Cédric Kanté : « Je n’ai pas senti de la part des dirigeants, une volonté de progresser et d’aller vers le football de haut niveau »

Capitaine des Aigles du Mali et titulaire de la 3è place à  la CAN 2012, Cédric Kanté affiche la sérénité du devoir accompli. A 33 ans, le vice-champion de Grèce, vit une période charnière dans sa carrière. Fier d’avoir hissé le Mali à  un niveau jamais atteint depuis 40 ans, Cédric est conscient des défis auxquels le football malien doit faire face. A commencer par celui de la continuité, chose qui selon lui, n’est pas partagé par les dirigeants du football malien… Malifootball : Avec le recul, quel bilan faà®tes-vous du parcours des Aigles lors de la Can 2012 ? Cédric Kanté : Sur le moment, je n’ai pas réalisé. C’’est lorsque nous sommes arrivés à  Bamako que J’ai pu pris conscience de l’ampleur du parcours effectué. Le peuple malien nous a offert un accueil chaleureux et populaire pour la 3è place obtenue. C’’est un sentiment de fierté car nous avons réalisé une belle performance, et représenté notre pays. Le maitre mot, C’’est la fierté. Quelles ont été les ingrédients de cette réussite ? Nous sommes arrivés à  la Can sans pression, du fait que nous avons eu une phase éliminatoire un peu compliquée. Nous n’étions pas super favoris. Cela a très certainement permis aux plus jeunes de jouer de manière libérée. Seydou Keita et toi , vous avez eu un rôle d’encadrement des plus jeunes En tant qu’anciens, nous étions les garants de l’état d’esprit du groupe. Cela a été déterminant. Il fallait les garder motivés. On vous a senti très épanoui lors de cette Can 2012 Que ça soit Seydou ou moi, C’’est la première fois que l’on ressentait une telle ambiance au sein du groupe. Il y avait une envie de bien faire et J’ ai pris du plaisir à  être avec des jeunes qui ont fait d’excellents matchs. Vous avez raté de peu la finale, quelle avait été l’obstacle majeur ? Nous avons affronté une équipe (de la Côte d’ivoire) qui avait plus d’expérience. Et nous sortions d’une prolongation (face au Gabon). Quelques joueurs clés étaient absents. Ce n’était pas évident. Il nous a manqué un peu de fraicheur pour réaliser l’exploit. Mais notre Can était déjà  réussie avec le quart de finale. Avec cette 3è place acquis à  la Can 2012, vous avez fait rêver, comment maintenir le Mali à  ce niveau ? Bon ! (rires)…pour améliorer l’équipe, il aurait fallu maintenir le staff technique de la Can 2012, se baser sur ce qui a été fait afin d’aller de l’avant… Justement, que pensez-vous du départ d’Alain Giresse ? Cela démontre que la volonté de certains joueurs et celle d’Alain Giresse de faire progresser cette équipe n’était pas partagée par tous. Les acquis de la Can devaient être le point de départ de quelque chose de solide, d’une nouvelle ère du football malien et non la fin de quelque chose. Malheureusement, le changement d’entraineur constitue la rupture d’un élan. Le football malien va en souffrir ? Quand on voit tout ce qui se passe au pays, C’’est compliqué de parler de football. Il y a des choses plus graves que le football. Mais concernant les Aigles, je n’ai pas senti de la part des dirigeants, une volonté de progresser et d’aller vers le haut niveau. Vous savez, nous avions eu beaucoup de problème en phase préparatoire…et le coach n’est plus là Â… [b Vous êtes absents de la liste des 23 qui devaient affronter la Cote d’Ivoire en match amical (le match a été annulé). Idem pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 (contre le Bénin et l’Algérie), pourquoi ? J’ai échangé avec le nouveau coach de la sélection, Amadou Pathé Diallo, qui est aussi mon ami. Et il a compris ma position. Ma situation contractuelle est un frein car à  mon âge, il faut éviter les blessures. Les clubs sont réticents à  engager des joueurs qui vont en sélection…peut-être aurais-je pu gérer ça si J’avais senti qu’il y avait un projet solide, une continuité au niveau de la sélection. J’ai l’impression que l’on retombe dans les travers d’il y a 10 ans…tout en étant conscient de la situation du pays. Le départ de Alain Giresse vous a-t-il démotivé ? Non, je connais très bien le nouveau coach qui est un ami alors qu’Alain Giresse je ne le connaissais pas avant la sélection. Malheureusement au Mali …et le départ de Giresse nous le prouve, ce n’est pas le sélectionneur qui le Chef mais il y a plutôt «Â beaucoup de petits chefs. Quand je suis revenu en sélection (avec l’arrivée de Giresse), il y avait de nouveaux jeunes et je sentais qu’il y avait un bon travail à  faire. Et ce que nous avons fait à  la Can m’a donné raison. Ce qui est important pour une sélection C’’est la continuité ! Nous avons vécu des éliminatoires compliqués mais nous sommes montés en régime. Et pendant la Can nous avons progressé tous ensemble, avec des nouveaux joueurs comme Samba Diakité, Seydou qui est revenu… il fallait une continuité pour que nous puissions progresser davantage. Mais là , en plus la situation de Amadou Pathé ( ndrl : la fédération compte recruter un autre sélectionneur après les deux matches de juin) n’est pas définitive, tout le staff va changer… Alors que Giresse avait commencé un bon travail, il connaissait la psychologie de tous les joueurs. Nous échangions beaucoup (Giresse, Seydou et moi) pendant la compétition ou en dehors des matchs. Il y avait une belle alchimie entre les anciens, les jeunes, l’entraineur…. Peut-on espérer vous revoir en sélection pour la suite des éliminatoires, la CAN 2013… ? Rien n’est définitif. Mais à  mon âge il y a des critères à  prendre en compte en fonction du club que je vais rejoindre. Pour la Can 2013, cela ne sera pas évident. J’aurai aimé continuer 2 années de plus avec la sélection et nous qualifier pour la Coupe du Monde 2014. Mais je ne vois pas un club m’engager en étant engagé avec la sélection nationale. Parle nous de ta saison en club…. Ma saison s’est très bien passé…nous sommes vice-champions même si notre objectif était de gagner le championnat. Nous sommes qualifiés pour le tour préliminaire de la ligue des Champions. Vous êtes en fin de contrat, allez-vous signer de nouveau au Panathinaikos ? Il y a une volonté de part et d’autres de continuer. Mais le club se trouve dans une situation très instable avec la crise économique en Grèce. J’explore toutes les possibilités qui s’offrent à  moi. Même si cela parait un peu lointain, comment voyez-vous l’après carrière ? Je me vois dans le management sportif. Je collaborerai certainement avec mon agent pour un début. Je compte aussi passer le Diplôme « Droit, économie et gestion du sport » à  Limoges (formation destinée aux anciens sportifs). Que pensez-vous de la crise politique au Mali ? Une grosse désillusion ! Nous n’avons pas eu le temps d’apprécier la Can, pendant la compétition, car nous savions ce qui se passait au nord Mali. Et là , le pays est coupé en deux, et le président par intérim a été agressé… J’étais optimiste lorsque la junte a remis le pouvoir aux civils. Désormais, je suis très pessimiste. C’’est une vraie désillusion de voir son pays sombrer surtout lorsque l’on est fier de son peuple. Il faut se remettre en question et voir ce que nous pourrons tous ensemble faire pour sauver le pays. Lorsque ma carrière prendra fin, je reviendrai au Mali car J’y suis attaché et J’ai des projets là -bas….

Football: ONS, ça promet!

Créé le 6 septembre 2011 à  l’issue de l’Assemblée générale des agents et travailleurs de l’Office du Niger, « Office du Niger Sports » (ONS), peut être considéré comme la pépinière des talents du football malien. Le club dispose désormais d’un statut de club affilié à  la Fédération malienne de football (FMF). Il a reçu le feu vert de l’instance dirigeante du football national le 11 novembre dernier sous le N°618 et participe dès cette année au championnat régional de la ligue de Ségou grâce au dynamisme de son président Banou Soumounou, Député à  l’Assemblée nationale. Depuis son entrée en fonction, l’entraineur Djibril Diop s’attelle à  créer une atmosphère conviviale entre ses poulains. Il estime que C’’est grâce à  cela que l’équipe peut aller de l’avant en engrangeant de bons résultats. Et déjà , les victoires de l’équipe ne se comptent plus. Evoluant en 2ème division de la Ligue régionale de Ségou, ONS travaille activement à  se hisser en 1ère division. Un groupe homogène l’équipe regorge de jeunes talents dénichés dans la ville de Ségou. Et le staff technique reste très concentré sur le renforcement de la qualité en sein de l’équipe. C’’est pourquoi elle a reçu en renfort des joueurs prêtés par des clubs comme l’AS Bakaridian, l’AS Markala, le FC St Barthélemy. Un certain nombre de joueurs seraient aussi venus du Nigeria. Jules Dembélé, latéral droit de l’équipe ne regrette nullement d’avoir jeté son dévolu sur ce club o๠travail, rigueur, assiduité sont les maitres mots. Il pense que sa carrière de jeune footballeur peut bien s’ouvrir grâce à  son club. « C’est le club de l’espoir pour le football ségovien en particulier et pour la jeunesse en général », déclare-t-il. « Leger » Traoré, prêté par l’AS Markala dit avoir choisi l’ONS « parce que C’’est un tout nouveau club. En plus, J’y ai beaucoup d’anciens coéquipiers et quand on joue avec ces anciens coéquipiers, on se connait et notre manière de jouer s’en ressent ». ONS, une équipe à  suivre, donc !

Milan AC, le nouveau challenge de Bakaye Traoré

«J’ai signé au Milan AC. C’est incroyable. Je suis très heureux de pouvoir l’annoncer. Je savais que ça allait se faire mais je ne pouvais pas trop officialiser. Je suis très fier de signer dans l’un des plus grands clubs du monde», s’est enthousiasmé Bakaye Traoré sur les ondes de RMC. Il n’a toutefois pas détaillé les modalités financières de son transfert. Après des débuts à  Amiens en D2, o๠il a évolué six saisons, Traoré avait rejoint Nancy en 2009. Cette saison, il a disputé 20 rencontres avec le club lorrain, inscrivant cinq buts. Conséquence heureuse de la CAN 2012 En fin de contrat avec le club lorrain en juin prochain, le joueur de 27 ans était libre de s’engager o๠il le souhaitait. Et C’’est le très prestigieux Milan AC qu’il choisit. l’international malien sait désormais qu’un autre défi d’envergure l’attend : s’imposer dans le club le plus titré de la planète football. C’est donc une sacrée promotion que s’offre le milieu de terrain de l’ASNL. Aujourd’hui en grande forme avec son club, il a inscrit 5 buts lors des 6 derniers matches de son équipe, Bakaye bénéficie ainsi des dividendes sportifs de l’excellent parcours qu’il a réalisé avec les Aigles du Mali à  la CAN «Gabon-Guinée Equatoriale 2012». Dans une récente interview dans la presse française (L’Est-Républicain), il déclarait avec beaucoup d’humour, «tout le monde me parle de mes buts en ce moment. à‡a fait plaisir, mais ça fait aussi bizarre parce que je suis quelqu’un de discret. Certains potes s’amusent à  m’appeler le buteur», a indiqué avec humour le joueur de l’ASNL dans les pages du journal. Bakaye Traoré est même en train de marquer l’histoire de l’ASNL car il est le premier joueur à  inscrire 4 buts en 5 rencontres depuis 1998. «J’ai fait le point avec lui personnellement. Je connais Bakaye depuis longtemps parce qu’il a joué avec mon fils Thibault à  Amiens. J’ai toujours pensé qu’il avait le potentiel pour réussir une brillante carrière. Je suis heureux de voir ses performances actuelles avec Nancy», disait de lui Alain Giresse, le coach des Aigles actuellement en négociation avec la Fédération malienne de football pour le renouvellement de son contrat, dans un récent entretien avec la presse. «l’exemple de Bakaye montre à  quel point la CAN peut aussi être intéressante pour les clubs qui rouspètent souvent à  tort contre cette compétition. Je pense que Bakaye a franchi un palier avec la sélection lors de la Coupe d’Afrique et qu’il en fait maintenant profiter l’ASNL. C’’est super, tout le monde est gagnant dans l’histoire», ajoute l’ancien international des Girondins de Bordeaux et porteur d’eau du «Carré magique» des Bleus de la France. Pour Jean Fernandez, le coach de l’ASNL, il se dit également impressionné par la grande progression du joueur de 27 ans depuis son retour de la Coupe d’Afrique des Nations. «Quand il est revenu de la Coupe d’Afrique, on l’a tout de suite senti plus en confiance et mieux dans sa tête. à‡a lui a fait beaucoup de bien d’enchaà®ner les titularisations avec le Mali et de réussir une très belle CAN», analyse ce technicien. A Bakaye maintenant de confirmer tout ce bien que ses coaches et le public sportif pensent de lui en relevant de nombreux défis avec le Milan AC.

