Direction du Domaine et des Cadastres (DNDC) : quelles recettes pour l’état ?

Un taux de réalisation de 109% au titre de l’année 2009 à€ ce titre, elle a recouvré pour le compte du budget de l’Etat environ 49 millions de francs CFA sur des prévisions estimées à  45 millions de Francs, soit un taux de réalisation de 109%. Cette information a été donnée par le ministre, Mme Gakou Salamata Fofana, lors du premier conseil de la Direction nationale des domaines et du cadastre. Pendant trois jours, les participants vont se pencher sur les examens des réalisations de 2009 et dégager les perspectives de 2010, et débattront du fonctionnement et de la modernisation de la DNDC. Sans oublier l’adoption du compte-rendu du rapport de la 2ème journée et l’examen des documents du Syndicat. Vision d’ensemble l’organisation de ce 1er conseil relève de la volonté des cadres et agents du domaine, de faire cette structure importante une administration moderne à  l’écoute de la nation entière. C’’est pourquoi Boubacar K. Coulibaly, Directeur général des domaines et du cadastre a déclaré : « Nous avons besoin de communiquer avec tout le monde pour partager notre vision. Nous serons tous en ordre de bataille de Kayes à  Kidal pour élever le défi ». Pouur la ministre du Logement, le gouvernement a déjà  posé les premiers jalons de cette réussite , en signant avec le gouvernement canadien, le 11 décembre 2009 après les Etats généraux du foncier, l’accord de financement de la phase 2 du projet de mobilisation des ressources intérieures. Ce qui va aider à  consolider les acquis réalisés par la Direction générale des impôts au cours de la phase 1. Sans oublier la modernisation de la Direction nationale des domaines et du cadastre, l’informatisation et la généralisation des outils modernes de gestion des ressources humaines, entre autres. « Ces actions jumelées à  celles entreprises avec l’appui des programmes de Pagam autorisent à  fonder beaucoup d’espoir quant à  vos capacités de relever le défi d’ici la fin de l’année 2012 », a déclaré la ministre. l’arbre ne doit pas cacher la forêt Malgré les bons résultats en matière de mobilisation et de recouvrement, les ressources intérieures restent malheureusement entachées par la mauvaise gestion, voire la chienlit, qui caractérise la gestion du foncier actuellement. s’adressant aux cadres et aux agents, Mme Gakou Salamata Fofana a précisé que : « les attentes de la nation entière sont très fortes à  ce niveau, aussi, je vous engage à  un changement de comportement dans vos actions de tous les jours en faisant preuve de professionnalisme, de hautes valeurs morales, humaines et de compétences dans l’exécution de votre missions de tous les jours ». Les syndicats expriment leur préoccupation Selon eux, les efforts consentis par la direction pour moderniser le service, permettront d’améliorer leurs conditions de travail, telles que la construction des nouvelles DRDC, les sessions de formation des agents et l’informatisation des services. Notons le manque de protection des agents qui sont interpellés devant des policiers judiciaires ou les juges pour les actes posés dans l’exercice de leur mission de tous les jours, l’inexistence d’un plan de carrière des agents etc. Reconnaissant la justesse de leurs revendications, la ministre a rassuré que son département sera toujours à  leurs côtés pour leur apporter la protection nécessaire dans l’exercice de leur mission.

