Exploitation minière, société et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent de divers sujets, avec un accent particulier sur l’exploitation de l’or et du fer du pays, les faits divers et le sport.« Nébuleuse dans la gestion des ressources minières : des tonnes d’or vendues en Europe », titre Dakartimes. Le journal note qu’aujourd’hui, « au Sénégal, on ne parle que de pétrole, mais ce qui se passe dans le secteur minier est plus grave avec l’exportation des tonnes d’or, chaque année ».

Toutefois, l’exploitation des mines de fer de la Falémé (dans l’est du pays), estimées à plus de 750 millions de tonnes, est « confiée à une société turque », indique le quotidien national Le Soleil, annonçant par ailleurs que le contrat définitif sera signé par le président Macky Sall le 22 octobre prochain.

L’AS fait focus pour sa part sur l’insécurité, la démographie galopante et la drogue que l’on trouve à Keur Massar, une commune de la banlieue dakaroise, en proie ces derniers temps à une série de meurtres. Pour le journal, Keur Massar est devenue « une bombe » sociale.

VoxPopuli s’intéresse à la santé mentale, dont la journée mondiale a été célébrée hier mercredi, et voit que « les travailleurs de nuit (sont) plus exposés à la dépression ». Le journal informe en effet que « plus de 200.000 Sénégalais souffrent de troubles dépressifs » et « les journalistes (sont) parmi les plus exposés ».

SudQuotidien publie un entretien exclusif avec le président Macky Sall, où ce dernier est « à cœur ouvert » sur le budget du département des sports et sur la place du football de son pays.

Le quotidien spécialisé Stades s’interroge de son côté sur « quel +onze+ » va concocter Aliou Cissé contre le Soudan, samedi prochain à Dakar, pour la 3ejournée des éliminatoires de la CAN-Cameoun 2019.

Les Lions enregistrent quelques forfaits notamment en défense centrale, et Kalidou Koulibaly, l’un des titulaires au poste, « est (même) rentré à Naples (D1 Italie) », informe le journal.

Politique et sécurité sous régional au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions de sécurité dans la sous-région, sans oublier la politique.Le journal privé Le Quotidien revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le comité d’organisation de la marche-meeting  du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) du samedi dernier.

Il rapporte à sa une les propos de l’un des principaux animateurs de la conférence de presse, Rabi Yaméogo, de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui déclare : «Nous sommes très satisfaits sur tous les plans».

C’est à juste titre que le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Marche-meeting du CFOP : bilan satisfaisant, selon les organisateurs».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, rapporte que «trois jours après la marche-meeting dite des forces vives de la nation, soit le 2 octobre 2018, l’heure était au bilan».

Le journal fait remarquer que «la guerre des chiffres n’a pas eu lieu », soulignant que les conférenciers se sont gardés de donner des chiffres sur la mobilisation.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, citant le président du comité d’organisation de la marche-meeting du CFOP, Rabi Yaméogo, arbore en manchette : «L’opposition n’a pas peur de la majorité squelettique du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr)».

Parlant de sécurité, Aujourd’hui au Faso affiche : «Lutte contre le terrorisme : le chef du G5-Sahel annonce des actions d’envergure».

Le quotidien renseigne qu’en visite au Burkina Faso, le commandant de la Force conjointe du G5-Sahel, le général de division Hanana Ould Sidi a été reçu en audience par le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Jean–Claude Bouda, hier mardi 2 octobre 2018.

Selon le confrère, le patron de la force conjointe a confié être venu au Burkina Faso pour prendre langue avec les autorités militaires burkinabè dans le cadre de ses missions.

«Il s’agit pour nous de faire le point de la situation actuelle de la force conjointe G5-Sahel et présenter les grandes lignes de notre vision dans les jours à venir. La récente délocalisation du QG de la Force vise à la rendre plus opérationnelle», a indiqué le général Ould Sidi dans Aujourd’hui au Faso.

Le sujet occupe la une de Le Quotidien qui mentionne, photo du général de division Hanana Ould Sidi à l’appui: «des opérations militaires auront lieu incessamment».

Muhammadu Buhari promet des élections libres et transparentes en 2019

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a promis d’organiser des élections libres, transparentes et régulières en 2019.Dans un discours télévisé diffusée lundi à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Nigéria, le président Buhari a dit sa détermination «à faire en sorte que les élections soient pleinement participatives, libres, transparentes et régulières et que la Commission électorale nationale indépendante soit exactement indépendante ».

Il a noté que le développement d’une démocratie prospère n’est pas une tâche facile et qu’il ne peut y avoir de solutions rapides ou de raccourcis, ajoutant que « ce sont les leçons les plus importantes que nous avons tirées au cours de nos 58 années d’indépendance ».

M. Buhari a par ailleurs salué les progrès réalisés par l’armée et les agences de sécurité nigérianes dans la lutte contre l’insécurité dans le pays, avertissant les forces perturbatrices et corrosives des médias sociaux de renoncer à leurs actes ou à faire face à la justice.

Sur le plan économique, M. Buhari a déclaré que le gouvernement s’est engagé à diversifier l’économie pour passer d’une dépendance au pétrole à une capacité de production accrue, au développement des minéraux solides et à l’agriculture.

La sécurité alimentaire au menu d’une réunion du G5 Sahel à Nouakchott

Des experts du G5 Sahel ont entamé, dimanche à Nouakchott, une réunion portant sur la sécurité alimentaire dans les cinq pays membres, a constaté APA dans la capitale mauritanienne.Cette rencontre technique prépare une réunion ministérielle du groupe qui comprend la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, et des partenaires et qui prévue mardi à Nouakchott.

Elle a pour but de faire un diagnostic final d’une étude visant à permettre aux 5 pays de valoriser leurs ressources halieutiques, agricoles et animales afin d’assurer leur sécurité alimentaire et réaliser les aspirations légitimes à l’intégration contenues dans les recommandations de la réunion des chefs d’Etats du G5 Sahel tenue en février 2017 à Bamako.

Ladite étude a été réalisée avec le soutien de l’Organisation arabe pour le développement agricole (AOAD).

Selon le secrétaire permanent du G5-Sahel, Maman Sambo Sidicou, la réunion d’aujourd’hui est d’une importance capitale pour formuler des recommandations de nature à contribuer à la réalisation des aspirations des peuples à bénéficier pleinement de leurs ressources.

S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, M. Sidicou a rappelé que la sécurité alimentaire, le développement économique et les opportunités d’emploi pour les jeunes sont parmi les priorités essentielles du groupe sous-régional.

Il a souligné que cette zone a beaucoup souffert de changements climatiques et qu’elle requiert d’importants investissements susceptibles de favoriser un développement économique salutaire.

Soham Wardini, nouveau maire de Dakar

Soham Wardini a été élue maire de Dakar, au terme d’un vote des membres du Conseil municipal convoqués ce samedi par le préfet de la capitale sénégalaise pour trouver un remplaçant au précédent maire, Khalifa Sall, révoqué par décret le 31 août dernier et actuellement en prison pour détournement de fonds publics.Soham Wardini, qui était l’adjointe de Khalifa Sall, a obtenu 64 voix des 90 conseillers municipaux présents lors du vote. Elle avait pour challengers Moussa Sy (maire des Parcelles assainies) et Banda Diop (maire de la Patte d’Oie).  Le député Zator Mbaye, autre candidat au poste de maire, s’est désisté peu avant le vote qui a enregistré l’absence de 10 conseillers municipaux.

Khalifa Sall était arrivé à la tête de la mairie de Dakar lors les élections locales de mars 2009, puis il avait été réélu à ce poste en 2014.

Poursuivi pour détournement de fonds publics, il a été révoqué par le chef de l’Etat Macky Sall qui s’est basé notamment sur la loi portant Code général des collectivités territoriales, l’arrêt de la Cour d’appel statuant en matière correctionnelle en date du 30 août 2018 et sur le rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.

