Sénégal : la société civile en tournée avant ses Assises

Un atelier régional sur le processus d’organisation des Assises nationales de la Société civile du Sénégal s’est tenu, lundi 6 août 2018 à Thiès (70 km de Dakar), a appris APA de source officielle.« La cérémonie a été ouverte par le Président du CONGAD (Conseil des ONG d’appui au développement), M. Amacodou Diouf. Une soixantaine de représentants d’OSC (organisations de la Société civile) participent à cette rencontre. Ils viennent des trois départements de la région, à savoir Thiès, Mbour et Tivaouane », souligne un communiqué du CONGAD parvenu à APA.

« Mardi 07 août, ce sera au tour de Louga (centre) de recevoir les caravaniers », a poursuivi le texte.

FPI: après les deux congrès, haro sur l’unité du parti de Gbagbo (Papier d’angle)

En l’intervalle d’une semaine, les deux factions du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) ont organisé, chacune, « son » 4è congrès ordinaire pour renouveler ses instances, laissant à la remorque l’unité du parti.Et pourtant chaque camp a mis un point d’orgue sur « l’organisation d’un dialogue sincère inclusif entre le pouvoir, l’opposition et la société civile en vue d’engager un véritable processus de réconciliation nationale, gage d’une paix durable dans l’intérêt supérieur de la Nation ».

Mieux, les deux tendances opposées du FPI, comme si elles s’étaient concertées estiment que « la vraie réconciliation nationale passe par la libération du président Laurent Gbagbo, de tous les prisonniers politiques militaires et civils, le retour des exilés et l’arrêt de l’acharnement judiciaire contre nos militants et cadres », lit-on dans les différentes résolutions de chaque camp. 

Alors, pourquoi le parti de Laurent Gbagbo ne commence-t-il pas à créer les conditions de « sa propre réconciliation interne » au lieu d’étaler un bicéphalisme irritant à la face du monde ? La tendance légale, reconnue par les autorités ivoiriennes, conduite par Affi N’guessan avait même reporté son congrès, initialement prévu en août 2017 pour, disait-elle, donner une chance à la réconciliation interne. 

« La décision du report du congrès a été motivée par le fait que nous tenons absolument à l’unité du parti. Nous avons fait droit à un certain nombre d’initiatives en Côte d’Ivoire et à l’extérieur du pays, venant de personnalités qui souhaitent que ce congrès soit reporté afin de finaliser les actions qu’elles ont entreprises», avait expliqué le président Pascal Affi N’guessan. 

A ses assises du 28 juillet 2018, au Palais des Sports de Treichville, le camp Affi a fait l’impasse sur cette volonté affichée en public. 

Pour la tendance Sangaré, qui se fait appeler les GOR (Gbagbo ou rien), le discours se radicalise davantage vis-à-vis du président statutaire du parti. L’éternelle rengaine est servie sans jamais à en apporter une seule preuve. « Affi est acheté, c’est un judas ou il a trahi Gbagbo…. ». 

Cette faction du FPI, selon ses animateurs, incarne la « ligne originelle » du parti et n’ont plus rien « en commun » avec  Pascal Affi N’guessan. « Non, c’est faux ! », rétorque un analyste politique. 

« Les deux camps ont commun le sigle du parti, les couleurs du parti. Ils se réclament de Laurent Gbagbo, avec pour objectifs de libérer Gbagbo et reconquérir le pouvoir d’Etat avec lui », explique l’interlocuteur. 

La difficulté du FPI de refaire son unité réside moins dans l’idéologie  de chaque camp que  dans les querelles de personne. L’un comme l’autre camp est allé « trop loin dans les invectives et insultes gratuites » fait remarquer cet observateur qui interroge « comment le FPI va-t-il reconquérir le pouvoir d’Etat sans unité ». 

Aux dernières présidentielles que la tendance Sangaré a boycottées, Affi N’guessan avait été crédité d’un score de 9%, très loin des 49% de La majorité présidentielle (LMP) de Laurent Gbagbo en 2010. 

Dans leur for intérieur, les dirigeants de chaque camp savent que cette division dessert le FPI mais les égos des uns et des autres ont pris le pas sur les intérêts du Front populaire ivoirien. Quid de la pensée de Laurent Gbagbo « asseyons-nous et discutons » ? Le bicéphalisme à la tête du parti  peu productif  a encore de beaux jours dans le parti rose.

Championnat d’Afrique d’athlétisme : Marthe Koala remporte la médaille d’argent

L’athlète burkinabè, Marthe Yasmine Koala a remporté, vendredi à Asaba (Nigéria), la médaille d’argent au saut en longueur (6,54m) derrière la Nigériane Ese Brume (6,83m).C’est la première médaille du Burkina Faso depuis le début des compétitions dans ce championnat d’Afrique d’Athlétisme qui se déroule à Asaba au Nigeria. La Sud-africaine Lynike Beneke a complété le podium avec sa médaille de bronze.

Jeudi, Innocent Bologo avait été suspendu pour son faux départ au 100m. Le Burkina Faso prend part à ce 21e championnat d’Afrique d’athlétisme avec 12 athlètes.

Le Concours général à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement du Concours général dont la cérémonie de remise des prix s’est tenue hier jeudi au Grand Théâtre national.« La République fête ses meilleurs élèves », titre Sud Quotidien informant que « les 101 meilleurs élèves de Première et de Terminale qui se sont distingués au Concours général 2018, ont été honorés par toute la République ». Ledit journal précise que les lauréats « sont parvenus à décrocher 114 distinctions sur des sujets conformes aux programmes officielles ».

L’AS note que « le Lycée d’excellence de Diourbel (centre) bouscule la hiérarchie » parce que « le Lycée Limamou Laye de Pikine (banlieue de Dakar), le Prytanée militaire de Saint-Louis (nord) et la Maison d’éducation Mariama Bâ (Gorée) ne sont plus les seules écoles à se partager le podium au Concours général ».

« Diary, Sow Good ! » C’est ainsi que L’Observateur présente le meilleur élève du Concours général 2018. Ce journal souligne que « cette adolescente de Mbour (87 km de Dakar), donne le meilleur d’elle-même pour se hisser au-dessus de tous ses camarades de classe » du Lycée scientifique d’excellence de Diourbel (centre).

Agée de 18 ans seulement, cette élève en classe de Première a remporté le 1er Prix de Citoyenneté et Droits de l’Homme (16/20), le 2ème Prix en Sciences de la Vie et de la Terre (15/20), le 2ème Accessit de Sciences Physiques (16/20) et enfin le 2ème Accessit de Mathématiques (12,75/20).

Mais sa désignation comme meilleur élève de l’édition 2018 ne fait pas l’unanimité. « Encore des contestations », fait remarquer le journal Les Echos ajoutant que « Serigne Mbaye Thiam (ministre de l’Education nationale est) pointé du doigt ».

Ledit quotidien indique que « le Lycée privé Amadou Sow Ndiaye de Saint-Louis (nord) conteste le choix de Diary Sow ». Certains n’y vont pas par quatre chemins à l’instar de Moustapha Diouf, membre de l’administration de ce lycée qui déclare : « c’est la plus grande tricherie d’Etat car (le ministre de tutelle) voulait coûte que coûte faire sortir le Lycée d’excellence scientifique de Diourbel (centre) en tête du lot ».

De son côté, EnQuête évoque « les nouveaux défis (du président) Macky » pour qui, « la transformation digitale est irréversible ». Le Chef de l’Etat dit, dans les colonnes dudit journal, s’atteler « à la démocratisation de l’accès aux équipements, à la connectivité et à la généralisation d’une culture numérique » dans l’école sénégalaise.

