Bénin : Un pays aux multiples facettes et visages

Arrivée à  Cotonou (capitale) ce samedi 10 juillet, les caravaniers ont durant deux jours, sillonné la ville de bout en bout. Du grand marché de Cotonou, en passant par le musée national, la cité administrative, les plages, les bidonvilles… Lundi 12, direction Natitingou, à  560 km de Cotonou, au nord du Bénin. En route pour Nattitingou La caravane de l’intégration dans ses multiples péripéties, quitte la capitale pour le nord du pays. Natitingou est située à  plus de 500 km du nord du pays. à€ 9h, les caravaniers se suivent en file indienne, escorté par une voiture de la police béninoise, signe d’un long parcours. Au fur et à  mesure qu’on avance, un spectacle merveilleux s’offre à  nos yeux. Le paysage verdoyant aussi bien au centre qu’au nord. Nous passons de villages en campagnes. Après 3h de routes, nous entrons à  Allada, toujours au sud , mais avec une végétation très verte. C’’est l’arrêt pipi, boisson… Retour 15 mn plus tard. On découvre la diversité sociétale du pays. La commune d’Allada est essentiellement composée de l’ethnie Aizo qui se trouve aussi dans les villages environnants, avec environ 100000 habitants. Allada-Bohicon Après Allada, la caravane repart avec le même train-train habituel. Nous roulons, roulons.. l’intérieur des véhicules est animé à  fond, la musique jouant au dernier degré. Occasion pour certains de découvrir durant le trajet, Oumou Sangaré, Salif Keita, Nahawa Doumbia, Ramata Diakité, Alpha Blondy, etc. Pendant que certains dorment, d’autres causent, rient, lisent, font du thé… Après quelques heures de route, nous faisons notre entrée à  Bohicon. Il est 12h quand nous posons le pied dans la cité des Fan. C’’est le moment de chercher à  manger. Nous y déjeunons et buvons, le temps de se dégourdir les jambes. Il faut dire que les Maliens qui sont majorité dans cette caravane, n’ont pas manqué de mettre le thé au feu. Bohicon-Djougou Pendant que les hommes renforçaient leur capacité, les véhicules aussi ont repris des forces avec le plein d’essence. Nous reprenons la route sous les coups de 13h, direction Djougou, la grande ville musulmane du pays. Elle regroupe les Dendi, les Gourmanché et les peulhs. Cité cosmopolite, o๠le nomadisme est très présent et la population très active. Elle s’élève à  19000 habitants à  peu près et couvre une superficie de 3926 km2. Djougou-Nattitingou On reprend la route pour rallier Natitingou, à  l’extrême nord du Bénin. Avouons que les communautés rurales ne découvraient la caravane que lorsque les véhicules traversaient leurs villes, villages et campagnes. Le long de la route séparant Djougou de Natitingou, la chose qui frappait le plus, C’’est la végétation. l’élévation des montagneS qui se prolonge de plus en plus. C’’est la forêt, avec de grands arbres et très verts. Après 4h de route, nous n’arriverons à  Natitingou qu’à  22h locale, c’est-à -dire, 21h GMT. Les caravaniers sont tous crevéS et n’ont qu’une envie, regagner le lit. Cependant, nous nous conformerons à  la tradition. Les autorités locales, notamment le maire et le préfet nous réservent un accueil chaleureux. Le diner sera offert par le maire de la ville. Chacun regagnera ensuite les dortoirs après minuit, le temps de se laver et dormir jusqu’à  6h du matin. Notons que Natitingou couvre une superficie de 1339 km2 et la population est de 80 000 habitants. Les ethnies sont les Otamari, les Yom et les Somba. La caravane reprend la route cette après midi pour Dapaong, première ville du Togo.

Port Autonome de Cotonou : Poumon de l’économie béninoise

L’étape de Cotonou a été l’occasion pour les caravaniers de visiter le port de la capitale béninoise. 90% des échanges mondiaux Véritable poumon de l’économie nationale, le port autonome de Cotonou représente 90% des échanges avec l’étranger et plus de 60% du PIB du pays. C’est l’un des plus grands ports de la région. Le commerce s’effectue avec l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud et l’Asie, faisant de Cotonou une « ville entrepôt » et générant une intense activité d’échanges, de manutention et de logistique. Il dessert les pays de l’hinterland, tels que le Mali et le Burkina Faso. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l’exportation de l’uranium, extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français Areva. De fait, il existe même à  l’intérieur du port, une zone franche à  la disposition des pays sahéliens enclavés. Depuis Aout 2009, suite à  un appel d’offre, le groupe français Bolloré est devenu le concessionnaire du port autonome. Cotonou, plaque tournante du commerce informel dans la sous région Capitale économique, Cotonou abrite les deux tiers des industries du pays et elle est le siège des principales entreprises et banques du Bénin. La ville est désormais une des plaques tournantes du commerce informel de la sous-région, notamment à  cause de la proximité de la frontière avec le Nigeria. Le marché le plus gros de l’Afrique de l’ouest (un milliard de francs CFA d’échanges par jour, soit environ 1,5 million d’euros), en est le centre. Il se nomme Dantokpa. La capitale économique du Bénin est aussi connue dans la région pour son marché de voitures d’occasions européennes, qu’elle stocke dans d’immenses parkings à  ciel ouvert. La ville abrite aussi une cimenterie du groupe allemand Une ville peuplée de 1,300 000 habitants Officiellement, la population de Cotonou est estimée 761 137 habitants en 2006, mais il est probable que la ville avoisine 1,3 million d’habitants. En 1960, la ville ne comptait alors que 70 000 habitants, soit une multiplication par 10 de la population en à  peine quarante ans. Les fronts d’urbanisation se multiplient, notamment à  l’ouest de la ville. Histoire: l’ancien royaume du Dahomey Au début du 21 siecle , Cotonou alors appelé Koutonou n’était habité que par quelques pêcheurs. C’’est sous le règne de Glélé, roi du Dahmey (1858 – 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à  la France par un traité signé avec Glélé le 19 mai 1868. à€ sa mort en 1889, son fils Béhanzin tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement. Pour devenir la métropole grouillante qu’elle esst aujourd’hui…