Didier Drogba est le meilleur!

L’attaquant international ivoirien de Chelsea (Premier League anglaise), Didier Drogba, capitaine des Eléphants, l’équipe nationale de son pays a été déclaré meilleur buteur mondial du 21e siècle avec 92 buts, selon le classement provisoire dévoilé mardi par la Fédération Internationale de l’Histoire et des Statistiques du Football (IFFHS). Et C’’est avec les Eléphants qu’il a le plus brillé, avec un excellent palmarès de 54 buts en 85 sélections. Le classement du meilleur buteur mondial du 21ème Siècle est établi par l’addition des buts inscrits annuellement dans les rencontres et compétitions citées depuis 2001, qui sont déjà  pris en compte dans le classement annuel complet du meilleur buteur mondial. Le classement du 21ème Siècle est élargi année après année et le joueur classé premier est le leader du classement du meilleur buteur mondial du 21ème siècle. Voici le top 10 du classement provisoire (bien entendu, puisque le siècle vient de commencer !» des meilleurs buteurs internationaux du 21e siècle : 1. Didier Drogba : 92 buts 2. Miroslav Klose : 88 buts 3. Ruud van Nistelrooy : 87 buts 4. Thierry Henry : 85 buts 5. Samuel Etoo : 84 buts 6. David Villa : : 80 buts 7. Raul : 75 buts 8. Flavio da Silva Amado : 74 buts 9. Dimitar Berbatov : 72 buts 10. Andriy Shevchenko : 72 but. S’ils ne sont que 12e et 13e, Lionel Messi (69 buts) et CristianoRonaldo (66 buts) devraient rapidement intégrer le top 5, même si pour cela ils devront se montrer encore plus efficaces avec leur sélection respective.

Hommage à « Gigla »

Le tournoi organisé en l’honneur de « Moussa Traoré » est né de la volonté commune d’anciens joueurs originaires de Blois qui ont voulu rendre hommage à  cette légende du ballon rond, peu connu des jeunes générations. l’objectif. Pour les initiateurs, il s’agissait de réunir les amoureux du foot en mémoire de Moussa TRAORE dit Gigla, footballeur, entraà®neur et éducateur de la ville de Blois décédé le 26 mai 2003 à  qui la ville a rendu hommage le 12 janvier 2008 en inaugurant un gymnase en son nom. Ceci afin, d’une part, de pousser les jeunes de la ville à  s’impliquer dans un projet, mettre en avant leurs compétences propres, et d’autre part, en effectuant une action relevant du domaine sportif avec le pays d’origine de l’entraà®neur qu’était Moussa, le Mali. l’une des vocations de cette compétition est de faire partager aux jeunes certaines valeurs humaines que véhicule le sport. Impliquant différentes équipes de la ville de Blois, des jeunes des différents quartiers ainsi que des amis et des proches de la famille de Moussa Traoré, le tournoi se déroulera sur une après midi entière en opposant différentes équipes composées de footballeurs professionnels ou d’amateurs. Les fonds seront récoltés lors du tournoi et serviront à  acheter du matériel sportif au profit d’un club de foot au Mali. « Cela permettra un échange avec la nation pour laquelle Moussa a embrassé sa carrière de footballeur international. Histoire d’établir un lien entre le pays natal de Moussa Traoré et sa ville d’adoption. C’’est une reconnaissance aussi bien pour le Mali que pour la ville de Blois » indiquent les initiateurs. Le projet bénéficie du soutien financier des autorités telles que la Mairie de Blois, le Conseil Régional, le Conseil Général, et d’entreprises blésoises ainsi que des entreprises parisiennes qui ont un lien avec l’Afrique ou le sport. Moussa Traoré a joué un grand rôle dans l’équipe nationale du Malio๠il a été appelé à  52 reprises. Il a participé à  la Coupe d’Afrique des Nations de Yaoundé en 1972 o๠le Mali s’est hissé en finale. Il a remporté trois fois la coupe du Mali (1971, 1972,1974) et été quatre fois champion du Mali avec le Stade malien de Bamako. l’ancienne étoile du football malien a ensuite joué dans différents clubs français à  partir des années 1974 tel que Troyes (qui fut sa première ville d’accueil en France), Besançon, Blois, Libourne et Blois o๠il finit par prendre sa retraite footballistique et s’installer.

Le retour en grâce d’Alain Giresse

Depuis la fin de la Coupe d’Afrique des Nations, certains ont trouvé un surnom à  Alain Giresse : « le rédempteur du football malien ». Un peu pompeux, mais pas immérité pour celui qui a rétabli la confiance entre le public et les Aigles. Ces derniers doivent en partie leur belle 3ème place à  l’ancien international français qui, malgré le scepticisme de l’opinion publique, a su prodiguer les conseils qu’il fallait à  ses poulains. Critiqué par les médias Alain Giresse a fait confiance à  son expérience pour mener l’équipe malienne sur le podium. Critiqué par les médias pour avoir constitué une liste de joueurs aux profils peu fiables, «le coach Alain Giresse a pris la lourde responsabilité de tenir une formation malienne qui n’inspirait pas confiance », explique Salif Cissé, journaliste sportif. En partenariat avec la Fédération malienne de football, Alain Giresse a courageusement opté pour la refondation de l’équipe en appelant de jeunes joueurs. Avec les Aigles en 2013 ? Peu encouragés et peu soutenus avant la CAN, les Aigles ont débarqué au Gabon presque sur la pointe des pieds. Ensuite, Cédric Kanté et ses coéquipiers n’ont cessé de surprendre, réveillant la ferveur. A 60 ans l’ancien milieu des Girondins de Bordeaux et de l’Olympique de Marseille – quarante-sept sélections au compteur – vit ses plus belles années d’entraà®neur en Afrique. Désormais encensé par les médias et le public, il ne serait pas étonnant de le retrouver debout près du banc de touche des Aigles l’année prochaine, pour une nouvelle CAN, en Afrique du Sud cette fois.

FIFA : Les Aigles montent en grade

Au dernier classement FIFA publié hier, mercredi 15 février 2012, les Aigles passent du 69è au 44è rang mondial, juste derrière la Zambie (récent vainqueur de la Can 2012) et devant, entre autres, le Gabon, l’Ecosse, la Roumanie, l’Ukraine. Les Eléphants ivoiriens restent toujours la première nation africaine, devançant le Ghana, 2e africain et 23e mondial. Dans ce classement africain, on trouve respectivement l’Algérie (36e mondiale), la Zambie, 43e mondiale, le Mali (44e mondial), le Gabon (45e), la Libye qui a gagné 10 places (53e), le Nigeria et la Tunisie (56e ex-à¦quo), l’Afrique du Sud (58e), l’Egypte (61e). Suivent le Maroc 62e, la Sierra Leone 63e, la Guinée 65e, le Cameroun 64e, et le Sénégal au 68e rang (16e place africaine). Au niveau mondial, si l’Espagne continue toujours de dominer, l’Allemagne, a pris la seconde place au détriment des Pays-Bas, désormais 3e. La « dream team » de la CAN 2012 Par ailleurs, Seydou Kéita et Adama Tamboura figurent dans le «Onze Type » de la CAN 2012. Sans surprise, la majorité des joueurs choisis proviennent des deux finalistes. Les Chipololos sont représentées avec quatre éléments avec à  leur tête Christopher Katongo désigné Meilleur joueur de l’épreuve. Idem pour les Eléphants. Le Mali, 3e de la compétition, y est représentée avec deux Aigles : Seydou Kéita sans surprise et Adama Tamboura qui s’est révélé être le meilleur latéral gauche de l’Afrique. Quatrième au classement général, le Ghana ferme la marche avec John Mensah. En voici la composititon: Gardien: Kennedy Mweene (Zambie) Défenseurs : Gosso Jean-Jacques Gosso (CIV), Stoppila Sunzu (Zambie), John Mensah (Ghana), Adama Tamboura (Mali) Milieu de terrain : Emmanuel Mayuka (Zambie), Yaya Gnegneri Toure (CIV), KouassI Gervais Yao (CIV), Seydou Kéita (Mali) Attaquants : Christopher Katongo (Zambie), Didier Drogba (CIV) Remplaçants: Boubacar Barry (CIV), Fernando Da Gracia Gomez (EQG), YOUSSEF MSAKNI (Tunisia), Mateus Contreiras Manucho (Angola), Pierre Emerick Aubameyang (Gabon), Sadio Diallo (Guinée-Conakry), Cheick Tidiane Diabaté (Mali), Eric Mouloungui (Gabon), Houssine Kharja (Morocco), Mudathir Eltaib Ibrahim (Soudan), Rainford KALABA (Zambie), Kwadwo Asamoah (Ghana)

CAN 2012 : Les Aigles prennent leur envol

C’’est fait, les Aigles peuvent se féliciter de faire partie des quatre meilleurs équipes du continent en rejoignant les demi-finales de la CAN après avoir battu chez lui le Gabon, pays organisateur. Pourtant le public malien dans son ensemble donnait les Aigles perdant. Après les 13 premières minutes de jeu, les deux équipes ont eu du mal à  se départager. l’attaquant malien Abdou Traoré sur une pénétration bénéficie d’un coup franc qui passe au dessus de la barre transversale du portier gabonais. La riposte des Panthères ne tarde pas. Elles mettent en difficulté Cédric Kanté et ses coéquipiers. Sur une attaque balle au pied, le grand Daniel Cousin se fait stopper de justesse par une défense malienne en grande forme. Les Aigles ont du mal à  contenir les assauts gabonais mais que d’occasions ratées par Pierre Emerick Aubame Yang ! Un coup franc des Panthères à  la 41ème minute n’est pas loin d’ouvrir le score mais « Soumi », le gardien du Stade malien, veille au grain. Pour la première fois depuis son entrée dans la compétition le Mali impose à  son adversaire sa puissance physique et sa maà®trise technique. Mais de retour des vestiaires, les joueurs gabonais surprennent en ouvrant le score à  la 55ème minute. Sur un centre venu du flanc gauche Aubame Yang met la balle en retrait pour Mouloungi qui l’envoie au fond des filets maliens. 1-0. A la 70ème minute le 2-0 est proche mais « Soumi » est sauvé de justesse par son poteau gauche à  l’issue d’une percée de Daniel cousin, remplacé peu de temps après malgré le danger qu’il représente pour les poulains de Giresse. Alain Giresse, qui a entrainé quatre ans les joueurs du Gabon avant de rejoindre les Aigles, voit juste en faisant entrer le Bordelais Diabaté à  moins 10 minutes de la fin du temps règlementaire. Sur une remise de la tête de Modibo Maà¯ga le grand attaquant contrôle et marque en pivot (83e). Le Mali peut y croire. Les deux équipes semblent jouer en attendant les tirs au but, qui arrivent inexorablement. « Soumi » repousse le tir d’Aubame Yang qui tombe en larmes. Le second pays organisateur de la compétition sort de la CAN sans avoir démérité. Pour arriver en demi-finale les Aigles devront sortir les Eléphants de la Côte d’Ivoire mercredi.

