CAN U-17 : 3 équipes disqualifiées pour infraction aux règles d’éligibilité

La Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans (U-17) est en effervescence à l’aube du tournoi qualificatif WAFU A pour Sénégal 2024. Trois équipes nationales ont été disqualifiées pour non-conformité aux règles strictes d’éligibilité imposées par la Confédération Africaine de Football (CAF). La Guinée, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone ont été disqualifiées après la révélation des résultats des tests d’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) de leurs joueurs.

Le tournoi qualificatif de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 de l’UFOA A, organisé cette année au Sénégal, repose sur des règles d’éligibilité particulièrement strictes. Ces règles, régies par l’article 27.4 du règlement de la compétition, visent à assurer que seuls les joueurs de moins de 17 ans participent à ce prestigieux championnat. À la suite des tests IRM obligatoires effectués sur les équipes participantes, trois sélections nationales ont été prises en défaut.

Le communiqué publié par la Commission d’organisation du Tournoi UFOA A, informe que le dépassement du nombre de joueurs jugés inéligibles dans les équipes de Guinée, de Guinée-Bissau et de Sierra Leone a entraîné leur disqualification immédiate. Selon l’article 27.4 du règlement de la CAN U17, si une équipe présente quatre ou plus de joueurs non conformes après les tests d’éligibilité, celle-ci est automatiquement exclue du tournoi. En se basant sur cette disposition, les équipes de Guinée, de Guinée-Bissau et de Sierra Leone ont été écartées de la compétition.

Ce durcissement de la règlementation par la CAF vise à garantir l’intégrité du tournoi et à empêcher toute tentative de fraude sur l’âge des joueurs. Cette politique, qui s’appuie sur des tests scientifiques précis, a souvent été un sujet de débats, mais elle reste aujourd’hui la norme pour les compétitions de jeunes catégories sur le continent africain.

Avec la disqualification de ces trois nations, la compétition va changer radicalement de format. Initialement prévu pour inclure plusieurs équipes en phase de groupes, le tournoi sera désormais organisé sous forme de poule unique. Les cinq équipes restantes – Sénégal, Gambie, Liberia, Mali et Mauritanie – s’affronteront directement pour décrocher la qualification tant convoitée pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U17.

Un calendrier réaménagé du tournoi a été promis par les organisateurs et sera publié dans les prochaines heures, tandis que le coup d’envoi de la compétition est maintenu pour demain, le 21 octobre 2024. Les regards sont désormais tournés vers le Sénégal, hôte du tournoi et les autres équipes toujours en lice, qui auront à cœur de tirer profit de ces bouleversements pour avancer dans la compétition.

Une décision applaudie, mais controversée

Si la décision de disqualifier les équipes non conformes est largement saluée pour sa rigueur et son respect des règles, elle n’en est pas moins source de controverses. En Guinée et en Sierra Leone, des voix s’élèvent déjà pour contester les résultats des tests et dénoncer une injustice à l’égard de leurs jeunes joueurs. Toutefois, la CAF a jusqu’ici maintenu sa position, soulignant l’importance de respecter les normes d’âge dans les compétitions internationales.

Économie : L’État prevoit de mobiliser 200 milliards de FCFA pour réduire la dette intérieure

Le 18 octobre dernier, lors du journal télévisé du soir, le ministre de l’Économie et des Finances du Mali, Alhousseini Sanou a annoncé que le gouvernement prévoyait de mobiliser près de 200 milliards de FCFA d’ici la fin de l’année. Cet effort vise à réduire de manière significative la dette intérieure du pays. 

« Nous comptons engager presque 200 milliards de FCFA afin de réduire de manière très significative et exceptionnelle le niveau de la dette intérieure », a déclaré le ministre.
La dette intérieure du Mali concerne principalement les dettes dues aux entreprises locales pour les services et les travaux effectués pour le compte de l’État. Cette situation a affecté plusieurs secteurs de l’économie, notamment les infrastructures, l’agriculture et les services. Le ministre a souligné que cette mobilisation financière exceptionnelle répond à l’urgence de restaurer la confiance entre l’État et les opérateurs économiques locaux, souvent confrontés à des retards de paiement importants.
Il convient de noter que cette mesure intervient dans un contexte économique marqué par des défis sécuritaires et financiers pour le Mali, où les retards dans le paiement des dettes intérieures ont un impact direct sur le fonctionnement des entreprises locales. La mobilisation annoncée fait partie des efforts du gouvernement pour alléger ces contraintes et relancer l’activité économique nationale.
Toutefois, des observateurs estiment que ces 200 milliards ne représentent qu’une infime partie de la dette intérieure totale, dont les estimations varient. Les montants exacts de la dette intérieure accumulée par l’État malien ne sont pas publiquement disponibles de manière exhaustive, mais des chiffres non officiels évoquent des sommes bien plus élevées.
Le ministre n’a pas précisé comment le gouvernement financerait cet effort pour réduire la dette, mais des sources n’excluent pas la possibilité pour l’Etat de lever des fonds supplémentaires auprès d’institutions financières régionales.

