Coopération: le Mali et l’Iran élargissent leur partenariat

Dans le cadre de sa participation à la première session de la commission mixte de coopération entre le Mali et l’Iran, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran,  Dr. Hossein Amir Abdollahian a  effectué, pour son premier déplacement en Afrique, une visite de travail de 48h au Mali, du 22 au 23 août 2022. Ladite session s’est tenue ce mardi à Bamako, avec pour principal objectif la diversification  et l’élargissement  du champ de la coopération et du partenariat entre les deux pays.

Plusieurs opérateurs économiques iraniens et maliens ont pris part à cette première session de la commission mixte de coopération Mali-Iran tenue à Koulouba et  co-présidée par le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop et son homologue iranien.

« La tenue aujourd’hui de la première session de la commission mixte de coopération, concrétise les orientations  de nos deux dirigeants et constitue une étape essentielle sur la voie de la réalisation des aspirations de nos peuples et de nos autorités à conférer une nouvelle dimension à nos relations bilatérales », s’est réjoui le ministre des Affaires étrangères du Mali.

Selon lui, cette rencontre mixte qui fait suite à son déplacement à Téhéran en février dernier, est aussi « un moyen pour promouvoir les liens de fraternité, de solidarité d’amitié et de coopération » entre les  deux pays dans les différents domaines mais aussi pour « entrevoir des perspectives prometteuses ».

Le Mali et la République islamique d’Iran visent en effet un élargissement des domaines de partenariats entre les deux pays notamment ceux de la santé, de l’agriculture, des  infrastructures,  de l’ingénierie, des mines et  de l’enseignement supérieur, entre autres.

Abdoulaye Diop a exhorté les opérateurs économiques du Mali et ceux iraniens à nouer un « partenariat gagnant-gagnant » tout en mettant en place des mécanismes efficaces pour « exploiter à hauteur de souhait les ressources disponibles dans les domaines prioritaires identifiés par nos deux pays ».

« Nos gouvernements doivent créer tous les cadres incitatifs juridiques, légaux et financiers pour pouvoir les accompagner à réaliser leurs rêves au bénéfice de nos deux peuples », a-t-il souligné.

Les deux ministres ont procédé à la signature de l’accord instituant le comité de suivi des décisions et recommandations de la commission mixte de coopération Mali-Iran.

Renforcer la coopération économique

Le renforcement des liens commerciaux entre les deux pays étaient également au cœur de cette visite du chef de la diplomatie iranienne à Bamako, accompagné d’une forte délégation d’opérateurs économiques de son pays.

Le directeur adjoint de la Chambre iranienne de commerce, d’industrie, des mines et de l’agriculture Hossein Selahvarzi et le ministre malien du Commerce et de l’Industrie, Mohamed Ould Mahamoud, ont souligné lors d’un échange, l’importance de l’expansion des relations économiques entre les deux pays.

Pour Hossein Selahvarzi, « les bonnes relations politiques entre la République islamique d’Iran et la République du Mali ainsi que l’intérêt et l’attitude positive du peuple du Mali envers l’Iran sont des avantages précieux pour les hommes d’affaires et les industriels iraniens pour la coopération et l’implantation d’entreprises au Mali ».

« Compte tenu de la qualité appropriée et des prix compétitifs des biens et services iraniens, en particulier dans le domaine des services d’ingénierie, il existe une possibilité de coopération dans divers domaines, y compris l’installation et l’exploitation de lignes de production textile pour une utilisation optimale du coton afin de produire des tissus et des vêtements », a indiqué par ailleurs M. Selahvarzi

Un comité conjoint de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la première session de la commission mixte de coopération entre les deux pays a été mise en place et une deuxième session sera tenue prochainement à Téhéran, dans la capitale iranienne.

Séisme meurtrier : Plus de 300 morts en Irak et en Iran

Un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a fait au moins de 335 morts et plus de 2800 blessés hier dimanche soir. Les secours continuent de s’activer dans les villages touchés pour retrouver des survivants et aider les habitants sinistrés.

D’une magnitude de 7,3 sur l’échelle, le tremblement de terre a frappé le nord-est de l’Irak et des régions frontalières en Iran et en Turquie. Le bilan s’alourdit au fil des heures et le dernier décompte, publié par les autorités, fait état de 335 personnes tuées et plus de 2800 blessées.  Des chiffres augmentent compte tenu de la difficulté des secours à  atteindre certaines zones reculées. Selon l’Institut géologique américain (USGS), la secousse a été enregistrée à 18h18 (heure locale) à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh. Selon le site internet de l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, le séisme a été suivi par une centaine d’autres secousses, les plus fortes atteignant 4,7 sur l’échelle de Richter. «La situation est sous contrôle dans les zones frappées par le tremblement de terre», a assuré la télévision d’Etat.

