatifs aux deux subventions ont été signés par le ministre mauritanien de l’Economie et de l’Industrie, Cheikh El-Kébir Moulay Taher, et l’ambassadeur de France à Nouakchott, Robert Moulié.

Les projets planifiés s’inscrivent dans les axes prioritaires de l’Alliance Sahel et le Programme d’investissement public du G5-Sahel, a expliqué M. Taher, soulignant qu’ils bénéficieront à environ 700.000 personnes réparties dans 58 municipalités.

Le responsable mauritanien a ajouté que les zones bénéficiaires verront la mise en place d’importants projets d’infrastructures comprenant des routes et des installations d’énergie, d’eau et de santé.

De son côté, le diplomate français a rappelé qu’entre 2005 et 2016, l’Agence Française de Développement a financé les phases 1 et 2 du Programme VAINCRE pour un montant d’environ 17 millions d’euros dans plusieurs régions mauritaniennes.

Cameroun : zoom sur le projet de loi portant Code des collectivités territoriales

Le projet de loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD) du Cameroun, déposé vendredi devant le Parlement réuni en session extraordinaire et dont APA a pu obtenir copie, consacre de larges avantages aux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO), hantées depuis plus de 3 ans par un conflit sécessionniste.Ledit texte, subdivisé en 501 articles regroupés autour de 7 livres, réunit dans un même document l’ensemble de la législation concernant les CTD. Il précise que les zones en crise bénéficient d’un statut spécial fondé sur la spécificité linguistique, s’exprimant à travers un système éducatif et un système judiciaire particuliers, dont les modalités de gestion sont fixées par des lois spécifiques.

Le texte insiste sur l’impératif du respect de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire et de la primauté de l’État, ainsi que sur l’égale dignité des CTD, aucune d’entre elles ne pouvant exercer de tutelle sur une autre. Il indique également que certaines collectivités peuvent bénéficier de mesures d’incitations fiscales et économiques, dans l’optique de favoriser leur développement.

Dès sa promulgation, la loi instaurera un statut dérogatoire aux régions anglophones à travers la mise en place d’un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, leur confère des compétences découlant de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système éducatif anglophone et de la justice, conformément au sous-système de la Common Law, la création et la gestion des missions régionales de développement, ainsi que le statut de la chefferie traditionnelle.

L’autre élément de spécificité, proposé par le gouvernement, porte sur les organes régionaux qui, pour le NO/SO, seront l’Assemblée régionale et le Conseil exécutif régional. Le projet de loi prévoit, en outre, l’institution d’un médiateur indépendant dans les mêmes zones, désigné par le président de la République.

Il s’agira, explique-t-on, d’une autorité indépendante chargée de recevoir les réclamations concernant, dans leurs relations avec les administrés, le fonctionnement des administrations, collectivités, entreprises et établissements publics régionaux, et de veiller au respect de la spécificité régionale dans les domaines de l’usage de la langue anglaise, de la pratique de la Common Law et de la mise en œuvre du sous-système éducatif anglophone.

Dans ses contours, le projet de loi gouvernemental précise que les ressources financières, dont la dotation générale de la décentralisation ne peut être inférieure à 15%, ne sont plus inscrites dans les budgets des départements ministériels, mais sont directement affectées aux collectivités, les populations étant par ailleurs associées à toutes les phases de l’élaboration et de l’exécution des budget, programmes et projets, et par l’institution des comités de quartier ou de village dans les communes.

Sur un autre plan, le pouvoir prévoit un changement de la dénomination de «Communauté urbaine», remplacée par «Ville de…» et suivie de la dénomination de l’agglomération concernée. Ainsi, le délégué du gouvernement, jusqu’ici super-maire nommé par décret présidentiel et trônant au-dessus des maires élus, s’appellera «maire de la ville de…», lequel sera élu par les conseillers de la Communauté et doit être originaire de l’une des communes d’arrondissement de la ville.

Côte d’Ivoire: l’échangeur de l’amitié Ivoiro-Japonaise sera inauguré le 16 décembre prochain (officiel)

L’échangeur de l’amitié Ivoiro-Japonaise, un ouvrage qui a été financé par le gouvernement Japonais, situé au carrefour Solibra dans le Sud d’Abidjan, sera inauguré le 16 décembre prochain plus de deux ans après le lancement des travaux de construction.L’annonce a été faite, mercredi à Abidjan, par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.

