La Caravane de l’Intégration en Guinée Conakry, via Boké

Compte tenu du mauvais état de la route, nous avons été forcés de passer la nuit dans une concession rurale, pour éviter de nous perdre dans la forêt guinéenne après Boké à  l’est du pays. C’est par là  que nous sommes entrés au pays de Feu Lansana Conté, après un séjour palpitant en Guinée Bissau, o๠le portuguais est la langue nationale. En effet, les caravaniers avaient plus de 600 km à  parcourir sur la route non bitumée pour rallier Boké à  Conakry. Le chemin était long, voire très long, eu égard à  son mauvais état. L’on arrivait à  peine à  comprendre pourquoi cette zone, peuplée par les Foulani (peulhs), était delaissée par les gouvernants. Serait-ce un reglement de compte dirigé contre cette ethnie ? La Guinée est un beau pays avec une nature luxuriante, des richesses incroyables mais un manque d’infrastructures effrayant et des routes en piteux états, voire carrément dégradées. Et plus nous avancions, plus la route se prolongeait. Mon confrère du journal l’Indépendant, Diakaridia Yossi, ne cessait de s’interroger:  » O๠verra-t-on enfin une couche de goudron dans ce pays? » Boké à  l’est du pays Enfin, nous avons péniblement atteint la region de Boké pour y passer la nuit. Signalons cet incident malheureux. Un véhicule de la caravane, (celui la même qu’occupaient les cuisiniers), immatriculé X 4152MD a fait un tonneau sur le tronçon abà®mé. C’était à  45 km de Boké (la destination), aux environs de 21 heures. Dieu merci, les cinq occupants du véhicule s’en sont sortis indemmes mais avec des blessures légères. Puis, il a fallu que les autres véhicules du convoi arrivent à  bout du parcours pour s’apercevoir qu’une Toyota était restée calée quelque part dans la fôret guinéenne. Alors, un convoi a rebroussé chemin pour aller à  la rescousse des égarés. Les blessés ont ensuite été embarqués à  bord d’un véhicule de secours. Après avoir beneficié de soins à  l’hopital de Boké, les victimes ont vite rejoint l’équipe des caravaniers. Le véhicule a quand même été sérieusement endommagé. Boké, à  300 km de Conakry A Boké, ville de transit, les caravaniers ont été accueillis à  la résidence du préfet de région. Cela n’a pourtant pas dissipé l’atmosphère de tristesse qui régnait chez les caravaniers. Boké est distant de Conakry de 300 km. Les caravaniers ne le sauront que le lendemain. En effet, nous avons embarqué à  15h devant la gendarmerie de Boké. Située en bordure de goudron, cette zone, de part ses activités économiques, arborait un cafouillage indescriptible. « Embarquez! »(C’est la consigne du colonel Amara, membre de la logistique de la caravane, invitant les caravaniers à  monter à  bord des véhicules. Et à  nouveau la route ! Bonjour Conakry ! Pour une fois, la caravane a trouvé un tronçon goudronné qui la conduite jusqu’à  la capitale. Les caravaniers ont savouré le verdoyant paysage guinéen, orné de termitières géantes. Ce n’est qu’au petit soir que la caravane a fait son entrée à  Conakry. Nous avons vu une ville illuminée par de pittoresques lampadaires. Sur tout le long du parcours sur le territoire guinéen, nous avons croisé des vagues de caravaniers qui battaient campagne dans le cadre des élections présidentielles. Par moment notre convoi se confondait à  eux. Il faut le dire, la Guinée s’apprête à  vivre un grand moment avec la tenue de ses premières élections presidentielles démocratiques. Nous y reviendons!

