Foot CAN 2021: la Sierra Léone neutralise la Côte d’Ivoire (2-2)

La sélection de football de la Sierra Leone a tenu en échec dimanche les Éléphants de Côte d’Ivoire sur le score de (2-2), à la deuxième journée du Groupe E de la CAN 2021, au stade de Japoma de Douala.

Dans les premiers instants, l’équipe de la Sierra Leone est sous pression. Les Éléphants profitent de ce confort pour s’offrir un pénalty, à la 12e minute, provoqué par l’attaquant Wilfred Zaha. Ce penalty tiré par Franck Késsié est dégagé par le portier sierra léonais.  

A la 25e minute, l’attaquant ivoirien Sébastien Haller prend à contre-pied le portier Sierra Leonais, Nbalie Kamara, et marque le premier but des Éléphants. La Côte d’Ivoire va montrer par la suite moins d’intensité.

La Sierra Leone tente d’égaliser à la 38e minute, mais le gardien ivoirien, Badra Ali Sangaré dégage un tir décisif de la Sierra Leone. Du retour des vestiaires, Musa Kamara envoie un boulet de canon et égalise, mettant le compteur à  (1-1).  

Dans le courant du jeu, Nicolas Pépé lobe de façon inattendue le portier sierra leonais et donne l’avantage aux Éléphants, à la 66e minute (2-1). Mais, sur un coup de théâtre, le gardien ivoirien relâche le ballon qui est porté dans les filets par un attaquant sierra léonais, à la première minute d’arrêt de jeu. 

C’est l’égalisation, au profit de la Sierra Leone. Les Éléphants de Côte d’Ivoire, qui cumulent actuellement quatre points, joueront leur troisième match contre l’Algérie, qui est une grosse équipe africaine de football, battue par la Sierra Leone (1-0).  

Décès IBK: Ouattara rend hommage à « un grand homme d’Etat »

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé dimanche sa compassion à la suite du décès de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Kéïta dit « IBK », saluant un « grand homme d’Etat », dans une note.

Dans cette note, M. Ouattara indique avoir « appris avec une grande tristesse » le décès de son « frère » Ibrahim Boubacar Kéïta, ancien président du Mali, qui a tiré sa révérence dimanche à son domicile, à Bamako, à l’âge de 76 ans.  

« Je rends hommage à un grand homme d’Etat et un ami de la Côte d’Ivoire », a ajouté le président ivoirien, avant de présenter ses « condoléances les plus émues à son épouse Ami, à ses enfants, à sa famille ainsi qu’au peuple malien ». 

IBK, arrivé au pouvoir en 2013 à la suite d’un scrutin démocratique, a été renversé lors d’un coup d’Etat en août 2020. Son décès intervient dans un contexte où son pays est sous sanctions de la Cedeao qui appelle à un retour à l’ordre constitutionnel.

La Côte d’Ivoire veut porter la scolarité des filières techniques à plus de 15% d’ici 2025

Le gouvernement ivoirien envisage de porter la scolarité des filières d’enseignement technique et de formation professionnelle à plus de 15% d’ici 2025, face aux enjeux d’industrialisation de l’économie du pays. »Face aux enjeux d’industrialisation de notre économie, l’ambition du gouvernement, avec la création d’un ministère dédié, est de faire passer le taux de scolarité dans ce secteur à plus de 15% d’ici 2025″, a déclaré samedi le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi qui s’exprimait, à l’occasion de l’inauguration du Centre de bureautique, de communication et de gestion (CBCG) de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, devant des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses. 

Il a dit qu’après Bouaké, sont en cours d’achèvement ou d’équipement les collèges d’enseignement technique d’Issa, de Bouaflé et le Lycée professionnel hôtelier de Yamoussoukro, pour une valeur globale de près de 6 milliards FCFA, dont 80% sur financement du Fonds saoudien pour le développement. 

Les travaux au niveau du Lycée professionnel agroalimentaire et de maintenance industrielle de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, eux, sont financés par la France via le C2D, pour un investissement de plus de 11,5 milliards de F CFA.

A ce propos, le premier ministre a salué les enseignants et les élèves du Lycée Technique de Yopougon à travers le Huawei IdeaHub, une écran intelligente interactif « Smart Board » doté de plusieurs fonctionnalités de communication, surtout pour la formation à distance. 

Pour l’avenir, dira-t-il, « les travaux de construction de 19 établissements ont démarré dans l’ensemble du pays, pour un investissement de plus de 217 milliards FCFA ». La construction d’autres établissements est en négociation avec des partenaires techniques et financiers.

« Je salue particulièrement les responsables du Fond saoudien pour le développement, dont la contribution et l’engagement ont permis la bonne exécution du CBCG de Bouaké », a ajouté le chef du gouvernement ivoirien.  

Le géant chinois des technologies, Huawei a fait un don au CBCG de Bouaké d’un tableau numérique avec écran interactif de 65 Pouces et équipera une salle multimédia en matériels informatiques estimés à 17,5 millions FCFA ( 35 mille dollars).

« Notre politique ambitieuse permettra également, à travers des programmes spécifiques, de capter le stock des diplômés sans emplois, des déscolarisés ou non-scolarisés qui sont plein d’énergie, de volonté et de talents », a-t-il relevé.  

L’inauguration du CBCG de Bouaké « incarne parfaitement l’intérêt stratégique de l’éducation » du chef de l’Etat dont le projet de société « Côte d’Ivoire Solidaire » est fondé sur l’atteinte d’ici 2030 d’objectifs majeurs de progrès humains, a-t-il poursuivi.  

La vision de la Côte d’Ivoire est le renforcement du capital humain, des talents et la promotion de l’emploi, qui constitue un pilier majeur du progrès tout en assurant une éducation performante pour la jeunesse, lui permettant de maîtriser les savoirs fondamentaux tel le digital.

M. Achi a soutenu que l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage constituent un volet cardinal de cette stratégie; car ils correspondent à la stratégie de développement du pays, à la croissance de l’industrie et aux besoins en main d’œuvre des entreprises.

Covid-19: 133 nouveaux cas et 5 décès en Côte d’Ivoire dimanche

La pandémie de Covid-19 connaît un regain en Côte d’Ivoire avec 133 nouveaux cas positifs et cinq décès enregistrés dimanche, selon un bilan du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

 Le bilan du ministère de la Santé indique qu’il a été « enregistré ce dimanche 15 janvier 2022, 133 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 821 échantillons prélevés soit 4,7 % de cas positifs, 648 guéris et 5 décès ». 

A la date du 16 janvier 2022, la Côte d’Ivoire compte 79 221 cas confirmés dont 74 296 personnes guéries, 758 décès et 4 167 cas actifs, souligne la note bilan qui montre que le nombre total d’échantillons est de 1 319 798. 

Le 15  janvier, 8831 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 7 832 924 doses du 1er mars 2021 au 15  janvier 2022, mentionne le ministère qui invite « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». 

Côte d’Ivoire: les boulangers saisissent la tutelle pour un réajustement du prix du pain

Dans une situation quasiment « intenable » et « délétère » avec des fermetures de fours, le Haut patronat des boulangers ivoiriens saisit la tutelle en vue d’un réajustement du prix du pain.

« Nous avons déposé un courrier afin que le gouvernement permette un réajustement du prix », a confié le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), M. Amadou Coulibaly, dans un entretien à APA.  

Pour l’heure, l’organisation patronale table sur la négociation avec la tutelle, le ministère du Commerce et de l’industrie, « maintenant, c’est lorsque cette demande n’aurait pas de réponse favorable que nous envisagerions un arrêt de travail », a-t-il dit.  

