Un concours de dessin pour véhiculer les messages des mutuelles sociales en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire connaît ces dernières années un développement du mouvement mutualiste dont les messages parfois «complexes» sont expliqués à travers un concours de dessin remporté, vendredi à Abidjan, par Raoul N’guessan Kouadio, étudiant en 3è année à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) d’Abidjan.Le thème de la santé solidaire a été bien respecté par l’ensemble des huit participants issus de l’INSAAC, de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Ecole de spécialités multimédia d’Abidjan (ESMA).

La qualité et la diversité des productions étaient telles que le jury composé du ministère de l’emploi et de la protection sociale, de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), du Programme d’appui aux stratégies mutualistes (PASS), de l’Union nationale des mutuelles de Côte d’Ivoire (UNMCI), de l’Alliance des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire (AMSCI), de Gbich éditions, de Afrika Toon a eu du mal à sélectionner les lauréats du concours après l’examen des dessins qui étaient tous magnifiques, mais il fallait bien choisir, selon le porte-parole de ce jury, Lassiné Méïté.

Selon les critères de la pertinence du message, de l’originalité et de l’esthétique, le premier prix de ce concours promu par le PASS a été décroché par Raoul N’guessan Kouadio (INSAAC), suivi de Bernard Tia (2è, INSAAC) et de Mlle Samuelle Kouamé (3è, ISTC Polytechnique). 

« J’ai relaté l’histoire d’un jeune couple dont l’époux n’avait aucune conscience de la mutualité. La femme a souhaité leur adhésion à une mutuelle, mais l’époux a refusé. Un jour après la survenue d’un problème de santé, l’époux a regretté de n’avoir pas suivi les conseils de son épouse parce qu’il devrait beaucoup d’argent, quand son voisin mutualiste ne devrait payer qu’un tarif dérisoire », a expliqué Raoul N’guessan Kouadio qui bénéficie d’un ordinateur portable et d’un stage chez Afrika Toon, un studio de production de films d’animation 2d/3d.

Le directeur du PASS, Jean-Philippe Huchet a rappelé à la cérémonie de clôture de ce concours que l’objectif était « d’essayer de mettre ensemble à la fois les porteurs du mouvement mutualiste et des talents qui sortent des écoles qui sont en capacité de transformer des messages qui sont un peu complexes des fois à faire passer en les illustrant et aidant à la compréhension de ces messages des mutuelles à destination de leur mutualistes et surtout de leurs futures mutualistes ».

A travers le thème de la solidarité au niveau de la couverture santé, il s’agissait de montrer l’intérêt de se mettre ensemble pour se couvrir collectivement au niveau des dépenses de santé, a poursuivi le patron du PASS.

« Nous avons réuni tous les étudiants de trois écoles pour une formation, pour leur parler de ce qu’est la protection sociale, la couverture santé ou la mutualité, on a leur a donné tous les éléments de manière qu’à partir de ces éléments, ils transforment ça en message humoristique pour mieux faire passer encore les idées », a-t-il conclu.

 

Niger : 150. 692 candidats à l’assaut du BEPC

Les premières épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), pour le compte de la session de juin 2019, ont démarré ce mardi matin au Niger avec la participation de 150 692 candidats, répartis dans 381 centres sur l’ensemble du territoire national.Selon le ministre des Enseignements secondaires, Sanoussi Elhadj Samro, il y a 67 951 filles, soit 45,09% des candidats). En outre, 48 529 candidats (32,03% du total) sont issus des établissements privés et 18 000 autres sont des candidats libres, soit 12% du total des candidats.

Le ministre Samro qui faisait un discours à la veille de BEPC n’a pas manqué de relever le climat calme et apaisé qui a caractérisé l’année scolaire, soulignant que « le déroulement des cours n’a pas connu de perturbations de nature à impacter sur la réalisation du programme ».

Selon lui, cette situation est « à mettre à l’actif des enseignants, des scolaires, ainsi que des parents d’élèves », qu’il a tenu à remercier pour le sens des responsabilités et les sacrifices dont ils ont fait  preuve.

Le ministre Sanoussi Elhadj Samro a en outre salué la crédibilité retrouvée du BEPC grâce aux réformes engagées et au mesures prises par son département ministériel dans cette perspective.

Tout en appelant les candidats à ne pas céder à la facilité, et donc à la fraude, le ministre a exhorté les personnels impliqués dans l’organisation de l’examen au respect strict des règles en vigueur.

Cameroun: 600 000 enfants privés d’éducation par le le conflit sécessionniste (Unicef)

Plus de 600 000 enfants ne vont pas à l’école dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun à cause des violences sécessionnistes, selon le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) dans un rapport parvenu dimanche à APA.« Plus de 80 % des écoles ont été fermées, touchant plus de 600 000 enfants alors que depuis 2018, plus de 300 élèves et enseignants ont été enlevés et relâchés après des expériences traumatisantes», a précisé le porte-parole de l’Unicef, Toby Fricker cité par le rapport.

A cause de ce cette situation, «au moins 74 écoles ont été détruites, tandis que les élèves, les enseignants et le personnel scolaire ont été exposés à la violence, aux enlèvements et à l’intimidation » par des groupes armés dans les deux régions en crise.

L’UNICEF a appelé toutes les parties au conflit à protéger tous les enfants et leur famille et permettre l’accès humanitaire à toutes les personnes dans le besoin, conformément au droit international humanitaire.

Au demeurant, « le Fonds exhorte aussi à protéger et rouvrir les écoles et assurer des espaces d’apprentissage sûrs pour les enfants sans condition ».

Pour cette année, l’Unicef déclare avoir besoin de 20 millions de dollars pour répondre efficacement à l’urgence humanitaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Examens scolaires en Côte d’Ivoire: 1 289 603 candidats en lice

Au total, 1 289 603 candidats composeront à la session 2019 des différents examens scolaires en Côte d’Ivoire, a appris APA.L’information a été révélée samedi lors du lancement des examens à grands tirages,  présidé par le ministre de l’Education nationale de l’Enseignement technique et de  la Formation professionnelle, Kandia Camara.

« La répartition (des candidats) par examen donne les chiffres suivants : le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) CEPE (552.115  candidats) , brevet d’études du premier cycle (BEPC)  : 439 529 candidats, Test d’Orientation en classe de seconde (25 564 candidats) et Baccalauréat : 273 348 candidats », a expliqué la ministre, soulignant qu’il y a 3214 centres d’examen.

Le programme des examens indique que les épreuves du BEPC et test d’orientation qui ont débuté par les oraux  (du mardi 11 au vendredi 14 juin) se poursuivront avec les épreuves écrites lundi prochain jusqu’au vendredi 21 juin.

Au niveau du  CEPE, les élèves composeront le mardi 01 juillet.

Quand au Baccalauréat, il est prévu du mardi 25 juin au vendredi 05 juillet  les épreuves orales, suivies des épreuves écrites du lundi 08 au vendredi 12 juillet.

 Les résultats seront proclamés le mardi 09 juillet (BEPC) , samedi 15 juillet (CEPE) et le lundi 29 juillet (BAC) .

