Coupes africaines: Week-end de vérité pour les clubs maliens

Trois des quatre clubs maliens seront à  l’épreuve des joutes continentales ce week-end. Le Stade malien, seul club de notre pays détenteur d’un trophée africain, est de par son statut, exempté de l’examen préparatoire au niveau de la Ligue des champions. Tel n’est pas le cas de son co-licier malien et non moindre rival, le Djoliba qui doit rendre visite aux Sierra Léonais du East-end Lions. l’équipe de Hèrèmakono affronte donc ce samedi à  Freetown, une vielle connaissance du public sportif malien. En effet l’adversaire de l’équipe de Hèrèmakono avait été éliminée par le Stade malien, en 1994 en coupe des vainqueurs de coupe. Défaits (0-2) à  l’aller, les hommes du technicien Modibo Diawara ont gagné par le même score au stade Modibo Keà¯ta lors de la manche retour, grâce aux buts de Souleymane Sow (43e s/p) et Mahamadou Cissé dit Tostao, (90e), avant de s’imposer à  l’épreuve des tirs au but, (3 tirs réussis contre 2). Du Mighty Blackpool battu par le Djoliba (0-2) en 1975 à  l’équipe du Central parade mise en déroute par le COB, l’année dernière, (0-0 et 4-0), en passant par Old Edwardians surclassé par les Blancs, (0-3) en 1992, les équipes de la Sierra Leone ont toujours démontré une certaine identité de jeu. C’’est à  dire une remarquable fidélité à  un football technique, léché, trahi parfois par ses naà¯vetés défensives, mais qui n’abdiquent jamais de ses vertus collectives. Pour gagner ce pari difficile, il faudrait bien que les joueurs de l’entraineur Abdelmaleck évacuent complètement leurs doutes et fassent preuve de discipline de jeu et de cohérence dans leurs options tactiques. Le problème essentiel du Djoliba réside beaucoup plus au manque d’ambitions offensives de certains de ses animateurs de jeu qui se reposent (trop ?) longtemps sur la qualité de leur défense pour tenter de contrôler leurs adversaires. Du coup les Rouges deviennent les architectes de leur autodestruction. Ce qui est sûr le déplacement s’annonce périlleux pour les pensionnaires de Hèrèmakono, qui doivent puiser impérativement au fond de leurs tripes les ressources mentales et physiques nécessaires pour contrarier leurs adversaires de Freetown, trop souvent intraitables au stadium Siaka Stevens. Les Scorpions eux, ont quitté hier Bamako à  destination de Nouakchott pour défier les Mauritaniens du Tevragh Zeina, avec la volonté de ne pas rater leur grand retour sur la scène continentale. La dernière sortie africaine du Réal au passé brillant, remonte aux éliminatoires de la coupe des vainqueurs de coupe en 1997. l’équipe avait été dominée, (1-4) à  Rabat par les Forces armées royales du Maroc, (FAR) et a sauvé l’honneur au retour, en gagnant (1-0) au stade Modibo Keà¯ta. Un score trop insignifiant pour que les « Noirs et Blancs » puissent poursuivre l’aventure. Depuis, les héritiers de Metiou, Nani, Domingo, Fantamady Keà¯ta, Gouatigui, Amadou Samaké, Jardin, Vieux Pathé Diallo, Sidi Békaye Touré et autres, n’ont plus entrevu l’horizon des compétitions africaines. Il va falloir au Réal d’attaquer ce tour préliminaire de la coupe de la Confédération comme un mort de faim. C’’est à  dire avec efficacité, engagement mais aussi humilité. Les Scorpions, seul club invaincu du championnat national après 11 journées, pensent depuis quelques temps, beaucoup plus individuellement que collectivement. Les joueurs et le staff ne semblent pas faire tous les efforts nécessaires pour être meilleurs dans le jeu. Les Réalistes devront recouvrir toutes les vertus d’équipe au sens strict du terme, avant de s’aligner au stade municipal de Nouakchott face aux locaux du Tevragh Zeina, pour cette manche aller. Il faudrait bien que les hommes du technicien Moussa Keita dit Dougoutigui prennent des risques et se rassurent physiquement et psychologiquement pour réaliser leurs intentions. Ce n’est pourtant un secret pour personne : les Scorpions, même s’ils se maintiennent dans le peloton de tête du classement, sont toujours en panne de rythme. C’’est une grande équipe mauritanienne très ambitieuse et joueuse qui s’alignera demain après-midi face au Réal. Dans tous les cas de figure, il appartient au Réal de s’offrir le maximum de chances de qualification au tour prochain dès demain en Mauritanie. Pour le CSK, le plan de route semble d’une simplicité effarante. Il s’agit pour les « Boys » de réaliser ce dimanche au stade Modibo Keita, face au Difaâ Hassani el Jadidi, (DHJ) du Maroc, leur match le plus parfait et le plus accompli, avec beaucoup de buts pour espérer survivre dans cette compétition lors de la manche retour. Car les équipes marocaines, par expérience, ne réussissent pas beaucoup aux clubs maliens. Le jeu du DHJ est assimilable à  celui de toutes les équipes marocaines. Il est fait d’abord de solidarité et d’engagement. Les visiteurs vont sans nul doute effectuer un pressing incessant et un combat de tous les instants. Il va avoir beaucoup de contacts mais peu d’illumination peut être, pour égayer le public du stade Modibo Keita. Le DHJ club foot (Difaâ Hassani el Jadidi) créé 1956, affiche un palmarès de 3 finales de la coupe du trône. Sur le reste du continent, ils seront quarante ce week-end sur la liste de départ de la coupe de la Confédération. Quarante qui rêveront d’épouser la même trajectoire que celle du FUS de Rabat vainqueur de la dernière édition. Lorsque le Fath Union Sport avait entamé la compétition à  la même époque par une défaite contre le Diaraf de Dakar (1-2) qui aurait pu imaginer que 17 matches plus tard, les Marocains recevraient le trophée le 4 décembre 2010 à  Sfax en Tunisie, avec à  la clé un chèque de 660.000 dollars ? La coupe de la Confédération a consacré les deux dernières années des outsiders, le FUS succédant au palmarès au Stade malien, premier club de notre pays à  inscrire son nom au palmarès d’une épreuve continentale. Les grands ou présumés tels ne sont plus assurés de dominer la compétition, se battant entre eux pour la victoire finale. De toutes les équipes présentes au coup d’envoi, l’Africa Sport d’Abidjan est la seule à  avoir remporté la défunte Coupe des vainqueurs de Coupe ainsi que la Super coupe et le Daring Club Motema Pembe, la Coupe des coupes. Les Aiglons ivoiriens partiront à  la recherche des temps glorieux avec, à  leur tête, l’Italien Gianni Bortoletto dont la mission est déjà  de passer le premier cap, le FC Séquence, un club guinéen parfaitement inconnu en Afrique. Les Congolais du DC Motema Pembe, eux, vont rendre visite à  Zanzibar pour y affronter le meilleur club de l’à®le, KMKM, club de la Marine. Parmi les autres rencontres du tour préliminaire, on suivra le match de Wits University avec le représentant réunionnais St.Marienne. Les Sud-Africains reviennent en coupe d’Afrique six ans après leur dernière apparition et avec beaucoup d’appréhension. Le club n’a pas signé une victoire en championnat au cours des huit dernières journées. On aura également un œil sur le duel fratricide entre les Highlanders de Bulawayo et les Nchanga Rangers de Kitwe. Les têtes de série, l’Etoile du Sahel de Sousse, Ismaà¯li, la JS Kabylie et le FUS ont été dispensées du tour préliminaire et rejoindront les quarante qualifiés directement en 1/16è de finale. Dimanche 30 janvier au stade Modibo Keà¯ta 16h : CSK-DHJ

Joueur africain de l’année 2010: qui succèdera à Drogba?