 Les travaux de construction de cet échangeur qui est un don du Japon à la Côte d’Ivoire, ont été lancés officiellement en novembre 2016. La construction de cet ouvrage d’envergure de la capitale économique ivoirienne a coûté environ 25 milliards FCFA.

Rabat accompagne Dakar dans la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural

Une rencontre a été organisée, lundi à Rabat, pour activer la mise en œuvre d’une convention de partenariat entre Rabat et Dakar, conclue dans le cadre de la 8ème édition Sommet Africités en novembre 2018 à Marrakech.Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail qui se poursuit jusqu’à 3 octobre, effectuée par une délégation de la capitale sénégalaise conduite par la maire de la ville, Soham El Wardini, visant à accompagner Dakar dans la mise en place d’un projet pour la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural.

La visite intervient conformément aux conventions signées à l’occasion d’un atelier sur « planification urbaine et développement territorial : enjeux et opportunités pour les villes en Afrique » initié par la Fédération des agences urbaines du Maroc et couronné par la conclusion de la convention de partenariat entre les deux capitales.

Pour le ministre marocain de l’Aménagement du Territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fihri, cette rencontre offre une opportunité pour resserrer et valoriser les liens bilatéraux à travers la diplomatie des villes.

 « Aujourd’hui, nous sommes tous conscients qu’il s’agit de construire une vision commune sur les processus d’aménagement du territoire, pour un renouveau de la planification urbaine en Afrique, tel que recommandé par Africités », a-t-il indiqué, mettant en avant l’importance de travailler ensemble pour des villes africaines productives, inclusives, résilientes et durables.

Il a, ensuite souligné que la planification urbaine implique une mutualisation des efforts et interpelle sur une réflexion commune des pouvoirs publics. « Il est en effet à rappeler que les villes africaines et leurs périphéries comptent environ la moitié de la population de nos pays, engendrant des dysfonctionnements porteurs de risques économiques, sociaux et environnementaux », a fait observer le ministre.

De son côté, le maire de Rabat Mohamed Sadiki a souligné que la coopération entre les capitales marocaine et sénégalaise traduit l’engagement du Royaume en faveur des relations d’échange et de partenariat et pour un pacte des villes et territoires par le biais d’une « politique audacieuse de coopération bilatérale et multilatérale intégrant les divers secteurs et acteurs dans l’objectif d’insuffler une nouvelle dynamique de développement durable et équitable ».

« Dakar et Rabat disposent d’atouts qui doivent constituer le socle d’une complémentarité en termes de moyens et de fonctionnement », a-t-il fait savoir, notant que cette rencontre ambitionne de lancer la mise en œuvre du plan d’action dressé à Dakar lors la dernière rencontre qui a permis d’identifier les axes de travail et d’initier une plateforme de concertation afin de dégager une feuille de route opérationnelle avec un plan d’action étalé sur trois ans.

L’Ivoirien Cissé Bacongo désigné meilleur administrateur africain des collectivités territoriales

Le maire de la commune de Koumassi dans le sud d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo, a été désigné samedi à Kigali dans la capitale Rwandaise, meilleur administrateur africain des collectivités territoriales lors de la 14è édition du Prix africain du développement (PADEV), a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le Prix africain du développement (PADEV) est organisé par la fondation 225 dirigée par l’Ivoirien André Koffi. Ce prix qui est à sa 14è édition,  récompense des opérateurs économiques, des maires, des ministres d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

La commune de Koumassi, rappelle-t-on, avait déjà remporté le 06 août dernier,  le prix d’excellence 2019 de la lutte contre le désordre urbain en Côte d’Ivoire.

Egypte : Baisse de 6,8% du nombre de naissances en 2018 (Rapport)

Le nombre de naissances en Egypte a diminué de 6,8% en 2018 passant de 2.382.362 naissances contre 2.557.440 une année auparavant, selon le dernier rapport publié par l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques.Par Mohamed Fayed

Dans son bulletin annuel de statistiques sur les naissances et les décès pour 2018 publié ce dimanche, l’Agence a indiqué que le taux de natalité a atteint 24,5 pour mille en 2018, contre 26,8 pour mille en 2017, ajoutant que le sex-ratio à la naissance a atteint 105 hommes pour 100 femmes en 2018.

