Soumaila Lah : « Ce jeu va se gagner à l’usure »

Soumaila Lah, Coordinateur national de l’Alliance citoyenne pour la réforme du secteur de la Sécurité, répond à nos questions sur les récentes attaques de la CMA et les retraits au sein du CSP

Comment comprendre le retrait de plusieurs membres du CSP ces dernières semaines ?

Ces retraits étaient prévisibles dès l’instant que où le CSP et les autorités de la Transition sont entrés en bras de fer sur fond de récupération des emprises de la MINUSMA. Une première lecture en filigrane nous permet d’affirmer que la composition de départ du CSP explique en partie ces retraits. Certains groupes membres étaient à la base pro-gouvernement (même si certains bras armés ont depuis fait le choix de rester dans la configuration actuelle du CSP). Une seconde lecture fait état de pressions sur certains mouvements, ce qui a conduit ces mouvements à porter leur choix sur Bamako, d’où ces retraits.

Ces différentes parties pourraient-elles prendre part aux hostilités ?

Sauf à y être contraintes, je ne pense pas. Ces parties ont toutes rappelé leur attachement à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Une manière soft et très pragmatique de ne pas prendre position et éventuellement être amenées à prendre part ouvertement aux hostilités. Il y a lieu de rappeler, en outre, que ces parties sont aujourd’hui entre le marteau et l’enclume, entre leurs frères d’hier et leurs alliés de circonstance du moment. Une participation aux hostilités ne saurait donc être une option pour elles.

Nous avons assisté ces derniers jours à une recrudescence des attaques de la CMA (Bourem, Léré, Bamba, Taoussa) alors que beaucoup pensaient qu’elle allait concentrer ses forces sur la région de Kidal…

Ces attaques étaient prévisibles pour qui s’attarde un brin sur l’évolution de la situation ces derniers mois. Les désaccords sur la mise en œuvre de l’Accord et le jeu des chaises musicales avec comme fond sonore la rétrocession des camps de la MINUSMA ont fait souffler de part et d’autre des intentions d’affirmation et des velléités va-t’en-guerre. Les renforcements des positions et les attaques peuvent être analysés comme des stratégies de défense et de démonstration des capacités de nuisances des parties en présence. Les crispations ont fini par faire franchir le Rubicon. Les bruits de bottes demeurent donc une option sur la table pour faire fléchir et in fine prendre le pas sur l’autre. 

Une de ces attaques a été menée à Dioura dans la région de Mopti. Quel message la CMA souhaite passer à travers cette offensive ?

Cette attaque s’inscrit également dans cette stratégie globale. Prendre les devants et montrer au camp d’en face ses capacités à l’attaquer là où il s’y attend le moins. Ce jeu va se gagner à l’usure. Chaque camp a donc intérêt à maintenir le moral de ses troupes au beau fixe. La configuration peut rapidement changer.

Lutte contre la corruption : où en est le traitement des dossiers ?

La lutte contre la corruption, érigée en priorité de la Transition, semble s’accélérer ces dernières semaines avec l’interpellation de plusieurs personnalités soupçonnées dans divers dossiers. Toutes bénéficient de la présomption d’innocence tant qu’elles ne sont pas condamnées, 

Depuis plusieurs semaines, de nombreuses personnalités ont été arrêtées dans le cadre de la lutte contre la corruption. La dernière arrestation d’une personnalité d’envergure est celle d’Adama Sangaré, maire du District de Bamako depuis 2007, placé sous mandat de dépôt le 20 septembre dernier. Il est accusé d’avoir « effectué des morcellements, des attributions illégales de parcelles appartenant à l’État et des accaparements des terres ne relevant pas de leur compétence dans la zone aéroportuaire ». Adama Sangaré qui est un habitué de la maison centrale d’arrêt avait d’abord été incarcéré en octobre 2019 pour faux et usage de faux et atteinte aux deniers publics dans le cadre d’un dossier portant sur une marché d’éclairage public pour près de 500 millions de francs CFA en 2010, avant d’être remis en liberté en mai 2020, puis réincarcéré en mai 2021 dans la même affaire, avant d’être à nouveau libéré un mois plus tard, en septembre 2021. Pour certains observateurs, le cas particulier d’Adama Sangaré est une illustration parfaite de certains maux de la justice malienne : arrêter sans juger. Ce spectre plane sur l’ancien ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Général Salif Traoré, accusé de « faux, usage de faux, détournement de biens publics et complicité d’abus de biens sociaux » dans l’affaire dite « Sécuriport ». Il a été placé sous mandat de dépôt le 30 août 2023, au camp 1 de Bamako. Cette nouvelle affaire qui porte sur un contrat de concession entre le Gouvernement du Mali et la Société Sécuriport LLC pour la fourniture d’un système de sécurité pour l’aviation civile et l’immigration est une des nombreuses qui visent d’anciens responsables sous la présidence IBK.