Qui succèdera à  l’Ivoirien Didier Drogba au palmarès? La réponse sera connue en début de l’année 2011. Pour l’année 2010, ils sont dix sept à  avoir été nominés par la Caf, à  l’occasion de la tenue de son Comité exécutif, la semaine dernière au Caire. Au finish un seul sortira vainqueur de ce combat opposant les joueurs africains les plus célèbres du moment dans le monde entier. Auteur d’un triplé-championnat, coupe d’Italie et Ligue des champions- avec l’Inter Milan la saison passée, le Camerounais Samuel Eto’o semble partir en pôle position. Mais Didier Drogba, le tenant du trophée lui-même, meilleur buteur de la Premier League, tout comme le Ghanéen Asamoah Gyan, le joueur africain le plus décisif de la Coupe du monde 2010, ne seront certainement pas en reste. En rappel, du Ghanéen Abedi Pele (1992) à  l’Ivoirien Didier Drogba (2009), ils ont été nombreux à  se succéder au palmarès du titre de meilleur joueur africain de l’année. Mais Samuel Eto’o du Cameroun (2003, 2004, 2005), El Hadj Diouf du Sénégal (2001, 2002), Nwankwo Kanu du Nigeria (1996,1999) et le tenant du trophée lui-même (2006, 2009) restent jusque là  en tête de peloton des lauréats. Il faut noter que le palmarès du meilleur joueur Caf de l’année compte également dans ses rangs, les Nigérians Rashidi Yekini (1993), Emmanuel Amuniké (1994), Victor Ikpeba (1997), le Libérien Georges Weah (1995), le Marocain Moustapha Hadji (1998), le Camerounais Patrick Mboma (2000) et le Malien Frédéric Kanouté (2007). Les 17 footballeurs nominés Emmanuel Adebayor (Manchester City, Togo) Kwadwo Asamoah (Udinese, Ghana) Kevin-Prince Boateng (Milan AC, Ghana) Madjid Bougherra (Glasgow Rangers, Algérie) Marouane Chamakh (Arsenal, Maroc) Didier Drogba (Chelsea, Côte d’Ivoire, tenant du trophée) Michael Essien (Chelsea, Ghana) Samuel Eto’o (Inter Milan, Cameroun) Gervinho (Lille, Côte d’Ivoire) Asamoah Gyan (Sunderland, Ghana) Salomon Kalou (Chelsea, Côte d’Ivoire) Frédéric Kanouté (FC Séville, Mali) Seydou Keita (FC Barcelone, Mali) Victor Obinna (Inter Milan, prêté à  West Ham, Nigeria) Steven Pienaar (Everton, Afrique du Sud) Kolo Touré (Manchester City, Côte d’Ivoire) Mohamed Zidan (Borussia Dortmund, Egypte)

Coupe CAF : Ittihad-Djoliba : 2-0 : Ittihad en demi-finale

Contraints de s’imposer, le Djoliba comptait sur un miracle pour réaliser son exploit, dépasser la phase de poules. Manqué … Dans un stade de Tripoli, avec un public acquis à  sa cause, Ittihad n’a pas mis du temps à  prendre ses marques. Après seulement 5 minutes, les Libyens se remettaient dans le sens du jeu avec l’ouverture du score par son milieu de terrain togolais Mani Sapol. Lancé en profondeur, il trompait le gardien Abdoulaye Diakité d’un tir croisé. Les Libyens ajouteront un deuxième but vingt minutes plus tard par Ahmed Alzawi. Un tir renvoyé par la barre avant la pause évitera aux Maliens d’encaisser un troisième but avant la pause. Après le retour des vestiaires, les Maliens lanceront bien quelques tentatives, sans succès, notamment par Alou Bagayoko dont la détermination aurait peut-être mérité une meilleur récompense, au terme d’une rencontre de qualité au cours de laquelle les joueurs libyens ont montré cependant une meilleure organisation collective. Au match aller, Ittihad était allé s’imposer à  Bamako (1-0) ce qui ne doit laisser aucun regret aux rouges maliens battus à  la régulière. Al Ittihad rejoint en demi-finales El Hilal, le FUS de Rabat et le CS Sfaxien.

Football : le Djoliba encore battu chez Al-Hilal

Les Soudanais comptent trois victoires en trois matchs alors que les Maliens sont toujours à  la recherche de leur première victoire dans le groupe A. Samedi, Zanaco reçoit le CS Sfaxien à  Lusaka dans le groupe B. Les chances du Djoliba de Bamako de participer aux demi-finales de la C2 se sont encore amoindries avec la défaite 2-1 vendredi 10 septembre chez le leader Al-Hilal. Dans leur fief d’Omdurman, les Soudanais ont pris l’avantage à  la 21e mn par Mudather Eltaà¯b et ils ont doublé la mise moins d’un quart d’heure plus tard grâce à  Mohamed Ahmed Bisha (35e). Menés 2-0 à  la mi-temps, C’’était pratiquement mission impossible pour les Maliens qui ont sauvé l’honneur dans le temps additionnel par Ousmane Cissé. C’’est la troisième victoire consécutive pour Al-Hilal, sûr de rester en tête du groupe A à  l’issue de cette 3e journée avec ses 9 pts. Le Djoliba est désormais dernier à  la différence de buts en attendant le match de dimanche entre d’Al-Ittihad et les Nigériens de l’AS FAN. L’agenda de la compétition ce week-end C2: la troisième journée Groupe A Vendredi 10 septembre Al Hilal (SOU) – Djoliba Bamako 2-1 Al-Hilal : Mudather Eltaà¯b (21e), Mohamed Ahmed Bisha (35e) Djoliba : Ousmane Cissé (91e) Dimanche 12 septembre Al Ittihad (LBY) – AS FAN Niamey (NIG) à  18h30 TU 1. Al Hilal 9 pts (+ 4) 2. Al Ittihad 3 (0) 3. AS FAN 1 (- 2) 4. Djoliba 1 (- 2) Groupe B Samedi 11 septembre Zanaco (ZAM) – CS Sfaxien (TUN) à  13h00TU Dimanche 12 septembre FUS Rabat (MAR) – Harras Al Hoddoud (EGY) à  19h00 TU 1. CS Sfaxien 4 pts (+ 3) 2. FUS Rabat 3 (- 2) 3. Harras Al Hoddoud 2 (0) 4. Zanaco 1 (- 1)