« Il ne s’agit pas d’emblée d’une grève, nous avons compte tenu des problèmes auxquels nous sommes confrontés depuis belle lurette, l’impossibilité d’ajuster nos prix pour être rentable par rapport aux prix de nos intrants qui ont augmenté » et c’est d’instruire la tutelle, a-t-il ajouté. 

Mais, « nous pensons qu’aujourd’hui, l’augmentation n’est pas négociable, parce qu’on n’a plus le choix. On a pressé, pressé mais nous sommes en train de nous noyer, et notre exploitation est menacée », a-t-il fait observer.  

Selon M. Amadou Coulibaly, la continuité de l’activité des boulangers est « vraiment menacée aujourd’hui ». La situation est « intenable » en termes de charges d’exploitation et à cela s’ajoutent d’autres obligations telles les taxes fiscales. 

Le plafond de verre empêche les boulangers d’ajuster. « Donc, aujourd’hui, les  boulangers sont dans une situation délétère et de dégradation de leur fonds de commerce et beaucoup sont endettés et d’autres sont en train de fermer », a indiqué M. Amadou Coulibaly. 

« Nous estimons que produire et puis perdre, autant ne pas produire », a-t-il lancé. Cette démarche envers la tutelle vise à « attirer l’attention » du gouvernement pour le réajustement du prix et que déjà le principe de l’augmentation soit un acquis.  

« Concernant le montant, nous sommes prêts à négocier et à discuter avec le gouvernement, naturellement avec d’autres leviers que le gouvernement pourrait prendre afin que nous situons le prix », a-t-il poursuivi.  

Il a fait savoir que soit la population supporte le prix réel ou le gouvernement consent à faire des subventions, en prenant des mécanismes pour que les citoyens ne subissent pas directement le prix réel.  

Toutefois, « nous mettons le prix en discussion avec le gouvernement », a laissé entendre le président du HPBP-CI. Le gouvernement ménage les acteurs du secteur en mentionnant que le prix du pain est « sensible et social ». 

« Si tant que notre produit est sensible et social, que l’Etat songe à faire des subventions dans le domaine » et à « une fiscalité adaptée à l’idée que le gouvernement se fait du pain » car le blé qui sert à la fabrique est importé,  a-t-il souligné. 

Il a par ailleurs remarquer que le prix du blé a flambé sur le marché international ainsi que les intrants qui viennent de l’Europe, appelant à « un acte fort » de la part du gouvernement ivoirien favoriser « un prix juste ». 

Aujourd’hui, le sac de farine de blé de 50 Kg revient à 23.000 Fcfa en moyenne, alors qu’il était à 11.000 Fcfa lorsque le prix de la baguette de pain est passé à 150 Fcfa en 2006, a fait savoir le président du HPBP-CI, M. Amadou Coulibaly. 

La Côte d’Ivoire lance un « benchmark » pour renforcer l’éthique de son administration

L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers les experts de la modernisation de l’administration, lance un « benchmark » (référence) local, en vue du renforcement de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques.

Dans cet élan, le directeur des Systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE), Antoine Bessin et ses équipes ont visité l’Observatoire de l’éthique et de la déontologie (OED) du Trésor public et la Direction générale du guichet unique de l’automobile (DGGUA) sise à Vridi, à Port-Bouët.  

Ces deux missions, qui se se déroulées respectivement le 11 et le 13 janvier 2022, ont été initiées sur instruction du Secrétaire d’État Brice Kouassi, et s’inscrivent dans le cadre d’un benchmark local.

Ce « benchmark » local vise notamment à élaborer une stratégie d’accompagnement du changement, de promotion de l’éthique et de la déontologie au sein des administrations publiques ivoiriennes. 

La première visite avait pour facilitateur M. N’Guessan Koffi, le coordinateur de l’OED qui a présenté le Code d’éthique et de déontologie du Trésor public, une matrice conçue par l’OED pour encadrer le travail des agents et qui sert de base de promotions, récompenses et sanctions.  

Au cours de cette rencontre, les échanges ont permis aux équipes de l’OED de répondre aux préoccupations de la DISGAE relativement à la certification, aux résultats de l’application du Code et à la gestion des résistances au changement. 

La seconde mission, elle, avait pour destination le Bureau d’Immatriculation des Véhicules Automobiles (BIVA). Ici, la délégation de la DISGAE était conduite par M. Amani Olivier Yao, sous-directeur chargé de la conduite du Changement, de la promotion de l’éthique et de la déontologie. 

Son interlocuteur était M. Lambert Konan du BIVA. Les échanges ont essentiellement porté sur le système de dématérialisation mis en place par la Direction Générale du Guichet Unique de l’automobile (DGGUA) afin d’accélérer et de fluidifier le service offert aux usagers.  

Les avantages de ce système digital dans le nouveau processus d’importation des véhicules ont été présentés. Par ailleurs, les représentants du BIVA ont souhaité que les experts de la modernisation les accompagnent dans la mise sur pied d’un Comité interne d’Ethique et de Déontologie. 

Les dirigeants de la structure comptent également accentuer la dématérialisation de leurs procédures afin de répondre aux demandes de plus en plus croissantes des services proposés aux usagers. 

Neufs administrations publiques devraient être visitées par la DISGAE dans son « benchmark » en vue d’élaborer une stratégie efficace de promotion de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques en s’inspirant des réussites et des besoins locaux.

Les Patrons en concert au Zénith de Paris le 10 septembre 2022

Le groupe « Zouglou » Les Patrons, se lance à l’assaut du Zénith, une mythique salle de spectacle à Paris, où Éric et Clemso, deux jeunes ivoiriens, donneront un concert le 10 septembre 2022.

Cet événement, arrêté avec le staff managérial du groupe, intervient dans la célébration de leur 20 ans de carrière musicale. Ce concert en Europe qui intervient également dans un contexte de la pandémie de Covid-19, dénote d’un engagement de relance de leur projet.

Depuis le 2 octobre 2021, le groupe de musique a signé avec un promoteur dans l’arène du showbiz, « pour toute l’année 2022 ». Le 5 février, débute le premier concert dans un prestigieux hôtel d’Abidjan. 

Après cette étape, Les Patrons communieront avec leurs fans le 12 février au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, avant d’effectuer une « tournée nationale » à l’Intérieur de la Côte d’Ivoire. 

Nguessan Kouakou Clément « Clemso » a dit que c’est une fierté pour lui. Le groupe a maintes fois joué au Palais de la culture, en bordure de la lagune Ebrié, mais au Zénith du Paris, c’est un autre challenge.

Pour sa part, Yahou Corneille Éric dit « Éric », s’est réjoui de cette expérience qui hisse, à l’extérieur, la musique ivoirienne. Rempli d’émotions, il a remercié Dieu qui « trace l’histoire des Patrons » dans cette aventure musicale.    

La marraine des différents concerts du groupe Les Patrons, en Côte d’Ivoire, est la ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé. 

La Can 2021 éclipse la politique dans la presse sénégalaise

Le match nul (0-0) du Sénégal face à la République de Guinée, hier vendredi, lors de la 2e journée du groupe B de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2021), inquiète les quotidiens sénégalais de ce samedi. »Can Cameroun 2021-Sénégal-Guinée  (0-0) : Un match sans éclat », titre Le Soleil, qui donne la parole au coach des Lions, Aliou Cissé qui reconnait : « Nous avons manqué d’impact en première période ».

De son côté, Kaba Diawara, coach du Sily national affirme que « mes garçons ont bien répondu ».

