Les droits de l’homme, fondement moral pour les soins de santé ?

Déclaration Universelle des droits de l’homme La notion de « droit à  la santé » trouve son origine dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies de 1948. Mais lors des décennies qui ont suivi, les plus belles réussites de l’Aide humanitaire en matière de santé — telles que les campagnes de vaccinations et de distribution d’antibiotiques de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF — étaient fondées sur des objectifs plus réalistes : tirer les plus grands avantages possible pour la santé des pauvres à  partir de budgets d’aide limitée. L’argument moral a fait son grand retour au nouveau millénaire. Un de ses défenseurs les plus éloquents est le Dr Paul Farmer, qui a obtenu la gloire avec des efforts héroà¯ques pour donner aux gens un accès égal aux traitements médicaux complexes en plein milieu de l’extrême pauvreté d’Haà¯ti et du Rwanda, en affirmant que les soins de santé étaient « un droit de l’homme fondamental, qui devrait être disponible gratuitement. » L’OMS est passée d’une amélioration pragmatique de l’état de santé vers « la réalisation universelle du droit à  la santé ». Même Amnesty International, pourtant défenseur des droits de l’homme plus traditionnels tels que le droit de ne pas être torturé, a ajouté une nouvelle section sur le « droit à  la santé » dans son rapport sur les droits de l’homme en 2009. En quoi cela est-il gênant ? Il est en réalité impossible pour tout le monde d’atteindre immédiatement « le plus haut standard possible » en matière de santé (tel que disposé dans la Déclaration des droits de santé). Donc le choix de quels « droits à  la santé » vont être réalisés relève d’une bataille politique. La réalité du jeu politique est que ce « droit » n’est qu’un atout pour obtenir davantage de ressources — et les pauvres ont rarement la meilleure main. Droit à  la santé La plus grande victoire du mouvement du « droit à  la santé » a été l’approvisionnement financé par des aides des traitements antirétroviraux aux malades du SIDA en Afrique (incluant les classes moyennes et supérieures). Le traitement du SIDA s’est entre autres financé auprès des administrations Bush et Obama, la Fondation Clinton Foundation, la Fondation Gates et la campagne des objectifs du Millénaire pour le développement. Le rapport de l’OMS de 2004 qui soulignait le « droit à  la santé » s’est en fait concentré sur un seul objectif spécifique — le traitement du sida. Sauver des vies de cette manière est une belle cause — sauf dans la mesure o๠elle enlève des ressources pour combattre d’autres maladies. Et malheureusement de nombreux observateurs craignent que ce soit exactement le cas. Un document interne de la Banque mondiale de 2009 reprochait à  la banque d’avoir permis au traitement du sida d’évincer de nombreux autres programmes sanitaires. Le nombre de morts dû à  la tuberculose ou au paludisme s’élève à  2 millions en 2008, environ autant que le sida. Pourtant, les sommes allouées au traitement du sida représentaient 57 % des projets de la Banque mondiale sur les maladies transmissibles de 1997 à  2006, contre 3 % pour le paludisme et 2 % pour la tuberculose. Les autres grandes causes de décès chez les défavorisés — comme la pneumonie, la rougeole et les maladies diarrhéiques, qui représentent conjointement plus de 5 millions de décès en 2008 — ont reçu encore moins d’attention. La défense des droits favorise également certains aspects de la santé par rapport aux autres. Ceux qui sont séropositifs défendent efficacement leur droit à  un traitement, tandis que ceux qui vont un jour attraper le sida ne peuvent pas organiser de lobby pour un « droit à  la prévention. » Les résultats peuvent être consultés dans le rapport 2009 du Plan d’urgence du Président pour le sida (PEPFAR), l’un des plus importants programmes d’aide humanitaire dans l’Histoire américaine. Seulement 22 % de ce budget est consacré à  la prévention, contre 48 % pour le traitement. La leçon est que, bien que nous ne puissions jamais en être certains, le « droit à  la santé » a peut-être coûté plus de vies qu’il n’en a sauvées. L’approche pragmatique — orienter les ressources publiques là  o๠elles ont le plus de bienfaits sur la santé pour un coût donné – a historiquement obtenu beaucoup plus de succès que l’approche dite morale. Aux à‰tats-Unis et dans les autres pays riches, un « droit à  la santé » est une créance sur un fonds qui n’a pas de limite naturelle, puisque chacun de nous pourrait être en meilleure santé avec plus de soin. Nous devrions apprendre de l’expérience internationale que ce « droit » détourne les ressources publiques vers le groupe le plus efficace politiquement, rarement le groupe le plus nécessiteux.

