MOC : un grand pas en un an

Colonne vertébrale du retour de l’administration dans les régions du Nord, le Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) est indispensable dans le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix. Un an après l’attentat qui a endeuillé le premier camp MOC, à Gao, qu’en est-il de ce dispositif, censé réduire tout vide sécuritaire, avant, durant et après les processus de cantonnement, d’intégration et de DDR ?

Le 18 janvier 2017, le camp du Mécanisme opérationnel de coordination de Gao a été ensanglanté par le pire attentat jamais mené sur le sol malien. 55 personnes au moins y ont perdu la vie et plus d’une centaine ont été blessées. Le dispositif est crucial, indispensable même, dans le processus de redéploiement des forces de défense et sécurité reconstituées. Un an après l’attaque, la conviction des responsables du MOC n’a pas été ébranlée par l’ampleur du choc. Des éléments de la CMA, de la Plateforme et des forces armées maliennes ont démarré les patrouilles mixtes dans la Cité des Askia. « Les hommes qui sont en train de diriger  le MOC sont convaincus qu’il est la solution pour que tous les belligérants se rapprochent  et se fassent confiance », soutient le colonel Mahamane Boubou, Coordinateur adjoint de la Plateforme au MOC de Gao. L’attaque, revendiquée par le groupe Almourabitoune, a généré un sentiment de solidarité chez les survivants. « Le fait que nous ayons marché sur la chair de nos camarades a été pour nous une motivation pour continuer », estime le colonel Mahamane Boubou. « On a travaillé la confiance. Au départ, les gens ne pouvaient même pas s’asseoir ensemble, mais, aujourd’hui, chacun d’entre nous rend visite à ses camarades », se satisfait-il. L’effectif, qui était de 600 éléments, est passé à plus de 700 aujourd’hui, avec la  participation de certains mouvements dissidents.

Statu quo

A une semaine de l’anniversaire de l’attentat, c’est toujours  le statu quo dans la mise en place des MOC de Kidal et de Tombouctou. « La CTS en parle tous les jours, mais on attend toujours. Nous sommes prêts à recevoir tous les combattants. C’est certainement un problème entre les responsables des mouvements et le gouvernement concernant les arrangements sécuritaires », estime le colonel Mahamane Boubou. Le ministre de la défense, Tiéna Coulibaly,  a évoqué lors de la dernière session du CSA les rencontres qui  auront lieu sur cette question, estime que les MOC sont un préalable au lancement du DDR.

Tournée d’IBK en 3e région : Bougouni et Koumantou illuminées…

Le mois de septembre, le président de la République aura deux ans au pouvoir pour son premier mandat. IBK est parvenu à  signer un accord de paix les 15 mai et 20 Mai 2015, dont l’application sur le terrain commence à  porter des fruits avec l’implication de la communauté internationale et malgré les derniers évènements sur le terrain. La troisième phase est de s’attaquer au développement du pays. C’’est dans ce contexte que le chef de l’Etat a décidé de faire une tournée nationale en commençant par la région de Sikasso pour inaugurer certains chantiers. Première étape, Bougouni situé à  150 km environ de Bamako. Le président de la république à  la tete d’une forte délégation Y a été accueilli dans une liesse populaire. ils étaient tous la, les autorités locales, traditionnelles, l’artiste vedette de la ville de Bougouni, Nahawa Doumbia, Mamadou Blaise Sangaré, président du parti CDS et porte-parole du gouvernement et bien d’autres personnalités. Mobilisation générale IBK a salué la grande mobilisation puis a inauguré la centrale électrique de Bougouni. Selon les techniciens de l’énergie du Mali, la centrale thermique électrique comprend deux groupes électrogènes dont chacun a une capacité de production de 1, 5 mégawatt. Ces deux groupes permettront de prendre en charge tout la ville de Bougouni en matière d’électricité. Ce qui fait dire à  IBK que Bougouni n’est que le début d’une étape pour donner la lumière aux autres localités. «je crois que C’’est notre ambition que le Mali soit dans la lumière. Nous voulons que tout le mali ait la lumière. Raison pour laquelle je suis venu actionner ces deux groupes électrogènes à  Bougouni. La réalisation de la centrale a duré 8 mois pour un cout de plus 1. 120 000 000 FCFA financé par la CEDEAO et le gouvernement malien. La deuxième étape de cette journée a été l’inauguration des aires de repos des transporteurs a Koumantou située à  175 de Sikasso. Une aire de repos bâtie sur une superficie de 5 ha et qui peut accueillir des centaines gros porteurs. Cette aire de repos est une recommandation de la CEDEAO qui estime que les chauffeurs ont droit au repos à  partir de 200 km. Il est prévu ce vendredi l’inauguration de la route à  Mahou, une promesse de campagne du président.

