Maroc: Démantèlement d’une cellule terroriste à Tétouan

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a démantelé, mardi, une cellule terroriste à Tétouan (nord du Maroc, à 278 Km de Rabat) composée de cinq individus, âgés entre 23 et 33 ans, et soupçonnés proches de l’organisation dite « Etat islamique ».Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches et d’une uniforme militaire, selon un communiqué de la BCIJ relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) dont APA a obtenu copie.

 Les investigations préliminaires relèvent que les suspects arrêtés ont prêté allégeance à l’autoproclamé « émir » de Daech, et ont adhéré à la propagande de ce groupe terroriste, de même qu’ils ont entretenu des liens avec des combattants sur la scène syro-irakienne pour tirer profit de leurs expériences.

 Les mis en cause seront déférés devant la justice dès la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

 

 

La Mauritanie condamne l’attaque d’un aéroport saoudien

Le gouvernement mauritanien, dans un communiqué reçu vendredi à APA, a vigoureusement condamné l’attaque de l’aéroport d’Abha (Arabie Saoudite) ayant causé la blessure de 26 civils de différentes nationalités dont trois femmes et deux enfants.« Nous condamnons avec la dernière énergie cette attaque terroriste. Nous exprimons notre soutien et notre solidarité au Royaume d’Arabie Saoudite dans tout ce qui est de nature à toucher à la préservation de sa sécurité, à l’intégrité de son territoire et à son rôle central dans la région et dans le monde », lit-on dans le communiqué.

L’attaque de l’aéroport d’Abha, en Arabie Saoudite, est survenue mercredi dernier. Elle a été ensuite revendiquée par la milice houthie soutenue par l’Iran. Le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que le « fait de viser des infrastructures civiles et des zones habitées et d’effrayer des innocents en sécurité est un acte contraire aux coutumes, aux valeurs et aux conventions internationales ».

La Mauritanie, liée par des relations privilégiées avec l’Arabie saoudite, soutient la coalition saoudienne engagée au Yémen. Toutefois, elle continue d’entretenir des relations diplomatiques avec Téhéran, ennemi juré de Ryad.

Mali : début d’un deuil national de 3 jours, après l’attaque de Sobanou

Le Mali a entamé ce jeudi un deuil national de trois jours, en hommage aux victimes de l’attaque terroriste de Sobanou qui a fait officiellement 35 morts, annonce le gouvernement dans un communiqué rendu public mercredi soir« Le Président de la République a déclaré un deuil national de trois (03) jours, à compter du jeudi 13 juin 2019 à zéro heure, sur toute l’étendue du territoire national en hommage aux victimes de l’attaque terroriste perpétrée le 10 juin 2019 contre les populations du village de Sobanou dans la Commune rurale de Sangha, Cercle de Bandiagara, Région de Mopti », souligne le communiqué, ajoutant que durant cette période les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics.

Par ailleurs, le gouverneur de la région de Mopti, région dont relève Sobanou, a été limogé, annonce le gouvernement qui avoir pris cette mesure en droite ligne des « leçons » tirées du « drame » de Sobanou.

Le gouverneur Sidi Alassane Touré était sur la sellette depuis que les tueries de masse se sont multipliées dans le centre du pays en début d’année.

Bien avant le massacre de Sobanou survenu dimanche dernier, un autre village du centre du Mali, en l’occurrence Ogassagou, a été le 23 mars dernier le théâtre d’une attaque sanctionnée par la mort de 160 personnes. Auparavant, 39 personnes avaient trouvé la mort le 1er janvier 2019 dans une attaque à Koulogon, autre village au centre du Mali.

Attaque à Sobanou : six suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête (officiel)

Six personnes suspectées être impliquées dans l’attaque de Sobanou ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte sur cet assaut contre ce village du centre du Mali qui a fait officiellement 35 morts, annonce le gouvernement malien dans un communiqué publié mercredi«Six (06) personnes ont été interpellées suite à des contrôles de routine, dont deux (02) par la MINUSMA», précise le communiqué avant d’ajouter que les suspects ont été arrêtés mardi et remis à la gendarmerie de Mopti qui devrait les transférer à Bamako la capitale.

Le procureur du pôle spécialisé dans la lutte antiterroriste, Boubacar Sidiki Samakéqui, qui s’est rendu sur les lieux à Sobanou, a assuré que toute la lumière serait faite sur cette attaque.

Le bilan de l’attaque perpétrée dimanche après-midi a été revu à la baisse par le gouvernement qui parle maintenant de 35 morts au lieu de 95 morts, comme précédemment annoncé.

