18.597 entreprises répertoriées au Cameroun

Le nombre d’entreprises modernes répertoriées au Cameroun en 2014, assujetties à la déclaration statistique et fiscale (DSF), est de 18.597 unités, contre 14.022 un an plus tôt, selon le rapport publié mercredi par l’Institut national de la statistique (INS).Cette évolution est notamment attribuée à la création de 390 sociétés personnes morales, mais aussi par une meilleure couverture du champ, la formalisation des entreprises existantes, la création de nouvelles sociétés personnes physiques ainsi que la mise à jour de l’identifiant unique.

L’INS a ainsi répertorié 18.597 entreprises modernes pendant la période étudiée, dont 45,3% implantées dans la métropole économique, Douala et 31,1% dans la capitale politique, Yaoundé.

Les entreprises de chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards FCFA représentent 2,3% de l’ensemble des entreprises et cumulent 82,6% du chiffre d’affaires total, et celles d’effectifs employés supérieurs à 100 personnes représentent 2,2% de l’ensemble, mais n’emploient que 60,7% des effectifs permanents.

Dans cette énumération, le secteur primaire concentre 1,3% des entreprises, emploie 14,9% des effectifs et génère 4,2% du chiffre d’affaires global.

Le secteur secondaire, pour sa part, concentre 11,5% des entreprises, emploie 24,8% des effectifs et génère 35,2% du chiffre d’affaires global.

Le secteur moderne employait 303.315 permanents, dont 98.964 dans les petites et moyennes entreprises (PME) en 2014, alors que le secteur tertiaire concentrait 87,3% des entreprises, employait 60,3% des effectifs et générait 60,6% du chiffre d’affaires global.

Au total, 11.010 milliards FCFA de chiffre d’affaires ont été générés par les entreprises modernes dont 1742 milliards FCFA pour les PME.

La Centrafrique bientôt dotée d’un nouveau code électoral

Un nouveau code électoral consensuel pour l’organisation des élections transparentes et crédibles en Centrafrique est au menu d’un atelier, organisé jeudi à Bangui, et qui a réuni une soixante de personnes issues des partis politiques, de la société civile et des pouvoirs publics.Initiée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la rencontre permettra de discuter des 294 articles de la nouvelle version du code électoral.

« L’élaboration d’un code électoral républicain aujourd’hui exige qu’on enlève tout ce qui fait référence à la transition », a expliqué à la presse, Marcel Loudégué, président du comité d’organisation de l’atelier de validation du nouveau code électoral.

Selon lui, avec une nouvelle constitution qui intègre de nouvelles exigences, le projet du nouveau code électoral devrait s’aligner sur cette dynamique.

A deux ans des prochaines élections en Centrafrique, la révision du code électoral promet d’éviter les nombreuses irrégularités enregistrées lors des derniers scrutins de 2016 afin que le pays puisse avoir des élections apaisées et sans contestation.

Guinée-Bissau : l’Assemblée nationale approuve le programme du gouvernement

L’Assemblée nationale populaire de la Guinée-Bissau a approuvé, mardi, à l’unanimité le programme du gouvernement axé sur les accords de Conakry et de Lomé, dont l’objectif principal est d’organiser des élections et de consolider les finances publiques.Après la présentation du programme par le Premier ministre, Aristides Gomes, les 89 députés présents à l’Assemblée ont voté pour.

Toutefois, la session budgétaire s’ouvre ce jeudi 21 juin 2018.

Le dernier programme gouvernemental approuvé par l’Assemblée nationale populaire de la Guinée-Bissau remonte à 2014, juste après les élections législatives remportées par le Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), dont le gouvernement a été dirigé par Domingos Simoes Pereira.

Après la démission de Domingos Simoes Pereira et la chute de son gouvernement en 2015, le Parlement bissau-guinéen n’a pas réa-prouvé les programmes gouvernementaux et a finalement été fermé à cause des différends entre le PAIGC et le PRS, les deux plus grandes formations politiques du pays.

Cameroun : 1200 décès liés aux accidents de circulation (gouvernement)

Les accidents de circulation causent en moyenne 1200 morts chaque année au Cameroun, d’après un bilan publié dimanche par le ministère des Transports (MINT), en marge du lancement d’une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière.A l’origine des ces accidents, le gouvernement et des organisations de lutte contre la mortalité routière pointent du doigt l’excès de vitesse, la conduite à l’état d’ivresse, les dépassements illégaux, la fatigue permanente des chauffeurs causée par la pression des patrons des agences de voyage, le mauvais état des routes et des véhicules et le non respect du code de la route.

Ainsi, ces accidents de la route sont causés à «70% par erreur humaine, 20% par la défaillance mécanique, 10% à cause des infrastructures routières», résume le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngallè Bibéhè.

«Dans les agences de transport, nous avons passé le message de l’impérieuse nécessité de respecter la réglementation et de recycler les chauffeurs», a toutefois indiqué le ministre avant d’ajouter que «les certificats de conformité délivrés par les services de contrôle technique automobile ne doivent pas être complaisants. Un permis de conduire de catégorie A ne peut pas être valable pour un transport qui nécessite une autre catégorie».

Togo : des morts dans l’effondrement d’un immeuble à Lomé

Un immeuble de 6 étages s’est écroulé, vendredi après-midi au grand marché de Lomé, faisant au moins 2 morts et plusieurs blessés, selon le premier bilan.Situé en face du centre culturel allemand Goethe Institute, le bâtiment dénommé St David abrite plusieurs bureaux et magasins.

Pour l’heure, aucune réaction des officiels n’est encore annoncée sur le sujet. La police avait quadrillé les artères du site, avant l’arrivée du maire de la ville qui n’a fait aucune déclaration.

Principal marché du Togo, le grand marché de Lomé est l’un des plus animés de la sous-région.

Gbagbo, Guikahué et le DG des douanes font la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de son 73è anniversaire, l’ex-président Laurent Gbagbo ainsi que le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) Maurice Kakou Guikahué et le Directeur général (DG) des douanes, le Colonel Da Pierre Alphonse font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Célébration de son 73è anniversaire : Gbagbo fait bouger le monde, barre en Une Le Temps à côté de LG Infos qui raconte comment Abidjan a célébré les 73 ans de l’ancien président. Gbagbo a eu 73 ans, hier. Dans les colonnes de L’Intelligent d’Abidjan Anaky lui écrit. «Tu continues de peser lourdement sur eux », rapporte ce quotidien, quand Soir Info fait des révélations sur ce que Gbagbo dit de son dossier à la Cour pénale internationale (CPI). 

Après son dernier message adressé à ses partisans depuis la Haye, Blé Goudé, EDS (Ensemble pour la démocratie et la citoyenneté) et Anaky Kobenan rendent hommage au Woody, souligne Le Quotidien d’Abidjan.

Le Secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kakou Guikahué occupe également une place de choix en couverture de la presse locale. La crise s’intensifie au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), les gardes du corps de Guikahué retirés, renseigne LG Infos. 

Des jeunes ont manifesté, hier, devant le siège du Pdci pour réclamer sa tête, renchérit Soir Info, là où L’Intelligent d’Abidjan croit savoir pourquoi le bras droit de Bédié n’a plus de gendarmes dans sa sécurité.