Navigation aérienne : Air Sénégal et Sky Mali unissent leurs efforts pour améliorer l’offre de vols

La compagnie aérienne Air Sénégal a organisé, hier jeudi 17 octobre, un atelier collaboratif avec diverses agences de voyage pour présenter son nouveau partenariat avec la compagnie malienne Sky Mali.

Dans le cadre de son programme hiver, Air Sénégal a initié un partenariat commercial avec Sky Mali. Ce partenariat permettra d’enrichir l’offre de réseau et augmentera les fréquences de vol sur Bamako. Cette coopération, qui débutera le 27 octobre, permettra aux deux compagnies de passer de 3 vols par semaine à un vol quotidien sur Bamako.
« Ce partenariat est né de la vision des directeurs généraux des deux compagnies aériennes (Sky Mali et Air Sénégal). Ils souhaitent ainsi créer une coopération mutuelle afin de densifier le réseau domestique et le réseau régional de Sky Mali », a affirmé Mme Haidara Aïcha Doucouré, directrice générale de Sky Mali. « La concurrence sur le réseau régional s’intensifie, donc les compagnies aériennes doivent redoubler d’efforts pour maintenir leur compétitivité. Il est essentiel de multiplier les partenariats et les alliances stratégiques pour cela. C’est dans cet esprit de collaboration que nous avons engagé des discussions depuis septembre pour établir un partenariat commercial », a-t-elle poursuivi.
De son côté, Nabil Daoud, directeur commercial d’Air Sénégal, a déclaré que cet accord allait faciliter le transport des passagers et a donné plus de détails sur le programme de ce partenariat. Il a expliqué que celui-ci se traduira par un vol quotidien. En effet, Air Sénégal opérera les vols les mardis, vendredis et samedis, tandis que Sky Mali assurera les vols les samedis et dimanches. Il a également exprimé sa satisfaction concernant ce nouvel accord.  « Toutes les compagnies établissent des partenariats pour bien fonctionner et Sky Mali est un partenaire de confiance, bien établi, fiable et très professionnel, sur lequel on peut compter » a-t-il déclaré.
Rockaya Sireta, qui travaille dans une agence de voyage, s’est réjouie de cette nouvelle collaboration : « Je pourrai conseiller à mes clients de prendre plus de billets d’Air Sénégal avec Sky Mali. Air Sénégal est la compagnie la plus fréquentée par les Maliens sur le plan international, et dorénavant, ils pourront aussi effectuer des vols avec la compagnie malienne ».
Le clou de l’atelier a été marqué par une tombola qui a permis à deux heureux gagnants de bénéficier de billets offerts par Sky Mali et Air Sénégal.
Fatouma Cissé

Programme Entrepreneuriat Jeunesse : 146 jeunes entrepreneurs équipés à l’issue de la 2e phase

La deuxième phase du Programme Entrepreneuriat Jeunesse (PEJ), initié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sous la tutelle du ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et financé par le gouvernement du Luxembourg, vient de s’achever. Pour la circonstance, une cérémonie a eu lieu, à Bamako, le jeudi 10 octobre 2024, au cours de laquelle 146 jeunes entrepreneurs ont reçu divers équipements.

Avant cette cérémonie, une réunion du comité de pilotage du Programme a eu lieu, présentant les résultats globaux obtenus de 2022 à 2024.