« Sénégal-Guinée : Encore un tendre rugissement des Lions », commente Walf Quotidien, là où L’Observateur note que « sans nul doute qu’il y a problème », poussant Aliou Cissé à dire que « nous vivons des moments difficiles ».

« Can Cameroun 2021 Sénégal-Guinée-Le Sily tient en échec les Lions », rapporte Sud Quotidien à côté de L’As qui voit « des Lions sans âme face au Sily ».

Pour Les Échos, « tenus en échec par la Guinée, les Lions l’ont échappé belle ». Nos confrères parlent d’une première mi-temps nulle et d’un réveil tardif en deuxième mi-temps.

« Des Lions sans griffes face au Sily », renchérit Vox Populi, dans lequel journal, Aliou Cissé confie qu’à la dernière minute, la composition de l’équipe a été changée.

Pendant ce temps, Source A s’exclame : « Honte aux Lions-pacotille ! »

« Le Sénégal se met en danger », constate L’Info, faisant dire à EnQuête que « le doute persiste ».

Le Quotidien consacre sa Une aux réticences vaccinales face à la Covid-19 et indique que « Macky en a sa dose ». Selon le journal, le Sénégal possède un stock de 5 millions de doses en souffrance et ne veut plus acheter de nouvelles doses.

Traitant des discours des candidats aux élections locales du 23 janvier 2022, L’Observateur diagnostique le mal de la violence verbale.

« Mairie de Dakar : Un goût d’inachevé-Pape Diop tend la main aux Dakarois », titre Le Mandat.

Sahel : une décennie marquée par une hausse des réfugiés

Le nombre des personnes déracinées a été multiplié par dix depuis 2013, passant de 217.000 à un niveau alarmant de 2,1 millions fin 2021, affirme l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.Ces dernières années, la situation sécuritaire s’est lamentablement détériorée au Sahel. Elle a contraint de nombreuses personnes à fuir leurs foyers. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR), le nombre de réfugiés dans les pays du Sahel central, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, s’élève désormais à 410.000. La majorité des réfugiés de la région ont fui les violences au Mali, théâtre d’un conflit qui a débuté en janvier 2012.

En 2021, soutient l’organisme onusien, une recrudescence d’attaques violentes dans toute la région a entraîné le déplacement de près de 500.000 personnes. Cela sans compter les chiffres du mois de décembre 2021 qui ne sont pas encore connus.

D’après le HCR, citant des estimations de ses partenaires, les groupes armés auraient mené plus de 800 attaques meurtrières l’année dernière. Ces violences ont entraîné le déracinement de quelque 450.000 personnes dans leur pays et forcé 36.000 autres à fuir dans un pays voisin.

Rien qu’au Burkina Faso, informe-t-il, le nombre total de déplacés internes est passé à plus de 1,5 million à la fin de 2021. Six personnes déplacées sur dix dans le Sahel sont désormais des Burkinabés.

Au Niger, le nombre de personnes déplacées dans les régions de Tillabéri (sud-ouest) et Tahoua (sud-ouest) a augmenté de 53% au cours des 12 derniers mois. Au Mali voisin, plus de 400.000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, soit une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente, poursuit le HCR.

Dans le même temps, la situation humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger se détériore rapidement dans un contexte de crises sur plusieurs fronts, déplore le HCR. A en croire ce dernier, l’insécurité en est le principal moteur, aggravée par l’extrême pauvreté, la pandémie de Covid-19 et l’aggravation des effets de la crise climatique. Les températures dans la région augmentent 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale.

Par ailleurs, le HCR signale d’autres risques comme la violence sexuelle et sexiste, le difficile accès aux personnes dans le besoin, les attaques contre les humanitaires…

Face à cette situation, le HCR appelle la communauté internationale à prendre des mesures fortes et à ne ménager aucun effort pour soutenir les pays du Sahel central en vue de rétablir la paix, la stabilité et le développement dont la région a besoin de toute urgence.

A en croire l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plus d’un tiers de ses besoins financiers pour le Sahel central n’ont pas été satisfaits en 2021. Pour organiser une réponse efficace en 2022 au Burkina Faso, au Niger et au Mali, elle dit avoir besoin de 307 millions de dollars.

Le Sénégal continue de garder la confiance des créanciers

Dakar a levé, ce vendredi, 40 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).La capacité du Sénégal à payer ses créances à date ne fait aucun doute auprès des investisseurs. En effet, lors de son émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur un montant de 37,5 milliards de FCFA, Dakar a reçu des soumissions de 180 milliards de FCFA, soit un taux de couverture de 479%.

A l’issue de l’opération, un montant de 40 milliards de FCFA, d’une durée de maturité de 05 ans, a été retenu avec un taux d’intérêt de 4,29%, soit le taux le plus bas de l’Union, informe le ministère des Finances et du Budget.

« Ces résultats confortent la qualité de la signature du Sénégal et l’appréciation positive des politiques publiques, par les investisseurs », s’est félicité le ministère.

Cette intervention a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Orange Côte d’Ivoire inaugure un nouveau siège d’un coût de 40 milliards Fcfa

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé vendredi à l’inauguration d’un nouveau siège social d’Orange Côte d’Ivoire à la Riviera Golf, dans l’Est d’Abidjan, d’un cout d’investissement de 40 milliards de Fcfa.

Ce nouveau siège dénommé « Orange village », a été inauguré en présence de M. Stéphane Richard, le Président directeur général (PDG) du Groupe Orange, de M. Alioune N’Diaye, le directeur général d’Orange Moyen Orient et Afrique; et d’un parterre de personnalités.

M. Stéphane Richard s’est félicité de la bâtisse de ce bâtiment de 18.000 m2 qui trône face à la lagune Ebrié et qui va accueillir 900 collaborateurs répartis sur Abidjan. Il comprend entre autres, un parc des sports, des espaces verts et de multiples installations écologiques. 

Pour lui, c’est un sentiment de fierté ce nouveau siège qui constitue un symbole d’ancrage et d’engagement du groupe dans le pays. Orange Côte d’Ivoire est d’ailleurs un cluster régional composé des filiales du Burkina Faso et du Libéria. 

Le directeur général du Groupe Orange Côte d’Ivoire, Mamadou Bamba, s’est dit fier d’inaugurer avec ses collaborateurs, ce joyau architectural qui va favoriser le déploiement du numérique et accompagner la transformation digitale de l’économie ivoirienne.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom a salué ce projet qui, selon lui, contribuera sans nul doute à positionner davantage la Côte d’Ivoire comme leader dans le domaine de l’économie numérique et de l’innovation.

Premier employeur du secteur des Télécoms, Orange Côte d’Ivoire qui revendique plus de 15 millions de clients sur le sol ivoirien, est leader sur les principaux indicateurs de performance dans le domaine du fixe, du mobile, de l’Internet et du mobile money.  

Ghana : le taux d’inflation a atteint 12,6% en décembre

Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont tiré l’inflation en décembre 2021 au Ghana.Le statisticien du gouvernement ghanéen, le professeur Samuel K. Annim, a déclaré que le taux d’inflation en glissement annuel du Ghana a légèrement augmenté pour atteindre 12,6% en décembre 2021, contre 12.2%  enregistré en novembre 2021.

Le professeur Annim a confié aux journalistes à Accra que l’augmentation de l’inflation en décembre dernier avait été influencée par la hausse des prix de la nourriture et du logement, de l’eau, de l’électricité et du gaz.

Selon lui, pour le sixième mois consécutif, les prix des biens et services ont augmenté de façon constante, de 4,8 points de pourcentage entre juin 2021 (7,8%,) et décembre 2021 (12,6%).