Le Président de la République souhaite ainsi « mettre l’école au cœur de la révolution numérique », renseigne Le Soleil annonçant par ailleurs que le Pr Iba Der Thiam, parrain de cette édition, a été « élevé au rang de Commandeur de l’Ordre national du Lion » par le Président de la République.

Apatridie: lancement à Abidjan d’une opération de cartographie

Une opération de cartographies des personnes apatrides et à risques d’apatridie en Côte d’Ivoire a été lancée, mercredi à Abidjan, à l’initiative de l’Etat ivoirien et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).Selon le Directeur général de l’Institut  national de statistiques (INS), N’Guessan Doffoun , c’est pour « la première fois que   notre pays va réaliser une telle étude  qui permettra de disposer d’informations exhaustives  et actuelles à l’échelle nationale», sur la question.

« La Côte d’Ivoire est confrontée à la question de l’apatridie pour plusieurs raisons », a-t-il poursuivi, citant entre autres « son statut de pays de terre d’immigration et le dysfonctionnement de l’Etat civil ».

« Le manque de données exhaustive et fiables ne permet pas de mieux appréhender le phénomène et d’appliquer les remèdes adéquats »,  a regretté le Directeur d’où cette étude à réaliser avec le soutien du HCR.

« L’on ne peut convenir d’une solution, d’un plan de réponse que lorsqu’on dispose de données fiables », a pour sa part indiqué le Représentant résident du HCR, Mohamed Askia Touré.

Poursuivant, M. Touré qui s’est réjoui de la mise en œuvre de cette opération d’envergure nationale a annoncé que les « résultats seront disponibles en fin d’année 2018 ».

Selon le HCR, plus de 10 millions de personnes dont  693 000 en Côte d’Ivoire sont reconnues comme n’appartenant à aucun état.

Tournoi UFOA U17 : le Sénégal connaît ses adversaires en phase de groupes

Le Sénégal, dans le cadre du tournoi UFOA U17 qu’il accueillera du 9 au 18 septembre prochain, est logé dans la poule A en compagnie de la Guinée Bissau et de la Sierra-Léone.Qualificative pour la CAN de la même catégorie prévue en Tanzanie, cette compétition mettra aux prises neuf équipes de la zone Ouest A. Outre la poule du Sénégal, il y a une poule B où figurent le Mali, la Gambie et le Libéria ainsi qu’une poule C, constituée de la Guinée, de la Mauritanie et du Cap-Vert.

Au terme de la compétition, les deux finalistes seront qualifiés à la phase finale de la CAN U17 qui se tiendra en Tanzanie du 12 au 26 mai 2019. Pour l’heure, l’Angola vainqueur du Tournoi de la zone COSAFA (Conseil des Associations de Football d’Afrique australe), est l’unique pays qualifié.

Les Lionceaux coachés par Malick Daf (champion du Sénégal en titre avec le Jaraaf de Dakar) n’ont participé, jusque-là, qu’à une édition de la Coupe d’Afrique des Nations U17 en 2011.

L’organisation des éliminatoires de la CAN U17 par zone géographique est l’une des innovations majeures de la Confédération africaine de football (CAF) dirigée par le Malgache Ahmad Ahmad.

Coupe de la CAF: la compétition reste ouverte après quatre journées

La 4è journée de la phase de groupes de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), jouée dimanche sur les stades du continent, n’a véritablement, pas dégagé de club qui se détache dans chacun des quatre groupes qui restent, tous, ouverts à deux journées de la fin.Dans le groupe A, le leader, le Raja de Casablanca (8pts+5) après le feu d’artifice face à l’Asec Mimosas, écrasé (4-0), dimanche, reste sous la menace du Vita Club (2è, 7pts+3) vainqueur, à domicile, d’Aduana Stars du Ghana (2-0).

Le club ghanéen  pointant à la 3è place avec 4pts-2, reste, cependant, dans la course à la qualification pour le second tour tout comme l’Asec Mimosas (4è, 3pts-), qui mathématiquement, n’est pas encore éliminé.

La prochaine journée, le 19 août, offrira un sacré Vita-Raja quand l’Asec tentera l’exploit à Accra face à Aduana Stars pour espérer rester en vie.

Al-Masry d’Egypte a réalisé l’une des belles opérations, en dominant, dans le groupe B, la RS Berkane du Maroc (1-0) grâce un but de Islam Issa (54è).

Un succès qui propulse les Egyptiens à la première loge avec 8pts+3 devant la Renaissance Sportive de Berkane (2è, 7pts+2).

Al Hilal (3è, 3pts-1) a manqué l’occasion de rester au contact des leaders en concédant un nul (2-2) face à la lanterne rouge, Songo de Mozambique (4è, 2pts-4).

Dans le groupe C, Williamsville Athlétic Club (1er, 7pts+2) a délogé Enyimba FC (3è, 6pts-2) de la première place que les Ivoiriens occupent, désormais, après leur victoire (2-0) face aux Nigérians.

Malgré sa défaite (1-0) face au Cara de Brazzaville (2è, 6pts+1), le Djoliba de Bamako (4è, 4pts-1) est loin d’être éliminé dans ce groupe.

L’USM d’Alger qui a calé, à domicile, face au Rayon Sports du Rwanda (1-1) est rejoint en tête dans le groupe D par Gor Mahia du Kenya, vainqueur en déplacement, des Young Africans de Tanzanie (3-2).

Algériens et Kenyans occupent la 1ère place avec 8pts+5. Si le Rayon Sports (3è, 3pts-1) peut encore espérer d’une probable qualification en revanche, c’est, pratiquement, terminé pour les Tanzaniens de Young Africans (4è, 1pt-9).

Programme de la 5è journée/ Dimanche 19 août 2018 :

Groupe A

13h: Vita Club-Raja Casablanca

13h: Aduana Stars-Asec Mimosas

Groupe B

13h: Songo-Al Masry

19h: Al Hilal-RS Berkane

Groupe C

13h: Cara Brazzaville-Williamsville

19h: Djoliba Bamako-Enyimba FC

Groupe D

16h: Gor Mahia-Rayon Sports

16h: Young Africans-USM Alger

Les horaires sont en temps universel.

Présidentielle malienne : incidents au centre et au nord du pays (observateurs)

Le vote ce dimanche pour l’élection présidentielle au Mali se déroule globalement dans le calme, même si des incidents ont été notés au Centre et au nord du pays, ont annoncé dans la mi-journée plusieurs observateurs.Ainsi, concernant Bamako, la capitale, la mission de l’Union européenne, par la voix de son chef, Cecile Kyengué, a déclaré que « 70% des bureaux de vote où sont présents nos observateurs ont ouvert à l’heure. 30% ont ouvert avec du retard ».

La Coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (COCEM), l’une des plus fortes missions d’observation avec 1001 observateurs sur le terrain, a signalé que « 96 de bureaux de vote ont ouvert à l’heure et 4% ont ouvert entre 8 heures 15 et 9 heures 30.»

Elle a toutefois noté des incidents qui ont empêché le déroulement du vote dans certaines localités du nord et du centre.

« Dans la région de Tombouctou, cercle de Gourma-Rhassouss, 17 urnes ont été emportées dans la nuit du 28 au 29, les bureaux de 4 centres du cercle en question n’ont pas pu ouvrir. Dans le cercle de Nianfunké, commune de Dianké, des individus ont saccagé le bureau de vote et pris le matériel, le vote est toujours interrompu. Dans le cercle de Douentza (région de Mopti dans le centre) 3 centres de vote ont été détruits par des assaillants et le bureau de vote a été détruit », a déploré Maiga Fatoumata S. Dicko, présidente de la COCEM.