Au lendemain de sa sortie médiatique sur l’affaire des fraudes au Guichet unique automobile, le Directeur général des douanes, le Colonel Pierre Alphonse Da fait également la Une. Fraude au Guichet unique automobile, le DG des douanes a donné d’autres explications, hier, titre Soir Info. 

Il a nié toute implication dans cette affaire de fraudes massives et promit que les auteurs seront poursuivis, complète Le Jour Plus. « C’est nous qui avons annoncé le scandale du Guichet unique », indique M. Da en Une de L’Intelligent d’Abidjan. Par conséquent, « non, je ne démissionne pas », assène-t-il ensuite dans les colonnes de la Gazette. 

Ce qui fait dire à Le Nouveau Courrier que le ministre de la modernisation de l’Administration et de l’Innovation du service public, Kouakou Pascal Abinan a donné la parole au Directeur général des douanes pour s’expliquer sur cette vaste affaire de fraudes fiscales.

Ligue 1 congolaise: le TP Mazembe nouveau leader au classement partiel

Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi a pris les commandes du classement partiel du play-off de la 23ème édition de la Ligue 1 de la RD Congo de football, après sa victoire sur le score d’un but à zéro sur le FC Dragons Bilima, en match comptant pour la 12ème journée de ce championnat joué jeudi au stade des Martyrs de Kinshasa.Grâce à l’unique réalisation de son jeune milieu de terrain Glody Likonza obtenue à la 38ème minute de la partie, les « noirs et blancs » de Lubumbashi totalisent désormais 28 points en douze sorties devant Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi qui disposent de 25 points en onze sorties.

En match remis de la 10ème journée jouée par la suite en derby kinois dans ce même stade des Martyrs, l’AS V Club s’est imposée sur le Daring Club Motema Pembe (DCMP) sur le score de 2-1 grâce à des réalisations de Fabrice Ngoma et Padou Bopunga en première période, contre la réduction du score en deuxième mi-temps pour le DCMP par l’ancien international Patou Kabangu Mulota, transfuge du TP Mazembe.

Malgré la défaite, le DCMP garde la troisième place avec 23 points en onze sorties tandis que son tombeur, l’AS V Club est quatrième avec 20 points en dix matchs.

On rappelle que le ministère des Sports a accordé une dérogation de 45 jours à compter du 1er juin à la Fédération congolaise de football association (FECOFA) et à la Ligue nationale de football (LINAFOOT) pour finaliser l’organisation de la Coupe du Congo et la phase retour du play-off du championnat de Ligue 1.

En principe, la saison sportive se clôture le 31 mai en RD Congo.

Finances et gouvernance en couverture des journaux camerounais

Les préliminaires en vue de l’élaboration de la Loi de finances 2019 côtoient les questions de gouvernance à forte teneur politique, dans les journaux camerounais parus jeudi.Rendant compte des travaux de la 4ème réunion d’un comité directeur de la plateforme de dialogue sur la gestion des finances publiques, tenue la veille dans la capitale, Yaoundé, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune affirme que le processus, engagé depuis 2016, «est sur de bonnes bases», des progrès se faisant particulièrement sentir au niveau de la préparation du budget national.

Le budget 2019, Baromètre Communautaire s’en préoccupe, justement, qui annonce des négociations serrées entre le gouvernement et le patronat, ce dernier affichant clairement son opposition à toute nouvelle augmentation des impôts l’année prochaine.

Mais quelle pourra être la marge de manœuvre du gouvernement camerounais, lorsqu’on sait que le budget 2019 est élaboré selon les prescriptions du Fonds monétaire international (FMI) avec lequel le pays est sous programme économique et financier triennal ? s’interroge L’Essentiel.

L’institution financière, rappelle le bihebdomadaire, a conditionné le déblocage des appuis budgétaires pour le compte de l’année 2018, soit en tout 336 milliards FCFA, au reprofilage du budget en cours intégrant les éléments de sécurité, les dépenses additionnelles ainsi que la compensation du prix du carburant.

En termes d’axes prioritaires du budget 2019, renchérit Défis Actuels, le Cameroun privilégiera la sécurité aux frontières, la poursuite du Plan triennal spécial jeunes doté d’une enveloppe globale de 102 milliards FCFA, mais aussi l’achèvement des chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football messieurs.

Il existe un autre challenge, relève Cameroon Tribune, contre lequel les citoyens ne cachent plus leur ras-le-bol et qu’il va falloir prendre à bras-le-corps : la corruption, si l’on s’en tient au nombre de dénonciations enregistrées par le numéro vert de la Commission nationale anti-corruption (Conac), opérationnel depuis le 24 avril 2018 et qui reçoit au moins 100 requêtes par jour.

Cet engouement, selon la publication, est bien la preuve que les Camerounais ont conscience des ravages de ce fléau et qu’ils sont, chacun à son niveau, prêts à le combattre.

Un cas pratique de cet environnement glauque s’affiche en grande manchette de L’Anecdote avec le bâtonnier de l’Ordre national des avocats du Cameroun, Jackson Francis Ngnie Kamga, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le tribunal de grande instance du Lom et Djerem à Bertoua (Est) pour coaction d’escroquerie, faux et usage de faux en écritures privées, commerce et complicité.

L’instruction de ce dossier qui sent le souffre, d’après Aurore Plus, a révélé qu’en sa qualité de conseil des parties, l’avocat a pris une part active dans l’établissement frauduleux d’une double cession des parts d’une société d’exploitation forestière pour en faire un usage dolosif des actions.

Autre personnalité, aujourd’hui sur la sellette et que signalent Le Jour et L’Anecdote : le directeur général de la société de patrimoine Electricity Development Corporation (EDC), Théodore Nsangou. A cause de sa gestion, il vient de faire l’objet d’une interpellation musclée par sa tutelle, le ministre de l’Eau et de l’Énergie, qui le soupçonne de malversations financières et exige des explications dans les meilleurs délais.

Le plus inquiétant, pour La Nouvelle Vision, est que même la fameuse «Opération épervier», censée donner la chasse à la corruption et aux crimes économiques, éveille de sérieux doutes au sein de l’opinion publique.

«L’unanimité n’est pas faite sur le sens et la finalité de cette opération d’assainissement des mœurs publiques : pour certains, il s’agit d’une opération normale de lutte contre les détournements de deniers publics alors que, pour d’autres, il s’agit simplement d’éliminer politiquement tous les prétendants à la succession de Paul Biya à la magistrature suprême.»

Sénégal : accord pour l’exploitation de la filière mangue en Casamance

L’Agence sénégalaise pour la promotion des investissements des grands travaux (APIX) et la Société financière internationale (IFC) du groupe de la Banque mondiale ont signé, mercredi à Dakar, un accord de coopération permettant le lancement du Projet d’appui à l’investissement et à la compétitivité de l’Agribusiness au Sénégal, axé notamment sur l’exploitation de la filière mangue en Casamance (sud).Financé par l’Agence internationale de développement des Etats-Unis (USAID), le projet, qui court jusqu’en 2021, « a comme objectif de générer 10,5 milliards de FCFA d’investissements dans le secteur et d’avoir un impact notable auprès des revenus des producteurs, notamment en Casamance », explique un communiqué remis à la presse.

