Hicham El Guerrouj et Christine Arron, parrains du 7ème marathon du Gabon

L’ancien champion olympique du 1500 m et du 5000 m, le Marocain Hicham El Guerrouj et la Française, ancienne championne du monde du 4×100, Christine Arron parraineront la 7ème édition du Marathon du Gabon prévue du 30 novembre au 1er décembre 2019 à Libreville, ont annoncé vendredi, les organisateurs.Ils ont souligné que cette 7ème édition aura la particularité de réunir deux anciens vainqueurs de ce marathon. Il s’agit des kenyans, Peter Kurui (vainqueur en 2013) et Luke Kibet (vainqueur 2015).

Le Marathon du Gabon se déroule chaque année, en six étapes, à savoir la Gabonaise, la Course junior, le Circuit de 3 km, le 10 km, le Semi-marathon et le Marathon (42,195 km).

La Gabonaise, longue de 5 km, concerne les femmes âgées de 14 ans et plus. La Course junior, longue de 1,5 km concerne les jeunes âgés de 9 à 12 ans. Le circuit de 3 km est destiné aux jeunes de 13 à 16 ans. Le 10 km, le Semi-marathon et le Marathon sont réservés aux professionnels de la discipline, dont certains viendront du Kenya et de l’Ethiopie.

Le Marathon du Gabon est le premier du continent africain à intégrer le circuit international de la Fédération international d’athlétisme (IAAF) Road Race Label Events en 2015, ont affirmé ses organisateurs.

La CEEAC salue l’annonce d’un dialogue national au Cameroun

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), a salué jeudi l’initiative du président camerounais qui convoque un dialogue national dans son pays secoué depuis près de deux ans par la crise séparatiste anglophone.« La présidence en exercice de la CEEAC salue la décision du président de la République du Cameroun de convoquer un grand dialogue national dans le but de répondre aux aspirations profondes des différentes composantes de la Nation camerounaise », indique un communiqué de la présidence de la République gabonaise.

Le président gabonais, poursuit le texte, appelle toutes les forces positives et constructives à saisir l’opportunité de ce dialogue en vue de préserver la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la concorde nationale et favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés.

« La présidence en exercice de la CEEAC réitère le soutien et la solidarité communautaire à la République du Cameroun et exprime la disponibilité de la Communauté à l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale », lit-on dans le texte.

Le chef de l’Etat gabonais exhorte par ailleurs les partenaires et amis du Cameroun à apporter leurs appuis multiformes à la réussite de ces assises.

Il a aussi appelé toutes les populations camerounaises à privilégier le dialogue et le pardon en vue de tourner définitivement la page et de retrouver une vie normale.

Le président camerounais, Paul Biya a annoncé, mardi dernier, lors d’une adresse à la Nation, la convocation d’un dialogue national. Ces discussions devraient être convoquées rapidement, avant la fin de ce mois de septembre.

La crise du Cameroun anglophone a déjà fait près de 2000 morts.

Gabon : vers la construction d’une d’usine de production de bioéthanol

Le ministre gabonais de la Promotion des investissements, Jean Fidèle Otandault, a annoncé la construction par la Chine d’une usine de production de bioéthanol, un produit biocarburant utilisable dans certains moteurs à essence.D’un coût de 620 millions de dollars, ce projet permettra la production de 300.000 tonnes de bioéthanol à partir de 900.000 tonnes de manioc séché, a précisé le ministre à l’issue d’une rencontre avec des investisseurs chinois, lundi à Libreville.

La fabrication de ce biocarburant nécessitera notamment 83.000 hectares de terres et la production de 12 tonnes de manioc par hectare.

Par ailleurs, les coopératives locales seront activement impliquées dans la mise en œuvre de ce projet d’envergure qui « répond à la volonté du chef de l’Etat d’attirer plus d’investissements directs étrangers, de créer de l’emploi et de lutter contre l’exode rural », a souligné Jean Fidèle Otandault.

« Pour répondre à ces exigences de développement, le rôle du département de la promotion des investissements est de faciliter l’implantation des partenaires, en améliorant, entre autres, le cadre juridique de l’environnement des affaires, en négociant des facilités telles que les exonérations », a-t-il ajouté.

En dépit de la volonté des autorités de se lancer dans le biocarburant, le Gabon reste un pays pétrolier dont la production en or noir stagne à 12000 tonnes par an depuis le milieu des années 2000.

Gabon : l’Organisation de patrons de presse exigent l’éviction du président de la HAC

L’Organisation patronale des éditeurs des médias (OPAM) a, dans une conférence de presse mardi, à Libreville a exigé le départ du président de la Haute autorité de la communication (HAC), Raphaël Ntoutoume Nkoghe suite à la suspension d’exercer infligée par son institution à Gabonreview, un quotidien en ligne et au correspondant de Radio France internationale (RFI).« L’OPAM condamne vertement, la mise à mort des entreprises éditrice de presse et de la liberté d’opinion au Gabon par la Haute Autorité de la Communication. Par ailleurs, au-delà de la simple mise en garde au président de cette institution, M. Raphaël NToutoume Nkoghe, nous exigeons aujourd’hui son départ de la tête de cette institution », a déclaré devant un parterre de journalistes, le président de l’OPAM, Guy Pierre Biteghe.

Selon M. Biteghe, il ne réunit pas les conditions et les exigences requises à ce niveau de responsabilité.

« Pour lui, c’est un jeu que d’user de l’article 55 de l’ordonnance créant la HAC aux termes duquel, il se dispense de convoquer l’organe de presse ou encore le journaliste à une plénière pour décider d’une mesure à infliger à tel ou tel organe de presse d’une part; et d’autre part, à tel ou tel homme de presse. La loi ne peut servir le bien commun lorsqu’un individu, de par son fait, se retrouve avec tant de pouvoirs. Encore faut-il l’assumer avec bienveillance et en faire usage avec parcimonie », a martelé le président de l’OPAM.

Gabonreview est accusé, selon la HAC, d’avoir diffamé le prétendu régulateur des médias dans un article intitulé : « Respect de la suspension de nos services : contre carriérisme, la finesse ». Quant au correspondant de RFI au Gabon, ce dernier est sanctionné pour avoir relaté sur les ondes de la radio qu’il représente i que « le président de la République ne s’était à aucun moment levé comme autrefois pour saluer les troupes de l’armée » au moment de la parade militaire du 17 août dernier.

Les patrons de presse dénoncent une violation du code la communication au Gabon par la HAC. La loi prévoit que d’autres mesures en cas de faute professionnelle aux termes de son article 12 alinéa premier dispose que « Tout professionnel de la communication est tenu de diffuser gratuitement dans un délai de 48 heures, un droit de réponse ou de rectification, dans les conditions techniques et d’audiences équivalentes à celles du contenu mis en cause ».

Pour l’OPAM, ce choix systématique de suspension obère le chiffre d’affaires mensuel des entreprises éditrices, distributrices et des imprimeries.

Crée en 2018, la HAC a déjà pris une trentaine de décision à l’encontre des journaux et des médias en ligne, indique-t-on.

Gabon : Maintien du paiement mensuel des pensions à la CNSS

Le ministre gabonais de la Solidarité nationale, Roger Owono Mba a demandé, jeudi aux administrateurs de la Caisse nationale de sécurité nationale (CNSS) de maintenir la mensualisation du paiement de la pension retraite, mettant ainsi un terme au bras de fer qui a opposé pendant près de deux mois la direction générale de l’entreprise aux retraités.L’ancienne directeur général de la CNSS, Nicole Assélé avait décidé en mai dernier, de revenir au paiement de la pension retraite à trois mois en raison disait-elle des problèmes de tensions trésorerie que connaît la société.