Mopti et Bandiagara inaugurent leur village artisanal

Bâti sur une superficie de 3 hectares, le village artisanal de Mopti est un endroit moderne convivial et fonctionnel pour la relance économique en 5è région. La pose de la première faite avait été faite en 2010 sous l’ancien président Amadou Toumani Touré. Il aura couté à  l’Etat malien un peu moins de 2 milliards de CFA. l’architecture comprend : une zone de production, une d’exploitation vente, une zone d’animation et des bureaux ; Le président de l’assemblée nationale, Issaka Sidibé, en compagnie des ministres de l’artisanat et du tourisme, de l’emploi et de la formation professionnelle, ont procédé ensemble à  l’inauguration officielle le lundi 1er septembre 2014. Avec ce village artisanal, il s’agit de donner plus de visibilité au savoir-faire malien. « Sa gestion, qui sera votre affaire, devra être saine et transparente. Son occupation et son animation seront le gage de sa rentabilité », a déclaré Mme Berthé Aissata Bengaly, ministre de l’artisanat et du tourisme. Le président l’Assemblée nationale Issaka Sidibé qui a eu tous les honneurs de la population de Mopti, a salué la grande mobilisation pour cette fête : « Notre présence ici vise à  encourager Mopti pour booster la relance économique du Mali car le tourisme a souffert avec la crise. Je félicite le gouvernement pour la réalisation de ce joyau architectural. J’encourage les bénéficiaires à  en faire un bon usage ». Relance économique et touristique Côté artisans, « ce joyau est un rêve qui prend forme», estime Mamadou Minkoro Traoré, président de l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali (APCM). Sans oublier les emplois crées, avec plus d’une centaine de personnes qui pourront y exposer et vendre leurs produits, se réjouit Mahamane Baby, ministre de l’emploi et de la formation professionnelle. Quant à  Oumar Bathily, maire de la ville de Mopti, il a donné toutes les assurances pour la bonne exploitation du nouvel endroit. Après la ville de Mopti, la délégation s’est rendue à  Bandiagara à  une centaine de km pour inaugurer la Maison des femmes, d’un coût de 300 millions de francs et financée par le royaume du Danemark, un appui aux artisans à  travers un programme qui prend en compte les jeunes, les femmes et promeut la création d’emplois. Car l’artisanat joue un grand rôle dans la vie économique, sociale et culturelle du Mali. Il représente 40 à  46% de la population active et occupe une large part du PIB. l’inauguration de l’autre Maison des artisans est prévue ce mardi à  Djenné.