La Caravane de l’Intégration aux couleurs du festival international culturel de Kanilai

Comme à  l’accoutumée, cet évènememt fait pleuvoir du monde en Gambie, notamment dans ce petit village de Kanilai qui l’abrite. Pourquoi Kanilai, parce que, c’est le village qui a vu naitre le president Yaya Jammeh. Ainsi, ce festival qui était à  sa 5ème édition a rassemblé au pied du président gambien, affectueusement appelle en langue manding « Babili Mansa ». Festivités à  Kanilai Spécialement invité à  prendre part a l’évènememt, la caravane de l’intégration a vite rallié, sous haute escorte militaire, ce samedi la centaine de km qui sépare Banjul de Kanilai. Nous sommes arrivés a 15h30, c’est à  dire 2 heures avant la cérémonie de lancement. A première vue, ce village n’a rien à  envier à  une ville, dans la mesure ou toute les commodités urbanistiques s’y trouvent. Elle fait frontière avec la Casamance. Ici, c’est un vaste et prestigieux emplacement qui a été réservé aux festivités. Selon le directeur national adjoint de la Télévision nationale gambienne, cette année, le président de la République, initiateur de ce festival, n’a point lésiné sur les moyens pour réserver aux invités un séjour agréable. Chasseurs du Mali Comme invités de cette 5è édition du Festival, il faut entre autres noter la confrérie des chasseurs du Mali, des troupes culturelles et théatrales bissau-guinéennes, sénégalaises, gambiennes…Quelques heures avant l’ouverture officielle, les foules fusaient de tous les flancs du petit village de renom désormais international. Mais nous n’aurons pas vu la première autorité gambienne, en la personne de Assatou Njie Saidy, première vice-presidente de la Gambie, arrivée aux environs de 17h. 15 min après, le président Jammeh fit majestueusement son entrée à  bord d’un véhicule géant que lui même conduisait. Il a prit un bain de foule dans le mini-stade qui a abrité les festivités avant de se loger dans la tribune officielle. Discours, discours Le président a eu l’honneur de voir défiler les multiples troupes artistiques devant lui, avant de prononcer son discours en langue officielle. Signifiant tout le but de son festival, il dira que celui-ci n’a d’autre mission que de promouvoir la culture africaine et de faire régner la paix, la concorde, la justice, la tolérance dans le monde. Il indiquera ensuite que le fondement de chaque peuple c’est sa culture.  » Nous avons tout intérêt à  faire perpétuer nos différentes cultures, afin que les générations futures puissent en profiter » La trentaine de groupes artistiques invitée s’est produite sur scène devant les autorités gambiennes ainsi que de nombreuses personnalités venues de partout à  travers le monde. Rappelons au passage que la présente édition du Festival a invité 45 pays. Les festivités se sont poursuivies jusqu’aux environs de 3 heures du matin.

Région de Kaolack : la Caravane accueillie par le conseil municipal

C’est à  11h TU que le cortège de la caravane a pris le chemin de Tambacounda, pour ensuite rallier Kaolack. Lorsque nous avons pénétré la fôret classée qui se trouve à  mi parcours entre Kédougou et Tambacounda, nous avons pu constater l’une des rares biosphère sénégalaise qui contient encore des animaux sauvages. Outre des phacochères et des singes qui s’y trouvent, nous avons vu un lion traverser la route devant nous. Les animaux sont sous la protection des agents des eaux de forets. Arrivé à  Tambacounda dans les environs de 14 h 30 mn, les caravaniers eurent juste le temps de se désalterer avant de renouer avec le trafic. Cette fois ci, direction Kaolack. La journée n’a donc pas été de tout repos car c’est dans les encablures de 20 h que nous avons été reçuS avec beaucoup de ferveur, à  l’hotel de ville, par le conseil municipal. Situé à  environ 200km de Dakar, la région de Kaolack se localise comme le centre du Sénégal Le passage de la caravane a coincidé avec la disparition du Kalif El Hadj Dame Ibrahima Niass. Le célèbre homme a pleinement joué sa partition dans la concrétisation de l’intégration. Il a eu pour disciple dans son école sociale nombre de citoyens africains. C’est dans des conditions tristes que la caravane a accueillie la nouvelle de ce décès. Malgré tout, l’étape de Kaolack a constitué un moment exceptionnel d’informations et de communication sur le degré d’intégration des peuples de la sous région. 3ème ville du Sénégal, après Dakar et Saint Louis, Kaolack se distingue par son poids démographique (entre 300 000 et 500 000 habitants). Carrefour d’intégration Carrefour d’intégration, la principale activité économique est l’huilerie. « Kaolack est un creuset social qui accueille tous les fils de la sous région. Saluant le passage de la caravane dans sa localité, le maire de Kaolack, Madieyna Diouf, n’a pas manqué d’inciter les Etats africains à  l’unité. Dans le volet presentation de sa commune, il a rappelé que Kaolack est est le 2ème port de l’AOF, avant Abidjan. « L’histoire de la ville de Kaolack se confond avec celui de son port », dit-il. Par ailleurs, Madieyna Diouf n’a pas manqué de souligner les problèmes auxquels sa commune est butée. Ils sont d’ordre socio- économiques, dit-il: la santé, l’éducation… Face à  ces difficultés, l’élu a fait part de la détermination de son équipe à  travailler sans cesse pour le bonheur des populations. Par ailleurs, il entend s’aventurer dans une politique de coopération aux intérets réciproques. Il faut noter que le conseil municipal de Kaolack est issu de l’opposition. Pour le maire cela dénote de la vitalité de la démocratie au Sénégal.