La ZLECAF ne doit pas perturber le processus d’intégration de la CEDEAO (ONG)

La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ne doit pas constituer un frein au processus d’intégration « très avancé » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), mais elle doit plutôt consolider les acquis déjà obtenus, a indiqué, jeudi à Dakar, le directeur du Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (Enda CACID), Dr Cheikh Tidiane Dièye.« La CEDEAO est un acquis, c’est un instrument important pour nous tous. Elle a une union douanière qui est déjà établie et il faut que les Etats en prennent conscience et qu’ils formulent des positions communes », a-t-il soutenu à l’ouverture du dialogue régional multi-acteurs sur la ZLECAF.

Pour M. Dièye, « ce sont tous les Etats de la CEDEAO (16) qui doivent maintenant porter les mêmes positions dans la ZLECAF et les défendre ». Car cette plateforme doit permettre d’avoir des mesures appropriées qui soient au niveau des pays africains, c’est-à-dire, des mesures suffisamment protectrices pour certaines économies vulnérables, a-t-il poursuivi.

Dans cet ordre d’idée, il a soutenu qu’il y a des pays « relativement forts » comme l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte… qui sont à des niveaux de développement où, si on ne met pas en place des mesures appropriées, des mesures correctives pour protéger certaines économies, il pourrait y avoir des difficultés à cause de la concurrence de ces grands pays africains.

« On ne veut pas que la ZLECAF soit un instrument pour certains et un grand défi pour d’autres. Il faut que les pays faibles trouvent aussi leur intérêt » a-t-il indiqué, soulignant que certaines mesures comme la défense des industries naissantes, l’antidumping et d’autres sujets portant sur des mesures correctives commerciales sont déjà en discussion.

Par ailleurs, il a informé que la contrainte majeure sur la libre circulation des biens et des personnes (dans l’espace CEDEA) reste la sécurité parce que, d’après Cheikh Tidiane Dièye, beaucoup de pays qui avaient dépassé l’étape de contrôle sur les frontières sont revenus sur cela pour des raisons sécuritaires.

Devant cette contrainte sécuritaire s’ajoute le défi infrastructurel auquel font face les pays africains, d’où la nécessité de bâtir des infrastructures d’appui au commerce comme les routes, les chemins de fer…, tout en levant les tracasseries sur les voies de déplacement pour favoriser le commerce intra-régional.

L’entrée en vigueur de la ZLECAF est prévue au courant de l’année 2019, une fois qu’un nombre de 22 pays aura fini de déposer les instruments de ratification.

Sud-Est ivoirien: une trentaine d’habitations détruites à Aboisso suite à la crue du fleuve Bia

Une trentaine d’habitations construites en « matériaux précaires » ont été détruites à Aboisso, dans le sud-est ivoirien, à la suite de la crue du fleuve Bia ayant a fait deux morts mi-juillet, a dit mardi à APA le maire de la commune, Mamadou Kano.«Une trentaine de maisons en matériaux précaires » se sont effondrées sous les eaux après une forte cru du fleuve de la Bia, qui avait créé une inondation par endroits dans la ville, a indiqué M. Mamadou Kano.

Le niveau du fleuve à ce jour est « assez haut » mais connaît une baisse de moitié relativement aux premières heures de sa sortie de son lit, a ajouté le maire, assurant que le trafic a repris sur les voies et ruelles, actuellement « dégagées ». 

Quelque 150 personnes sont toujours relocalisées dans des sites provisoires, notamment des établissements scolaires. Selon le maire, toutes les victimes estimées à 600 ont reçus les dons apportées par le gouvernement et des élus et cadres de la région.

Le fleuve de la Bia qui prend sa source au Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire, est sorti de son lit, il y a deux semaines, un phénomène qui selon les autorités est dû au changement climatique. Cette inondation qui intervient après 43 ans, s’est déjà produite en 1975 et 1966. 

Le premier magistrat de la ville d’Aboisso, ville située à 106 Km au sud-est d’Abidjan, a appelé les populations à la « prudence ». Le pays a connu cette année de fortes inondations. Des pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin ont fait 20 morts dont 18 à Abidjan et deux à l’intérieur.

Poursuivis par la justice, trois députés béninois perdent leur immunité

Les députés béninois ont procédé à la levée de l’immunité de trois de leurs collègues, appelés à répondre devant la justice d’accusations de mauvaise gestion, de corruption, d’enrichissement illicite et de trafic de faux médicaments.Les députés, réunis mardi en session extraordinaire, se sont penchés cas par cas sur la situation de leurs collègues Idrissou Bako, Valentin Djenontin et Atao Hinnouho, tous membres de la minorité parlementaire.

Ainsi, concernant Idrissou Bako, accusé de malversations financières lorsqu’il était directeur général de l’ex-Société nationale de la promotion agricole (SONAPRA), les députés ont, par 59 voix pour, 18 contre et 1 abstention, voté la levée de son immunité.

Accusé de corruption, d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux dans sa gestion de la filière coton, alors qu’il était ministre Valentin Djènontin,  a perdu son immunité au terme d’un vote sanctionné par 58 voix pour, 18 contre et aucune abstention.

Enfin, c’est par un vote de 60 voix pour, 18 contre et 1 abstention que le député Atao Hinnouho, a été livré à la justice pour répondre de son implication dans l’affaire faux médicaments, une accusation qui lui vaut un séjour en prison depuis le 13 mai 2018.

Ces levées d’immunité font suite au rapport d’une commission spéciale mise en place pour étudier le dossier de chaque mis en cause et des possibilités de poursuite judiciaire à engager contre eux.

Niger : 3 à 12 mois de prison avec sursis pour des acteurs de la société civile

Le Tribunal de grande instance, hors classe de Niamey, siégeant lundi, a condamné à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis plusieurs acteurs de la société civile qui avaient été interpellés le 25 mars dernier lors d’une manifestation anti loi de finance 2018.Selon le verdict prononcé par le juge, les meneurs de la contestation, Noufou Arzika, Moussa Tchangari, Ali Idrissa et Me Lirwana Abdouraman
écopent de trois mois de prison avec sursis, pour « provocation d’attroupement non armé et interdit ».

 Deux autres manifestants ont été relaxés pour insuffisance de preuves et sept autres ont écopé de 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis pour avoir posé des actes de participation à la manifestation.

Se fondant sur le fait que les manifestants étaient tous poursuivie pour « participation à une manifestation interdite, complicité de dégradation de biens publics et provocation d’attroupement non armé », le procureur avait requis une peine de 3 ans d’emprisonnement ferme et 100 000 FCFA d’amende contre les principaux meneurs du mouvement d’humeur.

Sur plainte du doyen des juges, Me Lirwana Abdouraman, autre manifestant, avait comparu, hier lundi, pour outrage à magistrat et a été condamné à 24 mois de prison, dont 12 avec sursis et 1 millions de FCFA d’amende.

Selon l’un des avocats des prévenus, Me Efred Boudel Mouloul, le juge a relaxé ses clients des deux premiers chefs d’accusation car la défense a effectivement démontré que selon le droit nigérien, la complicité de dégradation de biens publics n’existe pas et que la manifestation en question n’avait pas été interdite, d’après la loi.