Il a expliqué que 14 des 15 sous-classes de produits alimentaires ont enregistré une inflation positive en glissement mensuel, le café et ses substituts ayant enregistré une déflation de -0,3%.

Pour les produits non alimentaires, l’inflation a augmenté de 12,5% par rapport aux 11,6% enregistrés en novembre.

« Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont enregistré l’inflation la plus élevée en décembre 2021 », a déclaré le professeur Annim, cité vendredi par les médias locaux.

Concernant les articles produits localement, il a déclaré que l’inflation était de 13,3%, tandis que celle des articles importés était de 10,4%.

Ghana : lancement du système panafricain de paiement et de règlement

L’opération commerciale du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) a été officiellement inaugurée à Accra, au Ghana, par le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.En lançant le système de paiement régional jeudi, le Président Akufo-Addo, qui était représenté par le vice-président Mahamudu Bawumia, a noté que le PAPSS est ce que l’Afrique a fait de plus proche de l’adoption d’une monnaie commune, ajoutant qu’il s’agit de l’une des réalisations les plus importantes depuis le voyage vers l’intégration des économies africaines.

Il a expliqué que la motivation sous-jacente du programme d’intégration de l’Afrique est de générer des bénéfices socio-économiques pour les citoyens et que « la production de biens au niveau national et sous-régional est un meilleur moyen d’obtenir plus de bénéfices ». Selon les rapports du Ghanaian Times de vendredi, le Président Akufo-Addo a exhorté les banques centrales d’Afrique à connecter leurs commutateurs de paiement au PAPSS afin d’assurer la bonne mise en œuvre du programme.

Tout en félicitant la Zleca et Afreximbank pour avoir été le fer de lance du nouveau système de paiement régional, il a noté que le programme peut permettre au continent africain d’économiser cinq milliards de dollars par an en frais de paiement. Dans son discours, le président et président du conseil d’administration d’Afreximbank, le professeur Benedict Oramah, a déclaré qu’Afreximbank était fière de participer au développement et au lancement commercial du PAPSS, qui contribuera à stimuler le commerce en Afrique et à réduire le coût des affaires sur le continent.

S’exprimant lors de la cérémonie, le Secrétaire général de la Zleca, Wamkele Mene, a déclaré que le PAPSS était une étape importante dans l’intégration du continent africain et que « le rêve de l’intégration de l’Afrique devient une réalité de notre vivant ». Selon lui, le PAPSS a le potentiel de stimuler le commerce de l’Afrique ainsi que les obstacles au commerce et la Zleca travaille pour s’assurer que le cadre réglementaire approprié est mis en place afin que le PAPSS soit bien intégré dans l’arrangement juridique de la Zleca.

Il a révélé qu’un dispositif de règlement et de résolution des différends a été mis en place pour régler rapidement les différends commerciaux qui surviennent dans le cadre de la mise en œuvre de l’AfCFTA.

Selon les médias locaux, l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, et son homologue nigérien, l’ancien président Mahamadou Issoufou, ainsi que le Directeur général du PAPSS, Mike Ogbalu, ont assisté à la cérémonie d’inauguration, entre autres dignitaires.

Manifestations contre la Cedeao au Mali : Assimi Goïta teste sa popularité

Le chef de l’Etat malien va tester sa popularité ce vendredi après avoir invité ses compatriotes à sortir pour protester contre les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.Cette journée de mobilisation appelée par le chef de la transition malienne le colonel Assimi Goïta, sera scrutée par la Cedeao et la France

Pour Assimi Goïta qui a appelé tous les Maliens à sortir pour dénoncer les sanctions de la Cedeao, c’est un test grandeur nature pour son règime qualifié « d’illégitime » par ses détracteurs. Si l’appel à la manifestation est suivi par les Maliens, le tombeur d’Ibrahim Boubacar Keïta en tirera profit dans son bras de fer avec la Cedeao. Le nouvel homme fort de Bamako a décidé d’appliquer la « réciprocité » à ses voisins d’Afrique de l’Ouest après les sanctions. Il s’est ensuite tourné vers la Russie et d’autres partenaires pour contenir les jihadistes.

Récemment, Moscou en guise de soutien a bloqué avec la Chine un texte de la France appelant les Nations unies à soutenir les sanctions de la Cedeao contre le Mali. Un soutien de la Russie en faveur de la junte qui a obtenu carte blanche au sortir des Assises de la refondation pour conduire la transition jusqu’en 2027. La réussite de cette manifestation donnerait à coup sûr du poids à la position des militaires contre la Cedeao après les sanctions. Elle pourrait aussi surtout redessiner une nouvelle géopolitique dans cette région où la France avait jusque-là dicté le tempo dans son pré-carré. A contrario, si les Maliens décidaient de ne pas sortir massivement, ils enverraient un message fort aux militaires dans cette période de transition mouvementée.

De son côté, la Cedeao scrute de près l’évolution de cette journée de manifestation au Mali. L’Organisation régionale a prononcé de lourdes sanctions contre la junte malienne comme la fermeture des frontières et le gel des avoirs financiers du Mali. Elle doit désormais faire face à une levée de boucliers des Organisations non gouvernementales et des mouvements citoyens qui menacent de « braver l’embargo contre le Mali si la Cedeao persiste à punir le Mali pour des considérations politiques ». Ces organisations sont convaincues que « la priorité doit d’être combattre la lutte contre le terrorisme et les forces obscurantistes qui endeuillent le Mali ». Taxée souvent d’être un « syndicat de chefs d’Etat » en lieu et place d’une « Cedeao des peuples », l’organisation mise sur pied en 1975, tentera dans cette crise malienne de préserver sa crédibilité souvent mise à mal.

Enfin la France qui considère la situation au Mali et au Sahel comme « une affaire africaine et européenne ». Selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, « Il y a une fuite en avant, un appel confirmé à une milice extérieure (la société paramilitaire Wagner, ndr) ». Le chef de la diplomatie française considère « le calendrier de transition inacceptable » et pense que la junte est en train de « confisquer la démocratie des Maliens ». Mais sur le terrain, la réalité est bien différente, car le sentiment antifrançais s’est exacerbé en Afrique de l’Ouest. 

Au Mali, au Sénégal et plus récemment au Tchad, des jeunes s’en prennent aux symboles de la présence française en Afrique lors des manifestations. Fin novembre, un convoi militaire français de ravitaillement à destination de Gao au Mali avait été pris pour cible.  Dans ce contexte assez tendu, Paris mise-t-elle sur une explosion sociale au Mali pour faire plier militaires ?  En soutenant les sanctions de la Cedeao, la France espère faire reculer la junte où à défaut l’amener à plus de souplesse dans cette crise.

Etats généraux de l’éducation: lancement des travaux des commissions thématiques

Les travaux des commissions thématiques des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire ont été lancés, vendredi à Abidjan, par le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Binaté.

Cette étape des commissions thématiques a pour objectif d’analyser les cadres de référence du développement du secteur éducation/formation.

« Dès sa prise fonction à la tête du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, madame la ministre Mariatou Koné a voulu projeter l’école ivoirienne dans une nouvelle trajectoire adossée à la fois sur la consolidation des acquis et sur l’administration de remèdes nouveaux issus des consultations nationales », a rappelé le directeur de cabinet.

C’est dans ce cadre que le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a initié un dialogue ouvert sur l’école ivoirienne, dénommé les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA).  Il s’agit pour tous les acteurs et partenaires de s’accorder sur un diagnostic et de faire des recommandations en vue d’une école plus performante.

