8 Mars 2012 : IBK dépose officiellement sa candidature et reçoit la bénédiction des femmes rurales

Fortement acclamé lors de cette annonce surprise, le candidat de l’Alliance IBK Mali 2012 (18 partis politiques), président du Rassemblement pour le Mali (RPM), a reçu les bénédictions de nombreuses femmes venues des 8 régions du Mali. Selon l’une des vice présidentes de la FENAFER, « nous avons traversé tout le Mali pour venir célébrer avec le candidat de notre C’œur, en toute humilité, la journée internationale de la femme ». Au lendemain de sa visite dans les villages de Kamalen et de Sibiribougou, o๠lui ont été présentés des microprojets de maraà®chage et de transformation de produits agricoles, le candidat IBK a dit « tout le respect qu’il avait pour ces femmes cultivant avec courage et détermination des fruits et légumes, dans des conditions difficiles, avec des moyens limités ». Lors de son allocution devant les membres de la FENAFER, il donc logiquement développé quelques axes de son projet présidentiel. Le candidat IBK entend « faire des femmes rurales le vecteur du développement agricole du Mali, notamment à  travers la création d’un fonds de garantie devant soutenir entrepreneuriat agricole féminin ». Pour faciliter leur épanouissement, il a également insisté sur la nécessité de mettre en place une offre de soins accessible, suffisante en quantité, et de qualité dans les zones rurales, et de faire de l’éducation une priorité à  travers une école gratuite et obligatoire jusqu’à  16 ans. Sur le registre de la représentativité des femmes, IBK a proposé de renforcer l’arsenal juridique pour favoriser l’élection de femmes à  l’Assemblée nationale et dans les collectivités territoriales. A 50 jours de l’élection présidentielle, Ibrahim Boubacar Keita a appelé « les femmes à  se mobiliser en votant massivement, pour faire progresser leur représentativité dans la vie publique ». Le message a été visiblement entendu par les femmes rurales, qui ont promis au Kankelentigui un soutien ferme et indéfectible dans tout le Mali.

Jeunesse RPM : IBK pour restaurer la dignité du Mali

Les rideaux sont tombés sur les travaux du deuxième congrès ordinaire de la jeunesse du Rassemblement pour le Mali (RPM). Un nouveau bureau de 85 membres conduit par Moussa Tembiné, réélu président, a été mis en place pour galvaniser les troupes pour l’élection présidentielle du 29 avril prochain. Le président de la jeunesse RPM a bien entendu saisi l’occasion pour fustiger les attaques dont est victime notre pays. « Des jeunes maliens au sein de l’armée nationale se battent courageusement contre les agresseurs. Certains sont tombés les armes à  la main en défendant la République » dira-t-il en ajoutant que la République du Mali restera une et indivisible. La jeunesse du parti a réaffirmé par la voix de son président, son soutien indéfectible à  l’armée nationale dans l’accomplissement de sa mission républicaine. «Le Mali vaincra car nous sommes une vieille nation, o๠il n’y a de la place que pour le dialogue, la tolérance et la foi. Jamais nous ne courberons l’échine devant le mensonge, la surenchère et les apatrides. Et toujours, nous serons pour l’unité et la liberté au Mali », a déclaré Moussa Tembiné lors de son discours de clôture. Ce congrès s’est déroulé samedi 25 février, dans la salle du CICB, pleine à  craquer, et ce à  environ 60 jours de l’élection présidentielle, dont le Président du parti des tisserands, Ibrahim Boubacar Kéà¯ta, est l’un des favoris. Le président des jeunes a rappelé à  quel point IBK était un exemple pour eux. « Vous représentez l’espoir pour nos compatriotes des villes et des campagnes, de l’extérieur comme de l’intérieur, des jeunes comme des moins jeunes, des femmes comme des hommes. […]Vous avez les réponses adéquates aux soucis quotidiens des populations. Vous êtes un homme qui comprend la jeunesse du Mali, qui sait qu’elle attend beaucoup dans le domaine de l’éducation, de la formation, de la santé et de l’emploi. Nul doute qu’avec vous, les maliennes et les maliens sentiront le changement, vivront le changement et fêteront le changement ensemble dans la quiétude et l’assurance!» Tels sont les propos élogieux adressés par M. Tembiné à  Ibrahim Boubacar Kéita qu’il a assuré du soutien total de toute son organisation pour l’emmener à  Koulouba au soir du 8 juin prochain. IBK fait de la jeunesse sa priorité IBK a remercié les jeunes pour leur engagement et les a appelés à  un sursaut pour se mobiliser massivement le 29 Avril. « Dans quelques semaines, notre pays a rendez-vous avec l’Histoire. Comme beaucoup de Maliens, vous savez qu’il n’y aura pas de vraie solution à  la crise sans la bonne tenue de l’élection. Outre la situation sécuritaire dans le Nord, la nouvelle équipe dirigeante devra s’atteler à  de nombreux défis. l’emploi des jeunes, l’école, la sécurité alimentaire et la santé de nos populations devront être les priorités ». Selon lui, les défis auxquels fait face la jeunesse malienne sont très nombreux. C’’est pourquoi, il leur a demandé de s’investir dans l’action. « Pouvons-nous laisser passer notre chance de développer le Mali? Devons-nous céder à  la fatalité ? », leur a-t-il demandé avant de leur lancer « Non ! Non ! et Non ! Je ne l’accepte pas, et je vous demande de ne pas l’accepter ! Je vous dis de ne pas céder la fatalité, parce qu’il existe des solutions. […]La première réponse aux maux dont souffre le Mali sera donc de voter, et ce dès le 29 Avril !». Le public galvanisé par un IBK visiblement très en forme, a longtemps applaudi « son » Président. Ce dernier a profité de l’occasion pour dévoiler une partie de son programme, dont la jeunesse est l’une des priorités. L’éducation, l’emploi et la sécurité alimentaire seront ses principaux chevaux de bataille, s’il est élu président, un président dont l’objectif sera de « préparer la jeunesse à  reprendre le flambeau ». Parmi les principales mesures proposées par le candidat, « le contrat pour la jeunesse », fait de droits et d’obligations, a été apprécié par les nombreux jeunes présents dans la salle. Il prévoit notamment une amélioration des bourses, et la mise à  disposition d’un ordinateur portable pour les nouveaux bacheliers poursuivant leurs études.

IBK brave rebelles et terroristes à Tombouctou : « l’insécurité n’est pas une fatalité ! »

C’’est aux cris de «Â IBK la solution ! » et de «Â IBK président !», que le candidat de l’alliance IBK Mali 2012 a fait son entrée dans la salle pleine à  craquer du Centre Baba Ahmed, o๠se tenait la conférence régionale de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM). Dans son discours, l’ancien Premier ministre a qualifié les attaques de Menaka, Tessalit, Aguelhok, Anderamboukane et Léré «Â d’actes de trahison, par ceux là  même qui ont été accueillis à  bras ouverts à  leur retour de Libye ». Après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire des soldats disparus, le candidat à  la présidentielle a poursuivi en pointant du doigt «Â les terroristes d’AQMI, qui ont profité de cette situation confuse pour semer la terreur et répandre la mort dans nos villes ». Faisant référence au charnier d’Aguelhok, dont les terroristes seraient responsables, il a condamné avec fermeté «Â cette barbarie qui va à  l’encontre des valeurs de paix, d’humanisme et de tolérance de notre société ». Entouré par Amadou Soulalé et Bocar Moussa Diarra, respectivement présidents des partis FAMA et UM-RDA, membres de la coalition qui le soutient, le président du RPM, très en verve, a insisté sur «Â la nécessité de l’Union nationale derrière le Président ATT, pour vaincre la rébellion et le terrorisme ». Une loi de programmation militaire et des Assises nationales du Nord en réponse à  l’insécurité Très applaudis, les propos d’IBK, qui se présente comme « le candidat du rassemblement », ont trouvé un écho certain dans une ville touchée au C’œur par l’insécurité. Les récents enlèvements d’occidentaux ont fait fuir la manne touristique, auparavant principale ressource de Tombouctou. « Il n’y a plus aucun touriste, nous avons été obligés de licencier nos employés », se lamentait Baba, gérant d’une auberge de la place. Comme en réponse à  ces propos, IBK a mis sur la table ses propositions pour rétablir la sécurité : loi de programmation militaire pour adapter les forces armées et de sécurité aux nouvelles menaces, et large dialogue national, à  travers l’organisation d’Assises nationales du Nord. Le discours du Président IBK a été suivi dans l’après midi par l’atelier du RPM, au cours duquel les responsables du parti ont sonné la mobilisation pour l’élection présidentielle. Très en forme, Kankelentigui, tel que le surnomment ses compatriotes, a mis en garde contre tout relâchement : « Il faut continuer à  aller sur le terrain, à  la rencontre de tous nos concitoyens, pour les convaincre de la pertinence de notre projet pour un Mali fort et juste ». Avant de boucler la journée, la délégation s’est ensuite rendue au domicile des notabilités de la ville, dont elle a recueilli les bénédictions. A 67 ans, Ibrahim Boubacar Keà¯ta participera à  son 3ème scrutin présidentiel après 2002 et 2007. Il fait figure de favori, soutenu par plusieurs centaines de mouvements de la société civile et une alliance de 18 partis, rejointe la semaine dernière par le PIDS du Ministre Daba Diawara. Il s’est officiellement déclaré lors d’une cérémonie au Palais de la culture de Bamako le 7 janvier, avant d’être investi le 14 devant 30000 personnes au stade Modibo Keita. Même si le climat d’insécurité et la faiblesse de l’Etat semblent favoriser l’ancien Premier ministre, reconnu comme un homme à  poigne, le scrutin du 29 avril reste très ouvert. Il mettra en compétition plusieurs poids lourds de la politique malienne : Soumaà¯la Cissé de l’URD, Modibo Sidibé, candidat indépendant, et Dioncounda Traoré de l’ADEMA, qui vient de rallier à  sa cause une vingtaine de petits partis.