Le Mali dénonce l’attitude de la Cédéao après le blocage d’armes en Guinée et au Sénégal

Dix blindés à  Conakry, des caisses de munitions, des armes lourdes à  Dakar… Bakary Mariko, le porte-parole du Comité militaire de suivi de la réforme de l’armée, comité dirigé par le capitaine Sanogo, dresse une longue liste du matériel bloqué et dénonce l’attitude de la Cédéao : « La Guinée bloque du matériel lourd. La Guinée, à  travers son président, a intimé à  nos militaires qui étaient partis chercher nos armes, de quitter son territoire sous 48 heures. Nous ne comprenons pas trop l’attitude de la Cédéao qui veut qu’on libère le nord du Mali, mais en même temps, ce sont les pays de la Cédéao qui bloquent notre matériel. » Joint par RFI, un membre important de la Cédéao a confirmé ce blocage. Seule la Côte d’Ivoire a accepté, pour le moment, de dédouaner du matériel militaire : 45 pick-up sont arrivés récemment à  Bamako. La Cédéao souhaitait apparemment stopper les ambitions militaires de Cheick Modibo Diarra et du capitaine Sanogo qui voulaient ce matériel pour lancer une offensive malienne dans le nord, sans appui extérieur donc. Autre élement, l’institution ouest-africaine attend des autorités maliennes qu’elles mettent en place leurs institutions de transition politique avant d’engager un processus militaire.

Burkina Faso/Côte d’Ivoire : La confiance retrouvée

Le président Houphouà«t-Boigny n’aurait sans doute pas désavoué l’initiative d’Alassane Dramane Ouattara, un de ses légataires qu’il tenait en haute estime : cultiver la paix avec les voisins. Dans la conjoncture politique sous-régionale actuelle, la tournée qu’a entreprise le n°1 ivoirien dans certains pays limitrophes ne peut être perçue que dans le cadre d’un meilleur rapprochement avec des partenaires immédiats. Après le Bénin, le Togo et le Niger, ADO est depuis hier 17 novembre à  Ouagadougou pour une visite de 24 heures. Pour la seconde fois depuis son élection le 28 novembre 2010, ADO foule le sol burkinabè. La première visite avait été consacrée, pour des raisons évidentes de civilité, au remerciement en bonne et due forme du président du Faso pour sa thérapie appliquée à  la crise ivoirienne. La présente est consacrée à  la mise en musique du Traité d’Amitié et de Coopération, signé le 29 juillet 2009 par Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo. C’’était l’époque de l’amitié retrouvée entre les deux après une brouille de notoriété publique. C’’est qu’entre-temps, il y a eu le 19 septembre 2002 avec des croquants nordistes soupçonnés d’être parrainés par le locataire du palais de Kosyam. Après d’ailleurs que Laurent Gbagbo a eu la sagesse de confier la résolution de cette crise à  son supposé déstabilisateur, on sait ce qu’il est advenu : dialogue interivoirien avec à  la clef l’Accord politique de mars 2007. On se souvient aussi de cette image d’Epinal d’un Gbagbo et d’un Blaise tout sourire à  Yamoussoukro, scellant leurs retrouvailles sincères (?). l’évènement, qui s’est déroulé dans une atmosphère quasi folklorique dans la foulée en pays bété, suscite encore de nos jours des interrogations, même s’il relève de l’anecdote : d’aucuns ont épilogué sur l’habit de chef bété qu’on a fait endosser à  Blaise Compaoré, arguant que cet accoutrement liait mystiquement le sort des deux présidents et que le jour o๠Gbagbo chutera, Blaise devra faire son paquetage… Le 11 avril 2011, le premier cité tombe effectivement sous les coups de boutoir des FRCI et de la Licorne ; trois jours plus tard, comme un effet domino, à  Kosyam, le second doit dare dare quitter le palais sous les tirs de sa garde rapprochée, C’’est-à -dire des éléments du redoutable Régiment de sécurité présidentielle (RSP), pour se réfugier officiellement à  Ziniaré. Un hasard peut-être, mais l’Africain étant incurablement superstitieux… De toute façon, l’accalmie avait été de courte durée entre les deux présidents, car, très vite, la fièvre électorale l’emportera sur tout, et après le coup d’Etat constitutionnel de Gbagbo, le président burkinabè s’était rangé du côté de la coalition internationale. Maintenant que celui qu’on surnommait malicieusement ALASSANE DRAMANE OUEDRAOGO (ADO) (tiens, en acronyme, ça ne change pas) a pris le pouvoir, le moins qu’on puisse dire est que C’’est la parfaite entente, C’’est la confiance retrouvée entre la Côte d’Ivoire est le Burkina. Dans une sous-région tourmentée épisodiquement, cette osmose au sommet devrait permettre une cogestion raisonnable des problèmes communs au Burkina Faso et à  la Côte d’Ivoire. On aura remarqué, d’ailleurs, que le sort des Burkinabè s’est depuis considérablement amélioré. Mais demeurent toujours pendantes les questions du contentieux foncier, de la libre circulation des personnes et des biens et celle de l’énergie, interconnexion oblige. Les populations ayant déjà  fait de l’intégration une réalité, cette réunion au sommet aura atteint son objectif s’il parvient à  dégager des solutions à  ces problèmes majeurs ; une chose à  la portée de Blaise et de son homologue ivoirien, qui caresse le rêve d’être le Périclès de son pays.