Des procédures lentes

Si les mandats de dépôt sont rapidement décernés, l’instruction des différents dossiers traîne en longueur. Inculpé puis arrêté le 26 août 2021 par la chambre d’accusation de la Cour suprême dans l’affaire de l’achat d’un avion présidentiel et d’équipements militaires, Soumeylou Boubeye Maiga est mort le 21 mars 2022 sans avoir été jugé. L’arrestation de l’ex-Premier ministre d’IBK avait été dénoncée par Cheick Mohamed Chérif Koné, ancien premier avocat général de la Cour suprême. Selon lui, cette juridiction n’était pas compétente pour instruire l’affaire. Le procureur général de la Cour Suprême Mamadou Timbo s’en était défendu affirmant que lorsque la haute cour de justice (compétente pour juger selon la Constitution de 1992) est inopérante, « l’instruction se poursuit à la Cour suprême ». Selon un analyste qui a requis l’anonymat, ces arrestations serviront à « étoffer » le bilan de la transition. Mais dans le fond, les affaires ne bougent pas. Dans le cadre des dossiers de l’achat de l’avion présidentiel et celui des équipements militaires, plusieurs personnes citées, notamment des opérateurs économiques, ne se trouvent pas au Mali. Un mandat d’arrêt vise également Moustapha Ben Barka, aujourd’hui vice-président de la BOAD. D’autres anciens ministres d’IBK, contraints à l’exil, sont visés depuis le 25 juillet 2022 par des mandats d’arrêts internationaux pour « crime de faux, usage de faux et atteinte aux biens publics » dans l’affaire dite Paramount, qui remonte à 2015. Il s’agit des anciens ministres de l’Économie et des finances Boubou Cissé et Mamadou Igor Diarra et de l’ancien ministre de la Défense et des anciens combattants Tiéman Hubert Coulibaly, ainsi que plusieurs opérateurs économiques, notamment Babaly Bah, ancien PDG de la BMS.

Des procès possibles ?

L’absence de ces personnes ainsi que les décès de certains responsables compliquent l’instruction de ces affaires. Madame Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Économie et des Finances de 2013 à 2015 est placée sous mandat de dépôt depuis le 26 août 2021 dans l’affaire dite de l’avion présidentiel et de l’achat des équipements militaires. Dans une lettre ouverte envoyée au président de la transition le 26 août 2022, elle avait réclamé la tenue de son procès. « J’avais placé tout mon espoir en la procédure en cours. Malheureusement, le temps que prennent les choses me préoccupe au plus haut niveau, notamment au regard de mon âge et de l’espérance de vie très limitée dans notre pays », indiquait-elle dans sa lettre. Mais, selon un analyste qui a requis l’anonymat, il sera difficile de tenir ces procès, car selon lui, « cela pourrait relever la faiblesse de certains dossiers ». Pour lui, « la justice joue la montre, le temps de la transition ». Aucune date n’a encore été indiquée pour d’éventuels procès et la justice communique très peu sur les affaires. Selon une source judiciaire, une cour d’assises spéciale devait être convoquée pour qu’un jugement ait lieu, mais sans donner plus d’explications, il ajoute simplement que cette cour n’est plus en « projet ». Cette source ajoute que la lenteur dans les procédures s’explique aussi par les changements intervenus au niveau des juridictions. Plusieurs juges ont été remplacés. « Avec un nouveau juge, c’est comme si la procédure reprenait de nouveau » , assure-t-il.

