Le Salon International du Monde musulman est de retour

La première édition, qui avait pour thème « Muhammad, Miséricorde pour l’univers » avait rencontré un véritable succès, avec près de 60 000 visiteurs dont 20% de non musulmans Au programme de cette nouvelle édition, beaucoup d’évènements enrichissants attendent les visiteurs : conférences, débats, tables rondes, expositions, découvertes de régions du monde musulman à  travers des stands d’artisanats ou de produits, mais aussi des stands sur la décoration, la finance islamique, les télécommunications, les livres, le prêt-à -porter, etc. Le visiteur pourra assister à  des conférences de prédicateurs de renommée internationale tels que Cheikh Khalid Yassin, Cheikh Mohammed Patel, professeur Rachid Haddache, Yusuf Estes, Cheikh Mohammad Al ‘Arifi etc. Il pourra aussi participer à  des concours, de Coran ou celui de la photo sur la beauté de la création d’Allah, Le Tout-Puissant. Plus de 300 exposants Plus de 300 exposants seront également présents, sans oublier les espaces avec des ateliers pour enfants, ou des ateliers Calligraphie, Hijama, et même de Tajweed. La Turquie étant à  l’honneur cette année, les visiteurs pourront admirer une exposition exceptionnelle sur la Turquie, l’empire ottoman et l’artisanat islamique. La 2ème édition du Salon International du Monde Musulman semble encore plus prometteuse que la précédente, un week-end riche en découvertes, et en apprentissages, inchaAllah. Soyez nombreux et si vous hésitez encore voici un aperçu de ce qui vous attend :

Développement véritable: Pour un accord de l’OMC sur la facilitation des échanges

Voilà  quatre ans que nous sommes plongés dans la Grande Récession. Pour l’instant, les pays membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont résisté à  la tentation d’un protectionnisme généralisé qui aurait aggravé une situation déjà  tendue. Mais la pression augmente alors que les sirènes du nationalisme économique résonnent de plus en plus auprès de dirigeants politiques fatigués. Pour l’OMC, la meilleure défense du marché ouvert, C’’est une bonne attaque. Un nouvel accord sur la facilitation des échanges constituerait un scénario gagnant-gagnant pour tous, qui augmenterait les capacités des pays en développement à  participer aux échanges, renforcerait le mandat de l’OMC en matière de développement et doperait la croissance économique mondiale. Plus d’une décennie après le début des négociations de Doha, cet accord serait une forme d’acompte sur l’engagement des pays de l’OMC à  souder commerce et développement. Les pays en développement en seront les principaux bénéficiaires. Grâce à  une aide adaptée, les négociants des pays pauvres gagneront en compétitivité et intégreront les chaà®nes d’approvisionnement mondiales. Pour ces derniers, qui souffrent d’un handicap concurrentiel dû à  des procédures de traitement et de dédouanement des marchandises défaillantes, les perspectives de gains sont élevées. Obsolescence et inefficience des procédures aux frontières, mais aussi inadéquation des infrastructures riment souvent avec coûts de transaction élevés, délais importants, risques de corruption et surcoût de 10 à  15 % — plus encore pour les pays enclavés — pour l’acheminement des produits sur les marchés. Selon les recherches de la Banque mondiale, pour chaque dollar d’aide à  la réforme de la facilitation du commerce dans les pays en développement, le rendement économique peut monter jusqu’à  70 dollars. l’impact des financements destinés à  optimiser les dispositifs et procédures de gestion aux frontières est considérable, et C’’est ce qui constitue précisément l’enjeu des négociations internationales sur la facilitation des échanges. Les projets d’appui à  la performance et à  la transparence soutenus par les banques de développement et des bailleurs de fonds bilatéraux ont permis d’obtenir des améliorations spectaculaires. En Afrique de l’Est, l’optimisation des procédures a réduit de 48 à  sept heures seulement le temps moyen de dédouanement des cargaisons transitant à  la frontière entre le Kenya et l’Ouganda. Au Cameroun, certaines de nos institutions ont travaillé avec l’Organisation mondiale des douanes pour aider les autorités douanières à  endiguer la corruption et augmenter la perception des recettes (estimées à  plus de 25 millions de dollars par an). à€ la frontière entre le Laos et le Viet Nam, un accord sous-régional sur le transport transfrontalier a permis de réduire le temps de transit des marchandises de quatre heures à  un peu plus d’une heure seulement. En assortissant d’un volet douanier un projet de route entre Phnom Penh et Hô-Chi-Minh-Ville, il a été possible d’augmenter de 40 % en trois ans la valeur totale des échanges au poste frontière de Moc Bai-Bavet. Au Pérou, certaines de nos institutions ont œuvré avec des transitaires internationaux pour permettre aux villages ruraux et isolés et aux petites entreprises d’exporter, grâce aux services postaux locaux ; plus de 300 petites entreprises péruviennes se sont lancées à  l’export — une première pour la plupart d’entre elles. Les contours d’un nouvel accord de l’OMC sur la facilitation des échanges sont déjà  posés, mais il subsiste des divergences techniques quant à  ses clauses spécifiques. Les pays en développement veulent un engagement crédible en faveur d’une assistance technique et du renforcement des capacités notamment, pour pouvoir gérer les coûts d’application. Selon une étude de la Banque mondiale, le coût des mesures concernées par un tel accord serait relativement modéré — entre 7 et 11 millions pour les pays couverts par l’étude, étalés sur plusieurs années —, surtout au regard des bénéfices attendus. Pour les pays disposés à  optimiser leurs systèmes de facilitation des échanges, les programmes de renforcement des capacités et de financement existent déjà . Les principaux pays bailleurs de fonds et organismes internationaux de développement ont fait de cette question leur priorité et ont pour cela accru leurs investissements. Selon l’OCDE, l’aide consentie au titre de la facilitation des échanges a été multipliée par dix en termes réels, pour passer de 40 millions de dollars en 2002 à  près de 400 millions de dollars en 2010. Pour aider les pays en développement à  appliquer pleinement et efficacement l’accord, nous nous tenons prêts — aux côtés de l’OMC — à  les accompagner, au cas par cas, dans l’évaluation de leurs besoins, à  leur allouer les moyens requis et à  organiser des partenariats entre pays bénéficiaires et partenaires au développement pour une délivrance rapide et efficace de l’aide. Dans le champ des négociations internationales, les chances d’aboutir sur un accord sont d’autant plus fortes que les bénéfices à  en tirer sont partagés par tous. Or tous les pays ont quelque chose à  gagner de la facilitation des échanges en termes de développement. Le moment est donc venu pour les pays de l’OMC d’avancer sur les dossiers qui le permettent. Cela équivaudra à  verser un acompte sur un investissement solide.

Quand TV5 Monde confond Ansar Dine et Ançardine » !

Après la diffusion dimanche soir d’un reportage sur la fusion des deux mouvements rebelles (Ansar Dine et MNLA qui occupent les deux régions nord du Mali depuis fin mars 2012), avec en arrière plan des images du leader de l’Association nationale Ançar-dine Cheick Chérif Ousmane Manani Haà¯dara, ses partisans ont rencontré la presse pour exprimer leur indignation. Ançardine ou Ansar « Cheytane » ? Les responsables du mouvement islamique renient toute forme de connivence avec le groupe Ansar Dine qui opère aux cotés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) pour l’islamisation sauvage des régions du nord du Mali. «Â Nous sommes indignés même si nous pensons que C’’est par erreur que la chaine a diffusé ces images. Une chose est claire, nous n’avons rien à  voir avec groupe qui opère au nord » a indiqué Me Lahou Touré, avocat de l’Association religieuse. «Â Nous acceptons les excuses, mais nous exigeons d’autres actions pour blanchir notre mouvement ». Le seul fait que l’image diffusée ne colle pas à  la réalité, pourrait conduire l’association religieuse à  intenter une action en diffamation contre TV5 Monde. Une question d’honneur Pour le moment, dit-il, il n’est pas question de porter plainte contre TV5 d’autant plus que les responsables de la chaine ont reconnu leurs erreurs en présentant publiquement leurs excuses.  «Â Ce n’est pas une question d’argent qui pourrait nous emmener à  porter plainte, mais une question d’image et d’honneur ». La référence à  la bande d’Iyad Ag Alhy (leader d’Ansar Dine au nord) relève «Â d’une mauvaise foi notoire de sa part et celle de ses complices se trouvant ici à  Bamako même qui n’ont d’autre objectif que de nuire à  l’Association Ançardine ». l’avocat ajoute que l’Association Ançar-dine a été crée il y a vingt ans au Mali en vertu d’un récépissé délivré par les autorités maliennes, dans le but de «Â soutenir les idées et les valeurs authentiques de l’islam ». Pour eux l’Association Ançardine est bien différente de ce qu’ils appellent « Ançar-cheytane » dirigée par Iyad Ag Alhy. Selon Mahamadou Diallo, Imam de la mosquée de Torokorobougou, la fusion intervenue le week-end dernier entre les deux mouvements rebelles (Ançar-dine-MNLA)donnent un signal fort à  la classe politique malienne qui a tout intérêt à  cesser les querelles de leadership et de positionnement pour faire de l’affaire du nord la vrai priorité.