« En effet, force est de constater que la condamnation du maire de la ville de Dakar par la Cour d’Appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », avait expliqué, dans un communiqué, le ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Yaya Abdoul Kane.

Au terme de son jugement en appel, Khalifa Sall, candidat déclaré à la présidentielle de 2019, avait, en plus du maintien de sa peine de 5 ans de prison ferme, écopé de la part du juge  Demba Kandji une lourde amende de 1,830 milliard de FCFA.

Sans commune mesure avec la première amende du tribunal correctionnel qui était de 5 millions de FCFA.

Exemption de visa diplomatique et de service entre le Togo et le Gabon

Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey a annoncé sur son compte Twitter avoir signé, ce mercredi à New York, un accord d’exemption de visa diplomatique et de service avec les autorités gabonaises, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.Cette initiative, selon les autorités togolaises, vise à favoriser l’integration sur le continent. Par ailleurs, les deux pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques ayant conduit à l’organisation, fin juillet 2018 à Lomé, d’un sommet conjoint entre la CEDEAO que prédisait encore le Togolais  Faure Gnassingbe et la CEEAC présidé par le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Il faut noter que le Togo a signé ce même accord, en avril et mai 2018, respectivement avec le Qatar et le Maroc.

IBK regrette « profondément » les contestations nées de sa réélection

Le président malien Ibrahim Boubacar a déclaré, samedi à Bamako, qu’il regrettait « profondément » le fait que les résultats de l’élection présidentielle dont il est sorti gagnant au deuxième tour « n’aient pas été acceptés par tous » ses concurrents, un constat qui ne l’empêche, toutefois pas, de se poser en rassembleur qui a toujours « la main tendue ». »J’aurais souhaité que ces résultats de la présidentielle soient acceptés par tous afin que nous puissions consacrer nos énergies et nos intelligences à surmonter les adversités qu’affronte notre pays. Mes vœux n’ont pas été exhaussés. Je le regrette profondément », a notamment affirmé le président Keita dans son discours à la Nation à l’occasion des festivités du 58eme anniversaire de l’indépendance du pays qui étaient couplées à son investiture pour un second quinquennat à la tête du Mali.

Faisant allusion sans le nommer au candidat malheureux du second tour, Soumaila Cissé, qui se dit vainqueur du scrutin du 12 août dernier, il a martelé : « n’est pas démocrate qui veut. On n’est pas démocrate seulement quand on gagne. »

Hier vendredi, les partisans de Soumaila Cissé ont manifesté contre la réélection d’IBK.

Dans un élan de dépassement, Ibrahim Boubacar Keita a souligné qu’il avait la «main tendue » en direction de tous ses compatriotes car il est le président de tous les « Maliens » et de toutes les « Maliennes ». Partant de là, il a promis de « rassembler et de fédérer », posture que lui confère son « obligation d’écoute. »

C’était la première fois que le président Ibrahim Boubacar Keita s’exprimait publiquement sur les contestations de rue entretenues par l’opposition contre sa réélection, depuis la proclamation des résultats définitifs du second tour de la présidentielle.

Ce discours à la Nation de Ibrahim Boubacar Keita a été suivi d’un défilé militaire pour marquer le 58 ans d’indépendance du Mali. Des soldats de tous les pays voisins du Mali, ainsi que du Tchad, de la Minusma, de la force conjointe du G5 Sahel et de la force française Barhkane ont paradé aux côtés de leurs frères d’armes maliens.

Plusieurs chefs d’État étaient présents, notamment ceux du Congo Brazzaville, du Tchad, de la Mauritanie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Niger.

Des pays comme le Sénégal et l’Algérie étaient représentés par leur Premier ministre. La France, elle, était représentée par son ministre des Affaires étrangères.

Plusieurs organisations internationales dont la Francophonie figuraient parmi les invités.

4ème pont d’Abidjan : le « maximum de personnes » impactées indemnisé « avant fin octobre » (ENTRETIEN)

Le « maximum de personnes » impactées par la construction du 4ème Pont d’Abidjan devrait être indemnisé « avant fin octobre » 2018, explique le Coordinateur du Projet des transports urbains, en charge de l’exécution de l’ouvrage, Issa Ouattara, dans un entretien à APA.L’opération d’indemnisation des impactés a démarré depuis lundi et comment évoluent les chosent concrètement ? 

Je dirai effectivement que les choses se passent bien. Nous avons 14.472 ménages qui sont impactés à ce jour, il y a 6.000 qui ont signé, et nous avons entrepris de payer d’abord 1.600 personnes et dans deux semaines plus tard, on va payer 4.000 personnes, tandis que parallèlement, les négociations se poursuivent avec les personnes qui continuent de venir pour les négociations.

Plusieurs personnes cherchent à être indemnisées pour une seule habitation, alors êtes-vous confrontés à des cas de doublon ?

Il n’y a pas de cas de doublon, mais il y a des plaintes parce qu’il y a des familles qui n’arrivent pas aujourd’hui à s’accorder sur la propriété des bâtis, et nous avons mis en place un Comité de plaintes qui enregistre ces plaintes et les porte à la Cellule d’exécution qui elle, est chargée de traiter ces problèmes.  Et si on n’y arrive pas, on leur demande d’aller à la justice pour qu’on puisse déterminer qui est le vrai propriétaire du bâti et c’est seulement à la suite des résultats de la justice que nous effectuons le paiement.

Mais, aujourd’hui on peut dire que ces cas ne sont pas nombreux. Nous faisons en sorte à prendre les dispositions utiles pour qu’il n’y ait pas de cas de doublon. Et nous informons les populations chaque fois de que besoin est. Tous ceux qui vont toutefois se faire prendre dans de telles situations, iront en prison. Nous nous appuyons aussi sur les comités qui ont été créés dans les quartiers et qui connaissent mieux les populations, ce qui permet effectivement d’éviter les cas de doublon.

Qui a effectivement droit à l’indemnisation et quels documents fournir ?

Ont droit à l’indemnisation tous ceux qui sont installés de façons légale ou illégale dans l’emprise du projet. Et donc, le projet a été élaboré dans une emprise bien définie. Du côté de Yopougon (Ouest), on a environ une largeur de 120 mètres, du côté d’Adjamé (Nord) on a une largeur de 40 mètres. Donc, sur les 7,2 kilomètres tous ceux qui sont dans cette emprise sont considérés comme des impactés et sont éligibles.

L’indemnisation est stratifiée en fonction de vos biens. Si vous êtes locataires, c’est-à-dire vous payez un loyer, on vous paie quatre mois de loyer, et avec cet argent vous pouvez aller vous loger en dehors de l’emprise. Si vous êtes hébergé gratuit, c’est-à-dire vous ne payez pas de loyer parce que vos parents habitent là, et donc vous vivez chez vos parents, vous êtes indemnisés.

Si vous êtes propriétaire, vous pouvez être propriétaire résident, c’est-à-dire que vous vivez dans votre propre maison, ou propriétaire non résident. Si vous êtes propriétaire non résident parce que vous avez mis en location votre maison, on indemnise d’abord le terrain, si c’est un terrain qui a des documents légaux, on indemnise le bâtiment selon l’expertise qui a été déjà faite par un Cabinet privé, on indemnise ensuite la maison et on indemnise le fait que vous avez perdu votre loyer, parce que vous avez construit votre maison et chaque fin du mois vous venez percevoir un loyer. Donc, vous avez droit à trois indemnisations.

