Congrès des femmes de l’Adema : la bataille s’annonce rude

Depuis l’annonce de la tenue du congrès par le secrétaire général du parti Adema, le positionnement de bataille semble déjà  enclenchée au sein du mouvement des femmes, en témoigne les candidatures de ces deux baronnes du parti : Mme Conté Fatoumata Doumbia et Mme Zouré Fatoumata Maiga. Les dates retenues pour le congrès des femmes sont prévues pour les 15 et 16 janvier Qui sont t-elles ? Mme Conté Fatoumata Doumbia, professeur d’enseignement secondaire, spécialité histoire-géographie a formé beaucoup de cadres jeunes dans divers lycées. Piquée par le virus de la politique à  la faveur de l’avènement de la démocratie, elle a laissé la craie pour se lancer dans la marre aux diables. Elle s’est révélée véritable oratrice en Commune I, lors des débats sur l’opportunité de convoquer un congrès extraordinaire en 2000. Ses sorties, bien appréciées au cours des assemblées générales, lui ont permis d’être désignée, avec d’autres, au compte de sa commune. A l’issue de ce forum, elle se retrouvera membre du Comité Exécutif. Rapidement, les deux Soumaà¯la (Cissé et Boubèye Maà¯ga) la propulsent à  la présidence du Mouvement des femmes Mme Zouré Fadimata Maiga, une force tranquille Administrative des postes et services financiers, Mme Zouré est titulaire d’un master en management financier. Femme battante, engagée et ambitieuse, elle a longtemps milité en Commune VI, avant de retourner dans son Ménaka natal pour contribuer à  faire avancer les choses. Posant des actes louables dans sa localité elle a été élue conseillère municipale dans cette commune. Membre du Comité Exécutif du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice depuis 2004, Mme Zouré a été remarquée dans son combat de titan à  la réélection d’ATT en 2007, en mobilisant les femmes ADP et qui ont payé la caution de 10 millions de FCFA pour la candidature du locataire de Koulouba. Mme Zouré a également une solide expérience de l’Etat, qu’elle a longuement pratiqué. En effet, elle a été Chef de cabinet au ministère de l’Economie, du Plan et de l’Intégration (1997-2000) et Chargée de mission au ministère du Développement Social (2000-2008). Depuis le 15 septembre dernier, elle est Vice-présidente du Comité d’organisation du Cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Madame Conté Fatoumata Doumbia, maire de la commune I de Bamako La bataille s’annonce serrée Des sources proches du parti assimilent toutes ces gesticulations à  la bataille de positionnement entre Mme Conté Fatoumata Doumbia et Mme Zouré Fadimata Maiga en vue de la présidence du mouvement des femmes. Quant Mme Zouré bénéficie le soutien de la base en raison de sa détermination pour la cause des femmes du parti, et son expérience en matière de gestion des affaire d’Etat, Mme conté serait soutenue par certains barons de l’instance dirigeante pour barrer la route à  Mme Zouré soupçonnée d’avoir des liens avec le régime au pouvoir. Sinon Mme conté fut la présidente du mouvement des femmes de l’Adema pendant quelques années. Ayant eu énormément de difficultés pour gérer ses sœurs, elle a fini par jeter l’éponge en 2003. Depuis, le Mouvement est paralysé. A la grande surprise des gens, Me Conté signe son retour pour ce poste alors Mme Zouré avait annoncé sa candidature depuis longtemps. A signaler que le parti Adema traverse des crises qui persistent, toute chose qui ne donne pas une bonne perspective au parti pour les élections 2012.