Ainsi, le nombre de naissances masculines a atteint en 2018 1.219.500 naissances contre 1.309.488 en 2017, soit une baisse de 6,9%, alors que les naissances de sexe féminin sont au nombre de 1.162.862 en 2018, contre 1.247.952 en 2017, soit une diminution de 6,8%.

Le rapport souligne que le nombre de naissances en zone urbaine s’élevait à 1.249.969, soit 52,5% du nombre total de naissances en 2018, contre 1.292.661 en 2017, soit 50,5% du nombre total de naissances, alors qu’à la campagne, le nombre de naissances était de 1.132.393, soit 47,5% du nombre total de naissances en 2018.

Selon l’organisation centrale de la statistique, le gouvernorat du Caire s’est accaparé la part de lion en termes de nombre de naissances avec 221.264 naissances en 2018, contre 239.112 en 2017, soit une baisse de 7,5%, tandis que le Sinaï Sud a enregistré le nombre le bas de naissance en Egypte avec 3.023 naissances en 2018, contre 3.140 en 2017, soit une baisse de 3.7%.

L’Etat ivoirien veut une transparence dans la gestion des finances locales

L’Etat ivoirien, qui envisage d’exécuter un budget-programme en 2020, vient d’outiller les élus locaux et gouverneurs de Districts sur la gestion optimale des finances locales, ce qui devrait permettre une exécution transparente des fonds alloués pour l’amélioration des conditions de vie des populations.Pour un meilleur suivi des procédures d’exécution des budgets  alloués aux collectivités territoriales, la direction générale du Trésor  et de la comptabilité publique, a organisé jeudi à Abidjan une session  de formation des élus locaux et des gouverneurs de Districts.

Cette  séance qui a réuni notamment les gouverneurs de Districts, les  présidents de Conseils régionaux et les maires, a permis de passer au  peigne fin les règles de gestion des collectivités territoriales, afin  qu’ il n’y ait pas de gabegie dans l’utilisation des budgets des  collectivités. 

Le directeur général du Trésor  et de la comptabilité publique, Jacques  Assahoré Konan, a relevé qu’en  sa qualité de conseiller des élus locaux, son institution a l’obligation  de faire en sorte que la gestion des finances locales se fasse de façon  consensuelle, dans la légalité et la transparence. 

«  Ce séminaire fera suite à des formations éclatées des collaborateurs  des administrateurs des collectivités à savoir les membres des  différents Conseils, les directeurs généraux, les secrétaires généraux,  les régisseurs de recettes et d’avances », a-t-il annoncé.

Le  représentant du ministre de l’Economie et des finances, Bernard Akpess  Yapo, a déclaré qu’ « il est impérieux pour les collectivités  territoriales de disposer d’un système de finance locale efficace pour  garantir une autonomie de gestion financière ».

La  mobilisation des ressources propres des collectivités territoriales  requiert le renforcement des capacités des acteurs de la gouvernance  locale. Cette séance intervient pour faire bénéficier aux acteurs les  rudiments indispensables à l’exercice de leurs fonctions dans la gestion  des finances locales. 

Concernant les appuis  budgétaires de l’État en direction des collectivités, le représentant du  ministre de l’Économie, a relevé un montant de 160,2 milliards FCFA,  composé de 97,9 milliards FCFA pour les quotes-parts d’impôts rétrocédés  et 62,3 milliards FCFA pour les subventions octroyées pour l’année  2018.

Ces subventions et quotes-parts d’impôts,  a-t-il indiqué, représentent 61,87% des recettes recouvrées par les  collectivités territoriales. Au cours de ce séminaire, les élus locaux  et les gouverneurs de Districts, qui ont soulevé des problématiques  afférentes, ont trouvé des réponses à leurs préoccupations. 

Les  élus locaux ont été notamment outillés sur le régime juridique et les  procédures liées à la gestion budgétaire financière et comptable des  collectivités territoriales. Une formation qui permettra de clarifier le  rôle et les responsabilités des différents acteurs intervenant dans la  gestion des collectivités territoriales. 