CAN 2012 : Et de un pour les Panthères du Gabon

Pour leur première sortie dans la compétition, les gabonais ont autant, voire mieux fait que les Equato-guinéens, avec qu’ils coorganisent cette 28ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Et si l’on est passé à  deux doigts des trois buts à  zéro, C’’est sur un score de 2-0 que va se clôturer cette rencontre face aux Mena du Niger au Stade de l’Amitié de Libreville. Dans un stade plein à  craquer, le premier match de la Can 2012 au Gabon fut un vrai régal, empreint d’un esprit de fair-play. Passé le protocole avec l’exécution des hymnes et les encouragements personnels du Chef de l’Etat gabonais à  ses joueurs et au staff technique. 17h12. Place au spectacle. Si Daniel Cousin, l’ex-capitaine des Panthères, ne fait pas parti du onze entrant, Eric Mouloungui, Mandinda et Pierre Aubaméyang, eux, le sont. La première opportunité de but gabonaise va apparaà®tre à  la 8ème minute de jeu. Durant un quart d’heure, les deux équipes très offensives vont se neutraliser. Soutenus par son public, les Panthères se créent des occoasions de but, seulement la défense nigérienne reste vigilante. Une vigilance qui montre ses limites à  la 31ème de jeu. Sur une parfaite action collective, Pierre Aubaméyang sur un coup de tête, ouvre le score en faveur du Gabon. Les nigériens s’énervent et perdent le contrôle du match. Les gabonais en profite et à  la 45ème minutes, à  quelques secondes de la mi-temps, Stéphane Nguéma Ondo, le passeur décisif du première but, marque à  son tour. Explosion de joie dans les tribunes. Les supporters jubilent à  l’image du couple présidentiel qui ne peut retenir un baiser. De retour des vestiaires, les gabonais tentent des percées, mais la défense nigérienne reste hermétique. Les nigériens vont être parfaitement transparent tout au long de la rencontre, malgré les belles occasions de but qu’ils vont s’offrir. Un match difficile comme le pressentait le sélectionneur du Mena. En effet, Harouna Doula redoutait avant le match, que son équipe, soit victime de la pression d’une première sortie dans un match de poule des phases finales de la CAN. Une opération qui toutefois semblait bien difficile pour l’équipe nigérienne qui pendant les éliminatoires de cette compétition n’ont gagné aucun match en extérieur. 83ème minutes. Daniel Cousin fait son entrée dans le stade en prenant la place de Pierre Aubaméyang. Dans la tribune C’’est déjà  la « hola » ; le Président Bongo, de son siège concentré, courbé, les mains croisées, retient son souffle. Il n’est pas question de prendre un but avant la fin des les dernières minutes de jeu. Dans les trois minutes temps additionnels, les Panthères font leur dernière tentative, puis survient les trois coups de sifflet de la délivrance. Le stade exulte. Dans les tribunes, les officiels tout sourire, se congratulent. Les Panthères s’imposent ainsi sous le regard de Samuel Eto’o Fils, la star camerounaise, dont les photos sur des affiches inondent les artères de la capitale gabonaise dans le cadre de la campagne « Can sans Sida ». Fait également remarquable de cette partie, la victoire des gabonais s’est faite en présence des équipes marocaines et tunisiennes ; furent adversaires des Panthères lors ces matchs de poules.

Vive le Messi !

Il a 24 ans et la planète football lui appartient ! Lionel Messi (55 buts marqués en 2011) vient d’être désigné meilleur footballeur de l’année par la Fédération Internationale de Football (FIFA). C’’est le deuxième joueur de l’histoire à  recevoir ce trophée trois fois consécutivement après Michel Platini, aujourd’hui président de la fédération européenne (UEFA), qui a reçu le Ballon d’Or en 1983, 1984 et 1985. « Le gagner trois fois de suite est un très grand honneur. Je veux le partager avec les gens qui m’ont aidé, mes coéquipiers et mon entraà®neur. C’est très spécial et je veux le partager avec mon coéquipier Xavi », a dit Messi en recevant sa récompense. Avec 47,88% des voix, Lionel Messi a largement devancé le Portugais Cristiano Ronaldo, qui évolue au Real Madrid (21,6%) et son coéquipier du Barça Xavi (9,23%). Déjà  le samedi dernier, Messi avait été désigné « Champion des champions monde » de l’année 2011 par le groupe L’Equipe, devant le numéro un mondial du tennis Novak Djokovic et le pilote de Formule Un Sebastian Vettel. « Leo » Messi a vécu une année fantastique avec son club du FC Barcelone en glanant pas moins de cinq trophées: championnat espagnol, Ligue des champions, Supercoupe d’Espagne, Supercoupe d’Europe et Mondial des clubs. Egalement distingué, le meilleur entraà®neur de l’année. Et C’’est le coach du FC Barcelone, Pep Guardiola qui a été sacré devant Alex Ferguson (Manchester United) et José Mourinho (Real Madrid). « Je voudrais partager cette récompense avec Mourinho et Ferguson et tous les entraà®neurs du monde qui aiment ce sport. Je remercie également les milliers de gens qui depuis plus de 100 ans ont travaillé pour le football à  Barcelone pour en faire l’un des plus grands clubs du monde », a-t-il déclaré.

La solidarité avec  » Champions for Africa IV « 

Sous l’impulsion de Fréderic Oumar Kanouté à  travers sa Fondation Kanouté et l’UNICEF, 60 stars du monde du football chausseront leurs crampons jeudi 29 Décembre 2011 à  Valence pour un match de bienfaisance au profit des enfants d’Afrique. «Nous avons besoins de 50.000 Champions dans les tribunes pour sauver la vie de 10.000 enfants dans la corne de l’Afrique » tel est le slogan de la présente édition Après les succès des trois précédentes éditions tenues dans les stades de Sanchez Pizjuan (Sevilla), Santiago Bernabeu (Madrid) et Vicente Calderà³n (Madrid), C’’est la Mestalla de Valence qui acceuillera demain les CHAMPIONS POUR L’AFRIQUE. Ainsi l’equipe des stars d’afrique « Africa United » affrontera la « Sélection des Champions » à  la sélection mondiale la sélection de la Liga l’idée est de récolter des fonds lors d’un match de football, permettant de financer des projets et des causes solidaires pour les enfants d’Afrique. Ainsi les bénéfices de la partie iront à  l’urgence nutritionnelle de 10 000 enfants dans la Corne de l’Afrique. l’édition 2010 avait permi de récolter plus de 800.000 euros, selon les organisateurs de l’évènement. Et ce pactole a servi à  la scolarité de 70.000 enfants du Mali, grâce à  l’UNICEF et la Fondation Nelson Mandela, ainsi qu’à  construction d’un centre de formation professionnel grâce à  la Fondation Kanouté.

Oumar Sidibé dit Parker : Du football à l’armée…

Communément appelé Parker (un Ancien joueur de l’Angleterre), Oumar Sidibé forçait le respect et l’admiration dans le milieu sportif malien tant sa détermination et sa combativité pesait lourdement sur le jeu adverse. Piqué par le virus du football dès son enfance, Parker fut très tôt habité par l’aventure du ballon rond. Son domicile se situant à  quelques pas du stade Mamadou Konaté à  N’tominkorobougou (Bamako). Mieux, sa fréquentation avec les grandes figures de l’époque (telles que Bourama Traoré, Poker) le confortait dans son choix de persévérer dans la discipline du sport roi. Ce qui le poussa à  enclencher l’aventure à  l’école de foot du Djoliba dans les années 1980 au rang des cadets. Jour pour jour, son talent se révélait et se bonifiait au bénéfice de l’équipe. Au point que, Parker n’a pas tardé à  faire irruption à  l’équipe senior du Djoliba o๠par effraction, du moins, pour la toute première fois, il a joué en remplacement du latéral titulaire des rouges, Sadio Cissé. «Â C’’était à  Kayes », se souvient-il. Ce jour là , le jeune Parker en a faire voir de toutes les couleurs à  l’équipe adverse du Djoliba. Toute chose qui lui a valu d’intégrer l’équipe très rapidement sous la férule du président Karounga. Parker n’en restera pas là . D’autant que, quelques mois plu tard, il intégrera l’équipe nationale junior. Il était dans le rang des juniors qui ont représenté le Mali pour la toute première fois au mondial en Arabie Saoudite. Tout laissait présager que l’homme n’avait qu’une seule perspective, à  savoir une carrière bien remplie en football. Un enfant de coeur Après avoir pris conscience de la situation quelque peu précaire de sa famille (son père étant admis à  la retraite), Parker a cessé de courir derrière le ballon. Car, dit-il, « je devais trouver un boulot, une source de revenus stable pour prendre le relais en famille ». Ni les strapontins ou encore moins les petits boulots temporaires que lui octroyaient les responsables du Djoliba, n’ont réussi à  entamer ses ambitions. En 1992, le désormais cadre supérieur du football sera sollicité par les dirigeants de l’Union sportive des Forces armées (Usfas) afin de faire office de joueur pour rehausser le niveau du football militaire. Les voies du service militaire acquises pour l’homme, il claque la porte au football ? Peine à  reconnaà®tre Parker, car, dit-il, « Je suis toujours avec les sportifs. La preuve, actuellement je fais office de directeur technique national de l’Usfas ». Il a joué la première coupe d’Afrique militaire au Burkina Faso avec l’Usfas et plusieurs finales de la coupe du Mali. l’option de la gendarmerie A l’issue de la formation militaire qui l’avait emporté en dehors de Bamako (à  Ségou) Parker n’est pas passé par 4 chemins pour porter son choix sur la gendarmerie. Un corps dont il se dit particulièrement fier. « Après la formation commune de base, J’ai été affecté au Groupement mobile de la gendarmerie en 1995 ». Il lui aura fallu 4 ans de formation à  l’Ims (actuel Institut national de jeunesse et du sport) pour sortir en qualité de Maà®tre d’éducation physique. C’’est bien à  cette date (1999) que Parker a cessé de jouer pour se consacrer à  sa fonction de Gendarme. Aujourd’hui, il est devenu un incontournable de Brigade territoriale de Bamako Coura o๠il a été nommé, depuis maintenant un an, chef de Brigade adjoint. Nonobstant cette responsabilité, Parker n’a pas divorcé d’avec le ballon. La preuve, en 2009, il a eu à  encadrer l’équipe première de l’Usfas. Aujourd’hui, Parker constitue une véritable personne ressource du football malien, si bien que son point de vue est de plus en plus sollicité. « Le sport C’’est ma vie », dit-il.

Début des éliminatoires du Mondial 2014

Pour ce premier round, douze matches avaient été programmés mais l’à®le Maurice a déclaré forfait. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le Libéria accède directement au second des trois tours de qualification. Ce tour préliminaires des éliminatoires a ses favoris. On cite le Togo et la RDC qui seront respectivement opposés à  la Guinée Bissau et au Swaziland ce vendredi. Les matches aller Sao Tomé e Principe – Congo11/11/2011 à  Sao Tome Comores – Mozambique 11/11/2011 à  Mitsamiouli Erythrée – Rwanda 11/11/2011 à  Asmara Tchad – Tanzanie 11/11/2011 à  N’Djamena Guinée à‰quatoriale – Madagascar 11/11/2011 à  Malabo Guinée-Bissau – Togo 11/11/2011 à  Bissau Seychelles – Kenya 11/11/2011 à  Roche Caiman Swaziland – RD Congo 11/11/2011 à  Lobamba Lesotho – Burundi 11/11/2011 à  Maseru Somalie – Ethiopie 12/11/2011 à  Djibouti Les matches retour : Madagascar – Guinée équatoriale 15/11/2011 à  Antananarivo Burundi – Lesotho15/11/2011 à  Bujumbura Rwanda – Erythrée 15/11/2011 à  Kigali Togo – Guinée-Bissau15/11/2011 à  Lome RD Congo – Swaziland 15/11/2011 à  Kinshasa Tanzanie – Tchad 15/11/2011 à  Dar Es Salaam Kenya – Seychelles 15/11/2011 à  Nairobi Mozambique – Comores 15/11/2011 à  Maputo Namibie – Djibouti 15/11/2011 à  Windhoek Ethiopie – Somalie 16/11/2011 à  Addis Abeba Le vainqueur de chaque double confrontation est qualifié pour la phase de groupe. Second tour (du 1er juin 2012 au 10 septembre 2013) Groupe A Vainqueur Somalie-Ethiopie Centrafrique Botswana Afrique du Sud Groupe B Vainqueur Guinée équatoriale-Madagascar Sierra Leone Cape Vert Tunisie Groupe C Vainqueur Tchad-Tanzanie Gambie Maroc Côte d’Ivoire Groupe D Vainqueur Lesotho-Burundi Soudan Zambie Ghana Groupe E Vainqueur Sao Tome-Congo Niger Gabon Burkina Faso Groupe F Vainqueur Djibouti-Namibie Vainqueur Seychelles-Kenya Malawi Nigeria Groupe G Vainqueur Comores-Mozambique Zimbabwe Guinée Egypte Groupe H Vainqueur Erythrée-Rwanda Bénin Mali Algérie Groupe I Vainqueur Swaziland-RD Congo Vainqueur Guinée Bissau-Togo Libye Cameroun Groupe J Liberia Angola Ouganda Sénégal Et enfin, le troisième tour est prévu du 11 au15 octobre et du 15 au 19 novembre 2013.