« Artistes du monde » organise le concert pour la paix au Mali

C’’est un secret de polichinelle : le Mali est agressé par des bandes armées dans sa partie nord. En pareille circonstance, chaque fille et fils du pays, en fonction de sa compétence, doit apporter sa pierre à  l’édification de la nation. Sous la houlette de l’Association « Artistes du monde », des artistes maliens de renommée internationale seront mis à  contribution le 14 avril 2012, pour animer un concert de la paix, des arts et de la culture, au Centre international de conférence de Bamako. Habib Koité, Nahawa Doumbia, Penzy, Michelle Kaniba, Ander le magicien, sont les artistes que l’Association « Artistes du monde » a décidé d’inviter pour animer le concert de la paix qu’elle organise le 14 avril 2012, au CICB. « Cette soirée qui vise à  mettre les arts et la culture au service de la paix pour la préservation de l’intégrité du territoire nationale sera un moment de grande communion du peuple malien uni dans sa diversité ». Cette déclaration a été faite par Amssetou Sanogo, Présidente de l’Association « Artistes du Monde », le 12 avril 2012, à  la sortie de la conférence organisée à  l’Institut français de Bamako sur le double thème de « l’histoire du peuplement du Mali » et « les créations artistiques dans le contexte de la pluralité culturelle du Mali ». Pour animer cette conférence débat, les organisateurs ont mis à  contribution des experts comme Denis Dougnon, enseignant et chercheur, Karidjigué Laà¯co Traoré, chorégraphe, Mme Touré Fatou Sacko, attaché de recherche au Musée national du Mali, Seyba Lamine Sissoko N° II, artiste et auteur compositeur. Dans son approche sur la thématique de « l’histoire du peuplement du Mali », Denis Dougnon a abordé le problème sous forme de questionnement. Selon lui, cette démarche permet à  chacun de s’interroger sur le Mali, son peuplement et ses origines. Pour sa part, Mme Touré Fatou Sacko, a invité l’auditoire à  un voyage à  travers le Mali, en surfant sur les différentes aires culturelles du pays, en mettant en exergue les genres musicaux traditionnels à  l’aune des instruments usités. Seyba Lamine Sissoko N° II a rappelé les fonctions d’un certain nombre d’instruments traditionnels qui sont aujourd’hui en voie de disparition. Quant à  Karidjigué Laà¯co Traoré, il a abordé le thème de la création artistique sous l’angle de la danse. Il a dénoncé le fait que le Mali assiste pratiquement impuissant à  la disparition d’un certain nombre de danses traditionnelles.

2011, ce qu’on n’oubliera pas

Crise ivoirienne, la fin de Gbagbo Pendant plus de trois mois, la Côte d’Ivoire aura retenu douloureusement son souffle. Les violences postélectorales qui ont éclaté après le scrutin de décembre 2010, se sont aggravées, entraà®nant le pays dans une crise qui a fait plus de 3000 morts. En Avril 2011, quand finalement, Laurent Gbagbo est déposé, C’’est un pays déchiré qu’il laisse à  son successeur Alassane Ouattara. Depuis, les ivoiriens pansent leurs plaie et travaillent à  une réconciliation sans laquelle le retour sur la scène internationale de la grande Côte d’Ivoire sera difficile, voire impossible. Quand à  Laurent Gbagbo, il a été transféré à  la Cour Pénal Internationale de la Haye o๠il attend son procès pour crimes contre l’humanité. Le vent de « Sidi Bouzzid » Il a soufflé très fort depuis un petit village tunisien et a traversé la place Tahrir, Benghazi, Sanaa. Il a déclenché le « printemps arabe » qui a finit par avoir raison de la dictature même si la lutte est loin d’être terminée. Il a quand même balayé des régimes que l’on croyait inamovible comme ceux de Moubarak en Egypte et de Kadhafi en Libye. l’homme de l’année, ce sont incontestablement les jeunes qui ont été, partout, les porte-flambeaux des mouvements pacifiques. Leur arme, la puissance mobilisatrice des réseaux sociaux, véritables canaux de libre-expression, et leur soif de liberté. Oussama, c’est fini Le monde entier a salué sa mort. Non pas pour lui rendre hommage, mais en poussant un ouf de soulagement. Après des années de traque, Oussama Ben Laden, le chef de la nébuleuse terroriste Al-Qaeda est tué au Pakistan. C’’était le dimanche 1er mai. « Justice est faite », dira le président américain, Barack Obama pour qui la mort du cerveau présumé des attentas du 11 septembre 2001 est un véritable coup d’éclat. Même si la rareté des preuves et des images de ce décès ont nourri de nouvelles théories du complot, nul doute que cette « victoire » pesera lourd dans la campagne pour les prochaines élections présidentielles aux USA. La fin du nucléaire ? En 2011, la nature a montré que, malgré toutes les prouesses technologiques humaines, elle reste maà®tresse du jeu. Les catastrophes naturelles se sont succédé mais celle qui restera dans les esprits, C’’est le tsunami au Japon. Le 11 mars 2011, une vague de 14 mètres de haut vient s’abattre sur la côte nord-est du pays. Un tsunami provoqué par un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter au large de l’à®le nippone. Le bilan est tragique : une vingtaine de milliers de personnes perdent la vie dans cette catastrophe. Ce sont ensuite les conséquences qu’il fallu gérer et en particulier, les dégâts qu’il causa sur les centrales nucléaires du pays, celle de FukushimaDaiichi en tête. 110.000 personnes seront évacuées du site de ce que les experts ont qualifié de catastrophe nucléaire majeure. Depuis, de nombreux pays ont remis en question leur politique énergétique, certains décidant même l’abandon progressif du nucléaire. DSK, la chute Il était donné pour favori de la présidentielle française en 2012. Ce sera sans lui que le Parti socialiste affrontera Nicolas Sarkozy. Ce sont ses vieux démons qui ont eu raison de l’ambition élyséenne de Dominique Strauss Kahn. Le 14 mai, une employée de l’hôtel Sofitel à  New-York, Nafissatou Diallo, l’accuse de viol alors qu’elle était en service. Il est arrêté dix minutes avant de prendre l’avion pour Paris et le monde entier regarde, médusé, DSK, menotté, sortir d’un commissariat de New York. D’homme puissant et influent, il est passé en quelques heures à  prisonnier d’une des prisons les plus dures au monde, Rikers Island. Depuis, les charges ont été abandonnées. Dans cette affaire, l’hypothèse du complot fomenté par l’Elysée, continue de planer et les récentes révélations n’ont fait qu’épaissir les zones d’ombre. Mais une chose est sure, 2012, ce sera sans DSK, rattrapé depuis par d’autres scandales toujours à  caractère sexuel. « Tous indignés » A l’image de leurs frères du monde arabe, les jeunes ont pris la rue dans de nombreux pays occidentaux. Ils sont en colère, fatigués d’être pressés, oppressés par un système régit par l’argent. Et ils l’ont fait savoir. « Les indignés », mouvement de contestation pacifique parti d’Espagne le 15 mai 2011, a fédéré des millions de jeunes de par le monde. Europe, USA, Japon, ils veulent rendre le pouvoir aux citoyens et changer le système économique. Et comme leurs frères arabes, les Indignés utilisent aussi les réseaux sociaux pour lancer régulièrement de nouveaux appels à  la désobéissance civile. Mariages princiers Ces princes qui ont épousé les princesses de leur C’œur, des roturières, nous ont redonné envie de croire aux contes de fées. Le mariage du siècle entre le Prince William et Kate Middleton, le 29 avril 2011, a été suivi par des millions de téléspectateurs à  travers le monde. Quelques semaines plus tard, une autre tête couronnée le prince Albert II de Monaco, 53 ans s’unissait à  la sud-africaine Charlène Wittstock, 33 ans, le vendredi 1er juillet 2011. Des unions qui ont redoré l’image des familles royales et bien entendu montrer que l’amour était toujours le plus fort, malgré tout… Ils nous ont quitté en 2011 En effet, en 2011, nous avons dit adieu à  des grands de ce monde. Dans tous les domaines, ils auront laissé leur empreinte sur l’humanité. Adieu à  Steve Jobs, fondateur de la marque Apple en 1976, qui a construit un véritable empire, voire un mythe pour certains ; à  Amy Winehouse, grande artiste de la chanson anglaise disparue dans la fleur de l’âge ; à  Mouammar Kadhafi, au pouvoir en Lybie pendant 41 ans, il est tué à  Syrte, le 20 octobre après 9 mois d’insurrection militaire ; Vaclav Havel, ancien président tchèque, dramaturge, décédé le 18 décembre. Il était l’icône de la lutte pour la liberté dans son pays ; Danielle Mitterrand, ex-première dame de France, morte dans la nuit du mardi 22 novembre 2011 à  l’âge de 87 ans ; Cesaria Evora, la diva aux pieds nus s’en est allée le 17 décembre, peu après avoir pris sa retraite pour cause de maladie. Elle venait d’avoir 70 ans.

Siya bonga Durban !