Préparation du cinquantenaire : les colonies maliennes à pied d’œuvre au Burkina Faso

Le Mali participe activement aux festivités du 50′ Selon lui, les festivités du cinquantenaire se préparent activent au Burkina vu la présence importante des colonies maliennes dans les régions comme Bobo Dioullasso, Ouahigouya et Ouagadougou. « Si vous partez vers le nord du Burkina Faso là  bas aussi, il y’a une forte population malienne surtout des touarègues et les sonhraà¯s ». Révélant aussi qu’au niveau du Burkina Faso, il y’a beaucoup d’organisations internationales comme l’UEMOA, le CILSS, le CREPA( centre régional de l’eau potable et de l’assainissement). Toutes ces organisations sont dirigées par les Maliens. La commission d’organisation A cet effet, pour mieux s’organiser, ces cadres se sont retrouvés au sein du conseil des bases comme dans les autres pays. à€ coté de ce conseil, il y’a l’amicale des fonctionnaires Maliens travaillant au pays du Faso. C’’est pourquoi, Seydou Traore ,l’ambassadeur précise qu’en terme de ressources humaines, le Mali a de la qualité par rapports aux autres pays de l’Afrique. « Au niveau de l’ambassade pour nous, il s’agit de mettre de ces autres hommes ensembles pour tirer le maximum possible ». C’’est sur cette base que la commission d’organisation du cinquantenaire a été mise en place au Burkina Faso. Une commission dans laquelle on peut trouver toutes les couches de la diaspora Malienne. Toute chose qui faire dire à  son excellence que présenter un programme d’activité au président de la commission d’organisation du cinquantenaire Oumar Hamadoun Dicko est possible : »Nous allons présenter ce programme d’activité à  Dicko et nous veillerons l’exécution de ce programme ». C’’est ainsi que notre ambassadeur a salué l’initiative de cette caravane de l’intégration dans son étape burkinabé après le Mali, la Guinée Conakry, Guinée Bissau, Gambie et le Sénégal. « Quand J’ai vu cette chaine de véhicules qui sillonnent l’Afrique pour 90 jours, je me suis dis que l’idée est meilleure ». « Vous avez visité Tombouctou comme le disent les touristes, le bout du monde avec la bibliothèque du centre Ahmed Baba, la ville de Djenné avec la plus grande mosquée du monde en banco, le Tata de Sikasso et cette gigantesque muraille qui faisait la forteresse de la ville du Kénédougou constituent les merveilles de l’Afrique. « Vous avez montré au monde ce que nous sommes ». La coopération Mali Burkina au beau fixe Quant à  la coopération Mali Burkina, l’ambassadeur dira que ces deux pays entretiennent des bonnes relations. Les problèmes quotidiens sont gérés grâce au bon rapport de ces deux pays. « Il ne se passe pas une semaine sans qu’un ministre Malien n’effectue une visite au Burkina sur invitation de son homologue Burkinabé et réciproquement le Malien invite celui du Faso pour partager les expériences ». Ajoutant à  cet effet que récemment, une délégation parlementaire malienne est venue pour s’enquérir de l’expérience burkinabé dans plusieurs domaines tels l’agriculture, le développement économique et social. Et avant aussi, les parlementaires burkinabés se sont rendus au Mali pour visiter les barrages de Selingué et beaucoup d’autres infrastructures…

Niger : Le Musée Boubou Hama pris d’assaut par les caravaniers

L’occasion était belle pour les caravaniers de se distraire et de découvrir les merveilles dont regorge ce musée. Création du Musée Créé en décembre 1959 à  Niamey par Boubou Hama dont il porte le nom depuis 2008, le Musée national a vu le jour grâce à  Pablo Tousset qui fut son premier directeur. Outre son expérience dans la création des musées dans les pays arabes, il avait été appuyé par des techniciens nigériens tel que Moustapha Alassane. Mais c’était Albert Féral, directeur de 1974 à  1990, qui est à  la base de la transformation du musée en établissement public à  caractère administratif. Le Musée National Boubou Hama constitue le noyau de la vallée de la culture, vu son implantation sur un site stratégique à  proximité des marchés, de l’IRSH, du CELHTO, de la SOPAMIN, des complexes hôteliers, des institutions culturelles tel que le Centre Culturel Français de Niamey et une formidable vue sur le fleuve Niger. Tout cela milite en faveur d’une affluence qui fait du musée, un centre de convergence. Une superficie de 24 ha Cette infrastructure culturelle s’étend sur une superficie de 24 ha. Elle présente en son sein un musée ethnographique avec un style pavillonnaire s’inspirant du potentiel traditionnel. En plus du parc zoologique qui présente la diversité floristique et faunique du Niger, le musée présente un centre artisanal regroupant les meilleurs artisans des quatre coins du pays qui œuvrent pour la valorisation de l’artisanat traditionnel. Le musée participe aussi à  l’action éducative et sociale à  travers son centre éducatif. Le rôle de ce centre est en effet de récupérer des enfants après l’école primaire pour leur donner une formation professionnelle afin de les insérer dans la vie active. 55 Espèces des animaux Dans un parc composé de 55 espèces d’animaux, il existe une diversité animale qui se compose de mammifères, d’oiseaux, de reptiles… Les animaux les plus curieux ceux sont la chèvre à  trois pâttes , un mouton male et femelle à  la fois, un âne cheval, un oiseau d’une seule patte,les squelettes de dinosaures et celui du crocodile du monde , ainsi qu’un arbre miraculeux qui permet d’orienter les gens perdus dans la foret etc. En somme, tous les éléments constituant le Musée National Boubou Hama s’insèrent dans l’illustration du système éducatif nigérien. Ce qui explique par ailleurs l’affluence des scolaires au Musée o๠on estime à  60% la fréquentation des jeunes. Mais la girafe et l’éléphant sont absents au Musée, bien qu’ils fassent partie de la faune nigérienne et sont beaucoup cités dans les contes et légendes du Niger. Il est donc important que les caravaniers découvrent ces animaux au musée dont la renommée a dépassé les frontières nationales. Autres animaux attractifs, des hippopotame agé de 31 ans, le caà¯man de 45 ans, des pitons boas, des bœufs aquatiques dont les cornes volumineuses constituent des nageoires.