La quasi totalité des victimes ont été recensées dans la province de Kermanshah, située à la frontière de l’Irak. La ville la plus touchée semble être celle de Sar-e Pol-e Zahab, avec près de 142 morts. Les secours continuent de s’activer, une trentaine d’équipes de secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été envoyées dans l’ouest de l’Iran, tandis que des centaines d’ambulances et des dizaines d’hélicoptères de l’armée ont été mobilisés pour les opérations de secours notamment dans les zones rurales.

Syrie : Russie-USA-Iran au bord de la crise de l’air

Dimanche 18 juin, un avion de combat américain abattait un appareil de la force aérienne syrienne, glaçant les relations entre la Russie et les États-Unis. Mardi 20 juin, c’est au tour d’un drone de l’Iran, un pays qui soutient le régime syrien, d’être détruit par un tir américain. Le jeu de pouvoir et d’influence sur fond de guerre contre l’EI en Syrie pourrait déboucher sur une collision entre la Russie, les USA et leurs alliés.

« Les actions de combat répétées menées par l’aviation américaine sous le couvert du contre-terrorisme contre les forces armées licites d’un pays membre de l’ONU constituent une violation massive du droit international et de facto une agression militaire contre la République arabe syrienne », déclarait, sans ambages, le ministère de la Défense de Vladimir Poutine à propos du chasseur syrien abattu par l’armée américaine. Cette dernière affirme qu’il bombardait des rebelles soutenus par les Etats-Unis, alors que Damas affirme que son avion visait les forces de l’État islamique (EI). La destruction dimanche de cet appareil militaire syrien jugé hostile par les USA fait suite au lancement par le président Trump de dizaines de missiles de croisière contre un aérodrome syrien, en avril, dont les avions étaient censés utiliser des armes chimiques sur des civils.

Tensions Depuis dimanche, le ton est considérablement monté entre les États-Unis et la Russie, qui menace désormais de cibler les avions de la coalition internationale à l’ouest de l’Euphrate. « Tout objet volant, incluant des avions ou des drones de la coalition internationale, détecté à l’ouest de l’Euphrate sera considéré par les systèmes de défense russes comme une cible », a annoncé Moscou, qui a aussi suspendu sa coopération avec Washington dans la prévention des incidents aériens.

La coalition internationale, menée par les Etats-Unis, lutte en appuyant des forces kurdes et arabes sur le terrain contre l’EI, notamment autour de son fief de Raqqa. Le régime syrien, de son côté, aidé par la Russie, combat différentes factions rebelles ainsi que les djihadistes. Facteur de complication, le soutien de l’Iran au régime Assad, qui a attaqué les positions de l’EI, en riposte à l’attaque de Téhéran qui a fait 12 victimes il y a deux semaines. Mardi 20 juin, un avion américain a abattu un drone iranien armé qui progressait trop près des forces de la coalition dans le sud de la Syrie. C’est la cinquième fois depuis la fin du mois de mai que l’armée américaine a bombardé des forces pro-syriennes dans cette région. Certains observateurs, se placent déjà après la chute de l’EI à Raqqa et s’interrogent sur le positionnement des États-Unis, qui voudront consolider la position des rebelles syriens et des Kurdes sur une partie du territoire syrien aux dépens de Damas, soutenu par la Russie, le Hezbollah, l’Iran et même la Turquie.

 

 

Attentats en Iran: les auteurs avaient sévi en Syrie et en Irak

Les auteurs iraniens des attentats meurtriers de Téhéran qui, selon un dernier bilan établi jeudi ont fait 17 morts, étaient membres du groupe Etat islamique (EI) et avaient déjà agi en Syrie et en Irak avant de revenir en Iran.

Les attentats ont été commis par des hommes armés dont certains étaient déguisés en femmes et des kamikazes qui se sont fait exploser.

Après avoir rejoint l’EI, les auteurs des attentats, tous morts, « ont participé à des crimes commis par ce groupe terroriste à Mossoul (Irak) et Raqa (Syrie) », a révélé jeudi le ministère iranien des Renseignements.

Ils étaient revenus une première fois en Iran à l’été 2016 « avec l’intention de mener des opérations terroristes dans des villes religieuses » sous la direction d’Abou Aisha, « un haut commandant » de l’EI.

Ils avaient été contraints de quitter l’Iran après qu’Abou Aisha y eut été tué, avant de revenir pour y commettre les attaques à Téhéran.

Le ministère des Renseignements a publié les photos et les prénoms de ces hommes qui, contrairement à ce qui avait été annoncé mercredi, étaient cinq et non six.

« Il y a plusieurs dizaines de combattants iraniens » au sein de l’EI, « notamment en Irak, en Syrie et en Afghanistan », selon Clément Therme, de l’Institut International d’études stratégiques (IISS).

L’Iran est engagé en Irak et en Syrie aux côtés des gouvernements de ces deux pays pour y combattre des groupes rebelles et jihadistes, dont l’EI.