Burkina: le plus jeune candidat au Bac 2019 âgé de 14 ans (officiel)

Le plus jeune candidat au Baccalauréat session 2019 au Burkina Faso est âgé de 14 ans, a-t-on appris à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.Selon le compte rendu de la réunion gouvernementale dont APA a reçu copie, cet élève (son nom et son établissement n’ont pas été précisés) est inscrit à Boussé dans la province du Kourwéogo, localité située à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Ouagadougou.  

Le même document précise que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a informé le Conseil de l’organisation de la session 2019 du baccalauréat du 21 juin au 09 juillet 2019.

«Pour cette session 110 508 candidats au total dont 40,74% de filles, sont inscrits dans 412 jurys», renseigne le compte rendu du Conseil des ministres qui souligne également que le lancement officiel des compositions aura lieu le 21 juin à Koudougou dans la région du Centre-Ouest.

La phase écrite de la session 2019 des examens scolaires au Burkina Faso a débuté le 6 juin dernier avec le Brevet d’études premier cycle (PEPC) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

Du 11 au 13 juin, ce sont les candidats au Certificat d’études primaires (CEP) qui étaient en compositions.

Ces examens scolaires se déroulent dans un contexte sécuritaire délétère dû au terrorisme dans certaines zones du pays, obligeant l’Etat à prévoir des sessions spéciales dans lesdites localités.  

Ouverture à l’Université de Bouaké d’un colloque international de géographie

Un colloque international de géographie s’est ouvert, mardi, au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne autour du thème, « Dynamique des milieux anthropisés et gouvernance spatiale en Afrique subsaharienne depuis les indépendances ».Cette ouverture des travaux s’est déroulée en présence des représentants du président de la commission africaine de l’Union géographique internationale (UGI) et du parrain de la cérémonie, le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné.

Ce thème transversal permettra aux enseignants-chercheurs de diverses disciplines et aux praticiens du développement d’apporter un éclairage scientifique sur les transformations en cours en Afrique depuis les indépendances, a fait observer dans son allocution, le Président du comité d’organisation (PCO), Moussa Diakité.

Organisé par le département de géographie de l’Université Alassane Ouattara, ce colloque international a pour objectifs de favoriser d’une part, une cohésion au niveau de la recherche entre différentes disciplines des sciences humaines pour les questions de développement durable et de permettre d’autre part, une émergence de la géographie dans la gestion des espaces en Afrique subsaharienne afin de créer un cadre de vie harmonieux moins contraignant aux réalités environnementales et en accord avec les aspirations sociétales.

Plusieurs chercheurs, experts, enseignants, et cadres des services techniques des institutions de l’administration privée et publique venus de différentes contrées du continent africain et de la France participent aux travaux de ce colloque scientifique qui refermera ses portes, jeudi. Tout au long de ces trois jours (11 au 13 juin), ces différents spécialistes se pencheront sur la résolution de nombreuses problématiques se rapportant entre autres aux modèles de gestion spatiale les plus commodes aux réalités de développement durable ainsi que les défis et perspectives liés au développement sur le continent africain face aux mutations d’ordre climatique, environnemental, démographique et technologique.

 Ce colloque, à travers des communications pluridisciplinaires, analysera les modes de gouvernance ainsi qu’un ensemble de dynamiques mis en œuvre sur le continent (fonctionnement des systèmes urbains et ruraux, variabilité climatique, transition démographique, problèmes environnementaux, fulgurance inédite du numérique dans les activités socioéconomiques…etc.).

En outre, ce regard croisé entre chercheurs de différentes spécialités permettra de dégager des perspectives nouvelles et d’aboutir à des conclusions utiles au processus de développement du continent.

 « Gouvernance et territoire », « Urbanisation, désordre spatial et dynamique des paysages ruraux », « Société, démographie et question foncière » ainsi que « Aménagement spatial et contribution des TIC au développement » et « Environnement, variabilité climatique et dynamique des milieux » sont entre autres quelques thématiques clés des panels qui meubleront ce rendez-vous scientifique à Bouaké.

Près de 420 mille candidats à l’assaut du CEP 2019 au Burkina

Au total, 419.260 élèves sont candidats au Certificat d’études primaires (CEP), dont les épreuves écrites pour la session 2019 ont débuté, mardi, au Burkina Faso, a-t-on appris auprès du ministère de l’Education nationale.Selon un communiqué de la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) parvenu à APA, le nombre de candidats à la session 2019 du CEP est en hausse de 29.751, soit 7,6% comparativement à la session 2018.

Les 419.260 candidats au CEP 2019 au Burkina Faso comptent 223.529 filles (53,3%) et 195.731 garçons (soit 46,68%).

Les statistiques fournies par la DCPM révèlent également que les candidats au CEP 2019 sont répartis dans 1907 centres d’examen pour 8781 salles de composition.

Les compositions de l’examen vont se dérouler du 11 au 13 juin 2019, les corrections sont prévues du 17 au 20 juin et les premiers résultats sont attendus entre les 20 et 21 juin 2019.

La phase écrite de la session 2019 des examens scolaires au Burkina Faso a débuté le 6 juin dernier avec le Brevet d’études premier cycle (PEPC) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). 

Ces examens scolaires se déroulent dans un contexte sécuritaire délétère dû au terrorisme dans certaines zones du pays, obligeant l’Etat à prévoir des sessions spéciales dans lesdites localités. 

370 000 candidats au Certificat d’études primaires au Cameroun

Au total, 370 000 candidats ont entamé, ce mardi, les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP) pour les apprenants francophones et du First school leaving certificate pour les apprenants anglophones, selon les chiffres rendus publics par le ministère de l’Education de base.Il s’agit essentiellement des élèves du cours moyen II et ceux de Class six à qui sont à l’assaut de leur premier diplôme qui les ouvre les portes de l’enseignement secondaire.

Ces épreuves certificatives concernent les enfants généralement âgés de 9 à 11 ans qui bouclent ainsi le cycle primaire.

Tous ces candidats aspirent à leur premier diplôme du système éducatif camerounais achèveront leur examen demain avec des épreuves orales sur l’ensemble du pays.

Côte d’Ivoire: début des épreuves orales du BEPC avec plus de 400 000 candidats

Les épreuves orales du Brevet d’études du premier cycle ( BEPC) session 2019, ont démarré mardi en Côte d’Ivoire où 439 529 candidats sont en lice dans 749 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national, a appris APA auprès du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Quelque 391 273 candidats officiels ( soit 89,02%) et 48 256 candidats  libres (soit 10,97% ) participeront à ces compositions orales qui  s’achèveront vendredi ( 14 juin), a fait savoir Mariam Nimaga Dosso, la  directrice de la Direction des examens et concours (DECO) dans une  courte vidéo diffusée sur le compte officiel facebook de son département  ministériel. 

Quant aux épreuves écrites de cet examen, elles se  dérouleront du 17 du 21 juin prochain et la proclamation des résultats  est prévue le 09 juillet prochain. 

« Nous avons parmi les candidats,  200 571 filles, soit 45,61% et 238 958 garçons, soit, 54,36%», a précisé  Mme Dosso. En ce qui concerne le baccalauréat et le Certificat d’études  primaires élémentaires ( CEPE), les épreuves écrites sont respectivement  prévues du lundi 08 au vendredi 12 juillet prochain et le 1er juillet  prochain. 