Attaque à Sobanou : le nombre de morts rabaissé à 35 (officiel)

Le bilan de l’attaque terroriste de dimanche soir à Sobanou dans le centre du Mali est de 35 morts et non 95 morts, annonce le gouvernement malien dans un communiqué publié mercredi.«Le nombre de personnes tuées a été ramené de 95 à 35 (11 adultes et 24 enfants). Ce nombre résulte d’un décompte minutieux effectué par une équipe constituée d’éléments de la protection civile, de médecins légistes, du procureur général de Mopti », souligne le communiqué reçu à APA.

Lundi, soit 24h après le carnage, le gouvernement avait lui-même parlé, dans un premier communiqué, de 95 morts et de 19 portés disparus, un bilan proche de celui donné par le chef de village de Sobanou et le maire de Sangha dont dépend le village attaqué.

Citant le chef de village de Sobanou, le gouvernement soulignait dans son premier communiqué que les 95 tués «correspondaient aux morts et disparus combinés ».

Le deuxième communiqué du gouvernement qui revoit à la baisse le nombre de morts fait suite à la visite à Sobanou du Premier ministre Boubou Cissé. Il était accompagné de plusieurs ministres dont celui de la Défense.

Cameroun : une dizaine de morts dans deux attaques de Boko Haram

Une dizaine de personnes, dont des civils et des militaires, ont perdu la vie dans la région de l’extrême-nord du Cameroun dans deux attaques attribuées à la secte islamiste Boko Haram, a appris APA ce mardi.La première incursion, survenue à Darak, localité située dans la zone du Lac Tchad, visait une colonne de l’Armée dans un poste de la Force multinationale mixte (FMM). La riposte des forces de défense a permis de neutraliser une vingtaine de djihadistes.

La deuxième incursion qui s’est déroulée dans l’arrondissement de Kolofata, a ciblé essentiellement des civils.

Les attaques meurtrières de Boko Haram se sont multipliées ces derniers jours particulièrement à Kolofata et Nguetchewe, frontaliers avec le Tchad et le Nigeria.

Conflits intercommunautaires : plusieurs chefs traditionnels tchadiens suspendus

Le sultan du Ouaddaï, Mahamat Ourada, et plusieurs autres chefs traditionnels de cette partie de l’Est du Tchad, théâtre ces derniers jours de meurtriers affrontements intercommunautaires, ont été suspendus de leurs fonctions, aux termes de deux arrêtés publiés ce jeudi par le ministre de la Sécurité publique.Mahamat Abali Salah reproche aux concernés un « laxisme avéré et (une) complaisance à outrance dans la gestion des affaires du sultanat, laissant ainsi s’instaurer un désordre total engendrant une confrontation meurtrière entre communautés ».

Le sultanat du Ouaddaï, un des plus anciens du pays, et les sous-préfectures nomades d’Abougoudam, de Marfa, de Chokoyan et d’Abdi, fiefs des chefs traditionnels mis en cause, se trouvent dans les provinces du Ouaddaï et Sila, zone des conflits intercommunautaires meurtriers.

Selon un bilan dressé par des organisations de défense de droits de l’Homme, environ 50 personnes ont trouvé la mort suite aux conflits ayant opposé des éleveurs nomades à des agriculteurs.

RCA : le gouvernement et la Minusca réclament les auteurs du massacre de Paoua

Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) ont condamné l’attaque des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) ayant fait 34 morts mardi dernier dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest), non sans lancer un ultimatum au chef rebelle Abass Sidiki pour qu’il livre à la justice ses éléments identifiés comme les auteurs de cette tragédie.Selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), qui dit avoir recueilli des informations auprès de sources locales, « les éléments des 3R auraient mené des attaques ciblées qui ont causé la mort d’au moins 34 civils dont 13 à Koundjili, 18 à Ndjondjom et 3 à Bohong ».

Le ministère centrafricain de la Communication et des Médias et la Minusca tenaient, hier mercredi à Bangui, une conférence de presse conjointe. Au cours de celle-ci, la mission onusienne a renseigné que « certaines victimes ont été ligotées avant d’être tuées. Trois personnes auraient également été blessées au cours de ces attaques. Les éléments des 3R ont aussi incendié trois maisons et emporté des bœufs appartenant aux populations ».

En outre, la Minusca a déploré « le caractère cruel et délibéré de ces attaques qui, en plus d’être planifiées et coordonnées, témoignent de l’intention des auteurs à infliger des atrocités entrainant la mort d’une large partie de la population ».

D’après la mission onusienne, « il s’agit là d’éléments constitutifs de crimes graves impliquant à la fois la responsabilité de leurs auteurs et d’Abass Sidiki, le chef des 3R ».