Bien que Washington combatte aussi l’EI, le président américain Donald Trump a estimé après les attentats de Téhéran que « les Etats qui appuient le terrorisme risquent de devenir les victimes du mal qu’ils soutiennent ».

Répugnants

« Le communiqué de la Maison Blanche et les sanctions du Sénat sont répugnants alors que les Iraniens font face à la terreur soutenue par les clients des Américains », a réagi le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif.

Parallèlement au communiqué de Donald Trump, le Sénat américain a en effet voté par 92 voix contre 7 de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran pour « soutien à des actes de terrorisme international ».

L’administration américaine a imposé de nouvelles sanctions contre l’Iran pour son soutien supposé à des groupes « terroristes » du Moyen-Orient, ses essais de missiles balistiques et ses atteintes aux droits de l’Homme.

Depuis l’entrée en fonction du président Trump en janvier, les relations entre Washington et Téhéran qui ont rompu tout lien diplomatique après la révolution islamique de 1979, n’ont cessé d’empirer.

Lors d’un récent voyage en Arabie saoudite, grande rivale sunnite de l’Iran chiite, Trump avait appelé toutes les nations « à isoler l’Iran ».

Sur les réseaux sociaux, des Iraniens se sont également montrés outrés par son attitude au moment où leur pays est confronté aux premiers attentats revendiqués par l’Etat islamique (EI) sur leur sol.

Ils ont rappelé qu’au moment de l’attentat du 11 septembre 2001 contre le World Trade Centre à New York (3.000 morts), commis par des jihadistes d’Al-Qaïda, ils avaient allumé des bougies à Téhéran en hommage aux victimes.

Les attentats de Téhéran ont visé mercredi deux lieux hautement symboliques de la capitale iranienne, le Parlement et le mausolée de l’imam Khomeini, père fondateur de la République islamique d’Iran née en 1979.

Rôle de Ryad 

Les puissants Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime, ont accusé les Etats-Unis et l’Arabie saoudite d’être « impliqués » dans ces attentats.

Mais selon le ministre des Renseignements, Mahmoud Alavi, il est encore trop tôt « pour juger si l’Arabie saoudite a eu un rôle ».

Le guide suprême a lui tenu à minimiser les attaques « qui n’auront aucun effet sur la détermination du peuple iranien ».

Dans une vidéo publiée en mars, l’EI avait menacé l’Iran, affirmant que le groupe allait conquérir ce pays, « le rendre à la nation musulmane sunnite » et provoquer un bain de sang chez les chiites.

Si ces dernières années certaines régions proches des frontières avec l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan ont été ciblées par des groupes armés, les grands centres urbains avaient jusqu’alors été épargnés.

C’est précisément près de ces frontières que vivent principalement les membres de la minorité sunnite d’Iran.

Téhéran : Le Parlement iranien et le mausolée de Khomeiny frappés par les terroristes

Deux attaques simultanées ont eu lieu à Téhéran, en Iran, ce mercredi 7 juin dans la matinée, causant la mort d’au moins trois personnes. Une fusillade a éclaté à l’intérieur du Parlement avant qu’un homme s’y fasse exploser, tandis qu’un autre attentat-suicide a eu lieu au mausolée de l’imam Khomeiny, père fondateur de la République islamique d’Iran. Les deux bâtiments sont distants d’une vingtaine de kilomètres.

Le groupe État islamique a revendiqué les deux attaques dans un communiqué via son agence Amaq.

 

#Iran l’#EI revendique les attaques de #Téhéran contre le parlement et le mausolée Kgomeini pic.twitter.com/CbQ9HbGjga

— Wassim Nasr (@SimNasr) 7 juin 2017

Dans l’enceinte du Parlement iranien, quatre hommes armés ont ouvert le feu faisant au moins huit blessés dont un agent de sécurité, selon les agences Isna et Fars. Des forces de sécurité ont désamorcé une bombe.

 

People gather outside Iran Parliament in central Tehran after the shooting incident #tehranshooting pic.twitter.com/OGZ90zchZS

— Press TV (@PressTV) 7 juin 2017

« Les gens se regroupent devant le Parlement iranien dans le centre de Téhéran après la fusillade »

NOW, near Iran’s parliament pic.twitter.com/1zkETaQQEU

— Sobhan Hassanvand (@Hassanvand) 7 juin 2017

« À l’instant, devant le Parlement iranien »

Selon certains médias iraniens, les forces de l’ordre ont donné l’assaut contre les « terroristes » retranchés dans les étages supérieurs d’un bâtiment du Parlement où les députés ont néanmoins continué leur session, menée par le président du Parlement Ali Larijani.

 

La tv d’état a fait un petit écran pour montrer que la session au Parlement se déroule normalement malgré fusillade en cours #TehranAttacks pic.twitter.com/szjNBtVhW1

— Mariam Pirzadeh (@mapirzadeh) 7 juin 2017

Reuters Photographer / Reuters
Un policier iranien à la fenêtre du bâtiment du Parlement iranien pendant la fusillade, le 7 juin.