Maintenant, si vous êtes propriétaire résident, alors nous engageons une discussion avec vous. Si vous voulez une indemnisation en numéraire, votre maison est évaluée et on vous paie en numéraire. Si vous voulez forcément être relogé, alors notre devoir c’est de pouvoir vous reloger dans une maison qui vous appartiendra. Il y a parallèlement à cela, les commerçants. Vous avez des commerçants ou des opérateurs économiques qui ont des employés. Si l’entreprise s’en va, l’employé perd son emploi ou il peut perdre provisoirement son emploi.

Donc, l’employé est indemnisé. Si vous avez un commerce et êtes propriétaire du local, on indemnise votre terrain, on indemnise pour le local et on indemnise pour le chiffre d’affaires que vous avez perdu. Si vous êtes opérateur économique, mais plutôt un opérateur économique qui n’est pas propriétaire, qui est locataire, vous êtes indemnisés en fonction de la perte des chiffres d’affaires que vous avez en vous déplaçant.

Les populations ont été classées en fonction de ces éléments et quand vous venez à la négociation, la classification est déjà faite, on vous dit seulement le montant auquel vous avez droit. Et généralement les populations sont d’accord parce que l’Etat a fait un effort. Quand vous avez des personnes qui sont dans des zones où elles paient 10.000 Fcfa le loyer, vous devez lui payer 40.000 Fcfa, mais l’Etat s’est dit que ce projet pour les populations, doit s’inscrire dans une ligne de développement. Sur cette base, l’État paie environ 230.000 Fcfa au lieu de 40.000 Fcfa pour quatre mois de loyer. Le bénéficiaire a 180.000 Fcfa pour aller se trouver un autre loyer et on lui donne 50.000 Fcfa pour que transporter ses bagages afin d’atteindre son nouveau site.

Pour les entreprises impactées comment se fait l’indemnisation ainsi que pour les employés ? 

Pour les entreprises impactées, c’est en fonction du chiffre d’affaires. Mais, il y a des entreprises qui n’ont pas de chiffre d’affaires. C’est sur la base des impôts ou des taxes. Quand vous payez seulement des taxes, il y a des critères que nous avons qui émanent du ministère du Commerce et qui ont permis de classifier les commerçants. Si vous êtes vendeur de banane sur le site, vous êtes indemnisé, parce qu’avec la banane que vous vendez, vous nourrissez peut-être des enfants ou une famille. Et donc, sur cette base, vous avez droit à une indemnisation, mais l’indemnisation est stratifiée en fonction de ce que nous connaissons comme apport au niveau des activités. Donc, il y a une classification à ce niveau pour les personnes qui ne paient pas d’impôt et qui paient seulement des taxes.

Pour les gros opérateurs qui paient des impôts, mais malheureusement, qui ont eu à un moment donné, peut-être à déclarer des montants qui sont inférieurs à ce qui devrait être correct vis-à-vis des impôts, nous considérons les documents de l’impôt qu’on est obligé de prendre et c’est sur cette base qu’on vous indemnise. Si vous avez un document des impôts en bonne et due forme, c’est ce que nous prenons en compte et l’indemnisation se fait sur cette base.

Cent personnes sont enregistrées par jour pour l’opération, alors que vous avez plus de 6.000 cas à gérer, l’opération compte prendre fin quand ?  

J’ai donné comme instruction de commencer avec 100 personnes pour voir quelles peuvent être nos difficultés, le schéma que nous avons établi est le suivant : Hier (lundi), on devrait prendre 100 personnes, aujourd’hui 100 personnes et puis ont fait le point pour voir qu’elles sont les difficultés et trouver des solutions pour que le mercredi on monte à 150 personnes et puis les jours à venir, 200 voire 300. Mais, pour la première tranche, on s’est fixé deux semaines. Après les deux semaines, nous allons attaquer la deuxième tranche qui porte sur 4.000 personnes.

Parallèlement les négociations continuent dans les communes de Yopougon, Attecoubé et Adjamé. Chaque fois qu’on aura achevé ces négociations,  on va consolider les résultats et puis entamer les paiements. Donc, c’est pour dire qu’on a commencé les paiements à Attecoubé, mais les jours à venir on pourra commencer à Yopougon et à Adjamé. 

C’est une opération qui est très longue, nous pourrons payer le maximum de personnes avant la fin du mois d’octobre 2018, mais pour les absents, qui tout simplement n’ont pas eu l’information, on est obligé de mettre les ressources dans un compte séquestre et le jour où ces personnes viendront, on va les payer. Jusqu’à la fin du projet, on continuera à payer les personnes qui peut-être sont parties en  voyage et qui reviendraient pour réclamer leurs biens. Le paiement va se faire pratiquement durant toute la période du projet, mais nous, en ce qui nous concerne, nous allons commencer les travaux sur les zones qui seront libérées. 

Une «journée presse morte» décrétée en Côte d’Ivoire, lundi

Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a décrété le lundi prochain «journée presse morte» dans le pays pour marquer son «désaccord» sur la «réorientation de l’aide publique à l’impression » des journaux, a annoncé, jeudi, son Président, Patrice Yao.Selon M. Yao qui s’exprimait dans une conférence de presse à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire de son organisation, «nous avons décidé d’observer une journée presse morte le lundi 17 septembre 2018 pour marquer notre désaccord par rapport à cette décision de réorienter l’aide publique à l’impression de nos journaux».

Il n’y aura pas, lundi, des journaux dans les kiosques d’Abidjan et de l’intérieur du pays. «Il s’agit de la survie de nos entreprises (…) », a insisté le président du GEPCI sans préciser la nouvelle destination de cette aide publique.

Les éditeurs de presse qui seront reçus, vendredi à Abidjan, par le ministère de la communication et des médias, prévoient également des actions en vue de se faire payer par la Société de distribution des journaux (Edipresse). A en croire le président du GEPCI, cette entreprise étatique doit «trois mois de vente de journaux» à certains membres de son organisation.  

« Nous sommes en train de nous organiser pour avoir notre propre maison de distribution afin de maîtriser ce levier de la distribution », a conclu M. Yao.

Le GEPCI bénéficie du soutien du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) pour mener ce «combat». « Nous soutenons fermement le GEPCI pour ce combat. Le SYNAPPCI exige le départ du GEPCI d’Edipresse qui est aujourd’hui la plaie du secteur», a dit le Secrétaire général de ce syndicat, Guillaume Gbato.

L’aide publique est accordée aux entreprises privées de presse, aux radios non commerciales et aux organisations professionnelles à l’instar du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) ou encore de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED) dans le cadre du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) mis en place par l’Etat en 2007.

Pour les entreprises de presse écrite, cette aide sert à six mois d’impression. Le montant est directement verser à l’imprimeur par le FSDP. En 2017, le FSDP a octroyé  des dons et subventions d’une valeur totale de plus  d’un milliard de FCFA aux entreprises de presse et organisations  professionnelles. Ce montant prend en compte une subvention de six mois d’impression des journaux au profit de  22 entreprises de presse privées toute ligne éditoriale confondue pour  un total d’un peu plus de 701 millions de FCFA.

Le FSDP a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre  des interventions structurelles de développement du secteur de la presse  et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs  concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la  mission d’intérêt général de la presse. Le FSDP a été voulu par le Gouvernement ivoirien, en accord avec les organisations de profesionnels de la presse,  en 2007. 

SG de l’OIF: la candidate du Rwanda sollicite le soutien du Burkina

La ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a sollicité lundi, le soutien du Burkina Faso pour sa candidature au poste de Secrétaire général (SG) de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dont l’élection est prévue le mois prochain.«Un pays francophone et important comme le Burkina, c’était un passage obligé pour moi de venir demander son accompagnement pour ma candidature à l’OIF», a déclaré la diplomate rwandaise, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

 La  candidate africaine  a assuré qu’elle porterait les ambitions et les valeurs de l’Afrique, une fois élue à la tête de l’organisation internationale.