Par conséquent, elle exige d’Abass Sidiki « l’arrestation et la remise à la justice centrafricaine des auteurs et le démantèlement des bases de Letele et Boucaya, des villages de Paoua ».

A en croire la Minusca, ces attaques sont d’autant plus regrettables qu’elles « surviennent au moment où le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires et l’adhésion progressive des populations, déploie des efforts pour une mise en œuvre effective de l’accord politique pour la paix et la réconciliation, cadre unique de promotion d’une paix et d’une stabilité durables tant attendues par les filles et les fils de la RCA ».

De son côté, Ange Maxime Kazagui a soutenu que « les représailles du groupe 3R, suite à l’assassinat d’un éleveur, sont disproportionnées et remettent en cause l’engagement de ce groupe armé signataire de l’accord de Khartoum du 6 février à mettre fin aux violences ».

Il a aussi souligné que cette tuerie est « inacceptable », avant de promettre que « l’acte ne restera pas impuni ». Enfin, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement a demandé aux 3R de démanteler les barrières illégales installées à Paoua.

Tchad : 46 morts dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs nomades

Des affrontements opposant actuellement à l’est du Tchad des agriculteurs et des éleveurs nomades ont fait un « bilan provisoire » de 46 morts, annonce la Convention tchadienne de défense des Droits de l’Homme (CTDDH) dans un communiqué reçu mardi à APA.Selon le communiqué signé par le secrétaire général de la CTDDH, Mahamat Nour Ibedou,  24 des morts sont dénombrés dans la province du Sila et 22 dans celle du Ouaddai.

Cinquante blessés dont une dizaine qualifiés de graves, sont également à déplorer, selon la CTDDH qui s’inquiète de ce que des renforts en hommes et en armes affluent du Soudan pour prêter main forte à l’un des camps.

Conjurant ces menaces, la CTDDH appelle à la retenue les belligérants et les exhorte à « s’affranchir de l’emprise des personnes haut placées qui n’ont de cesse de les instrumentaliser ».

Pour sa part, le gouvernement tchadien a dépêché sur place son ministre en charge de la Sécurité publique, le général Mahamat Abali Salah, qui a eu de rencontres avec les deux parties en conflit.

Pour apaiser la tension, le ministre a supprimé la Dia (prix du sang) que les communautés payent en guise de réparation en cas de meurtre.

Sept morts dans l’attaque d’un poste de contrôle au Mali

Au moins sept personnes dont trois gendarmes et un douanier ont été tuées dans l’attaque d’un poste de contrôle près de Koury, une localité au sud-est du Mali, a-t-on appris de sources concordantes« Le bilan est de 7 morts, soit 3 gendarmes, 1 douanier et 3 civils », a confié à APA une source sûre, d’après qui l’attaque du poste de contrôle de Koury tenu par des gendarmes et des douanier a eu lieu dimanche soir.

Au ministère de la Sécurité, une source ayant souhaité garder l’anonymat a confirmé l’attaque et le même nombre de victimes déplorées.

C’est la première fois que pareille attaque est signalée dans cette zone.

Cameroun : un mort dans l’explosion d’une grenade à Maroua

Une personne a trouvé la mort dans la ville de Maroua, après l’explosion d’une grenade survenue à proximité d’un cabaret fréquenté par des personnes aisées de cette localité de l’extrême nord du Cameroun, a appris APA de sources sécuritaires.Survenu dimanche soir peu après la rupture du jeûne, ce drame a également fait une trentaine de blessés, dont cinq qualifiés de «graves».  Les circonstances de cette explosion ayant eu lieu dans une zone fortement islamisée n’ont pas encore été élucidées.

Relativement épargnée par le terrorisme, Maroua demeure néanmoins le chef-lieu d’une région fortement meurtrie par les incursions de la secte islamiste Boko Haram qui écume la zone du Lac Tchad.

Ces dernières semaines, le mouvement jihadiste, donné pour moribond pendant un trimestre, a repris de la vigueur avec des assauts armés à l’instar de l’attaque à lui attribuée le 12 mai dernier à Goshi (département du Mayo-Tsanaga) et au cours de laquelle 67 maisons, 11 magasins de stockage de denrées alimentaires ainsi qu’une église ont été incendiés.

Niger : bilan controversé au sujet de l’embuscade de Mangaizé

L’embuscade que des terroristes auraient tendue mercredi soir à Mangaizé (nord) aux forces de sécurité et de défense du Niger fait ce jeudi l’objet d’un bilan controversé car, là où le ministère de la Défense nationale déplore 17 soldats tués et 11 portés disparus, les réseaux sociaux ainsi que les médias locaux et internationaux font état de 28 morts du côté des militaires.Pour étayer leur bilan, les réseaux sociaux et les médias soutiennent que les soldats portés disparus dont parle le ministère ont tous été retrouvés morts, d’où le décompte de 28 décès.