Le  Trésor public, a fait savoir M. Assahoré, « n’a jamais perçu les  rapports ordonnateurs/comptables sous l’angle conflictuel, mais plutôt  sous celui de la collaboration en vue de l’atteinte de l’objectif ultime  de développement local pour le bonheur de nos populations ». 

A  l’issue des travaux,  le trésor public et élus locaux se sont accordés,  dans un cadre de « collaboration fructueuse », à travailler de concert à  l’effet de lever les  obstacles majeurs entravant dans la pratique, la  bonne gestion des budgets des collectivités territoriales.    

Avec  un budget de plus de 8.000 milliards Fcfa pour l’exercice 2020, l’Etat  de Côte d’Ivoire, veut rationaliser la gestion des finances publiques et  des fonds alloués aux collectivités, en vue d’un impact direct sur les  populations, surtout les plus démunies. 

Le limogeage du Dg de la Camair-Co alimente les journaux camerounais

Le limogeage, la veille du directeur général de la Cameroon Airilines Corporation (Camair-Co), Ernest Dikoum, est en vedette dans les journaux du pays parus mardi.La compagnie aérienne nationale a de nouveaux dirigeants, annonce sobrement le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : le président du conseil d’administration (PCA), Louis Georges Njipendi, cède son fauteuil au ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe et prend les commandes de la maison avec pour adjoint Max Constant Mve.

C’est «le crash managérial à Camair-Co», s’exclame The Guardian Post quand son confrère, Émergence, rappelle que l’entreprise accueille en 8 ans d’existence son 6ème directeur général, les chances de succès du nouveau venu étant par ailleurs fortement compromises.

Le directeur général de cette compagnie, qui n’a véritablement jamais réussi à décoller, est sur un siège essentiellement éjectable, convient Camer Press sauf que, rappelle finement Le Quotidien de l’Économie, sous le titre «Ernest Dikoum, l’incompris», le partant cède le poste à un PCA qui lui donnait régulièrement son quitus de bonne gestion depuis 33 mois.

C’est que M. Dikoum, explique Le Jour, laisse une boîte aussi sinistrée qu’il l’avait trouvée, c’est-à-dire une compagnie sans flotte ni perspective, avec toujours les mêmes intrigues. Un constat que confirme Le Messager, à savoir que la Camair-Co «bat de l’aile».

Sans aucun doute, renchérit InfoMatin, c’est «la mafia» qui a obtenu la tête de M. Dikoum, aux commandes d’une société sinistrée et ayant régulièrement refusé d’exécuter des ordres de décaissement obéissant invariablement à la même mécanique : une sortie de fonds dont une partie prend des destinations inconnues.

«Mafia» est le mot qui revient également dans les colonnes du bihebdomadaire Aurore Plus, qui évoque «une caste dépensière» ayant pris en otage une compagnie sinistrée congénitale, qui n’a jamais véritablement réussi à trouver la vitesse de croisière.

«On en vient jusqu’à oublier qu’en 2016, le président Paul Biya avait adopté un plan de redressement proposé par le fameux cabinet Boeing Consulting, à la demande du gouvernement camerounais. Présenté par le gouvernement comme une panacée, ledit plan prévoyait un accompagnement de 18 mois, le déblocage d’une enveloppe de 60 milliards FCFA, le renforcement de la flotte à 14 avions. On promettait, entre autres, la relance des vols domestiques, l’ouverture de 5 dessertes intercontinentales et de 13 destinations régionales.»

D’une flotte de 6 avions, rappelle cette publication, Camair-Co revendique désormais un seul Modern ARK 60 (MA60) de fabrication chinoise, les autres appareils (un Boeing 767-300 ER, deux Boeing 737-700, un MA60 et un Bombardier Q400) étant hors service depuis des mois.

«Air bricole», «grand rafistolage» sont les termes choisis par Mutations pour qualifier la situation : une entreprise à genoux et asphyxiée par une dette estimée à 35 milliards FCFA, une chute libre, l’annulation des vols devenue un fait banal, menaces de grève à répétition du personnel, un problème plus systémique que managérial.