Coupe CAF: le Djoliba AC se remet en selle

Il y a comme ça des mauvaises saisons pour les équipes de football. C’est le cas du Djoliba AC cette année. Elimination de la Ligue des champions d’Afrique et de la 50è Coupe du Mali de football en demi finale. Mais loin de s’en désoler, les joueurs doivent très vite se remettre en selle pour les prochaines compétitions. Cette fois, les rouges de Bamako n’ont plus trop le choix et doivent batailler pour la coupe de la Confédération Africaine. De dissensions internes au sein du club en pertes de matchs, le moral n’était plus au beau fixe pour les rouges, qui ont subi plusieurs conseils de discipline. « Le bureau du Comité central des supporters et l’amicale des anciens sportifs du Djoliba reprochaient beaucoup de choses au président Karounga. l’Assemblée d’information, qui avait eu lieu le samedi, 12 septembre 2009 dans la salle des spectacles du Pavillon du stade Modibo Keita, avait été suivie d’agressions verbales, de limogeages et de vagues de violence… Si le Djoliba regorge encore de bons joueurs et de supporters que lui envie tout club, depuis un certain temps, il ne possède plus une équipe managériale efficace. Le grand club, riche de toutes les ressources, est semblable à  un rafiot en perdition. Le Djoliba d’aujourd’hui se caractérise par la violation des textes, la déliquescence au plan moral, l’échec technique et l’opacité dans la gestion », fulminait un responsable mécontent de la gestion du club », rapporte le quotidien L’indépendant. Faut-il seulement accuser les managers de club, ou les responsables du club en cas de mauvaise passe. Il semble que cela soit récurrent. Regardez l’exemple de l’équipe de France au dernier mondial ou l’implosion d’une sélection o๠la confiance ne régnait plus. Et parfois, il suffit d’un regain de passion, de motivation des joueurs d’abord pour que cela reparte. Si le rôle de l’entraineur est capital, la volonté des joueurs prédomine aussi. Et grâce à  cette entrée en phase de poule de la Coupe CAF, le Djoliba peut souffler, raviver l’espoir et laisser les petites querelles au vestiaire. Le précieux nul (0-0) le week-end dernier au Stade Seyni Kountché face à  l’Association des Forces Armées du Niger (ASFAN)est la preuve d’un regain. Ensuite les rouges affronteront l’Isihad de Lybie. La saison est bel et bien repartie à  l’échelle continentale cette fois.

Coupe CAF : le Djoliba contre CR Belouizda d’Algérie 0-0

Les pensionnaires de Hérémakono, pardon «Â les rouges » de Bamako devront véritablement montrer ce dont ils sont capables dès l’entame du tour de cadrage de la Coupe CAF dont les matches aller se joueront à  partir de ce week-end. Et pour la circonstance, les Rouges de Bamako devront rassurer le public sportif malien ce 17 juillet face au CR Belouizdad d’Algérie au Stade Omnisport de Bamako. Après leur élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions par le Tout-Puissant Mazembé de la République Démocratique du Congo (RDC), vainqueur à  l’aller à  Bamako (1-0) comme au retour (3-0) à  Kinshasa, les protégés de Kingoma Michel (entraà®neur du Djoliba) n’ont presque que cette compétition pour espérer sauver leur saison. En effet, en championnat national de Ligue 1 Orange, rien n’est encore sûr qu’ils finiront cette saison sportive en tant que champions du Mali. Le Djoliba AC favori Rappelons qu’en Coupe du Mali, trophée le plus prisé et le plus convoité au plan national, le Djoliba, de part sa mauvaise prestation, a surpris plus d’un observateur, alors même qu’il était donné favori. Il faut le dire, du côté de Hérémakono, la baisse de régime du club est imputée à  l’encadrement technique, notamment à  l’entraà®neur Michel Kigoma qui n’arrive pas à  trouver une ligne d’attaque digne de ce nom. Il faut dire que dans ces conditions, il est difficile d’être optimiste pour le tour de cadrage et les Rouges doivent impérativement hausser le niveau de leur jeu pour espérer décrocher le précieux sésame de la phase de poules. Surtout quant on sait que le tour de cadrage, met aux prises les équipes éliminées en huitièmes de finale de la Ligue des champions et celles qui se sont qualifiées en coupe CAF. Arracher la victoire l’année dernière déjà , le Djoliba faisait partie des équipes reversées en coupe CAF, mais cette équipe de Hérémakono avait été éliminée aux tirs au but ici à  Bamako par l’Entente Sétif d’Algérie, finaliste de la compétition lors de la dernière édition. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour que l’histoire ne se répète pas pour les Rouges de Hérémakono à  partir de ce 17 juillet 2010. Selon l’entraà®neur du CR Belouizdad, M. Mohamed Henkouche, le club algérois sera une nouvelle fois devant un réel défi, mais il reste très confiant. Autant dire que les Algériens ne viendront pas ici à  Bamako en victimes résignées. Le Djoliba aura fort à  faire pour prétendre à  arracher les trois points de ce match aller. s’il y’a un conseil à  donner aux «Â rouges », il faut dire qu’ils doivent absolument se méfier de cette équipe d’Algérie qui, dit-on, s’appuie sur une attaque prolifique, ayant bien sûr une énorme expérience des compétitions africaines.    Le CR Bélouizdad, privé de plusieurs joueurs ayant disputé les tours précédents de la Coupe de la Confédération Africaine, a tout de même réussi un bon résultat en accrochant le Djoliba AC (0-0) à  Bamako, pour le compte du match aller des huitièmes de finale. Le club malien a été éliminé en huitièmes de finale de la Ligue des champions par le Tout-Puissant Mazembé (RD Congo). Un bon résultat pour le club algérien, qu’il faudra toutefois confirmer à  l’occasion de la manche retour à  Alger dans une quinzaine de jours

Coupe CAF et Ligue des champions : le Stade Malien et le Djoliba AC battus ce week-end.

Le Stade en suspens l’épée de Damoclès est à  nouveau suspendue sur les clubs maliens du Stade malien et du Djoliba AC. Battus vendredi au Stade omnisport sur le score de 1 but à  0, les « Djolibistes » devront de gagner au Congo pour espérer poursuivre la compétition. Le Stade malien de Bamako, tenant du titre de champion d’Afrique, a chuté face au FUS de Rabat en s’inclinant par 2 buts à  0 le vendredi dernier (23 Avril). Des stadistes dominés Cueilli à  froid en encaissant très tôt un but, le Stade malien a produit l’un de ses plus mauvais matchs de saison : un jeu sans cohérence ni rigueur. Après une heure de jeu, le Stade malien encaisse un but dU FUS de Rabat dont l’auteur est un ancien joueur du Stade malien et du Djoliba de Bamako, en l’occurrence, Souleymane Dembélé, à  la 67è. FUS de Rabat a donc frappé un grand coup pour la qualification en phase de poule. Le Stade devrait faire mieux pour prétendre à  une qualification, s’il veut défendre son titre. On se souvient que le Stade malien a surmonté deux fois un score de 2 à  0 : à  l’acquisition de leur titre (contre les Algériens du Sétif) et au deuxième tour de ladite compétition (Sewé Sport d’Abidjan, Côte d’Ivoire). Ligue des champions En ligue des champions, le Djoliba a chuté à  domicile face au tout puissant Mazembe de RDC. Ainsi, le Tout Puissant Mazembé (Champion en titre) a réussi son entrée en matière en dominant le Djoliba de Bamako (1à  O). Dès la première minute, les Congolais, en donnant le coup d’envoi du match, se signalent devant les buts djolibistes. Le Djoliba laissant passer l’orage au fil du temps, prend le jeu à  son compte et commence à  attaquer le camp adverse. C’’est vers la 20è minute, que l’attaquant djolibiste, Koffi N’Guessan, rate une belle occasion d’ouvrir le score. Puis on assiste à  des occasions de but de Lassine Diawara, de Mintou Doucouré et Jean-Louis Gua. La mi-temps s’est donc soldée par un score nul et vierge. Pourtant, le Djoliba avait largement dominé la partie. Au début de la 2è mi-temps, vers la 55è mn, idéalement placé en position d’hors jeu, l’attaquant congolais pénètre dans la surface de réparation djolibiste. Mais il est fauché par le gardien du Djoliba. Alors, l’arbitre siffle le penalty qui sera transformé en but par Trésor Putu qui, après avoir observé un temps d’arrêt, bât ainsi le gardien de but adverse. Le Djoliba arrivera t-il à  renverser la tendance, lors du match retour, dans deux semaines ? .