Ces bilans contradictoires ont suscité un large débat sur les réseaux sociaux où on glose sur l’inefficacité de la communication du gouvernement.

Alarmistes, beaucoup d’internautes se demandent  si le gouvernement ne leur cache pas la vérité sur un bilan plus lourd qu’on ne le pense. A l’appui de leurs interrogations, ils déplorent le silence du porte-parole du gouvernement.

Pour le moment, seul le ministère de la Défense a parlé, au journal télévisé de mercredi soir, de 17 tués et de 11 disparus, un bilan loin de convaincre les Nigériens qui font un lien entre l’embuscade de mercredi soir et les attaques terroristes de lundi dernier dirigées contre la région de Tillabéry. L’une d’elles avait visé la prison de haute sécurité de Koutoukalé, située à près de 50 km de Niamey.

Selon un tweet du ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed, les forces de l’ordre avaient non seulement repoussé cette attaque mais s’étaient ensuite lancées aux trousses des terroristes.

Pour beaucoup de Nigériens, cette chasse aux terroristes s’est révélée un piège pour les forces de l’ordre qui sont tombées dans l’embuscade de Mangaizé, une localité située à quelques encablures de la frontière malienne.

Burkina: Ibn Chambas « condamne » l’attaque contre une église qui a fait 6 morts

Le Chef de Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a condamné dans une note parvenue dimanche soir à APA l’attaque perpétrée dans la matinée contre une Eglise à Dablo, dans la région du centre-nord du Burkina Faso,Au cours de cette attaque, « six personnes ont été tuées, parmi lesquelles le prêtre de l’Eglise », a déploré le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, qui « présente ses plus profondes condoléances aux familles des victimes, au peuple et au Gouvernement Burkinabé ».

Par ailleurs, Mohamed Ibn Chambas appelle les autorités du Burkina à ne ménager aucun effort pour identifier et rapidement traduire en justice les auteurs de cette attaque. 

Il encourage également les autorités à « prendre les mesures indispensables » pour éradiquer cette violence qui « meurtrit » le pays, souligne le document, tout en réitérant la « détermination » du système des Nations Unies et de la communauté internationale à continuer d’apporter le soutien nécessaire au Burkina Faso.

 

 

RCA : signature publique à Bangui de l’accord de paix de Khartoum

L’accord de paix et de réconciliation nationale en Centrafrique paraphé mardi dernier à Khartoum (Soudan) après 10 jours de négociations entre le gouvernement et 14 groupes armés qui sévissent dans le pays a été signé publiquement, mercredi après-midi au palais de la Renaissance à Bangui.Le texte a été signé par les principaux responsables des mouvements rebelles et le président de la République Faustin Archange Touadera, en présence du président de la Commission de l’Union Africaine, Mahamat Moussa Faki et de certains ministres de la sous-région.

Sur 14 chefs rebelles concernés, 11 ont signé publiquement cet accord, les 3 autres l’ayant fait avant cette cérémonie. Il s’agit d’Abdoulaye Miskine du FDPC, de Nourredine Adam du FPRC et d’Ali Ndaras de l’UPC.

Tous les intervenants à cette cérémonie ont mis l’accent sur le fait que c’est un « nouveau jour qui se lève sur la RCA ». C’est le cas du représentant du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga Anyanga qui a signalé que « cet accord de paix est une œuvre humaine dont on est fier, mais qu’il faut rester vigilant dans son application ».

Pour le ministre congolais des Affaires Étrangères, Jean Claude Ngakosso, il n’y a pas d’alternative à la paix. Il a demandé aux uns et aux autres à vivre dans l’amour et le pardon. Paraphrasant Nelson Mandela qui disait qu’il n’y a pas de plus belle vengeance que le pardon, il a exhorté les Centrafricains à tourner la page du passé pour ramener la paix dans le pays.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Mahamat Moussa Faki, a dans son intervention souligné que c’est un grand jour qui se lève en Afrique et une merveilleuse nouvelle pour la RCA. A son avis, la signature de l’accord est une étape cruciale pour la paix, mais pas suffisante car, le grand défi n’est pas dans la conception et la signature de l’accord, mais son application dans la bonne foi. Ce faisant, il a marqué la disponibilité de l’Union Africaine à œuvre pour sa pleine application.