L’ensemble Instrumental National du Mali a illuminé le BlonBa

Le palais de la culture, Amadou Hampate Bah, les Editions Cauris et Blonba présentent l’ensemble instrumental national du Mali. Dans un spectacle inédit, pour revivre les moments de grandeur de cet ensemble, qui a formé plusieurs artistes musiciens de notre pays. Ecole de l’excellence, symbole de l’unité artistique et culturelle du Mali, l’Ensemble instrumental national est un monument de la musique malienne. Le groupe a longtemps été le passage obligé vers une carrière artistique. A part Salif Kéita, Kar-Kar et Ali Farka Touré, presque toutes les stars maliennes y sont passées (Sidiki Diabaté et Batourou Sékou Kouyaté, Fanta Damba Koroba, Waldé Damba, Nantenindiè Kamissoko, Saranfing Kouyaté, Mogontafé Sacko, Orakya Kouyaté, Djelimadi Diabaté, Hawa Dramé, Fanta Damba, Kandia Kouyaté, Amy Koà¯ta, Tata Bambo Kouyaté, Dogomani Dagno, Bako Dagnon…). L’histoire d’un ensemble qui ne cesse de faire honneur à  ce pays depuis sa création. En plus du spectacle, le public aura droit au film, la génération 60, c’est la première génération de l’ensemble instrumental. Ce film est une réalisation d’Alioune Ifra N’Diaye. L’ensemble Instrumental National du Mali, une formation historique Créé au lendemain de l’Indépendance, l’Ensemble Instrumental National est un groupe de musique traditionnelle et chorale. Il a pour mission de prospecter, répertorier et mettre en valeur l’héritage prodigieux du Mali dans le domaine de la musique et de la chanson. Encadré par le Maestro Massamou Welle DIALLO, Professeur de musique au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasseké KOUYATE et ancien chef de cette formation artistique, l’Ensemble Instrumental National du Mali dispose d’un riche répertoire dont les titres ont partout émerveillé les mélomanes des cinq continents du monde. L’histoire de l’EINM a commencé avec des virtiosités comme Sidiki Diabaté, Batourou Sékou Kouyaté, Bréhima Kouyaté, Loutigui Diabaté, Solo Diabaté, Saran Kanouté, Fanta Damba Koroba, Waldé Damba, Nanténindiè Kamissoko, Saranfing Kouyaté, Mogontafé Sacko, Orakya Kouyaté, Djelimadi Diabaté. Beaucoup de ces pionniers se sont aujourd’hui éclipsés de la scène de la musique ou même de la vie. Heureusement, à  partir des années 70, ils ont eu le temps de passer le flambeau et surtout leur ferveur pour cette noble et exaltante mission à  la toute nouvelle vague non moins talentueuse et composée des Tata Bambo Kouyaté, Hawa Dramé, Wandé Kouyaté, Ami Koà¯ta, Kandia Kouyaté, Coumba Sidibé, Maà¯mouna Damba, Djéli Mady Sissoko… Des stars bien connues de la musique malienne managées à  l’époque par Harouna Barry venu de la troupe de Kayes pour assumer la direction technique. En 1987, Harouna Barry passe le sceptre du management artistique au maestro Massambou Wélé Diallo. Le diplômé du master en musique poursuit la saga avec les Babili Kanouté et Mamadou Kouyaté (Kora), Modibo Diabaté (Balafon), Binèfou Koà¯ta (N’goni), Mamadou Diallo (flûte), Mahamane Cissé (soku = violon), Siriman Sissoko (dundunba), Mohamed Tounkara (dundunba et djembé) et Abdoulaye Koné (n’tamani). La section vocale est animée par Nafissatou Maà¯ga « Fissa », Souadou Soumano, Saranfing Kouyaté, Mbamakan Doumbia, Djénéba Doumbia, Bintou Sidibé, Adama Sacko, Amy Diabaté, Bintou Kouyaté et Diawoye Soumano. Distinction et récompenses pour 50 ans d’existence La technique est assurée par Youssouf Sissoko. Ce qui lui a valu plusieurs distinctions honorifiques au nombre desquelles : La Médaille du Folklore au Théâtre des Nations à  Paris ; La Médaille d’or au premier Festival des Arts Nègres à  Dakar au Sénégal; La Médaille d’or au premier Festival Panafricain des Arts à  Alger (Algérie) ; La Médaille d’or de la Mélodie à  Johannesburg à  l’occasion de la Foire Afro-Arabe, pour ne citer que ceux-ci. Ajourd’hui encore, l’Ensemble Instrumental National constitue la pierre angulaire et la marque de l’authenticité de la musique malienne avec son chœur et ses instruments de musique purement traditionnels comme la kora, le ngoni, le violon, la flûte, le Ntamani ou encore le Ndunun. Un évènement en partenariat avec le Palais de la Culture et Cauris Editions.