Quelque 376 819 candidats ont participé à la session 2018 du  BEPC en Côte d’Ivoire qui  a enregistré un taux national d’admission de  60,14% contre 60,08% en 2017.

Bénin : 219.241 candidats entament l’examen du Certificat d’Etudes Primaires

Les épreuves de l’examen du Certificat d’Etudes Primaires (CEP) ont débuté ce mardi sur toute l’étendue du territoire béninois avec 219.241 candidats dont 102.748 filles répartis dans 764 centres d’examen.Parmi les candidats, il y a 64 sourds-muets, 21 aveugles et 3 personnes à Infirmité motrice d’origine cérébrale, soit un total de 88 candidats à besoins spécifiques. Les épreuves écrites et orales se déroulent du 11 au 14 juin 2019.

Cette année, selon la Direction des Examens et Concours, le taux de participation est en baisse de 1,13 % par rapport à l’année précédente. De l’avis du ministère en charge des Enseignements maternel et primaire, cela est du à l’interdiction formelle faite aux directeurs d’écoles de présenter des candidats autres que ceux régulièrement inscrits dans les classes de cours moyen niveau 2 ainsi que le nombre réduit de candidats libres.

Plus de 62.000 candidats passent le brevet en Mauritanie

Au total, 62.563 élèves concourent pour l’obtention du diplôme de fin d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire (Brevet) dont les examens ont commencé mercredi sur l’ensemble du territoire mauritanien.Ce chiffre comprend 17.089 candidats issus des écoles privées et 16.402 autres participants de statut libre, a-t-on appris de sources informées au sein du ministère mauritanien de l’Education nationale et de la formation professionnelle.

Le nombre de filles concourantes dépasse celui des garçons car, il atteint 35.821 candidates, soit un taux de 57,26% du chiffre global, ont précisé les mêmes sources.

Les épreuves qui durent trois jours se déroulent dans 278 centres dont 61 dans la capitale Nouakchott, 216 à l’intérieur du pays et un seul centre à l’étranger à Banjul, en Gambie.

Selon la ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, Megboula Mint Limam Ould Bourdid, deux nouvelles filières, l’une pour les langues et l’autre technique, ont été crées cette année.

RCA : plus de 600 mille élèves à l’assaut du Certificat du Fondamental 1

Plus de six cents mille élèves centrafricains ont démarré, ce mercredi, l’examen du Certificat du Fondamental I, diplôme qui sanctionne la fin des études primaires.Ces candidats répartis dans plusieurs centres ont entamé l’examen par les épreuves écrites du français et des mathématiques. Les épreuves orales composées de la lecture et de la récitation sont prévues vendredi prochain.

Pour Gilbert Sélonkoué, directeur général de l’enseignement primaire et secondaire, le dispositif nécessaire pour la sécurité des candidats a été mis en place avec l’appui de la MINUSCA, la mission onusienne dans le pays, pour aider à la bonne tenue de cet examen.

La capitale Bangui compte à elle seule plus de 27 mille candidats. Ajoutons que le lundi dernier ces mêmes candidats ont composé le concours d’entrée en sixième dont le succès donne l’accès au collège et lycée.

Tchad : près de 4000 candidats au recrutement d’enseignants

Au total, 3898 candidats ont passé, mercredi à Ndjamena, le test de recrutement des enseignants scientifiques, organisé par le ministère de l’Education nationale.Les candidats à cet examen ont composé dans les lycées techniques Félix Eboue et N’djari.

Sur les 3898 candidats, 1439 seront sélectionnés en vue de signer un contrat avec l’Etat tchadien. Ils seront ensuite affectés dans les régions où ils ont déposé leurs dossiers pour ce recrutement.

Les besoins sont ainsi répartis : 37% de places sont accordées aux candidats de la discipline Mathématiques, 31% pour la Physique-Chimie, 28% pour la Science de la vie et de la terre (SVT) et 4% pour les informaticiens et les techniciens en informatique.

C’est la première fois que l’Etat organise un test de recrutement pour la contractualisation des enseignants. Selon des sources proches du ministère de l’Education nationale, le contrat n’a pas une durée « clairement définie », mais « l’Etat peut le résilier à tout moment en cas de difficultés financières ou tout autre ».

Certains candidats ont signalé n’avoir pas vu leur nom sur la liste des postulants, mais le coordonnateur du pool d’inspecteurs pour la ville de N’Djamena, Mahamat Alhabib Bahar les a exhortés déposer une requête afin que la coordination puisse statuer sur leur cas.

La Confemen pour une synergie des actions en faveur de l’éducation en Afrique francophone

Le secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen), Abdel Rahamane Baba-Moussa, a plaidé, jeudi à Dakar, pour une synergie des actions en faveur de l’éducation, a constaté APA.« La capitale sénégalaise est le lieu de convergence de plusieurs institutions internationales chargées de la Francophonie et de l’Éducation (et) nous souhaitons travailler en synergie avec toutes ces institutions pour l’atteinte des objectifs fixés dans ce domaine », a notamment dit M. Baba-Moussa qui s’exprimait à l’occasion de la réunion du groupe de travail des correspondantes et correspondants nationaux de la Confimen.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Mamadou Talla, a souligné que malgré les avancées notées dans la plupart des pays, des efforts restent encore à faire sur le plan de la gouvernance des systèmes éducatifs, notamment en ce qui concerne le pilotage axé sur les résultats.

Ce dernier suppose, en effet, une plus grande responsabilisation des acteurs de l’éducation et une culture de la reddition des comptes.

Le ministre de l’Éducation a, par ailleurs, rappelé que le Sénégal accorde une grande importance à cette question et cela se traduit dans le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence du secteur de l’Éducation et de la Formation (PAQUET) dont la gouvernance fait partie des grandes orientations à mettre en œuvre.

Réitérant sa « disponibilité et l’engagement du Sénégal », pays hôte de la Confemen, à poursuivre son soutien au bon fonctionnement de l’institution, Mamadou Talla a rappelé que l’amélioration de la qualité et de la gouvernance des systèmes éducatifs est une action permanente qui nécessite des efforts continus.

Prévue pour durer trois jours, la réunion des correspondants de la Confemen examinera les rapports technique et financier de 2018, l’état de mise en œuvre de l’évaluation PASEC2019, le bilan du plan de recouvrement des arriérés des contributions statuaires et la proposition d’un nouveau plan de recouvrement.

Paralysie à l’université: le gouvernement ivoirien appelle à privilégier le dialogue

Le gouvernement ivoirien a appelé, mercredi, les acteurs universitaires « à privilégier le dialogue et la négociation comme modes de prévention et de règlement des crises », en réponse à l’appel à une nouvelle grève lancée par la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) au sein des universités publiques du pays.Selon le ministre de la communication et des médias,  Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement, « au 21 mai 2019, le mot d’ordre de grève reste peu suivi même si des perturbations de cours sont à déplorer à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) ainsi qu’à l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa (Centre-ouest)».

La voie du dialogue est proposée à la suite des récurrentes grèves qui minent le secteur scolaire et universitaire par les autorités ivoiriennes.

« Face à cette situation, le Gouvernement invite les acteurs universitaires à privilégier le dialogue et la négociation comme modes de prévention et de règlement des crises afin de parvenir à des solutions favorables au déroulement normal des cours dans l’ensemble des universités publiques du pays », a-t-il insisté.