Sidy Koné de l’Olympique Lyonnais : « Je suis apte à jouer du haut niveau « 

l’avenir de l’entrejeu des Gones repose sur ces épaules. Celui qu’on considère comme le « futur Mahamadou Diarra » a gouté aux joies de passer professionnel à  l’Olympique Lyonnais. Et la perspective de jouer la CAN 2012 avec l’équipe nationale des Aigles du Mali (avec laquelle il livrera un match amical le 10 novembre à  Paris face au Burkina Faso) enthousiaste le jeune international malien. Il nous parle de son début de saison, de son avenir avec l’OL mais aussi de la Can 2012. Sidy, tu viens de signer ton premier contrat professionnel avec l’Olympique lyonnais …. Je suis très heureux, C’’est une étape importante pour ma carrière. Dire qu’il ya un an et demi les dirigeants de l’Olympique lyonnais étaient allés me chercher au Mali…. Je remercie beaucoup tout ceux qui m’ont aidé pour arriver à  ce stade là  et je vais continuer à  progresser. C’’est un contrat de 3 ans, à  moi de l’honorer. l’OL est un grand club avec beaucoup d’ambitions et qui s’investit beaucoup sur les jeunes. Je suis fier de pouvoir continuer l’aventure. Quels ont été les facteurs déterminants pour ta signature ? Sidy Koné : C’’est le résultat du travail que J’ai abattu pour avoir la confiance des mes dirigeants et du staff technique. l’OL est un grand club et ce n’est pas évident pour un jeune de pourvoir assez rapidement tirer son épingle du jeu. Mais le coach m’a fait confiance depuis qu’il a prit l’équipe, il connait mes qualité. Le fait d’intégrer la sélection A des Aigles aussi a joué. Toutes ces raisons justifient ce qui m’arrive aujourd’hui et moi je suis apte à  jouer au haut niveau. Les dirigeants de l’OL n’ont pas tari d’éloges sur toi, en te comparant à  ton compatriote et ancien lyonnais Mahamadou Diarra «Djilla» … Sidy Koné : Il faut passer à  Lyon pour se rendre compte de l’image qu’il a laissée au club, du respect et du prestige dont il jouit ici. C’’est très flatteur et C’’est une pression supplémentaire qui me pousse à  me surpasser. La comparaison est normale car nous venons du même pays et nous jouons au même poste. Quel le bilan dresses-tu de ton début de saison ? Sidy Koné : Comme je vous ai dit tantôt, je jouis de la confiance de mon coach. Je me tiens toujours prêt afin de répondre présent à  chaque fois qu’il décide de me faire jouer. J’ai pu jouer plusieurs bouts de matches aussi bien en club qu’en sélection. Je suis ambitieux et je ferai tout pour répondre aux attentes. Tu as participé au dernier match des Aigles face au Libéria, la qualification n’était pas évidente…. Sidy Koné : Nous savions que le match allait être dur dans la mesure o๠nous étions à  l’extérieur. l’adversaire du jour n’avait rien à  perdre et tenait à  monter qu’il avait de la valeur face au Mali. Le terrain aussi n’était pas en bon état mais je pense que dans l’ensemble l’objectif a été atteint. Nous sommes qualifiés et maintenant cap sur la CAN 2012. Que penses-tu du groupe dont vous avez hérité après le tirage au sort de la CAN 2012? Sidy Koné : Nous connaissons bien le Ghana et la Guinée pour avoir joué contre eux il n’ya pas si longtemps et ce sont nos voisins proches…. La vraie inconnue C’’est le Botswana. Nous ne connaissons rien sur eux pour l’instant. Ceci étant, nous ne devons sous estimer aucune équipe. Nous devons jouer chaque match comme une finale pour assurer notre qualification pour les quarts de finale et gérer le reste par la suite. Lors des derniers Can, le Mali n’avait pas pu franchir les 1ers tours (Can 2008 et Can 2010). Que devraient faire les Aigles pour éviter le même scenario ? Sidy Koné : Bon globalement je ne connais pas les raisons des précédents échecs vu que je n’y étais pas. Ce qui est sur, nous sommes tombés sur de gros adversaires. Et la base de toute bonne performance, C’’est une bonne préparation et le staff technique est entrain de travailler là  dessus. La préparation commence par le match que nous allons livrer contre le Burkina à  Paris (10 novembre). Mais le gros du travail incombe aux joueurs : il faut qu’ils soient déterminés et suffisamment solidaires pour réussir un bon parcours et J’espère faire partir des 23 qui seront sélectionnés….

CAN 2012: Voici le menu

La CAN 2012 devrait être la Coupe d’Afrique des Nations la plus ouverte de l’histoire. Le tirage au sort l’a prouvé avec un tirage au sort équilibré o๠les ténors devront assurer pour ne pas se laisser prendre par le bouleversement hiérarchique en place sur le continent. La Guinée équatoriale ouvrira le bal face à  la Libye. Groupe A : Guinée équatoriale, Libye, Sénégal, Zambie Enorme outsider de la compétition, le Sénégal va pouvoir démarrer la compétition tranquillement dans une poule a priori à  sa portée. Mais les Lions devront se méfier de la Guinée équatoriale, le pays hôte, qui aura toute une nation derrière elle, et de la Zambie qui se fait un malin plaisir à  jouer les coupeurs de têtes. Surtout depuis le retour d’Hervé Renard, qui avait emmené les Chipolopolo en quarts de finale de la CAN 2010. Le Petit Poucet libyen devra rééditer l’exploit qui lui a permis de ce qualifier. Groupe B : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Soudan, Angola Un favori, deux outsiders et un retour. s’il fallait en nommer un, ce groupe B serait sans doute le groupe de la mort. Comme d’habitude pour les Eléphants. Car pour assumer leur statut de candidat à  la victoire finale, la Côte d’Ivoire devra se défaire du Burkina Faso, l’équipe qui monte sur le continent, et de l’Angola, quart de finaliste de la dernière édition. Le Soudan reste une inconnue a priori à  la portée des hommes de François Zahoui. Groupe C : Gabon, Maroc, Tunisie, Niger C’’est sans doute le plus équilibré. Entre le Gabon, pays hôte, le Niger, l’équipe surprise, et les deux ténors maghrébins, le Maroc et la Tunisie, l’affaire s’annonce corsée. Sur le papiers, Lions de l’Atlas et Aigles de Carthage semblent avoir ce qu’il faut pour s’extirper de cette poule. Sauf qu’il faudra se défaire du pays hôte et du Niger, qui a prouvé qu’il n’avait peur de rien en se qualifiant face à  l’Afrique du Sud et l’Egypte. Groupe D : Ghana, Botswana, Mali, Guinée Les Blacks Stars, finaliste de la dernière édition, n’auront pas la partie facile. La Guinée avance masquée mais sûre d’elle après avoir fait sauté le Nigeria à  la surprise générale. De son côté, le Mali d’Alain Giresse a bataillé pour valider son billet mais il dispose en Keita d’un leader capable de transcender les Aigles. Quant au Botswana, C’’est tout simplement le premier qualifié des éliminatoires. Un adversaire toujours compliqué à  manœuvrer. La compétition se déroulera du 21 janvier au 12 février 2012. Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les quarts de finale.

Samuel Eto’o : le joueur africain le mieux payé de la planète

C’est desormais officiel. L’international camerounais, Samuel Eto’o, est à  Anzhi Makachkala depuis mardi pour accomplir les dernières formalités du contrat qui va le lier à  ce club Russe. En effet, le Camerounais s’apprête à  signer un contrat de 20 millions d’euros par an sur trois ans. De ce fait, il deviendra, sans aucun doute, le joueur le mieux payé de la planète. Il passera la visite médicale règlementaire mercredi. Ainsi, Samuel Eto’o quitte l’Inter Milan pour rejoindre l’Anzhi Makachkala, club russe situé dans la République du Daguestan. Une nouvelle rapportée par le site de cette équipe. La nouvelle ne sera toutefois pas officialisée avant que le joueur ait satisfait à  la traditionnelle visite médicale mercredi à  Rome. «Quelques détails» sont également encore à  régler selon la presse italienne. Ce choix peut en tout cas paraitre curieux pour l’un des meilleurs attaquants de la planète, vainqueur de la Ligue des Champions en 2006 et 2009 avec le FC Barcelone et en 2010 avec l’Inter Milan, et âgé de seulement 30 ans. Sauf si l’on considère la proposition faramineuse formulée par les dirigeants russes qui ont offert un véritable pont d’or à  l’international camerounais : un contrat de trois ans et 20 millions d’euros de salaire annuel ! Un argument de poids qui a sans doute convaincu le buteur interiste de rejoindre un club somme toute modeste. Vous avez dit l’Anzhi Makachkala? Racheté en janvier par l’oligarque russe Suleà¯man Kerimov, l’Anzhi Makachkala a plus fait parler de lui dans la rubrique transferts, en attirant Roberto Carlos l’hiver dernier et plus récemment Youri Zhirkov, ancien de Chelsea, que sur les terrains. Après 20 journées, il n’est que sixième de son championnat et reste sur une sévère défaite contre le Spartak Moscou (3-0). Autant dire que Samuel Eto’o aura du mal à  justifier son choix par le challenge sportif. Habitué aux lumières des soirées Ligue des Champions, le Camerounais, dont le transfert va rapporter 25 millions d’euros à  l’Inter Milan, débarque dans un club qui ne compte qu’une participation européenne dans son histoire (élimination au 1er tour de la Coupe UEFA en 2002) et évoluait encore en deuxième division il y a deux ans… Un club, aussi, o๠les joueurs s’entraà®nent à  Moscou et font les 1500 kilomètres séparant la capitale russe de Makachakala uniquement pour disputer les matches en raison de l’instabilité régnant au Daguestan ! Un autre monde pour Eto’o. Ce club voit certainement en Eto’o un libérateur. Attendons de voir!

Mondial U-20 (Groupe A): Le Mali jusqu’à la lie

La sélection malienne a raté son Mondial et doit une vraie revanche à  ses supporters. Face aux Bleuets, dans un match o๠ils n’avaient rien à  gagner, sauf l’honneur, les coéquipiers d’Ibrahima Diallo ont longtemps retardé l’échéance. Maladroits dans le dernier geste, les Français ont dû attendre les vingt dernières minutes pour faire la différence. Il a fallu l’exclusion d’Amara Konaté pour que le Mali cède. Deux buts de Cédric Bakambu (70′) et d’Alexandre Lacazette (77′) ont enterré les espoirs maliens de grapiller un premier point en Coupe du monde. l’équipe malienne Cheick Abdul Cadry Sy, Amara Malle (Seydou Diallo, 83′), Amara Konaté (Moussa Guindo, 62′), Boubacar Sylla, Moussa Coulibaly, Mohameds Konaté, Cheick Fanta Mady Diarra, Adama Touré, Souamila Sidibé, Ibrahim Kader Coulibaly, Ibrahima Diallo (Kalifa Coulibaly, 66′). Entraà®neur: Sekou Diallo. Le classement du groupe A 1. Colombie, 9 pts (+6). 2. France, 6 pts (+1). 3. Corée, 3 pts (-1). 4. Mali, 0 pts ( – 6).