Les états généraux sont meublés de plusieurs étapes dont les commissions thématiques. Ces commissions prennent le relais après les concertations régionales et les concertations de districts qui ont été réalisées.

 « Nous sommes à l’étape des commissions thématiques dont l’objectif est d’analyser les cadres de référence du développement du secteur éducation/formation   à travers leurs différentes expressions (vision, dispositifs intentionnels, légaux et réglementaires, programmes et plans nationaux) » a expliqué M. Binaté.

Ces commissions thématiques devront également faire des recommandations au regard des évolutions du contexte national, des objectifs du Plan national de développement  (PND) et des engagements nationaux par rapport aux défis internationaux de l’éducation.

« Vous avez été choisis sur la base de vos expériences, expertises et maîtrises du système éducatif pour conduire les commissions thématiques », a souligné le directeur de cabinet en s’adressant aux présidents des sept commissions thématiques.

La séance de travail de ce jour après le lancement des travaux a eu pour objectif de présenter les termes de références des commissions thématiques et les modalités de l’organisation pratique des travaux.

Selon Biney John Francis, Commissaire général des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, chacune des sept commissions thématiques est constituée d’une trentaine de personnes. Les travaux en commission démarrent le lundi  17 janvier 2022.

La première commission planche sur la politique éducative et le cadre légal, tandis que la deuxième est consacrée à l’insertion, l’équité et à l’égalité dans la scolarisation.

La troisième commission réfléchit sur  la qualité des apprentissages et des enseignements. La thématique de la quatrième commission est relative à la société apprenante.

La cinquième commission travaille sur la gouvernance, la décentralisation et la déconcentration, quand la pertinence du système éducatif constitue la thématique de la sixième commission. Enfin, la septième commission est consacrée à la digitalisation du système éducatif.

Lancés le 19 juillet dernier par le Premier ministre Patrick Achi, les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation sont prévus pour durer six mois, à travers des consultations dans les 31 régions et 14 districts du pays.

Ils doivent contribuer à construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur l’excellence, la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République. La Côte d’Ivoire est à son 5e « états généraux de l’éducation», après ceux de 1977, 1985, 1993 et 1994, rappelle-t-on.

Sénégal: Locales et derby Sénégal-Guinée à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la campagne des élections locales du 23 janvier prochain et du derby sénégalo-guinéen de cet après-midi, match comptant pour la deuxième journée du groupe B de la CAN 2021.L’Observateur s’entretient avec Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat qui cherche à se faire réélire maire de Guédiawaye, une grande commune de la banlieue dakaroise. Il parle dans cette interview des « choix du président et de la défaite de l’opposition ».

Le Quotidien débat de son côté avec « Fadel (Barro) et son Kaolack nouveau ». L’ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre » est passé à la politique, devenant candidat à la mairie de cette ville du centre du pays. « Il m’a fallu du courage pour enfin m’occuper de mon terroir », soutient l’ancien journaliste, qui compte « au cœur de son programme » l’assainissement, l’aménagement urbain et l’emploi des jeunes.

S’agissant de la conquête de la ville de Dakar, Vox Populi indique que le candidat Mame Mbaye Niang, qui dirige une liste parallèle du parti au pouvoir, « charge ses concurrents ». Pour lui, « ce sont 10 % de la population qui s’activent politiquement, les 90 % sont une majorité, c’est là où il faut aller chercher les électeurs qui vous feront gagner ».

Walf Quotidien s’intéresse au « mode de scrutin compliqué » de ces élections, se demandant si les citoyens vont faire « deux ou trois votes ».

EnQuête aborde ces Locales sous l’angle des pratiques occultes et relève que « le mystique (est) dans tous ses éclats ». Candidat à la commune de Grand Yoff, Lass Badiane déclare dans le journal que son « oncle est paralysé depuis son investiture par Yewwi Askan Wi », la grande coalition de l’opposition qui veut « libérer le peuple ».

Sur la CAN 2021, L’AS titre sur la deuxième sortie du Sénégal et se met « dans l’attente de Lions conquérants » cet après-midi (13h GMT) face au Syli national de Guinée.

Le sélectionneur Aliou Cissé prévient : « Nous n’allons pas au stade pour perdre ce derby ». Toutefois, « nous sommes déséquilibrés par les absences », ajoute le technicien sénégalais dans le quotidien national Le Soleil. De son côté, son homologue guinéen Kaba Diawara « espère que le match se jouera dans le fair-play ».

« Un derby, mille passions », note Sud Quotidien, soulignant que la première place du groupe B est « en jeu » pour cette rencontre. Le quotidien sportif Stades indique que l’objectif des Lions est de « griffer le Syli pour le ticket des 8èmes ».

Côte d’Ivoire: 725 millions Fcfa pour renforcer le cadastrage d’Abidjan

Une opération de renforcement du cadastrage dans le District d’Abidjan, d’un coût de 725 millions de Fcfa, a été lancé jeudi dans le cadre d’un projet d’appui institutionnel au gouvernement ivoirien.

Le projet a été officiellement lancé au Cabinet du ministre de l’Économie et des finances, en présence de responsables de l’administration publique, des autorités municipales et coutumières des dix communes ciblées de l’opération.

 M. Vassogbo Bamba, le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, a indiqué que cette initiative qui intervenant dans le cadre du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), vise à « accroître les recettes budgétaires ». 

Pour sa part, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, a d’abord relevé que sur les questions foncières, les élus et les collectivités locales sont des « partenaires obligés avec une communauté de destin ». 

Ce projet a pour objectif d’améliorer de façon significative le cadre de vie et la gouvernance foncière notamment à Abobo, Adjamé, Attecoubé, Bingerville, Cocody, Marcory, Koumassi, Plateau, Treichville et Yopougon qui constituent les cibles pilotes.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire qui compte plus de 322.000 Km carrés, est cadastrée selon le directeur général des impôts, à moins d’un quart du territoire national ivoirien, soit un taux de moins de 25%. 

La Côte d’Ivoire a adopté en 2014 un schéma directeur des réformes des finances publiques qui constitue le cadre de référence de l’intervention des partenaires techniques et financiers. Cela a motivé la mise en place du Pagef en mars 2017.

Le Pagef, d’un montant total de 15,96 milliards Fcfa dont 13,45 milliards Fcfa financés par la Banque africaine de développement (BAD) et 2,5 milliards Fcfa par l’Etat ivoirien, a pour but de de moderniser la gestion des finances publiques. 

Les filières non porteurs d’emploi du BTS ivoirien seront supprimées (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a annoncé jeudi face à la presse que les filières non porteurs d’emploi du Brevet de technicien supérieur (BTS) seront supprimées.

M. Diawara présentait le bilan 2021 et les perspectives de l’année 2022 en vue du développement des projets de son département ministériel, lors d’une conférence de presse, au sein dudit ministère.  

 Évoquant des reformes qui sont en cours d’élaboration, il a fait mention de l’examen du BTS pour  « voir les filières non porteurs d’emploi qui seront supprimés et les filières porteuses d’emploi où les curricula seront revisités ».

Cela conduira à actualiser les accords avec le secteur privé, à revoir la loi sur l’enseignement supérieur et le parachèvement de la mise en œuvre du LMD qui nécessitera un certain nombre de chantier, a-t-il signalé. 

Il a annoncé le démarrage du programme d’extension des anciennes universités publiques avec la construction et l’équipement de nouveaux amphis, de nouveaux bâtiments de travaux dirigés, des bureaux d’enseignants et de travaux pratiques etc…

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a aussi assuré du démarrage de la construction de nouvelles résidences universitaires, notamment à Korhogo et Daloa et de nouveaux restaurants universitaires, à Cocody et à Abobo-Adjamé.    