La Nuit de l’Intégration Africaine magnifiée à Ouagadougou

L’ambiance a été marquée par la présence de la première dame, Mme Chantal Compaoré en des membres du Gouvernement et des institutions. l’Afrique peut s’unir à  travers sa culture », dixit l’égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop. C’’est sans doute fort de cet état d’esprit que le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaila Cissé, a initié la soirée culturelle musicale du samedi dernier. l’intégration n’est pas que l’aspect économique Une façon pour M. Soumaila Cissé de magnifier l’intégration des peuples et d’accompagner les pays membres de l’Union qui commémorent le cinquantenaire de leur indépendance. « l’intégration n’est pas que l’aspect économique. Elle est faite pour les hommes. Donc, si nous voulons nous développer, nous devons être ancrés dans nos cultures », a-t-il-dit. Une pléiade d’artistes invités C’’est ainsi que tous les huit Etats membres ont été représentés par des artistes de renom. Zeynab Abibou du Bénin, Aà¯cha Koné de la Côte d’Ivoire, Sambala Canuté de la Guinée-Bissau, Oumou Sangaré, du Mali, Coumba Gawlo du Sénégal, Jimi Hope, du Togo, le groupe Sogha, du Niger, Bil Aka Kora, Améty Meria, Smockey, du Burkina Faso. Ils ont tous été accompagnés par l’orchestre Standard de Tounkagouna du maestro Boncana Maà¯ga. Le rappeur burkinabè Smockey a donné le ton avec sa chanson « 50 ans, 2 dépendances », un titre de son dernier album. Avec ce titre évocateur, Smockey, à  travers ses propos, se demande ce sur quoi les Etats africains se basent pour célébrer 50 ans d’indépendance. Le « faro-faro » (distribution de billets de banque) a commencé lorsque la diva Aà¯cha Koné est apparue sur le podium. Quant à  la cantatrice malienne, Oumou Sangaré, avec sa mélodieuse voix, elle a eu le mérite d’enlever quelques pas de danse à  l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré. Une rencontre des présidents des commissions d’organisation du cinquantenaire au siège de l’Uemoa Après la soirée gala les différents présidents des commissions d’organisation du cinquantenaire se sont donnés rendez au siège de l’UEMOA. La rencontre a vu la participation du président de la commission de l’Uemoa, Soumaà¯la Cissé, du Premier ministre, Tertius Zongo, du Médiateur de la République du Bénin, Albert Tévoèdjrè, des présidents des commissions nationales du cinquantenaire. La cérémonie était simple et importante pour la commission de l’Uemoa pour inciter les Etats membres à  faire le bilan de clinquantes années passées et d’avoir une vision pour les cinquantes prochaines années. Tour à  tour, les présidents des commissions nationales des différents pays ont exprimé l’ambition de chaque pays et salué à  juste titre cette initiative de l’Uemoa. Le discours du secrétaire général de la présidente de la république de la Guinée Bissau, Mamadou Serifo Diakité a marqué l’assistance. il a exprimé l’engagement de son pays dans le processus d’intégration de l’institution. Les pères fondateurs de l’indépendance A en croire le médiateur de la République du Bénin, Albert Tévoedjrè a salué l’engagement des pères fondateurs des indépendances africaines. Il a porté un regard sur le premier secrétaire de l’organisation de l’Unité africaine des indépendances, est l’occasion d’évaluer, de façon objective le chemin parcouru depuis les années 1960. De ce regard rétrospectif, on retiendra les efforts très importants, deployés par nos Etats, sur le chemin du développement. Il y’a surtout la gouvernance qui a évolué, aujourd’hui, le processus démocratisation est très avancé et les populations africaines aspirent davantage et la bonne gouvernance tant politique qu’économique, à  travers la bonne gestion et la transparence, a t-il souligné. Aux dires du Président de la Commission, Soumaila Cissé a fait savoir que l’Afrique en cinq ans a pu prouvé qu’elle pouvait atteindre les sommets de l’excellence dans tous les domaines. Aujourd’hui, on est fier d’être africain et le continent, partout, a désormais droit à  la parole. « Mieux, l’Afrique est de plus en plus écoutée et sa voix compte sur la scène internationale », a rappelé Soumaila Cissé. Il est à  rappeler que la rencontre s’est achevée par la dégustation de l’art culinaire des pays membres de l’Uemoa . Et Lundi 28 juin, le président du Faso Blaise Compaoré a reçu les caravaniers dans son palais présidentiel sous la houlette du PDG de Africable.

La Caravane de l’Intégration rend visite au Mogho Naba, le puissant roi des mossis