En 2014, la direction générale de la CNSS pour être en phase avec les retraités de la fonction publique qui perçoivent leurs pension chaque mois a décidé de payer ses pensionnaires également mensuellement.

La décision de revenir à la trimestrialisation du paiement des pensions avec provoqué l’ire des retraités qui ont plusieurs fois observé les mouvements d’humeur pour s’opposer à cette décision.

Ces traités ont finalement eu raison de Mme Nicole Assélé qui a été débarquée le mois dernier de la direction générale. Elle a été remplacée par son secrétaire général, Romaric Ghislain Youmou Mbodot.

La CNSS accuse actuellement plus de 400 milliards de FCFA de cotisation de la part de l’Etat, mais aussi de certaines entreprises, indique-t-on.

Gabon : baisse de 5000 agents des effectifs de la fonction publique

Les effectifs de la fonction publique gabonaise ont enregistré une baisse de près de 4923 agents, passant de 101.701 à 97 110 agents au terme du premier trimestre 2019, a annoncé mardi un rapport du ministère de l’Economie et des Finances.La tendance baissière des effectifs traduit, selon le rapport, la volonté des autorités à maîtriser la masse salariale dans l’administration centrale.

En 2018, le président gabonais, Ali Bongo avait annoncé plusieurs mesures d’austérité visant à réduire les effectifs des agents publics. Ces mesures portent notamment sur le gel des recrutements pour une période de trois ans. Seuls les ministères de la Santé, de l’Education nationale, des Affaires sociales de la Défense ne sont pas frappés par la mesure. La mise en retraite systématique des agents atteints par la limite d’âge ou la rupture des contrats concernant les agents civils contractuels âgés de plus de 60 ans font aussi partie de ces mesures.

En revanche, rapporte le ministère de l’Économie et des Finances, les effectifs de la main-d’œuvre non permanente ont augmenté de 332 agents, soit 2,4% sur la période sous-revue. La hausse ainsi constatée, dominée par les agents en services à l’intérieur du pays (8 527 agents), résulte d’une meilleure prise en compte des agents de cette catégorie.

L’acteur américain Samuel L. Jackson à Libreville pour un film sur l’esclavage

Le célèbre acteur et producteur de cinéma américain, Samuel Leroy Jackson, par ailleurs militant des droits de l’homme est attendu, mardi soir à Libreville, dans le cadre du tournage d’un épisode intitulé « Origines ».Ce film présenté par Samuel L. Jackson retrace le commerce transatlantique des esclaves à travers l’étude d’épaves historiques. Il profitera de ce tournage pour effectuer une immersion de deux jours au cœur du peuple Benga (une ethnie minoritaire du Gabon vivant à Libreville et ses environs), auquel il est génétiquement affilié, indique-t-on.

En effet, à la suite d’un test ADN, M. Jackson a découvert que ses ancêtres seraient des Benga. Son déplacement au Gabon est donc une occasion pour lui de renouer avec ses liens ancestraux.

Par ailleurs l’acteur Samuel L. Jackson séjournera dans le parc national de Loango pour une traversée des voies navigables de la forêt d’Akanda, lieu symbolisant la dernière étape du voyage des esclaves. Il prendra également part à une expédition archéologique en lien avec le commerce des esclaves. Enfin, il sera reçu en audience par les ministres de la Culture, Franck Nguema, de l’Environnement, Lee White et du Commerce, Jean-Marie Ogandaga.

Après le film « La légende de Tarzan » en 2016 réalisé par David Yates et produit par Warner Bros, « Origines » est le deuxième film pour lequel le Gabon servira de cadre pour le tournage de différentes scènes. Une nouvelle opportunité de faire connaître le Gabon à l’échelle mondiale et de le positionner comme une destination de choix pour les réalisateurs internationaux.

M. Jackson est une icône américaine primée à plusieurs reprises. Il a notamment acquis sa notoriété et son succès grâce aux films comme Pulp Fiction, Jurassic Park, Django Unchained, Shaft, Snakes on a Plane, Star Wars, Iron Man ou encore grâce à l’univers cinématographique Marvel.

Gabon : un responsable syndical en fuite pour avoir annoncé la mort d’Ali Bongo

L’activiste et syndicaliste gabonais, Jean Remy Yama aurait fui le Gabon suite à une tentative d’arrestation opérée dans la nuit de mercredi à jeudi par cinq éléments cagoulé de la Direction générale de la recherche, le service de renseignement de la gendarmerie nationale, a-t-on appris de sources proches du ministère de l’Intérieur.Selon la source qui a requis l’anonymat, Jean Remy Yama est poursuivi pour avoir déclaré lors d’une assemblée générale de Dynamique unitaire (DU), le syndicat des agents public dont il est le leader, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ne serait plus en vie.

« Jean Rémy Yama a quitté le Gabon. Il a fui mais, il sera rattrapé via Interpol », a indiqué la source, ajoutant que « le gouvernement envisage de déposer une plainte contre ce leader syndical pour propagation de fausses nouvelles. Cette plainte servira d’élément matériel pour traquer le syndicaliste en fuite ».

Mercredi soir, le ministre de l’Intérieur, de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a annoncé dans une déclaration à son cabinet que Jean-Rémy Yama serait poursuivi pour avoir annoncé « sans fondement » mardi à Libreville la mort du président Ali Bongo Ondimba.

Le 2 juillet dernier, Jean-Rémy Yama, président de Dynamique unitaire, a fait une déclaration dans la presse en affirmant que cette « confédération syndicale avait l’intime conviction que Monsieur le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, est mort », a rappelé le ministre avant de regretter qu’« Une telle déclaration, sans aucun fondement, de la part de ce responsable syndical dénote, une fois de plus et une fois de trop, une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l’esprit des populations ».

Le ministre de la Justice a prévenu que « l’attitude ainsi affichée par M. Jean-Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses nouvelles ».

Mercredi à l’aube, le domicile de Jean-Rémy Yama a été perquisitionné par cinq individus qui se sont présentés comme étant des éléments de la très redoutable Direction générale des recherches (DGR).

Jeudi, des proches parents de Jean-Rémy auraient été interpelés par la gendarmerie des recherches (DGR), a-t-on appris d’une source familiale.

Le conseiller municipal de la ville de Lens en France, Arnaud Sanchez, et le conseiller de Luc Mélenchon, Patrice Finel avaient annoncé, en novembre 2018 et en janvier 2019,  la disparition du président gabonais dernier sans qu’aucun procès n’ait été intenté contre eux.

La Chine pourrait construire un port en eau profonde au Gabon

Une délégation de la société chinoise China Harbour Engineering Company (CHEC) séjourne au Gabon dans le cadre d’un projet de contruction d’un port en eau profonde à Port-Gentil, la capitale économique du pays, a-t-on appris samedi, auprès du cabinet du ministre gabonais de la Promotion des investissements, Jean Fidèle Otandault. »Je pense que c’est un partenariat qu’il faudrait développer. C’est ce que nous sommes en train de faire », a affirmé Jean-Fidèle Otandault au terme de l’audience qu’il a accordé à la délégation de l’entreprise CHEC.

CHEC est une entreprise d’ingénierie spécialisée dans la construction d’infrastructures marines, ponts, routes voies ferrées etc. Elle a déjà réalisé la construction d’une route au Gabon. Elle a par ailleurs construit déjà ports en eaux profondes au Nigeria et au Cameroun.

Forte de son expérience, CHEC souhaite décrocher le marché de construction de l’infrastructure portuaire de Port-Gentil. Un projet qui génèrera 20 000 emplois directs et indirects, indique-t-on au ministère de la Promotion des investissements.