IBK à Mopti : « Je ne laisserai jamais la terreur s’installer dans le Nord Mali »

Il est 11 heures ce samedi 21 janvier 2012 à  Mopti. Devant une foule impatiente, IBK fait son entrée, debout à  bord d’un véhicule décapotable de marque «Â Pajero ». l’orchestre «Â Kanaga » de Mopti, les masques dogon, la troupe de Takamba… ont mis les petits plats dans les grands pour détendre l’atmosphère. Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général de la section Rpm a demandé à  la population de Mopti de faire le bon choix en la personne de IBK. Le représentant des clubs et associations de soutien a déclaré que face aux problèmes actuels auxquels est confronté le Mali, IBK demeure la seule solution. Prenant la parole au nom du collectif «Â IBK 2012 », regroupant 17 partis politiques, M Soulalé a laissé entendre que 6 autres partis dont le PIDS de Daba Diawara, ont rallié le collectif. Partout o๠le porte-étendard du parti RPM est passé, il a lancé un appel pressant pour le maintien de la paix et de la stabilité du Mali. A Mopti, IBK n’a nullement passé sous silence cet aspect qui le tient à  C’œur. La preuve, face aux dernières attaques perpétrées à  Ménaka, et à  Kidal, le Président du RPM, a solennellement fait un communiqué le 19 janvier dernier. En effet, le candidat à  la présidence du Mali, a condamné avec la dernière vigueur les attaques perpétrées par des rebelles depuis le mardi 17 janvier, contre les villes de Ménaka, Aguelhok et Tessalit, dans le nord-est du Mali. IBK appelle à  l’unité nationale IBK a appelé à  l’unité nationale derrière un front républicain réunissant tous les patriotes, car « le Mali doit rester un et indivisible ». Nul ne peut accepter que la souveraineté du Mali soit bafouée, et que notre territoire devienne un champ de bataille au profit d’intérêts particuliers. Par ailleurs, IBK a mis en garde contre les amalgames, en précisant que «Â l’écrasante majorité des communautés du Nord vit paisiblement et aspire à  contribuer au développement de la Nation ». Au moment o๠le Mali célèbre le 51ème anniversaire de son armée, IBK a salué «Â le courage de nos troupes sur le terrain », et a rendu hommage aux disparus. IBK a fait du rétablissement de la sécurité au Mali l’un de ses principaux chevaux de bataille. «Â Je ne laisserai jamais la terreur s’installer dans le Nord Mali », a-t-il déclaré. Parmi les mesures concrètes envisagées, IBK propose l’adoption d’une loi de programmation militaire qui viserait à  adapter les forces de sécurité maliennes aux nouvelles menaces. Il s’agirait de lui donner les moyens d’agir, former des unités d’élite, et renforcer les capacités des services de renseignement ». IBK ouvre les travaux de la conférence régionale RPM de Mopti La deuxième partie de la journée à  consisté pour le président du RPM à  l’ouverture des travaux de la conférence régionale RPM de Mopti. Aux délégués, IBK a laissé entendre que «Â l’heure de vérité a sonné ». Il a exhorté ses camarades à  plus de travail et d’abnégation sur le terrain. «Â La qualité et la performance ne s’acquiert pas par le laxisme et le laisser aller », dit-il. Et IBK de poursuivre, «Â je ne tolérerai aucune fuite dans notre démarche, car il faut que l’on aille jusqu’au bout. La Direction du parti se doit d’être à  la hauteur. Nous avons des efforts sérieux à  faire ».

Présidentielle 2012 : IBK promet un « Mali fort et juste »

Le RPM peut se frotter les mains. Ce week-end, le parti a réussi un grand coup en organisant, en grande pompe, l’investiture de son candidat pour la présidentielle. Le Stade Modibo Kéita de Bamako a tout simplement refusé du monde tant la mobilisation était grande. Jusqu’ici, aucun autre candidat déclaré n’avait réussi à  réunir un si grand nombre de militants pour ce type de cérémonie. Une candidature placée sous le signe du rassemblement 15h30, la cérémonie commence. C’’est sous un tonnerre d’applaudissements que le candidat Ibrahim Boubacar Kéita fait son entrée sur la pelouse du Stade Modibo Keà¯ta. Débout dans une 4×4 décapotable, le candidat fait le tour du stade pour saluer l’assemblée, constituée de militants du parti Rpm, de l’Alliance IBK-2012 (17 partis politiques), et de milliers de sympathisants, avant de s’installer à  la tribune d’honneur, o๠il est rejoint par le doyen Seydou Badian Kouyaté. Ensuite, place aux interventions. Tour à  tour, le Mouvement des volontaires qui soutiennent IBK, l’association « Horonya », la diaspora, le collectif des femmes, la coalition « IBK 2012 »Â… ont réitéré tout leur soutien au candidat du RPM. Le porte parole de la jeunesse du parti, Moussa Tembiné, a indiqué que « la candidature d’IBK représente la renaissance de l’espoir d’un peuple, qui aspire à  une vie meilleure, et l’assurance de la restauration de la dignité ». Un programme pour un « Mali fort et juste » Pendant près d’une heure, le candidat des tisserands a expliqué tout le sens de sa candidature. IBK a évoqué son ambition de guider le pays sur les sentiers du bonheur. Il a salué les efforts de mobilisation ainsi que l’engagement des Mouvements, associations et clubs de soutien. « C’’est ensemble que nous assurerons le bonheur du Mali de demain. Je suis prêt à  mettre mon expérience au service de la nation ». Le candidat a dévoilé quelques grandes mesures qu’il prendra s’il est élu. « Avec moi, l’Ecole deviendra obligatoire et totalement gratuite pour tous jusqu’à  16 ans. l’Ecole sera un droit et ne constituera plus une antichambre du chômage. l’Etat sera plus fort et sera garant de l’égalité des chances… ». Sur le plan économique, IBK a dit son ambition de faire du Mali une puissance économique, exemples d’initiatives à  l’appui. Avec IBK, le social au Mali connaà®tra un nouveau souffle. Le candidat s’est engagé à  créer 350 000 emplois dans les 5 ans à  venir. Il a indiqué que les domaines stratégiques tels que la santé, la sécurité et l’éducation seront prioritaires dans son agenda politique. Pour conclure, il a appelé à  des élections libres et transparentes et assuré ses partisans qu’en 2012, « aucune victoire ne sera encore volée.» Notons que cette investiture intervient après la déclaration de candidature d’IBK le 7 janvier 2012. Cette convention d’investiture de l’ancien Premier ministre a été, il faut le dire, un test grandeur nature pour jauger sa popularité. Opération réussie. Après Dioncounda Traoré en juillet et Soumaila Cissé en septembre 2011, IBK, 66 ans, est le troisième poids lourd à  entrer en scène pour briguer la magistrature suprême.

2012, nouveaux soutiens pour IBK

Le parti Rassemblement pour le Mali (Rpm) a décidé de mettre les bouchées doubles pour affronter les échéances de 2012. Des actions ont été posées dans ce sens, l’on peut noter les conférences débats et la kyrielle de déclarations sur des questions d’intérêt national telle l’insécurité au nord. En outre, le candidat a renforcé sa présence auprès de la diaspora. Ses nombreux déplacements sur l’extérieur, notamment en Chine, en France, au Gabon…, témoignent de cela. Hier, 12 janvier 2012, la salle de conférence de la Maison de la presse a été le lieu d’un évènement que ses organisateurs ont présenté comme très important pour l’avenir du Mali. En effet, quinze partis politiques maliens ont signé un protocole d’accord dénommé « IBK-Mali 2012 » pour appeler à  un regroupement autour de la candidature d’Ibrahim Boubacar Keita, Président du Rassemblement pour le Mali (RPM), à  l’élection présidentielle de 2012 au Mali. «IBK-Mali 2012 », a été créé avec l’objectif essentiel de «constituer un pôle républicain et démocratique fort et stable» autour de la candidature d’Ibrahim Boubacar Keita. « Les organisations membres de IBK-Mali 2012 décident solidairement de soutenir le contrat de gouvernance politique, socio-économique et culturelle élaboré avec le candidat Ibrahim Boubacar Keita, dédié exclusivement au bien être des populations laborieuses de notre pays », peut-on lire dans le protocole d’accord. En signant ce protocole d’accord, les 15 formations politiques ont foi que le Candidat Ibrahim Boubacar Keita s’engagera, une fois élu, à  mettre en œuvre avec IBK-Mali 2012 le programme de gouvernement défini dans le contrat de gouvernance politique, socio-économique et culturelle. Le protocole d’accord « IBK-2012 » stipule également que le candidat œuvrera au renforcement de l’autorité de l’Etat au Mali, l’accélération de la croissance économique, à  l’accès du plus grand nombre de Maliennes et de Maliens aux services sociaux de base, à  la consolidation et l’élargissement des droits humains et de la solidarité … ». Les 15 partis signataires du protocole d’accord sont : le MIRIA, PPP, PPM, MPLO, RUP, ADCAM, l’UMP, l’UM-RDA, FAMA, RDR, RJP, PSO, CD, PDM, et le RPM. Tous les présidents de ces différentes formations politiques étaient présents à  la cérémonie et ont signé le document, à  l’exception d’Ibrahima Boubacar Keita qui avait été représenté par Nancouma Keita, ancien ministre de l’environnement et de l’assainissement et cadre du parti. Notons que cet évènement intervient à  moins 2 jours de l’investiture du candidat IBK au Stade Modibo Keita, le 14 janvier prochain.

IBK :  » Oui je suis candidat ! »

C’est l’un des 4 poids lourds de la présidentielle à  venir au Mali. Ibrahim Boubacar Keita, patron du RPM(le rassemblement pour le Mali), ancien premier ministre et ancien président de l’Assemblée Nationale, le poing en l’air face à  la foule de militants et sympathisants de son parti, a enfin fait acte de candidature après des semaines de battage médiatique et de campagne sur le terrain. Plébiscité par une bonne frange de la population malienne, y compris certains jeunes qui pensent qu’il est l’homme qu’il faut au Mali. Doté en plus d’une personnalité charismatique entre autorité et émotion, IBK séduit et harangue les foules : ‘Chers compatriotes, je vous ai rassemblé aujourd’hui pour vous annoncer avec une grande émotion, celle des veilles de grand combat, que oui, je suis candidat à  la présidentielle ». Hourra dans la salle comble du Palais de la Culture de Bamako, ce samedi 7 janvier 2012, il faut dire qu’IBK incarne l’un des espoirs du Mali de demain. » La situation politique actuelle du Mali appelle des politiques nouvelles. Elle appelle des solutions fortes », a déclaré le candidat à  l’entame de sa communication. Dans un contexte de crise sociale et géopolitique au Nord. IBK sait toucher là  o๠le pays souffre. Crise de leadership diront certains du pouvoir actuel, manque de fermeté face aux évènements du Nord, l’autoritarisme qu’a maintes fois affiché, Kankelentigui, du temps o๠il était premier ministre sous Alpha Oumar Konaré, a éveillé une nostalgie chez certains. D’une époque, o๠il géra une crise scolaire sans précédents, tandis que l’école malienne est laissée à  elle-même de nos jours. Le pouvoir actuel avouant sa défaite, IBK apportera t-il de nouvelles solutions ? Il affirme en tout cas que le peuple pourra compter sur lui : «, Vous pêcheurs de Mopti, vous enseignants de Ségou, vous écoliers de Tombouctou, etC’… Avec moi en 2012, le pays aura un président rassembleur et dévoué à  chacun ». Dans une prose lyrique, l’homme du Mandé, natif de Koutiala, se veut proche de chaque malien. Discours des grands jours, d’une campagne, à  la veille des grands combats. Les symboles aussi sont importants pour IBK. l’histoire, les hauts faits et la gestuelle compte aussi pour le candidat, qui n’a pas son pareil pour lever un doigt vers le ciel et les yeux vers le firmament. Avec la dignité d’un Soundjata dont il se réclame en bon Malinké. Mais IBK ne s’arrête pas qu’à  cette gestuelle si singulière, son état major derrière lui, la foule devant, il promet de restaurer la confiance du peuple malien ; «Â Je veux aider, soutenir, protéger les plus ffragiles d’entre vous et les sortir de la misère »Â… Il veut donc restaurer l’autorité d’état, sortir l’école de la misère, relancer l’emploi dans l’agriculture, les mines, l’industrie, le tourisme etC’… Et il revient sur les expériences du passé, qui ont fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui et l’homme d’état qu’il souhaite devenir. Un discours puissant, lyrique, porteur d’espoir malgré une réalité d’une acuité et d’une violence sans nom, IBK est à  la veille de ce rêve qu’il a nourri tout au long de sa vie. Celui de diriger ce Grand Mali, cet état jadis un empire dans la sous région. l’on se sent porté à  l’écouter, mais IBK est-il en phase avec les réalités actuelles du Mali? En phase avec les désirs ardents de la jeunesse de s’épanouir librement et pas dans l’ombre des aà®nés. Son rêve ira t-il de pair avec les espoirs du peuple ? Il donne rendez-vous au peuple le 14 janvier 2012 au stade Modibo Keita pour une investiture qui ne manquera pas d’éclat. Précèdera-t-elle l’autre investiture encore plus grande en Juin 2012 ?