Koulikoro compte sur Soumi

l’élection présidentielle prochaine est l’occasion pour les koulikorois de faire le choix d’un candidat qui donnera à  la 2è région du Mali ,sa valeur d’antan. C’’est l’essence du message que les intervenants du club des amis de Soumaila Cissé ont véhiculé lors d’un meeting au Stade Mamadou Diarra de Koulikoro prés de la colline sacrée de Nianan Koulou dimanche 23 octobre. l’élection présidentielle du 29 avril approche à  grands pas et les différents candidats en sont conscients et multiplient les opérations de séduction en direction des populations pour conquérir leur voix. A l’appel de la fédération des clubs et comités de soutien à  Soumaila Cissé, candidat de l’union pour la république et la démocratie(URD), une forte délégation, conduite par son épouse et plusieurs membres de l’instance dirigeant du parti, dont Djibril Tangara(ex-président de la force citoyenne pour le changement et la démocratie qui a récemment rallié l’URD ) était dimanche à  Koulikoro. l’objectif était d’assister à  la fusion des clubs et comités du cercle en fédération et au lancement des activités de ladite fédération des clubs de soutien au candidat Soumaila Cissé. Plus d’une centaine de clubs et comités de soutien au candidat Soumaila Cissé ont vu le jour dans ce cercle. Le choix de soutenir Soumaila Cissé et de faire tout le possible pour sa victoire au soir du 29 avril 2012, résulte de plusieurs facteurs ,a indiqué le président de la fédération des clubs et comité, Bassirou Niang. Il a cité l’expérience du candidat dans l’administration, son passage à  la CMDT, au département de l’Economie et des Finances, à  l’Equipement et aux transports et à  la Commission de l’Union monétaire économique Ouest-africaine etC’… l’homme n’a jamais été cité dans les affaires Partout Soumi a fait ses preuves. Son nom n’a jamais été cité dans une sale affaire qui a porté préjudice au pays ou à  son peuple. Nous pensons qu’une fois au pouvoir, il sera capable de sortir Koulikoro et le pays de la galère, de donner de l’emploi à  sa jeunesse et mettre le pays sur la voie du développement, a indiqué pour sa part M. Fofana, porte-parole des clubs de soutien de Koulikoro. Ce dernier n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger ce qu’il considère comme de l’injustice commise à  l’égard de la région de Koulikoro en 2002 ; En cette année , le Mali organisait la coupe d’Afrique des nations. Les régions de Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti avaient bénéficié de retombées économiques à  travers la réalisation d’infrastructures routières ou sociales. Pour les régions du nord, un programme spécial a été élaboré, «Â mais la région de Koulikoro, a été délaissée », a regrété M .Fofana De concert, les clubs et comités de soutient ont décidé d’accorder leurs suffrages au candidat Soumaila Cissé sans conditions. Nous ne voulons pas de thé, ni de T-shirt, ni d’argent. Nous voulons le développement de Koulikoro, la réouverture de ses unités industrielles notamment l’Huicoma, la création d’emploi pour les jeunes », ont scandé les militants de l’URD, soutenus par de mères de famille qui évoquaient les conditions pénibles dans lesquelles elles extraient le sable et le gravier du fleuve pour nourrir leurs maris et enfants. l’extraction du sable dans le lit du fleuve Niger est devenue après la fermeture de plusieurs unités industrielles, la principale source de revenu pour des Koulikorois. Pour ces citoyens de la cité du Mégetan. «Â il n’est plus question de servir de bétail électoral pour un candidat quelconque. Celui qui aura notre soutien devra intégrer dans son programme nos aspirations et en cela, nous avons confiance en Soumi que celui ne nous trahira pas ». Quant à  Mme Cissé Astan Traoré, elle a remercié les uns et les autres pour leur mobilisation et leur engagement pour le triomphe de la candidature de Soumaila Cissé. Elle a transmis à  l’assistance les félicitations et les encouragements du candidat investi de l’URD. Celui-ci compte, dira t-elle sur les jeunes les femmes et les personnes âgées qui doivent aller massivement s’inscrire sur les listes électorales afin de voter pour faire venir Soumaila Cissé au palais de Koulouba dès le 8 juin 2012.