La ministre rwandaise qui a profité de son séjour pour revivifier les relations bilatérales entre Ouagadougou et Kigali s’est déjà rendue dans plusieurs  pays  d’Asie du sud-ouest,   de l’Europe et du Moyen-Orient, membres de la Francophonie, pour s’expliquer sur sa candidature.

L’élection du SG de l’OIF est prévue les 11 et 12 octobre prochain. Louise Mushikiwabo sera face  à l’actuelle SG de l’OIF Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession.

Rentrée scolaire : le CEECI dénonce des frais d’inscription «exorbitants et anarchiques»

Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI, syndicat estudiantin) a dénoncé, lundi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) des frais d’inscription «exorbitants et anarchiques» pratiqués dans les établissements scolaires en Côte d’Ivoire à la veille de la rentrée des classes, prévue le 10 septembre prochain dans le pays.Animant une conférence de presse au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, le secrétaire général national du CEECI, Karamoko Traoré alias «Général TK » s’est dit « septique » quant à l’effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019 à la date officielle prévue par les autorités, annonçant à cet effet des actions «de boycott en l’air» pour protester contre des mesures de frais annexes «non justifiés» exigés à l’inscription des élèves dans les établissements scolaires.

« On parle de la gratuité de l’école, on parle de l’émergence et chaque année on augmente les frais de scolarisation comme si nous étions sur un marché de vivrier », a fustigé d’entrée le premier responsable du CEECI devant les journalistes.  

« Cela fait déjà un bon temps que nous observons tant au niveau universitaire qu’au niveau scolaire des sommes exigées par nos différents ministères de tutelle sans justifications valables », a souligné ensuite M. Traoré, égrenant à ce propos une longue liste de frais annexes dont « une somme de 10 000 FCFA ajoutée à l’inscription dans les grandes écoles pour une carte biométrique quasiment inexistante».

Poursuivant, il s’est penché sur la situation des inscriptions physiques dans les lycées et collèges qui « regorgent trop » de poches de dépenses pour les parents.

Il s’agit selon lui de plusieurs achats « injustifiés » de table banc (2000 FCFA), enveloppes timbrées (1000 FCFA) alors « que les bulletins sont retirés manuellement », Vie scolaire (1300 FCFA dont 600F pour le DREN et 700F pour le proviseur) ainsi que 700 F CFA payés par les élèves pour une bibliothèque « fictive » et 3000 FCFA pour le tee-shirt de l’établissement « qui n’est pas obligatoire mais imposé par le DREN (Directeur régional de l’éducation nationale)».

Pour TK, tous ces frais annexes ont donc pour conséquences la diminution du pouvoir d’achat des parents qui se trouvent ainsi obligés de payer uniquement que pour les inscriptions, une somme de 11 500 FCFA pour les classes intermédiaires, 13 500 FCFA pour les 3è et 16 500 FCFA pour les classes de terminales « sans la cotisation exceptionnelle du COGES (Comité de gestion des écoles) qui est comprise entre 2000 et 3000 FCFA ».

 «Nous comptons mener avec certitude dans ces deux jours » des actions, a-t-il ajouté, estimant qu’il y a «clairement une menace sur la rentrée scolaire 2018-2019 (…) Il y a sans nul doute un message de boycott de la rentrée en l’air ».

« Ce sont les hommes qui ont fixé ces tarifs et il n’est pas trop tard pour l’autorité » de prendre ses responsabilités pour remédier à cette situation, a conclu le leader syndicaliste.

Khalifa Sall révoqué de ses fonctions de maire de Dakar

Khalifa Ababacar Sall a été révoqué de ses fonctions de maire de la ville de Dakar aux termes d’un décret dont APA a reçu copie vendredi.« Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la ville de Dakar », lit-on dans le décret signé par le chef de l’Etat Macky Sall, se basant notamment sur la loi portant Code général des collectivités territoriales, l’arrêt de la Cour d’appel statuant en matière correctionnelle en date du 30 août 2018 et sur le rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.

« En effet, force est de constater que la condamnation du maire de la ville de Dakar par la Cour d’Appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », tente d’expliquer un communiqué signé par le ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Yaya Abdoul Kane.

Cette décision présidentielle fait suite à la confirmation du jugement de première instance hier jeudi par la Cour d’appel de Dakar, condamnant notamment dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar le maire Khalifa Sall à 5 ans de prison ferme.

Le juge Demba Kandji soutenant que l’édile est « coupable des faits qui lui sont reprochés » a également corsé l’amende de 5 millions FCFA prononcée lors du premier jugement par le tribunal correctionnel de Dakar en la portant à 1,830 milliards de FCFA. Une somme que Kalifa Sall et ses co-accusés devront désormais payer en guise de dommages et intérêts à l’Etat du Sénégal.

Actuellement en détention à la prison dakaroise de Reubeuss, Khalifa Sall a dans une déclaration de presse faite le 16 juillet annoncé qu’il est candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, mais sa formation politique dont il est exclu, le Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle), réuni en secrétariat exécutif, a déclaré qu’il se rangeait derrière le président sortant, Macky Sall.

Dissident du Parti socialiste (mouvance présidentielle) à la veille du référendum sur la réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 pour lequel il avait appelé ses partisans à voter «Non», Khalifa Sall dirige depuis 2009 la ville de Dakar.

Le 30 décembre 2017, lui et 64 responsables, ont été exclus du Parti socialiste.

Lancement à Abidjan des activités d’une ONG pour renforcer les capacités des journalistes

L’ONG «Cap médias et développement», une organisation dont l’objectif principal est de défendre la liberté des médias, de renforcer leurs capacités et d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs actions de communication, a lancé officiellement ses activités à Abidjan par la présentation de ses projets.Selon un communiqué transmis jeudi à APA, l’un des objectifs visés par cette ONG est « le renforcement et le développement des capacités rédactionnelles des journalistes et le respect de l’éthique et de la déontologie ».

Le texte ajoute également que « Cap Médias et développement » entend, par ailleurs, œuvrer à la formation des chargés de communication et des animateurs de radios, à la défense de la liberté des hommes de médias et à l’assistance technique des collectivités territoriales.

En outre, elle lutte contre la pauvreté en milieu rural, promeut  le développement rural ainsi que la santé communautaire et l’éducation à l’environnement.

Créée en septembre 2016 et présidée par le journaliste Mathieu Ekra, l’ONG « Cap médias et développement » qui est basée à Abidjan, regroupe des hommes de médias et des spécialistes des collectivités territoriales.

Burkina : suspension des organisations de routiers grèvistes

Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a annoncé, mardi à Ouagadougou, la suspension des activités de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), dont les tiraillements sont à l’origine de la grève des routiers.La grève des transporteurs routiers qui dure maintenant 4 jours a occasionné « de graves perturbations dans l’approvisionnement de notre pays, notamment en produits pétroliers », a reconnu le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

Selon lui, « cette situation est de nature à porter un grave préjudice à l’activité économique et sociale et à la sécurité nationale ». Cela a conduit le gouvernement à prendre des mesures, après avoir entrepris des démarches de conciliation entre les deux associations pour trouver une issue heureuse, en vain.

« Premièrement la suspension temporaire de toutes les activités de l’OTRAF et de l’UCRB, deuxièmement la mise en œuvre des mesures immédiates et appropriées pour le retour à l’approvisionnement régulier du pays sur l’ensemble des corridors », a expliqué le chef du Gouvernement.

Il a instruit les ministres concernés à prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet.

Les démarches entreprises le lundi 27 août par le gouvernement pour apaiser la situation, ont abouti à la signature d’un procès-verbal d’entente. Ce procès-verbal qui devait conduire à la levée du blocus sur l’ensemble des corridors « reste malheureusement bloqué ».

Depuis 4 jours la capitale burkinabè connait une situation de crise sur les produits pétroliers dus à la grève enclenchée par les transporteurs routiers. Le prix du litre d’essence qui était de 1500F lundi, est passé 2000FCFA ce mardi.