La caravane de l’intégration Aficaine dans son étape burkinabé a respecté la tradition en serendant chez le Mogho Naba, chef des Mossis ce dimanche 27 juin. Il s’agissait d’avoir sa bénédiction afin de continuer son chemin pour les prochaines étapes. L’histoire du Mogho Naba Moro Naba ou Mogho Naaba est le titre porté par les rois du royaume Mossi de Ouagadougou au Burkina Faso. Traditionnellement choisi par les hauts dignitaires de la cour dans la descendance d’Oubri ou Wubri, le Mogho Naba, représentant du soleil, était grandement vénéré dans l’histoire Burkinabè. Oubri était le petit fils de Ouédraogo, fondateur du royaume Mossi au 18 siècle et fils de la légendaire Yennenga. Oubri, premier Mogho Naba, a fondé la ville de Ouagadougou. D’après certaines sources , le Mogho Naba est choisi parmi la descendance mâle du dernier Mogho Naba et les membres du conseil. Dans la tradition, il est considéré comme tout puissant avec le droit de vie et de mort sur les habitants de Ouagadougou et de l’Oubritenga. Dans la pratique, son pouvoir était soumis à  la coutume et à  la loi des pères. Il personnifie l’empire et incarne son unité mais le pouvoir est en réalité entre les mains de la cour de Mogho Naba, des ministres qui prennent les décisions et gouvernent le pays. Cette organisation complexe des pouvoirs est matérialisée chaque vendredi lors de la cérémonie du faux départ du roi. Pouvoir et influence du Naaba Le Mogho Naba n’a pas d’autorité sur les autres royaumes de Tenkodogo, de Fada N’Gourma, de Boussouma et de Ouahigouya et dont les souverains seraient comme lui descendants de Yennenga, la légendaire princesse fondatrice des royaumes mossi du Burkina Faso. Jusqu’en 1947, les souverains de ces quatre royaumes ne pouvaient ni se rencontrer entre eux, ni rencontrer le Mogho Naba de Ouagadougou. Aujourd’hui cet interdit est levé et les souverains se rencontrent souvent. Le Naaba Ban Ogho, actuel souverain Sa majesté le Mogho Naaba Baogho est le 37ème empereur depuis 1992. Enthousiaste et vêtu d’un basin blanc, sa majesté a fait des bénédictions aux caravaniers pour le reste des étapes qu’ils entreprendront. Pour la circontance, il a remis un poème au PDG d’Africable, Mr Ismael Sidibé pour cette initiative noble, historique et salutaire. Un poème dédié aux médias et sa majesté l’a lu ainsi: [i  » Médias, médias d’afrique, média de la parole, média du C’ble, médias des ondes, médias des airs, médias des mers, et des océans(…) chantez l’Afrique et le monde, soyez une chaine d’amitié entre les peuples, soyez la vérité, l’esprit d’intégration, que diffuse l’Afrique, l’Amour, la fraternité, la vérité, que doivent diffuser les peuples.

La caravane de l’Intégration au pays des hommes intègres

Après la pénible traversée du désert en direction de Tombouctou, la mystérieuse ville aux 333 saints et autres infortunes de la logistique de la caravane, l’accueil chaleureux des villes historiques de Gao, Djenné, Mopti et, Sikasso tentent d’effacer les aléas du voyage de la mémoire des caravaniers. Le séjour de la caravane de l’intégration au Mali a été essentiellement marqué par le passage dans une quinzaine de villes en dix sept jours, de même que sa participation à  l’inauguration de plus de trois mille logements sociaux par le président malien, Amadou Toumani Touré et la visite de courtoisie à  ce dernier dans son palais de Koulouba . Bivouac, bivouac Dans chaque commune, o๠la caravane a posé des bivouac, o๠l’occasion était donnée aux autorités locales de vendre leurs communes tout en présentant les contraintes et les perspectives, nous avons mesuré la richesse du voyage. Des animations en car podium entretenaient l’ambiance en même temps que les lauréats aux divers jeux étaient récompensés par des gadgets de certains sponsors . Entrée au Burkina Faso En 5 jours les caravaniers découvriront le Burkina, dans toute sa richesse culturelle. La caravane a atteint le Burkina Faso par Bobo Dioulasso mardi dernier, la deuxième ville du pays après Ouagadougou et elle poursuit son chemin vers Gaoua dans le sud-ouest du pays vers Koudougou, au centre-ouest, Tounga et le Ouahigouya, l’une des villes économiques du Burkina Faso. Partout o๠passe la caravane, ce sont les mêmes accueils chaleureux réservés aux caravaniers : la danse d chevaux, les danses traditionnelles, toutes réservées aux hôtes du jours et pour témoigner de leur soutien à  cette initiative de la chaine du continent. Ces villes traversées par les caravaniers ont laissé gravé dans leur mémoire les belles choses dont le pays regorge . Il s’agit entre autres de la richesse culturelle de Gaoua o๠on pouvait rencontrercertaines ethnies qui s’habillent toujours à  l’état primitif( nu comme un ver de terre), incroyable mais vrai, à  Koudougou la ville est considérée celle des révolutionnaires du Burkina Faso o๠a été assassiné Norbert Zongo, avec sa verdure luxuriante. Cinquantenaire ! cinquantenaire ! Sur ce chemin de l’amitié, de la fraternité et de la découverte, les messagers de l’intégration africaine ont apprécié à  sa juste valeur l’adhésion des populations et des autorités visitées à  l’initiative de la jeunesse africaine dans le cadre du cinquantenaire des indépendances africaines. Il s’agit en effet de montrer à  la face du monde l’Afrique, une image loin des guerres fratricides et de la famine véhiculée par les médias. En cela, la caravane s’investit contre vents et marrées, pour accomplir une mission historique qui a valeur de symbole et de test en grandeur nature.

Sikasso : Cité historique et verte du Mali

Tièba Traoré, le fondateur de Sikasso Cette ville fut fondée par Tièba Traoré devenu roi en 1876. Il entoura d’une grande muraille appelée Tata, la protégeant ainsi des attaques des ennemis dont la plus meurtrière en lieu sous le roi Babemba Traoré, frère de Tieba Traoré. C’’est ce même Babemba Traoré qui résista héroà¯quement contre l’occupation des troupes françaises du 15 avril au 1er Mai de l’année 1898. Sikasso tomba finalement aux mains des Blancs. Avant cela, Tièba Traoré s’est suicidé tout en honorant une promesse : « De mon vivant , les Blancs ne commanderont jamais Sikasso », jura t-il avant de se donner la mort. Ainsi prit fin la dynastie des Traoré avec la mort du roi Babemba , ainsi disparut le royaume du Kénédougou. Aujourd’hui, Sikasso est devenue une ville frontière du Burkina et de la Côte d’Ivoire. La population qui regroupe toutes les ethnies du Mali mène surtout des activités agro pastorales et commerciales . Skasso, deuxième ville économique du Mali, cité verte Placée au carrefour des axes internationaux, vers la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo, la commune urbaine de Sikasso, capitale de la 3ème région administrative du Mali, est cosmopolite, multiraciale et multi-religieuse. « Cette grande diversité ne constitue pas un handicap à  la cohésion véritable des C’œurs et l’union des forces de notre cité » vante le maire. Deuxième ville économique du Mali après Bamako, la commune de Sikasso fut créée par l’arété N°1230 du 22 mai 1956, et la commune mixte de Sikasso fut érigée commune de moyen exercice, puis commune de plein exercice le 30 décembre 1959 par la loi N 59 APRS avec comme maire Jean Marie Koné. Depuis 1997 elle est devenue une commune urbaine. Un exemple d’intégration s’étendant d’une superficie de près de 35 Km2,la région de Sikasso comprend 15 quartiers et vingt huit villages rattachés, sa population est estimée à  250 000 habitants composés de : Sénoufos, de Minianka, de Samogos, de Dioulas, de dogons, se songhois, de Bobos, de peulhs etc. A côté desquels vivent en symbiose les burkinabés, les ghanéens, les Guinéens, les ivoiriens, les nigérians, les Sénégalais, les togolais et c. De par sa position carrefour, la ville jouit de conditions climatiques favorables à  l’agriculture et à  l’élevage . Ce qui fait de la commune urbaine de Sikasso, une économie forte et diversifiée, essentiellement basée sur les productions agro-pastorales sans oublier les cultures industrielles et l’exploitation minière. De sa création à  ce jour, la commune urbaine de Sikasso a connu 22 maires dont l’actuel se nomme Mamadou Tangara.