L’un des assaillants est à un moment sorti dans l’avenue qui passe près de la chambre des députés et a tiré sur les passants. Les forces de sécurité ont tiré sur lui, le forçant à retourner à l’intérieur de l’enceinte du Parlement.

L’un des assaillants s’est ensuite fait exploser au quatrième étage d’un bâtiment du Parlement, a indiqué la télévision d’État iranienne.

Un troisième attentat était prévu

Des coups de feu ont par ailleurs été tirés dans le mausolée de Khomeiny, dans le sud de Téhéran. « Trois ou quatre » assaillants ont mené l’attaque, selon un responsable du mausolée, qui a indiqué qu’il y avait au moins un mort, un jardinier.

Deux personnes se sont ensuite fait exploser, dont une femme à l’extérieur du bâtiment.

 

#Iran photo de l’explosion du kamikaze au mausolée #Khomeini pic.twitter.com/g0iHa0u0cK

— Wassim Nasr (@SimNasr) 7 juin 2017

Selon le ministère des Renseignements, un autre groupe de « terroristes » a été neutralisé à Téhéran avant de pouvoir passer à l’action. Une réunion d’urgence du conseil national de sécurité a été convoquée par le ministre de l’Intérieur Abdolreza Rahmani Fazli, selon l’agence de presse Isna.

En mars dernier, l’EI a publié une vidéo de menaces en persan contre l’Iran, affirmant qu’il allait « conquérir » ce pays chiite pour « le rendre à la nation musulmane sunnite » et qu’il allait provoquer un bain de sang chez les chiites.

 

#Irak l’#EI #Dyala diffuse une vid contre l’#Iran avec bcp de rapl historique & apl aux sunnites iraniens à prendre les armes //unité perse pic.twitter.com/erb4eUZHq2

— Wassim Nasr (@SimNasr) 26 mars 2017

 

PT tous les jihadistes #EI s’expriment en farsi et le reste est traduit en farsi pic.twitter.com/TClLOveeOl

— Wassim Nasr (@SimNasr) 26 mars 2017

Ces dernières années, les autorités iraniennes ont affirmé à plusieurs reprises avoir arrêté des « terroristes » qui voulaient mener des attaques contre Téhéran et d’autres grandes villes du pays. Ces derniers mois, des attaques ont été menées par des groupes extrémistes sunnites dans la province de Sistan Balouchistan, dans le sud-est, et au Kurdistan, dans le nord-ouest.

Mais ce genre d’attaques quasi-simultanées sur de tels lieux hautement symboliques en Iran sont très rares. Les derniers ont eu lieu dans les années ayant suivi la révolution islamique de 1979. Ils ont été commis pour la plupart par l’organisation armée des Moudjahidines du peuple.

 

Ce sont 2 symboles de la république islamique d’Iran qui sont attaqués. Les assaillants viseraient donc Les officiels Iraniens

— Mariam Pirzadeh (@mapirzadeh) 7 juin 2017

L’Iran chiite aide militairement le régime syrien face aux rebelles et au groupe jihadiste sunnite État islamique (EI). Il soutient également le gouvernement irakien dans sa lutte contre les groupes jihadistes. Des conseillers militaires et des volontaires iraniens mais aussi afghans et pakistanais épaulent les armées irakienne et syrienne sur terrain.

Pour le roi d’Arabie, l’Iran est le « fer de lance du terrorisme mondial »

Le roi Salmane d’Arabie saoudite s’est livré dimanche, à l’ouverture d’un sommet entre pays musulmans et Etats-Unis, à une attaque sans précédent contre l’Iran chiite qu’il a qualifié de « fer de lance du terrorisme mondial ».

Il s’est dit en même temps déterminé à « éliminer le groupe (jihadiste sunnite) Etat islamique et toutes les organisations terroristes, quelle que soit leur religion, leur confession ou leur idéologie ».

« Le régime iranien est le fer de lance du terrorisme depuis l’avènement de la révolution de (l’ayatollah Rouhollah) Khomeiny », a déclaré le roi d’Arabie saoudite, chef de file des monarchies arabes sunnites du Golfe.

Il s’exprimait devant le président américain Donald Trump et les représentants d’une cinquantaine de nations musulmanes, dont 37 chefs d’Etat ou de gouvernement.

« Le régime iranien soutient les groupes et les mouvements terroristes comme le (mouvement chiite libanais) Hezbollah, les Houthis (rebelles yéménites), ainsi que (les groupes jihadistes sunnites) Daech (EI) et Al-Qaïda et d’autres », a-t-il accusé.

A propos de la lutte contre les groupes extrémistes, le roi Salmane a déclaré: « Nous sommes unis pour lutter contre les forces du mal et de l’extrémisme (…), agir contre le terrorisme sous toutes ses formes et assécher ses sources de financement ».