Trois pêcheurs mauritaniens portés disparus après un accident de pirogue

Trois pêcheurs artisanaux sont portés disparus depuis la nuit de dimanche à lundi après une collision entre leur pirogue et un bateau de pêche industrielle au large de Nouadhibou, a appris APA de sources concordantes dans cette ville.Quatre autres pêcheurs parmi les occupants de pirogue sinistrée ont été secourus par des équipages qui se trouvaient dans la zone au moment de l’accident.

Les recherches se poursuivaient toujours lundi pour retrouver les corps des victimes.

Les accidents entre les pirogues de pêche artisanale et les gros bateaux sont fréquents dans les eaux de pêche mauritaniennes, surtout au large de Nouadhibou.

Parmi les principales causes de ces accidents, figurent l’étroitesse de la zone réservée à la pêche artisanale et les violations répétées de cette zone par les gros bateaux.

Cette même zone a connu mardi dernier un accident mortel similaire entre un cargo et une pirogue et qui a fait 5 morts parmi les passagers de celle-ci.

Le lendemain, des dizaines de marins mauritaniens ont participé à un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya (gouvernorat) de Nouadhibou pour exiger la prise de mesures suffisantes pour garantir la sécurité des petites embarcations face aux navires géants qui passent dessus en toute impunité.

La relation entre Ouattara et moi «résiste aux intempéries d’entourages quelquefois excessifs» ( Soro)

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a affirmé que la relation entre le président ivoirien Alassane Ouattara et lui, « résiste aux intempéries des deux entourages quelquefois excessifs ».M. Soro s’exprimait lors d’un entretien diffusé dimanche sur les antennes  de Radio France internationale ( RFI). « La relation entre M. Ouattara et Guillaume Soro résiste aux intempéries des deux entourages quelquefois excessifs et j’en subis très souvent le courroux», a déclaré le chef du parlement ivoirien soulignant que « notre relation demeure solide et excellente ». 

Il y a quelques mois, l’ambiance était tendue entre les entourages des deux hommes entraînant parfois des violences verbales tenues ça et là dans la presse et sur les réseaux sociaux. 

Au cours de cet entretien, M. Soro qui est également l’un des vice-présidents du Rassemblement des republicains ( RDR), le parti présidentiel ivoirien,  a passé en revue plusieurs questions de l’actualité de son pays dont la création du nouveau parti unifié RHDP ( Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la réconciliation nationale, la présidentielle de 2020 et le bilan de la gouvernance de M. Ouattara après plus de sept années au pouvoir.

Dakar accueille l’université populaire des mouvements citoyens africains

La première édition de l’Université Populaire de l’Engagement Citoyen (UPEC) se tiendra à Dakar du 23 au 27 Juillet 2018, a annoncé, vendredi à Dakar, Fadel Barro coordonnateur de « Y en a marre », un des mouvements organisateurs.« Cette université populaire  se veut un espace de débats et de réflexions entre différents activistes indépendants, membres engagés de mouvements citoyens, intellectuels, artistes et autres acteurs citoyens de l’Afrique et du monde », a expliqué Fadel Barro au cours d’une conférence de presse.

 L’UPEC abordera thèmes  portant sur « Mouvements citoyens : qui s’engage et pourquoi ? », « Mouvement citoyens : Avenir de la démocratie en Afrique », « Mouvement citoyens : Afrique réinventée », « Plaidoyer des mouvements sociaux et le lancement des mouvements citoyens».

Elle est organisée par Yen a marre (Sénégal),  la Lucha et Filimbi (Rdc), le Ballai citoyen (Burkina), Ras le bol (Congo), Wake Up (Madagascar), GT Jeunes (Côte d’Ivoire), entre autres mouvements citoyens.

Selon Fred Bauma  du mouvement Lucha (lutte pour le changement) de la République Démocratique du Congo, « la réunion des mouvements citoyens de décembre 2016 au Gorée Institute (Dakar) a permis aux mouvements citoyens de la Gambie, de la Cote d’Ivoire, de la RDC, du Tchad, de Madagascar, du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal de s’entendre sur la création d’un cadre d’actions panafricain».

L’objectif de l’UPEC est d’offrir un cadre de rencontres et d’échanges pour mener une réflexion introspective sur les mouvements citoyens et renforcer le réseau panafricain pour « susciter un éveil mondial citoyen».

L’enjeu de cette université est de fournir des cours sur les mouvements citoyens, l’histoire et la sociologie des luttes « afin de permettre aux acteurs de mieux s’organiser et construire des mouvements pérennes ».

L’université populaire de l’engagement citoyen accueillera plus de 20 pays africains.

Selon les organisateurs de l’Université Populaire de l’Engagement Citoyen (UPEC), le mouvement social africain connaît ces dernières années une effervescence. Au-delà des revendications institutionnelles, les mouvements sociaux se forment et cristallisent les énergies des citoyens autour de questions sociales, citoyennes, environnementales et culturelles.

« Cette forme de radicalisation républicaine constitue une alternative citoyenne aux extrémismes meurtriers ou aux chemins de l’émigration clandestine », disent-ils.

Togo: Un émissaire de la CEDEAO consulte les protagonistes du dialogue politique

Le général béninois, Francis Behanzin, Commissaire des affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao, a rencontré jeudi à Lomé, des délégations des protagonistes du dialogue politique.Annoncée quelques jours plus tôt par la presse locale, cette rencontre vise à faire le point de la situation dans le pays, quelques jours après le dernier round du dialogue politique tenu le 27 juin 2018, sous la conduite de Nana Akufo-Affo et d’Alpha Condé, les facilitateurs mandaté par la CEDEAO.

« Tout reste à faire. Il y a 57 personnes encore détenues. Le gouvernement dit avoir libéré 19 personnes, mais en réalité, 12 avait déjà fait l’objet de libération provisoire de manière judiciaire. Donc, c’est en réalité sept personnes seulement qui ont été libérées depuis le passage des Chefs d’Etat à Lomé », a déclaré Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition, au sortir de sa rencontre avec l’émissaire de la CEDEAO.

La présidence togolaise avait annoncé, mardi 17 juin dernier, avoir accordé la grâce présidentielle la veille à sept détenus dans le cadre des manifestations depuis août 2017, et la libération provisoire de 12 autres.

«Ces mesures témoignent une fois de plus de la volonté manifeste du président de la République, premier Magistrat du pays, de poursuivre les initiatives visant l’apaisement de la situation sociopolitique et la préservation de la concorde nationale, gages de tout développement», avait commenté la direction de l’information et de la communication de la présidence dans son communiqué.

Lors de leurs travaux du 27 juin 2018 à Lomé, les facilitateurs avaient plaidé pour la poursuite des mesures d’apaisement, après avoir salué la libération d’une vingtaine de détenus quelques jours plus tôt.

Le rejet de la demande de libération de Khalifa Sall à la une des journaux sénégalais

Les journaux parvenus ce jeudi à APA parlent essentiellement du rejet, la veille par la Cour d’appel, de la demande de libération du député-maire de Dakar, Khalifa Sall.« Rejet de la demande de libération immédiate » barre à sa une le quotidien national Le Soleil avant de citer en sous-titre ces propos de Me Ousmane Seye, avocat de l’Etat : « Maintenant, que cessent les manipulations et qu’on parle des faits, c’est-à-dire des délits de détournement de deniers publics, d’escroquerie portant sur le détournement de deniers publics, de faux et usage de faux, d’association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent ».

Sud Quotidien, après le tire « Kandji +déchire+ l’arrêt de la CEDEAO », arbore en sous-titre cette affirmation du juge Demba Kandji : « La Cour CEDEAO n’est pas une Cour suprême fédérale au-dessus des juridictions nationales ».