Le dossier des masques COVID qui s’est traduit par l’interpellation de Youssouf Bathily, ancien Président de la Chambre de commerce du Mali et certains de ses collaborateurs depuis le 23 novembre 2022, n’a pour le moment pas non plus trouvé de suite. Il leur est reproché des malversations financières dans l’achat des masques COVID qui ont été distribués en 2020 peu avant la tenue du scrutin législatif.

Des auditions en cours 

L’ancien Président de l’Assemblée nationale de 2013 à 2020, Issiaka Sidibé, croupit lui aussi à la Maison centrale d’arrêt de Bamako depuis le 9 août 2023. Accusé d’atteinte aux biens publics, l’ancien député a été mis aux arrêts, ainsi que son ex-Directeur financier et actuel Président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, Modibo Sidibé, Secrétaire général de l’Assemblée nationale et du CNT, Demba Traoré, ancien comptable, et Anfa Kalka, ancien Contrôleur financier de l’institution parlementaire. Si les anciens dossiers patinent, des auditions ont été menées pour ceux récemment sortis des tiroirs. Selon nos informations, le président de la FEMAFOOT Mamoutou Touré a été entendu par un juge d’instruction le 27 septembre. Il a clamé son innocence des faits qui lui sont reprochés. Mamadou Diarrassouba, ancien questeur de l’Assemblée nationale et actuel membre du CNT, est également visé dans le même dossier, mais n’a pas été écroué en raison de son immunité parlementaire. Soupçonnés de malversations financières, Abdrahmane Niang, ancien Président de la Haute cour de justice, et deux de ses anciens collaborateurs, dont l’ancien Directeur administratif et financier Mamby Diawara, ont aussi été placés sous mandat de dépôt début septembre. Après deux semaines de détention, la santé de M.Niang, octogénaire, s’est considérablement dégradée, nécessitant une évacuation dans une clinique pour des soins.

« Ristournes du coton »

Outre ces affaires, Bakary Togola, l’ancien Président de l’Assemblée permanente des Chambres d’agricultures du Mali (APCAM) a lui aussi signé son retour en prison, après avoir été inculpé en septembre 2019 pour « détournement de deniers publics, sur la base de faux et usages de faux, soustraction frauduleuse et autres malversations estimées à plus de 9,4 milliards de francs CFA entre 2013 et 2019 », puis acquitté en novembre 2021. 

Yves Bissouma : la renaissance

Un Nouvel entraineur change tout. Et ce n’est pas Yves Bissouma qui dira le contraire. Longtemps blessé la saison dernière, et cantonné aux bancs de touche par Antonio Conte, le Malien revit cette année avec l’arrivée d’Ange Postecoglou.

L’entraineur australien Ange Postecoglou a relancé Bissouma et en a même fait un de ses hommes de base. Et cette confiance, l’international malien la lui rend bien. Lors des sept matchs disputés cette saison par son club Tottenham, Bissouma a été phénoménale, élu à deux reprises homme du match face à Brentford et Manchester United. Le club de Londres n’a pas perdu le moindre match depuis le début de la saison de Premier League. Mieux, ils occupent actuellement la deuxième place du championnat, un point derrière Manchester City.  Précieux défensivement, Bissouma 27 ans l’est tout autant offensivement. Il est tout juste derrière les trois joueurs offensifs de l’équipe, celui qui est le plus impliqué dans les séquences d’attaques. Selon un graphique d’Opta Analyst, il est impliqué dans 20 phases pour 344 minutes disputées.