C’est parti pour la COP 17 à  Durban. Ou conférence des parties. A la sortie de l’aéroport King Shaka International, la province du Kwazulu Natal se déploie dans toute sa splendeur verdoyante. Des collines majestueuses o๠la pierre n’est plus visible. Oui Durban est une ville verte, une ville propre, un choix idéal pour abriter la COP 17, qui durant deux semaines, va réunir les parties pour trouver un accord sur le climat du monde. Certes, il y a ceux qui ne veulent toujours pas ratifier le protocole de Kyoto,et r2duire leurs emissions de gaz a effets de serre, ceux qui veulent des mesures de poids et, il y a les activistes, sorte d’alternégotiateurs, groupés devant le centre international de conférence ICC de Durban. A eux, ils refont le monde et la COP devient  » Conference of the people ». Jacob Zuma l’a souhaité. Un monde plus vert à  l’image de ces collines verdoyantes qui décorent le chemin, alors que nous nous engageons vers Scotburg, la bourgade o๠nous sommes logés à  quelques milles de la ville. Incroyablement verte, cette province du Natal, celle découverte par cet explorateur européen, qui la surnomma ainsi. Terre du Natal, terre de Shaka Zulu, guerrier intrépide qui entraà®nait ses troupes sur ces monts o๠le Carbone s’évapore tant la nature est généreuse. Alors, comment préserver cette nature ? Qu’allons nous laisser à  nos enfants pour demain ? Car au delà  des négotiations de Durban, des discussions, des workshops o๠des Side Events, organisés par les pays présents à  Durban, interrogeons-nous sur notre rôle intime face à  cet environnement que nous dégradons chaque jour par nos besoins pressants, urgents et que sais-je encore… Tous ces sachets plastiques que nous jetons dans les rues de Bamako, ces canettes vides jetées à  même le goudron, cette eau que nous gaspillons à  outrance, ces pollutions que nous provoquons, ces arbres que nous refusons de planter, alors que leur oxygène nous remplit les poumons d’espoir. Grace Green, elle a un projet. Elle n’ira pas à  Durban, mais elle fera planter des arbres à  toux ceux qui le voudront tout autour de Johannesburg, en mémoire d’Oliver Tambo.. A Durban, les enjeux sont infinis. Bien qu’à  plus qu’à  Copenhague et à  Cancun o๠aucun accord patent, clair, décisif, aucun consensus réel n’a été trouvé entre les Parties, les puissants de monde. Or l’urgence est là , nous ne pouvons plus l’ignorer, les glaciers fondent, les températures augmentent, il n’y a plus de saison mais des multitudes de micro climats, des changements climatiques évidents et dégradants. Au Mali, l’enjeu est de trouver des solutions d’adaptation aux effets néfastes du changement climatique, face à  l’ensablement, à  l’avancée du désert, les défis de l’assainissement, autant de problématiques que notre pays exposera aux partenaires, lors de son Side Event du 6 décembre à  Durban. En attendant, Siya bonga Durban ! Bienvenue à  Durban pour un monde plus vert…

Les aventures de  » Karim et Doussou  » sur TV5 Monde

Diffusée sur TV5 Monde, Karim et Doussou” est une mini série de 47 épisodes de 6 minutes chacune réalisée sous la houlette de Aà¯da Mady Diallo à  travers Afribone Karim et Doussou », est une mini série qui retrace le quotidien d’un jeune couple malien ordinaire. En effet, les deux époux représentent la société d’aujourd’hui avec ses défauts et ses qualités. Ils font preuve de jalousie, de cupidité, de mensonge, de coups bas lorsque cela les arrange mais ils font également montre de courage, d’entraide, de persévérance et d’amour. En effet, la modernité a laissé de graves séquelles sur les mœurs maliennes sans pour autant faire disparaà®tre toutes les pratiques traditionnelles. Doussou se permet une liberté de mouvement et de ton que la société malienne ne tolère pas tellement chez une femme. Un beau matin, Doussou apprend par la jeteuse de cauris, l’infidélité patente de son mari Karim. Les sacrifices ordonnés tardant à  donner satisfaction, la jeune épouse décide alors de gérer l’affaire autrement. Elle attend un soir l’arrivée de son mari adultère, l’attaque de front et provoque une bagarre dont elle sort blessée. A côté de cette scène houleuse, Karim impose un style vestimentaire à  sa femme. Ce sont autant d’évènements qui secouent presque tous les jeunes couples que cette mini série retrace. Chacun des 47 épisodes traite en 6 minutes une ou plusieurs situations vécues par des milliers de couples de la capitale o๠tout tourne autour de l’argent, la jalousie, l’amitié, la trahison, les relations avec belle-mère…. Toute chose qui fera dire à  la co- scénariste, Aà¯ssata Sanogo qu’ils se sont référés à  des faits réels sans pour autant retracer la vie d’un ménage en particulier. Les situations décrites dans cette série peuvent se produire au sein d’un jeune couple. Rappelons que ce film est la toute première production de la société Afribone Mali fournisseur, de service internet. Depuis le 12 septembre dernier, « Karim et Doussou » passe sur TV5 du lundi au vendredi à  18h25. Afribone demande à  toutes les chaà®nes intéressées par le film de le contacter.

Jeunes , changeons notre monde!

C’’est à  Kita que le Mali a choisi de délocaliser la célébration de cette journée. Notre pays s’est aussi choisi un thème particulier, «Communication et Santé de la Reproduction en milieu-jeunes». «Si la Journée Internationale de la Jeunesse est l’occasion pour les jeunes du Mali, d’Afrique et du monde entier d’initier des actions les concernant, elle constitue également, pour les décideurs, les partenaires et l’ensemble de la société civile un moment fort de réflexion sur les grandes préoccupations des jeunes», souligne le Ministre Djiguiba Kéita dans son message à  la jeunesse malienne. Organisé avec la collaboration du Conseil National de la Jeunesse du Mali, l’évènement phare de cette célébration sera la remise des attestations et conventions de subvention aux fédérations et associations de jeunesse lauréates des appels à  projets de deux composantes essentielles du Programme d’Appui à  la Jeunesse Malienne (PAJM). Les deux composantes en question sont «Structuration Associative et Dialogue Institutionnel» et «Culture et Citoyenneté». Il faut souligner que le PAJM est mis en œuvre par la Direction nationale de la jeunesse (DNJ) avec le concours technique et financier de la coopération française. Il a pour objectif de renforcer les actions entreprises au Mali dans le domaine de l’insertion sociale et économique des jeunes. Le choix du thème National n’est pas fortuit. Du 15 au 17 Avril dernier, notre pays avait accueilli le Sommet Mondial des Jeunes leaders de l’ONU- SIDA sur le VIH. Cette rencontre visait à  créer de nouvelles opportunités et un nouvel espace aux jeunes leaders émergents, notamment ceux vivant avec le VIH. On se rappelle que le sommet de Bamako avait été sanctionné par un acte dit «Déclaration de Bamako» que le président Amadou Toumani Touré a porté à  une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies en juin dernier à  New York. «Communication et Santé de la Reproduction en milieu-jeunes», permettra de rester dans cette lancée et de continuer à  faire de la jeunesse malienne, africaine, mondiale, une couche plus avertie et plus responsable de notre population face au VIH-Sida et autres IST. « Changer notre monde » Dans le monde entier, des changements sont en cours qui ont eu pour point d’origine des manifestations de jeunes. Ces derniers réclament plus de justice sociale, de démocratie et de paix à  des régimes qui, bien souvent malheureusement, les répriment dans le sang en faisant la sourde oreille à  leurs revendications. Si en Tunisie, en Egypte, les choses ont bougé dans le bon sens, il n’en est pas de même partout. l’exemple de la Syrie, o๠des centaines de jeunes manifestants pacifiquement on perdu la vie en quelques mois, l’illustre à  souhait. Mais la persévérance et l’abnégation voire l’esprit de sacrifice des jeunes syriens est aussi porteur d’un autre message. La jeunesse peut « changer notre monde » ! Et C’’est le thème choisi par les Nations Unis pour cette journée internationale de la jeunesse 2011. La communauté internationale veut ainsi attirer l’attention des jeunes sur leur capacité à  révolutionner « leur » monde (ville, village, pays…), mais aussi les décideurs à  changer les priorités qu’ils se sont fixés et de faire une meilleure part à  la promotion de la jeunesse, seul gage véritable de développement durable et équitablement partagé. « La communauté internationale doit continuer d’œuvrer de concert afin d’élargir l’horizon des possibilités pour ces jeunes femmes et ces jeunes hommes et répondre à  leurs revendications légitimes pour la dignité, le développement et un travail décent. Ne pas investir dans la jeunesse revient à  faire de fausses économies. Les investissements qui seront réalisés en faveur des jeunes apporteront de précieux résultats dans un avenir meilleur pour tous» déclare Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU à  l’occasion de la JIJ ce dette année. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports du Mali appelle aussi les jeunes maliens à  faire quelque chose pour « changer notre monde ». Il les appelle à  l’engagement citoyen à  l’occasion des prochaines échéances électorales. «Jeunes du Mali, de grandes échéances électorales attendent votre pays… Votre rôle est déterminant dans la réussite de cet événement politique majeur. Aussi voudrais-je vous engager à  vous mobiliser pour augmenter le taux de participation à  ces élections et à  prendre résolument la part qui vous revient quant aux places à  occuper. Mais, il ne dépend que de vous de prendre ces places en exigeant des quotas et en imposant des choix, les choix de votre avenir. Votre avenir est entre vos mains. Je vous exhorte à  vous battre pour un Mali émergent, pour la Renaissance de l’Afrique», telle est l’exhortation de Djiguiba Kéita.