Abondant dans le même sens, le journal Enquête arbore cette titraille : « Kandji douche Khalifa Sall – Demba kandji : +J’ai déjà vidé cette affaire et je ne parlerai plus de CEDEAO+ – Khalifa Sall et Cie vont se pourvoir en cassation – Le procureur général Lansana Diaby solde ses comptes – Me Ousseynou Fall déplore la corruption dans la magistrature ».

Sous le titre « Demba Kandji anéantit les derniers espoirs de Khalifa », Vox POPuli revient sur ces propos du juge de la Cour d’appel : « Les arrêts rendus par la Cour de Justice de la CEDEAO n’impactent pas les procédures pendantes devant les juridictions nationales des Etats membres. Ainsi qu’il a été amplement démontré, il y a lieu de rejeter les demandes de nullité et de libération immédiate ou de libération d’office formulées par les prévenus ».

Et le journal Le Quotidien de renchérir avec cette titraille : « Pas d’arrêt pour Demba – Le juge d’appel rejette les exceptions soulevées par la défense, Le procureur général : +Je n’ai jamais demandé la libération de Khalifa+ – Me Ousseynou Fall au juge Kandji : +En prêtant serment, vous avez engagé votre honneur+ ».

Le quotidien Le Témoin semble voir ce rejet sous un autre angle et arbore cette manchette : « Après Yayah Jammeh, Macky défie la CEDEAO ». Dans ses colonnes, l’avocat de l’édile de Dakar, Me Moustapha Ndoye affirme : « Croyez-moi ! Par A ou B, Khalifa Sall sera libéré et la procédure sera déclarée nulle. Il n’y a pas autre déclaration ou plaidoirie que la libération du maire de Dakar. Et ils vont le libérer ! ».

WalfQuotidien, sous le titre « La défense sermonne Demba Kandji et Lansana Diaby », relate en sous-titres ces propos des avocats du député-maire de Dakar s’adressant au juge Kandji : « Pour des soucis de carrière, vous piétinez les droits de Khalifa Sall – Me Ousseynou Fall : +J’ai démissionné de la magistrature parce que des corrompus y siègent+».

Parlant d’une autre affaire de justice, Vox Populi se pose cette question : « Le ciel va-t-il s’abattre sur Imam Ndao et Cie ? ». Sur le même sujet, le journal Enquête titre : « Imam Ndao sort le chapelet ».

L’imam Alioune Bara Ndao et Cie sont accusés d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise de terroristes, d’actes de terrorisme, d’apologie du terrorisme, de financement de terrorisme et de blanchiment de capitaux dans le cadre d’une activité de terrorisme et complicité.

 Le religieux encourt une peine de 30 ans de travaux forcés là où ses co-accusés risquent des peines variant entre 10 et 20 ans.

Sénégal : Sabodala Gold Operations a produit 233.067 once d’or en 2017

Le directeur général de Sabodala Gold Operations (SGO), Abdoul Aziz Sy a révélé, mardi à Dakar, que l’entreprise minière canadienne basée à l’Est du Sénégal a réalisé une production aurifère en 2017 de l’ordre de 233.067 oz (once) pour un chiffre d’affaires de 170 milliards de FCFA.« L’année 2017 a été une année très bonne pour nous. Notre production a atteint 233.267 oz. Notre chiffre d’affaires est de 170 milliards de FCFA, soit 13% de plus que (l’année précédente) », a expliqué Abdoul Aziz Sy, rendant public ce matin, avec son équipe, le septième rapport de Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) de SGO sur l’année d’exercice 2017.

Ainsi, il a indiqué que les contributions de la mine au Sénégal s’élèvent en 2017 à près de 115 milliards FCFA (203.648.000 USD), avec plus de 30 milliards versés au gouvernement sénégalais (55800000 USD) et plus de 550 millions (984455 USD) en investissements communautaires.

Comptant 1158 employés dans l’industrie extractive, M. Sy soutient que la moitié (50%) de ces personnes « viennent de la région de Kédougou, dont le tiers dans la commune de Sabodala », d’où est extrait l’or.

Ainsi pour le DG de cette mine, qui exploite l’or depuis 2009 dans cette partie du Sénégal, « la performance sociale est essentielle ». Voilà pourquoi la filiale de Teranga Gold (TGO), qui a pour vision « de devenir une production d’or de niveau intermédiaire en Afrique de l’ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire) », a décliné sa mission qui consiste à « créer de la valeur à long terme ».

C’est dans ce sens que « nous avons besoin, dans notre progression, de communiquer pour savoir qu’on a une compréhension commune », a poursuivi Abdoul Aziz Sy.

Pour le député Mamadou Lamine Diallo, président du Réseau des parlementaires pour la Bonne gouvernance et les ressources minières du Sénégal (RGM), « l’effort de transparence de TGO » est à saluer. Car lors de chaque publication de son rapport RSE, TGO donne des « éléments chiffrés » sur ses activités.

Sur ces entrefaites, le directeur des Mines et de la Géologie, Ousmane Cissé, a souligné que « la société de Sabodala est à la fois repère et recours », annonçant dans la foulée que trois nouvelles entreprises minières vont « bientôt » arriver à Kédougou pour exploiter de l’or au même titre que SGO.

Par ailleurs, le président du Réseau RSE Sénégal, Philippe Barry, a appelé SGO à insister sur le volet de « la préservation de la biodiversité », tout en souhaitant également de l’entreprise qu’elle use de son « influence » pour amener ses partenaires à s’inscrire dans la même dynamique RSE qu’elle.

Le Parti unifié RHDP est «une affaire privée» selon l’opposant ivoirien Gnamien Konan

Le Parti unifié RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), regroupant les membres de la coalition au pouvoir, est « une affaire privée » selon l’opposant ivoirien Gnamien Konan, leader du mouvement La Nouvelle Côte d’Ivoire.« C’est une affaire privée (et) il ne faut pas lui donner l’importance d’une affaire nationale ou une affaire d’Etat », a estimé Gnamien Konan, dans un entretien téléphonique à APA mardi. 

Interrogé de savoir s’il pourrait à l’avenir adhérer au Parti unifié RHDP, M. Gnamien Konan a répondu que bien qu’étant « neveux » d’Houphouët-Boigny, dont ce parti retrace les valeurs, il n’irait pas dans cette formation politique « pour tout l’or du monde », réitérant l’avoir « déjà dit ». 

Sur des bases démocratiques, a-t-il estimé, chacun devrait «choisir librement et dans la paix» son entité politique. Plusieurs cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) favorables au parti unifié RHDP sont en froid avec la base de leur formation politique.

Pour lui «c’est dommage, un président devrait pouvoir dans un pays comme la Côte d’Ivoire se mettre au-dessus des partis», trouvant le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, président du Parti unifié RHDP «trop partisan» parce qu’ « il doit être le président de tous les Ivoiriens».  

Interrogé à ce propos par APA, le Dr en science politique, Claude Prégnon, également enseignant-chercheur à l’Université de Korhogo (publique, extrême Nord) indique que  «la constitution actuelle de la Côte d’Ivoire n’empêche pas le Président de la République d’être chef d’un parti politique».

M. Ouattara, désigné président du Parti unifié RHDP, a appelé le PDCI, ex-parti unique, à l’adoption du parti unifié. Ce grand parti allié qui réclame « l‘alternance » à son profit, a décidé de s’y prononcer à son prochain congrès prévu après la présidentielle de 2020.