Prenant la parole, le président de la République, Faustin Archange Touadéra a déclaré que la paix est à la portée des Centrafricains. « Le 6 février est une date historique pour le pays et met les protagonistes face à leur responsabilité. Cet accord va faire de la RCA un pays sûr pour tous et pour chacun », a conclu le président Touadéra.

Côte d’Ivoire: un mort et des blessés graves dans un affrontement intercommunautaire

Un affrontement intercommunautaire a fait plusieurs blessés graves et d’importants dégâts matériels, mercredi à Zouan-Hounien, dans l’ouest ivoirien après la mort d’un élève, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une source jointe au téléphone par APA dans cette localité, l’origine de ce conflit est la mort d’un jeune élève d’ethnie Yacouba (autochtone) passé à tabac par des jeunes transporteurs malinké (allochtones).

 « L’incident s’est produit dans le village de Téapleu et le jeune élève qui a été tabassé par ces transporteurs a succombé à ses blessures après son évacuation dans un centre de santé. La mort du jeune élève a ainsi soulevé le courroux de ses camarades ainsi que des jeunes Yacouba», explique la même source.

Selon elle, cette colère des jeunes autochtones Yacouba s’est « déportée aujourd’hui  à Zouan-Hounien où ils ont  pris à partie des jeunes malinkés et leurs commerces dans cette localité faisant plusieurs blessés graves et d’importants dégâts matériels ».

« Plusieurs commerces et domiciles dont celui du maire ont été saccagés », précise encore cette même source, ajoutant que les autorités administratives et sécuritaires ainsi que les leaders communautaires sont à pieds d’œuvre pour ramener le calme dans cette localité.

Les conflits communautaires sont légions en  Côte d’Ivoire ces dernières années. En 2016, un affrontement entre des éleveurs peulhs et des agriculteurs à Bouna dans le Nord-Est du pays avait fait trente-trois morts et une cinquantaine de blessés.

La condamnation du chef anti-balaka général Andjilo à la Une à Bangui

La condamnation par la Cour criminelle de Bangui du chef anti-balaka général Andjilo, de son vrai nom Ngaibona Rodrigue, à une peine de travaux forcés à perpétuité pour association des malfaiteurs, braquage à main armée, assassinat et vol, occupe largement la Une des journaux centrafricains.Les journaux s’intéressent aussi à la reddition d’un autre chef rebelle anti-balaka à Bangassou, à l’est du pays, et l’évasion de la prison du  camp de Roux de deux rebelles congolais.

Corbeau News titre : « le fameux général des anti-balakas Andnjilo  vient d’être condamné par la Cour criminelle de Bangui ». « Ça y est ! » s’exclame le journal qui écrit que le fameux général des anti-balaka Andjilo est condamné par la Cour criminelle de Bangui à une peine de travaux forcés à perpétuité dans l’affaire qui lui avait été reprochée.

Association des malfaiteurs, braquage à main armée, assassinat et vol sont en partie les chefs d’accusation portés contre le fameux général autoproclamé Rodrigue Ngaibona alias général Andjilo depuis son arrestation en 2015 par les soldats camerounais de la Minusca dans la localité de Bouca, une ville provinciale située à environ 285 kilomètres du lieu de son procès, note Corbeau News.

Cependant l’Agence Centrafrique Presse (ACAP) titre : « L’ex-chef anti-balaka Rodrigue Ngaïbona alias « Général Andjilo » condamné aux travaux forcés à perpétuité ».

L’ACAP relève que l’un des avocats de Rodrigue Ngaïbona alias ‘’Général Andjilo », Me Didier Gonénzapa, a dénoncé le jugement rendu, estimant que les peines sont excessives, puis a précisé que le conseil de la défense fera tout pour se pourvoir en cassation dans les délais de trois jours prévus par la loi.

Il a souligné, écrit l’ACAP, que « la peine est trop lourde pour la simple raison que Rodrigue Ngaïbona alias ‘’Général Andjilo » a rendu un service au peuple centrafricain et ce n’est pas de la sorte qu’on doit le condamner.

La partie civile se réjouit de ce verdict qui constitue à ses yeux un signal fort lancé par la justice centrafricaine, écrit pour sa part le RJDH.

« Nous nous réjouissons de ce verdict qui vient calmer les familles meurtries par les actes de Andjilo », explique Me Roddy Madouzékeko de la partie civile dans le journal.

« Rodrigue Ngaïbona alias Andjilo condamné à perpétuité et doit verser 138 millions CFA à titre de dommages et intérêts », titre L’Hirondelle, un autre quotidien privé.