Politique : la Codem s’implante en Côte d’Ivoire

Créée le 24 mai 2008 dans une grande euphorie, la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) est l’un des rares partis à  avoir engrangé(en moins de 2 ans d’existence)un score impressionnant. Et son implantation se poursuit de plus belle avec la création, le week-end dernier, de plusieurs sections en Cote d’ivoire. Un parti né des dernières élections Communales l’issue des dernières élections municipales (qui a vu sa participation pour la toute première fois) témoigne de la position de force que s’est taillée la CODEM. Ces résultats remarquables, lui ont permis de moissonner plus 500 élus dont 21 maires. Du coup, nul besoin de jauger le niveau de progression de ce parti, d’autant qu’il a déjà  ravi la vedette à  nombre de partis qui l’ont vu naà®tre. La dynamique novatrice enclenchée par la CODEM lui a permis de damer le pion à  une centaine de partis et de se classer 5ème force politique (sur l’échiquier national) après l’Adema, l’URD, le RPM, le CNID et le PARENA. La stratégie adoptée (c’est-à -dire, ne compter que sur ses propres forces) est certes atypique et noble, mais saura-t-elle l’aider à  relever les immenses défis face auxquels ses devanciers (les autres partis politiques) ont déjà  mordu la poussière ? Même si le parti de la quenouille (il s’agit de la CODEM) semble résolument engagé dans le combat démocratique, ça reste un combat qui, à  en croire ses adhérents, lui a permis d’occuper aujourd’hui une place de choix sur l’arène politique. Des idéaux de justice et de prospérité En outre, les idéaux du parti CODEM sont assez limpides. Aux dires de M. Youssouf Yaro, Chargé de mission du parti, la CODEM veut sculpter une nouvelle gent d’électeurs, qui saura se départir des sentiers battus et des considérations partisanes pour militer en faveur de la défense de l’intérêt général. Les fondateurs du parti de la quenouille, soutiennent qu’après avoir pris acte des multiples défaillances, qui existent dans les rang des autres partis constituant le microcosme politique malien, le jeune député, Houseini Amion Guindo dit « Poulo » (Président de la CODEM) s’est aventuré avec (ses compagnons) dans la création d’un parti qui prendrait mieux en compte les intérêts des siens : à  savoir, « les jeunes et le bas peuple » . La création de la CODEM procède d’une renaissance des consciences électoralistes. Eviter l’achat de consciences Le parti de la quenouille sera plus que jamais confronté à  des obstacles ou pratiques tels que l’achat de consciences, l’arrogance politique, le détournement des voix, qui ont pendant longtemps couvert de flétrissure les rapports entre les candidats et leurs électeurs. De l’avis de nombreux militants, la CODEM à  un projet de société aux accents citoyens et démocratiques. Ainsi, justifient-ils leur adhésion au 119ème (parmi les 123 que comptent notre pays) partis politiques. A la conquête du pouvoir : rajeunir le leadership politique ! La vocation première d’un parti politique C’’est la conquête et l’exercice du pouvoir. Ce principe qui n’est point un secret de polichinelle, semble compris par les dirigeants de la CODEM qui prônent un rajeunissement du leadership politique au Mali et en Afrique. A signaler que la CODEM n’a pas terminé son implantation dans les 703 communes, toute chose qui démontre qu’elle a du chemin à  faire. Une tournée en Côte d’Ivoire Mais son implantation dans la sous Région est entrain d’être une réalité. En effet, elle a débuté le week-end dernier par la Cote d’ivoire. Qui connaà®t la forte colonie malienne en Cote d’ivoire, comprend aisément que cette opération de charme du député de Sikasso est d’abord stratégique. Un pas non négligeable aura été franchi par « Poulo » dans le cadre des préparatifs des échéances électorales de 2012. Séduire l’électorat africain, se créer un réseau et par la même saluer le président Gbagbo, lui même, bientôt aux urnes… Après Bouaké, c’est donc à  Abidjan, qu’Housseini Amion Guindo a rencontré le Président Gbagbo auquel il a pporté son soutien, puis l’Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. Vers 2012 et l’échéance suprême ? Selon nos sources, l’implantation s’étendra très prochainement à  la Guinée, au Burkina Faso et au Sénégal… Et C’’est fort de son poids actuel, que la CODEM compte aborder les échéances électorales de 2012. l’aventure entamée par la CODEM aura certainement donné le ton de l’avènement d’un leadership jeune.