CM U-20 : L’amère désillusion

Une fois de plus, la Fédération malienne de football est sur la sellette. Motif: la piètre prestation des Aiglons lors de la Coupe du monde des U-20 en Colombie. En effet, la participation des Aiglons du Mali à  la Coupe du monde de football des moins de 20 ans, qui se déroule en Colombie, a tourné à  la grosse désillusion. Ces derniers sont sortis de la Coupe du Monde junior par la plus petite porte avec trois humiliantes défaites en autant de confrontations. Trois matches, trois défaites, 6 buts encaissés et zéro but marqué. Voilà  le triste bilan de l’équipe de Cheick Diallo à  la phase finale de ce mondial des juniors. Au même moment, les trois autres pays africains, à  savoir le Nigeria, l’Egypte et le Cameroun joueront les 8èmes de finale. Une élimination qui semble avoir mis le président de la République, Amadou Toumani Touré dans tous ses états, le samedi 6 août 2011, à  l’occasion de la réception à  Koulouba de l’équipe cadette fille de basketball, championne d’Afrique. Après avoir suivi les Aiglons au fil de leurs échecs, ATT n’a pas porté de gants pour fustiger les échecs en répétitions de notre football et de la Fédération en particulier.  » On ne prépare rien, ailleurs, on se plaint pour rien. Et au finish, on ne nous amène rien…». Toute chose qu’il estime inadmissible au vu des efforts consentis par l’Etat. Pourtant, au départ du Mali, Cheick Diallo disait : « Nous avons bien préparé cette compétition à  Kabala. J’ai un groupe que je connais très bien. Nous avons de très bons joueurs et nous allons pour défendre le drapeau national ». Pour certains observateurs, cette élimination des Aiglons n’est guère surprenante dans la mesure o๠toutes nos sélections, des cadets aux espoirs en passant par les juniors et les locaux ont toutes été éliminées dans leurs compétitions respectives. Cette aventure des Aiglons du Mali est la suite logique des échecs étalant la très mauvaise santé de notre football sous l’ère Hammadoun Kolado Cissé que d’aucuns désignent comme le plus mauvais président que notre football ait connu.

Coupe du Monde junior : le Mali attendu en Colombie

Les coéquipiers du capitaine Amara Konaté évolueront dans le groupe A en compagnie de la République de Corée, de la France et du pays hôte, la Colombie. L’ambition doublée d’une réelle volonté de vaincre a été affichée par les poulains du coach Cheick Fantamadi Traoré qui, par ailleurs a été entraineur adjoint de la sélection senior. l’équipe du Mali, a quitté Bamako, lundi soir à  destination de la Colombie, qui va abriter cette compétition internationale. La délégation malienne est composée de 21 joueurs et 8 officiels. Gageons que les jeunes joueurs sauront faire des exploits surtout pour faire honneur au drapeau de l’instance continentale qui leur a été solennellement remis par le président de la Fédération malienne de football, Hammadoun Kolado Cissé: « Vous partez à  ce Mondial pour défendre les couleurs de votre pays, mais aussi celles du continent africain. Ne perdez jamais à  l’esprit que vous êtes des ambassadeurs d’un football africain en plein essor », Notons que C’’est l’Afrique qui détient ce trophée, à  travers le Ghana. Ainsi le Mali devient donc avec les trois autres pays, Nigeria, Cameroun et Egypte, les portes flambeau du football africain. Toutefois, faut-il noter que les Aiglons ont bien fini quatrième meilleure nation africaine en avril dernier en Afrique du Sud… Pourvu qu’ils aillent renforcer la bonne réputation, qui les entoure, à  Bogota. La bataille ne sera certainement pas facile puisque la sélection nationale malienne affrontera la République de Corée à  l’ouverture, puis la France avant de clôturer avec le pays hôte. Pour une quatrième invitation à  cette messe du football mondial, après 1989, 1999 et 2003, la sélection malienne pourra toujours compter sur ses vraies valeurs d’humilité, d’abnégation et surtout de sacrifices pour vaincre. Le sélectionneur national Cheick Diallo, a mis l’accent sur le travail physique et tactique pendant ce stage purement local. « J’espère que nous irons le plus loin possible. Pour commencer, il faut déjà  passer le premier tour. Dans leur grande majorité, ces joueurs ont progressé ensemble depuis près d’une année. Ces garçons savent qu’ils sont en mesure de regarder n’importe qui dans les yeux », explique Cheick Diallo. Les deux équipes classées première et deuxième de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes disputeront les huitièmes de finale. L’équipe qui aura le succès final, bénéficiera d’une récompense de 5 millions de F cfa pour chacun de ses joueurs. Puisque la FIFA interdit à  toute association nationale d’offrir des primes à  de jeunes joueurs.

7 milliards (ou presque !)

La célébration ce lundi de la journée mondiale de la population est couplée cette année au lancement de la campagne « Sept milliards d’actions » pour contribuer à  un monde meilleur. Une occasion de célébrer notre humanité commune et notre diversité. Ce sera aussi un rappel de notre responsabilité partagée de prendre soin les uns des autres et de notre planète. 7 milliards (ou presque !) « Compter pour la première fois sept milliards d’habitants est un jalon purement numérique, alors que ce sont les personnes dont nous devrions toujours nous soucier. C’’est la raison pour laquelle je suis heureux que le fonds des Nations-Unies pour la Population donne un sens à  ce nombre en lançant sa campagne »déclare le Secrétaire Général des Nations Unis, Ban Ki Moon. « Plus que jamais, les individus ont leur rôle à  jouer, en se rapprochant grâce aux réseaux sociaux et en essayant de changer le monde. Nous avons eu de multiples occasions cette année de constater l’immense désir des gens d’opter pour l’espoir plutôt que le désespoir, d’aspirer à  un meilleur traitement là  o๠la discrimination règne et d’exiger la justice pour en finir avec la tyrannie » ajoute-t-il dans son message. Le terrien numéro 7 milliard Le 7 000 000 000e Terrien devrait naà®tre en octobre. En Inde et en Afrique, les populations explosent, alors qu’en Occident, la dépopulation est proche. En même temps qu’elle continue de croà®tre, les problèmes de juste répartition des ressources ne cessent de se poser avec acuité à  l’espèce humaine. l’Unfpa insiste sur l’importance des mesures d’accompagnement qui doivent être prises pour assurer la survie de la population mondiale qui ne cesse de croà®tre. l’ONU est depuis déjà  plus de 50 ans préoccupé par l’accroissement rapide de la population mondiale, rapporte ITAR-TASS. Entre 1960 et 1999, la population de notre planète a doublé. 95% de l’accroissement est assuré par les pays les plus pauvres. Quant à  la Russie et aux pays d’Europe, leur population continuera de diminuer, selon l’Unfpa. Or, comme le rappelle le sécrétaire général de l’ONU, « nous avons suffisamment de vivres pour nourrir tout un chacun, et pourtant près d’un milliard des personnes ont faim. Nous avons les moyens d’éradiquer les nombreuses maladies, et pourtant elles continuent à  se propager. Nous avons reçu en cadeau un environnement naturel précieux, et pourtant il fait l’objet d’agressions et d’une exploitation quotidienne. Tous les êtres humains conscients rêvent de paix, et pourtant une grande partie du monde est en conflit et croupit sous les armes. Surmonter des défis de cette ampleur exigera de nous le meilleur ». « Profitons de cette Journée mondiale de la population pour prendre des mesures concrètes qui assureront au septième milliard d’habitant de notre monde et aux générations à  venir une vie meilleure » lance comme appel Ban Ki-Moon. Quel serait le taux de croissance idéal? Selon Ivan Hermans, du Fonds des Nations unies pour la population, le meilleur scénario, C’’est une croissance moyenne, qui ajoute environ 66 millions de personnes par année. Mais la chose la plus préoccupante est la croissance dans les pays en développement. Aujourd’hui, 1,8 milliard de personnes sont âgées de 10 à  25 ans et 90% d’entre eux vivent dans des pays en développement. Avec le taux de croissance actuel, la population de l’Afrique doublera en 30 ans. Et l’Inde comptera 1,4 milliard d’habitants d’ici l’an 2100. C’’est important également d’éduquer les gens sur la reproduction afin qu’ils puissent planifier l’aspect familial de leur vie. Ainsi, les familles deviennent plus petites et plus fortes aussi.

Les Aiglons en piste pour la Coupe du Monde Junior

Après avoir trébuché au pied du podium de la CAN junior, Afrique du Sud 2011, les Aiglons doivent impérativement se mettre tout de suite au travail pour affronter l’échéance mondiale qui les attend en Colombie. C’est du moins ce qu’a rappelé le staff technique des Poulains de Cheick Fantamadi Traoré. C’’est donc en Colombie que se jouera du 29 juillet au 20 août prochain le Mondial junior tant attendu par les fans du ballon rond. La tâche qui attend les Aiglons semble bien compliquée face à  des adversaires bien rôdés que sont la France, la Colombie et la Corée du Sud. La balle est donc dans le camp du sélectionneur national, Cheick Diallo. Les Groupes sont composés comme suit: le Groupe A est constitué du pays organisateur, la Colombie, la France, le Mali et la Corée du Sud. Le Groupe B mettra au prise le Portugal, l’Uruguay, le Cameroun, et l’Océanie. Quant au Groupe C, il est composé de l’Espagne, l’Australie, l’Equateur, et le Costa Rica. Dans le Groupe D, le Nigeria, la Croatie, l’Arabie saoudite et le Guatemala rivaliseront d’ardeur pour s’arracher la suprematie. Dans le Groupe E, le Brésil, l’Egypte, l’Autriche, et le Panama s’affronteront. Le Groupe F est composé de l’Argentine, le Mexique, l’Angleterre, et la Corée du Nord. Apparemment rien ne semble ébranler la quiétude des poulains de Cheick Fantamadi, en ce sens que les jeunes se sont remis au travail depuis leur retour, week-end dernier, d’Afrique du sud o๠ils ont terminé 4ème. « Nous saurons mieux faire. Comptez sur nous! » a indiqué un membre de la Fédération malienne de football. Attendons de voir!