Rififi à la FIFA

« Une crise ? Qu’est-ce qu’une crise ? Le foot n’est pas en crise, vous avez vu la finale de la Ligue des champions samedi, avec tout ce fair-play. Il y a seulement des difficultés », a lancé M. Blatter lors d’une interview accordée hier. Le scrutin présidentiel prévu pour ce 1er juin au sein de la FIFA est-elle en train d’avoir raison de la quiétude des dirigeants de l’institution ? Il faut le croire, au vu de tout le ramdan des derniers jours au cours desquels on a entendu parler d’une mise en cause de Blatter dans un scandale de corruption et la mise à  l’écart de quatre personnalités dont le principal challenger Mohammed Bin Hammam. Ce dernier, qui s’était retiré de l’élection présidentielle de la FIFA, a été suspendu le temps de l’enquête de corruption liée au scrutin présidentiel du 1er juin, tandis que le « président sortant Joseph Blatter a été blanchi », a indiqué dimanche l’instance du football mondial. Cette suspension le temps de l’enquête concerne aussi Jack Warner, président de la Concacaf et vice-président de la FIFA, et deux personnalités moins en vue, deux responsables du foot caribéen, Debbie Minguell et Jason Sylvester. Election repoussée ? Non. Le scrutin présidentiel de la FIFA est bien maintenu comme prévu le 1er juin, en dépit de cette affaire de corruption présumée. Son adversaire étant hors course, Blatter, 75 ans, est donc seul candidat à  sa succession mercredi pour un quatrième et dernier mandat. La Fédération anglaise de football a, quant à  elle, demandé le report de l’élection. Dans un communiqué, le président de la FA, David Bernstein, demande « le report de l’élection et un processus plus crédible, afin qu’un autre candidat réformateur puisse avoir l’occasion de se présenter à  la présidence ». Il a aussi réclamé « la nomination d’un groupe indépendant qui pourra faire des recommandations sur la façon d’améliorer la gouvernance » de la FIFA. Les critiques déjà  virulentes en Angleterre contre la FIFA ont redoublé depuis que le pays n’a pas obtenu l’organisation de la Coupe du monde pour 2018. C’est la Russie qui a été choisie pour organiser le Mondial 2018. Par ailleurs, une dizaine de délégués asiatiques, sur les 46 fédérations de la Confédération asiatique (AFC), qui devaient assister au Congrès de la FIFA à  Zurich mardi et mercredi, sont repartis en soutien à  Mohammed Bin Hammam, suspendu. « Neuf ou dix d’entre eux sont repartis après être arrivés ici, c’est un sentiment d’outrage qui règne parmi les délégués à  qui j’ai parlé par rapport à  la décision du comité d’éthique ». Mohammed Bin Hammam, homme d’affaires du Qatar, 62 ans, président de la Confédération asiatique, a retiré sa candidature à  la présidence dans la nuit de samedi à  dimanche, avant d’être suspendu le temps d’une enquête interne du comité d’éthique de la FIFA sur une fraude présumée liée au scrutin. Un autre membre éminent du comité exécutif de l’instance, sorte de gouvernement du football mondial, Jack Warner, originaire de Trinidad et Tobago, président de la Concacaf, purge également une suspension similaire dans la même affaire depuis dimanche. Qatar 2022, acheté? « Possibles violations » du code éthique et « fraudes » liées au scrutin au cours d’une réunion de la Confédération des Caraà¯bes (CFU), conjointement organisée par Bin Hammam et Warner. Voilà  les soupçons qui pèsent sur les personnalités misent en cause dans cette affaire. Selon des médias britanniques, Bin Hammam et Warner auraient offert pour 40 000 dollars (36 000 euros) de cadeaux à  des Fédérations nationales en échange de leurs votes à  l’élection présidentielle, lors d’une réunion à  Trinidad les 10 et 11 mai. Bin Hammam est également accusé par la presse britannique d’avoir monnayé des voix pour que le Qatar obtienne la Coupe du monde en 2022. Le vote s’était passé dans des conditions très contestées par les autres pays candidats et le Qatar avait été accusé d’avoir soudoyé des membres du Comité. Par ailleurs, Blatter a déclaré lundi qu’il n’y avait pas de preuve et donc pas de raison d’ouvrir une enquête sur l’attribution du Mondial 2022 au Qatar, en dépit d’une commission d’enquête parlementaire britannique et de révélations d’un journal anglais. Le 10 mai dernier, le député britannique Damian Collins avait affirmé que des éléments non encore divulgués d’une enquête de l’hebdomadaire Sunday Times prouveraient que le Camerounais Issa Hayatou, vice-président de la FIFA et président de la Confédération africaine (CAF), et un autre membre du comité exécutif, l’Ivoirien Jacques Anouma, avaient monnayé leur vote pour le Qatar.

Polémique : Des « quotas » pour les joueurs binationaux en France

Le 8 novembre dernier, Laurent Blanc, sélectionneur de l’équipe de France, Erick Mombaerts, sélectionneur des espoirs, François Blaquart, Directeur Technique National, et Francis Smerecki, sélectionneur des moins de 20 ans se réunissent au siège de la Fédération Française de Football à  l’occasion d’une réunion interne pour évoquer les problèmes du football français dont notamment la formation et la question des joueurs binationaux. Au cours de la discussion, des propositions telles que l’instauration d’un quota pour limiter le nombre de joueurs binationaux ou encore le changement de politique au sein des centres de formation pour donner plus de chances aux joueurs techniques sont évoquées sans que leur application soit formellement énoncée. Six mois après, le site internet Médiapart publie un article dans lequel ils révèlent que la FFF veut mettre en place des quotas officieux pour les joueurs binationaux. Si Médiapart ne ment évidemment pas, ont-ils vraiment pris le temps de la réflexion sur ces sujets importants du football français ? Il est vrai que, sortis de leur contexte, les mots sont durs et ont sûrement dépassé la pensée des interlocuteurs. Mais on se doit de dissocier le fond et la forme. Si cette dernière est clairement maladroite, regrettable voire condamnable, le fond ne l’est pas et mérite une analyse un peu plus poussée. Le problème des joueurs bi-nationaux Ce sont des joueurs dont on finance la formation en France, des joueurs qui ont joué dans toutes les sélections françaises de jeunes et qui partent au dernier moment pour aller jouer avec leur nation d’origine. Qui peut donc dire qu’ils ont tort de soulever ce problème ? Prenons l’exemple de l’équipe de France espoirs. Mombaerts a dû mal à  construire une équipe entre ceux qui partent en équipe de France A et ceux qui partent dans une sélection étrangère. Il est donc logique qu’ils se sentent lésés. Certes, la plupart des joueurs qui changent d’équipe nationale avaient peu de chances d’aller en équipe de France. Certes, certains font déjà  leur choix depuis leur adolescence. Mais à  des joueurs qui à  21 ans n’ont pas le niveau pour l’équipe de France, qui peut dire qu’ils ne l’auront également pas à  25 ans (on pense à  Drogba, Chamakh qui ont éclaté à  cet âge-là ) ? Devrons-nous attendre que la France se fasse éliminer par une équipe composée de joueurs formés en France pour que nous comprenions l’importance du problème ? On est dans une logique de concurrence et il est normal que la France ne veuille pas renforcer ses probables futurs adversaires lors de grandes compétitions internationales. Alors oui, bien évidemment que le mot « quota » n’est pas approprié, tout comme le fait de vouloir faire des quotas officieux l’est encore moins, mais la France, comme d’autres pays, subit des règlementations de la Fifa très farfelues. Ils cherchaient des solutions, en ont sorti spontanément sans vraiment y avoir réfléchi et se retrouvent aussitôt catalogués comme racistes (en sachant notamment que François Blaquart a énormément œuvré lorsqu’il était à  l’àŽle Maurice ou que Laurent Blanc met des joueurs comme Samir Nasri ou Alou Diarra capitaine de l’équipe de France). Mais l’autre problème de cette solution proposée est, au-delà  des mots, qu’il sera difficile de préjuger et de prévoir qu’un enfant binational de 12 ans aura le niveau pour l’équipe de France. On ne peut pas non plus demander à  ces enfants de choisir entre la France et leur pays d’origine, C’’est incongru pour leur âge. Le fait même de les différencier et de les « discriminer » dès le jeune âge passe mal. Malheureusement, il ne semble pas y avoir d’autres solutions plus efficaces (peut-être essayer d’inculquer l’histoire de l’équipe de France, ce que représente le maillot des bleus pour faire rêver et donner envie aux jeunes enfants) et tant que ce ne sera pas réglé dans les hautes instances internationales, les discussions et les solutions resteront du niveau de la réunion du 8 novembre. Changement de politique dans la formation Celle-ci a également soulevé un autre problème : la formation des joueurs à  la française. Depuis des années, on fait prévaloir les qualités physiques et athlétiques aux qualités techniques. Comme le dit Laurent Blanc : « Je vois quelques centres de formation: on a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c’est comme ça. C’est un fait actuel. ». Il fait sans doute une généralité puisque il y a évidemment des joueurs blancs costauds et physiques (des joueurs scandinaves tels que le défenseur Petter Hansson de Monaco ou encore le milieu défensif français Jérémy Toulalan) mais on ne peut pas vraiment lui donner tort dans le fond. Des joueurs comme Valbuena ou Griezmann n’entraient pas dans le moule et ont dû partir dans une division inférieure pour l’un, à  l’étranger pour l’autre, pour vraiment émerger et se faire remarquer. Aujourd’hui, on remarque que les équipes qui gagnent sont des équipes qui privilégient les joueurs techniques (Barcelone, Espagne, Pays-Bas ou encore Borussia Dortmund et Lille) et Laurent Blanc veut également primer ces caractéristiques en changeant radicalement la politique de formation des joueurs. Arrêtons donc avec les a priori et les stéréotypes sur les profils de joueurs et concentrons-nous sur les critères de détection vers l’âge de 12 ans : privilégions les joueurs techniques, peu importe leur origine, leur taille, leur poids. Et maintenant ? La sur-médiatisation et tout le pataquès de cette semaine sont plutôt disproportionnés. Des voix se sont même déchaà®nées pour relier cet épisode à  la montée de la xénophobie dans la société française et à  la banalisation totale du racisme. Ce sont donc des conclusions hâtives voire erronées qui sont déversées ces derniers jours sans qu’il y ait vraiment eu des réflexions et des analyses approfondies des questions soulevées par la réunion. D’ailleurs, une enquête demandée par la ministre des sports, Chantal Jouanno, et une enquête interne à  la Fédération devraient être bouclées en début de semaine. Les conclusions de celles-ci orienteront les futures sanctions ou non en sachant que François Blaquart est d’ores et déjà  suspendu de ses fonctions le temps que l’enquête. Laurent Blanc va-t-il démissionner ? Médiapart va-t-il révéler de nouvelles pièces du dossier ? Le football français va-t-il enfin marcher à  l’endroit ? On n’a surement pas fini d’entendre parler de cette affaire.

Football féminin : Revoilà le Championnat du district!

Organisé par la ligue de football de Bamako, le championnat de football féminin se maintient dans l’agenda du football malien. Le coup d’envoi sera donné demain samedi. Pour la saison 20110-2011, le championnat du district de football féminin se disputera sous son ancienne formule avec pour seule innovation le nombre des équipes participantes qui s’est accru. Ainsi, cette année, elles sont 12 équipes (contre 10 pour l’année dernière) à  compétir dans deux poule. C’’est l’AS Mandé dans la poule A qui ouvrira les hostilités demain sur le terrain du Champ hippique face au Club Malisadio. Sa dauphine, l’équipe des Super Lionnes en découdra avec le Super Club sur le même terrain du Champ hippique alors que les Amazones de la Commune V recevront l’AS Badema. Dans la poule B, l’une des équipes promues, Alliance, née de l’association du FC Gazelle et de l’AS Koà®ma, pour son baptême du feu à  domicile, aura à  faire face à  l’AS Réal. Toutefois, au Champ hippique comme à  Sikoroni, à  Hamdallaye et à  Niamakoro, on s’active: responsables de club, joueuses et supporteurs sont persuadés qu’il faudra batailler fort pour succeder à  l’AS Mandé. Depuis 2 ans, l’équipe de Labiabougou n’a plus lâché prise en ce sens qu’elle a dominé les deux premières saisons. En outre, les équipes comme le Santoro UUFC, l’AS Sirènes dans la poule B, les Amazones de la Commune V, l’AS Badema dans la poule A, pourront Badema dans la poule s’interroger davantage sur les compétences qu’ils réunissent autour d’eux et redonner, comme le suggère le directeur technique national de Malifoot, Joachim Fickert, plus de pouvoir aux techniciens.

Pas de trêve pendant le CHAN

Pendant tout ce mois de février des compétitions seront organisées à  travers tout le pays, y compris les préliminaires de la Coupe du Mali. Le ton sera donné dès ce soir au niveau de la ligue du District avec les éliminatoires de la coupe de l’arbitrage. L’honneur reviendra au Réal et à  la J. A. d’ouvrir le bal à  16h au stade Ouezzin Coulibaly et en deuxième heure, le public assistera au duel entre le COB et l’ASKO. Le vainqueur de cette rencontre en découdra avec l’AS Police dimanche en deuxième heure, après le choc entre le Stade malien et le CSK. Auparavant, c’est-à -dire samedi prochain, le Djoliba s’expliquera avec l’ASB, tandis que l’USFAS se frottera aux Onze Créateurs. « Cette suspension du championnat national était prévue dans le calendrier initial de la fédération. Elle doit permettre aux ligues de disputer les préliminaires de la Coupe du Mali. Toutefois, cette suspension devait intervenir après la 12è et non la 11è journée. En fait, on avait oublié que notre pays allait avoir quatre représentants dans les compétitions africaines des clubs cette année (Stade malien et Djoliba en Ligue des champions, Réal et CSK en coupe de la Confédération, ndlr). Sinon pour le reste, il n y a aucune modification dans le calendrier initial », explique un responsable de la Fédération malienne de football (FMF). Pour revenir à  la coupe de l’arbitrage notamment à  l’opposition Réal-J. A., elle sera placée sous le signe de la revanche pour la Vieille Dame battue 2-1 par les Scorpions lors de la 8è journée du championnat dans ce même stade Ouezzin Coulibaly. Ce jour, Souleymane Konaté et ses coéquipiers avaient résisté au Réal jusqu’à  la fin du temps réglementaire, avant de craquer dans les arrêts de jeu et de laisser filer le point du match nul. La pilule avait été d’autant plus difficile à  avaler pour les supporters de la J. A. que les joueurs du coach Guéladio Nango restaient sur une probante victoire 1-0 contre le COB. Pour la rencontre d’aujourd’hui, il y aura beaucoup d’absents de part et d’autre (CHAN oblige), mais malgré tout, on peut s’attendre à  une belle empoignade entre les deux protagonistes qui pratiquent chacun un football ouvert. Aussi, ce match servira de préparation pour le Réal dans la perspective des préliminaires retour de la coupe de la Confédération contre les Mauritaniens de Tevragh. A l’aller disputé la semaine dernière à  Nouakchott, Kader Ibrahim Coulibaly et ses coéquipiers avaient obtenu le nul 0-0. La deuxième rencontre de cette journée inaugurale de la coupe de l’Arbitrage entre le COB et l’ASKO se présente comme un avant-goût de la 12è journée du championnat et l’explication tant attendue entre les deux équipes. Sur le papier, il est difficile de faire un pronostic pour ce classique, surtout quand on sait qu’il y aura quelques absents de part et d’autre. Mais jugés à  travers leurs dernières sorties en championnat, les Oranges aborderont la partie avec un léger avantage face aux Olympiens qui, restent sur deux nuls décevants face, respectivement au CSD (0-0, 9è journée) et au CSK (1-1, 10è journée). A l’instar de l’ASKO, le Djoliba abordera son match contre l’ASB le moral au bloc après sa belle prestation en Ligue des champions contre les Sierra Léonais d’East and Lions battus 2-0 chez eux. Aussi, lors de la dernière confrontation entre les deux équipes, les Rouges l’avaient emporté 2-1 face aux Bamakois (10è journée du championnat). En grosses difficultés en championnat (derniers du classement, 5 points), les Onze Créateurs de Niaréla tenteront de se refaire un moral contre l’USFAS, avant la reprise du championnat prévue fin février. On s’en souvient, lors de la quatrième journée du championnat, les Créateurs avaient été battus 3-2 par les militaires. Cette fois, le contexte est différent et la pression sera moins forte pour les deux équipes. Cette remarque est d’ailleurs valable pour toutes les équipes car la coupe de l’Arbitrage sert avant tout de mise en jambe dans la perspective de la deuxième phase du championnat qui s’annonce décisive. Le programme Aujourd’hui au stade Ouezzin Coulibaly 16h 30 : Réal-J. A. 18h 30 : COB-ASKO Samedi 5 février au stade Ouezzin Coulibaly 16h 30 : Djoliba-ASB. 18h 30 : USFAS-Onze Créateurs Dimanche 6 février au stade Ouezzin Coulibaly 16h 30 : Stade-CSK. 18h 30 : AS Police-Vainq COB-ASKO