Le montant que coûtera cette ambitieux projet n’a pas été révélé. Selon certaines indiscrétions, c’est la Chine qui financera ledit projet dans le cadre d’un partenariat public privé.

La Chine est présente dans plusieurs secteurs de l’économie du Gabon, notamment dans la foresterie, le pétrole, les BTP.

Quatre veuves sur cinq spoliées au Gabon (ONG)

Quatre femmes sur cinq sont spoliées à l’occasion du décès de leur l’époux au Gabon, a affirmé samedi à Libreville, la président de l’ONG l’Observatoire des droits de la femme de la parité (ODFP), Honorine Nzet Biteghe, à l’occasion de la journée internationale des veuves célébrée le 23 juin de chaque année.« Quatre femmes sur 5 cinq subissent des violences à l’occasion du décès du mari par les membres de la famille du disparu. Je vous exhorte donc à rechercher la bonne information afin de défendre vos droits », a expliqué Mme Nzet Biteghe lors de la clôture de la caravane de sensibilisation initiée depuis le 12 juin dernier par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO).

La journée internationale de la veuve célébrée par anticipation au Gabon a permis à la caravane d’édifier les femmes, mais aussi les hommes sur leurs droits en cas de décès d’un des conjoints, notamment le droit successoral contenu dans le Code civil gabonais.

« Les femmes, vous devez comprendre que le droit vous protège lorsque vous êtes légalement mariés avec votre conjoint. Nous avons rencontré des situations où une femme ne détient pas une copie de son acte de mariage, ni même les actes de naissance de ses enfants », a déploré Mme Nzet Biteghe, ancienne ministre et magistrat de formation, très engagée dans la défense des veuves et des orphelins.

En dépit d’un Code civil protégeant la veuve et l’orphelin, les us et coutumes demeurent encore vivaces au Gabon. Face ce péril sociétal, la Première dame du Gabon à travers un plaidoyer a réussi à faire instituer en 2010 par l’ONU, la journée internationale de la veuve célébrée le 23 juin de chaque année.

 

Vers une nouvelle société étatique de transport urbain au Gabon

Une nouvelle société de transport urbain dénommée « Trans-urb » verra bientôt le jour au Gabon afin d’améliorer l’offre publique de transport collectif de masse, notamment à Libreville et sa périphérie, annonce le communiqué du conseil des ministres.Selon le communiqué reçu vendredi soir à APA, cette deuxième société de transport urbain sera dotée d’un parc de 300 autobus et créera 300 emplois directs et 200 emplois indirects.

Pour le gouvernement, la création de cette entreprise vient répondre avec efficacité à la forte demande due à l’explosion démographique de la capitale gabonaise qui compte un plus de la population totale du pays estimée à 1,8 million d’habitants.

Elle permettra aussi d’améliorer la fluidité du trafic avec la limitation de l’utilisation des véhicules individuels.

L’Etat annonce la création de cette seconde société alors que la première Société gabonaise de transport (Sogatra), n’arrive pas non seulement à répondre à la forte demande des clients, son parc automobile est réduit à moins d’une cinquantaine d’autobus.

Les employés estimés à plus de 1000 sont sans salaire depuis plusieurs mois.

8500 athlètes attendus à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil

Quelque 8500 athlètes, dont des célèbres marathoniens de l’Afrique de l’est prendront part à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, prévue le 30 juin 2019, a appris APA mercredi auprès de son comité d’organisation.Chez les hommes, on retrouvera cette année le vainqueur en titre de l’épreuve l’Ougandais Kortek Maxwell qui s’est imposé l’an passé en 28’03. Il a par ailleurs remporté cette même année les  10 km de Santos (Brésil) en 27’22.

Le Kenyan Korio Alex, détenteur du record du 10km de Port-Gentil depuis la 1ère édition (en 27’48) et 3ème du podium de l’édition 2018 en 28’21, sera également présent.

Le Kenyan Kipkoech Vedic, l’homme à surveiller lors de cette 3ème édition, affiche des temps de référence de très haut-niveau : 3ème du 10km de Valencia (Espagne) en 27’25 ; 3ème du 10km de Laredo (USA) en 27’37.

Un autre Kenyan, Ngeno Benard, présente également un beau palmarès avec notamment des victoires sur le 10km de Mobile 2018 en 27’45, sur le Semi-Marathon de Zallaq (Brunei) 2019 en 59’47 et également sur le Semi- Marathon d’Istanbul (Turquie) 2019 en 59’56.

L’Ougandais Bushendich Mande, vainqueur du 10km de Brunssum (Hollande) 2019 en 27’56, sera présent avec l’ambition de faire mieux que l’an passé : il avait terminé au pied du podium du 10km de Port-Gentil 2018, à la 4ème place en 28’58.

Chez les femmes, on retrouvera un groupe avec des temps de références impressionnants, composé notamment de la titulaire du record de l’épreuve 31’36, la Kenyane Chepngetich Ruth qui avait remporté la 1ère édition du 10km de la capitale économique gabonaise. Elle a également terminé 3ème de l’épreuve l’an passé en 32’30. Elle a par ailleurs remporté le dernier Marathon de Dubaï (UAE) en 2h 17’08 ».

Face à elle, ses compatriotes Chirchir Evaline, 3ème au 10km de Valence (Espagne) 2019 en 30’43 ; Jepchirchir Peres championne du monde du Semi-Marathon en 2016 et Vainqueur du 10km de Prague (République Tchèque)) 2015 en 30’55 ; et Tuei Sandra 2ème au dernier 10km de Port-Gentil en 31’46 et vainqueur du 10km de Valence (Espagne) 2018 en 30’57.

Kinshasa, hôte de la 48ème réunion du Comité consultatif de l’Unsac

La 48ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (Unsac) se tiendra du 27 au 31 mai 2019 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), annonce un communiqué du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) reçu vendredi à APA.Selon la note, les Etats membres évalueront la mise en œuvre des recommandations de la précédente session, tenue à Ndjamena (Tchad) en décembre 2018, et échangeront des informations et des analyses sur la situation géopolitique et sécuritaire de la sous-région.

Les discussions sur ce dernier point seront soutenues par un rapport ad hoc du secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur les récents développements politiques et institutionnels en Afrique centrale ainsi que sur les enjeux liés à la gouvernance, aux processus électoraux, à la situation humanitaire, aux droits de l’homme et à la sécurité intérieure et transfrontalière.

Plusieurs autres questions importantes figurent également à l’ordre du jour de la réunion de Kinshasa. Il s’agit, entre autres, des activités des groupes terroristes dans la sous-région, y compris Boko Haram et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), le mercenariat et le crime transnational organisé, la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, le trafic illicite des ressources naturelles, la libre circulation des personnes, la réforme du secteur de la sécurité et l’impact sécuritaire des conflits liés à la transhumance et au pastoralisme.

Ce dernier sujet sera au centre d’un atelier qui se tiendra en marge de la 48e réunion de l’Unsac, du 26 au 27 mai courant. Il sera suivi par une rencontre des points focaux de l’UNSAC puis celle des experts, du 28 au 30 mai prochain.

La session ministérielle du Comité, quant à elle, aura lieu le 31 mai. Celle-ci regroupe les ministres des Affaires étrangères et autres chefs de délégation comprenant généralement des représentants des ministères en charge de la Sécurité, de l’Intérieur, de l’Immigration ou de la Défense. Le Représentant spécial et chef de l’Unoca, François Louncény Fall, y prendra également part.

Plusieurs autres entités onusiennes et des représentants des organisations sous régionales, régionales et internationales, y compris celles ayant le statut d’observateur au Comité, présenteront des exposés rendant compte de leurs contributions aux efforts de paix et de sécurité en Afrique centrale.