IBK à Ségou : « Le moment venu, je répondrai à votre appel !  »

La conférence régionale du Rassemblement pour le Mali (RPM) s’est tenue le dimanche 11 décembre à  Ségou (4ème région), dans une salle surchauffée, o๠étaient présents les partis membres de la coalition qui soutient Ibrahim Boubacar Keà¯ta (IBK) : MIRIA, UM-RDA, UMP, FAMA, mais également le CNID. La société civile n’était pas en reste, puisque les associations “Clubs des amis de Yacouba Traoré”, “IBK une chance à  saisir”, “Horonya”, et “Djiguiya 2007”, avaient aussi fait le déplacement. La délégation venue de Bamako a également noté la présence des représentants locaux du Haut Conseil Islamique (HCI) du Mali.   Le président du RPM, Ibrahim Boubacar Keà¯ta (IBK), a rejoint ses troupes dans la matinée, après une première étape dans le village de Sebougou, o๠les Imams et notables de la localité lui ont réservé un accueil chaleureux, suivi d’une prière. C’’est une foule déchainée, scandant le slogan « Takokelen », qui l’a rejoint à  l’entrée de Ségou, avant qu’il ne pénètre avec difficulté dans la salle de conférence pleine à  craquer, o๠se tenait l’événement. Visiblement déterminés et prêts à  en découdre, les jeunes, très nombreux dans la salle, dansaient sur les rythmes de coupé décalé et de « Tchèfarinshi », un rappeur bamakois entièrement dédié au chef des Tisserands. Après les discours des partis et associations, IBK, visiblement ému, a pris la parole pour remercier Ségou de son accueil, en prenant soin d’indiquer qu’il n’était pas encore en campagne. Dans son discours, il a évoqué certaines préoccupations des maliens : l’insécurité dans le Nord, qui selon lui n’est pas une fatalité, les risques de déficit alimentaire, qu’il faut palier dès maintenant, et le récent vote du code de la famille, qu’il a justifié par la nécessité d’assurer la stabilité et la cohésion sociale au Mali. Le leader du RPM a terminé son propos en indiquant clairement qu’il ne se déroberait pas face aux différents appels venus du pays profond et de l’extérieur. « Le moment venu, je répondrai à  votre appel ! ». Ses lieutenants indiquaient que le grand moment de l’investiture officielle devrait avoir lieu au début de l’année 2012, dans un grand stade bamakois. « Nous n’allons pas nous contenter d’une salle de cinéma ou du Palais de la culture, il nous faut de la place pour accueillir tout le peuple du Mali, qui soutient IBK », s’exclamait l’un d’eux. Rendez-vous est donc pris.

IBK : « Pour en finir avec l’insécurité dans le Nord Mali »

Pour en finir avec l’insécurité dans le Nord Mali Les enlèvements et le meurtre de ressortissants occidentaux perpétrés au mois de novembre dans le Nord Mali, à  Hombori et à  Tombouctou, ont suscité peine et émotion dans tout le pays. Ils ne sont pas l’œuvre de simples bandits, mais celle de terroristes. Depuis quelques années, la répétition de tels actes a eu pour conséquence de ruiner les efforts de développement, notamment dans le tourisme, qui faisait vivre des milliers de familles maliennes. Comment en est-on arrivé là  ? Les accords dits d’Alger signés en 2006 pour mettre fin à  une rébellion armée ont imposé un retrait de notre armée nationale de la partie nord du Mali au profit de groupes de sécurité mixtes qui n’ont jamais vu le jour. Or, lorsqu’un Etat abandonne ses missions régaliennes sur une partie de son territoire, il laisse le champ libre à  la prolifération d’activités illicites : prises d’otages et narco trafic. Bien heureusement, le retour des forces de sécurité est en marche, à  travers le Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement dans le nord Mali (PSPSDN), lancé par le gouvernement en 2011. Mais entre temps, la menace a évolué, les groupes terroristes s’étant installés et intégrés aux populations locales, vulnérables et vivant pour beaucoup dans des conditions difficiles. Récemment, la fin de la guerre en Libye et le déversement de son trop-plein d’armes vers le Sud Sahel a accentué le risque terroriste, et de nouvelles menaces sécessionnistes se font jour. Aujourd’hui, le premier des remparts contre l’insécurité au Mali doit être l’unité nationale. Nous devons nous rassembler pour envoyer un message clair et fort à  tous ceux qui déstabilisent les fondements de notre société : les valeurs de paix et de tolérance sont les ferments de notre peuple, nous n’accepterons jamais la violence. D’ici quelques mois, une autre réponse sera d’œuvrer à  ce que les élections présidentielle et législatives de 2012 soient exemplaires, pour donner toute la légitimité nécessaire à  la prochaine équipe, dont l’une des priorités sera de gagner le combat contre l’insécurité et le terrorisme. Au delà  de ces échéances, il nous faudra remobiliser notre armée nationale et l’ensemble de nos forces de sécurité, dans le cadre d’une nouvelle loi de programmation militaire, qui tienne compte des menaces récentes. Cette réorganisation devra inclure la formation d’unités d’élites et de services de renseignement dédiés à  la lutte anti-terroriste, et dévoués à  la Nation toute entière. Mieux équipée grâce à  l’aide de nos partenaires, l’armée malienne sera aussi plus réactive, plus efficace. Pour mener à  bien sa mission, elle pourra s’appuyer sur un pouvoir civil ferme et déterminé à  restaurer l’autorité de l’Etat pour garantir la sécurité de tous sur l’ensemble du territoire national. Pour ce faire, il utilisera de manière implacable les instruments à  sa disposition que sont la force légale, le droit et la justice, contre tous ceux qui mettent en péril la cohésion nationale, la paix et la sécurité. En agissant ainsi, nous pourrons rétablir la confiance entre tous les citoyens et l’Etat, mais également la confiance entre le Mali et les pays amis dont la coopération nous est précieuse. Evidemment, pour être viable, la réponse ne saurait être que sécuritaire. Il faut nous projeter sur le long terme en réfléchissant à  de nouvelles entités territoriales, qui tiennent compte des composantes socio culturelles de toutes les communautés du Nord Mali, et dans lesquelles chacun se reconnaà®tra. Cette nouvelle étape pourrait être l’aboutissement d’un processus de dialogue et d’échange ouvert à  tous, sous la forme d’assises nationales du Nord. Nous serons ainsi mieux armés pour accentuer les efforts en faveur du développement socio-économique de ces régions, qui passe notamment par la construction d’infrastructures et la mise en place d’un ambitieux plan décennal de relance du tourisme. Demain, pour réussir tous ces défis, la volonté politique ne devra pas faire défaut. Le risque d’une déstabilisation du Mali au Nord, à  travers l’expansion de la menace terroriste et le réveil des velléités irrédentistes est avéré. Nous devons l’endiguer au plus vite pour maintenir la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible.

SYDIMA Europe : Tous pour IBK !

Après Modibo Sidibé, c’est au tour d’Ibrahim Boubacar Keita de recevoir un appel vibrant de la société civile à  se présenter à  l’élection présidentielle de 2012, élection qui cristallise déjà  toutes les passions. Si Ibrahim Boubacar Keita est tout naturellement le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM) à  la magistrature suprême, il ne saurait refuser les mains qui lui sont tendues. Après l’appel de la dizaine de petits partis politiques, dont l’UM-RDA et le MIRIA, c’est au tour de la diaspora Malienne d’Europe de solliciter l’ancien Premier ministre (1994-2000). Précisément la Synergie Diaspora Malienne (SYDIMA Europe – www.sydimaeurope.org/), un mouvement comprenant de nombreux membres de la société civile basés en France, en Espagne, en Belgique ou encore en Allemagne. Leur objectif est clairement d’appeler les Maliens de l’extérieur à  soutenir la candidature d’Ibrahim Boubacar Keà¯ta pour l’élection présidentielle à  venir. Rien de nouveau, mais les déclarations de la sorte font légion à  l’aune de 2012. Tous pour IBK ? Ainsi, la Sydima entend soutenir la candidature de l’emblématique et charismatique Ibrahim Boubacar Keita, qui rappelons le, a également été Président de l’Assemblée Nationale. Mais pourquoi IBK et pas un autre ? Le SYDIMA s’explique : Mais le Sydima peut-il s’exprimer au nom de toute la diaspora et faire consensus autour d’un seul candidat, quant beaucoup d’autres comme Soumaila Cissé ou Modibo Sidibé, ont aussi une stature internationale, en raison de leur parcours politique et de leur carnet d’adresse? Le contexte actuel du pays, justifie aisément selon la SYDIMA, le choix d’IBK, notamment face à  la situation sécuritaire du pays :  » « . Quelques jours avant l’appel publié par SYDIMA, le 21 novembre 2011, IBK était en visite en Chine, o๠il a rencontré la communauté malienne à  Guangzhou. Fortement acclamé, il s’est exprimé en lange bambara devant plus de 200 personnes pour remercier ses hôtes de leur accueil et les encourager à  s’inscrire sur les listes électorales. Un homme, une parole, un Mali, IBK » donc Pour mieux illustrer le choix de leur candidat, la SYDIMA déroule le brillant parcours de l’homme qui plaiderait en sa faveur : IBK a ainsi été Directeur représentant de l’ONG International «Terre des Hommes», intitulée FITDH (Fédération Internationale Terre Des Hommes); Ministre des Affaires Etrangères, des maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine (1993 à  janvier 1994); Vice-président de l’International Socialiste depuis 1999; Premier ministre de février 1994 à  février 2000; Président de l’Assemblée Nationale de 2002 à  2007; Président du Comité Exécutif de l’Union Parlementaire Africaine etC’… Voilà  qui devrait convaincre nos compatriotes de l’extérieur de voter pour IBK en 2012. Sauf que « Kankéléntigui » parfois appelé « Mandé Bourama » ou l’homme du Mandé, aura affaire à  d’autres poids lourds politiques comme Soumaila Cissé du parti URD, Dioncounda Traoré, le candidat de l’ADEMA ou encore l’énigmatique mais très sollicité Modibo Sidibé qui garde malgré tout sa réserve. Contrairement au Président du RPM visible sur de nombreuses chaà®nes étrangères comme RFI et Africa 24 ou entre deux avions pour préparer sa campagne. Le slogan du SYDIMA, se veut lui fort en symboles pour convaincre d’appuyer IBK : « Un homme, une parole, un Mali, IBK », en bambara, «Â Moko-kélé, Kankélé, Maliba, IBK ». Et le crédo encore plus clair : «Â La Diaspora avec IBK, pour un Mali fort et respecté »

