ATT dans l’émission Internationales : « Si le raid de la France a échoué, il faut se poser des questions »

Otages, terrorisme, Aqmi, sur la question des nouveaux otages kidnappés au Niger, le président malien invité de l’émission Internationales, a condamné l’acte! Que faire de plus ? «Â Mais le mali reste mobilisé », a ajouté ATT confiant. Et d’affirmer avoir permis aux pays de faire des poursuites sur son propre sol : «Â Nous avons été informés et nous soutenons l’armée nigérienne dans la chasse aux terroristes ! ». Mais la prudence reste de mise face à  l’enlèvement, toujours pas revendiqué des 5 otages français, du malgache, un togolais ! Même si la France, elle est déjà  en état d’alerte. Mais pourquoi ces prises d’otages ont-elles toujours pour fin le Mali ? De s’enquérir un journaliste de RFI. «Â La progression des terroristes est transfrontalière, toute la bande sahélo-saharienne est visée !  Pas seulement le Mali, il faut qu‘on arrête de ne parler que du Nord Mali, qui d‘ailleurs équivaut au sud de l‘Algérie, à  l‘est de la Mauritanie etC’…». Une fois de plus, ATT se trouve confronté à  une question complexe et pour laquelle, il déplore un déficit en matière de coopération sous-régionale. «Â  Mais la réponse serait dans le développement durable«Â , affirme t-il.   - «Â Vous croyez que le développement va arrêter les terroristes et les enlèvements ? » , interroge notre confrère de RFI. Pas seulement, répond ATT, légèrement perturbé, mais il nous faut de l’aide, de la coopération. Mais aujourd’hui, il semble que «Â négociation signifie faiblesse », déplore le locataire de Koulouba. Quelle solution alors, face à  un sommet sous-régional qui peine à  se tenir, à  rassembler les états concernés par la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne ? «Â Il faut travailler en amont, éviter les prises d’otages ». A la question de savoir pourquoi, le Mali ne multiplie pas les opérations militaires à  l’instat de la France ou de la Mauritanie vendredi dernier ( un raid a permis de tuer 12 combattants terroristes et 6 dans les rangs de l’armée mauritanienne ). ATT rétorque que si les attaques marchent, tant mieux, puisque le Mali a donné le droit aux autres d’entamer des poursuites, dans le cas contraire, il faut se poser des questions, comme pour l’échec du raid de la France ! Si l’enlèvement des 7 derniers otages, n’a toujours pas été revendiqué, ATT affirme donner tout son soutien à  l’armée nigérienne, sauf que la rumeur court que les otages sont désormais dans le Nomans’land que constitue le Nord Mali aujourd’hui ! Pourtant un journaliste déplore le non respect des autres états face à  la souveraineté du Mali. Le Mali serait même le maillon faible, de la lutte anti-terroriste ! Les défis du développement A la fin de son Intervention, ATT a évoqué le développement durable, les défis de la croissance auquel sont confrontés le Mali aujourd’hui, le rôle de l’aide publique au développement : «Quand les jeunes ont des perspectives, il ne se tournent plus vers le négatif… ». Reste à  développer le nord, cette région qui constitue une épine dans la plante du PDES (programme de développement économique et social) initié par le président de la république ! Il lui reste désormais moins de 2 ans, pour avancer dans la tâche, car n’a-t-il pas manqué de réaffirmer : « Je ne peux prétendre briguer un 3è mandat, même si je le voulais, la constitution me l’interdit, et l’article 30 qui permet une modification de la constitution n’a pas été touché. Je me conformerai à  la voix du peuple ? ». Time will tell.

Enlèvement : Les otages français seraient au Mali

Le groupe armé qui a enlevé jeudi dans le nord du Niger cinq Français et deux Africains se trouve désormais avec ses otages dans le désert malien, a-t-on appris vendredi de sources sécuritaires nigériennes et algériennes. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a évoqué une responsabilité d’ Al-Qaà¯da au Maghreb islamique. Areva et Vinci confirment Dans un communiqué commun, Vinci et le groupe nucléaire Areva ont précisé que, parmi les personnes enlevées figurent cinq collaborateurs de Satom (filiale de Vinci) et un collaborateur d’Areva ainsi que son épouse. Les deux autres personnes enlevées, travaillant aussi pour la filiale de Vinci, sont un Togolais et un Malgache. Areva, qui emploie 2.500 personnes dans le Niger, dont 50 expatriés, pour l’essentiel des Français, exploite deux mines d’uranium dans le nord du pays, une région particulièrement instable en raison de la porosité de ses frontières avec l’Algérie et le Mali. Le groupe avait déclaré limiter au strict nécessaire les déplacements de son personnel au Niger, o๠avait été enlevé en avril dernier Michel Germaneau, un otage français dont l’organisation Al Qaà¯da au Maghreb islamique (AQMI) a annoncé l’exécution fin juillet. Zone dangereuse Le Niger dispose d’importantes ressources d’uranium, un combustible stratégique pour l’industrie nucléaire. Dans son dernier conseil aux voyageurs actualisé sur son site internet le 31 août dernier, le Quai d’Orsay indiquait que « les menaces d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) contre les ressortissants français doivent être prises très au sérieux. Les risques d’enlèvement dans la bande frontalière avec le Mali, tout particulièrement à  proximité de la région de l’Azaouagh restent élevés », ajoutait-il. La France adapte son plan antiterroriste Vigipirate Le dispositif actuel de sécurité destiné à  prévenir les menaces ou à  réagir aux actions terroristes est au niveau rouge, l’avant-dernier sur l’échelle des risques, depuis les attentats de Londres en 2005. Tout en le maintenant à  ce niveau, le gouvernement a décidé début août de renforcer la vigilance devant les lieux de culte sensibles, les sites touristiques, les espaces accueillant de grands événements, les grands magasins et les centres commerciaux. Des responsables des services de sécurité français ont averti des risques d’actions terroristes après l’annonce de la mort de Michel Germaneau. L’inquiétude s’est accrue avec l’anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

Union Européenne : le plaidoyer sécuritaire d’ ATT à Strasbourg

Questions sécuritaires Il a n’a pas failli à  son éternel boubou, beige cette fois, pour parler aux membres du Parlement Européen, dont le drapeau bleu aux étoiles ornait la salle. Devant ses pairs européens, le président Malien s’est voulu concis, clair et persuasif, quant il peine à  se faire comprendre de ses homologues africains que ce soit en terme de médiation ou de questions transnationales. Dans son discours devant le parlement, un privilège rarement accordé à  un chef d’état africain, est revenu, la question sécuritaire, bien entendu, avec les récentes affaires d’otages assassinés ou libérés, comme une priorité constante du chef de l’état Malien, une manière de rassurer les occidentaux, inquiets de cette situation alarmante au Nord du Mali. Une situation pour laquelle ATT demande plus d’aides de l’UE: « Nous attentons de l’Union Européenne qui nous accompagne déjà  dans de nombreux domaines, qu’elle renforce les capacités des différentes enveloppes qui sont déjà  mises à  notre disposition pour nous aider à  lutter contre cet énorme problème ». La formule est intelligente . Et de poursuivre: « Il faut insister sur le fait que la lutte anti-terroriste n’est pas seulement sécuritaire, on en connaà®t les limites aujourd’hui… ». Un vif plaidoyer du chef de l’état pour se faire comprendre du principal bailleur du Mali, qu’est l’Union Européenne. Elle donne au pays chaque année plusieurs milliards, tout dernièrement une enveloppe de 28 milliards de FCFA au titre du 10è FED(Fonds européen de développement) sans parler des fonds alloués pour le cinquantenaire qui se célèbre ce mois de septembre à  Bamako. On parle ici d’une enveloppe de près de trois milliards de francs CFA. Enfin, les journées de l’Europe sont célébrées chaque année au Mali, en vue de renforcer le partenariat UE-Mali. Développement durable et local : plus d’aides ! Le Mali reste ce pays en voie de développement qu’il faut aider. Si l’Union européenne a une délégation à  Bamako, C’’est qu’elle intervient dans plusieurs domaines : le développement, la culture, la santé, l’environnement dernièrement, mais surtout le développement local comme l’a souligné ATT à  Strasbourg: « La sécurité du Nord passe par le développement local, si nous parvenons à  intégrer cette partie de la population, à  améliorer sa qualité de vie et à  lui proposer une alternative, elle ne se livrera pas à  ses aventures ». Allusion aux dérives sécuritaires et surtout l’urgence sanitaire, l’accès à  l’eau et aux services sociaux de base, dont souffre le nord du Mali. Un programme que prend en charge l’ADN, l’agence de développement du Nord, mais dont les actions restent aléatoires, faute de moyens: » l’espace concerné est immense mais nos moyens sont limités », a ajouté le président Malien. Reste à  espérer que les futurs fonds alloués servent la causé plaidée et ne se perdent pas dans les rouages de l’état, à  l’instar du scandale du détournement de l’argent du fonds mondial et pour lequel de nombreux cadres maliens ont été écroués récemment. Enfin Jerzy Buzek, président du parlement européen, de souligner les efforts du Mali en matière de démocratie, même si beaucoup reste à  faire: »Le Mali est ce pays, modèle de transformation démocratique et qui joue un rôle fondamental en Afrique ». Les élections à  venir nous le confirmeront.

Gossi (région de Tombouctou) : 4 leaders communautaires tués

Dans la nuit du 28 au 29 août dernier, 4 leaders communautaires ont été froidement assassinés à  Gossi par des inconnus. Craignant l’attaque de bandits armés, la population est très désemparée. Ce qui se passe aujourd’hui témoigne de la recrudescence de l’insécurité au nord avec son corollaire de banditisme, de vols et d’assassinats gratuits. Apparemment la flamme de la paix de Fafa n’a pas résolu les choses à  la situation d’insécurité au nord. Selon nos sources les Peulhs d’Ansongo, notamment de Fafa, n’ont pas été associés à  la Flamme de la paix, alors que ce sont bien eux qui constituent la branche armée du Mouvement d’autodéfense «Gandaà¯so», dirigée par le Sergent chef Amadou Diallo. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le processus de paix dans cette partie du Mali est biaisé. Le calme apparent a été perturbé par les Peulhs, qui dénoncent de façon récurrente les vols multiples de leurs troupeaux par des Tamasheqs noirs. Résultat: ils se sont réorganisés pour tenter de récupérer leurs animaux et assurer la sécurité de leur communauté, l’Etat étant laxiste et incompétent en la matière. C’’est dans cette optique que les Peulhs de Fafa se sont dirigés vers leurs frères de Gossi pour demander leur soutien et leur ralliement à  leur cause. Ceux-ci leur ont opposé un niet catégorique. Au cours des altercations, il nous est revenu que les hôtes des Peulhs de Gossi, mécontents de l’accueil qui leur avait été réservé, ont assassiné Imad Meytou, chef de la communauté, réputé être très riche. Dans la même foulée, ils auraient également tué Assaleh Ag Indaà¯daà¯, chef des Ikorchanes (une fraction bellah). Auparavant, il avait été attribué beaucoup d’exactions aux mêmes Peulhs guerriers de Fafa, soutenus, semble t-il, par des Peulhs nigériens. Parmi celles-ci, on cite des enlèvements de femmes mariées, des viols, des cars immobilisés sur la route, avec à  la clé le rançonnement des passagers, le ligotage de Bellahs, tabassés et dépossédés de leurs sous. Le mardi 24 août, il y a un accrochage entre ces bandits armés peulhs et les unités méharistes de Gossi, notamment à  Indaki. Les militaires maliens ont, nous a-t-on dit, appréhendé une personne avec des armes et des tenues militaires. La recherche des autres éléments continue, nous a-t-on rassuré. Aux dernières nouvelles, la panique a atteint les coins les plus reculés et les villageois sont en train de fuir leurs localités, au profit des centres urbains, dans les zone de Fafa, Tessit, Intelit et Gossi.