Cette saison sert de marqueur à Tottenham qui doit tourner plusieurs pages. Celle d’abord d’une saison ratée, le club a fin huitième lors de l’exercice 2022-2023. Les Spurs ont aussi besoin de stabiliser sur le banc après avoir éprouvé trois entraineurs la saison dernière. L’arrivée d’Ange Postecoglou qui a tout de suite eu une séance de travail avec Bissouma prouve cette volonté. « J’ai eu la chance que Bissouma soit là dès mon arrivée. Beaucoup de garçons jouaient en trêve internationale, et je l’ai en quelque sorte attrapé. La façon dont il s’entraînait à l’époque, lors des trois ou quatre premières séances, nous avions surtout des jeunes. Je lui ai dit : « Tu peux être un leader dans ce groupe ». Je connaissais déjà ses capacités et la façon dont il s’entraînait m’a permis de voir qu’il était prêt à s’engager dans cette voie. Le lendemain matin, il était en retard et je lui ai dit que pour être un leader, il fallait être à l’heure » a révélé le technicien australien sur TalkSPORT. Tottenham apprend aussi à vivre sans Harry Kane, son meilleur buteur de l’histoire avec 280 buts inscrits. L’International anglais s’est engagé avec le Bayern Munich durant l’été.

Yelema : désormais dans une « opposition » affichée à la Transition ?

Jusque-là très mesuré dans ses prises de position vis-à-vis des décisions prises et des actions menées par les autorités de la Transition, le parti Yelema de l’ancien Premier ministre Moussa Mara s’est montré particulièrement critique dans sa réaction suite à l’annonce par le gouvernement du report de la présidentielle, le 25 septembre dernier. Une nouvelle posture qui suscite des interrogations.

Même lorsqu’il était encore membre actif du Cadre des partis et regroupements de partis pour un retour à l’ordre constitutionnel, le parti Yelema prenait soin de ne pas endosser les positions les plus tranchées du directoire contre les autorités de la Transition.

En février 2022, lorsque le Cadre avait décidé de ne plus reconnaitre les autorités au-delà de la date prévue pour la fin de la Transition, Yelema s’était tout simplement désolidarisé de cette décision.

« Il y a eu des décisions que nous ne partagions pas, parce que le Cadre n’est pas une plateforme politique, encore moins un parti politique, juste un cadre d’échanges. Nous nous retrouvons sur des sujets sur lesquels nous travaillons à avoir le maximum de consensus, mais, s’il n’y a pas de consensus, je pense que les partis ont leur liberté de parole », se justifiait le 18 août 2022 le Président Dr. Youssouf Diawara. Pour certains, ces prises de position mesurées étaient aussi en partie guidées par le dossier judiciaire qui pesait sur le fondateur de Yelema. En novembre 2021, il avait été convoqué au Pôle économique de Bamako pour une affaire de malversations financières. M. Mara a rejeté en bloc ces accusations.

Lors du référendum du 18 juin 2023, Yelema, contrairement à d’autres formations politiques qui s’étaient clairement rangées dans les camps du « Oui » ou du « Non », a appelé chaque militant  et sympathisant à voter en accord avec « ses propres convictions », s’abstenant de donner une consigne ou d’opter pour un appel au boycott, même si le parti avait indiqué regretter le fait que le nouveau texte constitutionnel n’ait pas pris en compte ses préoccupations et ignorait les grands principes qui doivent guider les actions publiques et la pratique institutionnelle du pays. Le Porte-parole du parti, Hamidou Doumbia, pas en phase avec cette décision, a même milité dans une association prônant clairement le non pour la constitution.

Le ton du communiqué du parti Yelema en date du 25 septembre, en réponse au report de la présidentielle initialement prévue en février 2024, a été, contrairement à ses positions antérieures, l’un des plus virulents parmi les nombreuses réactions suscitées au sein de la classe politique.

« Langage de vérité »

La prolongation de fait de la Transition est-elle celle de trop, qui fait basculer le parti Yelema dans le rang des partis ou regroupements de partis politiques clairement « opposés » aux autorités de la Transition ? Cela semble être le cas. Mais, à en croire son Secrétaire politique et Porte-parole, Hamidou Doumbia, il n’en est rien.