Carnet de voyage au Nord : Voir Tombouctou et mourir

A partir de Mopti, nous suivons le « goudron » jusqu’à  Douentza, ville au carrefour entre le pays dogon et la zone désertique, offrant de superbe paysages . A partir de là , il reste 6 h de pistes difficiles, fatidiques et cauchemardesques . Malgré les secousses, on apprécie le décor, les teintes en dégradé de la piste, variant de la terre ocre, au sable gris, puis blanc ; les troupeaux cherchant les touffes d’herbes se faisant de plus en plus rares. Long de 175 km seulement, la route Tombouctou-Douentza demeure un calvaire pour les usagers surtout en cette période d’hiver. A 75 km de Douentza, nous sommes à  Bambara Maoudé, une escale qui permet aux gens de se relaxer et dont les secousses ont réveillé les courbatures. A partir de là , le calvaire commence, les véhicules ne font pas 15 Km sans s’embourbér dans le sable. Heureusement les militaires qui nous escortent se donnent corps et âme pour libérer les engins du sable. Il nous arrive parfois d’être embarqué à  bord des 4X4 militaires afin de rendre plus légers nos véhicules inapdatés à  cette route. Au bout de ce long chemin, on atteint enfin le fleuve Niger, o๠il faut encore attendre le bac pour rejoindre l’autre rive. De l’autre côté, une route goudronnée nous amène au C’œur de la ville de sable. Et C’’est déjà  la tombée de la nuit. le puit de Bouctou signifie en langue Tamasehek Timbouctou Le lendemain, Issa mon neveu nous fait découvrir la ville : ses mosquées, sa bibliothèque, o๠nous pouvons admirer des manuscrits d’Avicenne ; les belles demeures à  l’architectures arabo-soudanaise, avec leurs portes marquetées ; le musée de la ville avec le fameux puit (« Tim-bouctou » signifie en Tamashek « le puit de Bouctou », première habitante de la ville). On se balade dans les ruelles ensablées, visitons le marché (qui n’offre pour seuls fruits et légumes que quelques oignons, concombres et oranges). Dans cette ville nous avons l’impression d’être dans une ville arabe et africaine en même temps. C’’est vrai, Tombouctou est assez pâle, le sable blanc de ses ruelles, le beige des maisons etc… Dans cette ville, la diversité de la population (peuls, arabes, touaregs et songhaà¯s), dont le teint couvre toute une palette de nuances ). Notre suprise fut le comportement vestimentaire des jeunes filles qui portent des patalons serrés et exhibent leurs seins comme les bamakoises, nous surprenant. Les hommes sont enturbannés et portent des grands boubous, à  cause du vent sec et chaud qui souffle dans le septentrion du Mali. Les rues et les ruelles envahies par le sable n’emppêchent cependant pas les enfants de jouer au football. C’est vrai, c’est la coupe du monde en ce moment… Au retour, la traversée du Niger se fait par le premier bac du matin; le disque du soleil se hisse lentement au-dessus de l’horizon au moment o๠nous quittons la rive. Là  bas, un camion s’est embourbé qui nous fait perdre 3 heures de temps. Sur la piste nous croisons, comme à  l’aller des ânes et des chameaux qui transportent respectivement des fagots de bois et des sacs de céréales. Au cours du chemin de retour, nous avons été surpris dans l’après midi par un grand vent chargé de poussière et qui a abouti à  la pluie. Incroyable pour les confrères des pays côtiers de voir pleuvoir dans le désert. à  19 heures, arrivée à  Douentza o๠nous avons passé la nuit avant d’être salués par les autorités de cette localité. Le cercle de Tombouctou, avec 347.438 km2, reste le cercle le plus vaste du Mali et l’un des espaces les plus désertiques du pays. Il occupe 69,8 % de la superficie de la Région et 28,02% du territoire national. La population du cercle se chiffre à  71.112 habitants. Les Allemands qui nomment la ville «Timbouctou» (prononcer Timbouctou) ont raison car le mot signifie le puit (bouctou) de Tim, nom de la fondatrice de la cité. Tombouctou fait partie de ces villes comme Katmandou ou Samarcande en Asie, entourées de mystère dont le seul nom suffit à  lâcher les rênes au rêve et à  l’imagination. Aussi, venir au Mali et ne pas voir Tombouctou nous semble une belle aberration.