Al Qaeda au Mali : Quand Sarkozy critique la méthode ATT

Cette méthode adoptée par le président malien Amadou Toumani Touré de céder aux exigence des terroristes pour libérer les otages semble déplaire du côté de l’Elysée, mais l’offensive militaire paie t-elle pour autant ? Nicolas Sarkozy aurait tapé du poing en affirmant que désormais la France ne versera aucune rançon aux terroristes. Ensuite il aurait ajouté que son pays aiderait tous ceux qui pourchassent les terroristes. Notamment la Tunisie, l’Algérie, la Mauritanie, etc. Cette position de Nicolas Sarkozy ne jette t-elle pas de l’huile sur le feu ? Il est certain que cette déclaration du président Français provoquera encore l’ire des terroristes qui ont exécuté Michel Germaneau après l’échec du raid franco-mauritanien en plein désert malien. La preuve, la Mauritanie vient de déjouer mercredi l’attentat d’un kamikaze tué au moment o๠il s’apprêtait à  déclencher son véhicule explosif. Si cette méthode de versement de rançons ne fait que renflouer les caisses des terroristes, aux yeux des français, leur voisin espagnol s’en est servi (méthode d’ATT) à  travers le Burkina Faso pour libérer ses deux ressortissants. Un véhicule de santé enlevé au Nord Mali Les menaces continuent pourtant dans la bande sahélo-sahararienne. Un véhicule de la direction régionale de la santé de Kidal a été enlevé dimanche dernier dans la commune d’Anéfis, à  environ 140 km de la ville de Kidal. Il faisait partie d’un convoi de trois véhicules. Selon l’occupant d’un des véhicules, celui qui a été enlevé est tombé en panne :  » Les assaillants étaient au nombre de six à  bord d’une 4X4 Toyota et ont tabassé le chauffeur, puis procédé à  des fouilles corporelles avant de disparaitre avec le véhicule ainsi que du matériel(téléphone portable, bijoux et argent, le tout emporté par les malfrats, a ajouté un autre ». Les trois véhicules n’était pas escortés. Celui attaqué avait été offert par l’organisation de la santé(OMS) à  la direction régionale de la santé de Kidal et depuis trois autres vols ont eu lieu. Le premier s’est passé le 9 octobre dernier à  Amachach, localité située près de la commune de Tessalit, le second, le 24 mai à  Intirkit, le troisième dimanche dernier.

Sahel : les français interdits de tourisme par le Quai d’Orsay

Le dernier mail date du vendredi 20 aout et indique que la situation sécuritaire dans la zone sahélienne, y compris au Mali, est imprévisible, et caractérisée par un risque terroriste fort. « Les menaces proférées par AQMI à  l’encontre des ressortissants français doivent être considérées avec la plus grande gravité », informe le quai d’orsay. C’est pourquoi l’Ambassade de France et le Consulat général sont amenés à  déconseiller formellement, sauf motif professionnel impérieux, les résidents français à  se rendre dans les régions. Sur le site de l’Ambassade de France, le Consulat Général rappelle aux Français qui se rendent au Mali qu’il est fortement recommandé de signaler leur présence en précisant leur identité, leur localisation et/ou leur programme de déplacement, leurs coordonnées téléphoniques et électroniques, ainsi que la date et le lieu de délivrance de leur passeport à  l’adresse mail. Cette mise en garde lancée par les autorités françaises à  ses ressortissants présents dans la région du Mali provoque la panique et Iils sont nombreux ces ressortissants qui annulent leur rendez vous importants à  l’intérieur du Mali après avoir reçu ces emails. Pis, les ressortissants français sont tous tenus de rester à  Bamako comme mesure préventive de peur de tomber comme otages entre les mains d’Al Qaeda Prudence de mise Les consignes de vigilance et de prudence doivent impérativement être respectées. Il s’agit principalement des régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. Sur le site, on peut lire « Les voyageurs souhaitant se rendre au Mali sont invités à  s’informer des dernières évolutions de la situation locale avant tout projet de séjour ou de déplacement dans le pays. De même, il est formellement déconseillé de se rendre au Mali à  partir de l’Algérie et, inversement ». Pour éviter tout risque, l’ambassade de France intensifie l’envoi de mails à  ses ressortissants. Le tourisme individuel est aussi formellement déconseillé. Donnant en exemple la région de Sikasso, frontalière de la Côte d’Ivoire et qui connaà®t encore quelques cas de banditisme. Dans la capitale malienne, il est recommandé la plus grande prudence la nuit et à  proximité des bars, discothèques et chauffeurs de taxi. Impact sur le tourisme Evidement le tourisme malien sera buté à  des problèmes sérieux face cette menace qui plane sur les européens, lfréquents dans les zones touristiques telles que le pays dogon, Tombouctou etc. Par ailleurs, la saison touristique est courte au Mali ce qui entrainera une perte énorme pour l’économie malienne sachant l’apport de ce secteur. « En effet, le secteur du tourisme comporte de nombreuses officines, dont certaines sont informelles, et proposent des services de qualité mais surtout ne garantissent pas les conditions de sécurité requises pour une expédition en zone désertique », informe le quai d’orsay. l’ambassadeur Michel Reveyrend de Menthon en fin de mission serait embasrassé d’assister à  un autre prise d’otage après la mort de Michel Germaneau. Le diplomate qui a beaucoup travaillé sur l’Afrique de l’ouest et l’océan indien a indiqué qu’au plan multilatéral son action consistera à  suivre les dispositions de sécurité. l’ambassadeur de France au Burkina-Faso a, dans une déclaration reprise par l’AFP, révélé ceci : « Nous avons reçu des renseignements sécuritaires qui nous indiquent qu’il est probable que des ressortissants français soient enlevés à  Ouagadougou », avant d’ajouter : « l’extradition est une mesure provisoire pour éviter le danger terroriste à  nos ressortissants ».

Nord Mali : Aqmi aurait libéré les deux otages espagnols

Roque Pascual et Albert Vilalta, les deux humanitaires espagnols enlevés le 29 novembre en Mauritanie et détenus au Mali par Al Qaeda, auraient été libérés par Aqmi et seraient même déjà  en route vers le Burkina Faso, une information diffusée par plusieurs médias. D’abord le quotidien espagnol El Pais, puis plusieurs agences de presse comme l’AFP ou encore des journaux européens comme l’Express. Alors qu’une source gouvernementale assurait dimanche qu’il fallait faire preuve de « prudence et de responsabilité » dans cette affaire, le gouvernement espagnol ne confirmait toujours pas lundi matin la libération des otages, rapporte encore l’AFP. L’information pourrait être confirmée en cours de journée par le gouvernement espagnol. Rappelons qu’ Aqmi réclamait une rançon de cinq millions de dollars et la libération de combattants islamistes emprisonnés en échange de celle des deux Espagnols, rapportait El Pais en mars. Echanges de prisonniers Leur libération serait liée au rapatriement lundi d’un Malien condamné en Mauritanie à  douze ans de prison, pour son rôle dans l’enlèvement de trois Espagnols, dont les deux otages, précise Al Arabiya. Des responsables mauritaniens et maliens n’ont toutefois pas voulu dire si le renvoi ce mois-ci au Mali d’Omar Sid-Ahmed Ould Hamma, alias Omar Sahraoui, était lié au dossier. Reprenant des informations d’Al Arabiya, ABC ajoute qu’une rançon de 5 à  10 millions d’euros aurait en outre été remise par le médiateur à  Mokhtar Belmokhtar, chef de la brigade d’Aqmi qui détenait les deux Espagnols. Selon le quotidien ABC, Mustafa Uld Limam Chafi, le médiateur qui a travaillé à  leur libération était déjà  impliqué dans plusieurs dossiers à  l’issue heureuse: celui d’Alicia Gamez, mais aussi celui de diplomates canadiens pris en otage au Niger. Le mois dernier, une autre branche de ce groupe islamiste a tué l’otage français Michel Germaneau, après un raid contre une base d’Aqmi, dans le Sahara, auquel ont participé des troupes françaises. Aqmi avait présenté cette exécution comme une « vengeance » pour la mort de sept de ses membres au cours de ce raid. De nouvelles menaces d’Aqmi à  l’égard de ressortissants français auraient été proférées, selon le ministère des Affaires étrangères. Aqmi a aussi affirmé que l’Espagne était l’une de ses cibles parce qu’elle est l’alliée des Etats-Unis et appartient à  l’Otan. Source Lexpress.com

Nord Mali : Aqmi exécute un guide douanier

Le mardi 10 Août dernier, la branche islamique d’Al Qaeda au Maghreb avait procédé à  l’enlèvement d’un agent de la garde nationale et un collaborateur de la douane malienne. l’opération s’est déroulée dans la région de Kidal, au nord-est du Mali.Selon une source proche des services de sécurité du Mali, AQMI avait ciblé les deux hommes depuis quelques mois. Ainsi, à  peine deux jours suivant le rapt, Al Qaeda exécute le guide douanier surnommé Merzuk. Les raisons probables de l’exécution Une attaque a été lancée contre AQMI il y a quelques années dans la zone séparant le Mali de l’Algérie. Au cours de cette attaque, à  laquelle avait participé le guide douanier Merzuk, l’homme de main d’un des chefs de l’organisation islamique avait trouvé la mort. l’exécution de Merzuk semble visiblement être une revanche des islamistes qui n’ont pas du tout accepté la perte d’un des leurs. Selon des sources proches du dossier, un document portant la mention d’une ambassade occidentale aurait été retrouvé sur le corps de Merzuk. Cette situation n’a pas du arrangé les choses pour lui car, ses ravisseurs en ont probablement déduit qu’il s’agissait d’un traà®tre au service d’autrui. Quand le passé refait surface Il faut dire que Merzuk était un touareg de la tribu des Tegermet. Dans les années 1990, il avait participé à  l’armée révolutionnaire de l’Azawad, l’un des mouvements rebelles touaregs du Mali à  l’époque. Après le retour à  la paix, il était plutôt redouté et connu pour être proche de certains élus de la région de Kidal. Tout porte à  croire que son passé a refait surface et a contribué à  le précipiter dans le gouffre. Par ailleurs, on est toujours sans nouvelle du second otage, notamment l’agent de la garde nationale.

Bande sahélo-saharienne: comment prévenir les conflits ?

l’association malienne pour l’information et la formation des adultes (AMIFA) est l’initiatrice de cette rencontre, préoccupée par les menaces et actes de violence perpétrées dans l’espace Sahélo saharien. Selon Mme Traoré Alimatou Diallo, l’arbre de la paix ne saurait se maintenir en vie sans une redéfinition des rôles de chaque acteu intervenant dans la construction et le maintien de la paix. «Â Il s’agit bien entendu de l’état, de la société civile, et des partenaires aux développements qui soutiennent la paix ». Les attentes de cette rencontre sont la création d’un organe indépendant des pays de la bande sahélo-saharienne pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Selon Mme Traoré Alimatou Diallo, la conjugaison des efforts à  travers des cadres de concertation et de dialogue pourra circonscrire le danger de l’insécurité et maintenir la paix. ECOSAP apprécie l’initiative ECOSAP, une commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Arme légères et de Petit calibre, représentée par le lieutenant colonel Omar Kandé qui a salué la coalition nationale des organisations de la société civile pour son engagement, son soutien indéfectible et son rôle complémentaire vis-à -vis de l’action gouvernementale dans l’établissement d’une environnement sécuritaire propice au développement. «Â Quant à  l’ECOSAP, je puisse vous garantir, qu’en plus de notre engagement auprès de la commission Nationale de lutte contre la prolifération , notamment dans la mise en œuvre de projets de réduction de la violence Armée. Le programme continuera de soutenir toutes les initiatives du gouvernement du Mali dans la mise en œuvre d’une politique de sécurité collective dans la bande sahélo-saharienne ». Pour sa part, Kafougouna Koné,le ministre de l’administration territoriale et des collectivité locales, se dira heureux de la volonté de la société civile à  s’engager résolument dans cette lutte pour la paix, la sécurité et le développement dans la bande sahélo -saharienne. « Nous sommes conscients des enjeux, mais aussi du potentiel imaginatif des sociétés civiles de nos différents pays, à  relever les défis qui s’imposent pour la consolidation de la sécurité et de la quiétude, indispensable pour tout développement durable ». l’espoir de cette rencontre devra aider à  approfondir et à  dégager les meilleures stratégies possibles, pour atteindre les objectifs de consolidation de la paix et de sécurité dans la bande sahélo-saharienne.