Mais la tâche ne semble pas effrayer le nouveau pilote Louis Georges Njipendi, qui, dans Cameroon Tribune, reconnaît certes de nombreux défis à relever mais rassure : «On va vraiment aller à l’intérieur pour voir quels sont les véritables problèmes, les étudier pour pouvoir y apporter des solutions. Mais cela doit se faire rapidement.»

Lancement à Abidjan des activités d’une ONG pour renforcer les capacités des journalistes

L’ONG «Cap médias et développement», une organisation dont l’objectif principal est de défendre la liberté des médias, de renforcer leurs capacités et d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs actions de communication, a lancé officiellement ses activités à Abidjan par la présentation de ses projets.Selon un communiqué transmis jeudi à APA, l’un des objectifs visés par cette ONG est « le renforcement et le développement des capacités rédactionnelles des journalistes et le respect de l’éthique et de la déontologie ».

Le texte ajoute également que « Cap Médias et développement » entend, par ailleurs, œuvrer à la formation des chargés de communication et des animateurs de radios, à la défense de la liberté des hommes de médias et à l’assistance technique des collectivités territoriales.

En outre, elle lutte contre la pauvreté en milieu rural, promeut  le développement rural ainsi que la santé communautaire et l’éducation à l’environnement.

Créée en septembre 2016 et présidée par le journaliste Mathieu Ekra, l’ONG « Cap médias et développement » qui est basée à Abidjan, regroupe des hommes de médias et des spécialistes des collectivités territoriales.

Sénégal : une hausse de 10 milliards des fonds de dotation des collectivités territoriales

Le Fonds de dotation (FDD) et celui de l’équipement des collectivités locales (FECL) vont connaitre, dès 2019, un accroissement de 10 milliards portant ainsi à 53 milliards les fonds globaux attribués à ces entités territoriales, a déclaré mardi à Diamniadio (Dakar), conseiller technique au ministère de la Gouvernance locale et de l’Aménagement du territoire, Birame Owens Ndiaye.Cet accroissement va se matérialiser à travers une augmentation, chaque année, de 1 milliards aux fonds déjà disponibles, a précisé M. Ndiaye, qui s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion de la Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (Cnaat).

Il a rappelé que le fonds d’équipement des collectivités locales a été réformé pour définir les modalités d’allocation et les critères d’allocation. Ainsi, la Banque mondiale, à travers le Programme d’appui aux collectivités et agglomérations du Sénégal (PACASEN) va-t-elle mettre dans un guichet bien défini une trentaine de milliards qui vont s’ajouter aux 22 milliards dont dispose la FECL actuellement.

Abordant la thématique du panel qui portait sur les outils et dispositifs pour le financement de l’aménagement et du développement territorial, Birame Owens Ndiaye a invité les élus locaux à une gestion rationnelle des ressources dont ils disposent en ce moment.

En outre, il a suggéré un partage des responsabilités entre l’Etat et les collectivités locales tout en les invitant à procéder à des emprunts différés et à long terme avec des taux faibles pour financer leurs projets développement, car, dit-il, « ces besoins sont hors de portés (des capacités financières) de l’Etat et des collectivités elles-mêmes ».

Autorités intérimaires : où est le piège ?