IBK plébiscité pour 2012

La salle de presse du Centre International de conférence de Bamako a accueilli ce week-end les sympathisants du RPM samedi 29 octobre 2011. A six mois des élections présidentielles, les grosses formations politiques se renforcent par les alliances et des fusions. Le parti des tisserands vient de bénéficier un soutien de neuf formations politiques qui appellent Ibrahim Boubacar Keita à  se présenter aux élections présidentielles prochaines. Ces neufs partis politiques qui ont signé leur engagement à  soutenir Ladji Bouram sont entre MIRIA (Mouvement pour l’Indépendance, la Renaissance et l’Intégration Africaine) représenté par son président le Pr Mamadou Kassa TRAORE, l’UMP (Union des Maliens pour le Progrès) et son président Pr Amadou TOURE, l’ancien ministre de l’éducation, FAMA ( le Front Africain pour la Mobilisation et l’Action), le RDR (Rassemblement des Démocrates Républicains), le RJP (Rassemblement pour la Justice au Mali),le PDM (Parti de la Différence au Mali), le PSDM (Parti Socialiste et Démocratique du Mali), le PSO (Parti Sika fo o yé Damouyé) et le CD (Concertation Démocratique). « IBK est un homme d’honneur…. » Selon le représentant du collectif des partis signataire Amadou Soulalé, IBK est un Homme qui incarne les valeurs fondamentales de notre société, à  savoir entre autres: le courage, l’intégrité morale et intellectuelle, la rigueur, l’esprit rassembleur, l’amour du travail bien fait, la justice sociale, la protection de la famille, etc …. , le tout sous-tendu par une ferme volonté d’œuvrer pour un développement harmonieux du Mali. Les Partis politiques signataires du présent document, se sont dits convaincus que la résolution de ces problèmes ne peut être menée que par un Homme courageux et intègre, pétri de patriotisme, un Homme d’honneur qui a un profond respect des autres et de la chose publique, un homme ayant un sens élevé de l’Etat et qui en a l’expérience, un Homme respectueux de nos valeurs traditionnelles. « Ainsi nous, signataires, faisons appel à  El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA (IBK) pour présenter sa candidature à  l’élection présidentielle du 29 Avril 2012, au même titre que le lui a demandé son Parti, le RPM, lors de son 3ème congrès ordinaire tenu les 23 – 24 Juillet 2011 au CICB. Nous vous invitons, El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA à  accepter ce choix pour le Mali ». IBK, en visite en France actuellement était représenté par Nacouma Keita, secrétaire politique du bureau exécutif national : « vous venez donnez à  la démocratie ses lettres de noblesse. Vous avez fait preuve d’abnégation et du courage, vous n’êtes pas égoà¯ste. l’acte que vous venez de poser est profond et significatif. Je vous rassure que le candidat répondra à  votre appel. Reste à  attendre la réponse de l’intéressé…

Congrès du RPM: démonstration de force avant 2012

On s’attendait un peu à  le voir investi au terme de ce congrès. Il faudra donc attendre encore un peu avant de voir IBK annoncer sa candidature pour 2012, ce qui ne fait pas de doutes. ll a donc plutôt été question de la vie du parti qui a fêté, on s’en souvient, le 30 juin dernier, ses 10 ans. Les militants se sont donc déplacés très nombreux au Centre International de Conférences de Bamako pour dresser le bilan et évoquer les perspectives, avec ben entendu en ligne de mire, les prochaines élections. Outre les tisserands, on pouvait voir dans la salle de nombreux invités, en l’occurrence des chefs de partis amis venus exprimer leur soutien : Dioncounda Traoré, flanqué de deux vice-présidents, Iba Ndiaye et Sekou Diakité, Tiébilé Dramé, Zoumana Sacko, Mountaga Tall, Blaise Sangaré et d’autres encore. IBK très en verve et visiblement requinqué Dans un discours comme lui seul en a le secret, le chef des tisserands est revenu sur les premiers pas de la formation sur l’échiquier politique malien. Selon lui, la ligne de conduite du parti depuis sa création, a été de faire la politique autrement. « Ensemble nous avons pris devant notre vaillant peuple, l’engagement de n’être pas un détenteur de récépissé de plus, de faire en sorte, par notre pratique et notre sens élevé de l’éthique de faire désormais autrement la politique », a-t-il souligné. Et de rappeler les militants à  resserrer les rangs pour faire taire ceux qui disent le parti moribond et en perte de vitesse à  l’intérieur du pays. « Aux quatre coins du pays, les Maliens comptent sur nous. Ils comptent sur le parti politique qui comprend leurs réalités, qui leur tient un langage de vérité, et qui porte leur Espérance ». Il a évoqué l’actualité politique du pays, de la réforme constitutionnelle à  la nomination de la première femme Premier Ministre du mali, la déclaration de politique générale de cette dernière et bien entendu les prochaines élections. Se revendiquant d’une foi inébranlable en Dieu, IBK a rassuré ses partisans dont beaucoup craignent qu’il ne soit touché par la limite d’âge si la réforme constitutionnelle en cours est validée. « Croyez moi, à  66 ans, je suis loin, très loin de la retraite politique par la grâce d’Allah »a-t-il déclaré devant une foule en délire, complètement acquise à  sa cause. Son parti, selon lui, a toujours promu la concertation et le dialogue, et C’’est pour cela que le RPM participe à  tous les cadres de discussions pour permettre de créer des convergences et d’aboutir à  des accords politiques. « Personne n’a l’apanage du patriotisme et personne ne pourra ni gagner seul ni gérer seul » dira-t-il avant d’ajouter qu’aucun parti ne pourra faire face à  tous les défis en comptant sur ses seules forces. Il a conclu en appelant tous ceux qui aiment le Mali à  dépasser les intérêts partisans et à  s’unir pour travailler à  sa construction. « Aucun de nous ne vaut le Mali » a-t-il conclu. l’allocution d’IBK a été suivie d’interventions des invités, au nombre desquels Dioncounda Traoré, qui venait tout juste d’être officiellement désigné candidat aux primaires de l’Adema. Des renforts en perspective Le 3ème Congrès ordinaire du parti a aussi été l’occasion d’annoncer une fusion avec le Parti Espoir et Renouveau (PER), qui s’est auto-dissout, avant de rejoindre le RPM. Certains de ses membres d’ailleurs été nommés au sein des instances renouvellées du RPM. Par ailleurs, le MIRIA, parti créé par Feu Mamadou Lamaine Traoré, a également annoncé un prochain ralliement au RPM, qu’il considère que « le parti le mieux en phase avec ses convictions ». Appel à  la mobilisation en guise de clôture Lors de la clôture du Congrès, le dimanche 24 juillet, IBK a remercié les militants « venus le C’œur ouvert, plein d’espérance, pour livrer le message de la base, le message du Mali profond, le message que le Peuple est avec nous et compte sur nous ! » Sans révéler qu’il serait candidat, il a appelé à  la mobilisation. Oui, levez vous peuple du RPM ! Nous devons nous mobiliser pour ensuite aller à  la rencontre de tous les maliens, dans chaque village, dans chaque hameau, chaque fraction, aux quatre coins du pays, au-delà  des mers, et même plus loin encore, pour transmettre cette foi que nous avons en un Mali meilleur, cette conviction que l’Espérance que nous voulons porter pourra un jour triompher ! C’est donc au milieu d’une foule en liesse, galvanisée, remobilisée, qu’IBK, président du parti a clôturé le 3ème COngrès, et pris date pour l’avenir.