Caravane de L’intégration : Tambacounda, une région en pleine expansion

Les caravaniers ont été accueillis à  Tambacounda par le Gouverneur de région. C’était dimanche dans les environs de 15 heures 30mn. Née de la scission de l’ancienne région de Tambacounda qui a vu naitre de ses flancs la nouvelle région de Kédougou,Tambacounda est incontestablement l’une des villes sénégalaises les plus urbanisées. Dans les consciences nationales, elle est la ville sénégalaise la plus malienne puisqu’habitée en majorité par des maliens. Celà  est du au fait que ladite région fait frontière avec la 1ère région administrative du Mali, Kayes. D’une superficie de 42 706 km2 (soit 22% du territoire national),la région compte une population de 642 833 habitants, dont 46% de peulhs. Outre les peulhs, elle est habitée par les mandings, les sarakholés, les bambaras et les wolofs. Sur le plan administratif, Tambacounda compte quatres départements (Tambacouda, Bakel, Goudiry et Koumpentoum), 12 arrondissements (02 dans le département de Koumpetoum, 03 à  Tambacounda, 04 à  Goudiry, et 03 dans le Bakel), 08 communes (01 à  Tamba, 02 à  Koumpentoum, 02 à  Goudiry et 03 à  Bakel), et 36 communautés rurales. Ici, l’agriculture figure en bonne place avec une diversification des cultures. Le coton est principalement cultivé dans la région avec la SODEFITEX. La banane aussi est bien présente avec une couverture de 70% de la consommation locale. Par ailleurs, il faut dire que le projet agricole du président Abdoulaye Wade, la Goana, a permis à  bien des égards, de redynamiser le secteur avec la diversification. S’agissant de l’élévage, le potentiel est riche et varié. Signalons que la particularité de Tambacounda est qu’elle peut etre classée parmis les régions industrielles du Sénégal. Aujourd’hui Lundi, nous avons pris le chemin de Kédougou, au Sud Est du Sénégal…

La Caravane de l’intégration à Bakel, cité de l’explorateur français Réné Caillé

Bakel ravive bien des souvenirs, au Sénégal et même ailleurs. Et pour cause, la localité, classée aujourd’hui comme un département du Sénégal, a été le principal centre commercial du pays de la Téranga. Sous la férule des colons à  l’époque, le commerce se pratiquait sous forme de troc. Ainsi, le principal outil de troc était la gomme arabique. Situé à  150 km de Matam, Bakel c’est aussi la cité de Réné Caillé. En effet, cet explorateur français après avoir franchi l’océan atlantique a élu domicile à  Bakel, avant de se lancer dans un vaste chantier de recherches en Afrique. Et jusqu’à  présent, sa maisonnette se trouve haut perchée sur une colline de la localité. Jamais les caravaniers n’avaient bénéficié d’un si merveilleux accueil. Et ce, depuis l’étape de Dakar. En effet, dépuis l’entrée de la ville, une délégation d’une trentaine de personnes commises par le préfet, ont reçu les visiteurs du jour. Par ce geste hospitalier irréprochable, la caravane a été honorée à  plus d’un titre. Mieux que tout cela, cette localité a offert un boeuf aux caravaniers. La population de Bakel est principalement d’origine sarakholée, c’est-à -dire soninkée, mais Pulaars, Wolofs et Bambaras sont aussi représentés. Bakel, centre commercial Faisant frontière avec la Mauritanie (avec comme frontière naturelle le fleuve Sénégal), Bakel était un centre très stratégique pour le commerce. Datant de l’époque coloniale, la plupart des batiments servaient de lieux de troc. Bakel c’est également l’histoire d’un homme atypique. Décidemment, la population de cette contrée n’oubliera pas de sitôt le très célèbre Samba Lindory. L’histoire de cet homme est aussi autant déconcertante que mythique. Selon de nombreux temoignages, cet homme se plaisait à  violer les femmes de la localité. On n’aura pas le temps d’en savoir plus. En outre, lyndory c’est aussi le réceptacle des nouvelles industries du Sénégal. Sur la route qui sépare ce département à  la région de Matam, se trouve les très célèbres industries de phosphates…