Mopti : Renforcement du système socio-sanitaire

Renforcement du système socio sanitaire d’une région Le Programme d’Appui au Développement Sanitaire et Social de la région de Mopti, a pour objectif le renforcement du système socio – sanitaire d’une région qui se trouve être parmi les plus pauvres du Mali et dont les indicateurs de santé sont parmi les plus faibles. Il couvre l’ensemble des composantes du PRODESS II, tant pour la santé que pour le développement social. D’un montant initial de 10 milliards de francs CFA, il est destiné à  améliorer les infrastructures sanitaires notamment la construction de 5 Centres de santé communautaires et la réhabilitation de 5 autres CSCom, la construction du Centre de santé de référence de Youwarou et du nouvel Hôpital de Mopti à  Sévaré, ainsi que le renforcement du système socio sanitaire de la région de Mopti. l’année 2009 a été marquée par la finalisation des études architecturales et l’attribution du marché de construction de l’Hôpital de Mopti à  Sévaré à  l’entreprise CHECEC. l’intervention de l’Etat malien à  hauteur de 1 milliard 265 millions Pour finaliser les infrastructures et équipements, l’Etat malien intervient pour un montant de 1 milliard 265 millions de francs CFA. Ces fonds sont destinés à  assurer la construction de l’INFSS de Mopti, des logements d’astreinte, l’équipement du Cenntre de référence de Youwarou et l’équipement complémentaire de l’Hôpital de Mopti. Notons que le milliard constitue la part réservée à  l’hôpital par le Président de la République Amadou Toumani Touré sur la vente de la SOTELMA. Quant aux 265 millions, ils sont pris sur le budget d’Etat par le Ministère de la santé. A ce jour, le coût global du Programme d’Appui au Développement Sanitaire et Social de la région de Mopti est estimé à  11 milliards 265 millions de francs CFA.