La floraison des candidats à la candidature de la présidentielle tient en haleine les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent largement sur la floraison de candidatures qui s’est manifestée hier à la Direction générale des élections (DGE) lors du premier jour de retrait des fiches servant à la collecte des signatures de parrainage pour la présidentielle de 2019.« Déjà plus de 80 candidats à la candidature », affirme à sa une Vox Populi, soulignant que « le parrainage (est) à l’épreuve des appétits » au moment où « l’opposition annonce un recours en annulation contre l’arrêté du ministre de l’Intérieur et un sit-in le 4 septembre à la Place Washington ».

C’était en effet « le grand théâtre », d’après Le Quotidien qui trouve des similitudes entre ce ballet de politiciens à la DGE et les manifestations culturelles fréquemment organisées au Grand théâtre de la capitale.

Plus cru dans le choix des mots, WalfQuotidien estime que l’on va « vers une pagaille historique » à la présidentielle de 2019. Le journal note de son côté « une centaine de candidats à la candidature », tout en revenant sur « ce qui fait courir les prétendants » et sur le « plan de guerre » que vient de dévoiler l’opposition.

Regroupée au sein du Front de résistance national (FRN), l’opposition se positionne « en ordre de bataille », selon EnQuête, qui renseigne qu’elle promet de saisir la justice et d’intensifier les manifestations et actions multiformes pour « exiger l’abandon des parrainages », « l’accès au fichier électoral » et la « mise en place d’une autorité indépendante » chargée de l’organisation des élections.

Quoiqu’il en soit, le chef de l’Etat Macky Sall ne semble pas ébranlé pour la prochaine présidentielle dont le premier tour est fixé le 24 février 2019. « Le sondage m’attribue 54%, mais je veux plus », a assuré le président sortant lors d’une réception des leaders de Macky 2012, la coalition qui l’a conduit au second de la présidentielle de 2012.

Le quotidien national Le Soleil a quant à lui accordé une large importance dans sa une à la 68e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) organisée à Dakar et présidée par le président sénégalais, qui a appelé ainsi à « investir davantage dans la santé ».

Le journal souligne également en manchette que « 6 millions de Sénégalais bénéficient d’une couverture maladie ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades fait focus sur « les options offensives » que peut prendre le sélectionneur national Aliou Cissé pour le match Madagascar-Sénégal du 9 septembre prochain, comptant pour la 2e journée des qualifications à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football Cameroun-2019.

Avec plusieurs schémas à l’appui, le journal se met à la place du coach et pense que « le trio Sadio (Mané), Iso (Ismaila Sarr) et Moussa (Konaté) » est « en pole » pour cette rencontre, même si le « duo (Mbaye) Diagne-Konaté » est aussi une « alternative » dans une formule « 4-4-2 » pendant que « Keita Baldé (est utilisé) en joker ».

Côte d’Ivoire: le « prochain Palais des congrès » sera installé à Grand-Bassam (Duncan)

Le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan a annoncé samedi la construction du « prochain Palais des congrès » à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d‘Abidjan, lors d’un concert pour la célébration de la Tabaski, dans cette cité balnéaire.« Le président de la République a décidé il n’y a pas longtemps, une semaine avant de partir en vacance que le prochain Palais des congrès, décidé par le gouvernement indien, sera installé à Grand-Bassam », a dit M. Duncan.

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, député de Grand-Bassam, s’exprimait à l’occasion d’un concert qu’il a offert aux populations de cette cité balnéaire, à l’occasion de la célébration de la fête de Tabaski. 

Il s’est félicité de ce que les «amis tunisiens ayant entendu cela ont décidé de construire sur le site du VITIB (zone franche), à côté de ce Palais des congrès un grand réceptif hôtelier de 4 ou 5 étoiles et qui va coûter 84 milliards Fcfa ». 

Principale salle du Sofitel Hôtel Ivoire, l’actuel Palais des congrès abrite des évènements majeurs en côte d’ivoire. D’une capacité de près de 2.000 places assises, il est situé à  Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.  

M. Duncan a par ailleurs fait savoir que « dès la fin de l’année (2018), devraient commencer les travaux de l’embouchure de Grand-Bassam ». Et ce, pour un coût de 20 milliards de Fcfa. 

« Il va aussi avoir la création du port de pêche, pour permettre à la fois la pêche et le tourisme de manière à ce que les algues disparaissent de la lagune », a-t-il indiqué, soulignant que ce projet sera réalisé « grâce à l’appui du Maroc ».  

Outre ces projets, « le quartier France, patrimoine mondial de l’Unesco devrait voir aussi ses travaux démarrer assez tôt » avec la construction en cours et l’équipement du lycée d’excellence de Grand-Bassam, financé par la Chine pour un coût de 13 milliards Fcfa, a-t-il poursuivi.    

Aux jeunes, le vice-président a fait savoir qu’ils sont le « socle » du développement de la Côte d’Ivoire, avant d‘ajouter « on compte sur vous pour booster la Côte d’Ivoire dans tous les domaines et singulièrement dans le domaine musical et culturel ». 

Le concert pour la célébration de la Tabaski a réuni des milliers de personnes, au Stade de Grand-Bassam, où ont presté plusieurs artistes dont la star malienne Sidiki Diabaté, prince de la kora, Affou Kéïta, Betika, Ismaël Isaac, Force One, Tour de Garde et Kiff no Beat.   

Sénégal : baisse des prix des matériaux de construction en juillet

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une légère diminution de 0,3% au mois de juillet 2018, a renseigné vendredi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette baisse résulte de celle des prix des matériaux de base et de ceux pour le revêtement des murs et sols », explique l’ANSD.

Les prix des matériaux de base se sont en effet repliés de 0,7% durant la période sous revue, en raison de la baisse de 2,1% des prix du ciment. Toutefois, la hausse de 0,5% des prix du sable à amoindri cette tendance baissière. En variation annuelle, les prix des matériaux de base se sont majorés de 5,0%.

Quant aux prix des matériaux pour le revêtement des murs et du sol se sont réduits de 0,4% comparés au mois de juin 2018. Cette diminution est due à celle des prix des carreaux mur (moins 0,2%) et des carreaux sol (moins 0,6%). Par rapport au mois de juillet 2017, ils ont baissé de 2,2%.

Concernant les prix des matériaux pour travaux d’électricité, de même que ceux de plomberie et sanitaire, ils n’ont pas connu de variations sensibles en juillet 2018. Mais en comparaison à la période correspondante en 2017, ils ont respectivement augmenté de 2,3% et 0,1%.

Les prix de la peinture sont également restés inchangés en rythme mensuel. En variation annuelle, ils se sont contractés de 1,4%.

De leur coté, les prix des matériaux de menuiserie se sont inscrits en hausse de 0,5% par rapport au mois de juin 2018, sous l’impulsion des prix des articles de menuiserie métallique (plus 0,9%) et des articles en bois (plus 0,6%). En variation annuelle, ils se sont appréciés de 4,3%.

Un renchérissement de 1,1% des matériaux d’étanchéité est relevé par l’ANSD. Il est lié à celui des prix des pax alu (plus 2,9%).

Par rapport à la période correspondante en 2017, ils se sont raffermis de 1,1%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction au Sénégal se sont accrus de 3,5%. « Le rapport des prix moyen des sept premiers mois de 2018 sur ceux de 2017 laisse apparaitre une progression de 2,0% », renseigne l’ANSD.