La première partie des travaux du comité sera dirigée par le ministre tchadien des Affaires étrangères, président en exercice du comité depuis la 47e réunion tenue à Ndjamena du 3 au 7 décembre 2018. Il cèdera ensuite le fauteuil à son homologue de la RDC, qui assurera la présidence tournante de l’Unsac pendant les six prochains mois.

Mis en place en 1992 par une résolution de l’Assemblée générale de l’Onu, le comité comprend les onze pays membres de l’espace CEEAC : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine (RCA), Congo,  République démocratique du Congo (RDC), Gabon,  Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe et  Tchad. 

Son siège est à Libreville, la capitale gabonaise, et son Secrétariat est assuré par l’Unoca.

BGFIBank Gabon réalise un bénéfice net 87,5% en 2018

BGFIBank Gabon, la principale filiale du groupe BGFIBank, a enregistré un bénéfice en net de 87,5% en 2018, annonce l’institution bancaire dans un communiqué rendant compte de son conseil d’administration tenu le 17 mai dernier.Selon le communiqué, BGFIBank Gabon a poursuivi sa croissance en 2018 avec des performances qui lui ont permis de consolider sa solidité financière et son positionnement sur ses principaux marchés.

Il en résulte au terme de cette assemblée générale que BGFIBank Gabon a réalisé un total bilan 1 109 130 356 295 de FCFA, en augmentation de 2%, des crédits à la clientèle 719 123 379 631 de FCFA en augmentation de 7%, des dépôts de la clientèle 914 188 960 322 de FCFA en augmentation de 5,6%, des capitaux propres 100 023 121 399 de FCFA et un bénéfice net de l’exercice 15 233 980 690 de FCFA en augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.

L’assemblée générale a décidé de la distribution d’un dividende brut par action 1 900 de FCFA, représentant un montant global 10 242 894 300 de FCFA.

Par ailleurs, l’assemblée générale a décidé de nommer Mme Ludwine Oyeni Amoni en qualité d’administrateur exécutif et M. Côme Tienta en qualité d’administrateur indépendant pour une durée de 6 ans.

Gabon : 1500 enfants bénéficient d’actes de naissance

Les autorités des communes de Libreville, Owendo et Akanda, sur demande du ministère de la Santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, ont établi 1500 actes de naissance pour des enfants ne possédant pas d’état-civil.La cérémonie de remise de ces actes de naissance a été présidée, vendredi dernier, par le ministre de la Santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, Jonathan Ntoutoume Ngome. C’était à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la solidarité dont le thème était : « Redonnons la dignité à ceux qui l’ont perdue ».

Au Gabon, de nombreux enfants n’ont pas d’actes de naissance car leurs parents ne disposent pas de moyens financiers pour honorer les frais exigés par les hôpitaux lors de la déclaration de naissance.

Par ailleurs, Jonathan Ntoutoume Ngome a profité de la journée nationale de la solidarité pour distribuer des cartes d’assurance-maladie à des enfants.

Le Gabon, à travers la Caisse nationale assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS), assure une couverture médicale à moindre coût à toute sa population.

En Afrique subsaharienne, ce pays est considéré comme un pionnier dans ce domaine.

Le port de Libreville inaugure son nouveau quai

Gabon spécial économique zone (GSEZ), l’entreprise en charge de la gestion du nouveau port de Libreville, a procédé, mercredi, à l’inauguration de son nouveau quai et de son terminal de pêche, a constaté APA.Cette extension de 300 mètres du quai devrait lui permettre d’accueillir des navires plus grands et de manière simultanée mais aussi d’optimiser la production de ce nouveau port mis en service en 2017 dans la zone d’Owendo au sud de Libreville.

L’extension du port a permis d’augmenter la profondeur du quai qui est désormais de 13 mètres, ce qui lui permet d’accueillir 3 navires de type PANAMAX avec une longueur totale de 720 mètres. Ainsi, le temps d’attente des navires entrants est considérablement réduit et cela renforce la compétitivité et les services du port.

Par ailleurs, les travaux d’extension ont permis de créer 150 emplois directs et 1200 emplois indirects, a affirmé le directeur général adjoint d’Olam Gabon, propriétaire de GSEZ, Théophile Ogandaga.

Selon ce dernier, ce projet d’extension procède de la volonté de GSEZ d’offrir les meilleurs infrastructures et services sur le marché national et international, à l’instar de son port minéralier et de sa zone économique spéciale située à 23 km au sud de la capitale gabonaise.

« L’extension du quai permettra le traitement de 5 millions de tonnes par an », a, en outre, affirmé M. Ogandaga.

L’inauguration du quai a été rehaussée par la présence du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale qui était accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.

Gabon : le ministre du Pétrole dément la liquidation de deux sociétés d’Etat

Le ministre gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangi Ambouroue a formellement démenti l’information selon laquelle la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et la Gabon Oil Company (GOC) sont en phase de liquidation.Cité par un communiqué dont APA a reçu copie jeudi soir, Pascal Houangi Ambouroue a martelé que  « les rumeurs de la supposée liquidation de la GOC et de la Sogara ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux ».

Véhiculées pas les réseaux sociaux et certains médias en ligne gabonais, les rumeurs sont parties d’un récent séjour dans le pays d’une mission effectuée du Fonds monétaire international (FMI) pour répandre l’information selon laquelle ordre aurait été donné au gouvernement de liquider  la Sogara et la GOC, deux entreprises d’Etat.

En réponse, M. Ambouroue a déclaré : « le FMI n’a pas vocation à se substituer à un Etat mais à l’accompagner pour le développement inclusif par des politiques porteuses de croissance ».

L’école supérieure de BGFIbank dans le top 8 des grandes écoles commerciales en Afrique

BGFI business school (BBS), l’établissement supérieur de BGFIBank arrive en 6ème position sur huit écoles supérieures de commerce, selon un classement établi par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique parcouru mercredi par APA.BBS a depuis sa création réussi à insérer 69,4% des étudiants dans la vie active. L’aventure avait débuté par un centre de formation qui s’est transformé en 2011 en une école de commerce.

BBS qui forme dans les métiers de la banque, de finance et assurance, bénéficie d’une forte qualité pédagogique. Elle compte près de 70 intervenants professionnels.

Selon ce classement, les établissements du Sénégal (BEM, IAM, ISM et Sup de co) arrivent en première position. Elles sont suivies de la Cote d’ivoire avec un seul établissement (HEC Abidjan), deux écoles camerounaise bouclent le classement. Il s’agit de Saint Jérôme Management Sciences and Business school et de l’Institut universitaire du golfe.

 

Grève des agents des régies financières: une perte de 8 milliards f cfa pour l’Etat gabonais

La grève des agents des régies financières et du ministère du pétrole entamée, jeudi dernier, a occasionné une perte sèche de 8 milliards de FCFA à l’Etat gabonais, a affirmé lundi, le président du Syndicat Mega, Judicaël Mbadinga Bissagou, par ailleurs porte-parole du M 23 (coalition des syndicats des régies financières), au terme de la dernière journée de ce mouvement d’humeur.Depuis vendredi, les agents grévistes des régies financières ont organisé un blocus du port Owendo. Aucun conteneur ne pouvait entrer ni sortir du port.
 
Selon M. Mbadinga Bissagou, cette grève d’avertissement a été déclenchée suite à la non application par le ministre du Budget des résultats d’une précédente négociation. Les syndicats M 23 accusent le ministre du Budget de semer la discorde au sein des partenaires sociaux.
 