Cet « important projet » sera exécuté « sous forme d’accompagnement technique d’IFC auprès de APIX SA » et contribuera « de manière significative » aux revenus des producteurs et au développement de la Casamance, a soutenu le directeur général de l’APIX, Mountaga Sy.

Toutes les régions du Sénégal sont bénéficiaires du projet, mais la Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) est « prioritaire », a précisé M. Sy, ajoutant que le choix de cette filière est fait « à plein milieu » et est en corrélation avec la vision du PSE.

En effet, explique-t-il, cette région naturelle voit pourrir une bonne partie de sa production de mangues à cause de sa non transformation. Par conséquent le Sénégal, bien qu’il en « exporte » pas moins de « 15.000 tonnes par an », en perd pratiquement autant.

Pourtant, la mangue « c’est de l’or vert » et elle demeure l’une des filières « les plus dynamiques du secteur horticole » sénégalais, a indiqué un agent du ministère du Commerce selon qui le Sénégal a exporté cette année « 17.000 tonnes de mangues » dans les pays de l’Union européenne (UE).

A travers les « 1.500 emplois » qui seront créés via ce projet, un grand changement sera apporté sur la vie économique des pauvres dont « la plupart » sont « en milieu rural », a dit la directrice senior d’IFC, Ceyla Pazarbasioglu.

Par ailleurs, le projet permettra d’améliorer les politiques et pratiques sectorielles identifiées comme obstacles au développement du secteur.

Il appuiera les acteurs de l’industrie de la mangue pour les aider à faire face à plusieurs barrières identifiées comme frein à leur compétitivité : la sécurisation des approvisionnements, l’accès aux infrastructures de marché et le coût de la logistique.

Un rapport dissèque le mirage du succès économique de Djibouti

Malgré une forte croissance et un éclairage favorable, les interventions nationalistes dans l’économie et l’affaiblissement de la stabilité politique indiquent que l’image actuelle du potentiel d’investissement à Djibouti est surfaite et non durable, selon un rapport spécial sur les perspectives d’investissement de ce pays réalisé par EXX AFRICA, une société de renseignements spécialisés.« A première vue, Djibouti semble être une destination d’investissement attractive dans une région de la Corne de l’Afrique par ailleurs troublée », soulignent les responsables de EXX Africa.

Selon eux, la stabilité politique apparente du pays est assurée par la présence de plusieurs bases militaires étrangères et son exposition relativement faible aux menaces régionales de sécurité. La situation stratégique de Djibouti, à proximité des voies de navigation les plus empruntées du monde, contrôlant l’accès à la Mer rouge et à l’Océan indien, continue à attirer des investisseurs étrangers africains, occidentaux, asiatiques et du Golfe, en particulier dans les secteurs de la marine, de la construction, de l’aviation, du carburant et de la défense.

« Toutefois, tempère le rapport de EXX Africa, l’annulation remarquée d’une concession de terminal portuaire plus tôt au cours de l’année a soulevé des questions sur l’attitude de Djibouti face à l’investissement étranger ».

D’un côté, note le rapport le gouvernement devient de plus en plus nationaliste et semble promouvoir des interventions étatistes dans l’économie. Dans le même temps, Djibouti favorise ses partenaires de développement préférés, en violation possible d’accords contractuels existants. Ces interventions sont susceptibles de dissuader d’autres investissements étrangers dans le secteur des services, alors que les ressources naturelles de Djibouti sont négligeables.

Tandis que le président en exercice s’est assuré un quatrième mandat lors d’une victoire électorale écrasante il y a seulement deux ans, l’opposition revigorée boycotte à présent les élections locales et insiste sur des réformes politiques. Les forces de sécurité ont adopté une approche sévère pour réprimer les militants et les activistes de l’opposition.

« En réprimant la liberté d’expression et les droits politiques, le gouvernement a intensifié les allégeances à des clans indisciplinés et a augmenté les perspectives d’une insurrection armée », soulignent les responsables de EXX Africa. Ils poursuivent que l’absence de clarté sur la succession présidentielle entraîne également des rivalités internes et gêne les perspectives d’une politique à long terme.

Du fait que l’économie du secteur public boursouflée de Djibouti dépend d’une survie financière assurée par les puissances régionales et qu’elle n’a pas su se diversifier par rapport au secteur des services portuaires, le potentiel d’investissement du pays est en réalité plutôt limité. Par ailleurs, les interventions nationalistes dans l’économie et l’affaiblissement de la stabilité politique indiquent que l’image actuelle du potentiel d’investissement de Djibouti est surfaite et non durable.

Remous sociaux et politique dominent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi consacrent une bonne partie de leurs contenus à la politique et aux remous sociaux, notamment le mouvement d’humeur au sein du ministère en charge de l’Economie et des Finances.Evoquant le sit-in des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) entamé la veille, Aujourd’hui au Faso affiche en première page: «Sit-in des agents du MINIFID : Tenu, mais hors ministère».

Le journal relate que la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) a entamé, hier lundi, un sit-in de 120 heures, sur toute l’étendue du territoire et ce, malgré l’opposition du gouvernement.

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que «le médiateur du Faso s’est saisi du dossier» de cette crise au ministère en charge des finances.

Le journal rapporte qu’une délégation de la CS-MEF est allée, hier lundi, expliquer au Médiateur du Faso, Saran Sérémé, la situation de crise qui prévaut dans leur ministère.

Et c’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè titre : «Grogne syndicats des Finances : Saran Sérémé entre en scène».

Pour sa part, le journal Le Quotidien reprend à sa une ces propos du Coordinateur des syndicats du MINEFID, Mathias Kadiogo, à l’issue de la rencontre avec Mme Sérémé : «Nous avons bon espoir que le Médiateur du Faso réussira à faire bouger les choses».

Le même quotidien aborde le mouvement d’humeur au sein de la police municipale de Ouagadougou et renseigne que «les agents donnent un ultimatum de 72 heures au DG pour démissionner».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer qu’à propos du droit de grève au Burkina Faso, «l’UAS (Unité d’action syndicale) rappelle le gouvernement à l’ordre».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », Le Pays donne la parole au député Ludovic Thiombiano de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui estime qu’«il est temps que le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) cherche un candidat autre que Roch (Marc Christian Kaboré) parce qu’il a échoué».

Quant à Le Quotidien, il consacre sa manchette au rétablissement des relations entre le Burkina Faso et la République de Chine populaire (RCP). A ce sujet, il met en exergue ces propos du président du point focal de la RCP, Karim Démé: «Nous avons eu des sueurs froides lorsqu’une semaine avant, Taïwan a fait une offensive médiatique».

Justice, diplomatie et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè traitent, ce lundi, de la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan, du sport avec la finale de la coupe du Faso, sans oublier le procès du putsch manqué.«Procès du putsch manqué: L’interrogatoire des accusés renvoyé accusés renvoyé au 12 juin prochain», titre le journal Aujourd’hui au Faso.