Caravane de l’intégration à Ségou: L’accueil chaleureux des korodouga (Bouffon)

Ils étaient tous présents le gouverneur, le préfet, le député et le maire Ousmane Simaga , tous pour témoigner l’intérêt qu’ils accordent à  cette cérémonie d’accueil de la caravane de l’intégration Africaine. C’’était ce matin jeudi 10 juin 2010. La caravane de l’intégration, C’’est aussi la promotion de la culture africaine Il s’agit de ces korodouga qui savent faire rire en administrant des leçons de d’humilité, de courage, de paix de convialité. Habillés en haillons de façon un peu bizarre, Ces « korodouga » et qui tiennent souvent des propos obscènes lors de leurs prestations ne laissaient personnes se retenir de rire.. En effet, on pouvait voir ces hommes porter des camisoles, des colliers de fèves rouges et blanches au tour du cou et des seins factices. Et les « korodouga » femmes s’habillaient en boubous et pantalons bouffants. Elles portaient aussi de vieux objets sur les corps. Le trait caractéristique des « korodouga », le plus ahurissant, est leur gloutonnerie. Approchant un korodouga, il nous enseigne qu’au delà  de leurs apparences, la confrérie des « korodouga » dont l’origine remonterait au temps du royaume bambara de Ségou, en pleine crise de succession et de guerres entre rois, a occupé une grande place dans la société d’initiation bambara du Kôrè. Leur pédagogie se fonde sur une formulation humoristique pertinente des problèmes vécus, pour éduquer et dénoncer, dans un théâtre en plein air, les tares de leurs communautés. « Sur ce tableau, qui mieux que les « korodouga » pouvaient jouer ce rôle, même pas les griots. Car les rois sont les maà®tres des griots, et les « korodouga », les fous des maà®tres », explique t-il. Leur pouvoir mystique La confrérie des « korodouga » est basée sur une discipline de groupe et de partage. Leur maà®tre mot est : « tous pour un et un pour tous ». Le « korodouga-ton » est respecté et craint à  la fois dans le milieu bambara, particulièrement, à  Ségou. Les adeptes sont crédités de détenir de réels pouvoirs traditionnels et mystiques. La confrérie des « korodouga » à  l’instar de celle des chasseurs, est un monde de mystères, plein de symboles dont seuls les adeptes détiennent les clés et les significations. A rappeler que la caravane initiée par Africable s’inscrit dans le cadre de la célébration pour un grand nombre de nos états des cinquante ans de leur accession à  l’indépendance, cinquante ans d’exercices d’intégration, intégration à  tous point de vue sociale, politique et économique.

Caravane de l’Intégration : Le Président Amadou Toumani Touré reçoit les caravaniers à Koulouba

Ouvrant le bal des interventions qui ont ponctué l’audience accordée par le Chef de l’Etat du Mali à  la Caravane de l’Intégration Africaine, le Président Directeur Général d’Africable, Ismaila Sidibé, dans un langage panafricaniste, s’est fait le devoir de décrire les motivations et objectifs de la Caravane dont il est l’initiateur, non sans remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont accepté de l’accompagner dans cette aventure. « D’entrée, je tiens à  vous remercier personnellement, Monsieur le Président, et à  travers vous, tout le gouvernement et le peuple Maliens, d’avoir accepté d’accueillir les caravaniers avec enthousiasme, mais aussi et surtout, de vous avoir approprié mon initiative. C’’est également l’occasion ultime pour moi de remercier et féliciter tous les Chefs d’Etat Africains et partenaires qui ont cru en la Caravane de l’intégration, en y apportant leur contribution de tout genre. Mes remerciements et encouragements sont également destinés aux caravaniers qui, nuit et jour, bravent les intempéries, la fin et la soif, en vue de jouer pleinement leur partition dans l’ambitieux et noble projet d’intégration africaine », a-t-il déclaré. Pour décrire la Caravane, de sa conception à  sa structuration, en passant par son itinéraire et sa composition, Monsieur Ismaila Sidibé a solennellement salué la participation du Gabon, à  travers GABONEWS, à  la Caravane de l’Intégration, précisant que : « Le ministère gabonais de l’Economie Numérique, de la Poste et des Télécommunications a bien voulu s’associer à  la direction d’Africable pour conférer à  la caravane tout l’éclat qu’elle mérite. C’’est ce qui justifie la présence ici d’un journaliste accrédité par l’Agence de Presse privée en ligne GABONEWS ». A la suite du Président Directeur Général d’Africable, ce fut au tour du célèbre parolier ivoirien, Mamadou Bomou, ‘’Maà®tre de la Parole » pour ses fanatiques, de tenir l’assistance en haleine pendant près d’une dizaine de minutes, magnifiant d’une part l’initiative de Monsieur Sidibé d’organiser cette caravane, et chantant d’autre part, les louanges du Président Amadou Toumani Touré pour les innombrables réalisations socioéconomiques à  l’actif de celui-ci au Mali. Clôturant la cérémonie, le Chef de l’Etat malien, visiblement ému par les paroles poignantes du charismatique griot du pays de Laurent Gbagbo, a tout d’abord remercié le Groupe Africable et tous les caravaniers pour leur sens élevé de patriotisme, d’africanisme et du devoir bien accompli. « Je salue, félicite et encourage le Groupe Africable et tous ses partenaires, sans oublier les caravaniers pour le travail remarquable qu’ils sont en train d’abattre en vue de la matérialisation de l’unité, de la solidarité et de l’intégration africaines, socles du développement de notre continent. Le Mali que la Caravane visite aujourd’hui ne peut ni ne doit rester en marge de ce noble combat, d’autant plus qu’il est le berceau de l’intégration africaine tant prônée de nos jours, à  travers bien entendu l’historique traité de Kouroukanfougha. Le Mali, C’’est aussi l’ancienne capitale de tous les grands empires africains qui regroupaient plusieurs peuples vivant le long du fleuve Niger qui le traverse entièrement. Alors, je ne vous ferais pas l’offense de vous souhaiter la bienvenue au Mali, car vous êtes tous chez vous au Mali ». Au chapitre de ses remerciements, Amadou Toumani Touré de déclarer : « Nous, les Chefs d’Etat Africains, nous ne sommes pas mauvais comme certains l’affirment. La preuve est que nous avons tous approuvé et soutenu l’initiative de Monsieur Sidibé Ismaila. C’’est d’ailleurs en cela que je m’en voudrais si je ne remerciais vivement du haut de cette tribune, toutes les populations et mes pairs chefs d’Etat qui ont bien voulu accueillir la caravane sur leur territoire ». La présence de GABONEWS et par ricochet celle du Gabon n’a guère échappé à  l’attention d’Amadou Toumany Touré, qui s’en est publiquement réjoui, tout en échangeant des accolades avec l’Envoyé spécial de votre agence de Presse. « Je me réjoui de la participation du Gabon à  cette caravane. Cela démontre à  suffisance l’intérêt que portent les plus hautes autorités gabonaises à  l’intégration africaine et leurs relations d’amitié et de coopération avec le Mali et le reste de l’Afrique. J’en suis sincèrement flatté. Je remercie mon frère et ami Ali Bongo Ondimba et son ministre de la Communication pour leur attitude louable ». La République du Mali est la cinquième des onze étapes que doit parcourir la Caravane de l’Intégration – lancée le 8 mai dernier à  Dakar par le président sénégalais, Maà®tre Abdoulaye Wade – à  travers l’Afrique de l’Ouest, en 90 jours. Le clou sera donné, le 31 juillet prochain à  Abidjan, en Côte-d’Ivoire, alors que les étapes déjà  effectuées sont le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Guinée-Conakry.