Urbanisme : Visite de la ministre du logement en 6è région

Le Ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme a effectué du 13 au 17 mai dernier une mission à  Tombouctou. Dans la ville des 333 saints Mme Gakou Salamata FOFANA a procédé à  l’inauguration des logements sociaux et de la salle de spectacles de Niafunke, à  la pose de la première pierre de la salle de spectacles de Tombouctou et à  la visite des chantiers des logements sociaux de Tombouctou, Goundam, Diré, Niafunké et de la sale de spectacles de Goundam. Le Ministre du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme était accompagné par le 1er vice président de l’Assemblée Nationale l’honorable Younousi TOURE. Tombouctou, première étape de la visite du Ministre. Ici, la délégation a procédé à  la pose de la première pierre de la salle de spectacles à  l’honneur de la jeunesse. La salle de spectacles sera bâtie sur une superficie d’un hectare. D’une superficie bâtie de 838,82 m2, la salle de spectacles a une capacité d’accueil de 700 places. Elle comprend : -un bureau,un guichet,une salle de 700 places, un salon VIP, un local technique,deux vestiaires, une salle de secours médical,une scène, un avant scène, deux toilettes, deux blocs de quatre latrines.Les travaux de construction d’un coût de 250 millions de FCFA ont été financés par la présidence de la République. Ils seront exécutés par l’entreprise » Zhong MA CONSTRUCTION » dans un délai de 150 jours sous le contrôle du bureau d’étude œil et de la Direction Régionale de l’Urbanisme de Tombouctou. Don du Président de la République Son Excellence Amadou Toumani TOURE à  la jeunesse, la nouvelle salle de spectacles de Tombouctou, véritable creuset de la jeunesse constitue un baromètre sûr pour meilleure promotion de notre diversité culturelle. Elle reste aussi une composante essentielle du tissu urbain de Tombouctou pouvant efficacement participé à  l’épanouissement des jeunes et à  l’embellissement de la ville.Après Tombouctou, le Ministre et sa délégation ont procédé à  l’inauguration des 15 logements sociaux et de la salle de spectacles de Niafunké.Les logements sociaux de Niafunké sont bâtis sur une superficie totale de 01ha 56 a, pour un coût global hors taxes de 383 426 719 FCFA. Ils sont de type F3 dalle, d’une superficie bâtie de 83,92 m2, comprenant un bâtiment principal, une toilette extérieur moderne et une cuisine extérieure, l’ensemble sur une parcelle de 400 m2. Les logements ont été conçus en tenant compte des habitudes des populations et des conditions climatiques. Les travaux de construction et de viabilisation ont été réalisés par cinq entreprises toutes nationales et l’association des Usagers d’adduction d’eau potable de Niafunké. La coordination et la supervision des travaux ont été assurées par les services techniques de l’Urbanisme et de l’Habitat de Tombouctou et de Niafunké.Pour le Ministre du Logement, ces réalisations sont la traduction concrète de la volonté des plus hautes autorités du pays, d’une part d’étendre le programme des logements sociaux aux villes secondaires du pays et d’autre part d’assurer la promotion de l’ensemble de la jeunesse de notre pays. Le Ministre a invité les bénéficiaires au respect strict des termes du contrat et à  un bon entretien des lieux. Quant à  la salle de spectacles, elle a invité les autorités administratives et politiques de la garder jalousement car a-t-elle ajouté un tel joyau ne se trouve pas tous les jours.