Ce quotidien privé rapporte que le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015, rouvert le vendredi 25 mai dernier à Ouagadougou, a été aussitôt renvoyé au 12 juin 2018 par le président du tribunal militaire, à la demande des avocats commis d’office, car poursuit-il, ceux-ci veulent mieux s’imprégner du dossier.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Procès putsch manqué: entre déports et reports, le dossier avance cahin-caha».

Le quotidien national Sidwaya abonde dans le même sens quand il fait observer que «les audiences se suivent et se ressemblent au procès du putsch manqué du 16 septembre 2015».

Le journal évoque la coopération entre le Burkina Faso et la Chine populaire, informant que les «relations diplomatiques (sont) rétablies».

«A peine, après avoir annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, le jeudi 24 mai 2018 à Ouagadougou, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alpha Barry, s’est rendu en Chine populaire», relate Sidwaya.

Et de mentionner que le ministre Barry et son homologue et conseiller d’Etat chinois, Wang Yi ont signé le communiqué conjoint de rétablissement des relations bilatérales entre les deux pays, le samedi 26 mai 2018.

Pour sa part, Le Pays publie «ce qu’en disent les Burkinabè» sur la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan.

Le journal Le Quotidien reprend en manchette les propos du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui déclare : «au bout de 1 mois, tout devrait être terminé, nos ambassades respectives seront fermées».

Aujourd’hui au Faso et Sidwaya consacrent leurs unes au sport, notamment à la finale de la Coupe du Faso, jouée le weekend écoulée et remportée par Salitas FC (2-1) face au Buffles l’Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB).

Ainsi, Sidwaya titre : «32e coupe du Faso : Sanitas FC triomphal» là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Coupe du Faso 2018 : Sanitas FC terrasse les Buffles dans leur arène (2-1)».

Le cheptel mauritanien en « situation de catastrophe » (Association)

Le Secrétaire général du Regroupement national des associations pastorales en Mauritanie, Enne Salem Ould Ahmed Hadj, a indiqué samedi soir à Nouakchott, que la situation du cheptel mauritanien se trouve dans une « situation de catastrophe ».« Ce cheptel risque de subir une catastrophe si des précipitations pluviométriques ne sont pas enregistrées rapidement », a-t-il averti dans une communication lors d’un colloque sous le thème « le consommateur face à la cherté et à la sécheresse : quels scénarii et quelles solutions ? ».

Ce colloque est organisé par l’Association mauritanienne de protection du consommateur.

« Ce qui rend encore la situation plus difficile, c’est le fait que l’ensemble de la région souffre de la même sécheresse, y compris les zones qui servaient généralement de refuge pour le cheptel mauritanien au Mali et au Sénégal voisins », a souligné Ould Ahmed Hadj.

Il a admis que le gouvernement mauritanien a approuvé un programme d’urgence pour faire face à la sécheresse, avec la décision de rendre disponibles 150.000 tonnes d’aliment de bétail.

« Mais, a-t-il précisé, seules 26.000 tonnes ont été distribuées jusqu’à présent, avec le forage de 14 puits artésiens ».

Le secrétaire général du Regroupement national des associations pastorales a déploré l’exclusion des associations membres de son organisation des commissions chargées de la distribution.

Il a proposé la mise en place d’un fonds d’assurance pour traiter les catastrophes de sécheresse de manière permanente au lieu des solutions provisoires.

Ould Ahmed Hadj a en outre critiqué l’abstention du gouvernement mauritanien de lancer un appel à l’aide à l’endroit des bailleurs de fonds dont notamment le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).

La Mauritanie connait cette année une grande sécheresse due au déficit pluviométrique de l’hivernage passé et qui a sévèrement impacté le secteur agro-pastoral.

Botswana : Reprise des exécutions de condamnés à mort

Le Botswana a repris les exécutions de condamnés à mort avec la pendaison, vendredi, d’Uyapo Poloko, un détenu qui attendait dans le couloir de la mort, rapporte la presse d’Etat.Uyapo Poloko a été reconnu coupable d’avoir tué l’homme d’affaires indien, Vijeyadeyi Kandavaranam le 25 janvier 2010 à Francistown dans le Nord du Botswana.

Le juge Modiri Letsididi avait condamné Poloko à mort pour ce meurtre, à 12 ans de prison pour tentative de meurtre et à 10 ans de vol.

Letsididi, en annonçant le verdict, avait indiqué qu’il y a plusieurs circonstances aggravantes dans cette affaire.

« Les crimes ont été commis d’une manière brutale et impitoyable parce qu’il a étranglé le défunt. L’étranglement par nature conduit à une mort lente et douloureuse. Dans toutes les circonstances, je suis incapable de trouver des circonstances atténuantes dans la condamnation pour les infractions qui pourraient réduire la culpabilité de l’accusé », a dit le juge.

Poloko a échoué cette année dans sa tentative de changer sa condamnation à mort après qu’un autre juge, Bashi Moesi, a rejeté la demande du condamné.

En février 2018, le Botswana a pendu Joseph Tselayarona, après qu’un tribunal l’a jugé et condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de sa petite amie et lui a infligé la peine de mort pour le meurtre de son fils.

Deprose Muchena d’Amnesty International et Directeur régional de cette organisation pour l’Afrique australe a déclaré que l’exécution de Tselayarona était un pas en arrière pour le Botswana et avait montré le mépris du gouvernement pour la vie.

« L’exécution de Joseph est un pas en arrière pour le Botswana et cela montre le mépris du gouvernement pour la vie. La peine de mort est une punition odieuse et ne devrait jamais être utilisée en aucune circonstance. Alors que de nombreux pays de la région s’éloignent de cette forme cruelle de punition, le Botswana régresse », a-t-il indiqué.

La campagne cotonnière et la suspension d’un organe de presse en vedette dans les journaux béninois

Les quotidiens béninois parus ce vendredi abordent essentiellement les nouvelles mesures prises par le conseil des ministres en vue d’une bonne campagne cotonnière et la décision et la suspension d’un organe de presse de l’opposition par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication.L’Autre Quotidien affiche en manchette  » Conseil des ministres/ Amélioration du prix d’achat du coton : Talon motive les cotonculteurs » là où La Nation poursuit en titre : « Cession des intrants et achat du coton graine : Les prix homologués pour la campagne 2018- 2019″.

D’après le journal,  » La croissance amorcée par la production cotonnière au Bénin pourrait connaître un pic cette année. La barre des 600 000 tonnes envisagée pourrait être atteinte et même dépassée au regard de la physionomie actuelle des périmètres cotonniers. Mieux, le gouvernement entend mettre toutes les chances du côté des producteurs ».

 De fait, ajoute le journal,  le gouvernement béninois ‘’a décidé au cours de son conclave hebdomadaire de ce jeudi 24 mai, de statuer sur les prix des intrants ainsi que les prix d’achat du coton graine aux producteurs au titre de la campagne en cours. De quoi créer les conditions d’un rendement meilleur pour cette campagne, et faire jouir aux producteurs des fruits de cette embellie. »

Djakpata, sous le titre « Talon rend justice aux vaillants producteurs béninois », affirme que  » le gouvernement du Nouveau Départ, lors du conseil des ministres de ce jeudi 24 mai 2018, a opté pour l’accroissement des prix dans le souci de soulager les peines des producteurs ».  