La réunion du comité de pilotage du PEJ, ainsi que la cérémonie de remise officielle d’équipements aux jeunes entrepreneurs, ont été présidées par Mme Bagayoko Aminata Traoré, ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Elles ont eu lieu en présence de Maleye Diop, Représentant Résident du PNUD au Mali, de Marie-Anne Marx, Chargée d’Affaires de l’Ambassade du Royaume du Luxembourg au Mali, ainsi que d’autres personnalités de marque.
Au total, 146 entrepreneurs ont bénéficié de cette dotation. Parmi eux, 96 entrepreneurs ont vu leurs entreprises être reconnues comme économiquement viables, avec la capacité de s’intégrer dans les filières économiques et les chaînes de valeur via des groupements existants et opérationnels. Par ailleurs, 50 jeunes entrepreneurs ont été classés parmi les meilleurs dans le cadre du PEJ et ont reçu des équipements visant à améliorer la production et la productivité de leurs entreprises.
Les kits distribués aux entrepreneurs étaient adaptés aux besoins spécifiques de chaque secteur d’activité. Ils comprenaient notamment des motos tricycles, des congélateurs, des fours, des panneaux solaires, des ordinateurs bureautiques, des chaises, ainsi que des machines à laver, entre autres équipements.
Amadou Kanouté, représentant des entrepreneurs bénéficiaires, a exprimé sa gratitude en ces termes : « Nous tenons à témoigner notre profonde reconnaissance aux gouvernements du Mali et du Luxembourg ainsi qu’au PNUD pour cette initiative qui garantit l’employabilité des jeunes, conformément aux priorités nationales. » Il a poursuivi en déclarant : « Nous, bénéficiaires et lauréats du Programme Entrepreneuriat Jeunesse, nous engageons à appuyer les autres jeunes de nos communautés qui sont en attente d’opportunités, en partageant avec eux nos expériences, en les coachant et en les embauchant si nécessaire, afin de promouvoir l’entrepreneuriat et l’autonomisation des jeunes au Mali. »
De son côté, Mme Bagayoko Aminata Traoré, ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a réaffirmé la confiance du gouvernement en ces jeunes entrepreneurs, soulignant leur capacité à innover, à créer de la valeur, à générer des emplois et à contribuer de manière significative à la croissance économique nationale. Elle a également exhorté les entrepreneurs à faire un bon usage des équipements reçus, afin qu’ils puissent bénéficier à toute la communauté à travers l’offre de services de qualité, conformément aux objectifs fixés.
Maleye Diop, Représentant Résident du PNUD au Mali, a quant à lui déclaré : « Cette remise d’équipements est plus qu’un acte symbolique. C’est un pas supplémentaire vers le renforcement de votre résilience et de la productivité de vos entreprises. Soyez assurés de notre soutien, aux côtés du gouvernement malien et de nos partenaires. »
La deuxième phase du Programme Entrepreneuriat Jeunesse, financée à hauteur de 2,25 millions d’euros (environ 1,5 milliard de FCFA) par le Luxembourg, s’est déroulée de janvier 2022 à décembre 2023, avec une extension de six mois jusqu’en juin 2024. Au cours de cette période, 945 jeunes, dont 40 % de filles, ont bénéficié de sessions de renforcement des capacités en entrepreneuriat. Parmi eux, 702 jeunes ont été présélectionnés et 681 ont participé à des compétitions de pitch. À l’issue de ces compétitions, 500 jeunes ont reçu un financement de 2 500 dollars chacun pour développer leurs entreprises.
Le Programme a débuté en 2020 avec une première phase de 19 mois, allant de novembre 2020 à juin 2022.
Mohamed Kenouvi

Baisse du prix du carburant au Mali : Une mesure salutaire  mais sans impact sur les coûts de la vie quotidienne

À compter de ce vendredi 11 octobre, une nouvelle grille tarifaire pour le carburant entre en vigueur au Mali. Le prix du litre d’essence baisse de 850 F CFA à 800 F CFA, et celui du gasoil passe de 800 F CFA à 750 F CFA. Cette réduction, bien que modeste, a été accueillie avec satisfaction par les automobilistes et les transporteurs.

Toutefois, cette baisse n’a, pour l’heure, aucun impact sur les prix des denrées de première nécessité ni sur les tarifs des transports au Mali. Les consommateurs, qui espéraient un ajustement des prix des produits alimentaires et autres services liés au carburant, demeurent donc perplexes face à cette situation.

Cette décision de révision à la baisse du prix du carburant vise à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens. Selon des experts, cette baisse s’explique par plusieurs facteurs, tels que les fluctuations du prix du pétrole sur le marché international.

Néanmoins, bien que le carburant joue un rôle important dans le coût des produits de première nécessité et des transports, aucune mesure n’a été annoncée pour adapter les prix de ces biens et services en conséquence. Nombreux sont les consommateurs déçus par le fait que cette baisse n’ait pas de répercussions visibles sur les prix des produits du quotidien.

Cette situation alimente les débats sur la nécessité d’une meilleure régulation des prix et sur l’importance d’une surveillance des marges appliquées par les distributeurs. Pour justifier cette situation, les acteurs du secteur des transports et les distributeurs alimentaires invoquent souvent des coûts fixes et des engagements financiers qui ne permettent pas une réduction immédiate de leurs tarifs.

Bien que la baisse des prix du carburant soit un premier pas important, son influence sur le panier de la ménagère et les coûts de transport demeure incertaine.

Affaire Al Mahdi : Des réparations collectives remises à la communauté par le Fonds au profit des victimes de la CPI

Le Mémorial Modibo Kéïta de Bamako a abrité, le jeudi 9 octobre, une conférence de presse, animée par les responsables du Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale (CPI). Une occasion mise à profit par ces derniers  pour faire le point sur l’état d’avancement des réparations collectives destinées à la communauté de Tombouctou.