Caravane de l’Intégration: l’étape Saint Louis-Podor-Matam

Le département de Podor, situé à  plus de 200 km de Saint Louis, est situé dans le grand nord du Sénégalais. La spécificité de cette localité est qu’elle fait frontière directe avec la Mauritanie. En effet, c’est une fine brabche du fleuve sénégalais qui sépare ledit departement de la Mauritanie. Plus on s’éloignait des côtes maritimes, plus on s’enfonçait dans dans la chaleur avec une température de plus en plus insoutenable. Un climat désertique aux accents exotiques. Sur la route, malgré la forte chaleur qui s’abattait sur nous, les échanges entre confrères se poursuivaient de plus belle. Nous causions notamment sur l’aide au développement consentis par les pays occidentaux à  l’endroit du continent africain. Car nous avons pu nous apercevoir de l’immense investissement consenti par la France, le Luxembourg…dans divers domaines du monde rural sénégalais. « Le pays ne vas jamais s’en sortir avec seulement l’aide au devéloppement. Il faut une dynamique de devéloppement conçue à  la base » disait mon confrère sénégalais, Cherif Faye. Lors du podium organisé par Africable, la veille, le maire de Saint Louis et son staff étaient les invités. A la suite de sa brillante allocution, l’historique ville a vibré au rythme d’une animation explosive. C’est le lendemain que le cortège caravanier s’est décidé à  affronter les 200 km qui séparent la ville de Saint Louis au département de Podor. Sur la route, les caravaniers ont contemplé le vaste paysage qui demontre la matérialisation de l’immense projet agricole du président Abdoulaye Wade. L’on pouvait souvent aprecevoir des groupes de femmes rurales s’affairant autour de la recherche de bois mort. Sur la route qui sépare Saint Louis de Podor, se trouvent bien des structures agricoles de l’Etat sénégalais. C’est ainsi que l’on peut apercevoir le Centre d’expérimentation agricole logé sur des centaines d’hectares, à  quelques encablures de la Commune de Richard Toll. C’est au environ de 22h 10mn que le cortège des caravaniers s’est immobilisé devant l’hotel de ville de la ville natal du chanteur Baba Maal: Podor. Là  ils furent merveilleusement accueillis par le préfet de la localité. Dans le bref entretien qu’il a accordé à  la presse, le préfet a indiqué que Podor est par excellence une ville d’intégration. « Vous êtes venus dans une ville d’intégration. Dans la mesure o๠le département partage beaucoup de réalités avec le pays frontalier: la Mauritanie. Au paravant, le maire de la localité, après une breve presentation de la géographie de podol, a indiqué que la localité est une zone à  pleine expansion vers sur le developpement. « Nous avons à  coeur de vivifier un développement endogène. Situé à  420 km de Dakar, le département de Podor compte environ 13 000 habitants. Avec à  son actif l’ensemble des services administratifs, Podor est un département qui compte 22 communes locales. Il dispose de 5 collèges, un lycée, une case des tous petits. Sept groupes ethniques s’y cotoient à  savoir les toucouleurs, les Maures, les Wolofs…Ici l’économie se trouve essentiellement basée sur l’agriculture et l’élévage. Aujourd’hui, la caravane a pris la direction de la région de Matam, toujours dans le grand nord du Sénégal. Avant d’affronter les 500 km qui séparent Podor de Madem, la caravane a fait un bref escale à  l’hotel de ville de NDioum. Là  le maire de la commune a pu accorder une interview aux journalistes. Il est fondé à  croire que sa commune peut être considérée dans un futur proche comme le grenier du sénégal. Demain la caravane prendra la direction de Bakel, une autre région administrative du Sénégal.