« Le gouvernement Talon requinque les producteurs », titre La Presse  du Jour, selon qui ‘’les acteurs de l’interprofession coton ont convenu d’une augmentation de 5F/Kg sur le prix pratiqué au cours de la campagne 2017-2018. 265F/Kg et 215F/Kg sont respectivement les prix du coton graine du 1er et 2e choix au titre de la campagne 2018-2019″.

Le Matinal de conclure  » La campagne cotonnière 2018- 2019 sous de bons auspices ».

La « Suspension du journal La Nouvelle Tribune par la Haac » intéresse La Dépêche qui affiche en manchette « Menaces sur la Presse? « . Nouvelle Expression, quant elle titre  » Une décision à polémique » et explique que le journal est accusé par le président de l’autorité de régulation de la presse, d’acharnement contre le chef de l’Etat, sa voix très discordante est étouffée.

Fraternité préfère, pour sa part, publier les « Regards croisés des députés, des juristes, acteurs de la société civile, médias et anciens responsable de la Haac ».

 » Les avis des acteurs politiques, de la société civile, du monde des médias, des juristes et analystes, suite à ce coup de tonnerre, prouvent bien qu’il est impossible de défendre l’indéfendable. Il est vrai que les responsabilités sont engagées. Mais, beaucoup plus celles des politiques, surtout quand la Haac, au lieu de réguler et de défendre les libertés, devient plutôt une hache. » conclut le journal.

Le Challenge, sous le titre « La réaction des associations faîtières, le CNPA et l’UPMB », souligne que les associations professionnelles des médias déplorent, sans ambages, cette volonté  manifeste de museler les organes de presse qui choisissent des lignes éditoriales qui privilégient la critique ».

Le journal d’ajouter que l »Union des Professionnels des Médias du Benin (UPMB) et le  Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA-Bénin) invitent le Président de la HAAC à lever dans les plus brefs délais cette mesure conservatoire même avant les séances d’audition publiques annoncées.

Rencontre entre les présidents Touadera et Poutine

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a rencontré, mercredi à Saint Saint-Pétersbourg (Russie), son homologuer russe, Vladimir Poutine, rapporte la presse centrafricaine.La rencontre entre les deux dirigeants a eu lieu en prélude au 22ème forum économique international de Saint Saint-Pétersbourg en Russie qui s’est ouvert ce jeudi. Le président Touadera est accompagné une forte délégation d’opérateurs économiques parmi lesquels le vice-président de l’Assemblée nationale, Symphorien Mapenzi.

Au cours de leur rencontre, les présidents Touadera et Poutine ont échangé sur les possibilités de renforcer la coopération dans plusieurs domaines entre les deux pays.

Vladimir Poutine a rappelé à son hôte centrafricain que dans les 1960 et 1970, son pays avait envoyé beaucoup de spécialistes dans plusieurs domaines travailler en Centrafrique et que plus de 500 jeunes centrafricains ont été formés par la Russie pour revenir mettre les compétences au service du pays.

M. Poutine a regretté que cette coopération ne soit pas poursuivie, mais il a souhaité que cette visite du Président Touadera facilite sa reprise dans les domaines économique et humanitaire.

Depuis sa première visite en Russie en octobre dernier, le président centrafricain Faustin Archange Touadera a renoué une relation privilégiée avec cette puissance pour l’aider à mettre fin à la crise militaro-politique que la RCA traverse  depuis plusieurs années.

C’est ainsi qu’au mois de novembre dernier, la Russie a obtenu du Conseil de Sécurité de l’ONU, une dérogation de l’embargo sur les armes à destination de la RCA. Elle a donc livré des armes à la RCA et formé des militaires centrafricains au maniement de ces armes.

Une mission humanitaire russe séjourne actuellement dans certaines provinces de la RCA pour distribuer des vivres et médicaments à la population.

Le PAM invite les Etats ouest-africains à investir plus dans les cantines scolaires

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a exhorté, vendredi, les Gouvernements d’Afrique de l’Ouest à investir davantage dans les cantines scolaires pour servir de catalyseur du bien-être des élèves.«C’est une opportunité que les gouvernements doivent saisir dans leur quête de ressources humaines bien formées et qualifiées. Quand les élèves bénéficient d’une alimentation saine, ils seront plus susceptibles de rester à l’école et d’être performants», a déclaré Abdou Dieng, directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

M. Dieng a fait cet appel à l’occasion de la «Journée africaine du repas scolaire», célébrée pour la troisième année consécutive.

Le PAM participe à la mise en œuvre de programmes de cantines scolaires dans une quarantaine de pays africains au bénéfice de plus de neuf millions d’élèves chaque année.

Les cantines scolaires en Afrique bénéficient également aux producteurs agricoles en leur offrant la possibilité d’écouler leurs produits dans ce circuit.

Au Burkina Faso, par exemple, l’introduction du yaourt dans les repas scolaires a eu de multiples avantages. Un groupe de femmes qui collectent localement du lait a ainsi récemment mis en place une usine de transformation de yaourt, livré aux écoles par des jeunes en motocyclette.

Ankara vise 400 millions de dollars dans ses relations commerciales avec Dakar

Le président Turc, Recep Tayyip Erdogan a déclaré, jeudi soir à Dakar, devant son homologue Sénégalais Macky Sall, sa volonté de voir se réaliser l’objectif de « 400 millions de dollars », soit environ 200 milliards FCFA dans les échanges commerciaux entre leur deux pays.En 2017, le volume bilatéral s’est arrêté à 250 millions de dollars, a-t-il rappelé lors du forum d’affaires sénégalo-turc tenu au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), construit par les Turcs.

« La Turquie est un grand marché. (…) Elle peut offrir des opportunités importantes aux producteurs sénégalais », dit-il, tout en appelant les secteurs privés des deux pays à davantage collaborer pour dépasser l’actif.

Il rassure en outre que la coopération que propose la Turquie est bâtie sur « un ordre équitable pour tous ». Comme revigoré par les propos de son hôte, le Président Sall estime que le « partenariat avec la Turquie se porte très bien. Et nous devons l’assumer sans complexe ».

Le développement de l’agriculture, le tourisme, la santé, les mines, l’habitat, … sont des secteurs à explorer pour les hommes et les femmes d’affaires turcs, d’après le chef d’Etat sénégalais.

« Nous encourageons les hommes d’affaires turcs à acheter les arachides du Sénégal qui font partie des meilleurs du monde », a lancé Macky Sall tout en encourageant le secteur privé de son pays à construire des hôtels car « nous en avons besoin » pour développer le tourisme.

La rencontre a vu la participation de 150 chefs d’entreprises turcs qui ont tenu avec leurs homologues sénégalais des séances de travail (be to be) dans la matinée.

Le président du Comité des relations économiques extérieures (DEIK), le Turc Nail Olpak, a dit que le patronat de son pays est enthousiasmé « par le projet du Sénégal pour le développement ».

Pour le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kama, les chefs des « grandes entreprises du Sénégal sont prêts à coopérer » pour rattraper l’écart causé par la balance déficitaire du pays.

Le président turc est au Sénégal depuis mercredi pour une visite économique de trois jours (28 février-2 mars),  dans le cadre d’une tournée africaine qui l’a déjà conduit en Algérie et en Mauritanie.