Il a souligné que les 55 Etats musulmans participant au sommet de Ryad et « représentant 1,5 milliard de personnes sont un partenaire important dans la lutte contre les forces de l’extrémisme et du terrorisme ».

La parole a été ensuite donnée à certains chefs d’Etat, qui ont tour à tour souligné l’engagement de leurs pays dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme.

Cette lutte doit se faire selon « une approche globale », y compris économique, a indiqué le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi qui s’en est pris par ailleurs aux « parrains du terrorisme ».

« Le terroriste n’est pas seulement celui qui porte les armes mais également celui qui le finance et lui offre une couverture politique », a-t-il ajouté.

Lui succédant, le président indonésien Joko Widodo a souligné que « les musulmans sont les premières victimes de l’extrémisme » et qu’ils devraient à ce titre « s’unir pour éradiquer » ce fléau.

L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a prôné « la coopération et la coordination avec les Etats-Unis pour élaborer une feuille de route de lutte contre le terrorisme ».

Cette lutte devrait être aussi « idéologique » et non seulement militaire, a estimé pour sa part le Premier ministre malaisien Najib Razak.

Le royaume sunnite d’Arabie saoudite sunnite est le grand rival de l’Iran chiite dans la région.

Les groupes EI et Al-Qaïda sont des groupes extrémistes sunnites.

Iran: forte affluence à la présidentielle cruciale pour Rohani

M. Rohani affronte Ebrahim Raissi, un religieux conservateur proche du guide suprême Ali Khamenei, qui se présente comme l’avocat des plus pauvres et veut donner la priorité à « l’économie de résistance », axée sur la production et les investissement nationaux.

A Téhéran comme en province, l’affluence était forte dès l’ouverture des bureaux devant lesquels se formaient de longues files d’attente, selon l’AFP et les images de la télévision nationale Irib.

Le président iranien Hassan Rohani (c) vote à la présidentielle, le 19 mai 201 à Téhéran / AFP

Le président iranien Hassan Rohani (c) vote à la présidentielle, le 19 mai 201 à Téhéran / AFP

Le taux de participation, qui était la grande inconnue du scrutin, devrait dépasser les 72%, selon le ministère de l’Intérieur qui l’organise.

« La participation enthousiaste des Iraniens à l’élection renforce la puissance et la sécurité nationales », a déclaré le président Rohani après avoir voté dans la matinée à Téhéran, baignée de soleil.

Selon lui, « l’un des acquis du régime de la République islamique est la souveraineté nationale qui s’illustre par les files d’attente des électeurs dans les villes et villages du pays ». « Quel que soit l’élu, il faudra l’aider », a-t-il affirmé.

Voter massivement

Le guide suprême iranien Ali Khamenei vote à la présidentielle, le 19 mai 217 à Téhéran / Site web du guide suprême iranien/AFP

Le guide suprême iranien Ali Khamenei vote à la présidentielle, le 19 mai 217 à Téhéran / Site web du guide suprême iranien/AFP

L’un des premiers à avoir déposé son bulletin dans l’urne installée dans sa résidence de Téhéran a été Ali Khamenei, qui a appelé ses compatriotes à aller aux urnes « massivement, le plus tôt possible ».

Parmi les nombreux électeurs, Hadi, charpentier de 28 ans, affirme que même si « rien n’a particulèrement changé » dans sa vie sous M. Rohani, il votait quand même pour lui « pour les relations avec le reste du monde et rien d’autre ».

En revanche, Mohammad Ali Serkani, 23 ans, futur ingénieur, a préféré Raissi car, pour lui, « la culture islamique, l’économie et la science sont les secteurs les plus importants ».

Election présidentielle en Iran / AFP

Election présidentielle en Iran / AFP

Or, estime-t-il, « le gouvernement de Rohani a mis fin à la recherche dans de nombreux domaines comme le nucléaire, les missiles et l’espace à cause des négociations sur le (programme) nucléaire ».

Le scrutin se tient deux jours après la décision américaine de renouveler l’allègement des sanctions contre l’Iran, conformément à l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis.

Trump en Arabie saoudite

Le président Rohani, élu en 2013, a consacré la majeure partie de son premier mandat de quatre ans à la négociation de cet accord ayant permis d’entamer l’ouverture économique et politique de son pays.

Elections en Iran : le système politique / AFP

Elections en Iran : le système politique / AFP

Mais la méfiance entre Téhéran et Washington, qui ont rompu leurs relations diplomatiques peu après la révolution islamique en 1979, demeure: le maintien de l’accord nucléaire s’est accompagné de nouvelles sanctions américaines liées au programme de missiles balistiques de l’Iran.

Cette méfiance s’est même accentuée après l’arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump, qui a multiplié les déclarations anti-iraniennes et accru les sanctions non liées au nucléaire depuis janvier.