« Le ministre Fidèle Otandault au lieu simplement d’appliquer les résolutions issues des précédentes négociations portant sur des audits de personnels et des primes, a préféré nous demander d’affiner ces résultats pourtant validés. Nous lui avons opposé une fin de non-recevoir », a expliqué M. Mbadinga Bissagou, affirmant que deux leaders syndicaux de leur coalition se sont désolidarisés pour travailler avec le ministre du Budget.
 
Il a par ailleurs annoncé que les travaux menés par le ministère de tutelle et les deux dissidents ont été suspendus sur ordre du Premier ministre, Julien Nkoghé Bekalé qui a repris le dossier en main.
 
« Le Premier ministre ouvrira les négociations jeudi prochain avec l’ensemble des partenaires sociaux. Nous sommes disposés à prendre part à cette rencontre », a déclaré Mbadinga Bissagou.
 

Le nouveau gouvernement gabonais composé de 37 membres

Le nouveau gouvernement du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale publié tard dans la nuit de samedi à dimanche est marqué le maintien de plus de la moitié des ministres de la précédente équipe dirigée par son prédécesseur, Emmanuel Issoze Ngondet.Voici la liste des membres du gouvernement

Ministres d’Etat :

1. Ministre d’Etat ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Régis IMMONGAULT TATANGANI (ancien)

2. Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Guy-Bertrand MAPANGOU (ancien)

3. Ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY (ancien)

4. Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Alain-Claude BILIE-BY-NZE (ancien)

5. Ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : M. Michel MENGA M’ESSONE (ancien, opposant)

6. Ministre d’Etat, ministre des Relations avec les Institutions constitutionnelles et les Autorités administratives indépendantes : M.  Francis NKEA NZIGUE (ancien)

7. Ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire : M. Etienne MASSARD KABINDA MAKAGA (ancien)

8. Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : M. Lambert Noël MATHA (ancien)

9. Ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics : M. Jean – Fidèle OTANDAULT (ancien)

10. Ministre d’Etat, ministre de la Justice et des Droits humains, Garde des Sceaux : M. Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU (ancien)

11. Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies : M. Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU (ancien, opposant)

Ministres :

12. Ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Jean-Marie OGANDAGA (ancien)

13. Ministre de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail : Mme Madeleine BERRE (ancien)

14. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Alimentation chargé du programme GRAINE : M. Ali Akbar ONANGA Y’OBEGHE (ancien)

15. Ministre chargé du Suivi des réformes économiques et de la Planification du développement : M. Alexis BOUTAMBA MBINA (nouveau)

16. Ministre de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics : M. Arnauld Calixte ENGANDJI ALANDJI (ancien)

17. Ministre de la Valorisation et de l’Industrialisation des ressources minières : M. Christian MAGNAGNA (ancien)

18. Ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures : M. Pascal HOUAGNI AMBOUROUE (ancien)

19. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale, de la Francophonie, et des Gabonais de l’étranger : M. Abdu Razzaq Guy KAMBOGO (nouveau)

20. Ministre de l’Eau et de l’Énergie : M. Emmanuel Norbert Tony ONDO MBA (nouveau)

21. Ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion, porte-parole du gouvernement : Mme Nanette LONGA (nouveau)

22. Ministre des Transports et de la Logistique : M. Justin NDOUNDANGOYE (ancien)

23. Ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste : M. Guy-Maixent MAMIAKA (ancien)

24. Ministre de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalite des chances : Mme Estelle ONDO (ancien)

25. Ministre du Commerce : M. David MBADINGA (ancien)

26. Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics- privés et des PME PMI : M. Biendi MAGANGA MOUSSAVOU (ancien, opposant)

27. Ministre de la Pêche et de la Mer : Mme Prisca KOHO épouse NLEND (nouveau)

28. Ministre du Tourisme : Mme Marie Rosine ITSANA (nouveau)

29. Ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat national : Mme Carmen NDAOT (ancien, opposant)

Ministres délégués :

30. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale, chargé de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : M. Jonathan NDOUTOUME NGOME (ancien, opposant)

31. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : Mme Gisèle AKOGHET épouse NTOUTOUME (nouveau)

32. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Franck NGUEMA (nouveau, indépendant)

33. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Arsène Édouard NKOGHE (nouveau)

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion : Mme Olivia Hagar NGUEMA ONDO (nouveau)

35. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : Mme

Patricia TAYE (ancien)

36. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Jean-Marie OBAME ONDO (nouveau)

37. Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Hilaire MACHIMA (ancien)

Jean Ping bloqué au Gabon

L’interdiction par les autorités d’un  meeting de Jean Ping qui devait se tenir ce lundi 4 septembre dans la capitale gabonaise et l’interdiction de sortie du territoire de plusieurs leaders de l’opposition ne sont pas pour calmer les choses, un an après l’élection d’Ali Bongo.

Son principal opposant et challenger, qui n’a pas reconnu les résultats et se considère donc comme le président élu, n’en démord pas et entend d continuer à mobiliser ses troupes. M. Ping a ainsi exhorté le 18 août les Gabonais à « se lever comme un seul homme pour marquer solennellement (son) arrivée au pouvoir ». Il a dans la foulée été interdit de sortie de même que son allié l’ex-Premier ministre Casimir Oye Mba. « Cette mesure est consécutive aux propos séditieux de Jean Ping tenus le 18 août 2017 quand il appelait au trouble à l’ordre public, à la rébellion et à l’insurrection », a expliqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Jean-Eric Nziengui Mangala. Selon lui, cette décision « administrative provisoire » concernant  » qui vise les responsables des partis politiques et personnalités au sein de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) autour de Jean Ping.

La manifestation de ce 4 septembre avait pour objectif de rappeler ce que Ping et ses partisans clament depuis un an, à savoir qu’il est le « président élu » du Gabon. Ces appels à manifester mobilisent moins, malgré un dynamisme de la diaspora en sa faveur, mais la situation de bras de fer permanent entre le président et son ancien allié empoisonnent la vie des Gabonais.

 

Le Mali renverse le Gabon

Très tôt mené, le Mali a su trouver les ressources nécessaires pour venir à bout du Gabon et s’enlever une belle épine du pied.

La soirée avait très mal débuté pour le Mali. Cueilli à froid par un but du gabonais Bongoua dès la 3ème minute. Suite à un coup-franc rapidement joué, le gardien malien Oumar Sissoko s’est rendu coupable d’une faute de main sur une frappe angle fermé. Sonné par cette ouverture du score matinale, le Mali peinait à développer du jeu. Au contraire d’une équipe du Gabon entreprenante au début et pourtant privé de plusieurs cadres (Aubameyang, Lemina, Ecuele Manga). A la 10’, le buteur Bangoua, sur un long ballon prenait de vitesse l’expérimentale charnière des Aigles (Coulibaly- N’Diaye) mais dévissait sa tentative. Il fallait attendre pratiquement la 30ème, pour voir un semblant d’occasion du Mali. Après une bonne combinaison le milieu, Lassana Coulibaly envoyait sa frappe dans les gradins du stade 26 mars. Une première tentative qui donnait des ailes aux Aigles. Après un bon travail du virevoltant Yves Bissouma, le capitaine Yacouba Sylla voyait son tir dévié en corner par le gardien des panthères. Le Mali finissait mieux la première mi-temps, mais manquait d’encaisser un deuxième but, après que le débordement d’Autchanga qui laissa littéralement sur le carreau Coulibaly ne fit repousser par le gardien en corner.

L’entrée au vestiaire fut houleuse. Le sélectionneur Alain Giresse a du être escorté par des policiers sous la menace de projectiles. Les gabonais ont un temps aussi subi des jets avant de finalement recevoir des applaudissements nourris du public malien. Une défiance à l’égard de l’équipe nationale.