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche

Nouakchott va se doter de son premier port de pêche grâce à un financement chinois de l’ordre de 586 Renmimbi Yuans (92,8 millions de dollars américains), a appris APA, mercredi.L’accord a été signé le même jour à Nouakchott par Moctar Ould Diay, ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, et Zhang Jianguo, ambassadeur de Chine en Mauritanie.

Le nouveau port sera construit dans les eaux de l’Océan atlantique au sud-ouest de Nouakchott au large du PK 28 sur la route Nouakchott-Rosso.

Ses retombées économiques seront appréciables, particulièrement au plan de l’emploi et de la valeur ajoutée au secteur des pêches, a indiqué Ould Diay au cours de la cérémonie de signature.

Le secteur des pêches en Mauritanie crée quelque 55.000 emplois et sa contribution au PIB est estimée à 6%.

Nouakchott est lié par une importante convention de pêche avec la société chinoise Poly-Hondone Pelagic Fishery Co relative notamment à la pêche pélagique.

Le cahier d’engagements de cette société prévoit la réalisation et l’exploitation d’un complexe industriel à Nouadhibou pour un investissement global d’environ 100 millions de dollars américains.

Politique nationale et procès du coup d’Etat manqué au Burkina à la Une de la presse ivoirienne

La politique nationale et l’ouverture du procès du coup d’Etat manqué au Burkina Faso font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire.Elections sénatoriales : 5  jours après l’ouverture du dépôt des dossiers, aucune candidature n’a  été enregistrée, révèle en manchette Le Jour Plus. La date de clôture ne  sera pas repoussée, prévient la Commission électorale indépendante (CEI) dans ce journal. 

Le  Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) ‘’ne sera pas  hors délai », annonce Le Patriote dans sa parution du jour. Elections sénatoriales : Wodié dénonce une violation de la constitution, placarde de son côté Notre Voie.

Toujours  en page politique nationale, LG Infos évoque un « rebondissement dans la  crise RDR-PDCI », relevant à ce propos les dernières décisions de  Ouattara qui ‘’gâtent tout » entre ces deux partis alliés. L’Inter croit  savoir à son tour, ce qui se prépare contre de hauts cadres du PDCI au  sujet de la création du parti unifié
et de l’alternance politique en 2020. 

Duncan, Ahoussou, Adjoumani…menacés, estime ce confrère. ‘’Disons à Bédié et à Ouattara que  dans nos bases le RHDP (ndlr : Rassemblement des Houphouëtistes pour la  démocratie) ne marche pas », rapporte le Nouveau Réveil qui attribue  ces propos au secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice KaKou Guikahué.  Ce qui fait dire à Notre Voie que des jeunes du PDCI disent « Non » au  parti unifié.

En page internationale, les journaux ivoiriens s’intéressent à l’ouverture du procès du coup d’Etat manqué au Burkina  Coup d’Etat manqué en 2015 au Burkina : des proches du régime ivoirien encore cités hier, au procès de Diendéré, écrit à ce propos, Le Quotidien d’Abidjan. Ce qui fait dire à Le Temps que l’implication du régime Ouattara était au cœur du débat, hier, au début de ce procès.

Selon  ce journal, le scandale des écoutes téléphoniques a refait surface lors  de ce premier jour de procès qui a vu défiler à la barre les généraux  Diendéré et Djibril Bassolé.

Marché des capitaux: la Côte d’Ivoire lance son Eurobond 2018, mardi

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly procédera, mardi soir, au lancement de l’Eurobond 2018 de la Côte d’Ivoire pour solliciter à nouveau le marché international en vue du financement du budget 2018 de l’Etat qui s’équilibre en ressources et en charges à 6 756 milliards FCFA.Selon l’agenda du Premier ministre de mardi transmis à APA, ce lancement est prévu à  ‘’18h30 », heure locale et Gmt dans les locaux de la primature.

Des sources proches du dossier contactées par APA, précisent que cet Eurobond, le quatrième du genre, portera sur un  montant de  1,2 milliard de dollars, soit environ 600 milliards de FCFA. Ce lancement sera suivi d’un roadshow.

Pour cette année 2018, le gouvernement ivoirien  s’est fixé un objectif de 1 310,7 milliards FCFA à mobiliser sur le financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) contre 1296,8 milliards de FCFA en 2017.

 La Côte d’Ivoire enregistre depuis ces dernières années, une forte croissance économique. Plusieurs chantiers (écoles, hôpitaux, routes, ponts, électricité, eau…) sont lancés à travers le pays.

Mauritanie une personne tuée dans une course poursuite avec la douane

Une personne a été tuée dimanche lors d’une course poursuite des agents de la douane avec un véhicule suspecté dans le nord de la Mauritanie, a-t-on pris de source sécuritaire à Zouerate, plus de 600 kilomètres au nord de Nouakchott.Une patrouille de la douane mauritanienne a suspecté un véhicule de transporter des produits prohibés sur la route reliant Zouerate et F’dérick (40 kilomètres plus au nord) et a engagé une poursuite après le refus du chauffeur de s’arrêter.

Roulant à une grande vitesse, le véhicule fuyard, chargé de produits alimentaires prohibés, s’est renversé faisant des tonneaux à un virage mal négocié. L’accident a aussitôt provoqué la mort du chauffeur.

Togo : faible bilan de la prise en charge des victimes des violences politiques

Seules 67 victimes des violences politiques survenues au Togo entre 1958 et 2005 ont bénéficié d’une prise en charge médico-psychologique à ce jour, a révélé le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN)Présentant vendredi à Lomé, un bilan à mi-parcours des activités de l’institution qu’elle dirige, Awa Nana-Daboya, la présidente explique que « le HCRRUN s’était donné pour objectif d’épuiser au cours de cette première phase, les 137 victimes de 2005 telles que recensées par la CVJR (Commission Vérité, Justice et Réconciliation, Ndlr) ».

A en croire l’ancienne présidente de la Cour de justice de la CEDEAO, par ailleurs Médiatrice de la République, « les raisons de ce nombre étant simplement dues à l’état de vulnérabilité très prononcée de certaines victimes; un état de vulnérabilité constitué de pathologies importantes et nécessitant une attention particulière et soutenue à accorder aux victimes ».

Et d’annoncer la poursuite des activités de la prise en charge psycho-médicale et l’indemnisation des victimes vulnérables entamées en décembre 2017.

Mis en place depuis 2014 par le président de la République, le HCRRUN  vise à mettre en œuvre les recommandations de la CVJR dont les travaux ont porté sur les violences à caractère politique subies par les populations entre 1958 et 2005.

Coupe UFOA Zone B-Dames/La Côte d’Ivoire et le Burkina s’affrontent pour une place au second tour

La deuxième journée de la Coupe de l’Union des fédérations Ouest-africaines (UFOA) Dames de la zone B s’ouvre, vendredi, dans le groupe A, avec l’opposition Ghana-Niger avant l’affiche du jour, Côte d’Ivoire-Burkina Faso (18h00 GMT) au Parc des Sports de Treichville.Vainqueurs respectivement du Ghana (1-0) et du Niger (5-1) dès l’entame du tournoi, mercredi, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso en découdront, vendredi, en nocturne pour une rencontre décisive pour la suite de la compétition.