Hasard du calendrier ou pas, M. Trump assistera ce week-end à un sommet avec des dirigeants musulmans du monde entier en Arabie saoudite, grand rival régional de l’Iran.

Malgré l’hostilité américaine, l’ambition de M. Rohani est de poursuivre l’ouverture au monde pour attirer davantage d’investissements, tandis que M. Raissi veut défendre les classes les plus défavorisées par la préférence nationale dans le domaine économique.

Outre la conclusion de l’accord nucléaire, le président sortant peut se prévaloir d’avoir fait chuter l’inflation qui, de 40% en 2013, est passée aujourd’hui à 9,5%.

Sans remettre en cause cet accord voulu par le guide suprême, Ebrahim Raissi a dénoncé le manque de résultats de ce compromis, qui a attiré peu d’investissements par rapport à ce qui avait été escompté et n’a pas profité aux plus défavorisés dont il se fait l’avocat.

Il a mis en avant les mauvais chiffres du chômage (12,5% de la population, 27% des jeunes) et accusé le gouvernement de n’avoir agi que pour « l’oligarchie », les « 4% les plus riches ».

Outre la présidentielle, les 56,4 millions d’électeurs sont appelés à voter pour des élections municipales: l’enjeu dans les grandes villes de Téhéran, Machhad (nord-est) et Ispahan (centre) est un changement de la majorité conservatrice qui les dirige.

Téhéran annonce la fin des raids russes en Syrie au départ de l’Iran

Un avion de chasse russe stationné sur le tarmac d’une base aérienne en Syrie. L’Iran a annoncé, lundi, l’arrêt des raids menés par la Russie en Syrie à partir d’une de ses bases. Le ministre iranien de la Défense avait d’ailleurs critiqué l’allié russe pour avoir communiqué sur cet événement.

La Russie a cessé d’utiliser une base aérienne iranienne pour mener des raids en Syrie, a annoncé, lundi 22 août, un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. « L’armée russe n’a aucune base en Iran et elle n’y stationne pas », a tenu à clarifier Bahram Qasemi, cité par l’agence de presse Tasnim.

Des bombardiers à long rayon d’action Tupolev-22M3 et des bombardiers tactiques Soukhoï-34 avaient décollé la semaine dernière de la base d’Hamadan , dans le nord-ouest de l’Iran, pour bombarder des positions de l’organisation État islamique (EI) et des jihadistes de l’ancien Front Al-Nosra à Alep, Idlib et Deir Ezzor en Syrie.

Ces raids faisaient partie d’une « mission précise et autorisée et elle est maintenant terminée. [Les Russes] ont mené ces raids et ils sont partis », a souligné de son côté le ministre de la Défense Hossein Dehghan dans une interview à la télévision iranienne Channel 2, diffusée dimanche soir.
Jamais depuis la révolution islamique de 1979, Téhéran n’avait autorisé une armée étrangère à utiliser son territoire pour mener des missions dans la région.
Des parlementaires iraniens avaient d’ailleurs protesté contre ce développement retentissant qui a mis en lumière le degré de coopération entre les deux puissances alliées du régime du président Bachar al-Assad. Selon eux, une telle autorisation allait à l’encontre de la Constitution de la République islamique.

Téhéran tance son allié russe

Si le gouvernement iranien a réfuté cet argument, dimanche, il a toutefois critiqué son allié russe pour avoir révélé l’utilisation d’une base aérienne iranienne en vue de mener des frappes en Syrie.
« Naturellement, les Russes veulent montrer qu’ils sont une superpuissance et un pays influent et qu’ils sont impliqués activement dans les questions de sécurité dans la région et le monde », a ajouté le ministre de la Défense. Mais derrière l’annonce des raids à partir d’une base en Iran, il y a une volonté « de se mettre en avant, sans égard » pour l’Iran, a-t-il jugé.
Téhéran reste discrète sur la portée de son aide militaire au régime alors que Moscou, qui dispose en Syrie d’une base aérienne, annonce régulièrement des raids aériens et parfois une implication au sol de ses soldats. »Nous avons collaboré et nous continuerons de collaborer avec la Syrie et la Russie », a expliqué le ministre iranien de la Défense, qui a laissé la porte ouverte à d’autres éventuelles missions similaires russes, en soulignant que cela dépendrait de « la situation dans la région » et nécessiterait « notre autorisation ».
« La Russie a décidé d’utiliser plus d’avions et d’augmenter le nombre de ses missions. Pour cela, elle avait besoin de faire le plein dans une région proche des opérations et c’est pour cela qu’elle a utilisé la base de Nojeh à Hamedan, mais nous ne leur avons certainement pas donné une base militaire », a-t-il clarifié.