10è anniversaire du RPM : Un bilan en demie teinte pour IBK et les tisserands

l’échec aux dernières élections présidentielles et législatives de 2007, les hésitations entre majorité et opposition, et le manque de moyens financiers, ont entraà®né une certaine démobilisation dans les rangs du parti. Ces faits confirment la thèse que le parti et son leader Ibrahim Boubacar KEITA (IBK) doivent absolument réagir, au risque de subir une nouvelle défaite dans la bataille pour la présidentielle de 2012. Dresser le bilan du RPM au cours des 10 dernières années, C’’est schématiser une marche à  reculons. Cela au regard de la chute que le parti a connue. En effet, un an après sa création, surviennent les élections générales de 2002. Le score est assez honorable pour ce parti, dont le porte-étendard Ibrahim Boubacar Keà¯ta se hisse au troisième rang des 23 candidats en lice, derrière l’actuel président ATT et le candidat de l’ADEMA, Soumaà¯la Cissé. Aux législatives qui suivent, le parti d’IBK confirme sa position de 2ème force politique après l’ADEMA-PASJ. Car sur les 147 sièges à  l’Assemblée nationale, le RPM s’en sort avec 46 députés, et son président est logiquement élu président de l’Assemblée nationale. Ce score valide pour certains la thèse que les résultats annoncés pour la présidentielle ne reflétaient pas le score réel d’IBK au premier tour… Mais la suprématie n’aura duré que cinq ans, et IBK et son parti doivent faire face à  la dure réalité de la démobilisation des troupes. D’abord aux présidentielles, les observateurs du jeu politique malien ont eu raison d’annoncer la défaite d’IBK face au président sortant ATT, soutenu par l’ensemble de la classe politique. Le verdict des urnes a confirmé l’analyse. Arrivé en 2ème position, le porte-étendard du « parti du Tisserand » ne recueille que 19%, contre plus de 71% pour ATT. Pour lui, il s’agit d’ « un résultat qui reflète une mascarade électorale visant à  lui barrer la route de Koulouba ». Vrai ou pas, IBK aura au moins eu le courage d’affronter le suffrage universel, contrairement à  certains de ses concurrents pour 2012. Mais ce courage vaudra au RPM un tir de barrage aux élections législatives qui suivent. Il devient le parti à  abattre, celui contre qui tout le monde se ligue. Les résultats des élections législatives de juillet et d’août 2007 sonnent donc comme une descente aux enfers du RPM, accentuée par le manque de moyens financiers. De 46 députés, le parti chute à  13. Et la courte victoire d’IBK sur Moussa Mara en commune IV, ne donne que 500 voix de différence en est tout un symbole. Citons aussi les communales 2009 o๠le parti obtient 773 conseillers contre 1590 en 2004, un chiffre divisé par 2 qui atteste de la perte d’influence du parti, malgré qu’il se maintienne en 3ème position. Défections dans les rangs du parti Rarement on aura entendu d’adhésions en grandes pompes au RPM, alors que les démissions en cascade ont occupé la une des journaux. Les nombreuses défections ces dernières années ont porté un coup dur à  la formation politique. Parmi ces cas de démissions d’élus et de hauts cadres du parti vers d’autres partis, on citera entre autres celle du Pr. Issa N’Diaye (ancien secrétaire politique du parti), du député de Sikasso Housseyni Guindo, du grand frère de ce dernier Ousmane Amion Guindo (ancien PDG de la CMDT ), la démission en bloc d’anciens responsables de la section de Kita vers l’URD (dont l’actuel maire de la commune Sory Ibrahim Dabo), l’ex-conseiller en Commune IV Amadou Touré dit « Serpent », de l’ancienne ministre de la santé, Mme Maà¯ga Zénaib Mint Youba, et de son mari Yéhia Maà¯ga (ancien député et actuel 1er adjoint au maire du District), etc. A cette longue liste, est venue s’ajouter (en 2008) la démission spectaculaire vers l’ADEMA de l’ex-députée de Gao, ancienne 4ème vice-présidente de l’ancien bureau de l’Hémicycle. C’’est donc dans ce contexte d’extrême fragilité que le RPM célèbre, ce 30 juin le 10ème anniversaire de sa création. Il n’y pas de doute, le bilan du RPM est loin d’être une marche en avant ! Un leader qui reste populaire Malgré tout, Ibrahim Boubacar Keita, reste l’un des hommes politiques les plus populaires du Mali, c’est tout le paradoxe. Les maliens gardent en mémoire la manière dont il a géré, par la manière forte la crise scolaire des années 1990, rétabli l’ordre dans le pays, et peut être même sauvé le régime d’Alpha Oumar Konaré, menacé de toute part. On lui reconnait un sens de l’Etat, et une autorité naturelle qui le rendent capable, selon ses partisans, « de redresser un Mali en pleine crise morale ». De plus, victime de trahison au sein de l’Adema en 2000, il a attiré la sympathie de nombreux de ses concitoyens, jusqu’à  l’élection de 2002, dont beaucoup prétendent que les résultats ne reflétaient pas la réalité du vote… Charismatique, doté d’un réseau international hors pair, IBK pourra t’il rebondir? Les récents sondages effectués par des instituts indépendants à  Bamako le disent en tête du premier tour, et vainqueur du second dans tous les cas de figure. L’homme cultive le mystère, voyage beaucoup, travaille ses dossiers, et se prépare pour ce qui sera sans doute son dernier combat. Un RPM requinqué à  l’occasion du prochain Congrès, prévu le 23 juillet 2011, ne sera pas de trop pour aider IBK, qui jouera sans doute la carte du « candidat du peuple », et non d’un parti.

IBK :  » Le gouvernement doit fournir un fichier électoral conforme ! « 

C’’est un IBK visiblement sur les nerfs qui a présidé ce week-end l’atelier sur  le thème «Â la problématique du fichier électoral en Afrique, cas du Mali » dans la perspective des élections générales de 2012 ». Cet atelier faut-il le préciser a été organisé par le Rassemblement pour le Mali (RPM) en partenariat avec la fondation Friedrich Ebert. Toujours aussi éloquent, Ibrahim Boubacar Keita, président du Rassemblement pour le Mali (RPM), n’a pas pu se contenir face à  l’incertitude d’un fichier électoral fiable pour les élections de 2012. « Je suis perplexe face à  la question du fichier électoral. Avant de poser la question du RACE et du RAVEC’ . On doit poser la question de savoir o๠en sommes nous, il faut un audit concernant les élections passées ». Indignation Pour IBK, difficile de comprendre qu’il a fallu attendre la dernière minute pour poser la question du fichier : «Â Beaucoup d’efforts ont pourtant été faits pour ne pas se retrouver dans une telle situation. Sans un fichier électoral fiable, toute la bataille du positionnement du parti n’est qu’un vain mot. On doit se résoudre à  éviter le pire. Le Mali vient de loin, le Mali ira loin, personne ne doit s’amuser avec le sort du Mali. On n’est pas rentré au gouvernement pour partager le gâteau, mais pour discuter et échanger sur l’organisation d’une bonne élection ». Selon le leader du RPM, Le Mali , champion de la démocratie, a servi de source d’inspiration à  nombreux pays. Mais ce pays est à  la traine. Et notre gouvernement a pour devoir de rendre un fichier électoral conforme à  la norme internationale. Très énervé, le bouillant président du RPM a même préféré priver la salle de pause, pour mieux s’indigner contre le fichier électoral. «Â Je ne suis pas en colère mais à  la limite de l’indignation. », a proféré Mandé Bourama. Plus calme, la représentante de la fondation Friedrich Ebert a salué l’initiative prise par les cadres du RPM, le fichier électoral représentant un sujet fort dans le processus électoral, surtout la fondation s’est félicitée de contribuer à  faciliter les échanges et les discussions sur les rôles et responsabilité des acteurs du processus électoral.

Fichier électoral : IBK plaide pour l’utilisation du RAVEC

Selon lui, il est important que les élections générales de 2012 se fassent sur la base des données issues de ce recensement ( RAVEC ). «Â Cela est d’autant plus nécessaire qu’il permet de donner à  notre pays des élections libres, crédibles et transparentes » a ajouté IBK. Au cours de cette interview, l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keà¯ta a abordé plusieurs autres questions comme l’entrée du RPM au gouvernement, sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine. Sur le premier sujet, IBK a expliqué le choix de son parti «Â au nom du consensus politique » demandé par le président Amadou Toumani Touré. Saluant au passage la nomination d’une femme à  la Primature, le président du RPM fonde beaucoup d’espoirs quant à  la réussite sa mission. «Â C’’est une femme qui a des compétences remarquables, avec une feuille de route claire. Je ne doute pas qu’elle puisse relever le défi », a déclaré l’ancien chef du gouvernement. Qui annonce sa candidature, à  travers la participation de son parti, aux élections d’avril 2012. «Â Nous avons un projet pour le Mali, et nous comptons le concrétiser si les Maliens nous accordent leur confiance », a lancé le président du RPM. Qui précise qu’il n’est pas question de craindre un candidat. Car, dira-t-il, «Â chacun a un projet à  défendre, et C’’est aux Malien de trancher ». A la question de savoir s’il a le soutien du président ATT, IBK est formel : «Il ne s’agit pas d’une monarchie o๠la succession est choisie à  l’avance. ATT n’a pas à  soutenir qui que ce soit. Son rôle de veiller à  l’organisation d’élections répondant aux normes démocratiques». Situation internationale l’un des sujets sur lequel IBK est intervenu, C’’est aussi la situation en Côte d’Ivoire. Réputé très proche du président déchu, Laurent Gbagbo (dont il est ami pendant de nombreuses années), Ibrahim Boubacar Keà¯ta a souhaité un retour rapide à  la normale dans ce pays. Pour lui, le rôle que devra jouer l’Union africaine dans la réussite de la réconciliation est très important. « La Côte d’Ivoire est un pays stratégiquement sensible. Et ce qui s’est passé pendant les dernières élections est regrettable. Nous devons préserver l’héritage qui nous reste » a déclaré l’ancien Premier ministre malien. Qui salue « le discours de réconciliation prôné par le président Alassane Dramane Ouattara ».

Congrès du RPM, vers un couplage avec le 10ème anniversaire du parti

La dernière conférence nationale du Rassemblement pour le Mali (RPM) avait demandé au Bureau politique national (BPN) d’organiser le 3ème congrès ordinaire du parti avant le 31 décembre de 2010. Mais ce rendez-vous n’avait pas été respecté à  cause du retard constaté dans le renouvellement des organes du parti à  la base. Dans certaines localités o๠le parti n’existait pas jusqu’ici, il fallait implanter des structures. Dans d’autres o๠le RPM s’était affaibli, suite au départ de militants, il fallait en conquérir de nouveaux. A en croire des responsables du parti, « tout ce travail ne peut se faire dans la précipitation, surtout quand consigne est donnée par le BPN de mettre en place des structures crédibles pour faire gagner le parti en 2012 ». Ce sont les raisons qui ont expliqué le premier report du congrès au 23 et 24 avril 2011. Un parti en reconstruction Le problème des structures de base au sein du RPM demeure le souci premier du parti. Car contrairement aux autres grandes formations politiques maliennes, l’ADEMA et l’URD, qui ont maintenu leurs implantations à  l’intérieur du pays, le RPM était en perte de vitesse depuis 2007, faute de moyens financiers et à  cause d’une certaine démobilisation. Sur les 55 sections que compte le parti d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK), environ 80% sont renouvelées à  ce jour. A Bamako les deux sections retardataires sont les communes II et IV. A présent, il s‘agit pour les Tisserands (emblème du parti), de refonder les bases en accueillant des nouveaux militants, tout en limitant certaines frustrations. l’agenda du président Le programme du parti semble être également perturbé par l’agenda international du président du RPM, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale. Depuis 2010, IBK est en effet très sollicité à  l’extérieur et prend part à  divers évènements internationaux. Pas plus tard que la semaine dernière, il a dirigé une mission d’observation des élections présidentielles au Tchad, et devrait siéger début mai à  une session du Parlement panafricain à  Johannesbourg en Afrique du Sud. Est-ce l’une des raisons qui a motivé un nouveau report ? Le congrès pourrait en effet difficilement se tenir en l’absence du président du parti. Le 10ème anniversaire en préparation Aux dernières nouvelles, il semble que le Congrès devrait avoir lieu en même temps que les célébrations du 10ème anniversaire du parti, prévu à  la fin du mois de juin. Créé en juin 2001 par Ibrahim Boubacar Keita, fraichement démissionnaire de la présidence de l’Adema, le RPM était devenu à  la faveur des élections législatives de 2002 la première force politique du pays, avec plus d’une quarantaine de députés à  l’Assemblée nationale, ce qui avait permis à  IBK son élection au perchoir. En couplant les deux événements, les dirigeants du RPM entendent ainsi donner un écho plus puissant à  ce grand rassemblement en rappelant les valeurs qui unissent les militants et leur charismatique président. Ce Congrès devrait ainsi sonner le rappel des troupes et la mise en branle de la machine pour la conquête de Koulouba en 2012. Pressenti comme l’un des candidats les plus sérieux à  la magistrature suprême, IBK ne pourra faire l’économie d’un parti restructuré et en ordre de marche s’il veut succéder à  Amadou Toumani Touré. Cela vaut bien un énième report.