Coupe Africaine des Clubs : les derniers résultats

Les 3 clubs maliens figurant dans la course de la Coupe CAF ont à  présent des postures qui diffèrent. Ils ont connu diverses fortunes le week-end dernier. C’’est le Club olympique de Bamako qui mord la poussière, après un brillant début de compétition. Le Djoliba AC qualifié Le Djoliba qui représentait le Mali en ligue des Champions se déplaçait à  Dakar pour affronter la linguère de Saint-Louis du Sénégal. Vainqueurs au match aller à  Bamako (1-0), le Djoliba se devait de conserver le résultat ou s’imposer. Au terme d’une bataille sans merci, la Linguère du Sénégal marque son seul but de la partie par Moussa Baye Thiam à  la 39ème minute. Le Sénégal réfait ainsi son retard. Ce qui va conduire les deux équipes à  la séance des tirs au but. Et C’’est le Djoliba qui au bout du compte se qualifiera en réussissant 4 tirs contre 3. Le Djoliba qui revient de très loin est ainsi propulsé en huitième de finale. Mais là  à  ce niveau, C’’est un grand défi qui les attend, car le prochain adversaire du Djoliba s’appelle le Tout Puissant Mazembé de la République démocratique du Congo (détenteur du trophée et vainqueur de la Super Coupe d’Afrique). Le match aller se disputera le week-end des 23, 24 et 25 avril et le retour 7, 8, 9 mai 2010 à  Kinshasa. Le Stade malien, fort de son statut de leader se le disputait avec Sewé Sports d’Abidjan (Cote d’ivoire). Le match aller qui s’est déroulé à  Abidjan a été douloureux pour les Blancs de Bamako qui ont encaissé 2 buts (0-2). Un devoir de victoire s’imposait donc aux poulains de Djibril Dramé. Dans un Stade Modibo Keita archi-comble de supporteurs des Blancs, le Stade s’affirme dès les premières minutes en ouvrant le score à  la 20ème minute. Une œuvre bien concrétisée par Cheibane Traoré. (1-0). La bataille du Stade De retour des vestiaires, le Stade intervient à  nouveau pour corser l’addition à  la 64ème minute du jeu. C’’est à  l’épreuve des tirs au but que les Blancs décrocheront leur ticket pour les huitièmes de finale en marquant 4 tirs contre 3 pour Sewé. C’’est dire que le vainqueur 2010 de la Coupe CAF poursuit sa belle aventure. Son prochain rival sera le USF (Union sportive Fath) de Rabat (Maroc). Le match aller est prévu à  Rabat le week-end des 23, 24 et 25 avril et le match retour 7, 8 et 9 mai prochain à  Bamako. Le COB éliminé Quant aux olympiens, le COB, ils ont leur dernier adieu à  la compétition, suite à  leur débâcle contre le Primeiro d’Agosto d’Angola (3-0) à  Luanda. Le sort du COB semblait déjà  scellé dès le match aller à  Bamako, ou les hommes de Ibrim Diallo ont concédé le nul (0-0). Désormais, il faudra retenir que le Mali ne compte que deux représentants dans la course vers le prestigieux trophée de la CAF.

Coupe CAF : le Stade Malien et le COB dans l’impasse

Dans la foulée de la Coupe CAF, les Olympiens ont concédé le nul 0-0 face à  Primeiro Agosto (Angola), tandis que les Blancs ont été battus 2-0 par Sewé San Pedro de la Cote d’Ivoire. Faibles performances Parlant du COB, le Club Olympique de Bamako, il faut signaler que l’équipe est carrément passée à  coté de son match, malgré le fait que la rencontre s’avérait relativement facile (car se déroulant sous ses cieux). En effet, l’équipe n’a pas réussi à  imposer son rythme comme elle l’avait fait contre les Sierra-Léonais de Central Parade pendant les préliminaires (4-0). Plus, inquiétant, ils se sont crées de rares occasions tout au long du match. Réhausser le niveau Les voilà  donc dans l’impérieuse nécessité d’aller arracher la victoire à  l’étranger. Visiblement, les Olympiens étaient handicapés par le dispositif tactique du coach Bréhima Diallo, qui a décidé de jouer avec deux attaquants. D’habitude, très actifs sur le front de l’attaque, le COB est resté l’ombre de lui-même : « Les nôtres devront d’abord corriger les failles techniques, les lacunes collectives et individuelles pour espérer ravir la vedette aux militaires angolais », conseille un supporteur olympien. Les Blancs en mauvaise posture Concernant les Blancs de Bamako, il faut reconnaà®tre qu’ils sont restés complètements effacés du jeu. Pourtant C’’est bien eux qui sont détenteurs de la dernière Coupe CAF. Les Blancs sont mal entrés dans la compétition en s’inclinant 0-2 samedi dernier contre la modeste équipe Sewé de San Pédro (Côte d’Ivoire). Les deux représentants maliens doivent réussir l’exploit au match retour avec d’un coté, le COB qui doit aller chercher sa qualification sur le terrain adverse à  Luanda et de l’autre, le Stade malien qui doit marquer au moins deux buts au Stade Modibo Keita pour espérer poursuivre l’aventure.

Sport/Football : Que se passe t’il à la CAF ?