Nucléaire iranien : Vers un accord historique en 4 points

« Le document « d’étape » conclu, jeudi 2 avril à  Lausanne, en Suisse, marque une percée historique dans le dossier du nucléaire iranien. A condition qu’il débouche sur un accord « final » d’ici au 30 juin, ce qui n’est pas garanti. Pour la première fois depuis douze ans, date des premiers pourparlers avec Téhéran, le cadre précis d’un règlement destiné à  empêcher l’Iran de se doter d’une arme nucléaire a été défini. C’’est un succès dans la lutte contre la prolifération », écrit Le Journal Le Monde. Le président américain a immédiatement souligné que l’accord final, ferait l’objet de «vérifications sans précédent» quant à  son application. Si l’Iran triche, «le monde le saura», a lancé le président américain. A Téhéran, l’accord a été accueilli par des scènes de liesse. Mais du côté d’Israà«l, on grince des dents. Benyamin Netanyahou a lui évoqué «un accord qui menacerait la survie d’Israà«l » et pourrait mener aux risques «d’une guerre horrible» ». Pour bien d’observateurs internationaux, c’est l’aboutissement d’un long travail de négociations, qu’a entrepris la diplomatie américaine : «Les négociations iraniennes ont réussi, exactement comme nous l’avions prévu», a souligné Barack Obama, non sans satisfaction. Pour lui, ce n’est pas une mince affaire, même si de nombreux points obscurs restent problématiques, comme celui concernant le sort qui sera réservé aux stocks d’uranium enrichi dont dispose l’Iran. Un accord historique en 4 points 1. La réduction de l’uranium enrichi La capacité d’enrichissement d’uranium de l’Iran devra être réduite de 98% pendant 15 ans. Le pays ne conservera donc que 6.000 des 19.000 centrifugeuses (dont 10.200 sont opérationnelles), indispensables à  l’enrichissement du matériel nucléaire, recensées sur son territoire actuellement. L’Iran a déjà  été annoncé que le site de Fordo réacteur d’Arak ne produira plus de plutonium et sera transformé. 2. Des inspections scrupuleuses et sans précédent «l’Iran a rempli toutes ses obligations. Il a éliminé ses stocks de matériel nucléaire dangereux.» Cependant « l’Iran sera «plus inspecté que n’importe quel autre pays dans le monde», a annoncé Barack Obama. 3. La levée des sanctions l’Iran verra ainsi les sanctions américaines et européennes (gels d’avoirs, embargos, restrictions commerciales et financières…), qui étouffent son économie depuis une dizaine d’années, être levées. Elles seront rétablies «si l’accord n’est pas appliqué», avertit de son côté l’Elysée. 4. Le droit de développer le nucléaire civil «Dans cet accord repose le principe formulé par le président russe Vladimir Poutine, à  savoir le droit inconditionnel de l’Iran à  mener un programme nucléaire pacifique», écrit ce jeudi soir le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. l’objectif des discussions est d’empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique, ce qui ne le prive pas de développer un programme de nucléaire civil.

Bilan de la visite de Mahmoud Ahmadinejad au Mali

Le président Iranien a aussi visité la Mosquée de Sankoré, première Université d’Afrique noire ainsi que la mosquée de Djingareà¯ber. Le Président de la République du Mali et le Président de la République Islamique d’Iran ont eu des entretiens sur les questions de coopération bilatérale et évoqué la situation en Afrique, au Moyen-Orient et dans le reste du monde. Les deux Chefs d’Etat ont réaffirmé la volonté de leurs deux pays d’œuvrer au renforcement de leurs relations bilatérales fondées sur les principes d’égalité, de respect et de confiance mutuels, de réciprocité et de coopération gagnant-gagnant. Axe politique Les deux Chefs d’Etat ont, également, souligné l’attachement de la République du Mali et de la République Islamique d’Iran aux principes et objectifs énoncés dans la Charte de l’Organisation des Nations Unies(ONU), du Mouvement des Non-alignés et de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), en particulier la paix et la sécurité internationales, le désarmement et la non-prolifération, la consolidation du multilatéralisme, la protection de l’environnement et la réduction de la pauvreté, la promotion du développement et le respect de la justice sociale. Les deux Chefs d’Etat ont salué l’évolution qualitative et rapide de la coopération bilatérale entre le Mali et l’Iran, et ce dans l’esprit de la coopération Sud-Sud. A cet égard, ils se sont félicités de la signature à  l’issue de la visite des Accords, ci-après : Accords de coopération – Mémorandum d’accord relatif à  l’aide au développement ; – Mémorandum d’entente sur l’investissement commun dans le Secteur des services techniques et agricoles ; – Mémorandum d’entente sur le soutien mutuel aux investissements dans le secteur du bétail; – Mémorandum d’accord sur le Programme exécutif triennal de la coopération dans les domaines de la recherche scientifique, historique et culturelle ; – Mémorandum d’entente sur la coopération géologique et minière. Recherche scientifique et santé Les deux Chefs d’Etat ont mis un accent particulier sur la nécessité de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays et encouragé la promotion du partenariat en matière d’investissement conjoint, notamment dans les domaines de l’industrie, des mines et de l’agriculture. Dans cette perspective, le Président de la République Islamique d’Iran a réitéré la disponibilité de son Gouvernement à  mettre à  la disposition du Mali l’expérience de son pays dans les domaines scientifique et industriel, en particulier les services techniques et d’ingénierie en faveur de la promotion et du développement des infrastructures au Mali. Le Président de la République du Mali a salué cette offre du Gouvernement iranien et exprimé également la satisfaction du Gouvernement du Mali pour les prestations de la Clinique de la République Islamique d’Iran au Mali. International Au plan international, les deux Chefs d’Etat ont réaffirmé l’engagement constructif de la République du Mali et de la République Islamique d’Iran en faveur de la paix et de la sécurité régionales et internationales. Ils se sont réjouis de la convergence de vues des deux pays sur de nombreuses questions, notamment les changements climatiques et le développement durable, et la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en particulier. Le Président de la République du Mali a exprimé son appui à  l’initiative de la République Islamique d’Iran d’organiser un Forum au Sommet sur le partenariat Afrique-Iran. Crises en Afrique Evoquant la situation en Afrique, les deux Chefs d’Etat ont mis un accent particulier sur la nécessité de promouvoir le dialogue et la concertation comme moyen privilégié de règlement de crise et conflits. Concernant la situation au Moyen-Orient, ils ont réitéré l’appui des deux pays à  la réalisation des droits inaliénables du peuple palestinien. Son Excellence Monsieur Mahmoud Ahmadinejad, Président de la République Islamique d’Iran, s’est réjoui des résultats positifs de sa visite au Mali,et exprimé au Président de la République du Mali ses sincères remerciements et sa profonde gratitude pour l’accueil particulièrement chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à  sa délégation. Son Excellence Monsieur Mahmoud Ahmadinejad, Président de la République Islamique d’Iran, a invité Son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République du Mali à  effectuer une visite officielle en République Islamique d’Iran. Cette invitation a été acceptée avec plaisir et la date sera fixée par voie diplomatique.