Présidentielle au Tchad : IBK satisfait !

«Â Même si les opérations de vote avaient commencé en retard dans plusieurs quartiers de la capitale, il n’y a pas eu de longues files d’attente devant les bureaux de vote de N’djamena. Mais dans l’ensemble, le vote s’est déroulé dans de bonnes conditions. Et aucun incident majeur n’avait été signalé », ont expliqué, ce lundi, les observateurs de l’Union africaine sur les antennes de la chaà®ne panafricaine de télévision «Â Africa 24 ». Les observateurs de l’Union Africaine, conduits par l’ancien Premier ministre Malien Ibrahim Boubacar Keà¯ta, attestent du bon déroulement des élections présidentielles dans ce pays. Longtemps déchiré par des années de rébellion, ces élections constituaient pour le Tchad un défi à  relever. Et le moins que l’on puisse dire, C’’est que le pays a franchi une étape décisive dans sa jeune démocratie. Contrairement à  plusieurs autres pays africains o๠les conditions de déroulement des élections ont donné lieu à  de violentes manifestations. Boycott de trois opposants Pour ce scrutin d’avril 2011, un peu moins de 5 millions d’électeurs se sont rendus hier aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Le président sortant, Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 1990, fait figure de favori face à  ses trois adversaires. Il s’agit notamment de Saleh Kebzabo, Wadal Abdelkader Kamougué et Ngarlejy Yorongar. Ces trois prétendants, représentant une frange importante de l’opposition tchadienne, avaient soupçonné ces élections de fraude massive, et ont appelé au boycott au motif que les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue d’une élection crédible et transparente. Idriss Déby Itno, qui brigue un quatrième mandat, affronte finalement deux opposants de faible envergure dans un scrutin qui semble joué d’avance. « Je voudrais demander à  tous les Tchadiens et les Tchadiennes de sortir massivement pour remplir leur devoir civique dans le calme et la sérénité », avait déclaré hier Idriss Déby Itno sur «Â Africa 24 » après avoir voté avec son épouse à  N’djamena.

Vœux d’IBK aux maliens : 2012 dans le viseur

l’innovation de 2011 On ne l’attendait pas là . s’il est vrai que depuis quelques temps, IBK était revenu sur le devant de la scène politique nationale, C’’est bien une nouveauté de le voir adresser ses vœux de manière publique. Au moment o๠le président du CNID, Mountaga Tall, était devant la presse pour la désormais traditionnelle présentation des vœux, C’’est à  travers une correspondance envoyée à  la presse, dont Info Matin et les Echos (reconnu pro ADEMA, tout un symbole !), que les maliens ont reçus ceux du président du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita. Ce dernier a bien entendu évoqué les grands sujets de l’heure. l’école, la corruption, les réformes institutionnelles, en passant par la présence d’AQMI au nord Mali. Tout est passé au crible, et IBK avance des pistes de solutions. On peut dire, sans risque de se tromper, qu’IBK vient de lancer les principaux thèmes de sa campagne pour 2012. Une force de propositions Comme de nombreux maliens, IBK est préoccupé par l’avenir de l’école malienne. La descente aux enfers de notre système éducatif exige une rapide reprise en main par les autorités. Pour le président du RPM, il faut avant tout « revaloriser le métier d’enseignant ». La carotte et le bâton C’’est le remède préconisé pour redonner à  l’école le lustre d’antan. Contrôle plus strict des enseignants et des établissements d’enseignement privé, systématisation de l’uniforme scolaire, mise en place d’une allocation scolaire pour inciter les familles à  envoyer leurs enfants à  l’école. l’autre épine dans le pied du développement du Mali, C’’est l’insécurité de plus en plus grandissante dans le nord du pays, fait des djihadistes et des narcotrafiquants. Pour IBK, il faut rapidement « restaurer la crédibilité du Mali vis-à -vis de ses partenaires étrangers et mettre fin aux souffrances des populations qui subissent la chute drastique des recettes touristiques et l’arrêt des projets de développement ». Une « cellule de crise » multi-acteurs pourrait se pencher sur la question et dégager des propositions. Il est nécessaire d’allier développement et la lutte contre l’insécurité au nord-Mali, car la seconde ne saurait réussir sans le premier. Il n’a pas manqué d’évoquer la banalisation de la consommation de la drogue et le narcotrafic dont le Mali est le théâtre depuis quelques années. La lutte contre la corruption, dont des cas défraient ces temps-ci la chronique, est un sujet cher au président du RPM. Selon lui, il est temps que cessent « ces actes honteux qui ont pour conséquences de salir l’image de la politique dans notre pays, d’aggraver la fracture entre la classe dirigeante et le peuple malien et de discréditer l’action publique en diluant davantage des ressources déjà  limitées». Les prochaines réformes institutionnelles, le code de la famille, la situation en Côte d’Ivoire ont également été évoquées. Des pavés dans la mare du pouvoir Sans être explicite, IBK a évoqué les affaires de corruption qui ont récemment terni l’image du gouvernement. Tout le monde pense bien entendu à  l’affaire du fonds mondial, au niveau du ministère de la santé, et au scandale naissant du « serveur de l’AMO ». Peut-être une façon de dire qu’il n’est indifférent à  aucun aspect de la vie de la Nation et de la gestion de l’ETat. On se souvient que dans son message du 31 décembre, le président de la République avait passé sous silence ces affaires, qui pourtant défrayaient la chronique. Idem pour le code de la famille qui avait été passé sous silence, alors même que son réexamen est au menu des sessions de 2011 à  l’Assemblée Nationale. Nombreux sont ceux qui s’étaient interrogés sur ces omissions et ont pensé qu’ATT, en dressant un bilan uniquement positif de l’année écoulée, « s’éloignait des préoccupations du malien lambda ». IBK aura donc voulu prouver que lui s’attache à  défendre les intérêts des maliens, même « les plus nécessiteux » comme il le dit lui-même en évoquant les cas de corruption. Mais sans se poser en père fouettard. Ainsi, félicite-t-il le gouvernement pour les efforts faits en matière d’infrastructures et dans le secteur agricole. Une façon de dire : « C’’est bien mais peut certainement mieux faire ! ». En avant pour 2012 C’’est sans surprise par contre qu’on a lu que le président du RPM appelait les maliens à  se mobiliser pour les échéances électorales à  venir. 2012, C’’est déjà  demain et IBK n’entend pas se laisser distancer dans la course pour Koulouba. Pour les rares qui se demandaient encore si IBK serait candidat, le doute s’éloigne un peu plus. La tournée à  l’intérieur et à  l’extérieur du pays pour « écouter, comprendre les problèmes et préoccupations » des maliens. « Ce travail de terrain et de réflexion jettera les bases du projet de société que soumettra le RPM au peuple du Mali lors des prochaines échéances électorales ». De plus, le parti fête cette année ses dix ans. Une occasion de faire le bilan et de se poser, si besoin en était, en force politique incontournable, capable et désireuse de conduire loin les destinées du Mali. La messe est dite. On peut dire qu’au niveau du RPM, les choses sérieuses ont commencé !

Personnalités : ils ont marqué 2010! (2/2)

Siaka Toumani Sangaré, Président de la CENI de Guinée Le Général Siaka Toumani Sangaré a été pour la Guinée, l’ « homme de la situation ». Au moment o๠les deux finalistes de la présidentielle se disputaient sur le choix d’un président « local » pour la Commission Electorale Nationale Indépendante, la nomination de celui que les hommes politiques maliens appellent  »Monsieur fichier électoral », apparue comme la solution de la dernière chance. Et C’’est avec brio que celui qui est l’actuel délégué général des élections au Mali (DGE), releva le défi. Son calme et sa tempérance ont permis de calmer le jeu politique et de tenir un second tour pacifié dont les résultats furent acceptés sans trop de contestation. Bravo mon Général ! Ibrahim Boubacar Keita, président du Rassemblement pour le Mali On se demandait ce que devenait El Hadj Ibrahim Kéita. Eh bien, 2010 a marqué le retour du Kankélétigui à  la une de l’actualité politique. IBK s’est exprimé sur tous les sujets brûlants de l’année. De la rébellion au Nord à  la crise politique ivoirienne, en passant par l’école, le président du RPM a donné son opinion et proposé des solutions. Une tournée à  l’intérieur du pays a permis de donner un nouveau souffle au parti. En France et aux USA comme dans la sous-région, IBK était aux côtés de ses amis socialistes pour partager ses idées et consolider ses réseaux internationaux. Avec ce retour au premier plan de la scène politique malienne, IBK prépare certainement l’opinion à  une candidature pour 2012. Wait and see. Hamed Diane Semega, président du PDES En juillet dernier, Hamed Diane Semega, ministre de l’équipement et des transports, a été élu à  la tête du tout nouveau Parti pour le Développement Economique et la Solidarité. Pour certains observateurs, Hamed Diane Semega peut se targuer d’avoir atteint ses objectifs. Créer un parti de toutes pièces avec des cadres débauchés un peu partout, tel était le challenge de celui que beaucoup pensent être le dauphin d’ATT. Malgré des difficultés d’organisation et de positionnement surtout à  l’intérieur du pays, le PDES, parti des amis du président sortant, se pose aujourd’hui en force politique majeure. Reste maintenant à  relever le challenge d’une base solide, seul gage de la pérennité de l’organisation et surtout seul moyen de rentrer dans la bataille pour les prochaines élections. Ismaà«l Sidibé, PDG d’Africable La caravane de l’intégration africaine, initiée le PDG de la chaà®ne panafricaine Africable, a été l’évènement télévisuel phare de l’année 2010. Cette initiative, première du genre « Road tour tv » en Afrique de l’Ouest, a duré trois mois (du 8 mai au 6 aout), et mobilisé plus d’une centaine de caravaniers qui ont sillonnés 92 villes et villages dans 11 pays de la sous-région. Elle a également permis de montrer au monde entier, la beauté et la richesse des pays traversés. Mr Sidibé promet de réitérer l’initiative dans deux ans. Bravo à  l’homme et vivement la prochaine édition! Habib Koité, un chanteur engagé pour les enfants Habib Koité, l’un des portes-flambeau de la musique malienne, s’est beaucoup investi dans la défense des droits des enfants. Cet engagement a été récompensé cette année, l’Unicef l’a nommé Ambassadeur au mois de mai dernier lors d’une cérémonie au musée national. Son rôle sera de mettre l’accent sur les préoccupations liées à  l’équité pour la survie, le développement et la protection des enfants. De sa nomination en tant qu’ambassadeur de l’Unicef au Mali à  aujourd’hui, l’artiste n’a cessé de se mobiliser pour un partenariat fort au plan national et international pour l’amélioration des conditions de vie des enfants du Mali. Il peut se féliciter d’être le premier malien à  occuper ce poste si significatif pour l’aide à  l’enfance. Koman Coulibaly, arbitre international A 40 ans, l’homme a fait son entrée dans la prestigieuse cours des grands. La 19e édition de la coupe du monde de football a été pour lui, une consécration et une première depuis le début de sa carrière internationale. Après la CAN 2010 en Angola o๠il s’est illustré comme l’un des meilleurs arbitres, cet inspecteur des finances, a porté haut les couleurs du Mali. De 1999 à  ce jour, Koman Coulibaly a officié lors de plusieurs matches de la confédération africaine de football (CAF), de la coupe d’Afrique des nations (CAN), des différentes compétitions africaines et bien entendu, des championnats du Mali. Il a également été sélectionné par la FIFA pour plusieurs participations à  la Champions League, la dernière coupe des clubs au Japon et le mondial féminin joué en Chine il y a quelques mois. Koman a aussi eu le privilège d’arbitrer la finale de la dernière CAN, en Angola. Daba Modibo Keita, Champion du Monde de taekwondo Double champion du monde de taekwondo, Daba Modibo Keà¯ta a été désigné meilleur sportif malien de la saison 2009-2010 par le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM). Le titre lui a été décerné au cours de la 1ère nuit du mérite sportif qui s’est déroulée le 17 décembre dernier. Ce trophée, d’une valeur d’un million de francs, récompense une saison riche en évènement pour le taekwondoka qui a porté haut les couleurs du mali à  toutes les compétitions auxquelles il a participé. Daba a aussi marqué l’année par son engagement soutenu aux côtés de la jeunesse pour qui il ne cesse de s’investir.