Sécurité : « Seulement certaines zones du Niger, du Mali et de la Mauritanie ne sont pas recommandables pour voyager »

«En raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est vivement recommandé de limiter les déplacements au strict nécessaire et de faire preuve de la plus extrême vigilance.» Le site du ministère des Affaires Etrangères est clair: si vous souhaitez vous rendre dans la zone du Sahel, située entre le Niger, le Mali et la Mauritanie, o๠Michel Germaneau a été enlevé, détenu et exécuté, C’’est à  vos risques et périls. Les Français, «des cibles identifiées par Aqmi» Lundi, après avoir confirmé l’exécution de l’otage détenu par Al-Qaà¯da au Maghreb Islamique (Aqmi), Nicolas Sarkozy avait «instamment» demandé aux Français de ne plus se rendre dans cette zone de non-droit, une «zone grise» selon les services de renseignements français. Car si cette zone désertique est assez fréquentée, C’’est par les islamistes radicaux, les bandits (coupeurs de route) et les trafiquants en tout genre (tabac, drogue, armes). Or, «les intérêts et les ressortissants français constituent des cibles identifiées par Aqmi», rappelle le Quai d’Orsay. Alors, les quelque 10.000 Français qui voyagent par exemple chaque année en Mauritanie vont-ils devoir rayer ce pays de leur carte pour des raisons de sécurité? Pas sûr. «C’’est plus compliqué que de dire “voilà  les pays o๠il ne faut pas aller”», explique Yves Godeau, président de l’association ATT (Association des tour opérateurs thématiques) et responsable du Collectif de sécurité, chargé de définir dans quelles zones il est possible de voyager. Seulement certaines zones sont dangereuses «Ce ne sont pas ces pays dans leur ensemble qui ne sont pas recommandables pour voyager, mais seulement certaines zones de ces pays.» Voyages et treks sont ainsi encore possibles dans les zones «sécurisées» du Sahel, même si «les terrains de jeu se réduisent comme un mouchoir de poche», déplore Yves Godeau. Il explique que la décision de ne plus du tout voyager au Niger a été prise par ATT, mais qu’il est encore possible d’aller en Mauritanie, «mais pas plus au nord que l’Adrar», ou en Algérie, «jusqu’à  Tamanrasset et Djanet». Yves Godeau précise cependant que, les voyages dans ces zones se font plutôt en octobre et novembre, et que d’ici là  le Collectif de sécurité aura établi de nouvelles zones sécurisées, au vu des récents événements. Appauvrissement et radicalisation Mais le sort de Michel Germaneau va sans nul doute faire logiquement baisser le tourisme dans la région. Yves Godeau l’a déjà  remarqué, en 2008, après l’assassinat de quatre touristes français à  Aleg, en Mauritanie. «Avant, nous avions environ 10.000 clients qui souhaitaient se rendre en Mauritanie. l’an dernier, il y en avait moins de 1.000», explique-t-il.

Nord Mali : L’otage Français exécuté par Al Qaeda

« Nous annonçons avoir exécuté l’otage français dénommé Michel Germaneau samedi 24 juillet pour venger nos six frères tués dans la lâche opération de la France », aux côtés des forces mauritaniennes contre une unité d’Al-Qaà¯da, a déclaré le chef de l’Aqmi, Abou Moussab AbdelWadoud, dans cet enregistrement diffusé sur le chaà®ne télé Al Jazeera. Plus tôt dans la journée, au Mali, des sources au sein de services de sécurité et de renseignement avaient assuré à  l’AFP que l’inquiétude était à  son comble sur le sort du Français, impliqué dans l’action humanitaire. Samedi, un responsable français avait annoncé que des militaires français (de 20 à  30) avaient participé le 22 juillet à  un raid dans le désert malien contre un groupe de l’Aqmi, en pensant avoir localisé l’otage. Le camp de l’Aqmi avait été attaqué par des commandos français et des unités mauritaniennes. Sept jihadites avaient été tués au cours de l’attaque, et quatre étaient parvenus à  s’enfuir. L’otage français, Michel Germaneau, n’était pas présent dans ce camp. Les Mauritaniens (avec l’aide des militaires français?) avaient menés samedi un autre raid ontre l’Aqmi, selon une source du ministère de la Défense. Nicolas « Sarkozy a échoué à  libérer son compatriote par cette opération mais il a, sans aucun doute, ouvert pour lui, pour son peuple et pour son pays l’une des portes de l’enfer », a encore déclaré le chef de l’Aqmi dans l’enregistrement dont l’authenticité ne pouvait être vérifiée à  ce stade. « Depuis l’enlèvement de notre compatriote, les ravisseurs, en dépit des efforts des autorités françaises, ont refusé tout dialogue et n’ont formulé aucune revendication précise », a affirmé dimanche le ministère français des Affaires étrangères. Les ravisseurs de M. Germaneau avaient diffusé le 14 mai une photo o๠il paraissait très fatigué et un appel à  l’aide de l’otage au président français Nicolas Sarkozy. Le 12 juillet, M. Sarkozy avait a fait part de sa « brûlante inquiétude ». La veille, Aqmi avait publié un message à  l’attention de Paris dans lequel il menaçait de tuer le Français sous 15 jours si Paris ne répondait pas à  ses demandes. Dans la soirée, un responsable français sous couvert d’anonymat a affirmé à  l’AFP que Paris « avait la conviction » que Michel Germaneau « était mort depuis plusieurs semaines ». Londres avait refusé de céder aux exigences du groupe qui réclamait des Britanniques qu’ils oeuvrent à  la libération de plusieurs de ses membres prisonniers dans des pays du Sahel. Ces mêmes exigences ont été formulées par Aqmi – qui détient également deux otages espagnols – pour qu’elle épargne Michel Germaneau. Réunion d’un conseil de Défense et de sécurité Un « conseil restreint de défense et de sécurité » sur l’affaire de l’otage français Michel Germaneau doit se réunir lundi matin à  9h00, a indiqué l’Elysée. Ce conseil réunira autour du chef de l’Etat, le Premier ministre François Fillon, Brice Hortefeux (Intérieur), Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Hervé Morin (Défense) ainsi que les directeurs des administrations concernées, a-t-on ajouté. Réactions « Si l’exécution (de Michel Germaneau) se confirme, mes deux sentiments sont la tristesse et la colère », a déclaré dimanche soir à  l’AFP Olivier Thomas, maire (PS) de Marcoussis, o๠habitait Michel Germaneau. « Mon premier sentiment est la tristesse, l’injustice. Ca tombe sur un homme qui se dévoue aux autres, qui se dévoue à  un continent entier », a déploré Olivier Thomas, pointant du doigt le « fanatisme religieux, quelle que soit la religion ». Seconde question du maire: « Comment? Qui a décidé que la France allait participer (à  un raid), alors que la vie d’un otage était en jeu? Comment cela a-t-il été géré, et comment en est-on arrivé là ? », a questionné Olivier Thomas Prisonnier d’un homme « violent et brutal » Michel Germaneau est apparemment détenu par une cellule de l’AQMI dirigée par l’Algérien Abdelhamid Abou Zeà¯d, décrit comme « violent et brutal ». En juin 2009, cet homme avait déjà  exécuté un otage britannique, Edwin Dyer, enlevé six mois auparavant. La Grande-Bretagne avait alors refusé de céder à  ses exigences d’oeuvrer à  la libération de plusieurs de ses sympathisants incarcérés dans plusieurs pays du Sahel. L’AQMI a formulé les mêmes exigences vis-à -vis de la France pour la libération de Michel Germaneau. Les ravisseurs de ce dernier refusent depuis la mi-juin de laisser parvenir à  l’otage, qui souffre d’une maladie cardiaque, les médicaments dont il a besoin, selon des sources sécuritaires au Mali. Un ancien otage de l’AQMI, le Français Pierre Camatte (voir plus loin), a décrit ses ravisseurs comme des « fanatiques » qui « disent que les musulmans de France ne sont pas de vrais musulmans, que ce sont eux qui détiennent la vérité et que leur objectif est d’islamiser le monde entier ». « Zeà¯d est vraiment violent. Ils nous a reproché de travailler pour les ‘blancs’ (Européens) qui ne sont (selon lui) que des impies », a rapporté un médiateur malien qui a eu l’occasion de discuter avec lui. Abou Zeà¯d, Hamadou Abid de son vrai nom, est connu de longue date des spécialistes du terrorisme. Issu de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), il est réputé avoir toute la confiance d’Abdelmalek Droukdel, 39 ans, qui dirige l’AQMI depuis l’Algérie o๠il a répandu la stratégie de l’attentat-suicide et de la guerre urbaine.

Nord Mali : Un raid pour libérer  » l’otage français » échoue

« Les forces spéciales mauritaniennes appuyées par l’armée française ont échoué dans leur tentative de libérer l’otage français d’Al-Qaeda Michel Germaneau dans le désert du nord du Mali », indique le journal espagnol El Pais ce vendredi matin. Lors de l’opération militaire, six présumés « terroristes » auraient été tués, mais les forces armées n’auraient pas réussi à  trouver Michel Germaneau. La base o๠l’otage était censé être détenu aurait été précédemment localisée grâce à  l’aide des à‰tats-Unis. à‚gé de 78 ans, l’ingénieur français à  la retraite a été capturé le 22 avril par l’Aqmi (Al-Qaeda au Maghreb islamique) dans le nord du Niger près de la frontière avec le Mali et l’Algérie. Le Quai d’Orsay mobilisé La France avait plusieurs fois réitéré sa volonté de tout faire pour libérer l’otage français, détenu par Al Qaeda au Nord Mali, précisément à  la frontière avec le Niger. Une promesse qui donne du fil à  retordre au Quai d’Orsay. Après Pierre Camatte, c’est le français Germaneau qui se trouve au coeur de la nébuleuse Al Qaeda. Al Qaeda on le sait, veut faire libérer ses hommes et les otages sont une monnaie d’échange pour cela. « L’Aqmi (Al Qaà¯da au Maghreb islamique) a menacé le 12 juillet d’exécuter l’otage quinze jours plus tard si le gouvernement français ne se plie pas d’ici là  à  ses exigences. L’Aqmi réclame en échange de son otage la libération de prisonniers et affirme que sa vie relève désormais de la responsabilité du président Nicolas Sarkozy », indique le Nouvel Observateur. Offensive militaire Ici, ce sont des militaires mauritaniennes qui ont mené l’opération. Des tirs auraient eu lieu mercredi soir, puis Jeudi très tôt dans la matinée. Une source indique que les forces armées auraient tué 6 terroristes sans parvenir à  trouver l’otage. « Il y a eu des affrontements dans le secteur, des tirs ont été entendus. Nous ignorons s’il s’agissait de heurts entre soldats et preneurs d’otages », a déclaré un responsable de la région de Kidal, dans le nord du Mali, limitrophe avec le Niger et l’Algérie. Cette opération fait suite à  l’ultimatum fixé par les islamistes, et quie xpire dans quelques jours. Michel Germaneau a lui été enlevé le 22 Avril dans le nord du Niger. Le silence de Paris Après l’opération, Paris reste muet quand la presse espagnole communique sur l’affaire, les autorités de défense espagnoles auraient été au courant de l’opération deux jours plus tôt, indique une autre source. Mais à  Paris, un porte-parole du ministère français de la défense a déclaré jeudi : « Je ne dispose d’aucun élément me permettant de commenter les informations de sites Internet espagnols », a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. Michel Germaneau, ingénieur à  la retraite qui a travaillé dans le secteur pétrolier en Algérie, a été capturé le 22 avril dans le nord du Niger, près de la frontière avec le Mali et l’Algérie. Dans un enregistrement diffusé en Mai, par le groupe islamiste et ici illustré, l’otage se déclarait en mauvaise santé. Il ne lui reste plus qu’à  attendre une nouvelle offensive pour sa libération. Diplomatique cette fois ?