Le ministre a rassuré de « l’achèvement des travaux d’extension des anciennes universités publiques et de l’ouverture des cités universitaires périphériques d’Abobo 1, Abobo 2, Port Bouet 3 et vridi » ainsi que de nouvelles résidences universitaires en construction à l’Université Félix Houphouët Boigny et à l’Université Nangui Abrogoua. 

Le ministre a fait état des réalisations infrastructurelles avec l’ouverture de l’université de San-Pedro qui a été effective le 19 octobre 2021, et l’inauguration de la cité et du restaurant universitaire de Korhogo. 

Il a énuméré l’ouverture du restaurant universitaire de Daloa. Des cités universitaires périphériques qui étaient en réhabilitation ont également ouvert précisément à  williamsville, Port-Bouet I et Port-Bouet 2.

Le gouvernement ivoirien, ajoutera-t-il, a fait beaucoup au niveau du recrutement des assistants ce qui s’est concrétisé avec le recrutement de 610 assistants, assistants chefs de cliniques et attachés de recherche, dont 210 glissements catégoriels et 200 recrutements nouveaux.

Au niveau du volet recherche scientifique, il a noté la mise en place de 5 milliards Fcfa comme Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) et pour 2021 une innovation avec l’orientation des bacheliers 2021, en septembre 2021, ce qui a permis une rentrée unique.

Il a terminé ses propos en insistant sur les perspectives 2022 avec l’achèvement des travaux de la phase 1 de l’université de San-Pedro ce qui pourrait amener l’inauguration de celle-ci par le président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara.

Pour cette année 2022, l’ouverture de l’université de Bondoukou qui a été déjà annoncée par le président de la République dans son discours de fin d’année à la nation, devrait être effective grâce à un fort avancement des travaux. 

Le ministre a souligné que pour cette année 2022 le gouvernement octroie 660 postes de recrutement en assistant, assistants Chefs de clinique et attachés de recherche, dont 210 glissements catégoriels et 450 recrutements nouveaux.

Côte d’Ivoire: test des équipements du projet éducation numérique

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan les tests des équipements de la phase 1 du Projet éducation numérique dont le taux d’exécution global est de 85%.

Il s’agit d’un « test grandeur nature afin de corriger toutes les erreurs qui seront éventuellement constatées afin de faire le bilan de la phase 1 », a indiqué Mme Mariatou Koné, lors du lancement de l’opération au Lycée moderne jeunes filles de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Démarré en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et dix Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) dans dix villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

« Je voudrais remercier notre partenaire Huawei technologies pour son expertise qui permet redynamiser le système éducatif ivoirien par le numérique et d’être en adéquation avec la vision du président de la République »,  a poursuivi la ministre Mariatou Koné.

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. A cette période, le taux d’achèvement du projet était de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Aujourd’hui, le projet a atteint un taux d’exécution global de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, dira-t-elle, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement de la Côte d’Ivoire dans la quête d’une école de qualité.

Elle s’est réjoui de la présence du député de Yopougon, Michel Gbagbo, fils de Laurent Gbagbo, un leader de l’opposition en Côte d’Ivoire, faisant observer que « l’école n’a pas de couleur politique ».

Ce projet dont la phase de tests entre dans sa phase opérationnelle va « réduire la fracture numérique dans plusieurs zones en Côte d’Ivoire (et) dynamiser l’éducation elle-même », a déclaré le député Michel Gbagbo.

M. Étienne Liu, le président de Huawei Afrique de l’Ouest, dont l’entreprise est l’opérateur technique, a réitéré que la phase I du Projet d’éducation numérique réalisée par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a « déjà couvert 10 villes ».

« Notre motivation première est de doter l’Etat de Côte d’Ivoire d’un Intranet éducatif, de booster la transformation digitale par l’apprentissage et la gestion par le numérique, en vue d’accompagner le Gouvernement dans son élan de développement numérique », a-t-il ajouté.

Il a relevé qu’une équipe de 15 informaticiens du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a suivi une formation du 03 au 18 décembre 2021 à Dubaï, dans le cadre du transfert des compétences pour la mise à l’échelle dudit projet.

Des sessions de formation pour les formateurs et les techniciens sur les différents sites ont été également initiées et devraient permettre aux enseignants une meilleure prise en main des équipements et un accompagnement permanent dans chaque établissement, a-t-il poursuivi.

Les enseignants formés devront servir de relais et d’appui pour la formation de l’ensemble des enseignants des écoles du périmètre du projet. Les plateformes de communication unifiée, elles, ont été déployées dans 149 directions, écoles et institutions administratives.

Le projet a permis en outre d’installer des systèmes de vidéo protection, de WIFI, des salles multimédia, des plateformes e-learning, des logiciels de l’environnement numérique de travail et de gestion des enregistrements, des bibliothèques en ligne.

Ce projet a vu également la création d’un Data Center dédié à l’éducation et la construction d’un bâtiment R+3 dans la commune de Grand-Bassam, à 40 Km, au sud-est d’Abidjan, a fait remarquer M. Étienne Liu.

« La Côte d’Ivoire a une jeunesse qui a d’énormes potentialités dans le domaine de la technologie, un atout qui doit être encadré pour permettre au pays d’en profiter efficacement. Huawei a, par conséquent, pour objectif de participer à ce vaste et ambitieux programme », a-t-il déclaré.

Le Lycée moderne de jeunes filles de Yopougon en est un des sites bénéficiaires. Le Lycée Sainte Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, quant à lui sera érigé en un Centre de campus intelligent sur la base du Projet éducation numérique.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Côte d’Ivoire: une application traçant l’historique des véhicules

Expert en business intelligence et Big data, l’Ivoirien Sionfongo Koné (44 ans), s’installe à Abidjan, après plusieurs années à l’extérieur, et pour contribuer au développement de son pays, conçoit une application web traçant l’historique des véhicules.

Certifié en Big data and Hadoop developer College bois-de-Boulogne Montréal, au Canada, Sionfongo travaille sur des projets mettant en synergie des flux d’informations sur la traçabilité des véhicules. 

L’idée lui vient suite à un constat d’usage de tracer le parcours des véhicules de proches après de graves accidents et se rend compte de grosses défaillances. Devant des journalistes à Abidjan, jeudi, il clame que des engins ont « des problèmes que l’usager ne sait pas ». 

« On a décidé alors de mettre en place cet outil pour aider tous les acteurs autour du véhicule, les  acheteurs, les revendeurs, les assureurs et l’Etat pour que tout le monde puisse avoir l’information sur un véhicule en temps réel, l’information claire, intègre et sincère », a-t-il dit. 

Cette application dénommée « Vehistoric » ressort un rapport sur « les incidents, les réparations sur un véhicule depuis sa sortie d’usine jusqu’à l’instant », a-t-il relevé, ajoutant qu' »on peut aussi avoir des rapports de vols déclarés, des retenues gouvernementales ou communales ». 

Il a fait observer qu' »il y a des véhicules qui sont importés et qui ont subi de la grêle ou des incendies, et qui ont été achetés, retapés et retrouvés sur des voies ivoiriennes, africaines et qui peuvent poser un problème de sécurité ». 

Vehistoric se veut une application permettant de résoudre un problème existentiel que la plupart des usagers de la route vivent à savoir l’information erronée, voire falsifiée sur les véhicules usagés. 