Coupes africaines: Week-end de vérité pour les clubs maliens

Trois des quatre clubs maliens seront à  l’épreuve des joutes continentales ce week-end. Le Stade malien, seul club de notre pays détenteur d’un trophée africain, est de par son statut, exempté de l’examen préparatoire au niveau de la Ligue des champions. Tel n’est pas le cas de son co-licier malien et non moindre rival, le Djoliba qui doit rendre visite aux Sierra Léonais du East-end Lions. l’équipe de Hèrèmakono affronte donc ce samedi à  Freetown, une vielle connaissance du public sportif malien. En effet l’adversaire de l’équipe de Hèrèmakono avait été éliminée par le Stade malien, en 1994 en coupe des vainqueurs de coupe. Défaits (0-2) à  l’aller, les hommes du technicien Modibo Diawara ont gagné par le même score au stade Modibo Keà¯ta lors de la manche retour, grâce aux buts de Souleymane Sow (43e s/p) et Mahamadou Cissé dit Tostao, (90e), avant de s’imposer à  l’épreuve des tirs au but, (3 tirs réussis contre 2). Du Mighty Blackpool battu par le Djoliba (0-2) en 1975 à  l’équipe du Central parade mise en déroute par le COB, l’année dernière, (0-0 et 4-0), en passant par Old Edwardians surclassé par les Blancs, (0-3) en 1992, les équipes de la Sierra Leone ont toujours démontré une certaine identité de jeu. C’’est à  dire une remarquable fidélité à  un football technique, léché, trahi parfois par ses naà¯vetés défensives, mais qui n’abdiquent jamais de ses vertus collectives. Pour gagner ce pari difficile, il faudrait bien que les joueurs de l’entraineur Abdelmaleck évacuent complètement leurs doutes et fassent preuve de discipline de jeu et de cohérence dans leurs options tactiques. Le problème essentiel du Djoliba réside beaucoup plus au manque d’ambitions offensives de certains de ses animateurs de jeu qui se reposent (trop ?) longtemps sur la qualité de leur défense pour tenter de contrôler leurs adversaires. Du coup les Rouges deviennent les architectes de leur autodestruction. Ce qui est sûr le déplacement s’annonce périlleux pour les pensionnaires de Hèrèmakono, qui doivent puiser impérativement au fond de leurs tripes les ressources mentales et physiques nécessaires pour contrarier leurs adversaires de Freetown, trop souvent intraitables au stadium Siaka Stevens. Les Scorpions eux, ont quitté hier Bamako à  destination de Nouakchott pour défier les Mauritaniens du Tevragh Zeina, avec la volonté de ne pas rater leur grand retour sur la scène continentale. La dernière sortie africaine du Réal au passé brillant, remonte aux éliminatoires de la coupe des vainqueurs de coupe en 1997. l’équipe avait été dominée, (1-4) à  Rabat par les Forces armées royales du Maroc, (FAR) et a sauvé l’honneur au retour, en gagnant (1-0) au stade Modibo Keà¯ta. Un score trop insignifiant pour que les « Noirs et Blancs » puissent poursuivre l’aventure. Depuis, les héritiers de Metiou, Nani, Domingo, Fantamady Keà¯ta, Gouatigui, Amadou Samaké, Jardin, Vieux Pathé Diallo, Sidi Békaye Touré et autres, n’ont plus entrevu l’horizon des compétitions africaines. Il va falloir au Réal d’attaquer ce tour préliminaire de la coupe de la Confédération comme un mort de faim. C’’est à  dire avec efficacité, engagement mais aussi humilité. Les Scorpions, seul club invaincu du championnat national après 11 journées, pensent depuis quelques temps, beaucoup plus individuellement que collectivement. Les joueurs et le staff ne semblent pas faire tous les efforts nécessaires pour être meilleurs dans le jeu. Les Réalistes devront recouvrir toutes les vertus d’équipe au sens strict du terme, avant de s’aligner au stade municipal de Nouakchott face aux locaux du Tevragh Zeina, pour cette manche aller. Il faudrait bien que les hommes du technicien Moussa Keita dit Dougoutigui prennent des risques et se rassurent physiquement et psychologiquement pour réaliser leurs intentions. Ce n’est pourtant un secret pour personne : les Scorpions, même s’ils se maintiennent dans le peloton de tête du classement, sont toujours en panne de rythme. C’’est une grande équipe mauritanienne très ambitieuse et joueuse qui s’alignera demain après-midi face au Réal. Dans tous les cas de figure, il appartient au Réal de s’offrir le maximum de chances de qualification au tour prochain dès demain en Mauritanie. Pour le CSK, le plan de route semble d’une simplicité effarante. Il s’agit pour les « Boys » de réaliser ce dimanche au stade Modibo Keita, face au Difaâ Hassani el Jadidi, (DHJ) du Maroc, leur match le plus parfait et le plus accompli, avec beaucoup de buts pour espérer survivre dans cette compétition lors de la manche retour. Car les équipes marocaines, par expérience, ne réussissent pas beaucoup aux clubs maliens. Le jeu du DHJ est assimilable à  celui de toutes les équipes marocaines. Il est fait d’abord de solidarité et d’engagement. Les visiteurs vont sans nul doute effectuer un pressing incessant et un combat de tous les instants. Il va avoir beaucoup de contacts mais peu d’illumination peut être, pour égayer le public du stade Modibo Keita. Le DHJ club foot (Difaâ Hassani el Jadidi) créé 1956, affiche un palmarès de 3 finales de la coupe du trône. Sur le reste du continent, ils seront quarante ce week-end sur la liste de départ de la coupe de la Confédération. Quarante qui rêveront d’épouser la même trajectoire que celle du FUS de Rabat vainqueur de la dernière édition. Lorsque le Fath Union Sport avait entamé la compétition à  la même époque par une défaite contre le Diaraf de Dakar (1-2) qui aurait pu imaginer que 17 matches plus tard, les Marocains recevraient le trophée le 4 décembre 2010 à  Sfax en Tunisie, avec à  la clé un chèque de 660.000 dollars ? La coupe de la Confédération a consacré les deux dernières années des outsiders, le FUS succédant au palmarès au Stade malien, premier club de notre pays à  inscrire son nom au palmarès d’une épreuve continentale. Les grands ou présumés tels ne sont plus assurés de dominer la compétition, se battant entre eux pour la victoire finale. De toutes les équipes présentes au coup d’envoi, l’Africa Sport d’Abidjan est la seule à  avoir remporté la défunte Coupe des vainqueurs de Coupe ainsi que la Super coupe et le Daring Club Motema Pembe, la Coupe des coupes. Les Aiglons ivoiriens partiront à  la recherche des temps glorieux avec, à  leur tête, l’Italien Gianni Bortoletto dont la mission est déjà  de passer le premier cap, le FC Séquence, un club guinéen parfaitement inconnu en Afrique. Les Congolais du DC Motema Pembe, eux, vont rendre visite à  Zanzibar pour y affronter le meilleur club de l’à®le, KMKM, club de la Marine. Parmi les autres rencontres du tour préliminaire, on suivra le match de Wits University avec le représentant réunionnais St.Marienne. Les Sud-Africains reviennent en coupe d’Afrique six ans après leur dernière apparition et avec beaucoup d’appréhension. Le club n’a pas signé une victoire en championnat au cours des huit dernières journées. On aura également un œil sur le duel fratricide entre les Highlanders de Bulawayo et les Nchanga Rangers de Kitwe. Les têtes de série, l’Etoile du Sahel de Sousse, Ismaà¯li, la JS Kabylie et le FUS ont été dispensées du tour préliminaire et rejoindront les quarante qualifiés directement en 1/16è de finale. Dimanche 30 janvier au stade Modibo Keà¯ta 16h : CSK-DHJ

Mahamet Traoré : La passion du football Malien sur le web !

Après l’obtention de son bac scientifique en 2001, Mahamet Traoré rejoint la France pour ses études. Un Deug de Sciences Economiques -Gestion et une Licence en «Â Marketing et Commerce sur Internet » et le voilà  à  l’assaut de la toile. Avec son Master en Commerce Electronique à  l’université Paris 12, il complète sa formation. Aujourd’hui cadre en Télécommunications à  Paris, Mahamet Traoré s’investit beaucoup dans le milieu associatif, notamment dans le domaine du développement des zones rurales du Mali, mais aussi l’insertion professionnelle des jeunes diplômés maliens à  travers l’ADEM (l’Association des Diplômés et Etudiants Maliens de France) dont il est le chargé de Communications et TIC. Nous l’avons rencontré à  Paris. Journaldumali.com : Comment est né Malifootball.com ? MaliFootball est un projet que J’ai initié en 2007, lorsque J’étais encore étudiant. Je suis un passionné de football et je passais des heures sur le net pour trouver des informations sur le football malien en général. Comme il n’y a avait pas site exclusivement dédié au football malien, J’ai compris qu’il y avait un réel besoin. Les compétences que J’ai acquises lors de ma formation universitaire me permettent de gérer les projets de créations de site web (de la conception à  la mise en œuvre opérationnelle). Ainsi, en Mars 2007, J’ai mis met en ligne les premières pages de MaliFootball.com. Après un peu plus de 3 ans d’existence, Malifootball.com est devenu le carrefour des fans de l’équipe nationale du Mali, la référence en ce qui concerne l’actualité du football malien de façon générale. JournalduMali.com : Quelle est la ligne éditoriale et comment fais-tu vivre le site ? Je fais un mix entre production interne (qui constitue 90% du contenu) et un peu de revue de presse. Je reçois de temps en temps des articles d’un ami, Brehima Diakité, journaliste sportif à  Dakar que je voudrais remercier pour sa disponibilité. La ligne éditoriale est assez différentede ce que l’on rencontre souvent. Et surtout je me suis fixé comme objectif d’aller à  la source de l’information vraie ; en allant directement vers les acteurs de notre football (footballeurs, entraà®neurs…). C’’est ce qui fait que très souvent je mets en ligne des informations exclusives. Ecrire pour le web possède sa spécificité, je vais à  l’essentiel. C’’est la qualité et l’information qui fait la force de MaliFootball.com. Par ailleurs le site donne beaucoup de visibilité et de crédibilité au football malien et J’en suis fier. Pour le reste, le site est en développement constant et a besoin de plus d’annonceurs, c’est pourquoi je recherche des partenariats et plus de visibilité. Ce n’est pas toujours facile, mais j’ai réussi à  imposer le concept, et je tiens d’ailleurs à  féliciter JournalduMali.com pour son contenu. JournalduMali.com : Tu vis en France, comment se portent les jeunes espoirs du football malien en France ? Il y a de l’espoir car nous avons une pépinière très prometteuse. Depuis deux ans, nous avons beaucoup de jeunes comme Abdou Traoré (OGC Nice), Modibo Maiga (FC Sochaux) ou Cheick Diabaté (FC Bordeaux) qui ont intégré les centres formations. Ils sont en passe de devenir les stars de la L1 française…et marchent sur les traces de leurs aà®nés Djilla Diarra (Real Madrid), Seydou Keita( FC Barcelone), Cedric Kanté (Panathinaikos)…Sans oublier les jeunes pousses comme Adama Touré (PSG), Ismaà«l Keita (FC Nantes)…mais aussi de nombreux jeunes franco-maliens comme les frères Yatabaré, Sigamari Diarra (FC Lorient) confirmant ainsi cette nouvelle dynamique. JournalduMali.com : Pourquoi avoir choisi le net pour valoriser le football malien ? Internet est le media par excellence. Il permet, entre autre, d’innover et C’’est un média global. C’’est d’ailleurs l’une des raisons qui m’on poussé à  me spécialiser dans le domaine du Web. J’ai donc concilié mes deux passions : le web et le football. J’en suis fier parce que Malifootball.com est la fusion de deux passions : le net et le football. Ma fierté est que ce site est le tout premier site spécialisé dans l’information sur le football malien et aussi à  sa promotion. Et ce, grâce aux fideles visiteurs à  qui J’exprime toute ma gratitude. JournalduMali.com : La sélection malienne souffre de résultats, on l’a vu, comment analyses-tu la dernière CAN en Angola ? Il n’y a pas de miracle dans le football. Pour prétendre à  de meilleurs résultats, il faut au moins être à  la hauteur de ses concurrents. Nous devons professionnaliser notre football sur tous les plans. Il faut voir du coté de ceux qui réussissent depuis des années. En ce qui concerne la dernière Can, je crois que le Mali a eu la place qu’il méritait tout simplement. l’équipe n’était pas prête psychologiquement pour entamer une telle compétition. Il va falloir travailler davantage. JournalduMali.com : Quels sont tes joueurs favoris ? J’aime bien l’humilité et la générosité de Fréderic Oumar Kanouté. Au delà  de ses qualités sportives, il s’investit beaucoup pour le bien être de nombreux enfants au Mali grâce à  sa fondation. Et d’ailleurs il vient de récolter des fonds lors d’un match de bienfaisance « Champion’s For Africa » pour financer des projets de solidarités au Mali. Mettre sa notoriété au service des plus démunis je pense que C’’est très noble. Sinon de façon plus globale, mon idole de toujours C’’est Lilian Thuram, le football et l’homme.