Sécurité alimentaire au nord Mali: l’urgence de la crise

De nouveau, C’’est le nord du pays qui est touché par une crise alimentaire. Mais, selon la Commissaire à  la sécurité alimentaire, Mme Lansry Nana Yaya Haidara, la crise sévit beaucoup plus sur les éleveurs qui assistent impuissants à  la mort de leurs animaux. La vigilance et l’anticipation n’ont jamais été de trop au Commissariat à  la sécurité alimentaire (CSA). En témoigne le dispositif mis en place pour combattre l’insécurité alimentaire dans notre pays. Sur l’axe de prévention, le CSA rédige chaque année un plan national de réponse aux difficultés alimentaires. Concernant les Banques de céréales, elles sont implantées dans toutes les communes du Mali. Dans les prochains jours, le CSA prévoit d’opérer des missions de suivi-évaluation dans certaines régions pour quantifier la réception des stocks et leur fonctionnement. 23 communes touchées par la crise Aujourd’hui, elles sont 23 communes à  être en difficulté au nord du Mali entre (Gao et Kidal) et 20 autres qui font face à  une insécurité économique. Selon les données du système d’alerte précoce, la population totale des communes en difficultés alimentaires et qui a besoin d’une assistance d’urgence, est estimée à  258118 personnes. Avec les efforts du CSA et l’ensemble de ses partenaires, des mesures d’urgence sont entrain d’être prises. Au nombre des actions, il faut citer la distribution gratuite de 6970 tonnes de vivres à  travers les 23 communes, l’achat, l’acheminement et la vente de 2000 tonnes de riz et 1000 tonnes d’aliments bétail. Le rôle des ONG Par ailleurs, la mise en œuvre d’un programme d’approvisionnement en eau potable de la ville de Kidal s’élève à  plus d’un milliard de Fcfa. Sans oublier les apports du Programme alimentaire mondial (PAM),le Fond mondial pour l’alimentation (FAO), et l’UNICEF dans le volet enfants. Les ONG et le CICR, pour leur part ne sont pas en reste dans le nord du Mali (il s’agit notamment Action contre la Faim, de Save The Children, d’Hellen Keller International, d’OXFAM…). Ces organismes mènent beaucoup d’actions de lutte contre la malnutrition. Pour contribuer au renforcement du CSA, le Collectif des ressortissants de Kidal à  Bamako a mobilisé 16 millions Fcfa et 220 tonnes de riz pour les populations Des mesures d’envergure pour les éleveurs l’impact de la crise alimentaire est particulièrement ressenti sur le secteur de l’élevage. En effet, les animaux meurent comme des mouches. C’’est pourquoi l’appui du Fonds mondial pour l’alimentation (FAO) a été déterminant pour les pasteurs et éleveurs de Kidal. l’organisme est actuellement sur place à  Kidal pour les opérations de distribution de kits vétérinaires et d’aliment bétail. Plus de 4000 personnes bénéficieront de cette assistance. Quant à  l’UNICEF, elle est en phase d’exécution des opérations de désenclavement des puits et des forages tout autour de Kidal. Selon nos sources, le Ministère de l’Elevage et de la pêche recevra du Japon des fonds pour l’achat de 2 000 tonnes d’aliment bétail. l’offensive du Gouvernement contre la faim Le Gouvernement du Mali, à  travers le commissariat à  la sécurité alimentaire (CSA) a effectué une distribution gratuite de 6970 tonnes de vivres dans les 23 communes (celles de Gao et celles de Kidal) identifiées par le système d’alerte précoce (SAP). Et la répartition de 22 000 tonnes de riz et 1000 tonnes d’aliment bétail à  Kidal ainsi qu’un programme d’adduction d’eau en cours d’exécution. Rappelons que la forte pluie qui s’est abattue sur la région de Tombouctou dans la nuit du 12 au 13 juillet, a causé de grandes inondations qui ont détruit plus de 45 000 tonnes de riz. Pour une situation alimentaire qui était déjà  précaire, les choses ont empiré. Par ailleurs, l’eau a envahi 172 maisons. Du coup, le nombre de personnes sans abris a augmenté…

Terrorisme : L’Afrique au coeur de la nébuleuse Al Qaeda

Kampala visé Al Qaeda continue de faire la pluie et le beau temps en matière de terrorisme international. Les états-Unis n’y avaient pas échappé avec l’effondrement des Tours du World Trade Centre le 11 septembre 2001. Et à  Kampala, en Ouganda, un attentat meurtrier dans un restaurant, vient de causer plus de 70 morts. La police a mis en cause les islamistes somaliens shebab liés à  Al-Qaà¯da. L’attentat a pu être provoqué par deux kamikazes, ou par des bombes déposées sous des sièges, selon les premiers éléments de l’enquête. Ce double attentat est le plus meurtrier commis en Afrique de l’Est depuis les attaques suicide contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam qui avaient fait plus de 200 morts le 7 août 1998, rapporte une agence de presse. Al Qaida en Afrique l’Afrique sub-saharienne et en particulier la Somalie sont un refuge pour de nombreux groupes armés se revendiquant d’Al Qaida. l’organisation terroriste a parlé en début d’année de son intention d’intensifier ses activités sur le continent africain. Les groupes islamiques radicaux sont conscients des failles qui existent dans de nombreuses régions et tentent de les exploiter. La majeure partie du sous-continent connaà®t traditionnellement une forte présence islamique. Les cultures, les croyances et les structures sociales très variées de cette région représentent pour les services de renseignement occidentaux un vrai défi pour la collecte d’informations. De plus, la faiblesse générale des gouvernements et la corruption expliquent l’intérêt sans cesse croissant du réseau terroriste pour l’Afrique subsaharienne, rapporte le quotidien Afrik.com Au Nord du Niger et au Burkina Faso L’otage, Michel Germaneau, 78 ans, a été enlevé le 22 avril dans le nord du Niger. AQMI a diffusé en mai une déclaration audio du ressortissant français, ajoutant qu’il s’agit d’un ingénieur à  la retraite qui travaillait dans le secteur pétrolier algérien. Le mouvement terroriste a demandé un échange de prisonniers et appelé le président français Nicolas Sarkozy à  répondre à  cette « requête légitime ». Par ailleurs, des menaces terroristes ont été signalés au Nord du Burkina, allongeant la liste des pays subsahariens visés par l’organisation terroriste. Cette fois, le dilemme n’incombe pas au président Malien qui s’était vu décrié dans sa gestion de l’affaire Camatte, et pour avoir laissé libéré quatre islamistes. Une crise diploamtique s’en était suivie entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie. N’empêche que la nébuleuse terroriste s’étend dans nos déserts et menacent de simples citoyens comme à  Kampala en Ouganda et mettant en danger la sécurité nationale. A quand une prise de conscience réelle des dirigeants Africains contre le nouveau mal du 21è siècle et ce depuis les attentats du 11 septembre ?

Afrique subsaharienne : Des menaces terroristes au Burkina Faso

Une nouvelle à  prendre avec précaution l’Afrique au sud du Sahara est considérée comme étant la zone de prédilection d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Les pays les plus reconnus sont notamment le Mali, la Mauritanie, le Niger en Afrique de l’ouest et l’Algérie (au nord du contient), partageant une frontière avec ces pays. Cependant, mercredi dernier, le ministère français des affaires étrangères évoquait sur son site internet, des menaces de terrorisme au nord du Burkina Faso. Or, le pays des hommes intègres on le sait bien, n’est pas du tout la terre o๠opèrent AQMI. Ils sont plutôt fréquents dans le vaste désert du Sahara o๠il est assez difficile de les contrôler sans une convergence des forces inter-pays. Les ambassades alertées par les autorités burkinabés Les différentes diplomaties étrangères de la capitale Ouagadougou, auraient été alertées en début de semaine par les autorités burkinabés d’éventuelles menaces de terrorisme au nord du pays. Selon le Quai d’Orsay, le gouvernement burkinabé a mis en garde les chancelleries contre des menaces d’enlèvement d’occidentaux. Il recommande donc aux voyageurs étrangers en partance ou en provenance des villes de Djibo, Dori et Ouahigouya de faire très attention et si possible, éviter ces zones du nord. Les ambassades rappellent leurs ressortissants du nord Burkina Dès l’annonce de l’Etat burkinabé, toujours selon le site du Quai d’Orsay, les Etats unis auraient demandé à  tous leurs compatriotes du nord du pays, de retourner à  Ouagadougou la capitale. Pareil pour les français qui recommandent une extrême prudence à  leurs travailleurs et touristes. Notons que la plupart des américains sont des employés du corps de la paix travaillant à  Ouahigouya. Les autorités du Burkina recommanderaient aux voyageurs occidentaux de ne pas se déplacer sans surveillance policière, même si aucune déclaration n’a encore émané de la présidence, encore moins de la diplomatie et des autres ministères du pays. Le Burkina Faso qui n’a jamais connu des actes d’enlèvement, est cependant voisin avec le Mali et le Niger o๠des cas de kidnappings se sont fait connaitre. Et le président burkinabé Blaise Comparé est intervenu lors de la libération d’une humanitaire espagnole.

Mali/Algérie : Onze gendarmes Algériens meurent à Tinzaouatine

Réputée zone dangereuse, le vaste désert du Sahara reliant l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, est continuellement sujet à  des attaques d’islamistes armés. Cependant, la frontière entre le mali et l’Algérie, n’avait connue depuis plusieurs mois, aucun trouble. Enfin, jusqu’à  ce mercredi 30 juin, tôt le matin o๠des gendarmes algériens ont été victimes d’une embuscade. Les faits se sont passés à  Tinzaouatine, dans la région de Tamanrasset au sud de l’Algérie et au nord du Mali. C’’est la zone frontière entre les deux pays. Alors que les gendarmes surveillaient comme d’habitude la frontière contre d’éventuels contrebandiers, ils sont tombés dans le piège de quelques islamistes. Ceux-ci, selon le quotidien algérien El Watan, auraient kidnappé un guide touristique après avoir tué onze gendarmes. [bAttaque surprise ] Signalons que la bande qui serait affiliée à  Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), a attaqué le poste militaire situé dans la zone. C’’est dans ce même lieu que se font les patrouilles militaires. Les officiers ont été pris par surprise et n’ont donc pas pu réagir. El Watan indique que les échanges de tirs ont duré environ 1h de temps et il y aurait juste un survivant parmi les soldats. Triste constat avec en plus de cela, cinq véhicules tout terrain brûlés. Les assaillants sont repartis avec certaines armes dérobées à  leurs victimes. Pendant ce temps les renforts ont réussi à  éviter que les terroristes occupent la caserne. Les raisons probables de l’attaque Après cette sanglante attaque, le commandement de la 3e région militaire algérienne a mis en place, une vaste opération de ratissage dans le désert du Sahara. Cette attaque considérée comme la première du genre, fait suite au récent démantèlement d’un réseau de soutien logistique à  AQMI. C’’était dans les villes de Tamanrasset et Illizi, des villes sahariennes. Selon nos dernières informations, AQMI a revendiqué l’attaque ce matin. Par ailleurs, le gouvernement algérien reste muet sur l’affaire.