Appui militaire des USA au Mali : éradiquer le terrorisme au Nord une bonne fois pour toutes !

Près de 3 milliards d’équipements militaires offerts au Mali par les USA Ils ont offert 37 véhicules militaires, 52 postes radios, et des matériels puissants de communication d`une valeur de 2 milliards de FCFA. Dans les semaines a venir, il est prévu l`envoi d`une importante quantité de pièces détachées, uniformes et autres équipements individuels qui porteront selon l’ambassadeur, la valeurs de la contribution américaine ā 2,3 milliards FCFA. Il est clair qu`avec ce matériel, les forces de sécurité maliennes pourront mieux se déplacer, transporter et communiquer plus confortablement dans le vaste désert du nord. Les Américains saluent la dynamique du gouvernement malien, ā œuvrer pour le bien être et le plein épanouissement du pays, afin d`assurer l`ordre. «Les défis auxquels font face l`Etat malien, demandent un appui international. Et cet appui doit se faire sous forme de coopération transfrontaliĕre, de formations militaires, d`envoi d`equipements.», estime Mme Gillian milovanovic. Elle précise que c’est dans cette optique que son pays, effectue depuis l`année dernière, des sessions de formations militaires à  l`endroit de l`armée malienne. Les autorités maliennes satisfaites C’est en ce sens que le ministre Malien de la défense explique «les exercices militaires fournis par les à‰tats Unis au Mali, traduisent la vitalité et l’exemplarité de la coopération militaire bilatérale entre nos deux pays. Ces équipements très modernes, répondent parfaitement aux exigences du terrain difficile» Rappelons que le Nord du Mali est le foyer de nombreux troubles. Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI)s’y est implanté depuis quelques années. Avec en plus, une branche de rebelles touaregs demandant plus d`autonomie. Ces derniers sont beaucoup plus ouverts au dialogue ces derniers temps. Ce soutien militaire contribuera certainement à  une lutte plus efficace au Nord. Avec le probable retour du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga, aux prochaines discussions devant se tenir dans la zone, entre le gouvernement et les rebelles. On sait que Bahanga s`était retranché en Libye durant quelques temps, et qu`il a fait parler de lui il n`y a pas longtemps. Quelle sera l’issue de ces discussions si elles ont lieu.

Le Mali en Campagne pour sauver la saison touristique 2010

« Notre pays est actuellement victime d’une grande injustice. Certains pays amis, qui nous aident beaucoup ont malheureusement mis Tombouctou dans la zone rouge sur leurs sites web de conseil au voyage. Parce que soit disant qu’il y a une insécurité. Et C’’est un grand préjudice pour une région qui vit à  60% de tourisme et d’artisanat », s’est indigné le ministre N’Diaye Bah. C’’est un manque à  gagner selon les opérateurs économiques qui ont investi dans ce secteur. Sauver la campagne à  tout prix Depuis donc l’alerte faite par les occidentaux, le Mali qui prétend maà®triser la situation au nord, n’a cessé de mener des campagnes de sensibilisation pour rassurer les touristes. C’’est dans ce cadre que 19 promoteurs de tourisme sont arrivés du Canada et des Etats-Unis pour explorer le pays. Ils se rendront dans le grand nord du pays afin de se rassurer qu’il ne plane aucun doute d’insécurité sur les sites touristiques. « A votre retour dans vos pays, vous deviendrez les ambassadeurs de la culture malienne », a lancé le ministre N’Diaye bah à  ses hôtes. Après leurs premières rencontre avec le ministère du tourisme, les opérateurs Canadiens et Américains ont exprimé un début de confiance quand à  la sécurité de la destination touristique du pays. « C’’est à  notre retour de Tombouctou que ne pourrions réellement affirmer ou infirmer si on peut envoyer des visiteurs au nord du pays », a expliqué un opérateur Américain. Lueur d’espoir La présence de ces décideurs du tourisme au Mali, dénote de l’importance que les visiteurs Américains et Canadiens accordent au Mali. Malgré l’alerte lancée par leurs homologues européens, ils ont jugé nécessaire d’explorer le terrain. C’’est dire qu’à  leur retour, des touristes Canadiens et Américains peuvent toujours venir au Mali s’il s’avère que l’insécurité ne pointe vraiment pas à  cet endroit du pays. Le pays serait donc réhabilité comme le souhaite tant Ndiaye Bah le ministre de l’artisanat et du tourisme.