La CAF a permis au Football du continent de se développer et de voir nos joueurs évolués dans de très grands clubs Européens, Asiatiques et Américains. Elle a permis également qu’en 2010, le continent abrite pour la première fois l’organisation de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. A cet effet, la prestigieuse Coupe en Or a d’ailleurs fait un périple voyage à  travers toutes les capitales Africaines. Perte de crédibilité ? Retour sur la CAN 2010 Cependant, la CAF a aujourd’hui perdu un peu de sa crédibilité a l’égard de la plupart des Africains. En effet, dans ces deux dernières années, on ne la comprend plus dans ces prises de décisions, de ses sanctions et de ses critères d’attribution du Ballon d’Or Africain. Le 8 janvier dernier, le bus de l’équipe nationale du Togo a été attaqué à  la mitraillette par les rebelles du Front de Libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC) une province Angolaise. Ce jour, il y’a eu deux morts l’entraineur adjoint Abalo Amélété et l’intendant chargé de la communication ; Stan Ocloo et un blessé grave. Deux civils morts par la faute d’un pays organisateur qui avait ainsi décidé avec l’accord de la CAF de faire jouer des matches dans cette province non sécurisée. Suite à  cette tragédie, l’équipe pilotée par Emmanuel Adebayor ne voulait plus participer à  la biennale du Football Africain. Au soir a Cabinda, ils ont reçu une délégation de la CAF avec a sa tête son Président Issa Hayatou qui avait annoncé aux joueurs qu’elle comprenait parfaitement leur volonté de se retirer de la compétition. Mais après concertation entre les joueurs, ils décident de jouer à  la mémoire de leurs compatriotes qui ont succombé à  cette attaque. Mais le Gouvernement a sommé l’équipe de rentrer a Lomé et décrété trois jours de deuil national aux victimes. Manque de tact Il faut signaler que du jour ou l’acte a été commis Issa Hayatou et son Staff n’avaient pas adressé un message de condoléances au peuple et au Gouvernement Togolais. Ils ne l’ont pas fait à  temps. Pour le Gouvernement Togolais, la CAF n’a eu aucune considération ou du respect a l’égard de ces valeureux citoyens tombés sous les balles des rebelles Cabindais. Elle ne se contentait que de la bonne marche et continuité de la CAN. De même, la CAF et les autorités Angolaises savaient que cette zone n’était pas pacifiée, car ce n’est pas la première fois qu’une attaque est lieu a Cabinda. Mais, ils ont tout de même tenu a jouer des matches. Auparavant, la Cote d’Ivoire avait demandé l’organisation de la CAN, on le leur a refusé du fait que le pays était en guerre. Une fois que les Eperviers se sont retirés, la compétition battait son plein et même sur le stade de Cabinda. Suspension abusive Réuni le 30 janvier a Luanda, le Comité exécutif de la CAF suspend le Togo pour deux CAN (2012-2014) et inflige une amende de 50.000 dollars US a la Fédération Togolaise de Football pour avoir quitté la compétition sur ordre du Gouvernement de leur pays. Une décision contestable qui enfonce davantage une équipe nationale endeuillée par le décès de certains de ses membres durant l’attentat perpétré par les malfaiteurs Cabindais. La CAF a jugé comme contraire a ses règlement. Les autorités et les joueurs Togolais étaient très furieux de cette décision, comme l’a exprimé Thomas Dossevi, je cite : ‘’On est un groupe de joueur de Foot qui s’est fait tirer dessus, on perd des hommes sur le plan humain et on trouve le moyen de nous sanctionner encore, si on veut que le Football Togolais s’arrête, il faut nous le dire », déclare le joueur du FC Nantes. s’agissant des critères ou du mode d’attribution du Ballon d’Or Africain, il y’a problème. Flou autour de l’attribution du Ballon d’Or En 2007, la manière dont a été décerné le Ballon d’Or a suscité beaucoup de discussions entre les fanatiques du ballon rond. Ils étaient trois en compétition avec en tête l’ivoirien Didier Drogba, le second, le Malien Frederick O Kanouté et enfin le troisième, le Ghanéen Michael Essien. C’’était lors de la CAN 2008, en pleine compétition que fut organisée la remise de prix. Les nominés devaient se rendre à  Lomé pour recevoir le trophée. Préparant le quart de finale, Didier Drogba n’a pas pu se déplacer, mais demanda sa femme de le remplacer. La CAF décide donc d’octroyer le Ballon d’Or au 2e qui est Fréderick O Kanouté. 2008, Emmanuel Adebayor fut primé par la CAF comme meilleur joueur Africain ; de nombreux observateurs du Football contestèrent que le Togolais ne méritait pas. Drogba réhabilité Ballon d’or 2009 Et voila aujourd’hui en 2010, la CAF vient d’élire Didier Drogba Ballon d’Or Africain. Pourtant, si nous observons les performances, les statistiques, la popularité et le charisme, l’ivoirien ne mérite pas cette année le trophée. C’’est peut être pour cela que lui-même a été tres surpris de la nouvelle, mais qu’il restait tout de même heureux, qu’il n’oubliait pas ses collègues Samuel Eto’o et Michael Essien. Les deux favoris du FC Barcelone Yaya Touré et Seydou Keita furent supprimés de la liste par la CAF. Les plus grands favoris Eto’o et Essien ont été carrément ignorés. Voyant les performances de ces deux joueurs, l’un d’entre eux le méritait. C’’est vrai se sont les sélectionneurs des pays membres de la CAF qui votent, mais le dernier mot revient a la CAF. Encore faut-il noter qu’aucun de ces nominés ne s’étaient déplacés a Accra au Ghana le 11 Mars dernier ou avait lieu la cérémonie. Mais la CAF l’a octroyé quand même. D’aucuns disaient que la CAF a fait cela pour se racheter de ce qui s’était passé en 2007 à  Lomé avec le trophée de Kanouté. On ne sait pas, seul Issa Hayatou et son Staff peuvent nous éclairer. Nous ne sommes pas contre la CAF, C’’est seulement la manière dont elle procède à  ses prises de décisions et selon des critères douteux pour décerner ses trophées, qui pose problème. Cela nous montre qu’au sein de notre Confédération, il y’a un désaccord, un réel manque de cohésion.

Coupe Africaine des Clubs : le Djoliba et le Club Olympique de Bamako au premier tour

Si le premier pouvait se contenter d’un simple match nul, le second, quant à  lui, devait impérativement gagner pour demeurer dans la course. Le week-end aura été très particulièrement chargé pour les deux clubs maliens. Dans le cadre des matchs retour du tour préliminaire des coupes africaines des clubs, le Djoliba et le COB ont respectivement affronté Al Ahly de Libye et le Central parade de Sierra Léone. Nette domination du Club Olympique de Bamako Pour le COB, une simple victoire d’un but suffisait au COB pour sortir de l’ornière. Ce qui fut réalisé dans la démesure totale, car les olympiens COB ont littéralement « semé » leur adversaire du jour, par le score sans appel de 4-0, dont 2 buts par mi-temps. Or, C’’est avec beaucoup de morosité que les olympiens (COB) ont abordé le match. Et ils avaient en face d’eux, une formation serra léonaise bien en jambe, mais quelque peu crispé sur ses offensives. Les buts olympiens ont été respectivement marqués par Kicmett Melvin (26ème et 75ème mn), Moussa Tigana (34ème mn) et par Boubacar Dembélé à  la 85ème mn. Au terme d’une partie serrée, les olympiens ont certainement remporté la qualification, mais force est de noter que les hommes de Moussa Konaté (président COB) n’ont pas convaincu le public sportif malien. D’autant plus que dans l’entre jeux, ils se sont illustrés à  travers beaucoup de déchets techniques, des tissus de mauvaises, un manque de fraà®cheur physique…. N’eut été leur grande dextérité devant les buts serra léonaise, ils auraient gravement trébuché à  domicile. Un nul pour le Djoliba AC Même si l’état du terrain était des plus dégradé, la faveur du domicile devait offrir aux olympiens un léger avantage. En tout cas, malgré leur qualification pour le deuxième tour de la compétition, si les olympiens envisagent d’aller loin, ils se doivent de retravailler sérieusement leurs talents et de rehausser le niveau technique de l’effectif. Un seul but contre le Central Parade de Sierra Léone, suffisait donc aux olympiens, après le nul, il y a deux semaines à  Freetown. Quant aux « Rouges de Bamako » (le Djoliba), ils se devaient impérativement de faire tout pour avoir leur ticket de la qualification, ce dimanche à  Benghazi, en concédant le nul. Ils l’ont fait, d’autant plus que le match s’est soldé par 0-0. Auparavant, le Djoliba avait battu en match allé Al Ahly à  Bamako (1 but à  0). C’’est donc, sans grandes difficultés que le COB et le Djoliba franchissent ainsi le premier tour de la Coupe africaine des clubs. Mais jusqu’o๠leur mènera cette aventure ? Rappelons que le trophée de la dernière édition est détenu par le Stade malien de Bamako.