Inter de Milan bat TP Mazembe en finale de la Coupe du Monde des Clubs

Après le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Italie et la Ligue des champions de l’UEFA, C’’est le cinquième titre des Milanais cette année. Logiquement annoncé comme le Petit Poucet de cette rencontre, Mazembe ne semble pourtant pas perdu dans le grand jardin du Zayed Sports City. Au contraire, les Corbeaux balisent le chemin vers la gloire lorsque Miala Nkulukuta frappe depuis l’aile droite, mais au-dessus (10′). Malheureusement pour les champions d’Afrique, ce ne sera que l’arbre qui cache la forêt. Car un autre Africain joue dans le camp d’en face, un certain Samuel Eto’o, qui adresse une passe lobée parfaite à  Goran Pandev. Le Macédonien remporte son face à  face avec Muteba Kidiaba d’un petit extérieur du gauche (13′, 0:1). La première graine de la victoire est plantée. Elle devient rapidement une belle plante lorsqu’Eto’o se trouve à  la conclusion d’un centre en retrait de Javier Zanetti. Son tir à  ras de terre bat Kidiaba pour la deuxième fois en quatre minutes, alors qu’il n’avait encaissé aucun but en deux matches (17′, 0:2). Il se montre en revanche impérial devant Diego Milito, parti à  la limite du hors jeu (24′). Ce sauvetage redonne du courage aux Congolais et Dioko Kaluyituka donne un coup de hache pour tenter d’entailler la confiance de l’Inter. Mais Julio Cesar se couche sur sa frappe à  ras de terre (32′). Deuxième encoche lorsque le centre de Mulota Kabangu file devant les bois italiens sans que Kaluyituka ne puisse réagir (36′). Heureusement pour les Corbeaux, Milito entretient le suspense malgré lui en mangeant la feuille lors d’un deuxième face-à -face avec Kidiaba (43′). l’Inter termine sa récolte Après avoir repris des forces, les Congolais reviennent décidés à  montrer de quel bois ils se chauffent, mais le coup franc direct de Kabangu est renvoyé par le mur intériste (49′). Comme en première période, l’Inter se montre patient, prend le temps de construire ses actions et en récolte presque les fruits. Maicon déborde côté droit mais touche du bois (60′) tandis que Milito continue sa vendange personnelle en ratant une tête à  bout portant (61′). Mazembe répond par une frappe du capitaine Kazembe Mihayo, mais Julio Cesar veille au grain (62′). Le TP remet ça peu après et C’’est cette fois Mukok Kanda, entré à  la pause, qui parvient à  frapper dans une forêt de jambes, mais Lucio écarte le danger (64′). Les bruyants supporters congolais s’enflamment encore Kaluyituka hérite d’un bon ballon, mais il manque son dribble devant le portier brésilien (75′). l’attaquant des Corbeaux se met encore en évidence à  la réception d’un centre de Kabangu, mais Julio Cesar a encore le bon réflexe, avant d’être suppléé par Ivan Cordoba (80′). Ce qui devait arriver arrive, le roseau milanais plie sans rompre, et Mazembe reçoit le retour de bâton. A peine entré en jeu, le Français Jonathan Biabiany hérite d’un ballon de Dejan Stankovic par-dessus la défense, élimine Kidiaba et finit le travail (85′, 0:3). La moisson milanaise est terminée et Javier Zanetti peut tranquillement aller soulever son cinquième trophée de l’année. Après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965, les Nerazzurri montent sur le toit du monde pour la troisième fois et succèdent au FC Barcelone.

Coupe du Monde: ce seront la Russie et le Qatar !

2018, victoire russe à  l’arraché Pour 2018, les autres candidats étaient le duo Pays-Bas/Belgique, le duo Espagne-Portugal et l’Angleterre, pourtant donnée grande favorite. Le choix de la Russie est très politique, le pays ne présentant pas sur le papier des garanties très solides en termes d’infrastructures. Tout y est encore à  construire: stades (seul le Luzhniki à  Moscou est aux normes d’une phase finale), hôtels, réseau de transport. La grande taille du pays constitue déjà  en soi un défi logistique même si le dossier russe s’articule autour de treize villes regroupées en quatre pôles. Hormis Ekaterinbourg, toutes les villes sont situées dans la partie +européenne+ de la Russie. Mais le soutien sans faille des autorités russes et du Premier ministre Vladimir Poutine ont dû rassurer les membres du CE de la Fifa. Le dirigeant russe avait déjà  joué un rôle central dans l’obtention par Sotchi des JO d’hiver de 2014. M. Poutine a, en plus, eu l’habileté d’éviter le voyage à  Zurich en dénonçant une « concurrence déloyale » et « une campagne évidente contre les membres du comité exécutif de la Fifa ». « On les couvre de boue, on essaie de les compromettre », avait-il lancé mercredi dans une allusion claire à  l’Angleterre. Pour M. Blatter, cette ouverture à  l’est s’inscrit ainsi dans cette volonté de défricher de nouveaux territoires, après une première Coupe du monde en Asie (Japon-Corée du Sud en 2002) puis en Afrique (Afrique du Sud en 2010). Le succès russe est un sérieux camouflet pour l’Angleterre, pays qui a donné naissance au football, malgré la qualité évidente de son dossier. Sa candidature a sans doute payé au prix fort les révélations sur des cas de corruption touchant le CE de la Fifa. L’intense lobbying du Premier ministre David Cameron, secondé par le Prince William et David Beckham, n’a donc pas porté ses fruits et le dirigeant britannique n’a pas réussi à  rééditer le coup de Tony Blair, artisan en 2005 du succès de Londres dans l’obtention des JO-2012. La Fifa a indiqué que, contrairement aux années précédentes, elle ne donnerait le détail des votes. 2022, une coupe du monde dans le désert ! Pour 2022, les autres pays candidats étaient les Etats-Unis -donnés grands favoris-, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie. En choisissant le Qatar, minuscule pays du Moyen-Orient (11.427 km², 1,7 million habitants) devenu en quelques années un acteur majeur de la région dans le domaine du sport et de la culture, la Fifa a opté pour l’audace et continue à  défricher de nouveaux territoires, après avoir ouvert la porte à  l’Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et à  l’Afrique en 2010 (Afrique du Sud). Etat pétrolier mais surtout troisième producteur mondial de gaz naturel, l’émirat a tout misé sur sa puissance financière et son positionnement géographique, au centre d’un marché télévisuel qu’il estime à  près de 3,2 milliards de téléspectateurs. Le choix du Qatar représente pourtant un défi important avec deux écueils: la chaleur accablante en été et la faible superficie du pays qui pourraient poser des problèmes en termes de logistique et d’organisation, les stades devant être construits dans un rayon de 50 km. Le pays, qui s’était attaché les services du Français Zinédine Zidane pour défendre son dossier, a vu les choses en grand et envisage de construire des stades futuristes avec climatisation. Le Qatar a en tout cas réussi à  damer le pion au grand favori américain, qui avait pourtant fait forte impression mercredi lors de la présentation de son dossier avec un message vidéo du président Barack Obama et des interventions à  la tribune de l’ex-président Bill Clinton, président d’honneur du comité de candidature, et de l’acteur Morgan Freeman.