Création d’une coalition des acteurs de la société civile pour promouvoir le code forestier ivoirien

L’ONG Impactum, une organisation de développement durable, et ses partenaires dans la lutte contre les changements climatiques en Côte d’Ivoire dont le mécanisme international de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts ( REDD+), ont mis en place jeudi à Abidjan, une coalition regroupant des organisations de la société civile et du secteur privé dans l’optique de promouvoir le code forestier ivoirien auprès des producteurs de cacao et des petits exploitants, a constaté APA sur place.Cette coalition dont les activités ont été lancées,  vient notamment en appui  au projet « Partnership Cocoa and  climate change In Côte d’Ivoire » ou « partenariat pour concilier l’agriculture cacaoyère et la préservation de l’environnement».

 Ce projet durera jusqu’en 2019 et sa phase pilote sera mise en œuvre dans la région du Cavally dans l’ouest ivoirien.  La forêt ivoirienne a été détruite passant de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3 millions d’hectares aujourd’hui.

« L’objectif du gouvernement, à travers le mécanisme International REDD+, est de reconstituer ce couvert forestier à hauteur de 20% d’ici 2030», a rappelé dans une allocution d’ouverture, Jean-Michel Brou, le coordonnateur du projet Impactum indiquant que cette nouvelle coalition vient appuyer les efforts des autorités ivoiriennes en  « fédérant les actions de la Société civile et du secteur privé » pour la reconstitution de la forêt ivoirienne.

« La première composante de ce projet vise à encourager les communautés  et les producteurs dans cette dynamique nationale de reconstitution du couvert forestier. La deuxième composante entend faire la promotion du code forestier et de ses textes d’application », a expliqué M. Brou.

Poursuivant, il a plaidé auprès des autorités forestières ivoiriennes pour que des textes d’application soient pris pour la mise en œuvre effective du code forestier de 2014.

« On a besoin des textes d’application de ce nouveau code forestier pour pouvoir encourager les producteurs au reboisement. Nous allons donc faire du lobbying et un plaidoyer auprès des autorités forestières pour la promulgation de ce code. Et une fois promulgué, notre coalition va aider à sa vulgarisation », a-t-il fait savoir.

 La Côte d’Ivoire  a perdu plus de 75% de ses forêts en 50 ans, passant de 16 millions d’hectares en 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

 Le mécanisme international REDD+, né en 2005, est une approche d’atténuation des changements climatiques. La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux de lutte contre les changements climatiques et pour restaurer son couvert forestier.

Affaire BURIDA-Pat Saco: A’Salfo mène une médiation, Maurice Bandaman suspend sa plainte

Le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman Kouakou a suspendu sa plainte contre l’artiste-Zouglou ivoirien, Ossohou Hugues Patrick alias Pat Saco (Espoir 2000), après une médiation conduite par le leader du célèbre groupe musical ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’Salfo.L’information a été donnée mercredi dans un communiqué par « Gaou productions », la structure de production du groupe musical,  Magic system.  Il y a quelques jours, dans une publication via son compte facebook, le Zouglouman Pat  Saco accusait le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins dans le pays,  d’octroyer indûment la somme de 15 millions FCFA par répartition au ministre Maurice Bandaman,  par ailleurs, écrivain.

 Ce dernier, avait ainsi porté plainte devant les autorités judiciaires ivoiriennes  qui devraient auditionner l’artiste-chanteur ce mercredi. 

« Dans le souci de mettre fin à cette situation de crise pour contribuer à la victoire de la culture ivoirienne, M. Traoré Salif dit A’Salfo, leader du groupe Magic System  a entamé une médiation auprès des concernés », indique le communiqué ajoutant que suite à cette médiation, « M. Maurice Bandaman recevra en audience, l’artiste-chanteur Pat  Saco et des acteurs du showbiz à son cabinet le jeudi 23 août 2018 ». 

« Le ministre Maurice Bandaman (écrivain) et bien d’autres avant lui, touche en moyenne 15.000.000 FCFA par répartition, soit près de 60.000.000 par an et 240.000.000 FCFA durant le mandat de 4 ans de son PCA qu’il aura choisi… Pendant ce temps, le créateur de cet argent se meurt », avait accusé Pat Saco sur la toile.

Organisme ivoirien de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins, le BURIDA a, entre autres, pour missions de répartir périodiquement aux différents titulaires de droit d’auteur et des droits voisins, les redevances perçues au titre de l’exploitation de leurs œuvres et de promouvoir et défendre les intérêts matériels et moraux des titulaires de ces droits et d’établir entre eux et les utilisateurs les relations nécessaires à la protection de leurs droits.

UEMOA : les entreprises privées absorbent 60,3% des crédits des banques

Les entreprises privées ont absorbé 60,3% des crédits mis en place par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au cours de l’année 2017, a annoncé lundi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).En dehors de ces structures, les principaux bénéficiaires de ces crédits sont les particuliers (15,1%) et les entreprises individuelles (11,9%). Par rapport à l’année 2016, la BCEAO a relevé une hausse du montant des crédits octroyés aux sociétés d’Etat (plus 19,2%), aux entreprises individuelles (plus 9,4%) et aux entreprises privées du secteur moderne (plus 3,5%).

En revanche, les crédits mis en place au profit de la clientèle financière et des particuliers sont en baisse respectivement de 12,7% et 2,6% en 2017.

Quant à la durée des crédits, la part des crédits à court terme demeure prépondérante. Le poids des crédits dont l’échéance est inférieure ou égale à 2 ans est ainsi passé de 73,6% en 2016 à 74,9% en 2017.

Les crédits à moyen terme (entre 2 ans et 5 ans) et ceux de long terme (supérieure à 5 ans et inférieure ou égal à 10 ans) représentent respectivement 13,8% et 10,0% en 2017 contre 15,8% et 9,3% en 2016.

Au terme de l’année 2017, les banques de l’UEMOA ont alloué 12.889,10 milliards de FCFA de crédits contre 12.376,80 milliards de FCFA en 2016, soit une progression de 4,1%.

Diamond League 2018 : Ahouré et Ta Lou qualifiées pour la finale conjointe de Zurich et Bruxelles

Au terme de la 12è et dernière étape qualificative de la Diamond
League 2018, disputée, samedi, à Birmingham (Grande Bretagne), les
sprinteuses ivoiriennes Murielle Ahouré et Marie-Josée Ta Lou se sont
qualifiées pour la grande finale de cette compétition internationale
qui se tiendra conjointement du 29 au 31 aout prochain à Zurich
(Suisse) et Bruxelles (Belgique).Seule ivoirienne en lice pour cette dernière journée qualificative de Birmingham, Marie-Josée Ta Lou a fait pale figure à la finale du 200m en terminant sa course à la 7è place avec son plus faible chrono de la saison (22.88) sur cette distance.

Classée 4è au tableau général du 200m avec ses 25 points glanés sur les 5 meetings disputés pour cette épreuve, Ta Lou est qualifiée pour la grande finale du 200m, prévue du 30 au 31 aout prochain au AG mémorial Van Damme de Bruxelles. 

Sont également qualifiées pour cette finale les athlètes Shericka Jackson de la Jamaïque, Jeanna Prandini des Etats-Unis, Shaunae Miller-Uibo des Bahamas ainsi que la Britannique Dina Asher-Smith, l’Américaine Gabrielle Thomas et la Néerlandaise Dafne Schippers.

Première au classement général du 100m avec 37 points, l’ivoirienne Murielle Ahouré sera au départ de la grande finale de cette épreuve qui se déroulera du 29 au 30 au 30 aout au Welklasse de Zurich en Suisse.

 Pour cette finale de feu, Ahouré affrontera sa compatriote Marie-Josée Ta Lou (2è avec 32 points au 100m), la Jamaïcaine Elaine Thompson, la Nigériane Blessing Okagbare-Ighoteguonor ainsi que Dina Asher-Smith de la Grande Bretagne, et Dafne Shippers des Pays-Bas.