Barack Obama élu Prix Nobel de la Paix 2009

Le président Américain Barack Obama a remporté ce vendredi le prix Nobel de la paix pour « ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples », ont jugé les membres de l’académie d’Oslo Une personnalité extraordinaire Le nom du président américain avait été mentionné mais beaucoup d’experts considéraient qu’il était trop tôt pour le récompenser. Elu en novembre dernier, Barack Obama a prêté serment en janvier. Le comité Nobel a accordé une importance spéciale à  la vision d’Obama d’un monde sans armes nucléaires. Il a « créé un nouveau climat dans les relations politiques internationales. La diplomatie multilatérale a repris une position centrale, avec l’accent mis sur le rôle que les Nations unies et d’autres institutions internationales peuvent jouer ». Barack Obama a notamment milité en faveur de la paix israélo-palestinienne.  » Le nouveau Prix Nobel de la paix, apporte « l’espoir d’un monde en paix avec lui-même », a déclaré le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei dans un communiqué publié à  Vienne. M. ElBaradei s’est dit « absolument enchanté » du choix du président américain, qui, « au pouvoir depuis moins d’un an », « a transformé notre façon de nous voir nous-même et de voir le monde dans lequel nous vivons ». « Il a ravivé l’espoir pour un monde en paix avec lui-même », selon le dirigeant égyptien de l’AIEA qui avait lui-même obtenu ce prix avec son agence en 2005. Obama non favori au départ Parmi les deux cent cinq candidats au Nobel de la paix, figuraient plusieurs organisations internationales, des hommes politiques, ou des militants des droits de l’homme. Et si aucun favori ne se dégageait, certains noms comme le premier ministre, Morgan Tsvangirai, le médecin congolais Denis Mukwege, qui soigne les victimes de guerre, le dissident chinois Hu-Jia, ou encore la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, avaient été cités et Barack Obama lui ne figurait pas parmi les favoris. Sa désignation est donc une surprise et beaucoup d’observateurs jugent cela prématuré seulement 9 mois après son investiture en Janvier.