Coopération Mali-Iran : Mahmoud Ahmadinejad au Mali pour 48h

22 ans de coopération nord/sud Les relations entre notre pays et la République islamique d’Iran sont vieilles de 22 ans. En effet, C’’est en 1988 que l’ambassade d’Iran ouvrira ses portes à  Bamako et en 1990, le Mali ouvre la sienne à  Téhéran. Commence alors le début d’une longue amitié entre les deux peuples. Cette visite du très controversé président iranien au Mali, s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération. Ahmadinejad ira dès demain mercredi 7 juillet, visiter Tombouctou la ville mystérieuse, la cité des 333 saints. Le président iranien a indiqué que son pays appuiera le Mali pour la restauration des manuscrits du centre Ahmed Baba de Tombouctou et la bonne conservation des archives historiques. Les différents axes de coopération irano-malienne Après plus d’une dizaine d’années d’échanges, les premiers accords assez importants de coopération ne se feront qu’en 2005. Ainsi en janvier de cette année là , cinq accords de coopérations seront signés. Parmi lesquels, la création d’un comité mixte de coopération et un accord relatif à  la promotion culturelle. On compte également l’accord relatif au développement socio-économique du Mali. En 2007, l’Iran a offert une cinquantaine de véhicules pick-up, une vingtaine de petits véhicules et une limousine présidentielle au Mali. Les visites se multiplient En janvier 2009, le ministre iranien des affaires étrangères a effectué une visite de quelques jours dans notre pays. D’importants accords ont été signés lors de cette visite de travail. Ils concernaient notamment les secteurs de l’agriculture et de l’énergie. Ainsi, l’Iran a offert au Mali, des générateurs éoliens, des micros et petites centrales thermiques d’équipements et des systèmes hydroélectriques. Concernant le volet agricole, les deux parties sont tombées d’accord pour développer leurs relations dans ce domaine. Particulièrement en matière de mécanisation agricole, de recherche-développement, d’irrigation et conservation des sols, d’aménagement des terres et de renforcement des capacités. Cette coopération a été approfondie par la visite du ministre iranien de l’agriculture quelques mois plus tard au Mali. Par ailleurs, le Mali a facilité l’ouverture à  Bamako, de bureaux de coopération pour promouvoir et intensifier la coopération dans le secteur agricole. l’Iran profitera de ce voyage présidentiel pour offrir une soixantaine de motopompes au Mali, comme l’avait annoncé le président Amadou Toumani Touré il y quelques mois, à  la session extraordinaire du conseil supérieur de l’agriculture au palais de Koulouba. Après la visite de la ville sainte de Tombouctou mercredi, le président Ahmadinejad et sa délégation regagneront Téhéran en fin d’après midi. Ils auront passé l’après midi du mardi 6 juillet à  échanger avec les opérateurs économiques, les chefs de diplomaties et la communauté iranienne.