Au chapitre des revendications  de cette coordination figurent l’obtention de « des meilleures conditions de travail et une revalorisation des salaires, des primes de recherche, d’encadrement et de soutenance».

La  CNEC dénonce le mode de désignation des autorités universitaires, rejette les taux des heures complémentaires et déplore le refus de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) d’alléger les sanctions disciplinaires prises à l’encontre de certains de leurs militants.

Côte d’Ivoire/Education: la Cosefci suspend son mot d’ordre d’arrêt de travail

La Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) a décidé mercredi de suspendre son mot d’ordre d’arrêt de travail, mais de poursuivre la rétention des notes, à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.« A partir d’aujourd’hui, la Cosefci suspend son mot d’ordre  d’arrêt de travail, elle ne lève pas le mot d’ordre, (car) à tout moment  elle peut le rétablir », a déclaré le porte-parole de la Cosefci Pacôme  Attaby après près de 4 heures de débats, devant les membres de la  faîtière. 

Les examens de fin d’année approchent et  l’organisation syndicale « appelle le gouvernement de Côte d’Ivoire,  s’il veut véritablement avoir des examens apaisés,  de commencer à  régler nos problèmes parce que c’est nous qui organisons ces examens là  », a-t-il ajouté.

« S’il compte sur une clique  de militants politiques pour nous contourner pour aller organiser ces  examens, il (le gouvernement) sera très déçu, il aura la surprise de sa  vie, il faut régler les problèmes des enseignants de Côte d’Ivoire »,  a-t-il dit, très amer. 

Comme stratégie pour  ramener le débat à la table des négociations avec notamment le Premier  ministre, les membres de la Cosefci ont convenu de retenir les notes et  partant les moyennes des apprenants, alors que l’année académique est  quasiment achevée.

« Camarades, nous retenons  les notes, que nul ne vous effraie. Si un proviseur, pour se tirer  d’affaire, il est capable d’incantations à l’effet de trouver des notes  pour son patron, c’est son affaire, que l’histoire le retienne ainsi, ne  rendez aucune note », a-t-il lancé.   

Depuis  décembre 2018, les cours sont perturbés dans le système éducatif  ivoirien, notamment dans le primaire et le secondaire avec à la clé près  de deux mois total de grève. Le second trimestre n’a pu ainsi se tenir  véritablement dans le secondaire.   

Pour ce  faire, le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement  technique et de la formation professionnelle a revu le calendrier  scolaire, fixant deux semestres au lieu de trois trimestres, tout en  prolongeant l’échéance des cours.  

Selon un  décompte de la rétention actuelle des notes, la Cosefci note un taux de  54,12% sur toute l’étendue du territoire. Dans l’élan de ses  revendications, le directoire de l’organisation syndicale a décidé de ne  pas faire, l’année prochaine, les cours de mercredi dont elle demande  la suppression. 

Au cours de cette Assemblée  générale extraordinaire, la Cosefci et la Coordination des enseignants  et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), avec à sa tête son secrétaire  général Johnson Zamina Kouassi, qui conduisait une délégation, ont  décidé de « s’unir pour devenir plus forts ».

La  CNEC observe depuis lundi une grève. Selon M. Kouassi, la plateforme qui  devrait être mise en place vise à rechercher ensemble des solutions  pour leurs revendications. Le secrétaire général de la CNEC a par  ailleurs demandé à M. Pacôme Attaby de présider cette plateforme.  

Une  Assemblée générale de la Cosefci avait décidé en mai de reprendre la  grève du 14 au 17 mai 2019, après un mois de suspension, pour  revendiquer des indemnités de logement, la rémunération de la  surveillance des examens et la suppression des emplois d’instituteurs  ordinaires et adjoints recrutés avec le BEPC.

Fin de la grève des enseignants burkinabé

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a, dans une lettre circulaire parvenue mercredi à APA, annoncé la levée de son mot d’ordre de boycott des activités pédagogiques.La correspondance datée du 22 mai et signée par le coordonnateur de la CNSE, Bonaventure Belem, précise que  la levée du mot d’ordre de boycott des activités pédagogiques et administratives prend effet à partir de ce jeudi 23 mai à 00h.

Elle rappelle  que la CNSE avait initié le 26 avril 2019 ces mouvements de boycott «en vue de contraindre le gouvernement à prendre des mesures pour une application effective et correcte du protocole d’accord de janvier 2018».

Selon notre source, ces actions de lutte ont permis la mise en place de commissions de correction des indemnités de logement et spécifiques avec des résultats appréciables pour la fin du mois de mai 2019.

L’autre avancée, souligne la CNSE, est l’opération de traitement, de constatation financière de la bonification d’échelon et partant, des avancements de 2017 ayant donné des niveaux de correction en nette évolution pour la fin de mai 2019.

«Après analyse des dispositions prises sur ces questions, la coordination a décidé de la levée du mot d’ordre dans tous ses aspects à compter du jeudi 23 mai 2019 à 00h», note la lettre circulaire.

Par conséquent, la CNSE appelle ses militants à «prendre des dispositions pour une reprise effective de l’ensemble des activités pédagogiques et administratives sur tout le territoire national».

A Ouagadougou, la structure compte tenir une Assemblée générale vendredi prochain dans l’après-midi, pour présenter le point des avancées. 

La Chair UNESCO Eau, femmes et pouvoir de décisions signe une convention avec un cabinet

La Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD) de Côte d’Ivoire a signé à Abidjan une convention avec le cabinet CI-Excelsior pour former, accompagner et coacher les jeunes filles dans les collèges, lycées et universités du pays, rapporte une note d’information transmise, lundi à APA.Cette convention a été paraphée, samedi, par la titulaire de la Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD), Euphrasie Kouassi Yao et la responsable du cabinet CI-Excelsior, Pascale Guéï-Ecaré, en marge de la deuxième édition de Excell, un panel bimensuel du cabinet destiné à la promotion de la jeune fille en valorisant ses compétences pour son autonomisation.La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.Justifiant cette signature, Mme Yao, également coordonnatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) et Conseillère du Chef de l’Etat en matière de Genre, a noté que ce Compendium a fait « ses preuves avec les femmes cadres de haut niveau, les femmes rurales et les femmes de la diaspora ».C’est pourquoi, dans sa deuxième phase, ce programme a décidé d’aller vers « ces jeunes filles futures leaders qui sont dans les lycées, collèges et universités pour les former, les accompagner et les coacher ».Cette deuxième édition de Excell, qui a réuni au Lycée Sainte-Marie de Cocody (Est d’Abidjan) des personnalités de la vie économique, politique et sociale ivoirienne a été un moment de partage d’expériences au cours d’une conférence de motivation animée notamment par la parlementaire Véronique Aka, Euphrasie Kouassi Yao et la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Jeanne Peuhmond.

Education : les cours ont repris ce lundi au Mali

Reprise des cours ce 20 mai 2019 au Mali. Après plusieurs  mots d’ordre de grève, les élèves et les étudiants vont pouvoir terminer l’année scolaire qui tire à sa fin. Les négociations entre les syndicats de l’éducation et le gouvernement qui ont abouti ce week-end permettent la relance du système éducatif entièrement paralysé. Espérant que le trouble ne s’y invite plus, le chrono est lancé pour des séances de rattrapages et de mises à jour afin de valider son année pour l’accès à une classe supérieure ou pour les examens officiels.