Augusta Palenfo : comédienne et animatrice de la Caravane de l’Intégration

Artiste comédienne originaire du pays des Hommes intègres, tout le monde s’arrache le talent de cette jeune dame née le 25 novembre 1981 à  Ouagadougou. Augusta Palenfo est mariée et mère de deux enfants qu’elle chérie tout autant que son métier de comédienne. Personne parmi ses proches n’a vraiment été surpris de la voir choisir la comédie. Car mordue de cette passion, elle faisait rire son entourage dès son plus jeune âge. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à  intégrer l’école de théâtre du Burkina dès 1996, pour quatre années de formation. Outre sa casquette de comédienne, Augusta joue dans de nombreuses séries télévisées. « C’était une passion pour moi, je m’identifiais beaucoup aux acteurs des films et séries télévisées, avant même de m’y lancer ». Promotrice du Festival du Rire Par ailleurs, la comédienne dirige un événement dénommé « Festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou ». Ce grand rendez-vous culturel, qui en est à  sa 3ème édition, vise à  promouvoir l’humour. Et reconnaissant que son festival du rire appartient à  tout le monde, Augusta Palenfo sollicite l’aide de tous les acteurs de la culture africaine. Mais celle dont le talent lui a permis de fouler les scènes européennes et africaines se dit pourtant réceptive et disposée à  acquérir des conseils dans son domaine, la comédie. Artiste de renommée, Augusta Palenfo a joué pendant deux ans dans la compagnie théâtrale « Maribayassa » du Burkina Faso, puis à  la « compagnie des merveilles du Burkina Faso, o๠elle a aussi bénéficié d’une expérience de deux ans. Egalement présente dans des pièces telles que « Chacka Zoulou », ou « La vie est belle ». Autant de raisons qui expliquent pourquoi la comédienne a été choisie pour animer le car podium de la caravane de l’Intégration Africaine. Finalement, ce choix est avant tout du à  son inestimable talent d’artiste animatrice.

La Caravane de l’intégration a fait son entrée au Mali

Sur les 11 pays devant accueillir la caravane de l’intégration Africaine, le Mali constitue un étape clé. C’est là  que se trouve le siège d’Africable, la première chaine panafricaine qui a initié la caravane de l’intégration. Et les caravaniers vont séjourner du 3 au 20 Juin au pays de Soundjata Keita. Kayes, porte d’entrée du Mali La région de Kayes a servi d’entrée aux caravaniers sur le territoire malien. C’est Kita, le premier cercle de la region, qui a accueilli la délégation tôt le matin. En effet, les caravaniers ont beaucoup peiné avant de trouver l’issue de Kita. Quand bien même, nous avons quitté très tôt Siguiri ( une ville guinéenne frontalière avec le Mali) et Samedi dernier, nous avons eu la malchance de tomber sur une route accidentée et non reconnue et pratiquée officiellement. Selon le chef de la brigade de Niagassola (dernier poste de gendarmerie de la Guinée), cette route, longue de plus de 300 km, a été tracée par des trafiquants pour échapper à  la douane. Plusieurs fois, les véhicules ont été bloqués dans des ravins marécageux. Un camion podium de la caravane s’est même embourbé dans un fossé marécageux jonché de grands cailloux. Il a fallu qu’une équipe technique de la caravane rebrousse chemin pour secourir les véhicules. Les caravaniers ont ensuite été accueillis au centre d’accueil de Kita. Avant de lever l’ancre pour la ville de Kayes, la caravane, comme à  l’accoutumée a gratifié la population kitoise d’une prestigieuse animation (sur le camion podium), rehaussée par les nombreux partenaires qui accompagnent l’initiative d’Africable. Parmi ces pertenaires, on peut citer Nescafé, Datcom, Colgate, JournalduMali.com… Pour rallier Kayes, la caravane a parcouru plus de 400 km. Là  également, nous avons emprunté une route qui n’était pas bitumée. Après 7 heures de course, la caravane a été accueillie par les autorités administratives de la région. Ici, comme d’habitude les visteurs ont éffectué une parade dans la ville légendaire du Sigui (le buffle). Le Cap sur Bamako C’est lundi que le cortège des caravaniers a mis le cap sur Bamako. Les 600 km qui séparent Kayes de Bamako ont été vite bravés. A l’entrée de Kita,la caravane a été timidement accueillie. Puis les caravaniers ont eu droit à  une animation musicale. Présidée par Ismael Sidibé, la cérémonie a été chaleureuse en couleurs. C’était en présence du Président de la Commission d’organisation du cinquantenaire de l’independance du Mali, Mr Oumar Hamadoun Dicko. Une visite est prévue dans les familles fondatrices de Bamako ce jour.