Coupe Africaine des clubs : le Djoliba AC affronte Al Ahly de Lybie ce dimanche

En effet, le Djoliba AC et le Club Olympique de Bamako (COB) vont jouer ce week end les matchs retours de la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération Africaine (CAF). Les Rouges de Bamako doivent impérativement faire tout pour avoir leur ticket de la qualification, ce dimanche à  Benghazi, après avoir battu en aller Al Ahly à  Bamako (1 but à  0). Tandis que le COB tentera au moins de marquer un seul but contre le Central Parade de Sierra Léone, après le nul, il y a deux semaines à  Freetown. Challenge Continental Pour le Djoliba aussi bien que pour le COB qui joue sa 3è coupe d’Afrique des clubs, ce sera presque une grande aventure à  l’échelle continentale. Le COB semble galvaniser les Olympiens qui sont tout heureux de retrouver les chemins des coupes d’Afrique, 7 ans après leur dernière participation à  la compétition. En dépit de ses 4 titres de champion de Libye (1970, 1972, 1975 et 1992) et ses 5 coupes nationales en 1980 – 1981 – 1988 – 1991 et 1996, le club de Benghazi peine toujours à  atteindre les 2è tours des coupes continentales. Sa toute première participation à  une coupe d’Afrique des clubs remonte à  1971. C’’était en coupe d’Afrique des clubs champions, il fut éliminé en 16è de finale par l’Espérance de Tunis. En 1973, il est éliminé en 8è de finale par Ismaily d’Egypte. En 1976, sa course en C1 s’arrête en 16è de finale, éliminé par le Mouloudia club d’Algérie. En 1981, Al Ahly est éliminé à  nouveau en 16è de finale par Stationary Stores du Nigeria de l’excellent Peter Rufai. Pour rappel, l’an dernier en coupe de la CAF, si Al Ahly a franchi le premier tour en écartant Hay al Arab d’Egypte aux tirs au but (3-2 après que chacun ait remporté sa manche 1-0), son rêve sera encore brisé en 16è de finale par le CS Sfaxien (1-4 puis 2-1). Fondé en 1950, les Rouges et blancs de Benghazi ambitionnent de faire un bon résultat ici à  Bamako avant de confirmer dans un stade de 28 Mars fort de ses 40 000 places qui sera tout acquis à  sa cause. D’autant plus qu’à  domicile, les égyptiens miseront beaucoup sur l’attaquant Othman Ferjan et surtout les nouvelles recrues, le défenseur central Ateya El Belqase, transfuge du National Al Ahly d’Egypte et le milieu de terrain du Club Africain de Tunis Helmi Hmam, prêté pour 6 mois par le Club Africain de Tunisie. C’’est donc une équipe libyenne au potentiel physique et technique appréciable que les Rouges doivent réussir à  contrecarrer pour franchir les préliminaires. Les poulains du Congolais, Michel Kingoma sont conscients de l’enjeu de cette rencontre, après la victoire d’un but à  zéro à  Bamako. Pour le coach, le match ne sera pas facile pour qui connait l’équipe libyenne. Malgré tout, le Djoliba qui joue mieux à  l’extérieur qu’à  l’intérieur, doit obligatoirement essayer de négocier ce match afin d’obtenir son ticket pour la qualification. Malgré le match nul concédé face au Réal lors de la précédente journée du championnat, « le Djoliba est sur ses gardes », assure le sélectionneur du Djoliba, Michel Kingoma. « Le nul contre le Réal ne veut pas dire que nous ne nous préparons pas pour la circonstance. La phase des poules est notre objectif principal cette saison », ajoute le technicien. « Nous sommes confiants et cette année sera la bonne », Inch Allah, affirme l’attaquant Yahaya Coulibaly. En 2008 et 2009, les Rouges avaient été éliminés au dernier tour.

Football : pourquoi le Togo a été suspendu des deux prochaines éditions de la CAN

Rappel des faits A la veille des compétitions de la CAN 2010 en Angola, l’équipe nationale togolaise avait été victime d’une attaque contre son bus. Attentat qui avait fait état de deux morts et quelques blessés légers. l’attaque a eu lieu dans la province du Cabinda à  45 km de la capitale Luanda. Après l’attaque, le gouvernement togolais a demandé le retrait de son équipe de la compétition et les joueurs sont immédiatement rentrés avec tout leur staff. Le Togo qui se faisait escorter par l’armée angolaise, a été attaquée par une branche dissidente des forces armées pour la libération du Cabinda. Ils ont d’ailleurs revendiqué l’attaque quelques jours après. Le président de la CAF, le camerounais Issa Hayatou est allé voir l’équipe togolaise après l’attaque et leur a demandé s’ils voulaient retourner au Togo ou non. Ces derniers ont émis leur souhait de repartir dans leur pays. Hayatou aurait alors dit aux togolais, qu’ils étaient libres de retourner chez eux et qu’ils ne risquaient aucune sanction de la part de CAF. Mais durant toute la nuit, les joueurs se sont concertés et le capitaine Emanuel Cheyi Adébayor a, au nom de ses camarades, demandé à  rester et jouer les matchs afin de rendre hommage à  leurs collègues. Mais, les dirigeants de la CAF étant déjà  rentrés, ils n’ont pas pu le faire. Et ni la CAF, ni l’Etat angolais n’a présenté de condoléances, encore moins fait signe d’une quelconque compassion envers ses compatriotes, le gouvernement togolais a alors demandé le retour immédiat de ses joueurs au pays. C’’est ainsi que le staff est retourné au Togo et les joueurs s’en sont finalement tenus au désir de leur gouvernement. Surprise générale Samedi dernier, le président de la CAF a annoncé que l’équipe du Togo est suspendu des deux prochaines éditions de la CAN pour avoir signé forfait. En effet, l’article 78 de la CAF stipule que si une équipe signe forfait avant le début d’une compétition, elle écope d’une suspension de deux CAN. Et il n’y a ni situation exceptionnelle, ni circonstances atténuantes. Hayatou a donc appliqué le règlement à  la lettre. Il déclare que ce serait « en raison d’interférences gouvernementales » que la CAF a décidé de sanctionner l’équipe du Togo de la CAN. Suite à  cette décision, le Togo fait appel. Et l’affaire sera amenée devant les tribunaux. Cependant, il y a de fortes chances que ce pays gagne son combat. En tous les cas, ils ont toutes les chances de leur côté puisque, n’étant pas responsables de l’attaque et ne pouvant se douter de la dangerosité du Cabinda. C’’est le gouvernement angolais qui n’aurait jamais dû accepter de prendre un aussi grand risque comme s’accordent à  le dirent, de nombreux observateurs. Par ailleurs, les familles des victimes ont décidé de porter plainte contre l’Etat angolais, les accusant d’avoir envoyé les joueurs à  l’abattoir.