Le Mali, un pays enclavé à l’urbanisation galopante

Cette révélation a été faite par le Directeur de la Division de la coopération technique et régionale de l’Onu Habitat, lors d’un atelier d’évaluation de la stratégie nationale de logement. Le Mali compte en 2009, 4,3 millions de citadins soit 1/3 de la population totale estimée à  13 millions. Ceci explique qu’environ, 2,9 millions soit les 2/3 de la population urbaine du Mali vivent dans les zones d’habitat précaires. Selon Daniel Biau, Directeur de la division de la coopération technique et régionale de l’Onu Habitat, la croissance urbaine du Mali entre 2005 et 2010 est estimée à  4,83% par an. « Ce taux annuel est parmi les plus faibles de l’Afrique de l’ouest, mais le taux de croissance urbaine du Mali s’élève à  32%, un chiffre supérieur à  celui des autres pays enclavés de la sous région, comme le Burkina (19,5%)et le Niger 16,5% ». Malgré cette croissance de l’urbanisation, les grandes villes du Mali restent confrontées à  certains nombres de problèmes. Le cas de la ville de Bamako La capitale malienne compte 1,7 million d’habitants, et les principales villes du pays sont déjà  confrontées à  d’énormes problèmes qui se traduisent par une insuffisance des infrastructures de base, un taux de chômage élevé surtout parmi les jeunes, un accroissement de la pauvreté urbaine, le développement de l’insécurité en milieu urbain etc… N’oublions pas le taux d’accès à  l’eau potable dans les centres urbains, évalué en 2006 à  34,5 % à  Bamako. Il a été démontré que les consommations spécifiques restent parfois éloignées de l’objectif de 20 litres par jour par personne. Un autre problème à  souligner est le taux d’accès des populations à  un assainissement adéquat : en 2006, ce taux s’élevait à  6% en milieu rural en tenant compte des standards de qualité « améliorée » Ce taux d’accès en milieu urbain est de seulement 16%(18%à  Bamako). Défis à  relever  » Les défis à  relever sont importants et nécessitent d’importants moyens techniques, humains et financiers qui peuvent être mobilisés à  condition d’impliquer tous les partenaires du secteur, y compris les populations elle mêmes », a suggéré Daniel Biau. C’’est pourquoi, il a souhaité que les acteurs intervenant dans ce domaine mènent une réflexion en profondeur, et diagnostiquent sans complaisance les maux qui entravent le développement urbain durable du Mali. Reste aussi à  identifier les potentialités et opportunités, que représente l’urbanisation maà®trisée. A noter que l’expérience d’ONU Habitat à  travers le monde, a montré que le facteur limitant l’amélioration des conditions de vie et d’habitat, est l’absence de volonté politique pour résoudre la question de façon durable et à  grande échelle.

Pose de la première pierre d’ un nouvel hôpital à Mopti !

D’un coup total de plus de 5,696 milliard de francs, cette nouvelle infrastructure sortira de terre dans 14 mois. Les partenaires financiers de ce projet sont l’Agence Française de Développement (AFD) et la Coopération Technique Belge (CTB). Cet hôpital est cofinancé par la France et la Belgique à  travers l’Agence Française de Développement (AFD) et la Coopération Technique Belge (CTB) au Mali. Implanté sur une surface de 6555 m2, l’hôpital de Mopti sera composé d’un noyau central o๠l’on trouve le plateau technique, les consultations externes et le laboratoire, l’imagerie, la réanimation, les accès aux locaux d’hospitalisations des adultes constitués par deux ailes (médecine et chirurgie) comportant les services de soins et de garde ; de l’hospitalisation pédiatrique et un accès à  la gynéco-obstétrique. Elle permettra d’améliorer non seulement la qualité des prestations de santé mais également de renforcer la couverture sanitaire des populations. Conjointement, ATT procédera à  l’inauguration des logements sociaux de Mopti, prévue dans le cadre des chantiers du PDES (le programme de développement économique et social). Apres l’hôpital moderne de Bamako, celui de Sikasso, les logements sociaux d’ATTbougou, le président se rend dans son fief (Mopti) pour donner un coup de pioche au développement de cette région. Carrefour entre le Nord et le Sud du Mali, la région de Mopti qu’on appelle la Venise malienne est une zone de brassage culturel (Peuls, Bozos, Somonos, Dogons etC’…). Partie intégrante du triangle touristique malien, avec Tombouctou, Djenné et le Pays Dogon, la région de Mopti constitue la première destination du pays. Le Delta Intérieur du Niger (DIN) possède de réels atouts, même si il reste encore peu exploité du fait de l’accessibilité et le manque d’infrastructures hôtelières. La région avait aussi bénéficié des travaux d’aménagements hydro-agricoles dans les périmètres de Dia (cercle de Mopti) grâce à  un prêt du Fonds Africain de Développement. De même, sur le plan sportif, des stades et équipements ont été mis à  disposition lors de la Can 2002 au Mali. Contrairement à  d’autres régions comme Koulikoro, Gao, Kidal ou Tombouctou, o๠les populations se sentent lésées face aux projets de développement, Mopti fait figure de favorite. Ville natale du Président, elle apparaà®t privilégiée face à  d’autres zones, o๠le pays gagnerait à  se développer.