Les échanges commerciaux entre le Nigéria et l’Inde atteignent 12 milliards de dollars

Le volume des échanges commerciaux entre l’Inde et le Nigeria a atteint 12 milliards de dollars entre avril 2017 et mars 2018, a déclaré vendredi à Abuja, le Haut-commissaire de l’Inde au Nigéria, Nagabhushana Reddy.Reddy a dévoilé l’interaction commerciale entre les pays lors d’une cérémonie de hissage du drapeau pour marquer le 72e anniversaire de l’indépendance de l’Inde.

En janvier 2018, les échanges commerciaux entre les deux pays s’élevaient à 10 milliards de dollars.

En 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’élevait à 17 milliards de dollars et est tombé à 12 dollars en 2016.

Le Haut-commissaire a toutefois déclaré que les chiffres actuels représentaient une augmentation de 26 % par rapport à l’exercice précédent.

« En ce qui concerne les relations bilatérales, notre exercice financier va d’avril de l’année dernière à mars de cette année. Nous avons été en mesure d’enregistrer 12 milliards de dollars de commerce bilatéral, ce qui marque une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente », a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé que le Nigéria demeurait l’un des principaux exportateurs de pétrole brut de l’Inde, ajoutant que les deux pays exploraient d’autres domaines de relations bilatérales.

« Nous envisageons d’amener plus d’entreprises indiennes ici et d’envisager non seulement un arrangement acheteur-vendeur, mais aussi de faire plus d’investissements.

« Aujourd’hui, les entreprises indiennes ont investi environ 10 milliards de dollars et je pense qu’il y a environ 135 entreprises indiennes au Nigeria.

« Je peux mentionner que les investissements indiens sont dans le domaine des produits pharmaceutiques, de la fabrication électrique, des chaînes d’assemblage d’automobiles, en particulier dans le domaine agricole », a-t-il dit.

L’envoyé a déclaré que 2018 marquait également 60 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, ajoutant que plusieurs programmes étaient organisés pour exploiter divers domaines de coopération.

La Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique de commercialisation du cacao et du café (Expert)

Pour faire face à la mévente du café et du cacao, la Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique commerciale en fonction de la situation actuelle de la baisse du niveau des cours d’échanges, a indiqué, jeudi, à Bouaké (Centre-Nord), le conseiller technique du Président du conseil d’administration (PCA) du Conseil café, cacao, Lambert N’guessan.L’expert et homme politique ivoirien, candidat aux prochaines élections municipales sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) à Bouaké, s’exprimait en tant que premier invité de l’année 2018 du « Café de l’UJB », une tribune d’échanges initiée par l’Union des journalistes de Bouaké pour donner la parole aux décideurs de l’ancienne vallée du Bandaman, regroupant les régions actuelles du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), Hambol (Katiola, Centre-Nord) et une partie de l’Iffou (Daoukro, Centre-Est) sur les questions de développement local et d’actualité.

« Jusqu’en 2016, le marché du cacao a connu une grande embellie et depuis ce temps, on a assisté à une baisse brutale des cours donc il faut réadapter notre politique commerciale à la situation actuelle », a fait remarquer M. N’Guessan, indiquant que le binôme cacao-café est un produit à bourse dont la commercialisation est organisée depuis ces structures de cotation.

En réalité, a-t-il fait savoir, « il ne manque jamais d’acheteurs, ce sont les conditions de vente qui peuvent mettre un pays en difficulté parce que vous avez garanti un prix aux planteurs et si les cours baissent vous êtes tenus de vous abstenir des ventes jusqu’à ce qu’il ait une amélioration ».

Ce qui a fait dire à M. Lambert N’guessan que la mévente actuelle « ce n’est pas des problèmes graves, c’est juste des problèmes de prix qui peuvent pousser un pays à s’abstenir de vente pendant quelques temps ».

« Ce ne sont pas des difficultés insurmontables ce sont des problèmes de niveaux de cours », a conclu M. N’Guessan.

Classement FIFA : le Sénégal et la Tunisie trônent sur l’Afrique

Le Sénégal et la Tunisie, totalisant chacun 1498 points, occupent la première place africaine du classement d’août publié ce jeudi par la Fédération internationale de football association (FIFA).Les deux nations occupent la 24ème place au plan mondial. Mais le grand gagnant de ce nouveau classement est le Sénégal qui a bondi de trois rangs là où la Tunisie a perdu trois places.

Le Sénégal, meilleure nation africaine à la dernière Coupe du monde avec 4 points engrangés dans le groupe H (1 victoire, 1 nul et 1 défaite), se voit récompensé pour ses résultats qui n’ont hélas suffi pour lui assurer une qualification au second tour.

Le Maroc (-5) et le Nigeria (-1) ont certes chuté au classement planétaire mais restent dans le top 10 africain. Tout le contraire de l’Egypte (65ème mondial et 11ème africain) qui paye sa mauvaise campagne en Russie, sanctionnée par trois défaites : face à l’Uruguay (0-1), la Russie (3-1) et l’Arabie Saoudite (2-1).

La France, championne du monde est actuellement le leader incontesté du classement mondial avec 1726 points, soit une progression de 6 rangs. Les Bleus sont talonnés par la Belgique (2ème, 1723 points) et le Brésil (3ème, 1657 points). La Croatie, surprenant finaliste du Mondial russe, termine au pied du podium avec 1643 points.

Classement FIFA Afrique : top 10

1ers ex-æquo Sénégal et Tunisie 1498 points ; 3ème République Démocratique du Congo 1456 points ; 4ème Ghana 1424 points ; 5ème Maroc 1418 points ; 6ème Cameroun 1416 points ; 7ème Nigeria 1410 points ; 8ème Burkina Faso 1408 points ; 9ème Mali 1360 points ; 10ème Cap-Vert 1356 points.

Côte d’Ivoire: libération de l’Imam Aguibou Touré après plus d’un mois de détention

L’Imam Aguibou Touré de la mosquée Al Houda Wa Salam d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, écroué à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA) pour avoir tenu des propos appelant à « la haine et à la discrimination tribale et religieuse», a été libéré mardi après plus d’un mois de détention, a appris APA de source proche du guide religieux. A en croire la même source, a été auditionné plus tôt en début d’après-midi de ce mardi  par le juge d’instruction.  Son arrestation le 10 juillet, avait été diversement interprétée par  l’opinion, notamment sur les réseaux sociaux ivoiriens.

 Cependant, le 13 juillet dernier, dans une déclaration, le procureur de la République, Richard Christophe Adou a expliqué à la presse que l’arrestation de l’Imam Aguibou Touré ne vise pas « à museler un guide religieux dans son élan d’éveilleur de conscience ».

 Selon lui, le guide religieux est poursuivi pour des propos appelant à la haine et à la discrimination tribale et religieuse ainsi qu’à la discrimination scolaire tenus de façon répétitive et abondamment diffusé (…) aussi d’apologie du terrorisme ». 

Poursuivant, le procureur de la République avait jugé que lesdits propos « xénophobes, contraires à la loi parce qu’incitant à commettre des infractions». 

M. Adou avait conclu en insistant que les poursuites initiées par le juge d’instruction contre l’Imam Aguibou Touré « ne sont ni contre une communauté, ni contre une religion. Mais contre une personne ayant tenu des propos contraire à la loi».

Le 06 août dernier, rappelle-t-on, le président ivoirien, Alassane Ouattara,  a signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 dont l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, les ex-ministres de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et Assoa Adou ainsi que le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné alias Soul  To Soul.

La politique nationale s’impose à la Une des journaux ivoiriens

La politique nationale avec sa nouvelle configuration marquée par des intrigues, des questionnements, des ruptures, des recompositions et des combats de leadership s’impose à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.Après le retrait du PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix),  « les députés RDR (Rassemblement des républicains) encouragent Ouattara à dialoguer avec Bédié » , barre en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin, selon qui, le dépôt des candidatures à la Commission électorale indépendante (CEI) pour les élections couplées municipales-régionales 2018 démarre ce mardi. 