Diplomatie Etats-Unis/ Mali : le bilan de l’Ambassadeur Abdoulaye Diop

Le Mali ayant gagné les faveurs américaines grâce à  ses progrès démocratiques notamment, est considéré par Washington, comme l’une des démocraties africaines les plus éclairées. Le Mali et les Etats-Unis, des pays amis Son Excellence Abdoulaye Diop, l’ambassadeur du Mali à  Washington de mai 2003 à  juillet 2009 a été un acteur et un témoin privilégié de l’amélioration et de la qualité du dialogue politique entre son pays et les Etats-Unis ces six dernières années. Le rapport de fin de mission de l’ambassadeur Diop, publié par l’ambassade, qui dresse le bilan des activités et des événements majeurs de 2003 à  2009 fait état d’un « renforcement historique » des relations maliano-américaines. Les nombreuses visites politiques dont quatre visites du Président ATT pendant cette période en sont la consécration. Les Etas-Unis, un bailleur privilégié du Mali On note en effet que les Etats-Unis sont devenus le bailleur de fonds le plus important du Mali depuis la signature en novembre 2006, du Millenium Challenge Account ou Compte pour le Défi du Millénaire. Rappelons que grâce à  ses avancées en matière de bonne gouvernance et de liberté d’entreprise, le Mali était devenu éligible en 2004 pour ce projet phare de l’administration Bush, un programme destiné aux Pays les Moins Avances qui font des progrès dans la démocratie. l’enveloppe de 461 millions de dollars ainsi accordée au Mali financera un projet d’irrigation au nord de Ségou et l’extension et la modernisation de l’aéroport international de Bamako-Senou. L’USAID De plus, les programmes de financement de l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International, en direction du Mali, ont augmenté considérablement. Selon les chiffres de l’ambassade, le budget alloué au Mali est passé de 29 millions de dollars en 2004 à  71 millions de dollars en 2009 et il doit atteindre 123 millions de dollars en 2010. Les programmes de l’USAID au Mali visent la réduction de la pauvreté et la croissance économique accélérée, plus spécifiquement dans les domaines de la santé, l’éducation, la gouvernance démocratique, la paix et la sécurité. l’ambassadeur Diop, fier du travail accompli par toute son équipe souligne aussi le fait que le Mali a été systématiquement choisi pour bénéficier des initiatives importantes de Bush en matière d’aide (projet de 75 millions de dollars pour lutter contre la Malaria, projet de soutien à  l’éducation, projet de lutte contre le Sida). De 2003 à  2009, le Mali a bénéficié au total de 895 millions de dollars au titre de la coopération bilatérale. Un parcours hors pair Abdoulaye Diop qui entre dans sa 44e année, est le plus jeune ambassadeur malien accrédité à  Washington. Avec à  son actif, une maitrise en diplomatie à  l’Ecole Nationale d’Administration d’Alger, un DESS en Diplomatie et Administration des Organisations Internationales à  l’Université de Paris X, et un DEA à  l’Institut International d’Administration Publique de Paris, ce diplomate de carrière a intégré le Ministère des Affaires Etrangères et a servi tour à  tour Bruxelles et Bamako. Il fut conseiller du Ministre des Affaires Etrangères pour les questions économiques et diplomatiques avant d’être appelé comme conseiller du Président Alpha Konaré. A ce poste il a été impliqué dans la gestion de plusieurs dossiers importants dont la présidence par le Mali de la CEDEAO et de l’UEMOA et le NEPAD. Un ambassadeur plénipotentiaire Rappelons que l’ambassadeur, basé à  Washington, était mandaté aussi auprès de sept autres pays représentant au total plus de 740 millions d’habitants (Colombie, Brésil, Argentine, Chili, Mexique, Uruguay Pérou). Le manque de moyens, et d’une présence physique sur le sous-continent américain a constitué un handicap au développement des relations dans les autres pays sous sa juridiction. l’ambassadeur Diop avait également en charge la coordination des relations du Mali avec les institutions de Breton Woods (Banque Mondiale, FMI). Le portefeuille de projets du Mali avec ces institutions a atteint les 500 millions de dollars en dons et crédits sous son mandat. Dialogue politique fécond Le