Pour le début de la deuxième mi-temps, Giresse changea ses plans. Il fit sortir, Adama Niane pourtant meilleur buteur de Ligue 2 française, mais très en déça, pour le très remuant Adama Taroré.

Et le changement tactique n’aura pas mis longtemps a payé. A la 53’, Kalifa Coulibaly résistait à trois joueurs gabonais avant de mettre les deux équipes à hauteur. Poussés par cette égalisation et par le public, le Mali inscrivit un deuxième but par le très bon Yves Bissouma, récompensé de ses efforts. Après un coup-franc mal dégagé, le ballon revenait dans les pieds du lillois qui trompait le gardien gabonais et libérait tout un stade.

Le Mali se procurait encore quelques occasions et arrivait surtout à préserver son avance pour consolider cette première victoire importante.

 

CAN 2019 : Le Mali soigne son retour

Après la suspension qui avait frappé le Mali, et revigorés par la victoire des cadets à la CAN de leur catégorie, les Aigles séniors reprennent la compétition ce 10 juin avec la réception du Gabon. Un match prometteur, préparé cependant dans une atmosphère chaotique.

Le Mali et le Gabon ne se quittent plus. Déjà adversaires dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, les deux équipes vont une nouvelle fois croiser le fer ce samedi, à Bamako. Cette fois pour le compte des qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations 2019 au Cameroun. Après avoir manqué de multiples occasions lors de la dernière rencontre entre les deux équipes à Bamako en novembre 2016, les Aigles entendent aborder cette confrontation différemment. « Nous allons prendre ce match avec beaucoup de sérieux et surtout beaucoup d’envie, parce que c’est un match qu’il faut gagner. C’est le premier match des éliminatoires. En gagnant, on prendra une bonne option pour la suite », explique l’attaquant Yves Bissouma. Seul buteur du Mali lors de la CAN 2017, le jeune lillois sera l’un des fers de lance d’une équipe fortement remaniée. Le sélectionneur Alain Giresse a fait des choix forts en écartant plusieurs cadres. Pas moins de neuf joueurs ont perdu leur place au profit de jeunes en pleine ascension. Le meilleur buteur de Ligue 2, Adama Niane (23 buts), va honorer sa toute première sélection. Une juste récompense après une saison aboutie. Les retours dans le nid d’Adama Traoré (retour de blessure) et de Diadié Samassekou vont apporter une touche beaucoup plus technique dans l’entrejeu et fluidifier le jeu souvent soporifique du Mali. Avec ses atouts, le Gabon, qui se présente qui plus est sans son emblématique gardien Didier Ovono (retraite), est un adversaire largement à la portée des Aigles. Il faudra cependant compter avec un Pierre Emerick Aubayemang en pleine confiance, qui vient de terminer meilleur buteur du championnat allemand avec 31 buts.

Préparation tronquée Les conditions de préparation des Aigles n’ont cependant pas été de tout repos. De retour à Bamako après un stage d’une semaine au Maroc, l’équipe a refusé de regagner le centre pour sportifs d’élite de Kabala, qu’elle estime « délabré ». Elle a ensuite voulu s’entraîner au stade Modibo Keïta, mais l’accès leur a un temps été refusé. L’ordre émanait de la direction nationale des sports, qui a intimé à la sélection de prendre ses quartiers à Kabala. « La pelouse du stade Modibo Keïta n’est pas indiquée pour leur entraînement. Le centre de Kabala a été rénové à hauteur de 50 millions de francs CFA, et des travaux viennent encore d’être effectués. Il faut dépasser tout ça. Le plus important c’est le match de samedi et la victoire », a assuré la chargée de communication du ministère des Sports, Aïcha Traoré.

 

 

 

Bréhima Diakité : « Le Mali peut véritablement lutter pour remporter le titre mondial en Inde »

Après le deuxième sacre de la sélection nationale cadette, qui s’est imposée face au Ghana (1-0) ce dimanche 28 mai au Gabon, Bréhima Diakité, journaliste au quotidien Stades, à Dakar au Sénégal, et spécialiste du football africain, revient sur les moments forts de la compétition et analyse les perspectives pour le mondial prévu en octobre 2017 en Inde.

Un deuxième sacre pour le Mali à l’issue d’une compétition très serrée. Que pensez-vous du niveau de jeu de cette jeune équipe ?

Je pense que ce deuxième sacre des Aiglonnets à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations U17, démontre combien le Mali est aujourd’hui en train de travailler au niveau de sa petite catégorie. Avec la création de centres de formation dignes de ce nom comme l’Académie Jean-Marc Guillou ou le Centre Yeleen Olympique, le Mali a révélé pas mal de jeunes cracks ces deux dernières années, à l’image d’Adama Traoré « Noss », Diadié Samassékou, Aboubacar Doumbia, Souleymane Diarra « Solo », Dieudonné Gbakle et Yves Bissouma. Nous avons une très bonne équipe, qui est venu dans cette compétition sans un seul match amical international et cela s’explique par leur entrée timide dans cette compétition face à la Tanzanie (0-0, 1ère J.). Par la suite, l’équipe est montée en puissance dans le tournoi, avec une belle victoire face au Niger (2-1, 2ème J.) et à l’Angola (6-1, 3ème J.).

Le Mali a pourtant failli ne pas participer à la compétition si la FIFA n’avait pas levée les sanctions à temps. La crise du football aurait pu priver les jeunes de ce nouveau trophée. N’est-ce pas là une chance ? 

Cette crise n’a véritablement pas sa raison d’être. Je ne vois pas pourquoi certaines personnes décident de prendre le football malien en otage pour des intérêts personnels, sans se soucier de l’avenir des jeunes talents. Je crois que par deux fois, les jeunes ont montrés à ces différents protagonistes, que le Mali a besoin de paix et que tout le monde devrait se donner la main et marcher dans la même direction. Je crois que si tous les dirigeants maliens mettent le Mali au-dessus de tout, nous remporterons d’autres titres de champion d’Afrique en cadet, en junior comme en sénior. Seul le travail paye, mais on ne peut bien travailler que dans la paix et la sérénité.

Quelles sont les chances du Mali lors du mondial prévu au mois d’octobre en Inde ?

Nous sommes vice-champions du monde et nous avons survolé la Coupe d’Afrique des nations U17 au Gabon. Le Mali peut véritablement et logiquement lutter pour remporter le titre mondial en Inde (du 14 au 28 octobre 2017, ndlr). Il y a encore quelques mois avant cette compétition. Il faudra faire une très bonne préparation, avec beaucoup de matchs amicaux et renforcer si possible l’effectif de 2 ou 3 très bons joueurs, comme en 2015 où Amadou Haïdara « Doudou », absent de la CAN à Niamey, a été l’une des grandes révélations au Chili.

Les jeunes semblent être en véritable symbiose dans le jeu. Comment est-ce possible quand beaucoup viennent d’horizons différents ?

C’est vrai, mais ces jeunes joueurs peuvent jouer ensemble aujourd’hui les yeux fermés. Il ne faut pas oublier que le Mali a une sélection minime depuis un certain temps où se retrouvent et évoluent ensemble ces jeunes joueurs. On se rappelle qu’ils ont remporté deux tournois en 2016 au Qatar et au Japon. Pour vous dire qu’un vrai travail est en train de se faire à la base au Mali. Déjà, les cadets de 2019 sont en gestation depuis presque un an, avec à leur tête le duo Soumaïla Coulibaly « Soumi » et Gaoussou Diallo « Malatini ».

Jonas Komla, l’entraîneur, remporte ainsi un autre trophée. Quels sont son secret et sa stratégie de jeu ?