Match retour de La Coupe CAF : Seul l’exploit « sauvera » le Stade malien

l’enjeu est de taille ! La bataille s’annonce dure pour le Stade malien de Bamako qui obligatoirement doit se rattraper après avoir encaissé 2 buts chez ses adversaires algériens de l’Entente de Sétif. Pour que le Stade malien s’adjuge le trophée de cette 6ème Coupe de la confédération africaine de football, il devra impérativement établir la parité d’abord, en marquant 2 buts (contre 0 buts de l’adversaire). Certes, le fait que ce match retour se jouera à  domicile, pourrait constituer un facteur fort encourageant pour les poulains de Djibril Dramé (entraà®neur). Historique du Stade Malien Né de la fusion de la crépitante Jeanne d’Arc de Bamako et de la sereine équipe de l’Espérance de Bamako, le Stade malien est un club omnisports qui a vu le jour au lendemain de l’indépendance du Mali. Sa popularité sur le plan national est incontestable. Elle se mesure à  l’aune de ses multiples trophées gagnés au fil des compétitions aussi bien nationales que sous-régionales. Ce club a toujours œuvré à  imprimer un cachet particulier au football malien. Il a fait briller le foot malien sous bien d’autres cieux. C’’est ce qui justifie la grande motivation de tous les maliens à  s’aligner derrière ce prestigieux club. Beau palmarès De sa création à  nos jours, la plus grande performance du Stade Malien a été la finale de la 1ère Coupe d’Afrique des clubs champions disputée et perdue face à  l’Oryx de Douala (Caméroun) en 1965. Mais force est de signaler que le club chouchou des Maliens a remporté 12 titres de champions du Mali : à  savoir, en 1984, 1987, 1989, 1993, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2005, 2006, 2007. Et mieux, ce club qui fait accéder pour la première fois, le Mali en finale Coupe CAF, a gagné 17 fois la Coupe du Mali : ( 1961, 1963, 1970, 1982, 1984, 1985, 1986, 1988, 1990, 1992, 1994, 1995, 1997, 1999, 2001, 2006). Aussi, en plus de ses grandes consécrations sur le plan national, il faut souligner que le Stade malien a remporté, en 1992, la Coupe UFOA (Union des Fédérations ouest africaines de football. Victoire ou pas ? Pour tenter de justifier la débâcle des stadistes à  l’issue du match aller, d’aucuns avancent que les joueurs stadistes ont été handicapés par la vague de froid qui s’est abattue sur Alger. C’’est ce facteur qui, ont-il soutenu, aurait mis à  rude épreuve les vraies performances de l’équipe. Les stadistes sauront-ils faire bon usage de leur immense talent de footballeurs convaincus et déterminés. En tous les cas, il est certain que les algériens ne se laisseront pas faire. Ces derniers sont déterminés à  consolider leur acquis du match Aller. A rappeler qu’ils avaient battu les stadistes par le score sans appel de 2 buts à  0. Attendons de voir !

CAN 2010 : Orange Mali soutient la CAF

Pour magnifier ce partenariat et le faire connaitre, le service communication d’Orange Mali a convié les hommes de médias autour d’un déjeuner de presse, hier. «Ce partenariat qui est une avant- première sera poursuivi de manière plus renforcée, dans les temps à  venir », ont indiqué les responsables du service Communication de Orange Mali. La société Orange Mali a décidé de soutenir le football africain pendant 6 ans. A travers ce sponsoring, Orange Mali entend rehausser son image et accroà®tre sa part de marché. Bien qu’elle ait déjà  un réseau de 45 millions d’abonnés dans toute l’Afrique. A en croire Racine Thiam, de la cellule communication, la société initiera une opération en terme d’appui au secteur de l’éducation par le biais du football. Clin d’oeil à  l’Education Dans le cadre de ce nouveau partenariat, Orange compte développer un vaste programme de soutien à  l’éducation scolaire et à  la pratique sportive en Afrique. Ce programme, à  en croire Racine Thiam, sera lancé pendant la Coupe d’Afrique des Nations prochaine en Angola. Ce programme viendra renforcer les actions menées par la Fondation Orange qui depuis 2005, agit en faveur de l’éducation des filles dans les pays en voie de développement. Toutefois, «la Fondation Orange intervient d’une part pour permettre aux filles d’accéder à  l’école dès le plus jeune âge (construction d’écoles, développement des installations sanitaires nécessaires à  leur accueil,…),d’autre part pour leur permettre de rester à  l’école au-delà  de la 3ème année fondamentale. 10 millions pour le Stade Malien Au cours de la cérémonie, la Société Orange a fait d’une pierre deux coups. Car elle en a profité pour inviter les responsables du Stade Malien de Bamako. Dans le but de leur remettre un chèque de 10 millions de F CFA, en guise d’appui à  ce club, qui est qualifié pour la finale de la coupe CAF. Ainsi, les Blancs de Bamako; Orange est depuis juillet 2009, le partenaire officiel du football africain et le diffuseur « nouveau média » des compétitions organisées sur le continent via des offres mobiles dans 55 pays africains. Orange qui associe son nom aux compétitions principales de la CAF qui s’intitule désormais la Coupe d’Afrique des Nations Orange. Les compétitions concernées par ce partenariat sont : la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), le Championnat d’Afrique juniors (U-20), la ligue des champions de la CAF, la Coupe de la confédération, la super coupe de la CAF. A noter que cette date, Orange sport est l’unique diffuseur des compétitions africaines de football. Pendant la Coupe d’Afrique des Nations Orange, En Angola, la société Orange prévoit de mettre une gamme complète de produits et services autour du football, pour que chacun des clients Orange puisse prendre part à  cette grande fête du football.

Orange, sponsor officiel de la CAN 2010 en Angola

Orange associera son nom durant les huit prochaines années aux compétitions principales de la CAF. En particulier, l’épreuve phare de la CAF se nommera désormais la Coupe d’Afrique des Nations ORANGE : Les compétitions de la CAF concernées sont – La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) – tous les deux ans – Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) – tous les deux ans – Le Championnat d’Afrique Juniors (U-20) – tous les deux ans – La Ligue des Champions de la CAF – tous les ans – La Coupe de la Confédération – tous les ans – La Super Coupe de la CAF – tous les ans De plus, Orange sera diffuseur nouveau média de ces compétitions via des offres mobile dans 55 pays africains. Orange est d’ores et déjà  présent dans de nombreux pays africains sur les marchés du fixe, du mobile et de l’internet, et soutient les équipes nationales de Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Sénégal, de Guinée et du Botswana. Détenteur des droits de diffusion Après l’acquisition des droits de diffusion du football africain en TV et sur les mobiles en France pour les quatre années à  venir, cet accord capital avec la CAF va permettre à  Orange d’accélérer le déploiement de sa stratégie dans les contenus et de développer sa notoriété dans les pays d’Afrique et sur les principaux marchés européens, confirmant ainsi sa position d’acteur de premier plan dans le développement du football africain. Alors qu’Orange se réjouit de ce partenariat qui débute dès à  présent avec la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération et se poursuivra avec la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Angola en janvier 2010. Issa Hayatou, Président de la CAF, a déclaré « Orange est, de par son expertise technique et sa stature mondiale, le partenaire idéal sur le long terme pour le développement et la notoriété du football africain ».