Mais pour le gouvernement et les groupes signataires de l’accord de paix, il s’agit d’une avancée dans la mise en œuvre de celui-ci. Malgré le battage médiatique autour de la question, peu de Maliens reconnaissent avoir compris les enjeux de cette nouvelle mesure. « Je ne comprend rien à  cette histoire. Il y a tellement d’informations que l’on s’y perd ! » Fousseyni Sidibé, employé de bureau, résume le point de vue de nombre de Maliens sur la question des autorités intérimaires. « Pourtant C’’est très simple », rétorque le secrétaire général du ministère de la Décentralisation et de la Réforme de l’à‰tat (MDRE), département principalement en charge du dossier. « l’Accord de paix prévoit d’améliorer la gouvernance des collectivités et de permettre, en attendant que des autorités légales ne soient installées, la mise en place d’autorités intérimaires, en charge, avec le représentant de l’à‰tat dans la zone concernée, de relancer le fonctionnement administratif, la fourniture des services sociaux aux populations, mais aussi de préparer de nouvelles élections », explique Adama Sissouma. La controverse provient, selon lui, d’un déficit d’information et de communication afin que l’opinion publique comprennne mieux la chose. « Auparavant, il y avait des délégations spéciales. Mais elles étaient limitées, tant par leur composition que par leur mandat. La modification du texte permet de corriger cela », poursuit-il. Arguments contre arguments l’opposition, unanime dans son refus d’accepter le nouveau texte, a tenu avant son passage à  l’Assemblé nationale, à  alerter l’opinion sur les risques qu’il fait courir, selon elle, à  l’intégrité territoriale du Mali. Djiguiba Kéà¯ta, dit PPR, secrétaire général du PARENA, s’insurgeait au lendemain du vote de la loi le 31 mars, contre « le manque de lucidité de la majorité suiviste qui veut nous amener à  la partition du pays ». En gros, comme le résume le chef de file de l’opposition, Soumaà¯la Cissé, « on va enlever les élus de certaines localités pour les remplacer par les gens désignés par la CMA », situation qui pourrait amener des tensions, voire une reprise des hostilités dans les localités concernées o๠l’à‰tat est absent depuis plus de quatre ans. C’’est justement ce dernier argument que le ministre de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, a utilisé lors d’une interview accordée à  l’Essor, pour expliquer le bien-fondé de cette mesure. « l’autorité intérimaire aura les attributions du conseil dans tous les domaines, sauf celui de contracter des emprunts, de recruter de nouveaux personnels et de prendre des engagements financiers qui ne sont pas inscrits dans le budget de la commune », explique le ministre pour qui, en plus d’entrer dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord d’Alger, les nouvelles dispositions confortent le processus de décentralisation dans lequel le Mali s’est lancé depuis 20 ans et qui fait actuellement l’objet de réformes. Il assure que les préoccupations de l’opposition ont bel et bien été prises en compte puisque contrairement à  sa première mouture, le texte adopté a élargi la possibilité d’installation d’autorités intérimaires à  toutes les collectivités du Mali, et non plus uniquement à  celles des régions du Nord. Les groupes armés ont affirmé leur adhésion et les tractations sont en cours pour l’effectivité de cette mesure, qui a été saluée ce 5 avril par Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, lors de la présentation à  l’Assemblée générale des Nations unies du rapport de Ban Ki-Moon sur la situation au Mali. Lire entre les lignes ? On est donc tenté de se demander pourquoi cette polémique, qui traduit une certaine inquiétude, ne s’estompe pas malgré toutes les explications. Pour le sociologue et spécialiste du nord du Mali, Naffet Kéà¯ta, « l’annexe 1 de l’Accord de paix, qui porte sur les réformes institutionnelles et politiques, n’indique pas que ces autorités intérimaires doivent jouer le rôle des conseils communaux », ajoutant qu’il est plutôt question d’associer les différentes composantes des communautés à  la gestion, en les incluant par exemple dans un conseil existant. « Leur donner prérogatives de Conseil, C’’est sortir de l’accord », conclut-il. « Au sein de la CMA comme de la Plateforme, la guerre de positionnement a déjà  commencé. Des noms circulent et chaque mouvement entend bien s’assurer une présence confortable au sein de ces instances qui devront diriger les collectivités de Kidal », explique un habitant de la ville. « Même les chefs traditionnels, les religieux, tout le monde est en ébullition ici » poursuit-il. Le Forum, qui s’y est déroulé du 28 au 31 mars devait d’ailleurs sceller les ententes autour du partage du pouvoir de l’accord d’Anéfis. Mais le fait que la CMA s’y soit finalement retrouvée seule, et qu’elle discute désormais avec Bamako pour la mise en place des autorités, n’est pas un bon présage, selon l’analyse de Naffet Kéà¯ta, qui estime que « s’ils ne se sentent plus liés par l’accord d’Anéfis, ce n’est pas une bonne chose pour le processus de paix ». La CMA a en effet posé comme condition à  la tenue d’un nouveau forum avec la Plateforme et le gouvernement, l’installation des autorités intérimaires. On se demande donc comment va se faire la désignation des membres de ces instances, et surtout comment va se passer la cohabitation entre les différentes composantes… Existe-t-il un risque de voir les groupes armés, finalement mettre en œuvre l’accord d’Anéfis et exercer un pouvoir exclusif sur les collectivités concernées, mettant en minorité les représentants de l’à‰tat ? Cette inquiétude est elle aussi balayée par le ministère de la Décentralisation, o๠on estime que « l’accord de paix et le code modifié encadrent bien les prérogatives et que l’objectif de la mise en place de ces collèges transitoires est justement de réinstaller, de manière durable et participative, l’à‰tat dans les zones o๠il est absent ». La durée extensible du mandat de ces autorités est également sujet à  questions, le texte stipulant que le collège intérimaire « restera en place tant que les circonstances l’exigent, jusqu’à  l’installation des nouveaux conseillers »Â… Dès lors qu’ils se partageront le pouvoir local, les groupes armés auront-ils intérêt à  favoriser l’organisation d’élections ? l’opposition n’entend pas en rester là  et demande que le gouvernement ouvre les discussions sur ces mesures, voire retourne à  l’Assemblée pour un réexamen du texte. à€ défaut, « si les conditions de saisine de la Cour constitutionnelle sont réunies, nous allons la saisir. […] La résistance à  cette loi devient un devoir pour tout patriote, tant l’injustice qu’elle crée, la place exorbitante qu’elle donne à  la CMA et à  la Plateforme est inacceptable ». « l’opposition est dans son rôle de critique de l’action gouvernementale. Mais nous devons avancer. Nous avons proposé une formule qui nous permet de le faire et l’Assemblée nous a suivi, C’’est cela l’essentiel », répond encore le secrétaire général du MDRE, qui assure que la détermination des collectivités concernées est en cours. Il s’agira de dresser le constat de la présence effective ou non d’un Conseil de collectivité, et de définir s’il y a lieu de le remplacer par une autorité intérimaire ou pas. « Tout est mis en œuvre pour que cette étape soit franchie dans les plus bref délais », conclut-il.