La Caravane à Saint-Louis du Sénégal : une journée dans la 1ère capitale de l’Afrique occidentale française (AOF)

Autrefois reconnu comme la capitale du pays de la teranga, Saint Louis fut la 1ère capitale de l’Afrique Occidentale Française. Ce mercredi, la ville a reçu la visite des caravaniers de l’intégration africaine. Débout depuis 7heures, les caravaniers ont entamé la longue route de Saint Louis. En effet, 3h et demi auront suffi pour que les caravaniers ont atterrissent à  l’hotel Ile de Saint. Nous avons été accueillis, à  l’entrée de la plus vieille ville africaine, par les autorités municipales. Mais avant, nous nous sommes rassurés que Saint Louis est sans conteste l’une des plus grandes villes africaines. Aujourd’hui les participants à  la caravane avaient visiblement l’air détendus. En tout cas, pas comme au départ, ou la caravane avait eu du mal à  démarrer eu égard à  des couacs organisationnels. Petit à  petit, les choses semblent se mettre en place. « Je suis sure que tout finira par rentrer dans l’ordre. Il faut être optimiste », m’a dit mon confrère journaliste nigérien, Laouali Aboubacar. Nous avons traversé en 4mn le village natal de Abdou Diouf, ancien président du Sénégal avant de s’immobiliser devant l’hôtel Coumba Bang, le génie protecteur de la ville de Saint Louis. Ici, ils ont été reçus par les autorités municipales de Saint Louis, avec à  leur tête le maire, Cheikh Mamadou Abdoulaye Dieye. Première capitale de l’Afrique occidentale française (AOF), la ville n’a rien à  envier à  Dakar au regard de sa belle architecture. Située au nord du pays, la ville de Saint Louis s’tend sur une distance de . Elle est distante de Thiès de plus de 300 Km. Après s’être gavés de thiéboudjein sénégalais (riz au poisson), les caravaniers se sont séparés à  la Maison de l’Ile. Les journalistes eux ont pris la direction de l’hôtel de ville. La mer forme une ceinture autour de la magnifique ville. Le maire Ndieye a reçu les journalistes dans les locaux d’une mairie construite depuis 1887. Mais la ville de Saint Louis, créée en 1859, a été érigée en commune de plein exercice en 1872. Capitale du Sénégal depuis l’indépendance, Saint Louis est une carrefour et cosmopolite o๠cohabitent des Wolof, des Maures, des Toucouleurs, des Sérères, des Lébous, des Arabo Syriens, et des occidentaux. Elle est ainsi le berceau de la culture sénégalaise. C’’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le maire promet d’en faire d’ici à  2011 la capitale culturelle de l’Afrique. Dans le mouvement de transfert de la capitale vers Dakar, Saint Louis s’est dépeuplée. Crée depuis 1657, Saint Louis avec ses 250 000 habitants s’étend sur une superficie de 4800 hectares. Le pont Faidherbe qui est un lieu hautement historique est entrain d’être reconstitué. Car cela fait partie intégrante des préoccupations de la population. « Nous sommes en concurrence avec toutes les villes africaines » a indiqué le maire avec l’idéal de bâtir une ville très active. Notre passage a coà¯ncidé avec la présence dans la ville de 85 artistes venus pour la biennale des arts. Pour le maire de Saint Louis, les autorités d’antan ont jugé de transférer la capitale à  Dakar pour tout simplement un besoin de centralité. Ce député maire, non moins Ingénieur de travaux publics, a commencé par présenter les énormes potentialités de sa villes, avant d’égrainer le long chapelets d’obstacles qui freinent le développement de Saint Louis. Ainsi, dira-t-il, Saint Louis est une ville légendaire du Sénégal (vieille de 350 ans) qui est entrain de renaitre de ses cendres. Ville très poissonneuse par excellence Saint Louis été érigée patrimoine mondiale de l’humanité eu égard à  sa forte potentialité touristique. l’ancienne capitale qui a vu passer autant d’érudits, que d’intellectuels, a été par la suite abandonnée. Et depuis l’accession du Sénégal à  l’indépendance en 1960. Saint-Louis a également accueilli des personnalités historiques telle que Samory Touré du Mali. Aujourd’hui l’une des problèmes dont souffre la population est le récurent dérèglement climatique qui frappe la ville, causant souvent des graves inondations et bien d’autres cataclysmes. Toute chose qui a fait que les autorités municipales se sont assigné de relever ce défi. Par ailleurs, « nous travaillerons à  amorcer notre décollage avec la redynamisation de l’économie locale, en passant par l’ordonnément des établissements humains. Nous ambitionnons de faire de Saint- Louis la capitale culturelle de l’Afrique », a indiqué le maire. Pour les autorités municipales, les acquis de Saint Louis, en tant qu’ancienne capitale sénégalaise, ne doivent nullement être absorbés. En outre, il convient de noter que Saint Louis est une ville universitaire, doublée de ses 4 historiques lycée. Des établissements qui ont formé de grands intellectuels à  travers le monde. Depuis maintenant 30 ans Saint Louis est dans la dynamique d’une coopération décentralisée avec plusieurs villes européennes dont Lyle (en France). Elle a noué également une coopération avec le japon. Mais toute fois, le grand obstacle au développement demeure la difficultés d’acquisition des ressources. En raison de sa forte potentialité, les autorités sénégalaises ont décidé à  ce qu’une partie de la biennale nationale se déroule à  Saint Louis. Mieux, les autorités se sont battues pour l’érection de la ville en Patrimoine mondiale de l’humanité. Par rapport au budget de sa commune, le maire a indiqué qu’il a passé de 1 000 400 000 F CFA à  2 milliards 80 000 F CFA. « Nous entendons faire de Saint Louis une ville internationale » A la fin de la conférence, le maire a proclamé « Citoyen de Saint Louis », tous les participants de la caravane. Demain la caravane vous montrera bien d’autres merveilles du pays de la Teranga.