Declaration relative au preavis de la greve deposé le 06 mai 2019

 

L’Office du baccalauréat opte pour la numérisation des examens au Cameroun

L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a opté pour la numérisation des sessions d’examens dés cette année, notamment le processus de délibération des examens organisés sous sa supervision, a-t-on appris samedi au terme d’un atelier sur la simulation et la concertation avec les maillons de la chaîne des examens.Cette initiative, a expliqué le directeur général de l’OBC, Etienne Roger Minkoulou, a pour but d’améliorer les sessions d’examens dont la phase décisive démarre dans les prochains jours.

« Il était question qu’on interroge la qualité des applications numériques mise à la disposition de l’implémentation des actions des examens lors de la session précédente. Ceci afin qu’on puisse les améliorer au cours de la session de 2019 », a-t-il indiqué.

Dans la pratique, il est question, a-t-il ajouté, que « nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillons de la chaîne des délibérations avec entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques ».

A en croire les responsables de cette structure publique, l’intégration du numérique dans l’implémentation des actions liées aux examens de l’OBC n’est pas seulement une affaire de délibérations. Le processus commence à partir des inscriptions et sera poursuivi jusqu’à la proclamation des résultats.

Toutefois, a relevé le directeur général de l’OBC, « nous voulons apporter une nouveauté en ce qui concerne par exemple, les relevés de notes car nous n’aurons plus que des relevés de note des enseignants qui sont dans les salles de correction et aussi que ces relevés soient accompagnés des relevés de notes numériques pour que les délibérations ne soient plus qu’une histoire de vérification ».

La numérisation des examens estime-t-on devrait aider à résoudre le problème des erreurs sur les listes et celui des notes.

Avec ce système, « il sera désormais question de confrontation entre ce qui est écrit dans les relevés de notes, ce que nous allons mettre dans le procès-verbal et ce que nous avons déjà dans notre environnement numérique », a rassuré M. Minkoulou.

Sénégal : polémique après l’interdiction du voile dans une école privée catholique

Une polémique a vu le jour dans le milieu scolaire dakarois, après que l’institution Sainte Jeanne d’Arc (ISJA), une école privée catholique de Dakar, a fait savoir aux parents d’élèves de l’établissement que le port du voile sera interdit à ses pensionnaires à partir de la rentrée scolaire 2019-2020.« La congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny, tutelle de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc, dans le cadre actuel de la relecture générale de sa mission et du projet éducatif, a décidé de statuer sur la tenue autorisée pour les élèves de l’ISJA ; celle-ci se composera à partir de la rentrée de septembre 2019 de l’uniforme habituel, avec une tête découverte, aussi bien pour les filles que les garçons », tel est en substance le courriel envoyé aux parents d’élèves et partagé, dans un effet multiplicateur, dans les réseaux sociaux et la presse.    

Selon le quotidien national Le Soleil qui son édition de ce vendredi consacre à l’affaire un dossier intitulé « Le voile de la controverse », l’ISJA entend se conformer « à ce qui a toujours été observé dans l’ensemble des établissements de la Congrégation à travers le monde » (57 pays) et en particulier dans la province de l’Afrique de l’Ouest, composée du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

Pour sa l’abbé Pierre Ndiom, directeur de l’enseignement catholique, l’Institution Sainte Jeanne d’Arc n’interdit pas le voile, mais une façon de s’habiller qui serait de nature à saper la cohabitation entre les élèves de cet établissement.

« On dit que nous interdisons le voile. Ce n’est pas le voile que nous interdisons. Mais quand nous voyons certains ports vestimentaires, qui ne collent pas avec le règlement intérieur et qui impactent la cohabitation de l’élève avec ses camarades, la pratique de l’éducation physique et sportive et ses études, nous appliquons le règlement intérieur », a dit l’abbé Pierre Ndiom sur le site Seneweb, ajoutant qu’on « ne peut pas venir comme on veut dans une école ».

Se mêlant au débat, l’Inspection d’académie de Dakar insiste sur le caractère « laïc de l’éducation » au Sénégal là où l’ONG islamique Jamra préconise « une démarche fraternelle » à adopter.

Pays où la majorité de la population est musulmane (+ de 90%), le Sénégal se caractérise par la cohabitation harmonieuse entre ses différentes communautés.

Angela Merkel échange avec des étudiants burkinabè

Au drnier jour de sa visite de 48 heures au Burkina Faso, la Chancelière allemande, Angela Merkel a eu, jeudi, des échanges avec des étudiants de l’Université publique Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.Pendant trois quarts d’heure, Angela Merkel a abordé avec les étudiants de la plus grande université du Burkina Faso, plusieurs questions liées à la coopération germano-burkinabè et celles liant l’Allemagne à l’Afrique.

La Chancelière allemande qui a dirigé elle-même les débats, a invité son assistance à poser toutes sortes de questions qu’elle souhaiterait.

Les préoccupations des étudiants burkinabè ont porté sur, entre autres, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, la condition de la femme, les expériences de l’Allemagne face aux différentes crises qu’elle a connues, sa politique de développement.

«L’Allemagne assiste le Burkina Faso dans bien des domaines, dont celui de la sécurité», a indiqué Angela Merkel, revenant sur les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, notamment par la présence de ses militaires au Mali.

Dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme, la Chancelière a préconisé la nécessité de former les militaires, de fédérer  les actions entre les pays concernés, mais aussi de créer une cohésion interne.

En termes d’éducation et de formation, Angela Merkel a réaffirmé la volonté de son pays à soutenir le Burkina dans ce secteur également pour accompagner le processus de développement.

La rencontre avec les étudiants a constitué la dernière articulation de du séjour d’Angela Merkel dans la capitale burkinabè. Elle est arrivée à Ouagadougou dans l’après-midi de mercredi 1er mai 2019.

Elle a eu une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, avant de prendre part au sommet extraordinaire de l’organisation.

La chancelière s’est envolée cet après-midi pour la suite de sa tournée dans des pays du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

L’école supérieure de BGFIbank dans le top 8 des grandes écoles commerciales en Afrique

BGFI business school (BBS), l’établissement supérieur de BGFIBank arrive en 6ème position sur huit écoles supérieures de commerce, selon un classement établi par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique parcouru mercredi par APA.BBS a depuis sa création réussi à insérer 69,4% des étudiants dans la vie active. L’aventure avait débuté par un centre de formation qui s’est transformé en 2011 en une école de commerce.

BBS qui forme dans les métiers de la banque, de finance et assurance, bénéficie d’une forte qualité pédagogique. Elle compte près de 70 intervenants professionnels.

Selon ce classement, les établissements du Sénégal (BEM, IAM, ISM et Sup de co) arrivent en première position. Elles sont suivies de la Cote d’ivoire avec un seul établissement (HEC Abidjan), deux écoles camerounaise bouclent le classement. Il s’agit de Saint Jérôme Management Sciences and Business school et de l’Institut universitaire du golfe.