Le Pays, un autre quotidien, titre à sa Une : « L’intégralité du dernier  mot de Rodrigue Ngaïbona, alias général Andjilo qui, ironique devant la justice, déclare : le remerciement que le pays me doit c’est de me traduire devant la justice avec les trois ans que j’ai déjà épuisé en prison ? »

Sur la reddition d’un chef anti-balaka à l’est de la RCA, Le Démocrate titre « Bangassou : le général Béré-Béré dépose les armes et se rend au contingent marocain ». Pour sa part Centrafric Matin titre « Reddition de Béré-Béré, un des responsables du massacre de Bangassou » ajoutant que Kevin Béré-Béré, s’est rendu ce dimanche 21 janvier à la Minusca. Il a été entendu par la police onusienne qui l’a placé en garde à vue. C’est l’un des responsables du massacre de Bangassou, en mai dernier, qui est venu demander la protection de la Minusca écrit le journal.

Originaire du Mbomou, Kevin Béré-Béré avait activement participé aux attaques qui avaient coûté la vie à une centaine de musulmans, réfugiés dans leur mosquée, ainsi qu’à une dizaine de casques bleus cambodgiens et marocains.

C’était lui également, associé à d’autres leaders d’autodéfense, qui avait mené des raids à Pombolo et Kembé, en octobre dernier, causant la mort de dizaines de civils révèle le journal.

Le RJDH sur le sujet titre : « le chef anti-balaka de Bangassou attendu à Bangui après sa reddition ». Selon ce journal, la reddition de Kevin Béré Béré, l’un des chefs anti-Balaka à Bangassou, s’est effectuée pendant que Rodrigue Ngaïbona dit «général Andjilo» un des chefs des Anti Balaka est condamné à Bangui aux travaux forcés à perpétuité.

Concernant la fuite de rebelles de la RDC de la prison du camp de Roux, L’Expansion, un journal privé, titre : Deux rebelles congolais, Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu s’évadent de la prison du camp de Roux à Bangui.

Selon ce journal ces deux ressortissants congolais, détenus depuis juin dernier à Bangui, se sont évadés mercredi 18 janvier. Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu du mouvement politico-militaire FCCPD de John Tshibangu avaient été arrêtés sur des soupçons de recrutement de mercenaires et de contacts avec certains groupes armés centrafricains.

En Centrafrique, ils faisaient l’objet d’une information pour association de malfaiteurs. Les deux Congolais étaient détenus au Camp de Roux à Bangui, réputé plus sûr que la prison de Ngaragba souvent qualifiée de « passoire ».

De source judiciaire, l’évasion de Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu a nécessairement été rendue possible grâce à des complicités.

Selon une autre source, proche de l’enquête, écrit le journal, les deux hommes ont pu sortir de leur prison pour un examen de santé, accompagné par un médecin militaire et une escorte. Le médecin aurait renvoyé les gardes et les Congolais se seraient fait la belle dans des circonstances qui restent à éclaircir.

Pour le quotidien Le Démocrate « Deux sujets congolais s’évadent de la prison du Camp de Roux hautement sécurisée. Centrafric Matin pour sa part titre « Frontières poreuses, prisons véritable passoires : Freddy Libeba et Alexandre Mitiabou, 2 terroristes congolais s’évadent de l’hôpital.

« La paix est de retour, l’école aussi »

La cérémonie de lancement s’est déroulée ce vendredi 13 septembre à  l’hotel Mandé de Bamako en présence du ministre de l’éducation nationale Mme Togola Jacqueline, de la Représentante de l’Unicef au Mali, Mme Françoise Ackermans et des différents partenaires de la campagne « Retour à  l’école» Selon le ministère de l’éducation, 800.000 enfants ont eu leur scolarité perturbée par le conflit, la crise alimentaire et nutritionnelle ainsi que les inondations saisonnières. Pour cette nouvelle année scolaire qui débute en octobre, l’UNICEF veut offrir un accès à  l’éducation à  un demi-million d’enfants. l’objectif de cette campagne est, d’une part de faciliter l’accès et le maintien à  l’école des enfants et, d’autre part d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’enseignement pour une éducation de meilleure qualité. Fournir du matériel et assurer la formation des enseignants « A l’unicef, nous nous sommes engagés avec le ministère de l’éducation et tous nos partenaires pour remettre 500.000 enfants à  l’école, et à  fournir du matériel didactique, des kits scolaires, un soutien à  la réhabilitation psychosociale des enfants, la formation des enseignants sur les thématiques nouvelles comme, l’éducation au risque de mine ou d’engin non explosé, l’éducation à  la paix, la gestion des effectifs, etc. » a déclaré Françoise Ackermans Par ailleurs, Mme Togola Jacqueline a salué l’accompagnement constant de l’Unicef au côté de son département. « Tout reste à  faire, C’’est pourquoi J’ai tenu à  dire à  nos partenaires que nous comptons véritablement sur leur accompagnement. Il y a des enjeux, des difficultés auxquelles il faut faire face, C’’est pourquoi dès mon arrivée, J’ai tenu à  rencontrer tous les acteurs du secteur et de mon et département pour qu’on en discute et dégager les voies et moyens pour réussir cette rentrée qui est particulière » a t-elle affirmé. Pour répondre aux besoins d’éducation urgents découlant des multiples crises qui affectent le pays, les besoins de l’Unicef Mali sont estimés à  9,1 millions de dollars. La campagne « retour à  l’école » est une première étape pour rescolariser les enfants. Alors que la campagne soutient ceux directement touchés par le conflit, il est à  noter que plus de 1,2 million d’enfants au Mali ne sont pas scolarisés.