L’application via sa plateforme offre également aux autorités en charge du suivi des véhicules et les compagnies d’assurance la possibilité de vérifier les interventions et sinistres sur le véhicule qu’ils désirent inspecter ou assurer via un rapport unique.  

Décès de l’ex-ministre ivoirien de l’Education nationale Lambert Amon-Tanoh

L’ex-ministre ivoirien de l’Education nationale Lambert Amon-Tanoh est décédé, jeudi, à l’âge de 96 ans.

L’information est confirmée par plusieurs sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne. 

Ministre de l’Education nationale de 1963-1970 sous Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, Lambert Amon-Tanoh  est le père du nouveau Secrétaire exécutif du Conseil de l’entente, Marcel Amon-Tanoh.  

Sénégal : Locales 2022, Covid-19 et CAN 2021 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nombreux cas de violences notés dans la campagne des élections locales puis de la Covid-19 et son variant Omicron qui s’est invité dans l’équipe nationale qui prépare sa deuxième rencontre de la CAN 2021 demain face à la Guinée.Tribune fait un « constat amer » sur la campagne des Locales, avec les « multiples agressions » relevées en direction de ces élections prévues le 23 janvier prochain. Pour Vox Populi, ces violences électorales expriment « la campagne des sauvages ».

A Mbacké et Kaolack (centre), des militants de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et de l’Union des centristes du Sénégal (UCS), des formations de l’opposition, se sont affrontés avec plusieurs blessés enregistrés dans les deux camps.

Face à cette série de violences, le président Macky Sall, en conseil des ministres, « appelle à la sérénité », ajoute le journal.

EnQuête fait focus sur les maires et candidats « analphabètes », dressant leurs « limites et obstacles ». Selon le journal, ils sont nombreux les maires sortants et les candidats analphabètes ou peu instruits. Parmi eux, il y a d’anciens émigrés, des entrepreneurs ou commerçants prospères, des artistes…

Candidat de la coalition présidentielle à Dakar, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr s’affiche « sans masque » dans Walf Quotidien. Même s’il est concurrencé par son camarade de parti Mame Mbaye Niang, il souligne qu’il est « le seul candidat de la majorité » et qu’il a « de loin le meilleur programme ». « Je ne vais pas me laisser distraire par les spéculations », indique-t-il.

Sur la Covid-19, L’AS note que le variant « Omicron (est) dangereux pour les non vaccinés » malgré ses symptômes moins sévères. S’entretenant avec L’Observateur, le professeur Moussa Seydi fait une « grosse alerte » sur le coronavirus et la prise abusive d’antibiotiques.

La pandémie qui s’est présentée dans la Tanière met le sélectionneur Aliou « Cissé dans la tourmente », selon L’Observateur. Le Soleil note que le milieu Gana Guèye et le latéral Fodé Ballo Touré sont « infectés ». Toutefois, le technicien sénégalais a récupéré Nampalys Mendy, Mamadou Loum Ndiaye, Saliou Ciss et Pape Matar Sarr « déclarés guéris ».

Ces derniers pourront affronter vendredi la Guinée, « un derby ouest-africain déjà bouillant », selon le quotidien sportif Stades.

Côte d’Ivoire: inscription au BTS session 2022 du 1er au 31 janvier

Les inscriptions à la session 2022 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur(BTS), en Côte d’Ivoire, sont ouvertes du 1er au 31 janvier 2022, annonce le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Les inscriptions pour la session 2022 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), seront « ouvertes en ligne sur la plate-forme : www.examensbts.net du samedi 1er au lundi 31 janvier 2022 », précise le ministère dans un communiqué. 

« Les dossiers de candidature après l’inscription en ligne, sont à déposer dans les établissements pour les candidats officiels, et à la Direction des examens et des concours, à l’immeuble Daoud (ex-Osdi) au Plateau, pour les candidats libres, selon un programme qui sera diffusé ultérieurement », mentionne le communiqué. 

Le communiqué signé du  directeur des Examens et concours,  Dr Fofana Al Hassane, mentionne que « peut faire acte de candidature toute personne ayant suivi le cycle complet de formation au BTS dans une école agréée par l’Etat ».

Les conditions requises pour faire acte de candidature sont : deux années de formation après l’obtention du BAC, du Brevet de Technicien (BT) ou de tout autre diplôme équivalent.

Il est également requis trois années de formation incluant une année préparatoire, après l’échec à l’un des diplômes requis, l’année préparatoire n’étant autorisée qu’aux personnes ayant obtenu une moyenne d’au moins huit sur vingt (08/20) au BAC ou au BT. 

Par ailleurs,  il faut avoir à son compte une année de formation après l’obtention du Brevet Professionnel (BP) pour les options Assistanat de Direction et Finance comptabilité. La dernière année de scolarité ne doit en aucun cas dater de plus de trois ans.

Côte d’Ivoire: adoption d’un décret instituant le télétravail

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret instituant le télétravail, notamment pour les employés régis par le Code du travail, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de mise en œuvre du télétravail pour les travailleurs régis par le Code du travail », a indiqué à la presse le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien. 

Ce décret, dira-t-il, intervient en application du Code du travail qui a intégré récemment la notion du télétravail, permettant au salarié d’exécuter partiellement ou entièrement son travail aux moyens des technologies de l’information, « sur la base d’un contrat avec son employeur ». 

Le texte précise en outre les conditions de travail, les modalités d’exécution du télétravail ainsi que les droits et obligations du télétravailleurs et de son employeur, « de façon à assurer la continuité du travail dans des circonstances exceptionnelles, en cas de forces majeures ». 

Côte d’Ivoire: création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI), à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI) », a indiqué à la presse M. Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Ce projet de loi, dira-t-il, organise la pratique de la profession infirmière et renforce les mécanismes de contrôle infirmiers en vue de d’améliorer la sécurité sanitaire des populations, la qualité des soins et la performance du système national de santé. 

Le porte-parole adjoint du gouvernement a relevé qu’il fixe les conditions particulières d’accès à la profession d’infirmier, définit les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ordre ainsi que les procédures d’élection ordinales. 

Il met en outre, à la charge de l’Ordre, de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ainsi que l’observation par tous les membres des devoirs professionnels auxquels sont assujettis les infirmiers et les infirmières.

Côte d’Ivoire: le Conseil régional du Gbêkê mis sous administration

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret mettant sous administration directe de l’Etat le Conseil régional du Gbêkê (centre) avec une Commission spéciale présidée par le préfet.Cette commission spéciale, présidée par le préfet, comprend notamment dix membres, indique ce décret pris en Conseil, portant mise sous administration directe de l’Etat de Côte d’Ivoire du Conseil régional du Gbêkê.   

Le ministère de tutelle avait procédé à la suspension du Conseil régional du Gbêkê et la création en juillet 2021 d’une délégation spéciale pour assurer le fonctionnement régulier du Conseil. La mission de cette délégation, arrivant à son terme, l’Etat a pris cette nouvelle mesure. 

Suite à des ennuis judiciaires du président de ce Conseil régional, Jacques Mangoua, un président intérimaire avait été désigné, mais certains blocages existant toujours ont fait qu’aucune session de ce Conseil n’avait pu se tenir. 

Des dissensions graves étaient alors observées après des tentatives de conciliation, mettant en péril le fonctionnement normal du Conseil régional du Gbêkê. Ce qui avait amené la tutelle à prendre les commandes. 

M. Jacques Mangoua qui est accusé dans une affaire de détention illégale de munitions et d’armes blanches, découvertes à son domicile dans la région, a été mis en liberté provisoire par la justice ivoirienne, en avril 2020.   