 

Sénégal : l’accès à une formation diplômante reste un défi pour certains jeunes (rapport)

Le rapport sur la Cartographie des principales initiatives et bonnes pratiques en faveur de la qualification des jeunes analphabètes, non scolarisés et déscolarisés du Sénégal, rendu public mercredi à Dakar, révèle que l’accès des jeunes, dans des conditions d’égalité, à un enseignement technique, professionnel ou tertiaire, y compris universitaire, de qualité et d’un coût abordable reste encore un défi à relever.Selon cette étude menée par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), avec un taux brut de scolarisation de 87,30% pour seulement 61,82% comme taux d’achèvement à l’élémentaire, le constat est évident qu’une frange importante de la jeunesse est laissée en rade. Cette situation, précise le rapport, est confirmée par le taux d’achèvement au moyen qui était de 34,85% en 2017.

« Quand on regarde le système formel, on se rend compte qu’il y a plus de population en dehors de ce système qu’il y en a à l’intérieur », analyse ainsi le coordonnateur du Pole Compétences pour la vie et l’emploi à l’UNICEF, Olivier Pieume.

Par ailleurs, note le rapport, 47% des enfants, soit un million cinq cent mille enfants et jeunes, sont hors école et 27% des scolarisés sont en situation de risque de décrochage. Cette catégorie de la population dépourvue de toute qualification professionnelle vient s’ajouter au nombre déjà élevé d’analphabètes, qui était estimé à 54,6% en 2013.

Le rapport sur la Cartographie des principales initiatives et bonnes pratiques en faveur de la qualification des jeunes analphabètes, non scolarisés et déscolarisés du Sénégal indique également que le taux de transition du cycle fondamental à la formation professionnelle et technique est faible avec seulement 7,9% en 2017, tout comme celui de l’accroissement des effectifs de l’Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques (EFPT) qui est 12,5%.

En outre, souligne le document, en dépit de l’ambition de voir les systèmes d’EFPT « reconnaitre et valoriser les compétences acquises de façon empirique ou dans des cadres non formels ou informels, notamment en milieu professionnel et en ligne », le nombre de nouveaux apprentis formés n’est que de 8425 enrôlés dont d’ailleurs seulement 26% ont été certifiés en 2017.

Face à ces multiples défis, la COSYDEP appelle à un changement de paradigme avec de nouvelles offres d’éducation et de formation qui mettent en avant la formation professionnelle « qui ne doit plus être perçue comme une école de seconde chance ».

Pour se faire, la COSYDEP invite les autorités à « combler les insuffisances dans la formation des formateurs, à former les promoteurs et maitres artisans, à mettre en place une plateforme de tous les intervenants de la société civile pour une meilleure harmonisation de la vision, de la mission, des stratégies, en évitant le cloisonnement en vue d’augmenter la pertinence, l’efficacité et l’efficience… ».

Burkina: les syndicats de l’éducation annoncent une grève jeudi

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a annoncé, lundi à Ouagadougou, une grève de 24 heures le jeudi 18 avril 2019 sur toute l’étendue du territoire national.Au cours d’une conférence de presse, les responsables syndicaux ont indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive au niveau du gouvernement».

En effet, deux mois après la suspension du mot d’ordre de grève de boycott de certaines activités académiques, la Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement.

Elle déclare que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits tels que le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) réunissant quinze centrales syndicales du ministère de l’Education, dont la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des encadreurs pédagogiques du premier degré (SNEP/PD) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS).

École publique : Le cadet de nos soucis ?

Depuis le 19 décembre 2018, une série des grèves des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 paralysent l’école publique malienne dans  l’enseignement préscolaire, fondamental et secondaire. Les négociations entamées n’ont pas encore abouti à un accord définitif et, avec les évacuations des écoles privées par l’AEEM, le risque d’une année blanche se précise. La décision des syndicats, après leur rencontre avec le Premier ministre le samedi 16 mars, sera déterminante, à un moment où la mobilisation de la société civile croît  pour dénoncer ce bras de fer sur le dos des enfants.

« Ça me touche vraiment d’être à chaque fois à la maison. Ça fait des semaines qu’on n’étudie pas à cause de la grève. On ne pourra pas terminer nos programmes, ce qui va jouer sur notre niveau », confie Amadou Diarra, élève en 10ème au lycée technique de Bamako. En 2018, il a été admis au Diplôme d’études fondamentales (DEF), avec la moyenne de 18,17, devenant ainsi le premier national. Quelques mois plus tard, il participe au camp d’excellence qui réunit chaque année à Bamako les meilleurs élèves de toutes les régions du Mali et a la chance d’être félicité par le Président la République Ibrahim Boubacar Keita au palais de Koulouba. Aujourd’hui, comme des milliers d’enfants, ce petit génie est au bord de la désillusion, contraint de rester à la maison. La grève séquentielle déclenchée le 19 décembre 2018 par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, prolongée jusqu’au 5 avril, n’a pas connu son épilogue. Si au début la situation n’émouvait pas la majorité des acteurs, de plus en plus des voix s’élèvent pour sonner l’alarme. En attendant, les obstacles demeurent.

L’impasse ?

Sur les dix points de revendications des syndicats, sept ont fait l’objet d’un accord. Après des rencontres sans succès avec la ministre du Travail et de la fonction publique, chargée des relations avec les institutions, les syndicats ont rencontré le samedi 16 mars le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga. Celui-ci a fait des propositions. « Il y a trois points de blocage : la prime de logement, la relecture du décret 529/P-RM du 21 juin 2013 portant allocation d’indemnité au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3 et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités aux services centraux de l’État », rappelle Ousmane Almoudou Touré, secrétaire général du bureau exécutif du Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (SYNEFCT), membre de la synergie. « Sur la prime de logement, le Premier ministre a accepté le principe, mais pense qu’il ne peut pas nous faire une offre chiffrée avant la fin du deuxième trimestre. Sur le point concernant l’accès des fonctionnaires des collectivités aux services centraux, il est plus ou moins d’accord avec le principe, mais demande qu’on installe cadre de travail pour voir alternativement quels sont les articles à revoir. Le troisième point, en guise de concession et de bonne foi, les syndicats sont disposés à le mettre de côté », rapporte le secrétaire général, qui indique que les bureaux nationaux réfléchiront les deux jours suivants la rencontre pour donner suite à ces différentes propositions.

Au ministère de l’Éducation Nationale, la question est sensible. « Aujourd’hui, c’est l’impasse. Le fait que l’école ne marche pas est plus un casse-tête pour nous que pour les autres. Dans toute lutte syndicale, tu prends ce que tu as obtenu et tu continues le travail. Mais dire tout où rien, surtout pour qui connait les réalités du Mali, c’est vraiment une manière de bloquer le système », proteste Mamadou Kanté, directeur national adjoint de l’enseignement fondamental. Il précise que leur « responsabilité est de mettre en œuvre la politique éducative. Cela embrasse tout le domaine, depuis les infrastructures et les matériels pédagogiques. La gestion du personnel est assurée par d’autres départements ».

Selon lui, si les deux camps parviennent à s’entendre, « il peut y avoir des possibilités des cours de remédiation ou de décalage des dates de fermeture, mais si chacun campe sur ses positions, l’espoir n’est plus permis », s’inquiète le directeur adjoint. Une urgence que reconnait le secrétaire général du SYNEFCT. « Même si la grève devait prendre fin aujourd’hui, il faudra prolonger l’année scolaire jusqu’à mi-juillet ou fin juillet pour rattraper le temps perdu. Mais si on continue encore deux semaines, ce sera très compliqué. C’est à l’État de décider ».