« Le parti s’est toujours inscrit dans une opposition contre les mauvaises pratiques. La transition n’est pas une période où il y a une opposition et une majorité. Mais, à chaque fois qu’il y aura mauvaise pratique, le parti aura le courage de s’y opposer. C’est cette posture que nous avons depuis le début de la Transition ». 

« Quand nous pensons qu’il y a des actions qui sont positives, nous le disons. Quand il y a des actions qui ne sont pas justifiables et qui, pour nous, ne sont pas claires, nous avons toujours eu le courage de le dire et nous continuerons à le dire quoi que cela puisse nous coûter », poursuit-il.

Pour le Porte-parole de Yelema, le communiqué du 25 septembre n’est pas virulent, mais plutôt « véridique ». « Nous sommes dans une période de transition et nous ne pouvons pas parler d’opposition claire. Les partis politiques doivent certes accompagner la Transition, mais cela ne veut pas dire qu’ils doivent être dans une posture de bénis oui-oui et accepter tout ce que la Transition pose comme actes. Je pense que Yelema est dans cette dynamique. Ils ne sont pas dans une opposition déclarée, mais ils sont en train de dénoncer ce qui ne va pas selon eux », analyse Jean-François Marie Camara, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences administratives et politiques de l’USJP.

Suspension de visas pour la France : des étudiants maliens dans le désarroi

La France a suspendu début août la délivrance des visas pour les ressortissants du Mali, du Burkina Faso et du Niger en raison de la crise diplomatique qui sévit entre elle et ces trois pays. Cette décision impacte des étudiants maliens qui s’apprêtaient à aller poursuivre leurs études dans l’Hexagone.

« J’avais postulé à Campus France. J’avais fait toutes les démarches et j’avais eu une acceptation. Il ne me restait plus qu’à faire la demande de visa. Mais avec la situation géopolitique tout est chamboulé », se désole un étudiant malien qui a requis l’anonymat.

« Cela a commencé en août quand ils ont fermé le centre Capago (Centre de délivrance des visa français, Ndlr). Nous étions en attente de voir l’évolution de la situation. Mon rendez-vous était prévu vers fin août et j’avais pratiquement rassemblé tous mes documents. Malheureusement, il y a eu cette décision et je n’ai pas pu faire la demande », raconte-t-il, déplorant « une année de perdue » pour les étudiants en raison de la rentrée qui a déjà eu lieu en France. Selon une source à l’ambassade de France au Mali, des discussions sont en cours au sein de certains ministères français pour alléger la mesure de suspension pour les étudiants et les artistes. Des arbitrages sont attendus, assure-t-elle.

L’AEEM s’implique

Depuis le début cette situation, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a mené des démarches auprès des autorités françaises présentes au Mali et des maliennes pour tenter de trouver des solutions pour les étudiants maliens concernés.

« Au niveau du Bureau de coordination nationale, comme démarche nous avons entrepris des demandes au niveau des autorités françaises d’ici pour voir la possibilité pour nos étudiants d’avoir accès au visa dans d’autres pays, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Malheureusement, nos démarches ont été vaines », explique Alfousseyni Niamassé Dissa, Secrétaire à l’Information du Bureau national de l’AEEM.

À l’en croire, ne pouvant rien face à ce problème diplomatique, le Bureau s’est appesanti auprès des autorités éducatives sur les mesures à prendre pour le bien-être des étudiants maliens déjà présents sur le sol français et l’orientation des autres bénéficiaires de la Bourse d’excellence vers d’autres pays.

Appelant les autorités à tirer leçon de ce cas de figure, l’AEEM estime qu’il est temps pour le Mali d’investir massivement dans la formation sur le territoire malien. « Le fait d’envoyer des Maliens étudier à l’extérieur est une bonne chose, mais le fait aussi de créer les conditions nécessaires ici au Mali pour leur permettre d’exploiter le génie en eux ne pourrait être que bénéfique », plaide Alfousseyni Niamassé Dissa.

Phase de groupes de la Ligue des Champions : 1xBet présente le preview du deuxième tour

Le deuxième tour de la Ligue des Champions promet d’offrir plusieurs matchs au scénario tourbillonnant et aux résultats inattendus. Le bookmaker 1xBet te souhaite de bons jeux et te présente les matchs qui auront lieu les 3 et 4 octobre.