Carnet de route de la Caravane de l’Intégration : étape Dakar-Thiès

Situé à  70 k de Dakar, la région de Thiès est bien la région la plus proche de capitale. Outre son statut de 1ère région minière du Sénégal, elle est parsemée de bien des merveilles. Ce mardi, la caravane de l’intégration a pris le départ de Dakar. Direction : Thiès. Une chaine de véhicules se succédait le long du joli tronçon qui relie la capitale sénégalaise de cette belle région. Avec ses 1 501 675 habitants dispersés sur une superficie de 6 601 km 2 (soit 3, 5% de la population nationale), la région de Thiès se trouve être le second pôle industriel du Sénégal. Après un petit tour dans la ville de Thiès, le convoi de la caravane s’est dirigé vers la commune de Tivaouane (à  15 km de la ville de Thiès). Clin d’œil dans la cité de la Tidiania Situé dans la commune de Thiès, Tivaouane se distingue par sa gigantesque mosquée dressée jusqu’au firmament du ciel. A ses abords, on voit défiler des élèves talibés souvent très agressifs dans la mendicité. La preuve : quant je m’affairais devant mon ordinateur, J’ai été du coup envahi par une flopée de mendiants qui quémandaient leurs « pitance ». La spécificité de cette ville est qu’elle abrite la grande famille de la Tidiania, l’une des confréries de l’Islam, à  côté des Mourides, fidèles de Serigne Touba, ou des Laayènes, une autre commanunauté religieuses se réclamnt aussi de l’Islam avec quelques modifications. La foi au Sénégal est une affaire de confréries, de marabouts et parfois de folkore. Tous les chemins ne mènent-ils pas à  Dieu ? Thiès : Au pas du développement ! Elle se distingue dans ce domaine par sa production importante de phosphates, de calcaires et d’attapulgite. Aussi, la région recèle d’immenses réserves de tourbe estimées à  plus de quarante millions de mètres cubes. Arborant une importante façade maritime, la ville de Thiès est habitée par des communautés musulmanes et chrétiennes. Au plan des infrastructures sociales, sanitaires, hydrauliques, sportives, de jeunesse, de la femme et autres équipements ou services sociaux de base, la région est relativement bien pourvue mais il y a encore des efforts à  faire au niveau communautaire. Sur le plan éducation, il faut noter que Thiès vient de renforcer son dispositif d’enseignement supérieur. Elle dispose d’une nouvelle université qui permettre de désengorger celle de Dakar. Visite au président du Conseil de Cercle Le président du conseil de cercle de Thiès, Idrissa Camara entouré des membres de son bureau, a rencontré les journalistes de la caravane. Les entretiens ont essentiellement porté sur divers aspects de la vie socio-économique de la région. Le Conseil régional de Thiès a consenti un montant de 111 187 683 F soit 24% dans le secteur de l’éducation. C’’est une ville de culture par excellence. Elle apparait également comme un carrefour ferroviaire suffisamment outillé pour le bénéfice des populations. Pour une gestion efficiente de la dotation attribuée à  la région Inspection générale d’Etat, la gestion des collectivités locales Selon le président du conseil de cercle, la politique de décentralisation a beaucoup évolué. Avec ses 70 conseillers qui siègent au conseil régional, le conseil de cercle fonctionne exclusivement sur la base d’un fond de dotations décaissé par l’Etat. Le fond de dotations pour l’année actuelle est de 483 millions. Il siège en session ordinaire et extraordinaire. Un aspect qui leur tient à  