Sécheresse : une véritable plaie d’Egypte au Mali

Par ces temps de pré hivernage, la secheresse est en passe d’atteindre son paroxysme au Mali. Grande sécheresse du Mali Le Mali fait face depuis plusieurs mois à  une sécheresse importante qui a déjà  causé une perte de production de près de 40 % dans certaines régions du pays. De toute son histoire, dit-on, le Mali a connu deux grandes périodes de sécheresse (en 1973 et en 1984). Plus d’1 million de personnes risquent de connaà®tre des difficultés alimentaires graves si rien n’est fait rapidement. Et ce n’est pas que le nord du Mali seul qui est frappé par le fléau. Loin s’en faut ! Pour venir en aide aux populations de Kidal frappées par la sécheresse, le Collectif des ressortissants de la Région de Kidal a organisé, le samedi 5 juin, au CICB, un méga concert. L’opération du Comité international de la Croix-Rouge est originale et bénéfique pour les populations mais aussi pour les éleveurs», affirme le représentant local du CiCR, Mohamed Ali, interrogé par l’AFP dans cette localité de la région de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako). «Avec la sécheresse, les bêtes n’ont plus à  manger, à  boire. Alors le CICR achète les animaux les plus faibles physiquement, les tue et distribue la viande aux populations nécessiteuses. L’éleveur est gagnant puisqu’il a de l’argent, les populations aussi», ajoute M. Ali, un ancien élu de la zone. L’action des ONG Dans le nord du Mali et le nord du Niger, le CICR s’emploie à  acheter «38.000 têtes de bétail à  plus de 10.000 familles d’éleveurs et d’agriculteurs, touchées par les effets cumulés de l’insécurité et de la sécheresse», selon l’organisation. A une vingtaine de kilomètres de Toya, un centre de santé. Les mères se présentent avec des enfants en pleurs. Il y a une distribution de viande, il faut en profiter. Le long des routes, dans la région de Tombouctou, de nombreux cadavres d’animaux jonchent le sol. Morts de soif. Des mares qui contenaient habituellement de l’eau à  cette période sont asséchées. Dans les régions de Gao et de Kidal, «c’est pire», explique Mahamane Dicko, conseiller municipal de la localité de Douenzta, située entre Mopti et Gao. « Je viens de ces zones. Dans certaines localités, plus de 70% du bétail est décimé par la sécheresse», assure M. Dicko. Pourquoi la sécheresse se fait-elle plus durement ressentir cette année dans le nord malien ? Une source au Ministère Malien de l’Agriculture répond que « déjà , en 2009, les précipitations étaient faibles et pas du tout bien réparties, notamment dans le nord du Niger et du Mali. Mais, cette année, il y a plus de troupeaux ». Amadou Ag Mamoud, grand éleveur dans la région de Tombouctou, qui a du mal a sauvé son cheptel, dit aussi que «cette année, la pluviométrie a été très mauvaise et il y a eu plus d’animaux que de pâturages et d’eau ». Selon ses estimations, quelque 250.000 personnes vulnérables y reçoivent «une assistance d’urgence de la part du gouvernement, du Pam et de ses partenaires humanitaires».

Mondial 2010 : les Eléphants n’ont pas réalisé le miracle, mais…l’honneur est sauvé

l’enjeu de cette rencontre était de taille pour les ivoiriens. En effet, pour se qualifier en 8ème de finale, les Eléphants devaient impérativement gagner par un écart de but de 8-0 sur les nords coréens. Ce n’est pas tout ! Pour asseoir la qualification de la Cote d’Ivoire, le Brésil devait pour sa part battre le Portugal. C’’est dire que la Cote d’Ivoire n’avait pas totalement son destin entre les mains. Mais toutefois, dès les premières minutes, la Cote d’Ivoire a démarré le match pied au planché. Les coéquipiers de Drogba étaient visiblement décidés face à  une équipe nord-coréenne physiquement apte à  quadriller l’air de jeu. Dès la 3ème minute, Kader Keita a failli surprendre l’équipe coréenne, qui sera sauvé de justesse par l’intervention de son gardien. La forte pression des Eléphants a laissé quelque peu pantois les nords-coréens. Ils étaient les premiers sur presque tous les ballons. Même dans les duels, ils ne faisaient aucun cadeau aux nords coréens. Domination Ivoiriennne en 1ère mi-temps C’’est ainsi que Yaya Touré marquera le premier but de la Cote d’Ivoire, sur coup de pied à  la 15ème minute. Cueillis à  froid par ce but, les Coréens ont réagi par de timides offensives devant le but du portier ivoirien, Barry. Le but de Romaric intervient à  la 30ème minute du jeu sur un coup de tête. Les ivoiriens ont laissé passer beaucoup d’occasions de but qui auraient pu changer la donne de ce score. Ainsi, le score fleuve souhaité n’a finalement pas eu lieu pour les ivoiriens. En 2ème mi-temps, les ivoiriens se devaient d’être encore réalistes devant le but coréen. Mais ils ont maintenu le même rythme d’accélération du jeu. Le changement effectué par l’entraà®neur aura changé quelque chose dans l’offensive ivoirienne. Sur un tir de Arthur Boka sur le flanc gauche, Salomon Kalou réussi à  corser l’addition pour les ivoiriens. 3-0 pour les ivoiriens. Nous sommes à  la 81ème minute. Le score restera tel jusqu’à  la fin. l’armada ivoirienne n’a pu résister face à  la forte résistance coréenne. Didier Drogba aura quand bien même été le fer de lance de la formation. Il était là  à  se battre aux cotés de ses coéquipiers, mais le challenge était très dur à  atteindre. Arthur Boka est l’un des joueurs qui a le plus donné dans le rang des ivoiriens. Il a été tout temps au four et au moulin de la récupération. A défaut d’une qualification, Drogba et ses coéquipiers ont opté à  sauver leur honneur. Ils sont restés concentrés tout au long du match. Ainsi, la Cote d’Ivoire termine 3ème de son Groupe, précédé du Brésil (1er) et du Portugal (2ème). Et donc rentre à  la maison.

Mondial / Brésil 2-1 Corée du Nord, service minimum

Il fallut une passe en profondeur d’Elano et surtout la précision de Maicon, qui trompait le gardien dans un angle extrêmement fermé depuis son aile droite, pour concrétiser la domination du Brésil (55), jusqu’alors étonnamment stérile. La Corée du Nord accusa le coup et laissa Elano s’infiltrer côté droit, sur une belle ouverture de Robinho, pour doubler la mise (72). Ji Yun-nam, pris de vitesse par Elano, prenait néanmoins sa revanche dans les dernières minutes en marquant à  son tour (89). Avant son but, Maicon avait été le seul à  mettre en danger le gardien adverse, sur un tir puissant contraignant Ri Myong-guk à  une belle claquette (27). L’arrière droit de la Seleçao, au visage déformé par l’émotion, presque sanglotant, après son but, sauvait ensuite son équipe d’une humiliation en marche se résumant à  deux chiffres, ou plutôt deux fois le même: 0-0! Entre le N.1 et le N.105 du classement Fifa, entre le quintuple champion du monde et une sélection vivant son second Mondial, entre le pays du +futebol+ et la nation mystère… forcément, il y a quelque chose qui ne cadre pas. Ne pas cadrer, c’est ce que se sont justement évertué à  faire les Brésiliens, à  l’image des frappes d’Elano (7), Robinho (8, 53), Bastos (10, 34, 50), Felipe Melo (41). Et quand les frappes étaient cadrées, elles s’avéraient molles ou sans danger. Face à  un rideau de cinq voire neuf défenseurs, le recours aux frappes lointaines était certes une idée. Mais, de manière surprenante pour la sélection du +jogo bonito+ (beau jeu), c’était aussi quasiment la seule! Dépositaire du jeu au placement libre, Kaka a parcouru le terrain en long et en large à  la recherche d’une brèche dans le verrou rouge, sans jamais la trouver. Tout le désarroi du Ballon d’Or 2007 se lisait dans cette passe latérale, directement en touche (22)… Robinho, lui, a offert quelques gestes techniques de classe au public et apporté sa vivacité, parvenant à  déséquilibrer la défense adverse, comme sur cette passe pour Elano qui fit mouche. La domination brésilienne fut sans partage. Côté nord-coréen, des frappes sans danger pour Julio Cesar de Jong Tae-se (11), Cha Jong-hyok (17) et Ri Kwang-chon (32) étaient proposées. Quelques jolis mouvements à  noter, mais rien de tranchant. Il manquait de l’impact physique aux Nord-Coréens, et surtout le ballon, pour espérer rééditer l’exploit de leurs devanciers de 1966, qui avaient battu l’Italie (1-0) en phase de groupes. La devise du Brésil est « Ordem et progresso ». L’ordre, d’accord; du progrès, il en faudra contre la Côte d’Ivoire dimanche.

Sécheresse au Nord Mali : Plus de 350 éléphants menacés

Une vingtaine sont morts en moins d’un mois dans le Gourma Le Gourma est la zone du nord du Mali s’étendant jusqu’au Burkina Faso et oà¹, se trouve la réserve des éléphants du pays. Cette région fait partie des seuls du monde o๠le braconnage est quasi inexistant et le ministère de l’environnement fait des efforts considérables dans le domaine. La sécheresse, le manque d’eau, le climat drastique, sont entre autres conséquences négatives sur la disparition continue ces animaux. Ils manquent cruellement d’eau et de nourriture. Cette situation a fait depuis moins d’un mois, un vingtaine de morts et déplacés. Ils affluent vers le Burkina voisin même cette zone est aussi dure que le Mali. La réserve du Gourma réputé sûre, a besoins selon le ministre de l’environnement malien Tiémoko Sangaré, d’être restructuré et mieux entretenue afin de préserver la santé des animaux. C’’est d’ailleurs ce qui a motivé son déplacement sur place en début de semaine, avec certains experts de l’environnement. Le gouvernement du Mali se porte garant de la sécurité de ces 350 pachydermes trop souvent laissés pour compte. Ces spécialistes de l’environnement étudieront les problèmes sur le terrain et les éventuelles solutions pour la protection, le suivi et la prise en charge des animaux. Des mesures sécuritaires en place Le chef de projet pour la protection de la réserve, Bourama Sissoko indique qu’il n’y a pas de braconnage contre les éléphants du Gourma. Nous avons mis des équipements au niveau des services des eaux et forêts dans la zone d’intervention. Ces services disposent de véhicules satellitaires. » La population du Gourma n’est pas en reste dans l’affaire. En effet, elle a formé de nombreuses brigades de pour assurer la sécurité des éléphants, face à  d’éventuels braconniers véreux et se charge d’abreuver régulièrement, les animaux. Sécheresse et crise alimentaire La sécheresse est l’un des facteurs principaux de la crise alimentaire. Elle est très ressentie dans le nord du Mali, ainsi qu’au Niger, au Burkina Faso, au Tchad et tous les pays du sahel. C’’est uniquement en se donnant la main, que ces pays arriveront à  contrer cette situation de crise qui persiste de plus en plus. C’’est d’ailleurs le but que s’est fixé le comité permanent inter-état de lutte contre la sécheresse au sahel (CILSS), lors de sa 44e session du conseil des ministres tenue à  Bamako il y a quelques semaines. Les ministres maliens de l’agriculture et de l’environnement, devront conjuguer leurs efforts, afin de mieux lutter contre la désertification et la crise alimentaire grandissante. Les brigades de sécurité des populations du Gourma, seront renforcées par celle de la mise en place par le gouvernement du Mali, sous la houlette du ministère de l’environnement. Les pachydermes s’ils sont bien protégés et entretenus, constituent des pôles d’attraction important dans le domaine du tourisme. Avouons que le secteur touristique est l’un des facteurs de développement du nord du Mali et représente une source économique de taille pour le pays.