« Je ne veux pas que le PDCI soit casé en bloc pour rejoindre le Parti unifié RHDP», a déclaré Alassane Ouattara, lors de l’Assemblée générale constitutive du Parti unifié RHDP, tenue lundi dans un hôtel d’Abidjan, en présence de milliers de partisans et sympathisants. 

Le président de La Nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan, qui a occupé plusieurs portefeuilles ministériels sous le mandat de l’actuel chef d’État, a créé ce mouvement pour selon lui « répondre à une aspiration ressentie et exprimée par tous les Ivoiriens » à savoir « la soif du changement ». Alors Président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) Gnamien Konan a été membre du RHDP de 2011 à 2017.

Parti unifié: «les militants du PDCI ne sont pas concernés», réitère Henri Konan Bédié

Le Président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié, a indiqué, lundi, dans un message que les militants de son parti politique ne sont pas concernés par l’Assemblée générale constitutive du parti unifié -Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), prévue cet après-midi en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.«Je réitère mon information donnée en date du 13 juillet 2018 faisant savoir que les militants du PDCI-RDA ne sont pas concernés par cet événement », écrit l’ex-chef de l’Etat, Henri Konan Bédié,  dans un message parvenu à APA.

Pour Henri Konan Bédié « si l’on voit à cette cérémonie des personnes en uniforme du PDCI-RDA, cela relèvera de la pure manipulation et de l’imposture ».

«Le PDCI-RDA et ses militants ne sont pas concernés par cette Assemblée Générale. Et aucun responsable du PDCI-RDA à quelque niveau que ce soit n’est autorisé, à participer à cette Assemblée Générale », conclut le texte.

Des sources proches de l’entourage avaient annoncé qu’une délégation d’ « observateurs », devrait prendre part à l’Assemblée générale constitutive du parti unifié RHDP.

 Le ministre des ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, par ailleurs, président exécutif du Mouvement « Sur les traces d’Houphouët-Boigny», cadre de ce parti  avait également  lancé, samedi, à Brobo (25 km à l’Est de Bouaké), un appel à la mobilisation des militants du PDCI en vue de leur participation effective à cette Assemblée.

AG constitutive du parti unifié RHDP: Adjoumani appelle à la mobilisation des militants du PDCI

Le président exécutif du Mouvement « Sur les traces d’Houphouët-Boigny», Kobenan Kouassi Adjoumani, a lancé, samedi, à Brobo (25 km à l’Est de Bouaké), un appel à la mobilisation des militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique) en vue de leur participation effective à l’Assemblée générale (AG) constitutive du parti unifié Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), prévue lundi, dans la capitale économique ivoirienne à Abidjan.M. Adjoumani, également ministre des ressources animales et halieutiques, s’exprimait lors d’une double cérémonie d’installation de l’ex-député Jean Louis Abonouan en tant que vice-président chargé de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) du mouvement «Sur les traces d’Houphouët-Boigny» et de mobilisation et de sensibilisation des militants autour du parti unifié RHDP.

« Je lance donc un appel à l’endroit de tous nos militants pour que ce lundi tous viennent à l’hôtel Ivoire à l’occasion de la grande célébration du parti unifié puisque ce sera l’Assemblée constitutive », s’est exprimé Kobenan Kouassi Adjoumani, en présence de plusieurs militants du parti septuagénaire et de leurs alliés du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel).

 Pour le ministre Adjoumani, « depuis toujours nos chefs ont travaillé ensemble, précisément depuis 2005 jusqu’à maintenant et depuis cette période il y a eu plusieurs étapes et l’étape finale c’est la mise en place du parti unifié. Nos chefs se sont accordés là-dessus. Il est maintenant question de rendre effective cette ambition ».

« L’accord politique a été adopté par les différents partis membres», a-t-il ensuite fait savoir, regrettant par la suite que « malheureusement en ce qui concerne le nôtre (PDCI) les statuts n’ont pas encore été adoptés parce que semble-t-il la base n’est pas d’accord ».

Selon lui, « on ne peut pas rester à Abidjan et faire croire à nos chefs que la base n’est pas d’accord avec le parti unifié. Nous sommes venus, nous avons parlé avec nos militants de base et vous avez vu leur réaction. Même les chefs de village s’accordent à dire que c’est en restant ensemble qu’on peut faire des érudits ». 

« C’est cela que nous sommes venus expliquer à nos parents et c’est ce qui justifie aussi la mise en place de ce mouvement qui n’est pas un parti politique et qui adhère d’ailleurs aux statuts du PDCI et donc l’objet consiste à rassembler tous les enfants d’Houphouët-Boigny autour du parti unifié », a-t-il conclu.

Dans une note d’information transmise, vendredi, à APA le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a affirmé que son parti « n’est pas concerné» par l’Assemblée générale constitutive du parti unifié du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP, coalition au pouvoir) prévue lundi à Abidjan.

« Je tiens à porter à votre connaissance que le PDCI-RDA n’est pas concerné par cette Assemblée générale », a indiqué M. Bédié demandant par conséquent « à tous les militants et à toutes les  militantes du PDCI-RDA de ne pas s’associer à cet événement, ni d’y participer ».

Mais, une source a déclaré samedi à APA, que le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a finalement décidé d’envoyer une délégation d’ « observateurs », lundi, à cette assemblée générale constitutive du parti réunifié RHDP.

Cette « délégation comprend Charles Koffi Diby, Président du Conseil économique, social, culturel et environnemental (chef de la délégation), Patrick Achy, Secrétaire général de la présidence de la République et Siandou Fofana, ministre du Tourisme », précise la même source.

Depuis plusieurs semaines, les relations sont tendues entre le parti présidentiel et son grand allié, le PDCI-RDA,  au sujet de la création du parti unifié RHDP. Ces deux grandes formations politiques de la coalition au pouvoir sont divisées entre pro et anti-RHDP.

Dans une déclaration mercredi, le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, indiquait n’avoir « ni été consulté, ni informé » par le président ivoirien Alassane Ouattara pour la formation du nouveau gouvernement rendu public mardi et  dans  lequel 13 personnalités sont issues de son parti.

C’est dans cette ambiance délétère au sein de l’alliance au pouvoir, que l’Assemblée générale constitutive du parti unifié RHDP, (pomme de discorde entre les deux grands de la majorité présidentielle) a été convoquée pour lundi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

AG constitutive du parti unifié RHDP: le PDCI «pas concerné» (Bédié)

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a affirmé vendredi que son parti « n’est pas concerné» par l’Assemblée générale constitutive du parti unifié du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP, coalition au pouvoir) prévue lundi à Abidjan. « Je tiens à porter à votre connaissance que le PDCI-RDA n’est pas concerné par cette Assemblée générale », indique M. Bédié dans une note d’information transmise à APA demandant par conséquent « à tous les militants et  à toutes les  militantes du PDCI-RDA de ne pas s’associer à cet événement, ni d’y participer ».

 Depuis plusieurs semaines, les relations sont tendues entre le parti présidentiel et son grand allié, le PDCI-RDA,  au sujet de la création du parti unifié RHDP. Ces deux grandes formations politiques de la coalition au pouvoir sont divisées entre pro et anti-RHDP.

Dans une déclaration mercredi, le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, indiquait n’avoir « ni été consulté, ni informé » par le président ivoirien Alassane Ouattara pour la formation du nouveau gouvernement rendu public mardi et  dans  lequel 13 personnalités sont issues de son parti. 