Le HCC a un nouveau bureau

Le président du Haut conseil des Collectivités, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haà¯dara, a présidé hier mercredi au siège de l’institution, une séance plénière de la session de l’année en cours. Consacrée à  l’installation du nouveau bureau, elle s’est déroulée en présence des conseillers nationaux et des cadres de l’institution. L’élection a respecté les conditions d’organisation requises par le règlement intérieur et a abouti au choix de 15 membres pour diriger l’instance. Aux membres sortant du bureau,le président a adressé ses remerciements pour le travail accompli pendant leur mandat, malgré les circonstances très difficiles que le pays traverse depuis mars 2012. Aux nouveaux membres, il a adressé ses félicitations pour la confiance placée en eux par leurs pairs et les a assurés de son soutien . « La situation exceptionnelle que traverse le pays doit nous inciter à  considérer ce mandat comme un sacerdoce », a affirmé Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haà¯dara. Les conseillers nationaux ont élu un bureau de 15 membres avec à  sa tête Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haà¯dara de l’Adema de Tombouctou. Il est épaulé par 6 vices présidents : Mamadou Diakité (Adema Sikasso), Dabi Diakité (URD Kayes), Abdourahamane Chérif Haà¯dara (Maliens de l’extérieur du Sénégal), Abdoul Wahidou Adama (Adema Gao), Mme Diakité Fatimata Boiré (URD Ségou) et Abdoulaye Diakité (RPM Ségou). Les deux questeurs viennent tous du parti Adema. Il s’agit du Dr Mamadou Traoré de Kayes (1er questeur) et de Hamidi Hama Diallo de Mopti. Le secrétariat du bureau de l’institution est assuré respectivement par 6 élus : Brahima Maà¯ga (Adema Tombouctou), Gamni Ag Idiachtane (Adema Kidal), Moussa Camara (Parena Kayes) Oumar Mahamane Touré (URD Gao), Hawa Diakité (Adema Bamako) et Madani Niang (CNID Ségou). Ce bureau est appelé à  travailler avec la commission lois, des affaires administratives et de la décentralisation, la commission des finances et des affaires économiques, la commission éducation, santé, des affaires culturelles, sociales et de la communication, la commission du développement rural et de l’environnement, la commission du plan et de l’aménagement du territoire et la commission de contrôle. Ces commissions sont confiées respectivement à  Ahmadou Kisso Cissé , Lassina Coulibaly, Daouda Diakité, Sékou B. Sidibé, Bolizié Bengaly et Manaha Konté.