Le Forum National pour l’Education au Mali a un An

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’éducation de l’alphabétisation et des langues nationales, et de nombreux membres de la société civile impliqués dans le domaine. l’éducation pour tous ! Un slogan qui résonne avec force, depuis la tenue il y a un an du Forum National pour l’éducation au Mali. Un cadre de concertations qui avait pour but de poser le débat sur les grands problèmes qui touchent l’école Malienne et aussi de trouver des solutions pour remédier à  cette crise éducative qui concerne l’ensemble des apprenants : élèves, lycéens, étudiants professeurs,. Avec la société civile et la fédération des parents d’élèves du Mali, le forum National sur l’éducation est une plateforme d’échange nécessaire et incontournable aujourd’hui, et l’objectif de cette journée d’informations était aussi de célébrer l’anniversaire de la remise officielle du rapport du Forum le 2 décembre 2008 au Premier ministre ; Plus de 400 recommandations Ces recommandations brassent plusieurs sujets et s’attaquent aux problèmes qui minent l’école Malienne, jugée en perte de vitesse. Pour Salikou Sanogo, ministre de l’éducation, de l’alphabétisation et des langues nationales, cet anniversaire permet de poser les jalons d’un forum qui doit renforcer les acquis en matière d’éducation et de souligner les défis, à  savoir la faible scolarisation des filles, les critères d’orientation des lycéens, l’organisation des concours et examens, l’accès à  l’enseignement secondaire et supérieur, le recrutement du personnel enseignant, l’équité en matière d’éducation, ce que défend vivement Kadiatou Baby du réseau FAWE, un organisme qui œuvre dans ce sens : ‘ Nous sommes contents de voir que le forum prend en compte ces préoccupations, s’intéresse à  la scolarisation des filles et J’espère que ces recommandations ne resteront pas lettres mortes ! Pour El Hadj Sékou Soumano, Président de la Fédération Nationale des Parents d’élèves et de lycéens, le forum doit permettre de prendre en compte tous les avis et ne pas se limiter au cadre étatique. Un nouveau site, une revue pour l’éducation Cette journée d’information a aussi permis le lancement de la Nouvelle revue sur l’éducation, et la présentation du site Internet des ministères liés à  l’éducation et consultables sur www.educat.gov.ml. Une formule plus intéractive et dynamique, pour permettre à  tous l’accès à  l’information. « Un site, C’’est bien beau, mais il faut aussi l’actualiser constamment et je tiens donc à  saluer les efforts des uns et des autres, dans l’amélioration du système éducatif au Mali », a souligné, Ibrahima Ndiaye, minsitre de l’emploi et de la formation professionnelle. Une petite révolution technologique donc pour de grandes idées qui ressortent de ce forum National pour l’éducation, et qui chacun, l’espère, seront toute appliquéesÂ…à  la lettre !

Mesdames et Messieurs, Guimba National présente  » Un artiste dans la cité »

Interprétations théâtrales et cinématographiques Il joue dans les pièces de théâtres ‘tondjon’ de Samba Niaré, ‘l’étrange destin de wangrin’ d’Amadou Hampathé Bah, ‘une hyène à  jeûn’ de Massa Makan Diabaté. Il joue dans les films ‘Guimba le tyran’ en 1993 et ‘finzan’ en 1986 de Cheick Oumar Sissoko, ‘le filon d’or’ de Sidi Diabaté. ‘Faro’, ‘Macadam tribune’, ‘Bamako’, ‘Sia le rêve du python’ en 2002 de Dani Kouyaté. En 1997, il est convié par Sotigui Kouyaté pour la mise sur pied du ‘mandéka’ théâtre’, avec Alioune Ifra N’diaye et Jean Louis Duvauroux, qui est une structure de création et de promotion artiste, culturelle et littéraire. Guimba est l’initiateur du premier téléfilm malien intitulé ‘les aventures de Séko Bouaré’ en 2005. Plus récemment en 2009, il a effectué des tournées avec le réalisateur et metteur en scène Américain Peter Brook, avec la pièce de théâtre ‘hamlett’ de William Shakespeare. Cette pièce a d’ailleurs connu un franc succès sur les scènes londoniennes, américaines et asiatiques. Entre la scène et l’écriture Entre ses différentes tournées et ses va et vient incessants entre son pays et le monde entier, Guimba a élaboré un livre sur les rapports entretenus entre l’Afrique et l’occident. C’’est à  la fois, un constat sur les répercussions encore présentes de la colonisation et un message d’espoir. Chronique d’un artiste dans la cité’ La première partie du livre fait un résumé assez succint, de la condition des immigrés africains en France. l’illusion que ceux qui sont sur place en France veulent entretenir sur leur « vie de merde ». La peur de se sentir ridiculisé par ses pairs restés au pays. Ces pauvres migrants font croire à  tout le monde au pays, que l’occident est un eldorado . Il y critique et relate exactement ce qu’est la galère que subissent nos frères noirs là  bas. Le slogan toujours bradé « chacun pour soi et dieu pour tous ». Là  bas, C’’est « chacun dans son chacun » . Personne n’a le temps de dire bonjour. Tous sont toujours pressés. Il raconte une anecdote selon laquelle un Français et un Africain mange dans un resto mais à  des tables différents. l’Africain mange son poulet jusqu’aux os. Il ne laisse rien dans l’assiette parce qu’il se dit qu’il a déboursé son argent, donc rien ne doit se perdre. Le Blanc de son côté, prenait de la salade au menu. Ce dernier demande à  l’Africain : «-Excusez moi monsieur, mais qu’est-ce que vous laissez à  vos chiens ? – Chez nous, répond l’Africain, chez nous cher monsieur, les chiens mangent de la salade. » Le Blanc qui mangeait sa salade ne dit plus rien et le noir continue à  sucer son os. C’’est à  travers ce genre de petites anecdotes que Guimba dénonce le profond gouffre existant toujours entre Blancs et Noirs. Ce gouffre constitue encore et toujours, un frein, un blocage entre Africains et occidentaux qui ont encore du mal à  enterrer les vieux démons de la colonisation. Panafricaniste convaincu l’auteur dénonce « les enfants traà®tres de l’Afrique », selon ses propres termes. Il estime que le continent a été vendu par ses propres enfants qui ont combattu les vaillants guerriers Africains auprès des Blancs. Parmi ces dignes fils du continent, il y a Jomo Kenyatta, Kouamé N’krouma, Patrice Emery Lumumba, Thomas Sankara… Il estime que si ces grandes figures africaines avaient eu la possibilité d’agir librement, l’Afrique ferait aujourd’hui partie, des plus grandes puissances mondiales. En un mot, cet ouvrage fait l’historique de l’Afrique profonde. De ce qu’elle a été et de ce qu’elle est aujourd’hui. Une Afrique qui a du mal à  oublier les difficultés rencontrées dans le passé et à  tirer un trait là  dessus.