C’est son tout premier trophée continental en tant que sélectionneur, mais il avait déjà remporté deux tournois à Doha (Qatar) en octobre et à Tottori (Japon) en juin 2016. Jonas Komla est un très bon coach, qui a une véritable complicité avec ses joueurs. Il a montré que le Mali regorge de très bons techniciens, car il succède maintenant à Baye Ba, qui vient de rejoindre les U20 de la Mauritanie. La FEMAFOOT devrait continuer sur cette belle lancée et former nos coachs locaux, pour que, dans l’avenir, nos sélections ne soient dirigées que par des Maliens.

 

Aigles U-17 : Veni, vidi, vici

Les cadets maliens ont su conservé leur couronne au terme de la Coupe d’Afrique des nations U-17 au Gabon. Les tout nouveaux héros égrènent désormais leur trophée à Bamako.

C’est dans la joie et l’allégresse que les Aiglonnets du Mali ont regagné le bercail après leur victoire finale lors de la CAN U-17 au Gabon. A leur descente d’avion, sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Keita, c’est un ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, très fier qui a accueilli les champions. Malgré le mois de ramadan, les maliens ont été nombreux à témoigner leur gratitude aux hommes du sélectionneur Jonas Komla. Comme leurs prédécesseurs en 2015, une promesse de villa leur aurait déjà été faite, pour récompenser leur sacre. « Je salue nos champions d’Afrique pour leur beau parcours et leur brillante victoire en finale de la CAN U17. Avec ce sacre, vous venez d’inscrire pour la deuxième fois consécutive, le nom du Mali dans les annales du football africain. Vous avez porté avec fierté les couleurs du Mali. Chacune de vos victoires nous ont fait vibrer. Nous avons partagé l’émotion de ce sacre final » a félicité le président de la République dans un message adressé aux Aiglonnets.

« Il fallait aborder chaque match comme une finale et se dire qu’on peut frapper un grand coup, l’engagement des joueurs, le mental, l’état d’esprit du groupe qui ont permis d’arriver à ce bon résultat » a expliqué le sélectionneur Jonas Komla.

De beaux champions

Le Mali a fait un parcours plus qu’honorable jusqu’à la victoire finale. Et pourtant l’entrée en matière dans la compétition fut difficile. Les coéquipiers du capitaine Mohamed Camara butant sur le mur érigé par la Tanzanie et faisant preuve de maladresse aussi devant. Pour sa première participation, les Tanzaniens réussissaient l’exploit de tenir en échec les champions en titre (0-0).

Les jeunes aigles maliens ne devaient donc pas se rater pour leur deuxième sortie. Face au Niger, le Mali a bien maîtrisé son sujet pour venir à bout des cadets du Mena (2-1).

La troisième et dernière rencontre fut une véritable promenade de santé. Un set de tennis (6-1) face à une trop limitée équipe de l’Angola.

Qualifié pour les demi-finales face à son voisin guinéen, le Mali a disputé son match le plus engagé et indécis. Il aura fallu une séance de tirs aux buts pour départager les deux équipes.

Les Aiglonnets ont ensuite assuré en finale face au Ghana sur le score de 1-0, qui ne reflète pas la mainmise sur le jeu de la part du Mali.

Des révélations

Comme toujours dans ces compétitions de jeunes, les observateurs sont à l’affût. De nombreuses stars en devenir, brillent et éclosent aux yeux du monde entier. Parmi eux, Youssouf Koita. Gardien de l’équipe, il n’a encaissé que deux buts de toute la compétition. L’un de ses principaux faits d’armes a été en demi-finale face à la Guinée où il arrêté trois tentatives guinéenne. En défense, il peut notamment compter sur Ibrahima Kané, sa vélocité sur son coté n’ont laissé personne indifférent. Ses montées incessantes et son physique rappelle étrangement celui d’une légende du football, Roberto Carlos.

Au milieu, Abdoul Salam Ag Jiddou, véritable maestro au milieu de terrain. Très fin et élégant techniquement, il aère le jeu de son équipe, et sait trouver la bonne passe au bon moment. A ses côté, le capitaine Mohamed Camara, infatigable travailleur, il gratte un nombre incalculable de ballons au milieu. Véritable bagarreur, il se bat sur tous les ballons et n’hésite pas non plus à se projeter vers l’avant pour prêter main forte à ses coéquipiers.

Lassana N’Diaye, on pourrait se demander pourquoi il débutait à chaque fois sur le banc. Chacune de ses entrées étaient fracassantes. Il a notamment inscrit un doublé, et délivré deux passes décisives lors de la gifle infligée à l’Angola. Un « supersub » que tout entraineur rêverait d’avoir.

 

Gabon : La purge continue

Quatre mandats d’arrêts internationaux ont été lancés par le Gabon, notamment contre le fils de l’opposant Jean Ping, dans le cadre de l’opération anti-corruption Mamba. L’ex-directeur général de la douane est lui déjà incarcéré.

L’opposition dénonce une « chasse aux sorcières » mais le régime d’Ali Bongo évoque plutôt une opération ‘’main propre’’ qui vise à lutter contre la corruption qui gangrène le pays. Le parquet de Libreville a lancé des mandats d’arrêts à l’encontre de quatre personnes dont Franck Ping, fils de l’opposant Jean Ping accusé de corruptions actives. Le jeune homme de 46 ans est soupçonné d’avoir touché des rétro-commissions pour l’attribution de marchés publics à la société chinoise Sinohydro. Outre le fils de l’opposant, l’ex-directeur général de la douane est lui déjà incarcéré à la prison de Libreville. Alain Paul Ndjoubi Ossam est accusé de « détournements de deniers publics et faux en écriture » selon le procureur de Libreville Steeve Ndong Essame Ndong. Ces poursuites et arrestations sont les dernières d’une longue liste qui a vu des personnalités politiques tombés en disgrâce. Déjà le 10 janvier dernier, l’un des fidèles d’Ali Bongo, Magloire Ngambia, qui a été plusieurs fois ministre lors du premier septennat, a été arrêté et à depuis pour domicile, « sans famille », le surnom de la prison de Libreville. Deux jours plus tard, Etienne Dieudonné ancien ministre du pétrole lors du premier mandat de Bongo est à son tour écroué pour malversation et montage financier.

Limogé en 2015, Alfred Mabicka Mouyama, l’ancien directeur général de La Poste Gabon, « poursuivi pour des faits de détournement de fonds », est également sous le coup d’un mandat d’arrêt. Pour se défendre, l’homme a tenu une conférence à Paris où il s’est réfugié et publié un livre intitulé : « La Poste au Gabon : controverses et manipulations politiques ». Dans son ouvrage incendiaire, il cite le nom Emmanuel Issoze Ngondet comme le grand bénéficiaire de détournements de subventions dédiées à La Poste Gabon et qui ont conduit à ses travers financiers. L’homme cité, ministre du Budget entre 2011 et 2012, n’est autre que l’actuel Premier ministre. L’opération « Mamba » n’a pas encore fini de faire parler d’elle.

 

Jean Ping n’en démords pas

Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle du Gabon reste enervé par sa défaite. Il considère que le scrutin a été frauduleux et a introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour une nouvelle vérification.

Jean Ping continue de dénoncer les résultats du scrutin présidentiel qui a conduit à sa défaite. Par le biais de ses avocats, il a dénoncé les fraudes qui ont entouré la réélection d’Ali Bongo à la tête de l’État. Selon Me Jean Remy Batsansa, Ali Bongo aurait triché dans son fief du Haut Ogooué où le taux de participation était de 99.9 % alors que même au niveau national, elle serait de 59 %.