Faim dans le monde : les propositions d’Oxfam

Le lancement du rapport «Â Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim : est-ce encore possible ?» coà¯ncide avec l’annonce par la FAO que le nombre de personnes souffrant de la faim a chuté de 98 millions l’année dernière, passant à  925 millions de personnes. Ainsi pour l’ONG Oxfam, la baisse du nombre de personne souffrant de la faim dans le monde est plus due à  la chance qu’à  de véritables actions, et qu’il est encore possible de diviser par deux le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde. Oxfam se réjouit de cette baisse, la première depuis 15 ans, après que 2009 ait connu un pic sans précédent de 1,02 milliards de personnes souffrant de la faim. Pourtant, l’organisation precise que cette baisse imputable à  la conjoncture actuelle, notamment à  deux bonnes années de récoltes ayant récemment entraà®nées une baisse des prix alimentaires, et non pas aux démarches de politique ou à  la hausse des investissements nécessaires pour s’attaquer aux causes profondes de la faim dans le monde. «Â Toute baisse de la faim dans le monde est une bonne nouvelle, mais cela ne signifie pas que la crise alimentaire est terminée. 925 millions de personnes souffrant de la faim, est tout aussi scandaleux », a déclaré  Jeremy Hobbs, directeur d’Oxfam International. «Â Cette baisse tient plus à  la chance qu’à  de véritables actions contre la faim dans le monde. Si les gouvernements ne s’attaquent pas aux causes profondes de la faim, comme la volatilité des prix, des décennies de sous-investissement dans l’agriculture et les changements climatiques, une nouvelle crise alimentaire mondiale pourra survenir à  n’importe quel moment », ajoute J. Hobbs. «Â Cela fait maintenant 10 ans que les leaders mondiaux se sont engagés à  réduire de moitié la faim dans le monde d’ici à  2015 mais sont encore bien loin du but. Nous savons pourtant que cela est possible et nous savons comment faire. La volonté politique est le seul élément manquant dans cette équation. A New York, les leaders devront peser de tout leur poids en faveur d’un plan global d’action qui unira l’ensemble des pays dans la lutte contre la faim », ajoute J. Hobbs. «Â Un plan plus large sur les OMD doit inclure la lutte contre la faim dans le monde. Nous ne pouvons pas exiger d’une mère de famille qu’elle choisisse entre nourrir ses enfants ou les envoyer à  l’école. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser un seul OMD sur le bord de la route ».Notons que dans  moins d’une semaine, les dirigeants du monde se retrouveront à  New York pour passer en revue les progrès des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), notamment l’objectif 1 qui vise à  réduire de moitié la faim d’ici à  2015. Depuis l’adoption des OMD il y a dix ans, la proportion de personnes souffrant de la faim dans le monde n’a baissé que d’un demi-point, passant de 14% en 2000 à  13,5% aujourd’hui.  Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim Pour démontrer que diviser par deux la faim dans le monde est possible, le nouveau rapport d’Oxfam « Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim : est-ce encore possible ? » cite en exemple des pays comme le Vietnam qui ont réussi à  atteindre l’OMD 1 ou d’autres qui sont sur la bonne voie. Ces pays ont réussi à  réduire de manière drastique le nombre d’habitants souffrant de la faim en soutenant les producteurs pauvres/ agriculteurs pauvres et en fournissant des programmes de protection sociale aux personnes ne pouvant pas produire ou acheter suffisamment de nourriture.Oxfam appelle les dirigeants qui se retrouveront à  New York du 20 au 22 septembre à  soutenir le développement d’une stratégie globale d’action contre la faim dans le cadre plus large d’un plan de sauvetage des OMD. Elle devrait notamment soutenir le développement de plan nationaux d’action pour réduire la faim, s’assurer que ces plans soient correctement financés grâce à  une augmentation de l’aide internationale et des investissements nationaux, et développer les politiques globales indispensables pour s’attaquer aux menaces profondes qui planent sur la sécurité alimentaire.

CM2010 : La tête de Drogba sauve l’honneur de la Côte d’Ivoire face au Brésil

Après sa débâcle d’hier, la formation ivoirienne est dans une situation des plus inconfortables. En effet, le sort des éléphant s’est scellé davantage avec la cuisante défaite hier contre le Brésil. Mal entrés dans le jeu dès le départ, les ivoiriens ont emprunté un style de jeu qui n’était pas le sien. Comme pour s’adapter à  la tactique brésilienne. C’’est ainsi qu’ils prendront le premier but brésilien, signé de l’incontournable Louis Fabiano (dossard 9). Grâce à  ce magnifique tir dans les 18 mètres, l’attaquant de FC Seville réussit à  inscrire son premier but au mondial. Réaffirmant leur statut de mondialiste confirmée, le Brésil vient une fois encore de démontrer qu’il tient au présent trophée. Le deuxième but brésilien qui est survenu en deuxième mi temps, sur fond d’une faute de main de Louis Fabiano. Ce dernier aura obtenu son doublé. Ce deuxième but a un peu coupé les jambes des jeunes ivoiriens. Malgré tout les « Eléphants » n’étaient pas au bout de leur peine. Car le score sera aggravé par Elano (dossard 7), sur une passe décisive de Kaka (dossard 10) à  partir du flanc gauche. La tête de Drogba Fort heureusement, les ivoiriens réussiront à  réduire le score à  travers un coup de tête magnifique de Drogba. Intervenu à  moins 10 minutes du match, la consolation était maigre, car les coéquipiers de Drogba ne réussiront pas à  remonter les 3 buts brésiliens. Lors de leur troisième journée, les « Eléphants » se verront contraint de battre les Nord Coréens. Et de l’autre coté le Brésil devra passer à  la trappe le Portugal. En marquant ce seul but, les ivoiriens ont pu puiser dans leur réserve morale. La Piètre prestation de l’équipe arbore toute ses insuffisances et son manque de niveau lors de la présente compétition. l’histoire retiendra que le but de Drogba apparaà®t comme le tout premier but qu’une équipe africaine ait marqué contre le Brésil en phase finale de la Coupe du monde.

Mondial FIFA 2010 : l’Algérie tient tête à l’Angleterre

On aura vu, en début de match, une très bonne équipe des Fennecs qui a dominé le match dès les premières minutes de la partie. Les coéquipiers de Ziani (dossards 15) arrivaient à  faire beaucoup de combinaisons pour construire le système de jeu arrêté par l’entraà®neur. l’équipe anglaise arrivait difficilement à  maà®triser le système emprunté par les Fennecs. Ils sont restés concentrés jusqu’à  la fin du match. Face à  la chaude pression des Fennecs, les ardeurs de Steven Gérard et de ses coéquipiers se sont complètement émoussées. En effet les Algériens arrivaient toujours premiers sur le ballon. « C’’est dommage que les ambassadeurs du continent africain n’aient pu concrétiser les multiples occasions obtenues devant le but adverse. Pourtant la détermination état au rendez vous », s’exclame le vieux entouré de téléspectateurs à  son domicile. Cependant les anglais ont eu quelques chaudes occasions devant le but algérien. Malgré l’entrée du géant Peter Crouch au cour des dernières minutes, les Anglais ne réussiront pas à  modifier le cou du jeu. Un match qui s’est soldé par le nul (0-0). Cependant, faut-il préciser que les Fennecs sont dans une très mauvaise posture dans leur poule. Sur deux matchs, ils n’ont que 1 point. Ce qui les oblige à  gagner à  tout prix leur dernier match qui les oppose aux Etats-Unis. Beaucoup d’incertitude se trame dans ce Groupe qui comprend et les Etats-Unis et la Slovénie. Ce dernier se classe pour le moment premier du groupe suivi des Etats-Unis et de l’Angleterre.

CM2010 : Afrique du Sud-Uruguay 0-3 : Le stade se vide avant la fin du match

Les Bafana Bafana sont désormais contraints de gagner leur duel face à  la France pour espérer se qualifier aux 8e de finale de cette coupe du monde. Cette victoire place l’Uruguay à  la tête du groupe A. Un début de match prometteur pour les Sud-Africains Durant les 10 premières minutes de jeu, les hommes de Carlos Alberto Pareira semblaient tenir le match en main. En plus des supporteurs qui avaient fait le plein du stade pour soutenir leurs joueurs. Mais très vite, les uruguayens reprennent le dessus avec un fort pressing. Ils se montrent physiquement plus forts et très offensifs. Le meneur de jeu uruguayen Diégo Forlan profite d’une balle perdue de ses adversaires pour viser le fond du filet du portier sud africain Itumeleng Kuhne à  une distance de 30 mètres. C’’était donc l’ouverture du score par l’Uruguay à  la 24e min de jeu. Ce sera le score à  la mi-temps. Il faut dire que les Bafana Bafana n’ont pas du tout été offensifs lors de cette première période oà¹, on avait l’impression que les joueurs s’amusaient sur le terrain. Qu’ils ne se rendaient pas compte de l’ampleur de la compétition à  laquelle ils participent et oà¹, ils sont les hôtes de l’évènement. A la 2e période, les sud africain sont restés encore plus mous qu’au départ. Ils se contentaient juste de défendre sans oser entreprendre d’actions concrètes. Le match ne se jouait plus que dans un seul sens. Les sud américains dominaient complètement leur sujet. Les chances s’amenuisent pour les Bafanas Bafanas Le match prend une autre tournure à  10 mn du début de la seconde période. A la 67e minute de jeu, le gardien sud africain écope d’un carton rouge, synonyme d’expulsion suite à  une faute sur l’attaquant uruguayen. Pareira fait sortir un attaquant et fait entrer le gardien remplaçant à  sa place. Celui-ci n’arrivera pas à  stopper la puissante frappe de Forlan qui fait poser la balle au fond du filet. Les supporters sud africains mécontents de l’expulsion de leur gardien et ayant perdu tout espoir de gagner, perdent tout esprit fair play et désertent le terrain dès le marquage du second but. Pour un stade plein au départ, il ne restait plus que le quart des spectateurs à  suivre le match et à  continuer espérer voir un miracle. Il faut dire ce geste a complètement anéanti les Bafana Bafana qui ne sont pas parvenus à  se créer une véritable occasion de but qu’une seule fois. Ils n’y croyaient et les joueurs donnaient l’impression de vouloir que le match s’arrête le plus vite possible. De leur côté, les uruguayens déjà  sûrs de leur victoire, semblaient en vouloir plus. Ainsi, ils inscriront leur 3e but à  la 80e minute de jeu. Le match se soldera par le score de 3-0 en faveur de l’Uruguay. l’Uruguay prend la tête du groupe A et est presque certain d’accéder aux 8e de finale. Ils ont affronté lors de leur premier match, la France avec un score de 0-0. Les sud africains de leur côté, sont obligés de battre la France le mardi le 22 juin prochain, pour espérer se qualifier pour les 8e de finale. Il sera très difficile pour eux de battre les français qui tiennent également à  gagner leurs deux prochains matchs pour la course aux 8e de finale. Le match s’annonce sérré.