C’est dans cette ambiance délétère au sein de l’alliance au pouvoir, que l’Assemblée générale constitutive du parti unifié RHDP, (pomme de discorde entre les deux grands de la majorité présidentielle) a été convoquée pour lundi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

La presse sénégalaise passe au crible l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO

Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA s’intéressent essentiellement à l’arrêt de la Cour de la CEDEAO prononcé dans le cadre de l’affaire Khalifa Sall, maire de la ville de Dakar, et qui a été rendu public hier jeudi par les avocats de la défense.L’AS passe à la loupe l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO pour en déceler « les non-dits ». De son côté, Les Echos met le focus sur trois points de la décision de l’instance communautaire : « la détention de Khalifa Sall depuis qu’il a été élu député jusqu’à la date de levée de son immunité parlementaire est arbitraire ; le droit à l’assistance d’un conseil des requérants a été violé, la responsabilité de l’Etat du Sénégal engagée ; certains agissements du juge d’instruction constituent des atteintes graves aux droits de la défense ». Pour Vox Populi, c’est donc « l’arrêt de tous les espoirs pour Khalifa (Sall) ».

WalfQuotidien, fait alors noter que « la Cour d’appel (est) dos au mur ». Lequel journal rapporte que « le Sénégal (est) sommé de réparer le préjudice » subi par Khalifa Sall. Selon Sud Quotidien, « Serigne Bassirou Guèye (Procureur de la République) et Samba Sall (doyen des juges d’instruction) doivent être appelés à la barre ».

La Conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle), souhaitant désamorcer la bulle médiatique, « dénonce une campagne de désinformation et d’intoxication » concernant l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO et précise que ladite Cour « n’a jamais demandé la libération et la cessation des poursuites des prévenus ».

En tout cas, Le Quotidien estime que la « marche de l’opposition » prévue vendredi dans la capitale sénégalaise s’apparente à un « procès de la rue » car les « affaires Khalifa (Sall) et Karim (Wade) sont mises au rôle ». Pour L’AS, c’est « un test grandeur nature » pour l’opposition sénégalaise qui devra relever « défi de la mobilisation », ajoute WalfQuotidien.

Le procès de Khalifa Sall qui a repris lundi dernier au Palais de justice de Dakar, a encore été suspendu huit jours et va reprendre le 18 juillet prochain. Les avocats de l’édile de Dakar réclament sa « libération d’office », se fondant principalement sur l’arrêt de la Cour justice de la CEDEAO. En première instance, Khalifa Sall a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie sur des deniers publics, à une amende de 5 millions F CFA et à une saisine de 1/5 de ses biens.

Côte d’Ivoire: les impôts mobilisent 1 106,1 milliards FCFA au premier semestre 2018

Les impôts ont mobilisé au cours du premier semestre de l’année en cours, 1 106,1 milliards de FCFA sur un objectif global de 1 072,9milliards de FCFA, dégageant ainsi un écart positif de 33,2 milliards FCFA, a annoncé, jeudi à Abidjan, le Directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara à l’ouverture d’un séminaire d’évaluation des résultats et des perspectives de cette administration fiscale.« Il convient de noter que sur un objectif global de recettes de 1 072,9 milliards de FCFA au titre du premier semestre, les réalisations de la DGI (Direction générale des impôts) se chiffrent à 1 106,1 milliards de FCFA, dégageant ainsi un écart positif de 33,2 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 103,1% » s’est félicité M. Ouattara.

Poursuivant l’analyse de ces résultats, il a souligné que « les recettes du premier semestre de l’année 2018 marquent une progression globale de 4,1% par rapport à celles de la même période en 2017 en dépit de la non perception pour un montant évalué à 80 milliards de FCFA portant sur les droits d’enregistrement du cacao».

« Ces résultats qui à priori, peuvent être qualifiés globalement de satisfaisant, ne doivent pas pour autant nous conforter dans l’euphorie de l’autosatisfaction, car l’analyse fine de cette réalisation relève que cet écart positif est aussi la conséquence d’un recouvrement anticipé sur les recettes attendues en matière de revenus du pétrole au titre du dernier trimestre de l’année 2018 » a ajouté le Directeur général des impôts, s’adressant à ses collaborateurs qu’il a félicités.

Pour Abou Sié Ouattara, l’analyse des performances de la Direction générale des impôts devra toujours s’appuyer à la fois sur les niveaux de recouvrement par nature d’impôt et taxes, et sur la contribution effective des différentes structures de la DGI.

Les motifs de « satisfaction et les insuffisances » qui découlent de ces résultats doivent être relevés au cours de ce séminaire qui réunit la haute hiérarchie de la Direction générale des impôts.  

Les projections des recettes pour le second semestre 2018, s’élèvent à 1 080,5 milliards de FCFA, et sont en hausse de 8,8% par rapport à 2017 conformément aux tendances économiques actuelles.  Pour toute l’année 2018, les impôts doivent mobiliser plus de 2 153 milliards de FCFA.

La parole a perdu sa sacralité dans nos sociétés, selon un philosophe

Le chef du département de philosophie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le professeur Malick Diagne a déploré, mercredi à Dakar, la perte de la sacralité de la parole dans la société sénégalaise.« La force de la parole est diluée, elle n’a plus cette force qu’elle avait. La parole était sacrée parce qu’elle était inviolable. Ce n’était pas l’individu qui a donné sa parole qui devrait se donner les moyens de la respecter, mais la société », a argumenté le professeur Diagne.

Il s’exprimait à la clôture du séminaire sur l’esthétique de la parole organisé par le département de philosophie de l’Ucad.

Poursuivant, le professeur Malick Diagne a souligné qu’avec l’héritage de la colonisation occidentale, tout se fait sur engagement écrit. « Cela fait qu’il y a une sorte de délaissement de cette parole au profit de l’engagement écrit. C’est pourquoi, la parole n’a plus cette force qu’elle avait du temps des sociétés précoloniales », a-t-il dit.

Il a ajouté : « Dans cette société de l’oralité, il n’y avait pas de document écrit. Quand il s’agissait de prendre un accord, c’était juste sur la parole donnée car, il y avait un certain mécanisme permettant aux uns et aux autres de respecter leur parole ».

Pour sa part, le professeur Babacar Mbaye Diop, enseignant au département de philosophie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, « la parole doit être sacrée, une fois qu’on la sort on ne doit pas se dédire car, ce qui fait la personne c’est aussi la parole ».

« Une fois qu’on dit une chose, on  doit la faire. Il y va même de la morale. La parole est un pouvoir, elle est sacrée, elle est même divine », a dit l’universitaire.

Sénégal : une hausse de 10 milliards des fonds de dotation des collectivités territoriales

Le Fonds de dotation (FDD) et celui de l’équipement des collectivités locales (FECL) vont connaitre, dès 2019, un accroissement de 10 milliards portant ainsi à 53 milliards les fonds globaux attribués à ces entités territoriales, a déclaré mardi à Diamniadio (Dakar), conseiller technique au ministère de la Gouvernance locale et de l’Aménagement du territoire, Birame Owens Ndiaye.Cet accroissement va se matérialiser à travers une augmentation, chaque année, de 1 milliards aux fonds déjà disponibles, a précisé M. Ndiaye, qui s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion de la Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (Cnaat).

Il a rappelé que le fonds d’équipement des collectivités locales a été réformé pour définir les modalités d’allocation et les critères d’allocation. Ainsi, la Banque mondiale, à travers le Programme d’appui aux collectivités et agglomérations du Sénégal (PACASEN) va-t-elle mettre dans un guichet bien défini une trentaine de milliards qui vont s’ajouter aux 22 milliards dont dispose la FECL actuellement.