CODEM : émergence d’un nouveau parti politique

l’issue des dernières élections municipales (qui a vu sa première participation) témoigne de la position de force conquise par la CODEM. Ces résultats lui ont permis de gagnerplus de 500 élus dont 21 maires. Le CODEM progresse à  la différence de nombreux partis. A en croire ses fondateurs, C’’est après avoir constaté les failles qui existent dans les autres formations, que le jeune député, Houseini Amion Guindo (Président de la CODEM) s’est aventuré avec (ses compagnons) à  la création d’un parti qui prendrait mieux en compte les intérêts des siens : à  savoir les jeunes et le bas peuple ». Une philosophie anti-capitaliste… En effet, la dynamique enclenchée par la CODEM lui a permis de se classer comme 5e force politique sur l’échiquier national. Nul électeur ne saurait s’accommoder aussi facilement à  la philosophie anti-capitaliste de ce jeune parti. La stratégie adoptée (c’est-à -dire, ne compter que sur ses propres forces) est atypique et noble, mais cela suffira t-il pour s’imposer face aux grands partis traditionnels comme l’ADEMA ou l’URD lors de prochaines échéances électorales ? Selon Youssouf Yaro, Chargé de mission du parti, la CODEM veut sculpter une nouvelle catégorie d’électeurs qui saura sortir des sentiers battus et des considérations partisanes, pour militer en faveur de la défense de l’intérêt général. Et de nombreux candidats aux dernières communales se sont présentés (dans les zones les plus reculés du pays), sous la bannière de la CODEM. Une nouvelle dynamique politique De l’avis de nombreux militants, la CODEM à  un projet de société aux notes citoyennes. Ainsi justifient-ils leur adhésion au 119ème (parmi les 123 que comptent notre pays) parti politique. La vocation première d’un parti politique est la conquête et l’exercice du pouvoir. Ce principe, les dirigeants de la CODEM qui prônent un rajeunissement du leadership politique au Mali, veulent le faire sien ! C’’est pourquoi, les principaux responsables de ce parti ont une moyenne d’age comprise entre 30 et 40 ans. Et la CODEM n’a pas encore terminé son implantation dans les 703 communes. Du chemin reste à  faire. Les forces vives de la jeunesse Forte de cette dynamique, la CODEM compte aborder les échéances électorales de 2012. Du moins, C’’est ce qu’a laissé entendre le président, M. Guindo, lors du 1er anniversaire de la CODEM, en mai dernier. L’heure est venue pour la jeunesse de s’engager massivement sur le terrain politique. l’aventure entamée par la CODEM aura donné un coup de locomotive à  l’avènement d’un nouveau leadership !

ADEMA-PASJ : querelles internes au sein du parti

Le parti de l’abeille(Adema) est la première force politique au Mali. La preuve, les deux élections (législatives et communales) ont prouvé son implantation à  l’intérieur du Mali surtout en nombre de députés, de maires et de conseillers communaux… Dès lors, l’Adema ne cache pas son ambition de peser lors de la magistrature surprème en 2012.. Ce qui donne aux caciques du parti,l’occasion de se regarder en chiens de faà¯ence pour le choix de leurs candidats. On assiste aujourd’hui à  des querelles internes dans la ruche. Selon une source, les élus du parti (députés et conseillers communaux) sont à  pied d’œuvre pour l’organisation d’un forum à  l’issue duquel, ils pourraient jeter leur dévolu sur Dioncounda Traoré comme possible candidat du parti en 2012. Toute chose, qui selon les observateurs politiques, pourrait amener Dioncounda Traoré à  l’abattoir avant 2012. Les raisons sont simples : il n’imcombe pas aux élus de choisir le candidat mais c’est plutôt lors la conférence nationale que l’on détermine le candidat. Et si le parti ne prend pas garde, sa force politique rique de pâtir de ces mésententes et querelles de leadership, qui minent ses hautes instances et corrompent la vision de ses dirigeants. De nouvelles forces politiques émergentes Toujours dans les perspectives de l’élection présidentielle de 2012, le parti de l’ Abeille aura à  se défaire des grains de sable que d’autres chevaux politiques ne manqueront pas de jeter dans ses roues pour bien se positionner. En effet, l’alliance pour la consolidation de la démocratie (ACD) constituée par un groupe parlementaire indépendant, du Cnid ( Congrès national d’initiative démocratique), du Codem, (Convergence pour le développement du Mali), nouvelle force politique, entendent peser sur l’échiquier politique. Sans oublier le bras de fer entre l’Adema et l’URD un rival de poids !