coeur, C’’est la coopération décentralisée, essentielle au développement de la région. Environnement et Intégration Dans le domaine, des actions ont été posées depuis 2003. Pour ce qui est de l »environnement, ces questions sont régulièrement débattues. s’agissant de l’intégration africaine, le président du conseil de cercle a signifié que « pour développer nos Etats, régions, communes, elles ont tout intérêt à  coopérer. La place centrale de Thiès qui est l’espace public réservé aux meetings et autres grandes manifestations de la région, a fasciné les visiteurs du jour. Tant l’endroit offre une commodité spectaculaire. La route continue ! A demain !

Dakar : C’est parti pour la caravane de l’Intégration Africaine !

Au flanc du quartier urbain Ouakam se trouve dressé le pittoresque monument dont la notoriété à  travers le monde n’est plus à  démontrer. C’’est là  ou s’est déroulé la cérémonie de lancement officielle du premier road TV initié par la Chaine du Continent : Africable. En effet, Africable en collaboration avec ses nombreux partenaires n’a pas lésiné sur les moyens pour donner à  l’évènement toute sa splendeur. De nombreuses personnalités africaines ont tenu a être les acteurs pour l’édification d’une Afrique de nos rêves. Radio, presse écrite, presse audiovisuelle, marqueront l’évènement à  travers des émissions grand public fortement accrocheurs. Dans son discours, le PDG de Africable n’a pas manqué de donner toute la signification de cette caravane. Il indiquera que la caravane l’un des objectifs est de renforcement le système de fédération des Etats, et donc de matérialiser l’intégration africaine à  travers le véhicule de l’image, du son, l’écriture. Lors de cette la cérémonie, le président Wade a été « érigé » en véritable père du changement à  l’image de son prestigieux monument dédié à  la renaissance africaine. Selon le président sénégalais, cette l’initiative de cette caravane en tant que véhicule de l’image sera d’un apport important dans l’éveil des consciences.Pour le président Wade, la renaissance africaine passe nécessairement par une remise en cause. Ainsi, dira-t-il, 50 années après les indépendances, l’Afrique se doit de ne pas désespérer… « avec ses nombreux intellectuels, sa brillante et vaillante jeunesse ». « Plus que jamais, la jeunesse doit refuser de rester cloitrée dans son réflexe de migration constante. Elle doit résolument s’engager sur les chantiers d’une Afrique debout depuis maintenant 50 ans », a declaré le président Wade. Par ailleurs, dira-t-il, si l’Afrique veut capitaliser ses atouts, il lui faut impérativement aller vers « les Etats-Unis d’Afrique. Avant de terminer ses propos, le chef de l’Etat sénégalais a adressé ses félicitations au promoteur de la caravane, Ismael Sidibé, auquel il a attribué l’ordre du mérite du Sénégal. Toutefois, dit-il, le choix de Dakar pour abriter le lancement de la caravane est plein de symbole. Avant de se retirer, le président Wade a, conformément à  ses habitudes, pris un bain de foule, tout en serrant la main des associations et regroupements socio-professionnels venus pour le soutenir. La cérémonie a été agrémentée par la prestation d’artistes de grandes renommée tel que la malienne Adja Soumano, la sénégalaise Mariam Sissoko et bien d’autres. Aujourd’hui, la caravane se fera le devoir de sillonner la majestueuse capitale du Sénégal, Dakar, avant s’ébranler demain sur les grandes villes et régions du pays de la Teranga.