Abordant la thématique du panel qui portait sur les outils et dispositifs pour le financement de l’aménagement et du développement territorial, Birame Owens Ndiaye a invité les élus locaux à une gestion rationnelle des ressources dont ils disposent en ce moment.

En outre, il a suggéré un partage des responsabilités entre l’Etat et les collectivités locales tout en les invitant à procéder à des emprunts différés et à long terme avec des taux faibles pour financer leurs projets développement, car, dit-il, « ces besoins sont hors de portés (des capacités financières) de l’Etat et des collectivités elles-mêmes ».

Procès politique au Burkina et présidentielle malienne au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè abordent, ce lundi, des sujets diversifiés, avec un accent particulier sur la présidentielle au Mali dont la campagne a démarré, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso qui a amorcé, depuis une dizaine de jours, la phase des interrogatoires.Le journal Le Quotidien arbore cette manchette : «Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr) : A la barre, Rambo, celui qui a arrêté le président Kafando nie avoir +flingué+ quelqu’un».

Selon ce quotidien privé, l’interrogatoire de l’adjudant-Chef Moussa Nébié, plus célèbre sur le pseudonyme Rambo, a duré plus de 10 heures.

«Devant le tribunal, Rambo ne nie pas totalement les faits qui lui sont reprochés», rapporte Le Quotidien, précisant que sur les cinq chefs d’inculpation, l’accusé ne reconnait qu’un seul, à savoir l’arrestation du président de la Transition, Michel Kafando.

Sidwaya, le quotidien national renseigne que l’adjudant-chef de l’ex-Régiment de sécurité  présidentielle (RSP), Moussa Nébié dit Rambo a 53 ans, est marié et père de quatre enfants. 

Et de rappeler qu’il a comparu devant la Chambre de 1re instance du Tribunal militaire, les 6 et 7 juillet 2018, pour «répondre des faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, du meurtre de 13 personnes, de coups et blessures sur 42 personnes, d’incitation de plusieurs militaires à commettre des actes contraires à la discipline et de complicité de dégradation des biens».

Pour sa part, Le Pays affiche: «le grand déballage de Moussa Nébié dit Rambo» là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre, photo de Rambo à l’appui : «Le sous-off qui a arrêté M’Ba Michel (Surnom de Michel Kafando)».

En politique, le même journal évoque, dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », la présidentielle malienne et souligne que la campagne électorale, ouverte samedi, se déroule «sous haute surveillance sécuritaire».

Dans son éditorial intitulé «Campagne électorale au Mali: Penser d’abord au pays», Le Pays rappelle que 24 candidats sont en lice pour    la présidentielle du 29 juillet prochain dont la campagne a débuté  le samedi 7 juillet.

La production industrielle de l’Uemoa renoue avec la hausse

La production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a renoué avec la hausse au mois de mai 2018, enregistrant une progression de 1,4%, après une baisse de 1,9% en avril 2018, a appris APA samedi auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 2,1%, en rythme annuel, après une progression de 2,6% notée au mois d’avril 2018.

De son côté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 10,9% en mai 2018 comparé à la même période de l’année dernière.

Effondrement d’un immeuble à Yamoussoukro : «Le député Séka Atsé entendu comme témoin assisté » (Avocat)

Cité dans l’affaire de l’effondrement de l’immeuble qui a fait une dizaine de morts à Yamoussoukro, le député Camille Séka Atsé a été entendu, mercredi, par une commission rogatoire du Parquet de Bouaké, «comme témoin assisté», précise son avocat, Me Abdoulaye Ben Méïté dans un entretien avec la presse.L’audition s’est déroulée au cabinet de Me Méité, sis à Cocody les 2 Plateaux-Vallon, à l’Est de la capitale économique ivoirienne. Un juge d’instruction, un commissaire de police et un greffier composent cette commission rogatoire.

« Mon client n’est pas impliqué dans cette affaire d’effondrement d’immeuble à Yamoussoukro. Il a été plutôt entendu comme témoin assisté», a précisé Me Méïté.

L’avocat du parlementaire a expliqué que suite  « à la convocation du juge d’instruction de la section du tribunal de Toumodi, le Parquet de Bouaké dont relève le procureur de Toumodi, a bien voulu (…), en lieu et place du déplacement du député, demander au juge d’instruction à l’effet d’une commission rogatoire afin que le député puisse être entendu à son domicile » .

C’est en tant que conseil, à son cabinet où le député Camille Séka Atsé a élu domicile, qu’  « effectivement, les agents commis aux fins de cette commission rogatoire se sont donc déployés à mon cabinet où ils ont recueillis l’audition de mon client», a ajouté Me Abdoulaye Ben Méïté.

Selon lui, «le parquet de Bouaké a fait montre d’un grand professionnalisme qu’on ne peut pas passer sous silence», a-t-il indiqué sans donner plus de détails.

Cependant, pour l’homme de droit  « il s’agit d’une affaire judiciaire et qu’il ne faille pas voir en toute affaire judiciaire une affaire politique» appelant à  « laisser la justice faire son travail et la vérité triomphera».

La nouvelle menace de l’opposition disséquée par la presse togolaise

La nouvelle menace de manifestations brandie par la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise alimente, ce mercredi, les sites d’informations.« Adjamagbo annonce d’intenses manifestations avant la décision de la CEDEAO », titre Togobreakingnews, informant dès les premières lignes de son article que « la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise compte intensifier la lutte tout ce mois de juillet à l’issue duquel les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO formuleront des propositions de sortie de crise au Togo. »

A cet effet, écrit le portail, « Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice du regroupement a appelé les partisans de l’opposition à rester mobilisés pour répondre massivement au prochain appel à manifester qui ne devrait pas tarder ».

A l’issue de leur rencontre avec le pouvoir togolais et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, poursuit le site, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, les facilitateurs de la crise togolaise ont estimé que les autorités devraient permettre à l’opposition de tenir les manifestations, y compris dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé.

D’après Togobreakingnews, « l’opposition compte saisir cette perche pour éprouver le gouvernement de Sélom Klassou » et annonce de nouvelles séries de manifestations « dans ce mois de juillet ».

Par ailleurs, informe le journal, Brigitte Adjamagbo-Johnson, invite le gouvernement à prendre des dispositions à cet effet.

Icilome s’intéresse également au sujet, et sur son site internet, titre : « La Coalition des 14 appelle la diaspora à intensifier les actions ». Des actions « en vue de l’achèvement de la lutte pour un Togo démocratique et prospère ».

Pour cela, renchérit le site, l’opposition demande à la diaspora de resserrer ses rangs pour « une unité d’action lui permettant d’assumer jusqu’au bout sa responsabilité » dans le combat pour « mettre fin à cinquante et un ans de règne par une même famille ».

Citant un communiqué de la coalition, le portail écrit qu’« en dix mois de combat, de sacrifices et de détermination à l’unisson », l’opposition a ébranlé le régime togolais « qui a perdu de sa superbe et démontré au monde entier sa soif de démocratie et de bien-être ».

Et de rappeler que le peuple togolais dans toutes ses composantes « exige le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes électorales y compris le vote de la diaspora et le déverrouillage des institutions. »

A ces exigences, souligne le journal, se sont ajoutés la libération sans condition des détenus arbitrairement détenus pour avoir osé dire non à la mal gouvernance politique et économique qui dure depuis cinquante ans, la levée de l’état de siège illégal dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé et enfin le droit de manifester sur toute l’étendue du territoire.