Election présidentielle de 2020 :  « voici ceux qui poussent Bédié à être candidat », croit savoir Le Jour Plus, qui jauge ensuite « les risques » de cette aventure de N’Zueba (ndlr : surnom donné à Bédié). « Votre attitude sape les efforts du chef de l’Etat », fustige le groupe parlementaire RDR en direction de son ancien allié du PDCI-RDA, rapporte Le Patriote.

 « Toutes les tentatives de déstabilisation du PDCI sont vaines », répond M. Bédié en couverture de Le Nouveau Réveil. Ce qui fait dire à LG Infos que Ouattara est dans la « tourmente » après le rapprochement PDCI-FPI. 

Dans tout autre registre de la page politique, L’Expression affirme savoir ce que Simone Gbagbo, après sa sortie de prison, réserve à Affi N’Guessan pour le contrôle du Front populaire ivoirien (FPI, opposition). Pour sa part, Notre Voie explique  « comment les proches d’Affi font face à la violence » des partisans de la deuxième faction du FPI, lors de visites aux prisonniers « politiques » libérés.

Le gouvernement ghanéen se passer du soutien du FMI

Le président Nana Akufo-Addo a annoncé que le gouvernement travaille très dur pour faire sortir le Ghana du programme de soutien du Fonds monétaire international (FMI) d’ici à la fin de l’année, a appris APA.Il a noté que, bien que son administration ait hérité le programme du gouvernement précédent, elle s’efforçait de sortir le Ghana de cet accord.

Le Daily Graphic rapporte lundi que le président a déclaré que son administration met en place des fondamentaux économiques solides pour s’assurer que le soutien de l’institution Bretton Woods ne serait plus pertinent.

Il s’exprimait dans la région Ashanti, où il est actuellement en tournée de trois jours.

Le Ghana a sollicité l’appui du FMI en 2015 pour soutenir son programme de réforme économique à moyen terme.

Dans le cadre de ce programme triennal, le Ghana devait rétablir la viabilité de la dette, reconstruire les réserves extérieures et éliminer la domination fiscale de la politique monétaire et sauvegarder la viabilité du secteur financier.

Le FMI a approuvé une facilité de prêt de 918 millions de dollars pour le Ghana afin de soutenir les réformes visant à créer des emplois et à protéger les dépenses sociales.

Le président Akufo-Addo a alors dit : « Toutes les initiatives de mon gouvernement visent à rendre le Ghana plus stable, plus pacifique et plus sûr ».

Présidentielle malienne : pas de consigne de vote pour Cheick Modibo Diarra

L’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, arrivé 4e au premier tour de l’élection présidentielle malienne avec 7,46% des suffrages, a annoncé qu’il ne donnerait aucune consigne pour le 2e tour de ce scrutin prévu dimanche, laissant ainsi ses militants voter « selon leur conscience» entre Ibrahim Boubacar Keita et Soumaila Cissé. « Ni l’un ni l’autre (…) aucun des candidats ne représente le changement et remplacer Ibrahim Boubacar Keita par Soumaila Cissé reviendrait à un jeu de chaises musicales », a déclaré sur les réseaux sociaux et au nom de son leader Coumba Bâ, la chargée de communication de Cheick Modibo Diarra.

A l’issue du premier tour, Ibrahim Boubacar Keita, président sortant, est arrivé premier avec 44, 42 % des suffrages contre 17,8 % des suffrages pour l’opposant Soumaila Cissé, classé deuxième.

Les faits de société s’offrent la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent en priorité des faits de société.« Rapport 2017 du ministère de la Justice-4611 enfants en danger, 897 en conflit avec la loi », titre Sud Quotidien, précisant que Thiès (Ouest), Dakar (Ouest, la capitale) et Saint-Louis (Nord) sont les régions à risque.

Ce journal rapporte aussi qu’à Mbour, le présumé meurtrier d’un agent municipal a été arrêté et que des présents sur les lieux du drame sont poursuivis pour non dénonciation des faits.

« Plages de Guédiawaye (banlieue dakaroise)-Mortelles alertes à Malibou », titre le quotidien national Le Soleil, qui dénombre plus d’une dizaine de noyades en un seul week-end.

Entre évitement, surexploitation sexuelle et abandon, L’As affiche « les misères des maris battus ».

En Casamance, nos confrères informent que parties cueillir des fruits sauvages, « quatre personnes sont portées disparues dans la forêt de Camaracounda ».

« Tentative d’évasion au Camp pénal-L’accusation tombe, Boy Djiné relaxé. Sa femme et sa sœur libérée », titre Walfadjri.

Pendant ce temps, Vox Populi renseigne que l’arbitre sénégalais, Daouda Guèye est suspendu par la Caf par mesure disciplinaire provisoire à cause d’une affaire relative à la corruption.

A propos de la libération de Karim Wade, Le Témoin informe que « Souleymane Ndéné Ndiaye se donne la part belle » car, selon lui, « Karim Wade m’avait demandé de jouer les bons offices auprès de Youssou Ndour et feu Serigne Sidy Mokhtar Mbacké afin qu’il obtienne la grâce présidentielle ».

« Grâce présidentielle à Karim Wade-Ndéné déballe », titre Le Quotidien, dans lequel journal, l’ancien Premier ministre du régime libéral affirme : « Karim m’a envoyé chez le khalife des Mourides, Youssou Ndour et Macky Sall ».

Vox Populi revient sur le concours 2018-2019 de la Fastef, ex école normale supérieure (ENS), et note : « Entre formation au rabais…et accusation d’escroquerie organisée ».

Le journal souligne que la formation pour le CAES passe de deux ans à un an. « Devant payer 10.000 f cfa à chaque fois qu’ils se présentent au concours, les candidats s’estiment victimes d’une arnaque subtile », ajoute Vox Populi, donnant la parole à l’Assesseur de la Fastef, Moustapha Sokhna qui réfute les accusations et recadre les candidats.

Manifestation de joie des épouses de détenus pro-Gbagbo devant la MACA

Des parents, épouses et enfants de détenus de la crise postélectorale ivoirienne, membres de l’Association des familles et des femmes des détenus d’opinion de Côte d’Ivoire ( AFFDO-CI), ont manifesté mardi leur joie devant la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA) après l’ordonnance du président ivoirien portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention dont l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a appris APA sur place.Chantant et dansant à l’unisson sous la conduite de la présidente de l’AFFDO-CI, Désirée Douaty, ces parents et épouses de détenus pro-Gbagbo, ont investi les encablures de la MACA, la plus grande prison du pays,  où sont incarcérés la plupart des détenus de la crise postélectorale ivoirienne de 2010. 

« Le gouvernement ivoirien vient de prouver que nos parents étaient innocents. Détenir des personnes pour des choses qui ne sont pas valables, c’est anormal», a estimé Mlle Douaty, dans une vidéo diffusée par son organisation sur la toile. 

Poursuivant, Mlle Douaty qui est  la fille d’Alphonse Douaty, un ancien ministre de Laurent Gbagbo, a appelé à la « solidarité des parents des prisonniers de la crise postélectorale ivoirienne pour continuer le combat afin que tous les détenus sortent». 

« Nous sommes ici pour la bonne nouvelle. Alassane ( le président ivoirien) a enfin décidé de libérer nos maris. Il dit qu’il ne nous poursuit plus. Gloire à Dieu », ajoute dans le même enregistrement vidéo une autre membre de l’AFFDO-CI. 

Lundi soir, dans une adresse à la nation, à la veille du 58è anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé avoir signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention dont l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, les anciens ministres de Laurent Gbagbo, Lida Moïse et Assoa Adou ainsi que le chef du protocole du président de l’Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné dit Soul  To Soul.