dialogue politique est au beau fixe sur bon nombre de questions sensibles comme la lutte contre le terrorisme, Effectivement, le volet militaire des relations bilatérales Mali- USA connaà®t un regain d’activités, surtout depuis les événements du 11 septembre 2001. Dernière activité en date, les forces spéciales américaines (Marines, Armée et US Air Force) ont mené, de mai à  juin, 2009 des exercices de formations avec les forces armées maliennes. Ces exercices ont porté sur l’administration des premiers soins aux blessés, le respect des droits de l’homme, les tactiques des petites unités et la navigation terrestre. « Son Excellence Abdoulaye Diop a mené un travail diplomatique d’excellente qualité » affirme sans hésiter John Calvin Williams, président de AfricaVision Consulting LLC, société de conseil en business et développement économique et spécialiste de l’Afrique sub-saharienne. « Il a eu le mérite de répondre activement à  toutes les requêtes américaines. Son expertise et son dynamisme sont reconnus par tous à  Washington ». La communauté malienne encadrée malgré les difficultés financières Sur le plan consulaire, des avancées notables ont eu lieu également. La communauté malienne, dont une partie n’est pas toujours en règle avec la loi américaine sur l’immigration, ne connaà®t pas de problèmes de criminalité. l’ambassade a une fonction de protection des ressortissants maliens aux Etats-Unis et a tenté de créer un climat de confiance avec ces derniers et d’apaiser aussi les nombreuses dissensions associatives. l’ambassadeur Diop reconnaà®t que les Maliens aux Etats-Unis, dont le nombre est estimé à  10 000, vivent difficilement. « Ils travaillent dur car la pression est forte, les rémunérations peu élevées avec très peu de protection sociale. Ils cumulent souvent deux ou trois boulots dans des situations précaires et n’ont pas de vie sociale ». Renommée culturelle du Mali Aux Etats-Unis, le Mali est de plus en plus connu par le rayonnement de sa culture et de ses traditions, véhiculées par des artistes de renommée internationale comme feu Ali Farka Touré dont la disparition avait fait la une du New York Times, Salif Kéita, Oumou Sangaré Habib Koita, Toumani Diabaté etc. En 2003, le Mali a été le pays à  l’honneur de la 37e édition du Smithsonian folklife festival de Washington, moment de promotion de grande ampleur de la culture, de l’artisanat et du tourisme maliens. Depuis, le nombre d’américains se rendant au Mali a sensiblement augmenté, eu égard au nombre de visas délivrés, qui est passé de 2912 en 2003 à  4115 en 2008. Au total, 22 835 visas ont été délivrés ces six dernières années. A noter aussi le lancement du signal de l’ORTM aux Etats-Unis et au Canada en décembre 2008 qui permet désormais aux américains et aux canadiens de suivre les émissions de la télévision nationale malienne. Consolider les relations de coopération économique Aujourd’hui, des progrès restent à  faire principalement dans le domaine économique, estime Abdoulaye Diop. En général, la plus grande difficulté est le manque de ressources humaines et financières qui limite les moyens d’actions de l’ambassade. Abdoulaye Diop qualifie diplomatiquement la coopération commerciale de timide. Il est vrai que le Mali ne représente pour le moment qu’un faible enjeu économique pour les américains . Comme d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali a du mal à  suivre les critères de quantité et de qualité des commandes américaines. Le potentiel économique du Mali pourrait être mieux exploité grâce à  une communication plus agressive à  destination des américains. Beaucoup reconnaissent tacitement le manque de promotion économique du marché malien. Quant à  Abdoulaye Diop, il aurait aimé voir la création d’une mission commerciale avec des supports de communication adaptés et traduits en anglais. Abdoulaye DIOP : Honoris Causa l’ambassadeur Abdoulaye Diop a terminé sa mission américaine, honoré par l’université Chatham qui lui attribua un Doctorat Honoris Causa en Service Public, fin août, inaugurant ainsi l’année que cette université, basée à  Pittsburgh en Pennsylvanie, a consacré à  l’Afrique de l’Ouest. Félicitations Dr Diop !!