Sanctions contre le Mali: le parti de Gbagbo juge « impertinentes » les mesures

Le parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) juge « impertinentes » les sanctions de la Cedeao contre le Mali et se dit disposé à accompagner une approche pacifique de la crise, dans une déclaration. »Le Ppa-CI, conformément à la philosophie du dialogue prôné par son président, Laurent Gbagbo et de son orientation panafricaniste résolue (…) trouve excessives et impertinentes les mesures de rétorsions prises par la Cedeao contre le peuple malien », indique la déclaration.

Dans cette déclaration, signée du porte-parole du Ppa-CI, Katinan Koné, la formation politique « envisage d’envoyer, dès que possible, une mission d’information au Mali et en Guinée afin de mieux s’imprégner de la situation qui prévaut dans chacun des deux pays frères ». 

Le parti « se dispose à accompagner toute approche de règlement pacifique de la crise au Mali  et invite la Cedeao à observer une rigueur dans le respect des principes démocratiques afin de prévenir les crises répétitives dans son espace ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, qui se sont réunis en sommet extraordinaire, le 9 janvier 2022 à Accra, ont au cours de cette session passé en revue les développements politiques au Mali, dans le contexte de la transition en cours, imposant des sanctions. 

Ces sanctions aggravantes indiquent une fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali, la suspension des transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et le Mali.  

La Cedeao a également décidé du gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la Cedeao, la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (Bidc et Boad)  et l' »activation de la force en attente de la Cedeao ».  

Pour le Ppa-CI, « la situation exceptionnelle au Mali est une entorse au protocole additionnel A/SP1/12/01 de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance », s’interrogeant sur la pertinence des lourdes mesures coercitives prises à l’encontre du pays. 

Le parti de Gbagbo « s’inquiète particulièrement de la tendance de plus en plus affirmée d’instrumentaliser les banques centrales, notamment la Beceao dont est membre le Mali, à des fins de règlement de crises politiques internes aux Etats ».  

Le Ppa-CI émet en outre « de fortes réserves sur le recours à la force, comme l’annonce le point 5 du communiqué, pour résoudre les crises politiques dans les Etats membres de notre espace communautaire ».  

Les forces de défense et de sécurité du Mali font face à la guerre que leur imposent les groupes djihadistes, déclarer une autre guerre à ces forces n’est qu’une forme d’aide directe apportée aux vrais ennemis de ce pays et de la sous-région que sont les djihadistes, poursuit la déclaration.  

Le Ppa-CI encourage la Cedeao à continuer plutôt dans la voie du dialogue avec les autorités du Mali afin de trouver une solution définitive à la longue crise qui prévaut dans le pays et ce, dans l’unique intérêt du peuple malien, conclut la déclaration.

Nigeria : décès de l’ancien président Ernest Shonekan

L’ancien chef du Gouvernement national intérimaire du Nigeria, Ernest Shonekan, est décédé mardi à Lagos à l’âge de 85 ans.L’ancien président de transition a succédé au gouvernement militaire du général Ibrahim Babangida en 1993. Il a dirigé le gouvernement fédéral nigérian entre le 26 août et le 17 novembre 1993 avant d’être renversé par un coup d’Etat mené par feu le général Sani Abacha.

A l’annonce de son décès, le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné que le drapeau national soit mis en berne du 12 au 14 janvier 2022, en signe de respect pour l’ancien chef d’Etat Ernest Shonekan.

Selon le communiqué publié mardi à Abuja et portant la signature du Secrétaire général du gouvernement de la Fédération, M. Boss Mustapha, le chef Ernest Shonekan était un avocat formé en Grande-Bretagne, un industriel et un ancien directeur général de la United African Company of Nigeria Plc (UAC) avant d’être nommé président intérimaire du Nigeria par le général Ibrahim Babangida en 1993.

Il est né le 9 mai 1936 à Lagos et a fait ses études à la CMS Grammar School et à l’Igbobi College. Il a obtenu un diplôme de droit de l’Université de Londres et a été admis au Barreau. Il a ensuite fréquenté la Harvard Business School.

Shonekan rejoint l’UAC en 1964. Il a gravi les échelons au sein de l’entreprise et a été promu conseiller juridique adjoint. Il est ensuite devenu conseiller adjoint et a rejoint le conseil d’administration à l’âge de 40 ans.

Il a été nommé président et directeur général en 1980 et a continué à cultiver un large éventail de relations commerciales et politiques internationales. Le 2 janvier 1993, Shonekan prend ses fonctions de chef du Conseil de transition et de chef du gouvernement sous le général Babangida.

A l’époque, le Conseil de transition était conçu pour être la phase finale menant à la passation de pouvoir à un dirigeant démocratique élu de la troisième République nigériane. Babangida démissionne de son poste en août 1993, après l’annulation de l’élection présidentielle du 12 juin. Il avait signé un décret établissant le gouvernement national provisoire dirigé par Shonekan, qui a ensuite prêté serment comme chef d’Etat.

Trois mois après le début de son administration, Shonekan est renversé par Abacha lors d’un coup d’Etat de palais en novembre de la même année. En 1994, il a fondé le Nigerian Economic Summit Group, un groupe de défense et de réflexion pour le développement de l’économie nigériane par le secteur privé.

Le Mali et la CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des réactions de la communauté internationale sur l’embargo contre le Mali et la CAN 2021 des Lions du Sénégal.Vox Populi indique que « Macron savoure la punition infligée à Goita et Cie ». Le président français se félicite « des sanctions inédites (…) qui marquent la condamnation profonde des dérives de la junte militaire » au Mali.

En revanche, l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé note que la Cedeao a pris une « décision honteuse, scélérate et répugnante ». « Quoi que disent Macky Sall et ses homologues, ils seront perçus comme des laquais agissant pour le compte de la France et des pays occidentaux », ajoute-t-il.  

Emmanuel Macron annonce une réunion  de l’Union européenne (UE) pour « accompagner cette décision de sanctions ». Cependant, Dakartimes souligne que « Moscou prend le contrepied de Paris et de la Cedeao » sur l’embargo contre le Mali. Suffisant pour que EnQuête barre à sa Une : « La guerre froide ».

En effet, la France, l’Union Européenne et les Etats-Unis « soutiennent l’embargo ». Mais la Russie et la Chine « sont contre et ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Walf Quotidien indique que « les prix flambent déjà au Sénégal » suite à l’embargo de la Cedeao sur le Mali. Le journal constate que « de 300 mille FCFA, une vache malienne revient à 350 mille ».

Sur la CAN 2021 de football, Le Soleil scrute les buts des Lions en fin de match en s’arrêtant sur « les nouveaux rois du finish ». Le quotidien national se projette ensuite sur le match de vendredi, à savoir le derby contre la Guinée comptant pour la deuxième journée. « On va essayer de faire un gros match contre le Sénégal », a soutenu Kaba Diawara, coach du Syli national.

Stades fait le débriefing du match Sénégal-Zimbabwe (1-0) et porte son focus sur « ces Lions qui ont marqué des points et ceux qui en ont perdu ». Des experts ont expliqué au quotidien sportif que « les Lions ont montré du caractère ; la mayonnaise a pris » mais que « c’est sur la finition qu’ils ont péché ».

Parmi ses joueurs sénégalais qui ont donné satisfaction contre les Brave Warriors figure le gardien de but Seni Dieng, dont « l’histoire secrète » est racontée par L’Observateur.

S’entretenant avec son père, le journal retrace sa trajectoire et révèle les secrets de « son rapport à Touba (centre), sa maladie et son premier Magal », un événement religieux célébré chaque année à Touba, fief de la confrérie mouride.