Le temps de l’action

« Les enfants à l’école et non dans la rue », « Un peuple sans éducation est un peuple sans avenir », ou encore « Trop c’est trop ». Tels sont certains messages des affiches brandies par les femmes de la plateforme Am be Kunko (Notre affaire à tous) samedi dernier devant la Bibliothèque nationale à Bamako. Un premier meeting pour interpeller les acteurs de l’école malienne sur la longue attente des élèves. « Nous avons organisé ce meeting à cause de la situation des enfants, parce qu’ils ne vont pas à l’école. Nous n’avons pas besoin d’une année blanche », se justifie Madame Coulibaly Moiné Dicko, présidente de la plateforme. Pour cette mère ayant quatre enfants à l’école, « les lignes doivent bouger. Il s’agit pour nous de dire au gouvernement que nous sommes inquiètes pour l’avenir de nos enfants. Ce sont les mamans qui paient les inscriptions et notre combat d’aujourd’hui est juste», plaide-t-elle.

Au même moment, d’autres femmes leur emboitent le pas pour que les élèves retrouvent le chemin de l’école. « Nous avons constitué le collectif des mamans pour sonner l’alarme et nous comptons organiser une marche blanche ce samedi. C’est pour dire au gouvernement et aux maitres d’arrêter de prendre nos enfants en otage », annonce Fatoumata Coulibaly, présidente du collectif. Alors que l’année scolaire tend dangereusement vers sa fin, ces femmes sortent désormais du silence pour secouer les décideurs.

« J’ai mon fils qui est à la maison et qui doit passer le DEF cette année. Il a commencé l’année motivé, tellement fier de pouvoir passer cet examen à 12 ans! Mais c’est décourageant de voir qu’il ne le pourra peut-être pas ». Elle renchérit : « c’est lui d’ailleurs qui m’a appelé pour me dire Ma, on nous a encore fait sortir. Qu’est-ce que vous pouvez faire pour qu’on reste en classe ? ». C’est une question qui m’a fait mal, parce que nous sommes censés être les protecteurs et qu’il est encore plus désolant que les parents soient restés sans réagir jusqu’à présent », se désole la présidente du collectif.

L’école, le cadet des soucis ?

« L’école, c’est notre sacerdoce, c’est vraiment une  priorité pour nous. Malgré la crise que nous connaissons, environ 37% du budget alloué à l’éducation est resté intact. Mais il faut reconnaitre également qu’à cause de la crise, d’autres priorités sont venues nous tordre la main et nous forcer à mettre l’accent sur d’autres aspects que l’école seulement », souligne Mamadou Kanté. Un langage que les parents d’élèves et les syndicats peinent à croire.

« Pendant les négociations avec la ministre du Travail, elle n’a pas cité parmi les priorités du gouvernement l’éducation. Nous le lui avons rappelé. En tant que syndicats d’enseignants, nous mesurons toute notre responsabilité. Nous savons que les semaines perdues auront un impact sur les enfants, mais si chacun y met du sien, nous pouvons encore rattraper le temps perdu », insiste le secrétaire général du SYNEFCT. C’est dans ce contexte d’immobilisme et d’une école délaissée que le mouvement SOS école, composé d’activistes, d’influenceurs, d’associations et de leaders d’opinions est né. « Nous avons senti que les gens ne s’intéressaient pas beaucoup à la grève qui frappe l’école, qui est l’avenir des enfants (…). En mettant  l’avenir de toute une nation en danger, on se demande si l’école est une priorité », se demande Ibrahima Khalil Touré, membre actif de ce mouvement qui se veut  « apolitique », avec pour seule « ambition la réouverture des classes ». Pour Fatoumata Coulibaly, la négligence dont souffre ce domaine primordial pour le pays est de trop. « Nous ne devions pas en arriver là et attendre que les femmes s’agitent pour que le Premier ministre reçoive les maitres. Je suis désolée », dit-elle, irritée.

Pour la plupart de ces acteurs, il ne s’agit plus aujourd’hui de sauver seulement une année, mais de sauver l’école malienne en opérant une réforme approfondie du système éducatif né en 1962. Mais au regard des tables rondes et séminaires tenus sur le sujet, le  problème n’est-il pas finalement les hommes, et non les textes ?

Moussa Niangaly : « Préserver l’éducation, qui nous appartient à tous »

Face aux mouvements de grèves intempestifs des syndicats de l’enseignement signataires du 15 octobre 2016, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a à son tour appelé à un arrêt des cours, pour 72h, des élèves et étudiants sur toute l’étendue du territoire national. Moussa Niangaly, secrétaire général de l’AEEM, revient sur cette décision pour Journal Du Mali.

Pourquoi avoir déclenché une grève de 72h ?

Nous avons deux points de revendications. Le premier concerne l’arrêt des cours aux niveaux des établissements publics à cause de la grève des enseignants. Le deuxième point, c’est l’occupation illicite de l’espace universitaire par le maire de la Commune V. Nous constatons depuis un moment qu’il y a des chantiers en cours sur l’espace universitaire. Nous avons fait beaucoup de rencontres par rapport à cela et pourtant, jusqu’à preuve du contraire, cela continue. Nous avons donc jugé nécessaire d’y mettre complètement fin. Mais le plus important c’est la grève des enseignants. Depuis un moment, nous la constatons, de façon intempestive. Quand elle a commencé, nous avions d’abord mis en place une commission, uniquement constituée de nos membres, pour démarcher les deux parties. Nous avons rencontré les syndicats ainsi que les autorités en charge de l’éducation. Nous aurions voulu trouver une solution à travers la médiation, mais cela n’a pas été possible. Finalement, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure. C’est pourquoi nous avons déclenché 72 heures de grève, du lundi 25 février au mercredi 27 février 2019. Nous avons appelé les élèves et les étudiants à ne pas se rendre aux cours pendant cette période.

Vous voulez mettre fin aux grèves des enseignants en lançant une autre grève. Comment expliquez-vous cela ?

Nous sommes dans un État de droit où nous avons tous droit à la formation. Nous avons constaté, que pendant le temps où les enseignants sont en grève dans les établissements à caractère public et que certains élèves sont à la maison, ceux qui sont dans les établissements privés continuent de suivre les cours normalement. Mais, en fin d’année, c’est le même sujet qui sera proposé à tous ces élèves aux différents examens. Nous avons donc jugé nécessaire de suspendre les cours partout. Si toutefois la grève continue, les élèves seront traités sur le même pied d’égalité. Maintenant, cela concernera tous les établissements du Mali, sans exception.

Qu’attendez-vous de l’État après cette grève ?

Nous attendons une réaction rapide. Et une solution durable, parce que chaque année nous vivons ces grèves répétitives. Nous souhaitons donc qu’une solution définitive soit trouvée pour qu’elles cessent. L’école, c’est l’avenir du pays. Si l’éducation ne marche pas, nous ne pouvons pas compter sur un Mali émergent demain. Il va donc falloir qu’on trouve une solution à cette situation et que la formation et l’excellence soient mises au dessus de tout.