Mokobé décoré Chevalier de l’ordre National du Mali

Le ministre de la culture, Mr Mohamed El Moctar, a décoré le petit prince soninké de l’ordre de Chevalier de l’ordre National du Mali. La plus haute distinction du pays. Ambassadeur du Mali Mokobé incarne aujourd’hui, le modèle de l’africanité au sens large du terme. Issu d’un père malien et d’une mère sénégalo-mauritanien, ce panafricaniste né, a su profiter des richesses de sa multiplicité. Tout ému, Mokobé a remercié les maliens pour leur soutien incontestable. « C’’est important pour moi de montrer et prouver mon amour pour le Mali. », a t-il déclaré. Il a remercié Abba Samassékou, l’animateur vedette de l’émission de RAP G21 sur la chaà®ne national ORTM. « C’’est un très grand moment pour lui qui m’a toujours accompagné. Mokobé confesse avoir reçu beaucoup de trophées, mais aucun ne vaut cette distinction, ce trophée là , cette médaille. Abba précise que Mokobé place son aventure artistique sur la fusion de mélanges qui, il faut le dire, lui ont d’ailleurs bien réussi jusque là . « Je suis content que les autorités du Mali remercient, distinguent et reconnaissent l’artiste pour son talent et son amour envers son pays, malgré la distance qui le sépare de celui-ci. » Mr Mohamed El Moctar se dit fier que le Mali enfante de telles valeurs. « Quand vous réçevez un malien, il oublie l’objet de sa visite. C’’est ça la valeur de la culture malienne. La culture est notre matière première, notre identité. », a t-il ajouté avant de conclure «On est ensemble !» Les artistes maliens au diapason Signalons que le ministère de la culture a reçu une soixantaine de médailles au cours de cette année 2009. Le record des médailles décernées. Ce qui réjouit fortement le ministre qui ne cache pas sa satisfaction.