 

3 octobre, Naples vs Real Madrid

Les Napolitains ont connu un début de saison médiocre en Serie A, et seul Victor Osimhen répond encore aux attentes. Les « Galactiques » sont menés par l’excellent Jude Bellingham, mais l’absence d’un buteur pose beaucoup de problèmes à l’équipe d’Ancelotti. Quelle équipe sera la plus performante au Stadio Diego Armando Maradona ?

Tu peux parier sur Napoli vs Real Madrid ICI: http://1xplayers.com/b6Q6Cv1k

3 octobre, Inter vs Benfica

Lors de la première journée du Groupe D, l’Inter a arraché le nul face à la modeste Real Sociedad, tandis que Benfica s’est incliné de manière sensationnelle face au Red Bull Salzbourg. Le grand club italien veut remporter tous les tournois de la saison et prouvera sa force au Giuseppe Meazza. Cependant, Benfica n’est pas aussi faible qu’il n’y paraît, même s’il a vendu ses meilleurs joueurs la saison dernière. Les Aigles parviendront-ils à sortir leurs griffes et à déstabiliser l’Inter en contre-attaque ?

Tu peux parier sur Inter vs Benfica ICI: http://1xplayers.com/b6Q6Cv1k

4 octobre, Borussia D vs Milan

L’AC Milan rend visite au Borussia Dortmund avec l’espoir de résister au déluge d’attaques et de trouver ses chances en contre-attaque. L’équipe de Hummels et Reus n’a rien à perdre : les Bourdons ont perdu contre le PSG au premier tour et se sont compliqués la tâche pour sortir du « groupe de la mort ». Cette saison, les « Rossoneri » ravissent les fans avec un jeu solide, mais la récente défaite face à l’Inter est encore fraîche dans les mémoires. Pioli résistera-t-il à l’équipe d’Edin Terzic ?

Tu peux parier sur Borussia D vs Milan ICI: http://1xplayers.com/b6Q6Cv1k

4 octobre, Newcastle – PSG

Que dirais-tu de la perspective de rendre visite à une équipe qui vient d’anéantir son adversaire 8-0 ? Mais le PSG n’a pas le choix, l’équipe devra mettre Newcastle à l’épreuve à St James’ Park. Cependant, les Parisiens se distinguent favorablement de Sheffield United par la présence de Killian Mbappé, Ousmane Dembélé, Gonçalo Ramos et d’autres stars. Qui sortira vainqueur d’un derby entre les deux clubs riches ?

Tu peux parier sur Newcastle vs PSG ICI: http://1xplayers.com/b6Q6Cv1k

4 octobre, Leipzig – Manchester City

En début de saison, Josep Guardiola a perdu Kevin De Bruyne, mais a brillamment compensé son absence par des remaniements tactiques. Les Cityzens continuent d’écraser tous leurs adversaires, mais ils n’ont pas oublié leur match nul sur le terrain du RB Leipzig en Ligue des champions la saison dernière. Cette sous-estimation profite au talentueux entraîneur Marco Rose et à son équipe. Les Saxons ont surpris le Bayern Munich en s’imposant 3-0 en Supercoupe d’Allemagne, et ils voudront maintenant le faire revivre contre les champions d’Europe.

Tu peux parier sur Leipzig vs Manchester City ICI: http://1xplayers.com/b6Q6Cv1k

4 octobre, Porto – Barcelone

Le FC Barcelone a infligé une manita face à l’Anvers au premier tour de la Ligue des champions, mais tout n’est pas rose pour les Catalans. En La Liga, l’équipe ne joue pas aussi bien – la domination et l’aisance habituelles dans leur jeu n’ont pas été remarquées contre le Celta et Majorque. Le match contre le FC Porto est une excellente occasion pour le staff de Barça de résoudre les difficultés temporaires et de retrouver leur jeu.

Tu peux parier sur Porto vs Barcelone ICI: http://1xplayers.com/b6Q6Cv1k