Arrestation de trafiquants de drogue au Nord Mali : la chasse continue

Les 2 Maliens auraient été arrêtés grâce aux forces de sécurité lybiennes et maliennes. Ablil Ag Albacher, ressortissant du Nord, est l’un deux, un gros bonnet du trafic de la drogue au Nord du Mali. Il a été arrêté chez lui à  Kidal en compagnie d’au moins deux autres personnes. Un important stock de drogue aurait aussi été trouvé à  son domicile, d’une valeur de « plusieurs milliards de FCFA », rapporte l’hebdomadaire l’Observateur. L’on se rappelle qu’un avion cargo s’était écrasé il y a quelques temps au Nord du Mali, précisément dans la région de Gao avec une importante cargaison de drogue. Par la suite, le boeing avait été démantelé pour effacer toute trace pour les enquêteurs. Reste que le Mali est aujourd’hui un lieu de passage de ce trafic, à  destination de l’Europe. On parle même de Narco-état, une appellation qui n’est pas pour plaire au locataire de Koulouba. Le désert Malien étant une vaste zone, le narco-trafic et ses barons y ont élu domicile. Occupés à  la chasse aux salafistes d’Al Qaeda, l’armée Malienne a bien du mal à  distinguer les bandits des citoyens ordinaires et l’habit ne faisant pas le moine,comment deviner qu’untel ou untel est un puissant narcotrafiquant à  l’instar de cet Ablil Ag Albacher, et sauf complicité locale. Et son arrestation vient conforter les autorités dans la lutte contre le trafic de drogue. Comme à  chaque fois qu’un ponte de la mafia sicilienne est pris par les autorités italiennes, c’est une victoire même si le combat pour éradiquer le trafic sera long. Ce personnage orchestrait donc le transfert de la drogue vers des pays comme l’Egypte, le Soudan, l’Arabie Saoudite et l’Europe développant ainsi un vaste réseau dans le Nord. Alors le sbire se serait-il fait dénoncer par un proche, puisqu’une importante quantité de drogue a été trouvé à  son domicile ? La chasse continue Aussi tentaculaire que soit ce réseau de trafiquants de drogue, la chasse continue pour les autorités maliennes. La lybie et d’autres pays sont engagés dans le combat avec le déploiement de forces de sécurité dans la bande désertique couvrant les frontières du Mali, du Niger et aussi de la Libye. Une équipe d’enquêteurs libyens aurait même séjourné au Mali dans le cadre de cette affaire pour faire la lumière tandis que les trafiquants ont été transférés à  Bamako pour jugement. « Nous travaillons main dans la main avec le main pour lutter contre tous les trafics.En mois d’un mois, je peux vous dire que la Libye a arrêté à  sa frontière avec le Niger plus de trente véhicules chargés de drogue », a affirmé à  l’AFP une source sécuritaire libyenne, de passage à  Bamako. Après les prises otages, les crash d’avions étrangers et les arrestations, quelle nouvelle affaire viendra remuer le sable du Nord Mali, un sable décidément trop mouvant…

Niger : Libération du chauffeur algérien, l’otage français toujours détenu

Les prises d’otages dans le désert du Sahara n’en finissent pas! A peine a t-on libéré le couple burkinabé, qu’un français, après Pierre Camatte, vient à  nouveau de se faire kidnapper au Nord Niger cette fois. Vers C’eut été simple si les ravisseurs avaient limité leur aire au Niger. Manque de pot ou stratégie habituelle, c’est au Nord Mali qu’ils détiennent l’otage français, mettant une fois de plus les autorités Maliennes dans l’embarras. Alors qu’une offensive militaire a été déployée sur le terrain, on apprend aujourd’hui que le chauffeur algérien a été libéré. L’information émane des services algériens de renseignement, et précise qu’Ouaghi Abidine a été retrouvé errant dans le désert en territoire malien, rapporte le quotidien Libération de ce jour. Le français toujours détenu Reste le ressortissant français, dénommé Michel Germaneau, simple touriste de prime à  bord et agé de 78 ans. A l’iverses des autres prises d’otage, celle-ci n’a pas été revendiquée par Al Qaeda et l’on ignore la requête des ravisseurs, ni leurs intentions dans cette nouvelle affaire. Il est tout de même curieux d’avoir laissé échapper le chauffeur algérien en plein désert ? Ne représente t-il donc pas une monnaie d’échange comme son compagnon français ? Que cherchent les ravisseurs à  travers leur nouvel otage. L’on sait d’ores et déjà  que le diplomatie française n’en restera pas là . Le ministère français des Affaires étrangères s’est borné à  « rappeler que la discrétion est la garantie de l’efficacité de l’action dans ces affaires ». Les enlèvements d’Occidentaux sont courants dans la vaste zone désertique à  cheval entre le Niger, le Mali et l’Algérie, territoire o๠opère Aqmi. Et pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été émise du côté malien. Ben laden et la nébuleuse Al Qaeda Alors que les réunions de concertations entre pays de la bande sahélo-saharienne se mettent en place, et qu’une force de 25 000 hommes a été engagée par le Mali,la Mauritanie et le Niger pour lutter contre Al Qaeda, l’urgence est là  face à  une nébuleuse Al Qaeda, qui ne compte pas en rester là  et est implantée dans la zone sahélo-saharienne depuis plus de trois ans. Prise d’otages, libérations, meurtres, quel est le prix de ces soubresauts ? Une source affirme que des jeunes au Nord Mali sont enrôlées dans ces forces terroristes, ou sont complices de certains enlèvements. L’on assiste en tout cas, à  des forces, invisibles qui opèrent et font la pluie et le beau temps dans le désert avec la complicité des uns et des autres, parfois des autorités… Cela depuis qu’un certain Ben Laden a érigé le terrorisme en menace suprême !

Enlèvement du tourisme français au Niger : Affaire Camatte bis ?

Comme l’on peut imaginer, la France activera à  nouveau sa machine diplomatique pour faire pression sur le Mali enfin d’obtenir la libération de son ressortissant comme pour l’affaire de Pierre Ca matte. Comment ? Une affaire de routine Jeudi 22 avril? un touriste français et son chauffeur d’origine algérienne ont été enlevés au Niger. Comme à  l’accoutumée, les ravisseurs auraient acheminé les otages sur le sol malien o๠ils exigeront le payment d’une rançon. Les autorités maliennes s’étant illustrées comme de véritables négociateurs et « libérateurS d’otages », l’affaire Camate a ainsi permis la libération de quatre présumés terroristes dont deux sont des ressortissants d’Algérie en échange de Pierre Camate. Par la suite, l’Algérie et la Mauritanie ont rappelé leurs ambassadeurs pour consultation. Cette fois ci, la situation serait plus complexe pour toute éventuelle négociation. Et pour cause des troupes malienne seraient mobilisées pour retrouver le touriste français, septuagénaire et son chauffeur algérien qui ont été enlevé au nord du Niger. [b Offensive militaire ) Si l’intervention des troupes maliennes en état d’alerte, est une stratégie d’anticipation ( celle d’empêcher les djihadistes de fouler le sol malien), des inquiétudes demeurent d’autant que les éléments d’Aqmi agissent selon une stratégie bien rodée: une demande de libération de leurs éléments détenus dans la bande sahélo-saharienne par l’armée malienne. Ce que craignent les autorités: « Nous voulons éviter à  tout prix que les ravisseurs viennent chez nous avec les otages », explique un militaire malien sur RFI. Trop tard. Un autre ajoute que « leur mission est de poursuivre les ravisseurs et de les traquer » chose difficile dans une zone vaste et bien connue des mouvements terroristes, dont AQMI. Coopération militaire sous régionale Le dispositif militaire qui est une alliance formée par quatre pays contre la menace terroriste, a été lancée mercredi 21 avril dans le sud de l’Algérie, à  Tamanrasset. Il s’agit pour ces Etats de regrouper leurs moyens pour améliorer l’efficacité de la surveillance du territoire, et des zones frontalières en particulier. Il faut espérer que le Mali n’ait plus revivre le scénario Pierre Camatte, dont la libération a provoqué les foudres de nos voisins en l’occurrence l’Algérie et la Mauritanie. Mais le Mali étant le lieu de détention habituel des otages, et donc du touriste français et de son chauffeur, cela nécessite obligatoirement l’implication des autorités malienne pour leur libération. D’o๠l’hypothèse d’un scénario Pierre Camatte bis et un déploiement de la diplomatie française. L’on se souvient des déplacements de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires Etrangères et du président Sarkozy en personne, lors de la libération de Camatte. Qu’en sera t-il cette fois du touriste français enlevé au Niger ? « Nous sommes pleinement mobilisés, tant à  Paris que sur le terrain, pour obtenir la libération de notre compatriote », a affirmé un porte parole du Quai d’Orsay lors d’un point de presse au journal Le Point. Pour l’heure, le Quai d’Orsay préconise la prudence pour les déplacements de touristes dans la zone du Sahara. Affaire à  suivre…

Rapt au nord Niger : L’armée malienne en alerte maximale

Ce sont les autorités nigériennes qui ont confirmé le rapt du touriste et de son chauffeur. Le vieux français de 78 ans était dans son véhicule à  sillonner cette partie du désert du Sahara considéré comme zone rouge par la France. Mais, il faut préciser que C’’est la première fois qu’un kidnapping est effectué au Niger qui était jusqu’à  ce jour, une zone de transit des otages. Tout porte à  croire qu’il s’agit d’islamistes armés appartenant à  Am Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) même si n’y a encore eu aucune revendication. Les forces de sécurité maliennes aux aguets Ce mode opératoire est généralement la tactique d’AQMI qui après avoir signé son forfait, achemine les otages jusque dans le vaste désert du nord Mali. C’’est une zone très vaste et difficilement contrôlable par les forces de sécurité qui manquent de moyens et d’équipements adéquats pour travailler efficacement. Cela n’empêche que, dès l’annonce de l’enlèvement du français, les forces de sécurités maliennes ont été placées en état d’alerte maximale. Certains officiers expliquent vouloir éviter l’acheminement des otages au Mali. Ils ont également le devoir de traquer les ravisseurs continuellement les ravisseurs. Ainsi, des centaines de soldats sont mobilisés pour boucler la zone, sans compter l’aide des autochtones qui pourrait être précieuse dans l’affaire. Cependant, nul n’ignore l’immensité de la zone et les moyens limités des forces de sécurité maliennes, malgré la fourniture il y a quelques mois, de matériels militaires par les Etats Unis. Par ailleurs, il préciser que AQMI connait tous les coins et recoins des déserts maliens, nigérien, mauritaniens et algériens. Ils sont à  mesure de brouiller les pistes en acheminant les otages en Algérie d’abord, avant de les ramener au Mali et les camoufler dans un lieu sûr.Précisons que la base d’AQMI dans cette partie du continent, se trouve en Algérie même si les otages sont le plus souvent ramenés au Nord Mali. C’’est de là  bas que viennent les chefs donnent les consignent qui sont très généralement, la libération des membres d’Al Qaeda contre les otages en leur possession. Ainsi, les ravisseurs sur le terrain font passer des messages via le net ou un média arabophone tel Aljazira pour revendiquer le rapt. Les islamistes enregistrent donc une vidéo dans laquelle apparaissent les otages entouré d’hommes aux visages cachés par des turbans, et menaçant les otages de leurs armes braquées sur eux. Avouons que le procédé des islamistes fait toujours son effet puisqu’ils obtiennent en échange, des rançons qui bien entendu, ne font pas état du domaine public. En effet, les pays (très souvent occidentaux) dont les ressortissants sont victimes de kidnapping, restent toujours muets sur la question, affirmant qu’il n’y a jamais eu de rançons versées en échange de la liberté des otages. Ces otages viennent s’ajouter aux deux humanitaires espagnoles kidnappés au nord-est de la Mauritanie en novembre 2009. Selon des sources sécuritaires, les ravisseurs auraient réussi à  pénétrer dans le désert malien. Mais jusqu’à  présent, aucune revendication n’a été faite presqu’une semaine après les faits.