En dehors de la responsabilité de l’État, appelez-vous aussi les enseignants à assouplir leur position ?

Nous avons parlé avec les enseignants. Nous savons que, dans une revendication, tout ne peut pas être obtenu en même temps. Si les enseignants sont en grève, nous sommes obligés d’évoluer ensemble. Sinon, nous, au niveau de l’AEEM, avons depuis un certain moment choisi de revendiquer en restant en classe. Nous appelons les enseignants à prendre en compte la formation, l’avenir des élèves, pour rester en poste. Revendiquer certes, mais préserver ce qui nous appartient à tous, l’éducation.

D’autres mesures sont-elles prévues après la grève ?

Nous avons d’autres méthodes de lutte, plus fortes. La grève de 72h n’est qu’un début. Nous sommes déterminés à ne pas céder si aucune solution durable n’est trouvée.

Le mariage des enfants coûte cher à l’Afrique

Selon un rapport de la banque mondiale rendu public ce 20 novembre 2018, la pratique du mariage des enfants fait perdre des dizaines de millions de dollars à l’Afrique. Un rapport publié à l’occasion du deuxième sommet de la commission de l’Union africaine qui se tient cette semaine à Accra au Ghana.

Dans ce rapport intitulé : « Eduquer les filles et mettre fin au mariage des enfants : une priorité pour l’Afrique », les auteurs indiquent que plus de 3 millions de filles (soit un tiers) se marient encore avant l’âge de 18 ans en Afrique subsaharienne. L’Afrique reste donc le continent où cette prévalence de mariage des filles est le plus élevé. Ce qui a pour conséquence d’entraîner chez ces filles qui se marient avant 18 ans, un taux d’abandon scolaire plus élevé et donc d’avoir un niveau d’études moins élevé que celles qui se marient plus tard. Ces filles sont également plus susceptibles de tomber enceintes et donc d’être exposées au risque des grossesses précoces, mettant en cause leur santé, celle de leurs enfants et l’éducation de ces derniers.

Même si le rapport souligne que beaucoup de pays ont atteint la parité entre garçons et filles au niveau primaire, les filles restent à la traîne au niveau secondaire. En Afrique subsaharienne, 7 filles sur 10 achèvent leurs études primaires, mais seulement 4 sur 10 achèvent le premier cycle du secondaire.

Un manque à gagner pour l’économie       

Le rapport ajoute qu’en moyenne, les femmes qui ont achevé les études secondaires ont plus de chance de travailler et gagnent 2 fois plus que celles qui n’ont pas fait d’études.

Le rapport qui a analysé 12 pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb qui représentent la moitié de la population du Continent, estime que le mariage des enfants constitue un manque à gagner de 63 milliards de dollars en matière de revenus et de capital humain, suite à son impact négatif sur l’éducation des filles. « (…) Les filles retirent le plus de bénéfices de l’éducation lorsqu’elles sont capables de terminer leurs études secondaires. Malheureusement, très souvent elles ne restent pas à l’école quand elles se marient tôt », note notamment Quentin Wodon, auteur principal du rapport.

Ces mariages précoces qui entraînent des taux de fécondité élevé contribuent également à la croissance démographique. Si l’on mettait fin à la pratique, ceci contribuerait à diminuer la croissance démographique et entraînerait une amélioration du niveau de vie, notamment pour les plus pauvres.

Le rapport confirme ainsi que l’un des moyens de lutte contre le mariage des filles et de les maintenir le plus longtemps possible à l’école. Ainsi chaque année d’études secondaires diminuerait de 5 points le pourcentage de risque de se marier avant 18 ans.

Le rapport décrit également l’impact du mariage des enfants et de l’éducation des filles sur une quarantaine d’autres indicateurs, comme les violences conjugales ou la capacité des femmes à prendre des décisions au sein des ménages.

Enseignement secondaire : Le Mali doit-il s’aligner sur la sous-région ?

Compte tenu des résultats des élèves du secondaire au Mali, certains professionnels estiment que le Mali doit s’adapter au système de certains pays de la sous-région, comme la Côte d’Ivoire et le Togo. Car leur modèle en tant que tel n’est pas mauvais, mais il faut une forte implication des autorités.

Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, les élèves accèdent au niveau secondaire avec le Brevet d’études du Premier Cycle (BEPC), qu’ils obtiennent au bout de dix ans de scolarité, contrairement au Mali (9 ans). Le système éducatif malien est en outre confronté au problème du non-respect du calendrier scolaire et à un manque d’infrastructures idoines. « Dans certains pays de la sous-région, au baccalauréat il y a l’oral et l’écrit. Avec ce système, au Mali nos candidats seraient à l’abri des fuites de sujets », affirme Issuf Amadou Dicko, professeur d’enseignement secondaire général. Ce système nous permettrait d’avoir des bons candidats à préparer en conséquence pour l’université, ajoute-t-il.

Mais des avis contraires existent. « Avec 12 années d’études, nos élèves qui partent à l’extérieur avec des bourses d’excellence parviennent à réussir au même titre que les autres étudiants de la sous-région », déclare le Professeur Salikou Sanogo, ancien ministre de l’Éducation.

S’aligner ou périr ? En 2009, selon une étude du ministère de l’Éducation, sur les 172 jours de cours réels d’une année scolaire d’octobre à juin au niveau du premier cycle, il s’est avéré que les élèves maliens n’en avaient suivi que 122. « La suppression du CEP joue également sur les résultats des élèves au niveau secondaire », estime Issuf Dicko.

Hamid Ag Bella, professeur d’enseignement secondaire général, estime qu’il faut s’aligner sur la sous-région, car nous parlons d’intégration et que le Mali est vraiment en retard. Pour le rattraper, plusieurs équations restent à résoudre, comme d’adapter le système éducatif au niveau secondaire à celui de la sous-région en améliorant les infrastructures scolaires, les conditions du personnel enseignant et les programmes. « Il faut que le Mali élabore des documents en harmonie avec les programmes de la sous-région et les mette à la disposition de tous les apprenants, avec des bibliothèques bien équipées », prône Hamid Ag Bella. Pour Issuf Dicko, l’enseignement étant une continuité, avec des rénovations et des évolutions chaque année, sans recyclage des enseignants, il n’y aura pas d’amélioration.

Le Pr Salikou Sanogo estime que pour parler de ralliement du système secondaire du Mali à celui de la sous-région, il faudrait mener une étude comparative entre notre système, qui évolue de manière originale depuis 1962, et ceux des pays voisins. Il s’agira de prendre en compte la pertinence des filières, la durée des études et les compétences acquises par les élèves au niveau du baccalauréat.

Tchad : les étudiants menacent de représailles les œuvres universitaires

Les étudiants tchadiens ont menacé, mercredi, d’entreprendre « de grandes actions » contre la décision du Centre national des œuvres universitaires (CNOU) de leur faire payer 50 FCFA pour leur transport.Les étudiants exhortent en outre le CNOU d’ouvrir les restaurants universitaires et les trajets des bus sur les trois sites universitaires d’Ardep-djoumal, de Toukra et de Farcha.

« Passé ce délai, nous allons entreprendre des grandes actions pour se faire entendre », martèlent les étudiants qui ne précisent, toutefois, la nature des actions qu’ils comptent mener.