Cinquantenaire du Mali, la jeunesse impliquée

A l’ouverture de la journée, étaient présents le Président de la commission d’organisation, Oumar Hamadoun Dicko, du Président du CNJ-Mali, Siriman Traoré et du représentant du ministère de la Jeunesse et du Sport, Drissa Guindo. Le Président du Conseil National de la jeunesse du Mali, Siriman Traoré, parler du cinquantenaire du Mali, C’’est parler des segments importants de l’histoire de notre pays. Et le président du CNJ-Mali d’assurer la disponibilité de la jeunesse malienne à  Âœuvrer pour la réussite de l’événement. La jeunesse, pivot du cinquantenaire Pour le président de la commission d’organisation du cinquantenaire, Oumar Hamadoun Dicko, la célébration des 50 ans de l’accession de notre pays à  la souveraineté nationale est une volonté politique forte du président de la République. La commission est composée de cinq personnes avec la représentation de 18 ministères, plus le gouverneur et le maire du district de Bamako. Selon Oumar Hamadoun Dicko, tout au long du cinquantenaire, l’accent sera mis sur les activités de communication qui constituent le premier axe. Il a cité la réalisation d’un documentaire sur l’histoire du Mali, le lancement du journal du cinquantenaire et la confection des agendas thématiques dans tous les ministères. Evoquant le deuxième axe concernant les activités civiques et citoyennes, le président de la commission d’organisation du cinquantenaire, a insisté : « nous voulons faire de l’année 2010, une année civique et citoyenne à  travers la valorisation de l’hymne national et du drapeau du Mali ». Des activités spécifiques pour la jeunesse Ce programme sera fait à  l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, l’harmonisation des symboles de la république, la tenue d’une journée porte ouverte sur la présidence et des émissions débats sur les institutions du Mali, des activités spécifiques concernant la jeunesse et l’éducation civique. Mais aussi des hommages à  l’endroit des grands hommes. Une année de culture et d’art Oumar Hamadoun Dicko a souligné que l’année 2010 sera une année de culture et des arts. Au menu de ces activités, un hommage mérité sera rendu aux hommes de lettres, les nouveaux talents des jeunes seront invités et une activité de compétition sera organisée dans tous les domaines. Il y aura des journées thématiques jusqu’à  la veille du 22 septembre et du défilé civil et militaire du jour J. l’organisation d’un colloque sur les 50 ans du Mali parachèvera le programme. La semaine des pays amis sera elle couronnée par des activités culturelles et artistiques. Notons que la cérémonie a pris fin par la récitation de l’hymne national du Mali. L’hymne National du Mali l’hymne national du Mali compote quatre couplets et un refrain. Autant appel à  la défense de la patrie, au travail pour sa prospérité, que témoigne de l’attachement à  l’unité de l’Afrique toute entière, l’hymne national du Mali porte la marque de ces années exaltantes de l’histoire du Mali que furent les toutes premières années de l’indépendance . l’hymne dit la fierté d’un peuple ayant recouvré sa dignité et qui proclame son espérance et sa foi en un avenir radieux, dans un pays enfin libre et dans une Afrique « qui se lève enfin », pour marcher vers son unité et sa dignité. « Le Mali » est un vibrant appel au peuple malien pour le «rendez-vous de l’honneur », celui de la construction nationale et de la libération de l’Afrique.

Bienvenue au Musée National du Mali

Construit en 1953, l’ex Musée Soudanais, aujourd’hui appelé Musée National du Mali, est une œuvre de l’Institut Français d’Afrique noire (IFAN ). Il a pour vocation la recherche scientifique et historique… l’IFAN était basé à  Dakar dans les années 1950 et au début, les collections étaient essentiellement constituées de pièces archéologiques et d’objets ethnologiques. ‘De l’indépendance aux années 1970, le musée a souffert du désintérêt des dirigeants, les états africains à  l’époque étaient plus motivés par autre chose que la promotion de l’art, explique Samuel Sidibé, son directeur depuis une vingtaine d’années. Il n’y avait pas non plus de professionnels capables de gérer correctement le musée qui a perdu énormément d’objets’. ‘C’’est ainsi qu’en 1975, on s’est mis à  organiser des débats pour créer une vraie structure. A l’issue de ces discussions,lors de la visite du président français Valérie Giscard D’estaing en 1981, le pays a reçu une aide financière pour la restructuration du musée ». Ce qui a impulsé une nouvelle dynamique. L’édifice est même devenu l’un des premiers musées de la sous région. Nommé directeur du musée en 1987, Samuel Sidibé lui a redonné un nouveau visage et d’ importantes collections ont commencé à  y être acheminées. On y retrouve l’ art Dogon, Bamanan, Sénoufo etc… En 1982, le musée s’agrandit de deux espaces d’expositions dont une salle temporaire et une autre permanente d’une surface de 200 m². En 2001, le musée atteint une surface totale de 1700 m², ce qui constitue un changement considérable. Une exposition récente a mis en valeur les manuscrits de Tombouctou. Pour optimiser les lieux, un espace d’accueil, l’excellent restaurant African Grill, et une boutique ont aussi été aménagés.