Les Burkinabè, leaders du groupe (3pts+4) affichent une sérénité avant ce derby. ‘’Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition », a indiqué le coach burkinabé Adama Dembélé dont les filles ont gratifié le public du Stade Champroux d’un spectacle de haut niveau face à de tendres nigériennes pulvérisées (5-1) lors de la première journée.

Une victoire de Clémence Poda et ses coéquipières les propulserait au 2è tour de la compétition avant leur dernière confrontation de groupe, dimanche, face au Ghana.

En face, la Côte d’Ivoire, devant son public, veut marquer son territoire quoique ‘’le match sera difficile » à en croire l’entraineur Touré Clémentine. Mais les Ivoiriennes possèdent des arguments pour imposer leur jeu à leurs adversaires.

Comme les Burkinabè, un succès permettra à Nadège Essoh, Inès Tra et autres Nina Kpaho (auteure le l’unique but face au Ghana) d’avoir un pied au 2è tour.

En première rencontre, les vaincus de la première journée, le Ghana et le Niger se croiseront (15h30 GMT) pour tenter, chacun, de se relancer dans la compétition par une victoire.

Résultats 1ère journée  Groupe B 

Sénégal-Togo : 5-0

Nigeria-Mali : 1-0

Togo : début des travaux du comité préparatoire pour le dialogue politique

Le comité préparatoire du dialogue politique au Togo a entamé ce jeudi à Lomé, ses travaux pour définir, entre autres, la composition des participants et l’agenda des discussions devant mettre un terme à la crise politique que connait le pays depuis aout 2017.Annoncé depuis quelques jours par la médiation, ce comité est composé des délégations du parti présidentiel, Union pour la République (Unir), et de la coalition des 14 partis politiques de  l’opposition, assistées des ministres Payadowa Boukpessi de l’administration territoriale et Gilbert Bawara de la fonction publique.

La délégation de la formation politique de Faure Gbassingbe est composée d’Aklesso Atcholé, secrétaire général, de Djigbodi Tsegan, la trésorière et de Kanka Malick-Natchaba, le président du mouvement des jeunes du parti.

Du côté de l’opposition, on note la présence de Ouro-Dikpa Tchatikpi, conseiller du président du Parti national panafricain (PNP), de Jean Kissi, secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR) et d’Eric Dupuy, conseiller du président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).

Chapeauté par la médiation du Ghana, ce comité devra également discuter du cas personnes  faisant l’objet de détention provisoire dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé, et des manifestations publiques organisées depuis le 19 aout 2017.

Marrakech abrite la 5ème édition du Forum Afrisanté

La 5ème édition du Forum Afrisanté, l’événement annuel et régional du secteur de la santé en Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale, se tiendra les 21 et 22 février à Marrakech sous le thème « Performance des systèmes de santé ».Fort du succès de ses précédentes éditions, le Forum Afrisanté s’impose comme le rendez-vous le plus important des stratégies et politiques de santé en Afrique francophone, en vue de favoriser le partenariat Sud-Sud.

Cette édition, qui connaîtra la présence de plusieurs ministres africains, sera l’occasion pour plus de 300 acteurs publics et privés du secteur de la santé d’échanger autour des déterminants de la performance des systèmes de santé, des stratégies d’amélioration et des défis relatifs à l’accès aux soins.

En marge de cette 5ème édition sera organisée une séance d’appels à projets animée par les ministres de la santé de la région qui présenteront leur projet en cours et en réalisation.

Cette édition promet d’être une réelle plateforme B2B de débats et d’échanges entre gouvernements, professionnels et opérateurs du secteur, organismes de financement et de coopération, experts internationaux, fournisseurs de solutions et de matériel, ainsi que toutes les parties prenantes au développement du secteur de la santé dans la région.

Les Oulémas africains en conclave à Fès du 12 au 16 février

La Fondation Mohammed VI des Ouléma africains organise, du 12 au 16 février à Fès, sa première session de communication autour du « modèle marocain de gestion du champ religieux ».Près de 140 ouléma, dont plus de 30 femmes, de 32 pays africains où la Fondation dispose d’annexes, prennent part à cette première session, qui intervient en application des recommandations de la première réunion du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, tenue en décembre dernier dans la capitale spirituelle, indique un communiqué de la Fondation.

Outre une pléiade d’Ouléma marocains, cette session sera marquée par la présence de représentants du Niger, Kenya, Somalie, Burkina-Faso, Tchad, Mauritanie, Iles Comores, Bénin, Mali, Djibouti, République centrafricaine, Gabon, Ethiopie, Sierra Leone, Madagascar, Guinée-Bissau, Nigéria, Rwanda, Afrique du sud, Sénégal, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Congo, Togo, Sao Tomé, Libéria, Ghana, Guinée Conakry, Tanzanie et Soudan.

Deux axes guideront les débats de cette session. Le premier concerne « les constantes du modèle religieux marocain et le patrimoine culturel africain commun » et se décline en trois thèmes. Il s’agit de « la doctrine Ash’arite: histoire et règles », « le soufisme au Maroc et en Afrique: les origines de l’unité spirituelle » et « les écoles sunnites de jurisprudence au Maroc et en Afrique ».

Quant au deuxième, il a trait à l’analyse de la méthodologie de mise en œuvre des constantes religieuses africaines communes. Deux séances se tiendront à cet effet, en l’occurrence ‘’la méthodologie organisationnelle » et ‘’la méthodologie d’ouverture, de rayonnement et de communication ».

Au menu de cette rencontre figurent également des visites à plusieurs établissements historiques dans les villes de Rabat et Fès.

Ellen Johnson Sirleaf lauréate du Prix Mo Ibrahim 2017 (Officiel)

Le Prix Ibrahim 2017 pour un Leadership d’excellence en Afrique a été décerné, lundi à Londres, à Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria, annonce la Fondation Mo Ibrahim au terme de la réunion du Comité indépendant d’attribution du Prix.Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Libéria de 2006 à 2017, devient ainsi le cinquième Lauréat du Prix Ibrahim, qui  récompense et célèbre l’excellence du leadership sur le continent Africain.

Le Prix Ibrahim vise à distinguer  les dirigeants qui, au cours de leur mandat, ont développé leur pays, renforcé la démocratie et les droits  humains au bénéfice de leur concitoyens, et ouvert la voie à une prospérité durable et équitable.

Dans un communiqué de presse, le Comité du Prix a salué le leadership exceptionnel d’Ellen Johnson Sirleaf, et sa capacité  à redresser un pays dévasté par de nombreuses années de guerre civile, et confronté à des défis sans  précédent et renouvelés.

Selon Dr. Salim Ahmed Salim, Président du Comité du Prix, qui annonçait la décision, Ellen Johnson Sirleaf a pris les rênes d’un pays totalement détruit par la guerre civile et conduit un processus de  réconciliation visant à la construction d’une nation et de ses institutions démocratiques.