Nord Mali : Le couple d’italiens enfin libre après 4 mois de captivité

Le dimanche 20 décembre 2009, un couple d’italiens en partance pour le Burkina Faso, en passant par la Mauritanie et le Mali, se sont fait kidnapper dans le nord-est de la Mauritanie. Quelques semaines plus tard, la branche maghrébine d’AQMI revendiquera l’attaque après celles du français Pierre Camatte (libéré le 24 février dernier) et des trois humanitaires espagnols (dont une à  été libéré le 10 mars 2010). La fille de l’italien précise que son père connait bien les routes africaines et en particulier ce tronçon qu’il avait l’habitude de parcourir en véhicule. Elle explique que le couple partait au village de la femme Philomène qui est d’origine burkinabé, dans le but de rencontrer la mère et le fils de cette dernière. Le nord du Mali est la zone o๠AQMI amène toujours ses otages après ses forfaits. Et pour cause, l’immensité du désert et son difficile contrôle par les forces de sécurité permet la chose. Les otages en vie après l’ultimatum d’AQMI Deux mois après leur enlèvement, AQMI a lancé un ultimatum d’un mois aux autorités mauritaniennes et italiennes en vue de la libération du couple. Les islamistes demandaient la libération de certains de leurs membres détenus dans les prisons mauritaniennes, en échange de Sergio et Philomène. Cependant, ni l’Italie, ni la Mauritanie ne se sentaient prêts à  céder aux menaces des ravisseurs. Le gouvernement italien a déclaré avant la fin de l’ultimatum, ne pas être en mesure de se plier aux volontés des islamistes à  l’image de la Mauritanie. Le message vidéo de l’italien demandant aux autorités de son pays de faire des concessions afin qu’ils soient libérés sa femme et lui, n’y changera rien. Après l’expiration de l’ultimatum le 1er mars dernier, les otages étaient encore en vie et les négociateurs ont annoncé que leur vie n’est pas en danger malgré une santé fragile. Les otages vont bien Notons que Philomène Kaboré devait être libérée au même moment que l’otage espagnol, mais elle a refusé de partir sans son mari. Elle est donc restée à  ses côtés jusqu’à  leur libération commune dans l’après midi d’hier au nord du Mali. Les autorités maliennes indiquent qu’il n’y a eu aucune rançon versée en échange de ces libérations. Les notabilités locales de la zone auraient joué un grand rôle dans les négociations avec AQMI. Par ailleurs, les islamistes détiennent encore deux humanitaires espagnols kidnappés dans le désert mauritanien depuis le 29 novembre 2009.

Otages au Nord Mali : Philomène Kaboré refuse de partir sans son mari

Au mois de novembre dernier, des humanitaires espagnoles ont été victimes de kidnapping par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), en plein désert mauritanien. Quelques jours plus tard, suivra le rapt du couple italo-burkinabé Sergio Cicala et Philomène Kaboré. Les otages seront comme dans la majeure partie des cas, entraà®nés au Nord Mali, servant de base aux islamistes. Après moult tractations, les libérations de deux des cinq otages détenus par AQMI ont été obtenues et prévues pour ce mercredi. Mais, à  la surprise générale, il n’y un seul otage sera libéré, notamment, l’humanitaire espagnole Alicia Gamez. La burkinabé Philomène Kaboré n’a pas été libérée. Ce mercredi 10 mars, l’espagnole a recouvré la liberté. On saura plus tard que la burkinabé de nationalité italienne, Philomène Kaboré, a refusé de partir sans son mari. Elle a opposé un refus catégorique face à  la liberté qui s’offrait enfin à  elle depuis plus de trois mois de captivité. Implication Mali/Burkina Faso Une source diplomatique à  Bamako, a indiqué que le président Malien a été sollicité pour la libération des deux otages italiens détenus au nord du pays. Ajoutant qu’ATT serait prêt à  jouer à  la médiation avec en faveur des islamistes. Le Mali a par la suite, usé d’humanisme en contribuant à  la libération de l’espagnole. Mais l’acteur principal de cette libération demeure le burkinabé Blaise Compaoré. Rappelons que Compaoré était en avril 2009, intervenu en faveur de la libération de deux canadiens enlevés au Niger et transférés au nord Mali. C’’est certainement pour ses qualités de médiateur né, que le premier ministre espagnol José Luis Rodrigez Zapatéro a sollicité l’aide du président burkinabé. Procédé burkinabé Le Burkina a procédé par diplomatie. Des émissaires de Mr Compaoré seraient en contact direct avec les différentes branches d’AQMI implantées dans le désert malien. Après avoir calmé le jeu avec les islamistes, ils sont parvenus à  obtenir la libération des otages. Précisons que les opérations actuelles se déroulent avec la participation du gouvernement du Mali. Par ailleurs, des discussions sont en cours pour la libération des quatre autres otages encore détenus par AQMI. l’issue parait prometteuse avec la mobilisation du Mali, du Burkina Faso, de l’Espagne et de l’Italie.

Pierre « Karmatt » : L’espion qui venait du Nord

Identité d’un espion recherché Nous ne sommes pas en pleine guerre froide, mais l’affaire Pierre Camatte pourrait donner matière à  un chapitre de roman d’espionnage. Agé de 61 ans, humanitaire, habitant de Ménaka au Nord Mali, citoyen ordinaire d’une bourgade sablonneuse, invisible pour les uns, sous le feu des projecteurs le lendemain, après s’être fait kidnapper un soir de Novembre par des hommes armés de la branche armée d’ Al Qaeda au Maghreb Islamique. Progressivement l’intrigue se met en place. l’on réclame la libération de 4 islamistes détenus par le Mali contre la vie de cet humanitaire d’apparence innocente. Les photos de l’ex otage dispatchées sur la toile donnent à  Pierre Camatte un air de Ghandi aux mains de barbus sans pitié. Bataille de principes et d’honneur, le président Malien veut rester ferme. Pas pour longtemps. La pression s’accentue, l’otage Camatte prend une dimension internationale, devient presque un martyr, n’est plus très loin de l’Américain Daniel Pearl sauvagement assassiné dans les geôles d’un Pakistan violent. Il faut sauver le soldat Camatte ! La diplomatie française se met en branle. Paris téléphone à  Bamako. Kouchner est dépêché deux fois sur Bamako. Survient alors un simulacre de procès, un relâchement côté malien et le suspense n’y est plus. Le dénouement est survenu trop vite, il n’y aura plus qu’à  se consoler avec le scénario bien ficelé de l’espion qui venait du Nord…pardon du froid. Ensuite, le site internet Backchich.info révélait que Pierre Camatte n’est autre qu’un un espion français travaillant au compte de la DGSE, la direction générale de la sécurité extérieure. Karmatt, l’espion qui venait du Nord Camatte, Karmat, comme on le surnomme est aujourd’hui un ex otage qui n’a pas eu les mêmes conditions de libération que d’autres ex détenus d’AQMI. Libération qui a fait la une de la presse nationale et internationale, et permis de relâcher 4 islamistes de la banche Al Qaeda au Maghreb Islamique. ATT le président Malien, artisan de cette issue heureuse pour la France, est maintenant la cible de toutes les citriques. Pour Backchich.info, Pierre Camatte travaillait bien « sous couverture ». Il était présenté dans les médias comme le président d’une association, nommée Icare, impliquée dans la culture d’une plante thérapeutique contre le paludisme. Ce Vosgien de 61 ans exerçait au Mali depuis 1995 et y vivait depuis un an. Une couverture idéale pour une activité de renseignements ; renseignements qui visaient la zone sahélo- saharienne, stratégique pour la France et permettaient de récolter des informations de toutes sortes. Avec l’Algérie au Nord, les mouvements salafistes, AQMI, le pétrole, l’or, l’uranium, il y a de quoi tenir l’intérêt de la DGSE et qui mieux qu’un gentil humanitaire, pouvait jouer le jeu en trompant la vigilance des autorités locales? Accusations et démentis Les propos de l’ex otage français Pierre Camatte, libéré depuis une semaine maintenant en irritent plus d’un ou suscitent la méfiance au Mali : « Je n’ai jamais commis d’imprudence, cela fait quinze ans que j’opère dans cette région du Mali », déclarait-il à  sa descente d’avion après sa libération. Des propos pour le moins ambigus. Alors Camatte, espion de la Dgse ou ami du Mali, comme s »est plus à  le rappeler ATT : « Il est clair que C’’est un espion, regardez comment il se comporte, ce qu’il dit, voilà  un ex otage bien volubile et visiblement peu marqué par sa détention », affirme un journaliste malien. « Vous croyez que s’il s’agissait d’un simple citoyen, Sarkozy aurait fait un détour par Bamako, alors qu’il avait à  faire à  Kigali. l’homme se défend lui d’être une cible : « Je ne pensais pas être une cible, ils sont venus me chercher peut-être avec des complicités locales. » Ses geôliers, a-t-il raconté, ont « tenté à  plusieurs reprises de me convertir, car ils veulent islamiser le monde à  leur manière ». A 61 ans, Pierre Camatte, d’apparence tranquille dans son hôtel du Nord Mali pouvait-il susciter le doute dans l’esprit de quelques citoyens nordistes ; On l’imagine volontiers sillonner Tombouctou comme un bon humanitaire, venu remplir sa mission, ou parcourir le désert au volant de sa 4X4. C’’était sans compter avec le réseau d’Al Qaeda au Maghreb Islamique, informé et friand des mouvements de touristes européens dans la zone. Toujours est-il que Pierre Camatte a servi de monnaie d’échange, à  la libération de 4 terroristes, poseurs de bombes, en cela, sa valeur pour les autorités françaises, dépassait le simple argument de la rançon, sur lequel ATT brandissait une fermeté de façade. Ici, il n’y avait plus lieu de déclarations péremptoires, mais d’une affaire hautement géopolitique, qui a nécessité, deux fois la visite de Bernard Kouchner au Mali et une escale de Sarkozy à  Bamako. Une libération sous haute surveillance La vie de Pierre Camatte ou le scénario d’un Daniel Pearl bis, mais au Nord Mali cette fois ? ATT a choisi. Ce n’est pas tant la libération de Camatte qui émeut ou qui fâche mais l’aveu d ‘impuissance du président Malien, sous des propos se voulant fermes, qui irritent les Maliens. Finalement, dans cette affaire, Sarkozy apparait comme le héros, face à  un ATT mis à  mal par une gestion approximative de l’affaire. « Le Mali est clairement humilié dans cette affaire et en plus, l’on se retrouve avec une espion », fulmine un observateur politique de passage à  Bamako. « Ce déploiement de la diplomatie française, prouve bien que Camatte ou Karmatt, inconnu jusqu’il y a trois mois, et rapidement libéré est véritable un espion de la DGSE »,ajoute ce dernier. Camatte a lui décrit ses ravisseurs comme des « fanatiques », persuadés de détenir « la vérité suprême » et recrutant surtout des jeunes. On pense à  ces personnages de romans qui côtoient les méchants, et qui finissent par s’en sortir, mais quel genre d’informations ledit Karmatt a-t-il pu compiler au Nord au risque d’y perdre la vie ou se savait-il protégé: « Je ne me suis pas laissé faire » déclarait-il juste après sa libération. Propos que l’on ne peut tenir dans les geôles d’islamistes qui ont le couteau facile. Certains journalistes ont décrit Camatte bien portant, souriant, aux cotés de Nicolas Sarkozy, et de Bernard Kouchner, dans les salons feutrés de Koulouba à  quelques heures d’un départ en avion spécialement affrété pour la circonstance et en compagnie d’Alain Joyandet, Secrétaire d’état français à  la coopération . Mission accomplie pour la France ! Quoi qu’il en soit, cette affaire est loin d’être finie et peut être Pierre Camatte rédigera lui-même, dans quelques années…