Bande sahélo-saharienne: comment prévenir les conflits ?

l’association malienne pour l’information et la formation des adultes (AMIFA) est l’initiatrice de cette rencontre, préoccupée par les menaces et actes de violence perpétrées dans l’espace Sahélo saharien. Selon Mme Traoré Alimatou Diallo, l’arbre de la paix ne saurait se maintenir en vie sans une redéfinition des rôles de chaque acteu intervenant dans la construction et le maintien de la paix. «Â Il s’agit bien entendu de l’état, de la société civile, et des partenaires aux développements qui soutiennent la paix ». Les attentes de cette rencontre sont la création d’un organe indépendant des pays de la bande sahélo-saharienne pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Selon Mme Traoré Alimatou Diallo, la conjugaison des efforts à  travers des cadres de concertation et de dialogue pourra circonscrire le danger de l’insécurité et maintenir la paix. ECOSAP apprécie l’initiative ECOSAP, une commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Arme légères et de Petit calibre, représentée par le lieutenant colonel Omar Kandé qui a salué la coalition nationale des organisations de la société civile pour son engagement, son soutien indéfectible et son rôle complémentaire vis-à -vis de l’action gouvernementale dans l’établissement d’une environnement sécuritaire propice au développement. «Â Quant à  l’ECOSAP, je puisse vous garantir, qu’en plus de notre engagement auprès de la commission Nationale de lutte contre la prolifération , notamment dans la mise en œuvre de projets de réduction de la violence Armée. Le programme continuera de soutenir toutes les initiatives du gouvernement du Mali dans la mise en œuvre d’une politique de sécurité collective dans la bande sahélo-saharienne ». Pour sa part, Kafougouna Koné,le ministre de l’administration territoriale et des collectivité locales, se dira heureux de la volonté de la société civile à  s’engager résolument dans cette lutte pour la paix, la sécurité et le développement dans la bande sahélo -saharienne. « Nous sommes conscients des enjeux, mais aussi du potentiel imaginatif des sociétés civiles de nos différents pays, à  relever les défis qui s’imposent pour la consolidation de la sécurité et de la quiétude, indispensable pour tout développement durable ». l’espoir de cette rencontre devra aider à  approfondir et à  dégager les meilleures stratégies possibles, pour atteindre les objectifs de consolidation de la paix et de sécurité dans la bande sahélo-saharienne.