Visite d’ Obama au Ghana : Accra dans l’effervescence

A 24 h de l’arrivée du président américain dans la capitale ghanéenne, les dernières mesures de sécurité sont prises. Un peu partout, des check point ont été placés avec de multiples controles de police. Avec les affiches immenses qui ornent la ville, et les plus petites montrant le couple présidentiel américain, Accra s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir un hote de marque. Révélée il y a deux mois à  la presse locale et internationale, la visite de Barack Obama au Ghana est placée sous le signe de la coopération Afrique-Amérique et beaucoup attendent du discours qu’il prononcera au Parlement depuis le Centre International de conférence d’Accra. Dès son arrivée sur le tarmac de l’aéroport international Kotoka, Obama assistera à  un accueil sans précédent, en chants et danses. La journée du Samedi, commencera tres tot par un entretien entre les deux présidents élus à  quelques mois d’intervalles. John Atta Mills, tout juste élu en decembre 2008 s’entretiendra en privé avec son homologue américain. Un entretien suivi d’un petit déjeuner en compagnie des membres du gouvernement et d’officiels triés sur le volet. Les deux ex-présidents John Kufuor et Jerry Rawlings, seront parmi les privilégiés. Apres une visite éclair au ‘La General Hospital’ d’Accra, viendra le grand moment, celui du discours adressé au Parlement depuis le Centre Imternational de Conférence d’Accra. Un discours trés attendu et qui ne manquera pas d’être commenté par la presse locale et internationale, laquelle a fait le déplacement en masse. Barack Obama est attendu sur les questions de partenariat économique, sur le renforcement des institutions démocratiques, sans oublier les questions d’Agriculture et de sécurité alimentaire, selon les propos d’un éminent historien ghanéen de la place. Va t-il aussi évoquer les questions de conflit, notamment le Darfour ? Les spéculations vont bon train sur le contenu de ce discours dont on saura le contenu demain à  10h précises. Pour beaucoup, sa visite va attirer les investisseurs américains au Ghana, un pays ou l’économie se porte relativement bien, en dépit de la pénurie d’essence, qui minent les taxis et allongent les queues devant les stations d’essence… Enfin, Barack Obama et son épouse Michelle se rendront à  Cape Coast, à  deux heures de route d’Accra, pour visiter le Fort esclavagiste et se plonger dans l’histoire…Ils visiteront notamment la Porte du Non Retour et Michelle, devrait etre sacrée Reine-Mere selon un cérémonial traditionnel A Accra cette visite fait la fierté des ghaneens. Un pagne Obama a specialement été concu pour l’occasion, des drapeaux, des affiches géantes et même une chanson à  l’honneur du couple présidentiel a été produite. La parade des Amis d’Obama a défilé ce jeudi dans les rues d’Accra en signe de bienvenue au Président américain. Pour d’autres, la présence d’Obama, n’est pas fortuite. ‘Il représente avant tout les intérets américains, tout comme ses prédécesseurs, Clinton et Bush, qui sont également venus au Ghana’, affirme Emmanuel, chauffeur de taxi à  Accra. Quant à  Asante, chaufeur, il est heureux de cette visite et trouve Barack Obamam tout simplement ‘ cool ‘. Du coté américain, on espère que cette visite renforcera l’exemple qu’offre aujourd’hui le Ghana en matière de démocratie. Le pays de Kwame Nkrumah qui a gagné son indépendance en 1957, a connu les coups d’états, puis la stabilité politique avec l’arrivée de Jerry Rawlings, qui a instauré le multipartisme dans les années 90. AKWAABA OBAMA ! BARACK’ O GHANA ! scandent maintenant les uns et les autres en attendant qu’ Air force One se pose à  Accra vers 8h ce soir…

Etats-Unis d’Amérique : à vos clics pour obtenir un visa !

l’ information a été rendue publique au siège du consulat américain au Mali. Ces nouvelles procédures marquent un changement très important par rapport à  l’ancienne procédure. Auparavant pour avoir un rendez-vous de demande du visa, il fallait remplir le formulaire au niveau de l’ambassade des Etats-Unis et payer sur place les frais de demande. Cette procédure vient d’être remplacée par une autre qui renvoie le demandeur sur le site web de l’Ambassade. Il s’agit du site http://mali.usembassy.gov/visasa et le plus, C’’est qu’il n’y a aucun frais à  payer. Toutefois, le demandeur du visa devra payer un montant de 131 dollars américains non remboursables équivalents à  65 000 FCFA à  la BIM. « Ce payement s’effectue à  n’importe quelle agence de la Banque internationale pour le Mali (BIM) » explique le consul Jason. Selon lui, après le payement du montant à  la BIM, un reçu est délivré au demandeur. « A cet effet, il faut ajouter le numéro du reçu de la BIM et celui du code barre requis après avoir rempli l’imprimé et le formulaire électronique. Ce code barre est situé sur le formulaire électronique de la demande de visa » poursuit le consul. Une procédure simplifiée Dans son exposé, le consul a ajouté que le navigateur Internet utilisé par le demandeur doit pouvoir supporter un cryptage de 128 bits. Et de préciser « si vous êtes un utilisateur de Internet, explorer (windows) la version minimale compatible à  ce site qui est la version 5.0 service pack 2, et il faut aussi avoir une imprimante d’excellence qualité pour imprimer le formulaire électronique et la confirmation du rendez-vous ». Pourquoi la BIM ? En réponse Jason Chiodi répondra que leur ambassade a signé un contrat avec cette banque. Concernant le code Barre, le conférencier a expliqué que C’’est un code disponible sur le site et situé à  la dernière page du formulaire et imprimé clairement par le demandeur de visa. A signaler que le site est déjà  disponible depuis le 1er juillet à  l’adresse http://mali.usembassy.gov/visasa.html et déjà  sept personnes au moins ont pris leurs rendez-vous sur net. Ce qui fait dire au consul Jason Chiodi, que les Maliens sont dotés d’une excellente réactivité à  l’usage du Net pour avoir vite compris cette nouvelle procédure.