Mondial 2010 : Les équipes Africaines se défendent bien !

l’Afrique est pour la première fois de son histoire, sous les projecteurs du monde entier. En effet, le vieux continent n’avait jamais eu la chance et l’opportunité d’accueillir le plus grand rendez-vous du monde, notamment la coupe du monde de football. Ainsi pendant un mois, le monde vibrera au rythme des 49 matchs du mondial. 32 candidats pour une coupe Au total, huit (8) groupes de 32 équipes sont à  la quête du prestigieux trophée. Ce sont l’Afrique du sud et le Mexique qui ont donné le ton ce vendredi au stade Soccer city de Johannesburg. C’’était devant des milliers de spectateurs venus des 4 coins du globe et les téléspectateurs suivant l’évènement en direct. Synthèse des matchs Les sud africains ont fait un excellent match, avec des joueurs très engagés et techniquement à  la hauteur. l’attaquant sud-africain Siphiwe Tshabalala marque le 1er but du mondial à  55e mn du match. Donnant l’avantage à  son équipe qui fait le forcing avant de relacer quelque peu vers la 79e mn de jeu. Raphael Marquez profite d’un petit moment d’inattention pour égaliser. C’’est ce score d’un but partout qui mettra fin à  la rencontre. Les 85 000 supporteurs des bafana bafana repartent satisfaits de ce match nul qui est plus tôt un bon résultat pour cette équipe qui ne dispose pas de beaucoup de joueurs évoluant dans des sélections internationales. Ils sont bien rentrés dans le mondial mais devront faire très attention à  l’Uruguay contre qui ils joueront mercredi 16 juin prochain. En effet, les uruguayens ont remporté deux fois la coupe du monde. Nigéria, le duel argentin La 2e équipe africaine à  faire son entrée, C’’est le Nigéria qui a perdu son duel face à  l’Argentine. Le score final d’un but à  zéro pour l’équipe du sélectionneur et ancien joueur argentin Diégo Maradona a superbement mené son sujet. Même si les Super Eagles se sont bien défendus, cela n’a pas suffi à  faire fléchir son adversaire. Ils devront faire mieux à  leur prochain match contre la Grèce le jeudi 17 juin. Les Fennecs de l’Algérie se sont inclinés ce samedi 12 juin, face à  Slovénie, par le score d’un but à  zéro. Le match était assez bien parti pour eux jusqu’à  ce qu’un des leurs, sortent après avoir écopé d’un carton rouge. Quelques minutes après, la Slovénie ouvrait le score. C’’est donc la 3e équipe africaine à  perdre son duel depuis le début. Le Ghana redonne de l’espoir à  l’Afrique Les Black Stars du Ghana redonnent de l’espoir à  tout le continent africain qui avait le regard tourné vers eux. Ils ont largement dominé leur sujet la Serbie pendant les 90 mn de jeu. à  la 85e minute de jeu, Assamoah Gyan obtient un pénalty qu’il transforme. Ce but marque la première victoire d’une équipe africaine depuis le début du tournoi. Le Ghana a livré un excellent match du début à  la fin avec une possession de balle de 52% contre 48% pour la Serbie. Ils sont bien rentrés dans le mondial en tout cas et l’espoir des milliers de supporteurs les ayant accompagné, repose sur eux, ainsi que tout le peuple ghanéen. Sur les 6 équipes africaines du mondial, seuls la Côte d’Ivoire et le Cameroun n’ont pas encore disputé leur 1er match de cette coupe du monde en terre africaine. Le cameroun rencontrera le Japon ce lunid et la Côte d’Ivoire, le Portugal, avec peut être la présence du capitaine Didier Drogba, blessé à  l’avant-bras, mais son état serait stable.. Signalons que les matchs et les équipes sont à  la hauteur de toutes les attentes et offrent de fabuleux spectacles à  tous les amoureux du ballon rond. Que le meilleur gagne !

Mondial 2010 : 6 équipes africaines en quête du trophée

l’Afrique est prête pour la coupe du monde C’’est bien la première fois que l’Afrique se fait représenter par six équipes pour décrocher le prestigieux trophée de la coupe du monde. l’édition 2010 à  une certaine particularité parce que C’’est bien la première fois de son histoire, qu’elle se tient en Afrique. l’Afrique du sud qui abrite l’évènement, est activement mobilisée depuis plusieurs années pour les préparatifs. Et contrairement à  ce que beaucoup disaient, elle est parvenue à  terminer à  temps la construction des différents stades. Côté sécurité, toutes les mesures ont été prises pour la circonstance et même les syndicalistes se sont engagés à  ne plus faire de grève durant la période de ce mondial, suite à  l’appel lancé ce matin par le président Jacob Zuma. l’Afrique du sud est considérée comme étant le pays o๠il existe le plus grand nombre de criminalité. Cependant, le Directeur national de la police sud-africaine avait annoncé il y a quelques mois, que la sécurité de tous les étrangers serait garantie. Des milliers d’agents de sécurité seront déployés partout dans le pays. Même si la coupe est joué en Afrique du sud, elle est célébré comme un évènement historique par tous les africains qui sont comme tout le sait, de véritables amoureux du ballon rond. Les supporters des six équipes africaines de la coupe, notamment la Côte d’ivoire, le Cameroun, le Nigeria, l’Algérie, l’Afrique du sud et le Ghana, seront très nombreux à  l’évènement, en plus d’autres fans des autres pays du continent. Face au coût assez élevé des billets d’avion, certains gouvernements à  l’image de celui de la Côte d’Ivoire, ont décidé d’apporter un soutien financier à  leurs supporteurs afin de mieux faciliter le déplacement et le séjour. Atouts et faiblesses des équipes africaines l’Afrique du sud qui est l’hôte de l’évènement, est assez fragile. Elle n’a cessé de multiplier les défaites depuis son sacre à  la coupe d’Afrique des nations (CAN) en 1996 à  domicile. l’entraineur des bafanas-bafanas, le brésilien Carlos Alberto Pareira considère que son équipe est le maillon faible de ces sélections africaines. Aucun de ses joueurs n’évolue dans un club professionnel à  l’exception de Steven Pienaar qui joue à  Everton et qui est l’unique meneur de jeu de cette équipe. Il lui sera difficile de tenir face au Mexique contre qui, jouera le match d’ouverture. Et s’il elle perd, elle sera la première équipe hôte à  perdre un match d’ouverture dans l’histoire de la coupe du monde. l’Afrique du sud évolue dans le groupe A avec le Mexique, la France et l’Uruguay. Les éléphants de Côte d’Ivoire en posture délicate Les éléphants de Côte d’Ivoire sont l’équipe qui regroupe le plus grand nombre de joueurs célèbres évoluant dans plusieurs grandes sélections mondiales. Entre autres, Didier Drogba (Chelsea), Yaya Touré (FC Barca), Salomon Kalou, Kolo Touré, Didier Zokora, etc. Malgré ces « bons joueurs », les ivoiriens n’arrivent pas fournir un jeu de qualité comme on le souhaite. Ils ont été éliminés en quarts de finale de la dernière CAN en janvier dernier en Angola. C’’est d’ailleurs cette élimination qui coutera sa place au sélectionneur Vahid Halilhodzic qui sera remplacé par Svengoran Ericson, arrivé à  la fin du mois de mars dernier mars. Quel jeu produiront ces éléphants, ou plus tôt, ces éléphanteaux on serait tenté de le dire ainsi, avec un entraineur de dernière minute ? l’ancien entraineur n’avait perdu qu’un seul match sur 24 disputés. Indomptables Lions du Cameroun On passe au Cameroun qui est la plus fidèle équipe africaine à  la coupe du monde. Les lions sont à  leur 6e participation au mondial de football. Cette équipe a aussi changé d’entraineur il y a à  peine quelques mois. Le nouveau sélectionneur Paul Le Guen aura la lourde tâche de redonner de la vivacité à  cette équipe qui a cessé de faire rêver les supporteurs africains par sa qualité de jeu et l’incontestable talent de ses joueurs. Samuel Eto’o Fils et ses camarades devront donner le meilleur d’eux mêmes pour espérer décrocher la première coupe du monde pour l’Afrique. Les lions indomptables du Cameroun évolueront dans le groupe E avec les Pays bas, le Danemark et le Japon. Black Stars du Ghana, favoris parmi les africains Les Black-stars du Ghana sont considérés comme la meilleure équipe du continent en lice pour ce mondial. Finalistes malheureux de la dernière CAN, ils possèdent l’une des meilleures équipes. Lors de la coupe du monde des moins de 20 ans en 2009, le Ghana a décroché le trophée et l’équipe nationale regroupe certains de ces joueurs et d’autres éléments de la coupe du monde 2006 o๠ils sont sortis en 8e de finale. Parmi eux, Souley Mountari, Asamoah Gyan, Michael Essien… l’espoir repose sur elle pour la conquête de la coupe du monde 2010. Elle sera dans le même groupe D que l’Allemagne, l’Australie et la Serbie. Super Eagles, toujours surprenants Le géant nigérian est aussi de la partie. Mais cette fois ci, avec des Supers Eagles très affaiblis depuis quelques années. Les années 2000 n’ont pas permis au Nigéria de retrouver ses lettres de noblesses. Il n’est géant que par ses anciennes gloires qu’il peine à  retrouver. Le Nigéria évoluera dans le groupe B avec l’Argentine, la Corée du sud et la Grèce. Imprévisibles Fennecs d’Algérie l’inconnue de ces équipes africaines, ce sont les Fennecs d’Algérie. Ils ont éliminé les triples vainqueurs de la coupe d’Afrique, l’Egypte pour décrocher le précieux sésame les ayant menés à  cette coupe du monde. Cependant, ces algériens pourraient créer la surprise à  ce mondial. Surtout quand on sait qu’ils ont la possibilité de neutraliser les Etat-Unis et la Slovénie qui sont loin d’être les favoris de cette édition. s’ils font un bon match, ils pourraient espérer prendre la 2e place du groupe C après l’Angleterre.Cette historique coupe du monde de football promet d’être très riche en couleurs et de montrer de beaux spectacles aux inconditionnels du ballon rond à  travers le monde entier.