Nord-Mali : IBK dit non au « Tout-Sécuritaire »

Hommage à  l’ami Alpha Condé El Hadji Ibrahima Boubacar Keita multiplie les grandes déclarations. Après Evry, il y a quelques semaines, C’’est à  Paris qu’il s’est prononcé sur le Nord du Mali. Selon la cellule de communication de son parti, le RPM , cette rencontre qui est la seconde de l’année après celle de New-York en juin 2010, rassemblait l’ensemble des leaders socialistes, parmi lesquels Georges Papandreou, Premier ministre grec et président de l’IS, Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste (PS) français, ou encore Ehud Barak, ministre de la défense d’Israà«l. Le président irakien, Jalal Talabani a également fait le déplacement. Les débats portaient, quelques jours après le G20 de Séoul, sur les questions d’économie mondiale, le changement climatique, et la sécurité, thématique sur laquelle IBK s’est exprimé. l’ancien Premier ministre a été très applaudi après son propos qu’il a commencé par un vibrant hommage à  son camarade Alpha Condé, élu à  la présidence de la République de Guinée, devenant ainsi le premier président démocratiquement élu dans ce pays. La paix au Nord Mali : les pistes d’IBK Il a ensuite abordé la question de la sécurité dans la bande sahélo-saharienne, un « problème crucial pour la paix et la démocratie dans la région ». Selon IBK, la présence du terrorisme, du narcotrafic et d’AlQaida au Maghreb Islamique (AQMI) dans le septentrion malien « entache l’image de notre pays, limite le développement des activités touristiques, met en péril la cohésion et l’unité nationale, et déstructure le tissu social des communautés touarègues qui vivent dans cette zone ». Il a de nouveau appelé à  une réhabilitation et un retour de l’Etat dans le Nord, afin de juguler la menace terroriste et contenir le risque d’une expansion continentale. Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, il est nécessaire d’appliquer une « double approche sécuritaire et développement » en collaboration avec les voisins du Mali et les partenaires occidentaux, pour rétablir la confiance. Proche de plusieurs personnalités du parti socialiste français, IBK a profité de son séjour parisien pour effectuer des rencontres bilatérales avec Martine Aubry, première secrétaire du PS, mais également avec Laurent Fabius et Hubert Védrine. Le président du RPM, accompagné par Sékou Magassa, secrétaire général de la section RPM de Paris, a également fait le point sur les activités du parti et le programme des prochains mois.

Ibrahim Boubacar Keita : « un Etat à repenser pour qu’il soit rigoureux »

Prôner le respect de la chose publique La rigueur dans la gestion des affaires de l’Etat comme bannière, C’’est là  l’image qu’Ibrahim Boubacar Kéita a laissé dans la mémoire des maliens quand l’opposition donnait le fil à  retordre à  Alpha Oumar Konaré président à  l’époque(1994). Ce qui d’ailleurs lui a valu son surnom de « Kankelétigui » (l’homme de parole)… Il a su malgré tout maintenir le cap malgré la banalisation de l’Etat et la capitulation des tenants de l’heure. Aujourd’hui, ils sont nombreux, les maliens à  aspirer à  un véritable retour de l’autorité d’Etat. l’homme qui pourrait instaurer cette autorité serait El Hadji Bourama selon les sondages. Pour d’autres observateurs, cependant, IBK serait un « anti-modèle » pour la génération actuelle et surtout l’environnement politique accentué par le laisser-aller. En sa qualité député, IBK a été invité par son ami le député maire socialiste d’Evry, Manuel Valls, à  participer le 31 Octobre dernier à  un colloque sur la « nouvelle Afrique, bilan après 50 ans d’indépendance ». Pour la circonstance, il était accompagné de Cheik Tidiane Gadio, ancien ministre d’Etat et des affaires étrangères du Sénégal et d’Antoine Glaser, journaliste rédacteur en chef de la Lettre du Continent. IBK , un homme de rupture et de vérité Selon la cellule de communication du parti RPM, ce colloque a été organisé dans le cadre d’une semaine célébrant l’amitié entre Evry, qui abrite une forte communauté malienne, et Kayes, sa ville jumelée au Mali. Un colloque qui a été précédé la veille par un concert de Salif Keita et suivi par celui de Youssou N’Dour aux Arènes de l’Agora. Pour l’occasion un village artisanal malien a également été installé pendant toute la semaine. Le 31 Octobre, ces festivités ont été ponctuées par la signature du protocole de coopération décentralisée 2010-2013 entre Manuel Valls et Abdoulaye Camara, maire de Kayes, et d’un accord quadripartite de coopération entre les villes de Dakar, Bamako, Evry et l’agglomération d’Evry. Dans son intervention, Babacar Sall, qui dirige la mairie de Dakar depuis 2009, a rendu un hommage appuyé à  IBK, « un homme de rupture et de vérité » selon ses mots. Animé par Jean-Baptiste Placca, éditorialiste à  RFI, le débat a été ouvert par Cheik Tidiane Gadio, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise, qui a insisté sur le retard pris par l’Afrique malgré ses ressources naturelles abondantes et sa vitalité démographique. Selon lui, cela pose la question du leadership, qui se doit d’être exemplaire pour tirer le continent vers le haut. Très en verve, Gadio, désormais membre de l’opposition sénégalaise, a fortement dénoncé « les tentatives de transmission dynastique du pouvoir qui ne font pas avancer l’Afrique ». Quant à  IBK, ancien Premier ministre du Mali, il a noté les progrès accomplis dans le sens de la démocratisation, tout en précisant que « l’Afrique a été dépassée par d’autres pays d’Asie autrefois plus pauvres qu’elle, car elle n’a pas su construire un Etat postcolonial conforme à  sa vocation ». C’’est donc l’Etat, sujet cher au président du RPM, qui a été l’axe central de son intervention, « un Etat à  repenser pour qu’il soit rigoureux, socle de droit, impartial et juste, avec une autorité et un leadership assumés. » « La jeunesse africaine est prête pour le combat de l’excellence » selon IBK Arguant que C’’est un Etat fort qui peut assurer le développement, IBK a insisté sur la nécessité d’un investissement massif dans la formation des ressources humaines, car « la jeunesse africaine est prête pour le combat de l’excellence. » Dernier orateur, le journaliste Antoine Glaser a expliqué que pour lui l’Afrique n’était devenue indépendante qu’à  partir de 1989, à  la chute du mur de Berlin, car elle était pendant la guerre froide sous l’influence des puissances occidentales, qui cooptaient ses dirigeants. Il a aussi déploré le manque de leadership, tout en remarquant certaines réussites démocratiques telles que le Ghana ou le Mali. Des personnalités de la diaspora malienne telles qu’Ali Soumaré, conseiller général socialiste du Val d’Oise (Nord de Paris), Hatouma Doucouré, présidente d’association, ainsi que Patson, humoriste ivoirien, ont apporté au public leur point de vue sur l’intégration des communautés africaines en France et sur le rôle de la coopération décentralisée. Manuel Valls a conclu le colloque en saluant la franchise et la profondeur des débats, tout à  l’image de la coopération entre Evry et Kayes. Comme à  son habitude, IBK a profité de son séjour pour échanger avec des représentants de la communauté malienne de France, venus nombreux assister à  la rencontre d’Evry, dont la section RPM de France menée par son secrétaire général Magassa.

2012 : Le RPM peut-il en rêver ?

Un grand parti, malgré tout Comme dirait cet observateur de la scène politique malienne, le Rassemblement pour le Mali (RPM) n’ira pas à  l’élection présidentielle de 2012 pour seulement faire de la figuration. S’identifiant à  son président, le très charismatique Ibrahim Boubacar Keita (IBK), député de Bamako, et non moins ancien Premier ministre (1994-2000), le RPM retient son souffle pour ce scrutin très attendu. Créé en juin 2001 des suites d’une dissidence au sein du parti ADEMA, le RPM a acquis l’adhésion d’une frange importante de la population malienne. Pour conforter cette position, le parti s’est lancé dans les élections générales de 2002. N’eut été l’interférence du défunt président gabonais (Oumar Bongo), IBK aurait causé beaucoup de mal à  ATT en empêchant son élection. Par rapport aux législatives, le RPM s’était taillé une cinquantaine de députés sur les 147 que compte notre hémicycle, devenant ainsi la seconde force politique du pays devant l’Adema. Cette majorité du RPM et de sa coalition Espoir 2002 au parlement a valu à  IBK d’être élu Président de l’Assemblée nationale. A nouveau Candidat à  la présidentielle de 2007, le président du RPM et ses partisans tombèrent de haut. La défaite relèguera son parti en troisième position aux législatives, loin derrière l’Adema et l’URD, avec seulement 11 députés, dont Ibrahim Boubacar Keita qui a sauvé son siège à  Bamako. Victime d’une erreur de stratégie ou des affres d’une nouvelle donne politique ? Et demain, 2012 ? Malgré tout, quoi qu’on dise, le RPM dispose aujourd’hui d’atouts incommensurables pour conquérir le pouvoir en 2012. Tout d’abord la popularité de son président, connu de tous les maliens, et respecté pour son sens de l’Etat et son autorité naturelle. Préparant la prochaine échéance, le parti abat un immense travail de terrain dans les coins et recoins du pays, auquel s’ajoute les multiples contacts qu’IBK entretient dans les quatre coins de l’Afrique et du monde. En outre, le parti est entrain de multiplier les tractations avec d’autres formations politiques pour refonder ses assises. Bien qu’affaibli depuis les dernières échéances, le RPM, dans un contexte de transhumance aigà¼e, est l’un des rares partis à  ne pas souffrir de départ de militants. Ses cadres sont restés imperturbables malgré la création de partis politiques tous azimuts. C’’est donc une image de constance et d’intégrité que véhicule le parti des tisserands.A charge pour eux de nouer les bonnes alliances et d’aller d’avantage à  la rencontre des citoyens.