«Tout au long de ses  deux mandats, elle a travaillé sans relâche pour le compte de ses concitoyens. Un tel parcours ne peut pas  être sans failles, et aujourd’hui, le Libéria reste face à de nombreux défis. En douze années de mandat, Ellen  Johnson Sirleaf a coulé les fondations sur lesquelles le Libéria peut désormais poursuivre sa reconstruction», a poursuivi Dr Ahmed Salim.

Ellen Johnson Sirleaf a été élue présidente du Libéria le 16 janvier 2006, après avoir remporté les élections  nationales de 2005. Après un premier mandat 2006-2011, elle a été réélue avec succès pour un second  mandat, 2012-2017.

Depuis 2006, le Libéria est le seul des 54 pays du continent à progresser, sans  exception, dans chacune des 4 catégories et des 14 sous-catégories de l’Indice Ibrahim de la gouvernance  en Afrique. Cela a conduit le pays à remonter de dix places dans le classement général de l’indice au cours  de cette période.

A l’issue de la délibération du Comité du Prix, Mo Ibrahim, Président de la Fondation a déclaré : «Je suis  très heureux de cette décision. Dans des circonstances très difficiles, Ellen Johnson Sirleaf a posé les bases  d’un avenir paisible et démocratique, ouvrant la voie à son successeur. Je suis fier de voir la première femme  Lauréate du Prix Ibrahim, et j’espère qu’Ellen Johnson Sirleaf continuera à inspirer des générations de femmes sur le continent Africain et au-delà».

Ellen Johnson Sirleaf rejoint Hifikepunye Pohamba de Namibie (2014), Pedro Pires du Cabo Verde (2011),  Festus Mogae du Bostwana (2008) et Joaquim Chissano du Mozambique (2007) comme Lauréats du Prix Ibrahim. Nelson Mandela a été nommé Lauréat d’honneur lors de la première cérémonie de remise des prix  en 2007.

Le Prix Ibrahim est doté d’un montant de 5 millions de dollars US, échelonné sur 10 ans, puis 200 000  dollars par an à vie passé cette période. 200 000 dollars US supplémentaires par an, peuvent être attribués pendant 10 ans pour des activités d’intérêt public mise en œuvre par le Lauréat.

Les candidats au Prix Ibrahim sont tous d’anciens chefs d’état ou de gouvernement d’un pays Africain, qui  ayant été démocratiquement élus, ont quitté leurs fonctions au cours des trois dernières années écoulées,  après avoir exercé leur mandat pendant la durée fixée par la constitution de leur pays.

Maroc : Le derby casablancais tourne à l’avantage du Raja

Le rendez-vous incontournable du ballon rond marocain entre le Raja et le Wydad a tourné à l’avantage des verts, en battant son rival le Wydad par 2 buts à 1, samedi au Complexe sportif Mohammed V, en match de mise à jour de la 10-ème journée du championnat marocain de football.Le défenseur rajaoui Omar Boutayeb a inscrit le premier but contre son propre camp à la 20ème minute du jeu, avant que Mouhcine Iajour (33è) n’égalise la mise pour les hommes de Juan Carlos Garrido, en transformant avec brio un coup franc.

Badr Benoun a assené le coup de grâce aux Rouge et Blanc, en inscrivant d’une magnifique tête le but victorieux à trois minutes de la fin du temps réglementaire de la rencontre.

Cette victoire permet aux Verts de prendre la deuxième position avec 28 points, une unité derrière le leader Hassania d’Agadir, alors que le WAC (16 points) est douzième, aux côtés de l’Olympique de Khouribga.

Classé parmi les meilleurs classcio au monde, le derby casablancais puise son rayonnement, entres autres, dans les spectacles qu’offrent le public et les ultras des deux rivaux casablancais (tifos, banderoles, chants).

Caravane médicale de l’ISESCO : les médecins marocains saluent la collaboration de leurs collègues ivoiriens

Au deuxième jour de la Caravane médicale et socio-éducative de l’Organisation Islamique pour l’Education, les sciences et la Culture(ISESCO) et de la Fondation Alwaleed Philanthlropies à Abidjan, les médecins spécialistes du Royaume du Maroc, membres de l’organisation disent être ‘’émerveillés » par la qualité de la collaboration de leurs collègues ivoiriens pour cette caravane.Vendredi, entre deux consultations ophtalmologiques gratuites, au service d’ophtalmologie du Centre hospitalier de Treichville (CHU), Dr Marrakohi Chakib, ophtalmologiste, se prête aux questions de APA.  ‘’Je suis émerveillé comme l’ensemble des médecins marocains de voir une telle organisation », dit d’entrée le praticien marocain.

‘’Ça se passe très bien. C’est vraiment naturel, les gens sont en place, les rendez-vous sont bien structurés. Il y a une logistique extraordinaire. Et ce n’est pas seulement dans le cadre de cette  caravane. Je suis émerveillé de voir un tel comportement des malades », apprécie Dr Chakib.

Pour la caravane parrainée par la Première Dame Dominique Ouattara, le service d’ophtalmologie du CHU de Treichville qui sert de base de la vingtaine de médecins marocains, la majore et M. Zady s’attèlent à orienter les patients. ‘’L’organisation est impeccable », apprécie encore Dr Marrakohi  Chakib, ‘’heureux » d’avoir résolu ‘’le problème de vue » d’une jeune étudiante.

‘’Son cas était intéressant parce qu’elle a un problème de vue assez particulier. Un problème d’équilibre entre ses yeux dont la correction nécessite une particularité dans la prescription des verres. Ça ne nécessite pas une intervention chirurgicale mais l’équilibre de sa vision demande un peu d’expérience » explique-t-il.

Selon lui, il a montré  à la jeune patiente ‘’comment elle devrait s’y prendre et elle est repartie toute satisfaite ». ‘’Pour moi c’est un pur bonheur parce que c’est une jeune étudiante. J’ai toujours été soucieux de la vision des enfants dès qu’ils commencent la scolarité. Je n’ai jamais souhaité voir dans une classe des enfants très brillants promis un bel avenir, handicapés par la vue », souligne Dr Chakib.

Avec ses trente ans d’expérience, il révèle avoir ‘’ sensibilisé nos amis pédiatres au Maroc pour instaurer une consultation ophtalmologique obligatoire avant l’âge de 8 ans, entre 4 et 5ans qui est l’âge du début de la scolarité. La vision se développe jusqu’à 8 ans. Au-delà, l’œil est normal mais ne marche pas ou ne marche pas bien », conseille-t-il saluant ‘’l’efficacité du corps médical ivoirien ».

A la mi-journée, une soixantaine de patients (femmes et enfants) a pu être consultée gratuitement par l’équipe des médecins de l’ISESCO à la satisfaction des responsables du service ophtalmologie du CHU de Treichville. ‘’C’est une action humanitaire  de grande portée que nous saluons », se réjouit Pr Gbé Kassieu, le chef   dudit service.

A l’hôpital général de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), des consultations pédiatriques et gynécologiques ont été également données vendredi aux patients.

Pour le volet médical, la Caravane prévoit des consultations médicales spécialisées bénévoles  en  gynécologie, pédiatrie, cardiologie, chirurgie infantile, ORL, ophtalmologie…avec la délivrance gratuite de médicaments aux patients cibles dans des centres de santé de Marcory, Port-Bouët, Treichville et Cocody.