Crises politiques en Afrique : un continent en perpétuel mouvement

Le cas de la Côte d’Ivoire On se rappelle que la crise ivoirienne s’est transformée en guerre civile, après les assassinats du général Robert Guei et sa femme Rose en 2002. La côte d’Ivoire s’est divisée en deux comme lors de la séparation de Berlin par le mur. Signalons que cette crise a pour base, le rejet de la candidature de l’opposant et ancien premier ministre Alassane Dramane Ouattara à  l’élection présidentielle de 1995. Des doutes avaient été émis sur sa nationalité ivoirienne par le président de l’époque, Henry Konan Bédié. Ce dernier craignait de perdre face à  un adversaire de taille. Donc, C’’est un conflit d’intérêt personnel qui entrainera le pays dans un bain de sang qui durera 5 à  6 ans. Et C’’est comme toujours, la population civile qui paie les pots cassés. Lorsque nous voyons l’actuel président Laurent Gbagbo s’accrocher lui aussi au pouvoir et faisant tout, pour ralentir le processus électoral et qui aurait dû se faire depuis 2005, on a l’impression que C’’est une drogue qui gagne tout ceux qui goûtent au fauteuil présidentiel en Afrique. La guinée n’est pas en reste ! La fièvre du pouvoir n’épargne décidément personne, ou presque. Le cas de la Guinée est aussi triste qu’ailleurs. La junte militaire au pouvoir depuis 2008, avait, sous la houlette de son chef, le capitaine Moussa Dadis Camara, promis de mener la transition et organiser des élections avant la fin de l’année 2009, pour ensuite, retourner dans les casernes. Seulement, quelques mois après la prise du pouvoir, la position de Dadis a changé. Il émettait toujours des doutes à  la question de savoir s’il serait candidat aux élections. Jusqu’à  ce que finalement, l’homme affiche clairement ses ambitions présidentielles. C’’est d’ailleurs ce qui lui causera plus tard, des torts. En effet, en voulant coûte que coûte empêcher l’opposition de mener des campagnes, des regroupements, il laissera commettre l’irréparable au Stade du 28 septembre cette année. On apprendra par la suite qu’il a fait porter la responsabilité des massacres à  son aide de camp, Toumba Diakité. C’’est d’ailleurs ce dernier qui, ne voulant pas servir de cobaye, tirera à  bout portant sur son chef, le jeudi 3 décembre dernier au camp o๠il s’était retranché. Et à  bien y regarder, la crise guinéenne risque très fortement de se transformer en guerre civile. Signalons la Guinée connait un fort problème ethnique entre malinkés et peulhs. Feu rouge à  Madagascar La crise malgache aussi n’est pas sur le point de se résoudre. Rappelons que le jeune président Andrey Rajoelina a chassé du pouvoir, Marc Ravalomanane, par à  un soulèvement civil. Le jeune maire de 35 ans, s’est vu interdire sa chaine de télévision par les autorités du pays. Marc Ravalomanane a catégoriquement refusé la diffusion des programmes du jeune maire et ancien disc-jockey. Décidé à  ne pas se laisser faire, le désormais président décide de déloger son président du palais. Chose qu’il réussira d’ailleurs. Après l’accession d’Andry Rajoelina à  la tête du pays, la communauté internationale avait vivement sanctionné le coup de force. Des médiations s’en sont suivies. Des accords avaient d’ailleurs été trouvés avec les anciens présidents Albert Zaff, Marc Ravalomanane et Didier Ratsiraka. Malheureusement, cette médiation n’a rien donnée puisque Andrey Rajoeline a refusé de participer à  la dernière réunion. Il a même refusé l’accès de l’à®le aux trois anciens présidents. Ces derniers ont reçu des visas touristes de la part des autorités Sud-Africaines jusqu’au 20 janvier prochain. Signalons que ce qui est arrivé au président déchu, n’est que le retour du bâton. Il avait lui aussi été maire de Tana sous la présidence de Didier Ratsiraka, à  la différence que ces deux là , ont été départagés par la voix des urnes. En effet, le jeune maire a été plus pressé que la musique, parce qu’il n’a pas encore atteint l’âge requis pour se présenter à  la présidentielle. Visiblement, il n’avait le temps le temps d’attendre autant d’années. Gouvernance politique Le problème chez la plupart de nos dirigeants en Afrique, C’’est que chacun vise d’abord son intérêt personnel, avant de penser aux autres. Vous direz certainement que cette idée n’est pas propre aux seuls africains, certes. Néanmoins, C’’est ici en Afrique que les conflits d’intérêt engendrent les crises contribuant à  la régression du développement de nos pays. Rôle des médiateurs Les médiations servent à  la résolution des conflits entre différentes factions en désaccord. Cependant, ces médiations ne sont pas toujours des succès. Les critères de sélection comptent énormément pour la désignation d’un médiateur. Il est toujours mieux de déployer des personnes en fonction des crises. Lorsque nous prenons le cas de la Guinée. Le président burkinabé n’est pas forcément l’homme de la situation. Parce que lui-même est le fruit d’un coup d’Etat. Il est alors difficile qu’il arrive à  satisfaire convenablement les deux parties. Par contre, il a mené une excellente médiation en Côte d’Ivoire parce que là , les protagonistes sont des civils. Que l’Afrique se ressaisisse Il est temps que l’Afrique se ressaisisse. Que les leaders politiques, les décideurs publics et privées, les acteurs du développement prennent conscience que, ce n’est lorsque nous accèderont à  l’indépendance économique, que nous pourront aller de l’avant. Cela ne sera possible que si chaque dirigeant accepte de quitter le pouvoir en temps et en heure. Et lorsque nous respecteront les constitutions de nos Etats Monsieur Tandja. Il faut être fair-play et accepter la défaite parce que ce n’est pas du tout une fatalité. Ne pas toujours tendre la main. Ne pas toujours tout attendre des bailleurs de fonds. Et surtout, savoir dire non à  l’aide publique de l’Occident. Il est tant que nos dirigeants comprennent que la colonisation est terminée depuis longtemps.