Tournoi du Burkina Faso: Le trophée vient au Mali

Une mini-coupe du monde Au terme cette rencontre, le trophée du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso a pris la direction du fleuve Djoliba avec les Aiglons qui dominés les Etalons aux séances des tirs au but. Le Premier Ministre burkinabé a assisté à  cette rencontre, ce vendredi 10 Décembre 2010. Dix jours de compétition pour cette mini-coupe du monde entrant dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso, et les Etalons juniors et les Aiglons du Mali se retrouvent pour la finale. Trois matches et autant de victoires pour les Etalons tandis que les Aiglons ont aussi réalisé deux victoires et un match nul pour atteindre la dernière marche de ce tournoi. Les Etalons sont entrés dans ce match très timidement avec une attaque composée de joueurs vifs à  l’image de Souleymane Sawadogo, Zambe Coulibaly et Adama Diabaté. De l’autre côté ce sont des attaquants athlétiques qui composait l’attaque des Aiglons comme Diarra Cheick Mady, Seydou Diallo. Avec Diarra Cheick Mady comme meneur de jeu, la défense des Etalons étaient beaucoup sollicités. A l’absence de Victor Nikiéma, la médiane des Etalons était assurée par Ousmane Derra et Ibrahim Barry. Le repositionnement de Fadil Sido en attaque aux côtés de Souleymane Sawadogo a peu bouleversé l’équilibre de cette équipe des Etalons. Cela n’empêchera pas les Etalons de créer des occasions de but tout comme les Aiglons du Mali. C’’est Zambe Coulibaly qui s’illustrera pour les Etalons avec une puissance frappe qui passe à  côté des buts du gardien Sy Cheick Abdoul (12mn). l’occasion nette des Aiglons est à  mettre à  l’actif Diarra Cheick Mady. Une bonne combinaison entre les milieux de terrain maliens qui permet de mettre sur orbite Cheick Mady Diarra. Ce dernier place trop haut sa balle qui n’inquiète pas le gardien des Etalons Amidou Kanté. Victoire malienne aux tirs aux buts Le spectacle présenté par les deux formations à  cette finale du tournoi du cinquantenaire a été plus prolifique en but. Pour le reste des 45 dernière minutes, chaque formation a eu le mérite de scorer. Et ce sont les Aiglons qui verront les premiers les chemins des filets. Ils concrétisent ainsi leur légère domination par un centre de Bakary Dembélé et la tête de Cheick Mady Diarra étrangement seul au second poteau (63mn). Contre toute attente le Mali ouvre le score.Ce but malien aura comme effet de galvaniser encore plus les Etalons qui donneront la réponse à  leur homologue malien sur corner. Exécuté par Clément Gnimassou, C’’est Dalhata Soro qui place sa tête et Souleymane Sawadogo parachève l’action en prolongeant la balle de la tête au fonds des filets. C’’est l’égalisation Burkinabé (81mn). Plus rien ne sera marqué après ce but. Et selon les normes FIFA, il n’ ya pas de prolongation pour les juniors, C’’st aux tirs aux buts que les deux équipes ont été départagées. Les maliens Mahamane Cissé, Soumaà¯la Sidibé, Diarra Cheick Mady et Bakary Dembélé réussissent leur tir contre un échec de Moussa Coulibay. Du côté des Etalons seuls Ibrahim Barry et Souleymane Sawadogo réussissent leur tir contre deux tirs manqués de Jérôme Ouiya et de Rachid Coulibaly. Les Aiglons ramènent le trophée du tournoi du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso devant leur ministre des sports présent à  l’occasion de cette finale. Impressions Le premier Ministre Tertius Zongo : »Il faut dire que nous avons vu un beau match malgré quelques moments d’hésitation. Il y a eu des moments o๠les joueurs étaient en confiance de part et d’autre. Au-delà  du match, ce qui est important de permettre aux jeunes de se frotter parce, le football C’’est l’expérience. Chacun quand il est chez lui dit qu’il est fort, quand on crée un cadre pour que les jeunes se frottent, on leur donne le moyen de se remettre en cause. Il faut se réjouir que le tournoi se soit déroulé sans incident jusqu’à  la fin. Je voudrais profiter remercier les organisateurs et dire à  nos joueurs que, nous n’avons pas remporté la coupe mais nous avons eu au moins cette capacité de l’organiser. Nous sommes Fair-play et je pense que pour les éditions futures, nous aurons l’occasion de brandir la coupe ». Le Coach du Mali Fantamady Diallo : »Je suis désolé pour l’équipe Burkinabé, parce qu’elle devrait être à  la CAN. C’’est une bonne équipe. Maintenant le match s’est joué à  un coup de dés. C’’est le tir au but, on a été chanceux et on a gagné, le Burkina Faso pouvait gagner aussi. Je pense que ce qu’il faut retenir C’’est la qualité de la compétition du premier match jusqu’à  la finale. Ce soir l’accrochage a un peu gâché la fête mais moi je pense qu’il y a eu de bonnes choses pendant ces dix jours ». Le coach des Etalons Brama Traoré : « Mes joueurs sont rentrés difficilement dans ce match. Après le but malien, ils ont su réagir. Ils se sont donné à  fond, ils ont tenté le tout pour le tout pour gagner avant les 90mn mais nous n’avons pas eu beaucoup de chance et je pense que l’absence de Victor Nikiéma a beaucoup joué sur le secteur médian. Toujours est –il que C’’est une belle équipe en devenir. C’’est une grande équipe que nous sommes entrain de préparer pour le futur. Je crois qu’il faut compter avec cette équipe de jeune. Il faut leur donner les moyens, les encourager et leur permettre de se former pour hisser le niveau de notre football ».

Juventus : Le cas Sissoko

De la lumière à  l’ombre En manque de temps de jeu, Lamine Sissoko n’est pas heureux du côté de la Juventus Turin. Du coup, les spéculations vont bon train quant à  la future destination du milieu de terrain malien. Fenerbahçe, Marseille, Lyon et Naples font les yeux doux au joueur de 25 ans. Titulaire indiscutable, un des rares Bianconeri à  surnager la saison dernière, Lamine Sissoko est désormais abonné au banc de touche. Une situation difficile à  vivre pour l’international malien, qui devrait aller chercher du temps de jeu ailleurs lors du mercato hivernal. Courtisé par le Real Madrid et le FC Barcelone cet été, Sissoko avait opté pour une prolongation de l’aventure chez la Vieille Dame, séduit par le discours de son nouvel entraà®neur, Luigi Del Neri. « Nous avons parlé ensemble, avait ainsi déclaré l’ancien joueur de Liverpool et du FC Valence dans le Corriere dello Sport. Il a été très clair dans son discours et m’a expliqué qu’il comptait sur moi. Donc je reste à  la Juve. » Depuis, le Malien, qui n’a pas débuté une seule rencontre cette saison, déchante. Fenerbahçe en janvier ? Le milieu de la Juve affiche complet. Il faut dire qu’avec Hasan Salihamidžić, Simone Pepe, Milos Krasic, Alberto Aquilani ou Claudio Marchisio, la formation du Piémont a de quoi faire. Et comme son principal concurrent, Felipe Melo, tourne à  plein régime, Sissoko doit se contenter de grapiller les minutes en fin de rencontres. Une tension qui a atteint son paroxysme il y a quelques semaines, à  l’occasion d’un accrochage entre le Brésilien et le Malien. Le moment pour lui d’aller voir ailleurs ? Pourquoi pas. Un temps intéressés, l’Inter Milan, Tottenham, Wolfsburg, la Fiorentina, le Werder Brêm ou l’AC Milan semblent avoir un temps de retard sur Npales. l’ancien club de Diego Maradona suit de près la situation du Malien, qui pourrait se débloquer dès janvier. l’intéressé lui-même a ouvert la porte à  un départ : « Je suis un professionnel, je ne contesterai jamais les choix de Del Neri. Mais tout joueur voudrait jouer plus, C’’est clair. Je ne sais pas quel est le milieu de terrain idéal pour Del Neri mais je me sens bien. » La solution pourrait venir d’un prêt en janvier pour un Sissoko sous contrat avec la Juve jusqu’en 2013. Marseille et Lyon seraient prêts à  accueillir celui qui a quitté le centre de formation de l’AJA trop jeune pour découvrir la Ligue 1. Fenerbahçe est également sur les rangs.