Affaire Pierre Camatte : Nicolas Sarkozy remercie le Mali

La France satisfaite, le Mali questionné C’’est très tard, vers minuit hier soir, que l’avion du président français Nicolas Sarkozy s’est posé à  Bamako, en provenance de Libreville. Objectif, saluer les autorités maliennes pour l’issue heureuse de la libération de l’otage français Pierre Camatte. Accompagné de Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères et d’Alain Joyandet, Sarkozy, a fait une déclaration brève à  la presse : « Nous nous sommes dits avec Bernard Kouchner qu’il fallait faire un détour par le Mali, pour saluer les autorités du Mali ». l’otage lui est arrivé hier à  Bamako et est en bonne santé, affirme, un journaliste dans la salle et qui l’aurait vu dans la matinée. D’ailleurs, avant la déclaration, le président Sarkozy s’est entretenu avec ATT, et aurait vu l’otage, dans une salle annexe. Ce dernier devrait repartir dans la matinée avec Alain Joyandet, Secrétaire d’état à  la coopération vers la France, tandis que Kouchner et Sarkozy s’envoleront vers le Rwanda. « Nous remercions le Mali pour tout ce qu’il a fait pour la libération de Pierre Camatte, ce geste, la France en sera reconnaissante au peuple Malien. Le France dans la lutte contre Al Qaeda, sera à  vos côtés. Et à  côté de tous ces états qui luttent contre le terrorisme. Sans le président ATT, l’issue aurait était fatale, pour Pierre Camatte, on l’a vu avec l’otage anglais exécuté et les otages espagnols, italiens qui sont encore détenus. La France tenait à  remercier le Mali pour ce geste et C’’est pour cela que nous sommes venus au Mali ce soir, et nous l’aiderons dans sa lutte pour la sécurité… », a déclaré Nicolas Sarkozy en substance. Mise au point d’ATT En réponse, ATT s’est dit satisfait de cette visite. Mais face à  la kabbale médiatique contre sa personne, il a tenu faire le point face aux journalistes qui l’ont accusé de faiblesse ou pointé du doigt la mainmise de la France sur le Mali : « Le Mali est aussi victime de cette situation. Certains aiment à  simplifier des situations qui sont complexes. Le Nord d’un pays et le sud d’un autre, l’ouest d’un troisième. Alors qu’auraient dit certains si l’otage avait été exécuté ? Qu’ ATT a laissé faire ? Qu’il est dur ? Je ne pouvais en aucun cas, laisser Pierre Camatte, cet homme qui a choisi de venir vivre au Mali, mourir », a répété la président Malien. Face au sort des islamistes, ATT a insisté sur les efforts du Mali à  tout faire pour arrêter ces terroristes. « Mais pour Pierre Camatte, nous étions obligés de tout faire pour le faire libérer, ils allaient le tuer. Ils allaient le faire », a-t-il répété comme pour justifier la libération des 4 islamistes et qu’on lui reproche depuis quelques jours. « Quant à  ceux qui disent que le Mali ne fait rien, je vous rappelle que les affrontements entre l’armée et les islamistes nous ont coûté 44 hommes », a rappelé le président Malien, qui se veut ferme dans le combat. l’appel du président à  ses voisins Le président Malien se dit peu aidé des autres chefs d’états dont les pays sont concernés par la menace terroriste. « Le 22 septembre 2009, J’ai fait appel à  mes voisins pour la tenue d’un sommet sur la bande sahélo-saharienne, mais certains n’ont pas répondu, or aujourd’hui, cela est nécessaire. Au lieu de se rejeter la responsabilité, il faut qu’on se rencontre et qu’on dégage des réflexions, des solutions, on l’avait déjà  entamé à  Tamanrasset…. Pour le reste, J’assume ! Mon pays sera le dernier o๠l’on tuera un otage ! ». « Il y a un déficit de coopération sous régionale, tout le monde parle, chacun reste chez soi et ne fait rien ! Alors, je lance un appel, car personne n’a réussi à  résoudre seul ce genre de crises… ». « Le Mali est prêt. Nous sommes déterminés et je suis sûr que la France va nous aider encore plus qu’elle ne le fait déjà Â… », a martelé le président. A quand la coopération sous régionale ? Elle semble difficile, vu la brouille diplomatique observée ces deux derniers jours avec le rappel de deux ambassadeurs, algérien et mauritanien, après les relaxe des quatres islamistes au Mali, en échange de la vie de l’otage français. ATT pourtant veut rester optimiste : « Nous en avons encore pris 4 l’autre jour !, nous en avons en réserve ». « Vous savez combien d’hommes nous avons perdu dans ces opérations anti terroristes ? Alors, je le répète, J’assume cette libération, ils allaient exécuter Pierre Camatte, je le sais, ils allaient le faire » bis répétita. Le président Malien a dit ce qu’il avait à  dire à  la presse et cette visite éclair de Nicolas Sarkozy vient sans doute le conforter dans sa solitude de chef d’état confronté à  la menace terroriste au Nord Mali. Mais qu’en sera-t-il du sort d’un prochain otage ? Aqmi va-t-il s’arrêter en si bon chemin ? Le Mali peut-il s’en sortir seul face à  cette branche maghrébine d’Al Qaeda? Et comment rester ferme face à  une diplomatie française très persuasive surtout lorsqu’il s’agit de la vie d’un ressortissant français ? La question reste complexe et dans cette affaire, la nébuleuse Al Qaeda a bel et bien gagné du terrain dans notre désert commun.

Le Français Pierre Camatte est libre : AQMI obtient gain de cause

Rappel des faits Le jeudi 26 novembre 2009, le français Pierre Camatte, résident au Nord-est du Mali, plus précisément à  Ménaka dans la région de Gao, se faisait kidnapper. Les faits se sont déroulés aux environs de minuit heure locale. Il faut préciser aussi que C’’est à  cette heure de la nuit, qu’a lieu, la coupure habituelle de l’électricité dans la zone. Selon des voisins de la victime, ce sont trois individus en turban qui l’aurait enlevé au bord d’un véhicule 4×4 noir. Trois semaines plus tard, la branche maghrébine d’Al Qaeda a revendiqué le rapt sur la chaine de télévision Al Jazira. Bras de fer entre le Mali et la France AQMI a demandé à  deux reprises, les libérations de quatre de ses combattants arrêtés par l’armée malienne en avril 2009, contre la vie du français kidnappé. Cette demande il faut le dire, était adressée à  la France et au Mali. La première réaction du Mali, avait été un refus catégorique face à  la requête des islamistes. Pendant ce temps, le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner a effectué deux visites dont la dernière date d’une semaine. Comme bon nombres d’observateurs s’accordent à  le dire, le bras de fer entre les deux pays ne tiendra pas longtemps. En effet, à  la surprise générale, les quatre islamistes seront libérés suite à  un procès sur mesure. La justice malienne les a condamné à  neuf mois de prison, dont l’échéance était le mois janvier dernier. Il semble très clair qu’ils ont été libérés en échange de Mr Camatte. Pierre Camatte libre Le français a été libéré hier mardi au Mali. Cette libération était plus qu’évidente puisque, la veille, les quatre islamistes étaient libres. Signalons que le président français, Nicolas Sarkozy, a chaleureusement remercié son homologue malien Amadou Toumani Touré, pour dit-il, « une gestion remarquable de la crise.» Il semblerait que l’Afrique soit toujours un protectorat français. Aucun pays ne semble totalement libre et indépendant. La main française est à  tout moment derrière pour gérer les problèmes africains. C’’est à  se demander o๠est passée l’autonomie sans cesse clamée par les dirigeants du continent. Coup de froid entre le Mali et ses voisins Les conditions de cette libération ont créé un coup de froid entre le Mali et ses voisins mauritanien et algérien. Notons que parmi les combattants d’AQMI libérés, figuraient deux algériens et un mauritanien. Chacun de ces deux pays avait demandé l’extradition de ses ressortissants. Le Mali n’aurait pas respecté les clauses d’un accord le liant à  ses voisins pour la lutte contre le terrorisme. Après la Mauritanie lundi, l’Algérie a également, rappelé son ambassadeur du Mali.

Libération des quatre islamistes : l’Algérie rappelle aussi son ambassadeur

Visiblement obtenue sous la pression de Paris, la décision de Bamako risque de compliquer encore la coordination des pays de la région contre la nébuleuse terroriste. La libération de quatre islamistes par le Mali n’en fini pas de faire des remous. Après la Mauritanie ce mardi matin, c’est l’Algérie qui a annoncé le rappel de son ambassadeur à  Bamako pour « consultations ». Il s’agit de protester contre la libération par le Mali de quatre islamistes réclamée par Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (AQMI). Prétexte fallacieux Alger a agi « suite à  la décision du gouvernement malien de procéder à  la libération de quatre terroristes qu’il détenait », a déclaré le porte-parole du ministère algérien des affaires étrangères. Qui n’a pas hésité à  qualifier de « prétexte fallacieux » la raison avancée par Bamako pour justifier la libération des quatres hommes. Arrêtés en avril 2009 à  Kidal dans le nord du pays pour détention d’arme de guerre, les terroristes – deux Algériens (Mohamed Ben Ali et Tayed Nail), un Burkinabé (Houti Karito) et un Mauritanien (Beib Ould Nafa) – ont été jugés jeudi 18 février et libérés dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 février, car ils avaient déjà  « purgé leur peine de neuf mois » de prison pendant leur détention provisoire. L’algérien Abou Zeid, émir d’AQMI, menaçait d’exécuter le français Pierre Camatte, qui avait été capturé en novembre 2009 dans le nord du Mali. Un ultimatum avait été fixé au samedi 20 février. La menace avait provoqué l’intervention des autorités françaises dans cette affaire : le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’était rendu deux fois à  Bamako, les 1er et 13 février. Selon certaines sources maliennes, la France réclamait la libération de Pierre Camatte « par tous les moyens ». Colère d’Alger La virulence de la réaction d’Alger est également liée au regain de tension entre la France et l’Algérie ces dernières années. Les relations diplomatiques entre ces deux pays, déjà  minées par plusieurs affaires comme celles des moines de Tibéhirine ou de l’incarcération du diplomate algérien Mohamed Ziane Hassen, se sont une nouvelle fois crispées après la publication d’une interview de Bernard Kouchner dans le Journal du Dimanche (France), le 21 février. Le chef de la diplomatie française y déclare notamment que les relations entre les deux pays seront « peut-être plus simple » après le départ de « la génération de l’indépendance algérienne », actuellement au pouvoir. Le ministre, ainsi que le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, se sont d’ailleurs rendus à  Alger le 21 février pour tenter d’aplanir les différends franco-algériens. Apparemment sans grand résultat. Mais surtout, la mésentente entre Alger et Nouakchott, d’une part, et Bamako de l’autre, risque de rendre difficile la coordination régionale de la lutte contre AQMI, alors que l’organisation semble reprendre des forces et multiplie les coups d’éclat depuis début 2009.