Cette rencontre faisait suite à une mission conjointe menée à Tombouctou avec les autorités maliennes dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de réparation initiées après les actes de destruction perpétrés par Ahmad Al Faqi Al Mahdi.

Au cœur de ces initiatives se trouve l’inauguration d’un monument mémoriel nommé Louha, symbolisant la résilience de la communauté de Tombouctou face aux crimes commis en 2012. Mme Aude Le Goff, responsable du Fonds a souligné lors de la conférence que « ce mémorial représente à la fois un lieu de mémoire et un hommage à l’érudition et à l’ouverture de la ville sur le monde ». Le monument a été érigé sur la place publique Diamane Hana sous l’égide du gouverneur de la région, Bakoun Kanté.

La conférence a également permis de détailler les efforts déployés pour la restauration du patrimoine détruit, incluant la reconstruction du mausolée du Cadi Cheick Mohamed Mahamoud Ben Cheick Al Arawani, restitué à ses descendants et la réhabilitation des murs de clôture des cimetières historiques, grâce à l’appui de l’UNESCO. M. Modibo Bagayoko, représentant de l’UNESCO, a déclaré que « ces mesures visent à renforcer la préservation du patrimoine culturel de Tombouctou et à prévenir de futures atteintes à ce riche héritage. »

En réponse aux préjudices subis par la communauté, le Fonds au profit des victimes et ses partenaires ont également mis en place des projets socio-économiques pour atténuer l’impact économique des crimes de 2012. Parmi les initiatives figure l’accompagnement de 42 projets locaux par la Fondation CIDEAL, avec un financement total de 273 millions de FCFA (environ 417 000 euros), visant à renforcer la cohésion sociale, protéger l’environnement et soutenir les activités économiques locales.

La présidente du conseil de direction du Fonds, Minou Tavárez Mirabal a précisé que « cette phase finale de réparation se concentrera sur des mesures d’appui à l’activité économique jusqu’en décembre 2025, pour permettre à la communauté de reprendre pleinement sa dynamique de développement ».

Sariya Bato : Renforcement des cliniques juridiques universitaires

Le projet Sariya Bato, financé par l’USAID, a organisé les 8 et 9 octobre, une conférence sur le rôle des cliniques juridiques universitaires dans la démocratisation de l’accès à la justice au Mali. L’événement s’est tenu à l’hôtel « Maeva Palace » de Bamako.

Le projet Sariya Bato, qui signifie « respect du règne de la loi », vise à soutenir les efforts du gouvernement malien pour instaurer des institutions judiciaires nationales plus efficaces, performantes et responsables. Lors de son discours d’introduction, Jean Lavoix, directeur du projet Sariya Bato a expliqué que « le projet est conçu pour répondre aux besoins urgents de la population malienne en renforçant la capacité du secteur judiciaire à offrir des services de qualité, accessibles et équitables ». Ce projet, qui s’étend sur une période de cinq ans (2024-2029), est structuré autour de quatre composantes : le renforcement des institutions du secteur judiciaire, l’amélioration de l’accès à la justice, la lutte contre la corruption, ainsi que la mise en place de mécanismes de contrôle et la protection et l’amélioration des droits de l’homme.

Les cliniques juridiques universitaires sont des structures qui permettent aux étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises à l’école dans des situations réelles, en simulant des procès, des plaidoyers, etc. La conférence a réuni des étudiants en droit, des professeurs et des chercheurs. Lors de cette rencontre, les différents panélistes ont expliqué le rôle des cliniques juridiques universitaires dans la promotion de l’accès à la justice, notamment leur fonction d’accompagnateurs, de conseillers et de formateurs.

Mme Diarra Fatoumata Dembélé, présidente de l’Observatoire des droits de la femme, a ensuite énuméré les défis auxquels font face les cliniques juridiques, tels que la méconnaissance de leur existence et le désistement des clients lors des procès, entre autres. Par la suite, les représentants des cliniques juridiques universitaires de l’ISPRIC, de l’UCAO-UUBA et de l’Université des sciences juridiques et politiques ont, à tour de rôle, présenté leurs cliniques juridiques et les différentes activités qu’ils y ont menées.

Le deuxième jour de la formation était centré sur des travaux d’échanges, au cours desquels conférenciers et participants ont formé des groupes de travail pour discuter de différents thèmes, tels que les stratégies pour harmoniser les outils des cliniques juridiques et l’utilisation des cliniques juridiques pour améliorer leur efficacité. Ces échanges ont débouché sur l’élaboration d’un plan d’action commun visant à renforcer le rôle des cliniques juridiques.