Denise Epoté Durand a interviewé ATT à Bamako

Denise estime que « Le Mali est un modèle d’alternance politique, ce qui justifie le choix; Cela pourra à  mon avis, servir d’exemple à  d’autres pays. Le modèle malien de consensus n’est peut être pas exportable tel quel dans tous les autres pays, mais, ils pourraient néanmoins s’en inspirer » Rappelons que ce n’est pas la première fois que le président ATT est reçu dans cette émission. Il a été l’invité de Denise au moment de son accession au pouvoir en 2002. Questions abordées Le chef de l’Etat accorde une grande interview à  TV5, tournée pour l’occasion à  Bamako. Denis abordera en 26 mn avec ATT, les enjeux du prochain sommet sahélo-saharien, la gestion des crises par l’Union Africaine (UA) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Egalement, les changements climatiques o๠la place du continent africain au sein des institutions internationales. Plus de 200 invités à   » Et si vous me disiez toute la vérité ? l’émission reçoit les Décideurs du continent, des réalisateurs, des économistes, des hommes de culture, hommes et femmes politiques… Mais, compte tenu de l’actualité, « il y a beaucoup plus d’hommes et de femmes politiques. », expliquera Denise. Depuis son lancement en octobre 1999, « Et si vous me disiez toute la vérité ? » a reçu plus de 200 invités pour aborder sans détour, les questions brûlantes d’une Afrique en pleine mutation. Denise a reçu des invités tels que Omar Bongo Ondimba, Président défunt du Gabon, James Alix, Président de la République des Seychelles, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la Mauritanie, Aminata Dramane Traoré, Présidente du Forum social Africain et Ancienne ministre de la culture, Alpha Blondy, chanteur ivoirien, Adam Ba Konaré, ancienne première dame du Mali. Les zones de diffusion de TV5 monde TV5 monde Afrique est distribué dans 50 pays dont 28 francophones. Le signal couvre environ 8 millions de foyers recensés et compte 22 millions de téléspectateurs en audience cumulée hebdomadaire. Et de nombreux programmes sous-titrés en anglais à  destination de l’Afrique Anglophone. Au Mali, TV5 monde est accessible dans plus de 178.000 foyers, soit 74% des foyers équipés TV du pays. Son parcours professionnel Denis a fait ses études de Droit et de Journalisme au Cameroun et, a fait une seconde partie de ses études de journalisme au Canada. Elle est journaliste depuis 1981. Elle était rédactrice en chef à  la télévision camerounaise jusqu’en 1993, et en 1994, elle intègre TV5 Afrique. Directrice de TV5 monde Afrique depuis 1994, elle s’occupe du marketing de la chaine dans toute l’Afrique subsaharienne. Dans le cadre des émissions qu’elle présente sur la chaà®ne, elle a l’occasion de retourner de temps en temps dans son pays le Cameroun.

Football : le trophée de la Coupe du Monde à Bamako

[b « Je n’avais jamais pensé qu’un jour je pourrais accueillir la coupe du monde dans mon pays ». « Je regrette de dire que les Aigles n’y participeront pas, mais je souhaite bonne chance aux équipes Africaines », a déclaré le chef de l’Etat ATT dans une salle archi comble de l’hotel Radisson. Ultime récompense de la Coupe du Monde de Football de la FIFA, le trophée a été présenté dans toute sa splendeur ce matin au Palais de Koulouba. Le Chef de l’Etat en personne,, les membres du gouvernement, la délégation de la FIFA ainsi que le monde du football malien, étaient là  pour immortaliser ces moments d’intense émotion. Ainsi ATT a eu le privilège de toucher le trophée le plus convoité au monde ; mieux, il l’a soulevé, tourné et retourné comme pour dire aux sceptiques qu’il tenait en main le bon, le vrai et non une réplique, comme cela a pu être pensé dans certains milieux. Il a ensuite exprimé sa joie d’accueillir le trophée au Mali ; il a dit son bonheur de l’étrenner au nom du peuple malien. En outre, le Président Touré, son épouse, le Chef du Gouvernement, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, le Président de MALIFOOT ainsi que les représentants de la FIFA et de COCA-COLA ont posé avec l’or massif de plus de 6 kg. Telle une nouvelle épouse, l’assistance a pu admiré à  sa juste valeur toute la beauté du mythique trophée. Un trophée pour 86 pays Pour leur part, les médias, n’ont rien raté de ces instants . Ils n’ont ménagé aucun effort pour immortaliser l’escale malienne de la Coupe du Monde Afrique du Sud 2010. Le Trophy tour, démarré il y a seulement quelques jours, est un long voyage de 225 jours débuté en Egypte au Caire. Il faut rappeler que la 19ème édition de la Coupe du Monde des Nations de Football de la FIFA se déroulera en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet 2010. A noter que le trophée de la coupe du monde a commencé son périple le 24 septembre dernier en Egypte. Il parcourra 134 017 km à  travers 86 pays et s’arrêtera dans chaque pays du continent Africain.

Doumbi Fakoly : défendre le monde noir à tout prix

l’Afrique, le monde noir, la jeunesse, Dieu, le racisme… La plume de Doumbi-Fakoly ne tarira jamais. En tout cas, tant qu’il existera sur cette terre des injustices infligées à  l’Afrique et au monde noir. « Morts pour la France » est le premier récit historique écrit par l’auteur en 1983. Il se penche sur l’apport des tirailleurs sénégalais et dénonce « l’hypocrisie » d’une France envers des hommes qui ont payé de leur sang une guerre qui se passait loin du continent africain. Un écrivain prolixe, mais controversé Après ce premier essai, le panafricaniste alterne romans et essais. Il a aujourd’hui à  son actif plus d’une trentaine d’ouvrages. Parmi lesquels, « La retraite anticipée du guide suprême, l’Harmattan 1984 », «Bilal le Prophète, Panafrica Plus, Ottawa 1992 », « Le Mali sous Alpha Oumar Konaré, Silexouvelles du Sud, Paris/Yaoundé 2002 », « La colonisation, l’autre crime contre l’Humanité, Menaibuc 2006 » etc. l’adepte du Kémitisme (la religion traditionnelle africaine qui tire ses origine dans l’Egypte Antique), s’est beaucoup investi dans des essais sur la religion. En 2004 il publie « l’Origine négro-africaine des religions dites révélées », puis en 2005, « l’origine biblique du racisme anti-noir ». Dans ces deux essais, Doumbi s’attaque à  la Bible et au Coran. Selon lui, ces livres Saints comporteraient des passages racistes. Il n’en reste pas là . Il sort plus tard, un autre essai qu’il appelle « La Bible en Procès ». Il propose d’introduire la Bible en procès pour les mêmes passages qu’il juge racistes. Dans son dernier livre intitulé « l’Islam est-il une religion pour les Noirs ? », Doumbi-Fakoly défend avec fermeté la religion négro-africaine. « Toujours imitée, mais jamais égalée, la vision Négro-africaine du monde est la plus aboutie », soutient-il en quatrième de page. Selon lui, l’Islam comme le Judaà¯sme et le Christianisme, sont des mauvais ersatz. C’’est pourquoi il invite les futures générations en ces termes : «Jeunesse du Monde Noir, la résurrection de ton peuple dépend de ta volonté à  opérer les remises en question essentielles et à  les assumer. Le retour à  la maison s’impose à  toi avec force ». A la recherche de l’identité noire… Dans sa conviction, l’auteur estime que le combat pour l’identité de l’Afrique et du Noir doit être celui des noirs du continent et de la diaspora. Il n’hésite pas à  dénoncer les injustices causées par les dirigeants africains à  leur peuple. C’’est ainsi qu’il a dénoncé la gestion du Pouvoir des deux présidents maliens après la chute du régime militaire. « J’étais venu en vacances au Mali. Tous les jours, je voyais les élèves retourner avant midi. J’ai demandé et on m’a dit qu’il y avait grève. Pendant tout le reste de mon séjour, les élèves n’ont pas étudié et J’ai constaté que l’école malienne était vraiment malade », s’indigne l’auteur quand il parle de l’éducation de son pays d’origine. C’’est ce constat qui lui a d’ailleurs inspiré « Le Mali sous Alpha Oumar Konaré ». Dans cet ouvrage, il fait une analyse critique de la gestion d’Alpha Oumar du pouvoir politique. Un observateur politique Il en fait de même après le premier mandat d’Amadou Toumani Touré. l’auteur dit avoir écrit ce livre à  mi-parcours, pour permettre à  l’actuel locataire de Koulouba de corriger sa politique au cours de son second mandat. A chaque fois que des questions se sont posées sur le plan politique, il a toujours apporté sa contribution à  travers les médias ou des conférences. Il est aussi bien sollicité dans les Caraà¯bes, qu’en Europe ou par la jeunesse africaine. Notamment à  Kati, ville de naissance en 1944 de ce panafricaniste convaincu et qui anime au moins deux fois par an des conférences-débats. Vivant en France, il est employé à  Paris. Et malgré son oeuvre prolifique, l’écriture reste un loisir pour lui.