Portrait : Modibo Maïga, qui Mali pense…

Timide, un peu. Pudique, certainement. Le fruit de son éducation, là -bas, à  Bamako dans le quartier de Djicoroni Para o๠rien n’est simple. « Un quartier o๠la vie est très, très difficile. Il faut le dire, C’’est le bordel, là -bas. » reconnaà®t Modibo.C’’est là  donc que le jeune Malien 3e garçon d’une famille de dix enfants (6 filles, 4garçons), a pourtant grandi le ballon quasiment collé aux pieds (le gauche notamment) et le sourire aux lèvres. « Mon père était chauffeur et ma mère a longtemps tenu une cantine. Ce n’était pas évident pour nous. Mais en Afrique, malgré tout ça, il existe une joie de vivre qui ne disparaà®t jamais. Je retrouve moins cette joie chez les gens, ici, en France. Ici, chacun a ses trucs. Chez nous, on vit tous ensemble. Entre gens du quartier, il y a beaucoup de solidarité, de vie commune ». En Afrique, il existe une joie de vivre qui ne disparaà®t jamais Voilà  pourquoi en débarquant dans l’Hexagone « Un jour d’hiver avec de la neige au Mans » Modibo a découvert, même s’il ne le dit qu’à  demi-mots, que la carrière de footballeur le forcerait à  consentir « des sacrifices, à  changer de vie. C’’est très dur de faire face à  tout ça quand on vient d’o๠je viens. Pour les Brésiliens, je crois, C’’est encore pire. Eux, ils viennent avec toute leur famille pour que tout soit joyeux autour d’eux. Ils ont besoin de ça. Pourtant, il faut affronter cette nouvelle vie pour réussir. Tu es obligé de te battre contre ça ». à€ Djicoroni Para, le foot, C’’était de l’amour Et d’expliquer « Je suis allé à  l’école jusqu’au lycée. Après, J’ai changé de chemin. J’ai choisi le foot. Au quartier, on savait qu’il y avait beaucoup de joueurs africains qui évoluaient en Europe. à‡a nous donnait envie. J’étais l’un des meilleurs à  Djicoroni Para quand on faisait des concours, des trucs techniques ». Puis, il s’interrompt comme pour redonner pleine vie à  son souvenir « mais on ne songeait pas, tout de suite, à  l’avenir. Le foot, C’’était le plaisir, une sorte d’amour. Oui, C’’est ça de l’amour. C’’est seulement après, quand je suis allé en équipe nationale en cadets, juniors, que J’ai commencé à  voir ça autrement ». à€ Sochaux, je me sens plus respecté Modibo Maà¯ga a alors pris la direction du Stade Malien, l’un des grands clubs du pays. Puis, rapidement celle du Maroc et du Raja Casablanca pour trois saisons. à€ 17 ans seulement. « Je pense que cette étape dans l’un des plus grands clubs africains a facilité mon intégration en France » avoue Modibo. « Je n’ai que de bons souvenirs. On n’oublie pas les premiers pas hors de son pays. Petit, C’’est aussi une motivation de partir du Mali. On ne sait pas o๠on veut aller. Mais on veut pouvoir s’en aller pour progresser. à€ Casablanca, J’ai vécu notamment une saison pleine, de folie. Le peuple marocain est fou de foot. Avec 60 000 à  70 000 spectateurs par matches, il y avait une ambiance incroyable. à‡a marque. En tout cas, moi, ça m’a donné envie d’aller encore plus haut. Je l’avoue, en France, je n’ai pas encore retrouvé ce que J’ai pu connaà®tre là -bas. à‡a me manque car l’ambiance dans un stade, C’’est très motivant pour le joueur ». l’œil de Jeandupeux, un essai au Mans avec la réserve, puis Modibo Maà¯ga a suivi une ascension rapide grâce à  15 buts qui, aujourd’hui, l’ont posé au centre de l’attaque sochalienne. « Franchement, moi, Sochaux depuis le début ça me plaà®t beaucoup ». Malin, le Malien ? « Non, je le pense réellement. Je me fous de l’environnement, ce qui m’intéresse C’’est le sportif. Ici, je me sens plus respecté, plus concerné. On me fait davantage confiance. Le staff est très humain et me donne envie de m’investir. Avec eux, je peux beaucoup progresser. Ce qu’ils disent, ce qu’ils font, ne peut que donner envie ». Je crois en moi, je veux aller plus haut Envie, même si Modibo Maà¯ga sait ne devoir faire qu’un passage à  Bonal. « Je crois en moi. Je veux travailler pour aller plus haut » répète-t-il avec conviction, en rêvant, comme le gamin de Djicoroni Para, à  ce « Barça » dont il est fan « En sélection, Seydou Keita ( N.D.L.R. l’ex Lensois au Barça actuellement) est un grand frère pour moi, il donne de bons conseils, il est d’équerre avec les jeunes. Lui même me dit que J’ai les qualités, que je dois travailler et avoir un peu de chance si Dieu le veut ». La chance donc en scrutant le ciel. « Mon prénom est celui de religieux, il y a très longtemps. Il est souvent associé à  Oumou. Je suis très croyant. Musulman » explique encore Modibo. « C’’est comme ça. Au Mali, je suis né dans ça, et, sûr, je vais mourir dans ça aussi ».

Inter : Eto’o le magnifique

Pour le plus grand bonheur des Nerazzurri Les statistiques parlent d’elles-même : Samuel Eto’o est en grande forme. Si certains en doutaient encore, il suffisait de jeter un oeil à  cet Inter Milan-Tottenham (4-3) de la 3e journée de la Ligue des Champions. En 45 minutes, le buteur camerounais aura tout fait aux Spurs : deux buts, deux passes décisives, merci, au revoir.Cette rencontre est d’ailleurs le reflet de la saison du capitaine des Lions Indomptables. Samuel Eto’o a, en effet, été directement impliqué dans les neuf derniers buts de l’Inter Milan en Ligue des Champions cette saison (6 buts, 3 passes décisives). Le Nerazzurri en ont inscrit… dix. Mieux, en trois journées, Eto’o a déjà  égalé le meilleur total, établi par Lionel Messi la saison dernière. l’attaquant argentin avait également été impliqué dans neuf buts (8 buts, 1 passe décisive) mais en onze matches. 6 tirs cadrés, 6 buts Trois journées de C1, six buts. Sur six tirs cadrés. Du lourd pour celui qui avait raté son test d’entrée au Havre. En championnat aussi, Eto’o fait parler la poudre : sept matches, six buts. Soit un but toutes les 39 minutes. l’efficacité de Samuel Eto’o est impressionnante. Il n’avait d’ailleurs jamais démarré une saison sur des bases aussi élevées. A 29 ans, le Camerounais est-il dans sa meilleure année ? Une chose est sûr, le nouveau système de l’Inter, mis en place par Rafael Benitez, peut en tout cas lui permettre de mieux s’exprimer que sous les ordres de José Mourinho. Désormais, Eto’o joue à  son véritable poste d’avant-centre et utilise au mieux ses qualités. Son efficacité représente même 66% des buts inscrits par le club milanais en championnat. Alors, l’Inter est-elle Eto’o dépendante ? « Il peut marquer encore plus de buts. Mais nous n’en sommes pas pour autant dépendants », assure son entraà®neur. Il faut tout de même noter que, sans lui, les Lombards seraient aujourd’hui dans la zone de relégation. Plus efficace mais surtout avec plus de responsabilités devant, l’avant centre a changé de statut. Ou plutôt retrouvé, puisque le n°9 de l’Inter est redevenu le serial-buteur qu’il était. Après moins de trois mois de compétition, il a déjà  inscrit la moitié de son total de la saison précédente. Même lors de ses plus belles années barcelonaises, Eto’o n’était pas aussi décisif. Au travail du collectif la saison dernière, il a pris cette année une autre dimension. Et ce n’est pas le président Moratti qui s’en plaindra : « Lorsque nous étions dépendant d’Ibrahimovic, nous avions gagné deux championnats. Alors, l’Eto’o dépendance, je ne suis pas contre ! »

Coupe de la Confédération Orange: Al-Ittihad de Lybie vs Djoliba AC

Le Dlojiba en bonne posture Le quatrième ticket pour les demi-finales sera attribué ce samedi à  l’issue de la confrontation à  Tripoli entre Al-Ittihad de Lybie et le Djoliba AC Bamako. On connaitra alors l’équipe qui, dans le groupe A, accompagnera les Soudanais d’Al Hilal déjà  qualifiée. A l’aller, le Djoliba avait été battu à  domicile (0-1) par Al-Ittihad. Cette dernière, 16 fois championne de Lybie n’a besoin que d’un nul pour atteindre les demi-finales. Après des débuts difficiles (3 défaites de rang), le club de la capitale malienne a redressé la barre et reste sur deux succès sans concéder un seul but. l’autre match du groupe A sera un choc des extrêmes, l’ASFAN, lanterne rouge, recevant à  Niamey le leader soudanais d’Al-Hilal. Dans le groupe B, la rencontre entre le CS Sfaxien et le FUS n’aura d’autre enjeu que l’attribution de la première place. Tunisiens et Marocains vont s’affronter dimanche à  Rabat pour se départager, tandis qu’à  Alexandrie, Haras El-Hodoud recevra les Zambiens de Zanaco. Programme de la 6-ème journée : Groupe A Al-Ittihad (Libye) – Djoliba (Mali) AS FAN (Niger) – Al-Hilal (Soudan) Classement : 1- Al-Hilal, 12 pts (+8). 2- Al-Ittihad, 9 pts (+4). 3- Djoliba, 7 pts (+1). 4- ASFAN, 1 pt (-9). Groupe B FUS Rabat (Maroc) – CS Sfaxien (Tunisie) Haras El-Hodoud (Egypte) – Zanaco (Zambie) Classement : 1- CSS, 10 pts (+7). 2- FUS Rabat, 10 pts (0). 3- Zanaco, 5 pts (-1). 4- Haras, 5 pts (-3).

Football : le Djoliba encore battu chez Al-Hilal

Les Soudanais comptent trois victoires en trois matchs alors que les Maliens sont toujours à  la recherche de leur première victoire dans le groupe A. Samedi, Zanaco reçoit le CS Sfaxien à  Lusaka dans le groupe B. Les chances du Djoliba de Bamako de participer aux demi-finales de la C2 se sont encore amoindries avec la défaite 2-1 vendredi 10 septembre chez le leader Al-Hilal. Dans leur fief d’Omdurman, les Soudanais ont pris l’avantage à  la 21e mn par Mudather Eltaà¯b et ils ont doublé la mise moins d’un quart d’heure plus tard grâce à  Mohamed Ahmed Bisha (35e). Menés 2-0 à  la mi-temps, C’’était pratiquement mission impossible pour les Maliens qui ont sauvé l’honneur dans le temps additionnel par Ousmane Cissé. C’’est la troisième victoire consécutive pour Al-Hilal, sûr de rester en tête du groupe A à  l’issue de cette 3e journée avec ses 9 pts. Le Djoliba est désormais dernier à  la différence de buts en attendant le match de dimanche entre d’Al-Ittihad et les Nigériens de l’AS FAN. L’agenda de la compétition ce week-end C2: la troisième journée Groupe A Vendredi 10 septembre Al Hilal (SOU) – Djoliba Bamako 2-1 Al-Hilal : Mudather Eltaà¯b (21e), Mohamed Ahmed Bisha (35e) Djoliba : Ousmane Cissé (91e) Dimanche 12 septembre Al Ittihad (LBY) – AS FAN Niamey (NIG) à  18h30 TU 1. Al Hilal 9 pts (+ 4) 2. Al Ittihad 3 (0) 3. AS FAN 1 (- 2) 4. Djoliba 1 (- 2) Groupe B Samedi 11 septembre Zanaco (ZAM) – CS Sfaxien (TUN) à  13h00TU Dimanche 12 septembre FUS Rabat (MAR) – Harras Al Hoddoud (EGY) à  19h00 TU 1. CS Sfaxien 4 pts (+ 3) 2. FUS Rabat 3 (- 2) 3. Harras Al Hoddoud 2 (0) 4. Zanaco 1 (- 1)

Eliminatoire CAN 2012 : les Aigles se préparent activement

Pour l’heure, le nouvel sélectionneur des Aigles, est très optimiste quant à  la participation de ses poulains à  la prestigieuse compétition continentale. Les couleurs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, édition 2012, ont été annoncées depuis le 20 février dernier avec le tirage au sort qui a été effectué à  Lubumbashi, en République Démocratique du Congo (RDC). Les Aigles du Mali figurent dans le groupe 1 en compagnie du Cap Vert, du Zimbabwe et du Liberia. Dans cette poule, pourront-ils tirer leur épingle du jeu avec le nouveau sélectionneur, Alain Giresse ? A une semaine du match Cap Vert-Mali, le sélectionneur national des Aigles du Mali, Alain Giresse se dit très confiant.Ce premier match des éliminatoires intervient après la défaite en amical contre la Guinée et l’absence à  cette rencontre de la quasi-totalité des cadres de l’équipe. En effet, le premier match de préparation des Aigles ne s’est pas bien passé (2-0). Ils se sont retrouvés avec beaucoup de défections. Il y a eu des cas de blessure qui ont contraint nombre de joueurs à  déclarer forfait. Les aigles ont les moyens de gagner à  Praia. Mais il se doivent de puiser dans leurs ressources. « C’’est la seule idée qu’il faut avoir en tête au moment de monter dans l’avion. Après, il faudra mettre des choses en place pour atteindre cet objectif. Pour moi, on a les moyens de gagner au Cap Vert, mais cela passe par une bonne préparation, une motivation et une détermination des joueurs ». s’il y’a un adversaire à  craindre dans la poule A, C’’est peut être le Liberia et le Zimbabwe. Les trois adversaires du Mali (le Cap Vert, le Liberia et le Zimbabwe) sont à  craindre. Un match de football n’est jamais gagné d’avance. Ce qui peut faire la différence avec le Cap vert, C’’est d’abord la maà®trise du ballon. Pour sa part, Alain Giresse est très clair : «Â l’objectif, C’’est la première place du groupe. Moi, je ne voudrais pas rentrer dans le jeu des meilleurs deuxièmes et nous ferons tout pour terminer en tête du peloton ». La retraite du talentueux attaquant des aigles Frédéric Kanouté se confirme. Quant à  Seydou Keita, lui également entend mettre fin à  son aventure avec les Aigles.