Caravane de l’Intégration : montrer l’Afrique aux Africains

Le projet de la Caravane de l’Intégration Africaine a été présenté aux journalistes Lors d’une conférence de presse animée par le Président Directeur Général de Africable, M. Ismaila Sidibé et Bassirou Thiam, Directeur du Projet, le Représentant de l’UEMOA Badjibassa Babaka et Tiegoum Boubeye Maiga, consultant. 90 jours pour sillonner 12 pays de l’Afrique Dans le cadre des festivités commémoratives de l’anniversaire des 50 ans d’indépendance de 17 pays africains, Africable, la Chaà®ne du continent organise du 1er mai au 31 juillet 2010 la Caravane de l’intégration africaine. 90 jours sont prévus pour la durée de la Caravane et pour traverser 12 pays. Les caravaniers Seront composés d’équipes de journalistes, de techniciens, de leaders d’opinion et d’autres personnels d’appui vont sillonner qui 12 pays, à  découvrir 12 capitales, rallier 92 villes et 77 bivouacs. Selon le principal conférencier, le PDG de l’Africable, le coup d’envoi sera donné a Dakar au Sénégal le 1er mai 2010 avec comme itinéraire la Mauritanie, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso , le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana pour atteindre Abidjan (Côte d’Ivoire) le 31 juillet 2010. Une occasion pour Africable de jouer sa partition dans l’Intégration africaines conformément à  ses visions de chaà®ne panafricaine aui sont entre autres: la promotion de l’intégration africaine, la couverture du déficit de connaissance de l’Afrique par les africains et la vulgarisation des politiques . Pour le déplacement des caravaniers, Bassirou Thiam, directeur du Projet précise que la Caravane de l’intégration se déplacera à  bord de camions de reportages et de véhicules tout terrain, avec au programme des émissions et des plateaux de télévision. Et qui seront diffusés en direct par satellite à  partir des capitales et villes traversées. Près d’1 milliard de FCFA de budget Le coût estimé pour l’organisation de cette caravane s’élève à  1 milliards de FCFA a précisé le PDG. En ce qui concerne les partenaires, ils sont nombreux: l’UEMOA, l’OMVS, Transrail,la BOAD etc… Il faut signaler que ce projet est initié par Africable, et la caravane de l’intégration est le premier road-TV jamais organisé sur le continent africain. Avec 12 pays traversés, 12 capitales découvertes, 92 villes ralliées et 77 bivouacs installés en Afrique de l’Ouest pour célébrer 50 ans d’indépendances, elle promet à  plus d’un titre. www.Caravaneintegration.com est le site de la caravane élaboré par l’équipe du Journaldumali.com, selon le directeur de publication Mahamadou Camara et par ailleurs collaborateur de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Les questions des journalistes ont porté sur le choix de Dakar pour le départ de la caravane, les retombées pour Africable et la pérennisation d’un tel projet. Le lancement officiel aura le lieu le Samedi 7 Mai à  Dakar à  la place du Monument de la Renaissance Africaine, en présence du Directeur Général de la Chaà®ne, Mr Ismaila Sidibé, d’officiels, des équipes de la Caravane et du chef de l’état Sénégalais.