Présidentielle 2012 : IBK victime d’une campagne d’intoxication ?

« Le président Laurent Gbagbo n’a aucun sang de maliens sur les mains ! ». Les journaux Maliens ont fait de ce propos d’IBK leurs choux gras. On accuse le président du RPM (Rassemblement pour le Mali) d’avoir ignoré les tueries infligées aux ressortissants maliens de Côte d’Ivoire par lesdits « escadrons de la mort » de Laurent Gbagbo, lors des évènements politiques de 2000. Certains évoquent à  présent une campagne d’intoxication contre le Kankéletigui et d’autres l’accusent de se laisser emporter par une diatribe verbale qui le dessert aux yeux de l’opinion. A un an et demi de la fin du mandat présidentiel d’ATT, la bataille s’annonce rude au Mali entre les protagonistes. Déjà  les noms de candidats potentiels circulent dans les « grins » notamment celui d’IBK, perçu comme l’un des favoris aux élections présidentielles de 2012. Tout est parti d’une projection de film à  Bamako sur le parcours politique du président ivoirien, réalisé par la cinéaste Hanny Tchelley. Le lendemain, le président du RPM a animé une conférence de presse o๠il a tenu ces propos, en signe de camaraderie à  Laurent Gbagbo. Depuis, l’ex président de l’Assemblée Nationale est fustigé d’apatride, d’assoiffé du pouvoir et J’en passe. Selon certains médias, la tension était vive du coté de l’Association des victimes maliennes des événements de Côte d’Ivoire qui se sont sentis blessés ces mots d’un responsable politique Malien. IBK en baisse de popularité ? Dans la 3è région administrative de Sikasso considérée comme le fief des Maliens de Côte d’Ivoire, l’indignation est restée : « Quand on sait qu’à  peu près un million de maliens vivent dans ce pays et ont été victimes de la tuerie organisée par Laurent Gbagbo et sa milice, on se rend à  l’évidence que le président du RPM a tenu des propos blasphématoires à  l’endroit des centaines de nos compatriotes rapatriés de Côté d’Ivoire. Et C’’est tout à  fait logique que ceux-ci demandent aujourd’hui au prince du Mandé de retirer purement et simplement ses propos, sous peine de poursuites judiciaires », jugent certains ressortissants. « IBK n’a pas intérêt que ce scandale dure aussi longtemps », poursuivent-ils. « Il faut vite maà®triser la tempête, puisque nous sommes déjà  à  la veille d’une échéance électorale importante. Et quand on sait que Sikasso représente 15% de l’électorat malien. il y a danger pour le président du RPM ». Balla Magassa et ses amis revenus à  de meilleurs sentiments Selon certains militants du parti RPM, leur mentor est victime d’un matraquage médiatico-politique. Pour rappel, IBK n’en est pas à  sa première gaffe de vérité. On se souvient en 1994 lorsqu’il était premier ministre, il avait dit aux élèves et étudiants en pleine crise de l’école : « Si vous n’étudiez pas, les fils des riches iront étudier à  l’extérieur et reviendront vous diriger encore ! ». Malgré tout l’homme n’a pas perdu de sa popularité, et est connu pour son orgueil malinké, celui de dire haut et fort ce que les autres pensent tout bas, confie un ténor du RPM. Une autre source précise qu’IBK a su apaiser l’esprit de ses compatriotes victimes des événements malheureux de Côte d’Ivoire. La preuve Balla Magassa, le président de l’Association des victimes maliennes des événements de la Côte D’Ivoire et ses amis sont allés le 18 octobre au domicile du Kankélétigui à  Sébénikoro, et après des échanges avec celui-ci, ils seraient revenus à  de meilleurs sentiments et compteraient même, adhérer au parti RPM selon certaines indiscrétions. Dans l’unique but d’aider à  sauvegarder les intérêts des Maliens vivant en Côte d’Ivoire ?

IBK face à la presse : « Le RPM continuera à convaincre de l’actualité de son message »

Le président des Tisserands a indiqué que le parti se battra pour la conquête du pouvoir d’Etat aux fins de réaliser le projet de société qui lui vaut d’exister… A en croire son président, le RPM n’a jamais failli à  ses devoirs. La joute électorale de 2012 ne fera pas exception, dit-t-il.Cette cérémonie qui s’est tenue dans les locaux du nouveau siège du parti à  l’Hippodrome et a permis à  IBK de réaffirmer ses ambitions de servir le Mali en présence de nombreuses personnalités. Bilan du parcours D’entrée de jeu, le président du RPM a déclaré que, « 9 ans dans une vie humaine correspond à  l’enfance. Mais, dans la vie d’une formation politique, 9 ans permettent de faire le bilan du parcours ». Selon IBK, le RPM, depuis sa création en juin 2001, a une présence effective et significative dans tous les combats pour un mieux-être du peuple malien. « Par rapport à  différents sujets de préoccupation nationale comme la crise au Nord du pays, la crise alimentaire, la crise scolaire avec la tenue d’un forum organisé par les responsables du parti, etc, rien ne nous aura échappé ». En outre, dit-il, le parti a mené des réflexions sur tous ces sujets à  travers des symposiums et, à  chaque fois, nous remettons des propositions concrètes au Chef du Gouvernement, comme contribution du parti. « Nous ne nous sommes jamais souciés de notre modeste personne mais toujours et constamment du pays ». Conquête du pouvoir d’Etat Pour mieux servir le Mali, le parti du Tisserand n’a jamais fait mystère de sa volonté forte et engagée d’aller à  la conquête du pouvoir d’Etat, de l’exercer pour le bien-être des populations. «Le RPM n’a jamais failli au devoir d’aller à  la conquête du pouvoir, et 2012 ne fera pas exception», a déclaré son président. Parlant de l’actualité relative à  une fusion en chantier entre le RPM, l’ADEMA et le PARENA, l’honorable Ibrahim Boubacar Kéita a reconnu qu’il y a des concertations entre ces trois partis et d’autres. Et, «ce sont des perspectives heureuses» que des formations politiques se parlent, échangent sur la démocratie et l’évolution du pays. Mais de là  à  dire qu’IBK sera le porte-drapeau d’une quelconque alliance ou fusion de partis, C’’est aller trop vite en besogne. l’ADEMA, a-t-il indiqué, est une formation politique pour laquelle nous avons beaucoup d’estime. Tout comme le PARENA et toutes les autres formations politiques de l’échiquier national. Par ailleurs, le président du RPM a dévoilé les positions du parti sur des questions brulantes comme le projet d’abolition de la peine de mort, le Code des personnes et de la famille, des sujets par rapport auxquels, les valeurs culturelles du Mali ne doivent être négligées. s’agissant de la participation du RPM aux échéances présidentielles de 2012, IBK a été on ne peut plus clair : « nous proclamons notre volonté de participer activement aux élections de 2012 » a-t-il conclu.

Présidentielle 2012 au Mali : Ibrahim Boubacar Keita, grand favori

Ce Sondage réalisé dans le district de Bamako aborde divers thèmes, tels que le code de la famille, la vie politique, la gestion du pouvoir actuel, la perception des institutions de la République, etc. l’étude selon l’Institut de sondage a concerné 457 personnes résidentes de la ville de Bamako. l’échantillon a été prélevé afin qu’il soit représentatif de la population de la capitale. Ainsi, souligne l’institut de sondage, des quotas selon l’âge, le sexe, le niveau d’instruction et le type de quartier de résidence (populaire, moyen, résidentiel) ont été définis. 16% pour IBK Les résultats de ce sondage donnent 16% des intentions de vote à  I’enfant du mandé Ibrahim Boubacar Keita, ex-premier ministre du Mali et président du Rassemblement pour la République (RPM) contre 7% pour Soumaà¯la Cissé, actuel président de la commission de l’UEMOA et président d’honneur de l’Union pour la république et la démocratie(URD). Au cas o๠ATT serait candidat à  la présidentielle de 2012, le sondage recueilli ne lui donne que 5% des intentions de vote. Et 54% des personnes interrogées n’ont pas fait leur choix. Popularité des ex présidents du Mali l’institut Afrik poll s’est aussi intéressé à  la popularité des présidents du Mali. Le sondage a permis de tester leur côte auprès de la population. Alpha Oumar Konaré vient en tête chez les habitants de Bamako avec 34 % des sondés. Viennent ensuite Amadou Toumani Touré 21 %, Moussa Traoré 16% et Modibo Keita 13%. «Compte tenu de la forte proportion de personnes indécises, nous ne pouvions faire une réelle prédiction de l’issue des élections de 2012 dans le district de Bamako. Cette forte proportion d’indécis est attribuable au fait que la plupart des candidats potentiels ne se sont pas encore prononcés quand à  leur volonté de se présenter. Ce qui ne rassure pas les électeurs », souligne l’institut. IBK, un candidat de poids ? Ibrahim Boubacar Keita est connu de tous au Mali, c’est un homme catégorique, ce qui lui a valu le surnom « Kankelétigui », c’est à  dire le véridique. Concernant les derniers évènements politiques au Mali, l’insécurité au Nord, par exemple lui donne raison. Et pour cause, il a été l’un des rares leaders politiques à  s’opposer à  l’Accord d’Alger qui avait pour objectif d’enterrer la hache de guerre entre les rebelles et le gouvernement du Mali et de permettre le développement des régions du Nord. Déception pour les signataires de cet accord qui souffre aujourd’hui du retrait de l’Algérie. Le pouvoir d’ATT est critiqué par ses voisins (Algérie et Mauritanie) pour son rôle dans la libération de 4 islamistes dans l’affaire Camatte. Cette situation pourrait-elle bénéficier à  IBK ? Prenons un autre fait. l’année 1994. Les élèves et les étudiants étaient déchaà®nés contre le pouvoir d’Alpha Oumar Konaré. Deux premiers ministres d’alors ont chacun jeté l’éponge face à  la pression populaire. IBK, le sauveur, nouveau premier ministre, a fermé les écoles pendant un an, créant une année blanche. Cet acte d’IBK reste dans les annales et le temps nous dira si les prévisions de ce sondage s’avèreront vraies…