Ainsi, selon l’avocat, l’article 87 de la loi organique de la Cour Constitutionnelle autorise la saisie de cette juridiction si sa décision a été rendue sur la base de faux documents. « Jean Ping a gagné les élections, il n’y a pas de débat la dessus. La question qui se pose aujourd’hui c’est de savoir comment faire pour que la Cour constitutionnelle se comporte en juge. Pas en partisan ou en fan-club d’Ali Bongo » soutient-il.

La Cour constitutionnelle n’a pour sa part pas réagit mais une rencontre est prévue aujourd’hui avec les avocats de l’ancien président de la commission de l’Union africaine pour le début des instructions.

Jean Ping a entamé une tournée qui l’emmènera en Europe et aux États-Unis pour plaider sa cause. Déçu par la France dont il comptait visiblement sur le soutien, Ping n’en démords pas. Surpris par les déclarations du premier ministre français Manuel Valls le mois dernier qui disait que le Gabon avait déjà un président et que le seul souhait qu’il pourrait émettre serait d’entamer un dialogue pour la réconciliation. « Pour lui, c’est évident, tout est réglé, il s’en lave les mains, il n’y a plus rien à voir, circulez » ironise-t-il. Le septuagénaire soupçonne l’État français de vouloir se désolidariser du rapport de l’Union Européenne sur le scrutin qui sort dans quatre jours et qui serait très critique à l’encontre du régime. Soutenant bec et ongle sa victoire, Ping l’assure « le résultat va être inversé. Je vous le dit de gré ou force ».

Rappelons que les violences post-électorales ont fait au moins cinq morts officiellement mais l’opposition elle en dénombre une cinquantaine.

 

Gabon : Tous contre Ali Bongo

En août prochain, Ali Bongo briguera un second mandat. Face à lui, des barons du microcosme politique gabonais qui lui dénient le droit d’être candidat.

 

Au Gabon, le mardi 12 juillet, à 18 heures, l’opération de dépôt de candidatures a pris fin auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente gabonaise (Cenap). En tout, 18 candidatures ont été déposées sur la table de la commission qui doit les valider ou non avant le 15 juillet. Aussi, faut-il rappeler que ces candidats seront amenés la caution qui s’élève à 20 millions. Parmi eux, il y a Jean Ping, ancien Président de la Commission de l’Union africaine et qui fait aujourd’hui figure d’adversaire principal d’Ali Bongo Ondimba. Ensuite, Pierre-Claver Maganga-Moussavou, porte-drapeau du Parti social-démocrate, qui a également été candidat aux élections de 1993, 1998 et 2009. Casimir Oyé Mba, ancien Premier ministre d’Omar Bongo ayant butiné au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) avant de mettre les voiles, est le candidat de l’Union nationale (UN). A ceux-ci, il faut ajouter Guy Nzouba-Ndama, Raymond Ndong Sima, Bruno Ben Moubamba, Leon Paul Ngoulakia, Dieudonné Minlama Mintogo, Paul Mba Abessolé, Augustin Moussavou King, Gérard Ella Nguema, Michel Bouka Rabenkogo, Roland Désiré Aba’a Minko, Jean-Jacques Ndong Mbadinga, Gervais Nzovi Moulengui, Pierre-Claver Mouele Mboumba, Abel Mboumbe Nzondou, Camille Mouivo-Matsima et enfin Ali Bongo Ondimba. Le Président sortant, Ali Bongo Ondimba, 57 ans et dont le mandat s’achève en août prochain, est candidat à sa propre succession. Il reste qu’il fait face à la tempête d’une contestation de son droit d’être candidat, soulevée par certains candidats de l’opposition.

Polémique

A un mois de la présidentielle, la polémique est loin de désenfler sur les origines d’Ali Bongo Ondimba. Le 23 avril dernier, l’Union sacrée pour la patrie (USP), une coalition réunissant des partis d’opposition et des ONG de la société civile a, dans un communiqué publié le 9 mai, annoncé qu’elle allait recourir au Parlement pour destituer Ali Bongo. Elle estime qu’il n’est pas gabonais et qu’il ne doit donc pas diriger le Gabon. Déjà, le 23 avril dernier, la coalition avait lancé au chef de l’État un ultimatum de deux semaines pour retirer sa candidature ou démissionner, annonçant un recours au cas où ce dernier n’obtempérait pas. De fait, Ali Bongo est accusé, par ses opposants qui se basent sur des dissensions familiales, d’être plutôt un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra, auquel cas la constitution gabonaise l’empêche de prétendre à la fonction de président. Mais ces accusations essuient un démenti catégorique de la part du camp présidentiel. Elles sont apparues en 2014 dans le livre « Nouvelles affaires africaines, mensonges et pillages au Gabon » de l’essayiste français, Pierre péan avant de se répandre comme une traînée de poudre. Officiellement, Ali Bongo est né le 09 février 1959 au Congo Brazzaville. Sa demi-sœur, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, a déposé une plainte et a obtenu la copie de l’acte de naissance, laquelle ne serait pas conforme à ceux des enfants nés dans les colonies françaises avant l’indépendance.

 

 

Gabon: Décès de AMO, heurts à Libreville

Après l’annonce du décès, dans des circonstances encore inconnues, de l’opposant André Mba Obame, au Gabon, des violences ont éclaté dimanche soir à  Libreville. Des partisans de l’opposition ont accusé le gouvernement d’être responsable de sa mort. Des partisans de l’opposition ont incendié des voitures ainsi que l’ambassade du Bénin, a rapporté un journaliste de Reuters sur place. « L’ambassade a été complètement brûlée », a-t-il déclaré. Certains manifestants ont affirmé que le gouvernement avait empoisonné André Mba Obame. Leader historique de l’opposition Ce dernier est mort à  Yaoundé, capitale du Cameroun voisin, à  l’âge de 57 ans, selon son parti, l’Union nationale (UN). Ancien baron du régime passé dans l’opposition – il a notamment été ministre de l’Intérieur – M. Mba Obame, dit AMO, avait contesté la victoire à  la présidentielle d’Ali Bongo, le fils de l’ancien présidentOmar Bongo décédé en 2009, et s’était proclamé président de la République en 2011. Son parti avait alors été dissous, et n’a été réhabilité que le 4 février 2015. L’UN a appris « avec une profonde affliction le décès de M. André Mba Obame », a affirmé son président, Zacharie Myboto, dans un communiqué.Depuis 2009, AMO s’absentait régulièrement du Gabon pour des raisons de santé. Il n’était presque plus apparu en public depuis trois ans suite à  de lourds problèmes de santé. L’origine de ses problèmes de santé demeurait floue. « J’ai été à  plusieurs reprises dans un état de coma avec une paralysie presque totale et des difficultés d’élocution. à‡a ressemble à  un AVC (accident vasculaire cérébral) mais il n’y pas de traces d’AVC au niveau du cerveau », avait déclaré l’opposant dans une interview à  l’AFP en janvier 2013. Il avait alors assuré avoir « été l’objet d’attaques mystiques répétées ». Depuis lors, il séjournait à  l’étranger pour des soins, selon ses proches il s’était rendu au Niger et en Tunisie.

Gabon: Le New York Forum Africa veut penser l’Afrique de demain

Le New York Forum AFRICA qui débute ce 08 juin à  Libreville au Gabon, s’inscrit selon ses organisateurs, dans une double perspective, celle de révéler, aux différents acteurs de l’économie mondiale, le potentiel et les opportunités du continent, tout en élaborant des solutions concrètes qui répondent aux principaux besoins de l’Afrique en matière de développement. l’évènement est une initiative de la Richard Attias