Coupe CAF : le Stade Malien en finale

Le public sportif avait vite pris d’assaut les gradin du Stade omnisport Modibo Keita. A la 8ème minute du jeu, une boule de canon se loge au fond des filets de Soumaila Diakité, gardien de but du Stade. Dès lors, les stadistes tentent de renverser la tendance. Mais, vaines ont été les tentatives de Bakari Coulibaly dit « Baco » (dossard numéro 9 du Stade) devant les buts égyptiens. Subitement, à  la 30ème minute, les poulains de Djibril Dramé (Entraà®neur du Stade malien) remettent les pendules à  l’heure. Dans l’intervalle de 2 minutes, les stadistes ont fait sensation devant les buts égyptiens. « Baco », après un contrôle du ballon au pied droit, a bombardé le portier égyptien du pied gauche. Ce fut le premier but. Il sera suivi par son coéquipier Ousmane Bagayoko qui marquera le second but. Un match à  rebondissement Ce score restera inchangé jusqu’à  la seconde période de jeu. Un débordement sur le coté gauche suivi d’une passe décisive de Abdoulaye Sidibé a été à  la base du 3ème but marqué de la tête par Bakari Coulibaly. Ce score de 3 à  1 sera réduit à  la 70ème minute du Match par Zeka. A. Ce 2ème but égyptien est arrivé quand les jeunes stadistes ont commencé à  jouer facile. Dans une atmosphère de jeu très tendue, Ousmane Bagayoko a soldé définitivement le score à  4 buts à  2. Quelle belle façon de revenir pour les Blancs de Bamako. Et ils sont restés vigilants pendant tout le match. Les stadistes ont donné l’image d’une équipe organisée capable de réagir à  n’importe que moment du match. La complicité des deux buteurs a joué gros dans cette victoire des stadistes Qualification pour la grande finale CAF Cette victoire des Stadistes les qualifie pour la finale de la coupe des confédérations africaines de football. Il faut rappeler que lors du match aller au Caire, le Stade a été tenu en échec par l’ENPPI d’Egypte. Les poulains de Djibril Dramé avaient donc les ressources nécessaires pour gagner le match de Bamako, devant une foule immense de supporters. Le Stade malien est resté premier de son équipe. l’équipe disputera en fin novembre, le match de la finale contre un club Algérien. La finale retour se disputera à  Bamako.

Phase finale de la coupe CAF : Le Djoliba échoue encore à la porte de la qualification.

La tâche n’était pas facile puisque le club devait refaire un retard de deux buts pour se qualifier. Jouer à  15h dans une température caniculaire faisait partie des stratégies pour renverser la situation. Malheureusement, les tirs ont but ont scellé le destin des Rouges.Comme les Blancs la veille, les Rouges ont ouvert le score depuis la deuxième minute par Janvier Abouta. Le Djoliba avait ainsi fait la moitié du travail puisqu’il devait marquer deux buts sans en encaisser un. Mais, la joie fut de courte durée car l’Entente Sportif de Sétif (ESS) obtint l’égalisation à  la 13e minute.Comme lors de la première mi-temps, les Rouges doublent la mise dès l’entame de la seconde période par Ousmane Cissé. Quelques minutes après, Janvier Abouta (passeur sur le second but) offre le 3e but aux milliers de supporters du Djoliba à  63e minute. «Un but splendide, un but extraordinaire…un beau but», a commenté le doyen Djibril Traoré de l’ORTM. A 3-1, les deux équipes étaient en égalité parfaite puis que l’ESS avait gagné à  Sétif (Algérie) par le même score. Pour renforcer la pression offensive, Badra Aliou Diallo fait entrer le vieux briscard Bréhima Traoré dit Bouramablen à  la place d’Ousmane Cissé, l’auteur du deuxième but du DAC qui termine la partie à  dix contre onze suite à  l’expulsion de Lamine Diawara. Les 90 minutes ont pris fin sur ce score de 3-1 en faveur du Djoliba. Il fallait donc recourir aux tirs au but pour départager les deux formations. Les Algériens se montreront les plus adroits en réussissant 4 tirs contre 3 au Djoliba qui quitte ainsi les compétitions africaines pour cette saison. Certes le Mali n’a pas réussi à  qualifier ces deux représentants. Mais, il faut reconnaà®tre que les Djolibistes ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour se hisser dans la phase de poule de la Coupe de la Confédération (CAF). Ils se sont défoncés pour établir la parité sur l’ensemble des deux matches. Hélas, la chance a tourné en faveur de l’Entente Sportive de Sétif aux tirs aux buts. Les Rouges sont éliminés, mais ils n’ont pas démérité. Ils ont surtout régalé le public d’un spectacle de très bonne facture. COMPOSITION DU DJOLIBA : Cheick Oumar Bathily, Kalilou Doumbia (Mahamane Mariko), Sékou Bagayoko, Lamine Diawara, Ousmane Cissé (Bréhima Traoré), Amadou Diallo, Issa Traoré, Ibrahim Bangoura, Nouhoum Kobena (Guimballablen Tounkara), Souleymane Dembélé et Janvier Abouta.

Tour de cadrage de la coupe CAF : IZK 1 – Stade 1 : le Nul de l’ espoir

En allant au Maroc, l’objectif de l’encadrement technique du Stade Malien de Bamako était de ne pas perdre au moins cette manche aller. Les camarades de Soumbeyla Diakité ont crû et ont ramené un nul d’un but partout. C’’est une équipe marocaine mal en pointe en championnat national de première division que le Stade Malien a affronté. Les hommes du président Mohammed Guertili sont parmi ceux qui cherchent à  se maintenir. C’’est pourquoi plusieurs joueurs titulaires ont été mis de côté. Lors du Match, C’’est le Stade qui se crée les premières occasions de but. Aboubacar Tambadou aurait pu ouvrir le score dans les minutes initiales. Mais à  chaque fois, les tirs de l’international étaient mal cadrés. l’Ittihad ouvre le score sur sa première remontée. Une combinaison entre l’attaque des marocains est conclue par Said Hammouni à  la 10e minute. La mauvaise appréciation de la balle de Issiaka Eliassou a été fatale aux visiteurs. Les stadistes prendront le jeu à  leur compte. La meilleure occasion nette de but est à  l’actif de Tambadou mais son tir ricoche sur Umoh Emmanuel. Le stade a fait l’essentiel du jeu même si les deux flancs de l’équipe à  savoir Abdoulaye Sissoko et Abdoulaye Sidibé n’ont pas répondu présent. A la reprise, l’encadrement technique de Khémisset opte pour la défensive. Jaoud Ben Jilali est remplacé par Mohammed Chihani pour renforcer son médian. Le Stade pousse et les marocains procèdent aux contres. A la 50′, Bakary Coulibaly sert Abdoulaye Sissoko dans la surface de réparation. Au lieu de tirer au but, le jeune stadiste se complique la tâche et tombe de lui-même. Le Stade aurait pu prendre deux autres buts n’eut été Soumbeyla Diakité. Il gagne deux duels contre Driss Belamri. Ce dernier avait pris la place du buteur du jour. Virevoltant, il oblige le Stade Malien de Bamako à  monter d’un cran. C’’est ainsi que l’encadrement technique du Stade Malien injecte du sang neuf. Ousmane Bagayogo est alors incorporé à  la place de Sissoko Abdoulaye. l’entraà®neur de Khémisset, Khalid Elmkhanetar effectue son troisième changement. Lamrabet Taoufiq remplaçe Ahmed Jahouh. Il a fallu attendre dans les arrêts de jeu pour que Aboubacar Tambadou permette au stade d’espérer dans quelques jours pour se qualifier. Sur une passe intelligente de ‘Bako’, un tir canon met les pendules à  l’heure. Cette égalité parfaite laisse aux blancs de Bamako un avantage certain d’accéder à  la phase. Il faut noter que le Stade Malien a toujours assuré sa qualification à  domicile dans cette compétition lucrative de CAF.