Soumaila Cissé à Africités : « l’Afrique ne peut se développer sans ses collectivités territoriales »

Il n’est pas passé inaperçu. Lui, Soumaila Cissé, ex candidat de l’URD à  la présidentielle manquée d’Avril 2012 au Mali. L’ancien président de la Commission de l’Uemoa a suscité l’adhésion du public, notamment celle de la délégation malienne, présdente au 6è Sommet Africités, qui s’est ouvert ce 4 décembre à  Dakar avec pour thème ; « Construire l’Afrique à  partir de ses territoires, quels défis pour les collectivités locales ». Pour celui qui fut un porte-flambeau de l’intégration africaine, les partenariats sont une bonne chose, entre états d’abord pour effacer les frontières mais aussi entre communes voisines. C’est toute la probématique de la solidarité entre les territoires, estime Soumaila Cissé :  » Tout le monde est convaincu que l’on ne peut pas développer l’Afrique si on fait fi des collectivités territoriales. Je suis convaincu que mon expérience des intégrations me fait comprendre que c’est certainement le maillon manquant à  l’intégration. Il faut que les communes voisines et les communes de l’Afrique développent un autre type de partenariat et de solidarités pour que les frontières puissent se prolonger largement au- delà  des frontières habituelles ». Solidarité internationale Sur la question du nord, Soumaila Cissé, originaire de Niakunké, est plutôt réaliste : « C’est une situation très pénible que vivent les populations de ces communes, sous occupation, mais il faut dégager des voies et solutions. Elles ont trait à  l’amélioration des conditions de vie des populations du nord et à  une plus grande solidarité internationale ». Toujours souriant, et humble, le président du parti URD s’est dit ravi d’assister à  ce 6è Sommet Africités, qui selon lui prend chaque année de plus en plus d’ampleur, avec une forte affluence des communautés et maires d’Afriques, mais aussi une plus grande responsabilisation dans la gestion des territoires et communes du continent :  » C’est un chemin obligé, long certes, pénible, mais nécessaire pour parvenir à  un développement dirable, a conclu Soumaila Cissé au micro des journalistes.

Budgets 2013 : l’évaluation du GSB

Composé d’une dizaine d’organisations de la Société civile…, le GSB est à  pied d’œuvre afin pour sonner le changement dans l’élaboration des budgets communaux. En effet, au regard des précédents exercices budgétaires, les règles sont foulées au sol par les élus communaux qui le souvent ignorent les règles de procédures en matière budgétaire. Le budget des collectivités se veut un outil essentiel pour assurer le développement économique et la paix sociale, car traduisant la politique économique et sociale de l’Etat et des collectivités. Son élaboration se doit impliquer les populations à  la base. C’’est à  cet exercice que le GSB s’est livré depuis octobre. Bonne gouvernance Le Groupe dans sa mission de contribuer à  la bonne gouvernance budgétaire publique, a sillonné 30 communes des régions administratives (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti) o๠elle a organisé une journée d’échanges sur le processus du budget communal. A l’issue de ce périple, qui s’est tenu à  l’heure de l’élaboration des budgets communaux, le constat est que la responsabilité de la population dans le processus d’élaboration du budget communal n’a pas été expressément définie par la loi, et aussi les budgets communaux sont approuvés par les préfets sans contrôle. «Â La participation des populations à  l’élaboration du budget est une exigence non seulement sociale mais légale », laisse entendre le porte-parole du GPS, Brehima Allaye Toure. Par ailleurs, indique Brehima Allaye Toure, le délai de dépôt de l’avant projet de budget ne sont pas respectés. Les élus présents à  la conférence de presse ont émis le vœu que les budgets des collectivités soient parti intégrante du budget d’Etat. Saluant la clairvoyance du GSB, le ministre Demba Traoré s’est dit conscient du non respect des procédures d’élaboration du budget. «Â Votre initiative ne fera qu’aider l’Etat malien à  renforcer l’outil précieux qu’est la décentralisation et aidera à  son ancrage ».