La Caravane de l’Intégration en Guinée Conakry, via Boké

Compte tenu du mauvais état de la route, nous avons été forcés de passer la nuit dans une concession rurale, pour éviter de nous perdre dans la forêt guinéenne après Boké à  l’est du pays. C’est par là  que nous sommes entrés au pays de Feu Lansana Conté, après un séjour palpitant en Guinée Bissau, o๠le portuguais est la langue nationale. En effet, les caravaniers avaient plus de 600 km à  parcourir sur la route non bitumée pour rallier Boké à  Conakry. Le chemin était long, voire très long, eu égard à  son mauvais état. L’on arrivait à  peine à  comprendre pourquoi cette zone, peuplée par les Foulani (peulhs), était delaissée par les gouvernants. Serait-ce un reglement de compte dirigé contre cette ethnie ? La Guinée est un beau pays avec une nature luxuriante, des richesses incroyables mais un manque d’infrastructures effrayant et des routes en piteux états, voire carrément dégradées. Et plus nous avancions, plus la route se prolongeait. Mon confrère du journal l’Indépendant, Diakaridia Yossi, ne cessait de s’interroger:  » O๠verra-t-on enfin une couche de goudron dans ce pays? » Boké à  l’est du pays Enfin, nous avons péniblement atteint la region de Boké pour y passer la nuit. Signalons cet incident malheureux. Un véhicule de la caravane, (celui la même qu’occupaient les cuisiniers), immatriculé X 4152MD a fait un tonneau sur le tronçon abà®mé. C’était à  45 km de Boké (la destination), aux environs de 21 heures. Dieu merci, les cinq occupants du véhicule s’en sont sortis indemmes mais avec des blessures légères. Puis, il a fallu que les autres véhicules du convoi arrivent à  bout du parcours pour s’apercevoir qu’une Toyota était restée calée quelque part dans la fôret guinéenne. Alors, un convoi a rebroussé chemin pour aller à  la rescousse des égarés. Les blessés ont ensuite été embarqués à  bord d’un véhicule de secours. Après avoir beneficié de soins à  l’hopital de Boké, les victimes ont vite rejoint l’équipe des caravaniers. Le véhicule a quand même été sérieusement endommagé. Boké, à  300 km de Conakry A Boké, ville de transit, les caravaniers ont été accueillis à  la résidence du préfet de région. Cela n’a pourtant pas dissipé l’atmosphère de tristesse qui régnait chez les caravaniers. Boké est distant de Conakry de 300 km. Les caravaniers ne le sauront que le lendemain. En effet, nous avons embarqué à  15h devant la gendarmerie de Boké. Située en bordure de goudron, cette zone, de part ses activités économiques, arborait un cafouillage indescriptible. « Embarquez! »(C’est la consigne du colonel Amara, membre de la logistique de la caravane, invitant les caravaniers à  monter à  bord des véhicules. Et à  nouveau la route ! Bonjour Conakry ! Pour une fois, la caravane a trouvé un tronçon goudronné qui la conduite jusqu’à  la capitale. Les caravaniers ont savouré le verdoyant paysage guinéen, orné de termitières géantes. Ce n’est qu’au petit soir que la caravane a fait son entrée à  Conakry. Nous avons vu une ville illuminée par de pittoresques lampadaires. Sur tout le long du parcours sur le territoire guinéen, nous avons croisé des vagues de caravaniers qui battaient campagne dans le cadre des élections présidentielles. Par moment notre convoi se confondait à  eux. Il faut le dire, la Guinée s’apprête à  vivre un grand moment avec la tenue de ses premières élections presidentielles démocratiques. Nous y reviendons!

La Caravane de l’Intégration aux couleurs du festival international culturel de Kanilai

Comme à  l’accoutumée, cet évènememt fait pleuvoir du monde en Gambie, notamment dans ce petit village de Kanilai qui l’abrite. Pourquoi Kanilai, parce que, c’est le village qui a vu naitre le president Yaya Jammeh. Ainsi, ce festival qui était à  sa 5ème édition a rassemblé au pied du président gambien, affectueusement appelle en langue manding « Babili Mansa ». Festivités à  Kanilai Spécialement invité à  prendre part a l’évènememt, la caravane de l’intégration a vite rallié, sous haute escorte militaire, ce samedi la centaine de km qui sépare Banjul de Kanilai. Nous sommes arrivés a 15h30, c’est à  dire 2 heures avant la cérémonie de lancement. A première vue, ce village n’a rien à  envier à  une ville, dans la mesure ou toute les commodités urbanistiques s’y trouvent. Elle fait frontière avec la Casamance. Ici, c’est un vaste et prestigieux emplacement qui a été réservé aux festivités. Selon le directeur national adjoint de la Télévision nationale gambienne, cette année, le président de la République, initiateur de ce festival, n’a point lésiné sur les moyens pour réserver aux invités un séjour agréable. Chasseurs du Mali Comme invités de cette 5è édition du Festival, il faut entre autres noter la confrérie des chasseurs du Mali, des troupes culturelles et théatrales bissau-guinéennes, sénégalaises, gambiennes…Quelques heures avant l’ouverture officielle, les foules fusaient de tous les flancs du petit village de renom désormais international. Mais nous n’aurons pas vu la première autorité gambienne, en la personne de Assatou Njie Saidy, première vice-presidente de la Gambie, arrivée aux environs de 17h. 15 min après, le président Jammeh fit majestueusement son entrée à  bord d’un véhicule géant que lui même conduisait. Il a prit un bain de foule dans le mini-stade qui a abrité les festivités avant de se loger dans la tribune officielle. Discours, discours Le président a eu l’honneur de voir défiler les multiples troupes artistiques devant lui, avant de prononcer son discours en langue officielle. Signifiant tout le but de son festival, il dira que celui-ci n’a d’autre mission que de promouvoir la culture africaine et de faire régner la paix, la concorde, la justice, la tolérance dans le monde. Il indiquera ensuite que le fondement de chaque peuple c’est sa culture.  » Nous avons tout intérêt à  faire perpétuer nos différentes cultures, afin que les générations futures puissent en profiter » La trentaine de groupes artistiques invitée s’est produite sur scène devant les autorités gambiennes ainsi que de nombreuses personnalités venues de partout à  travers le monde. Rappelons au passage que la présente édition du Festival a invité 45 pays. Les festivités se sont poursuivies jusqu’aux environs de 3 heures du matin.

Région de Kaolack : la Caravane accueillie par le conseil municipal

C’est à  11h TU que le cortège de la caravane a pris le chemin de Tambacounda, pour ensuite rallier Kaolack. Lorsque nous avons pénétré la fôret classée qui se trouve à  mi parcours entre Kédougou et Tambacounda, nous avons pu constater l’une des rares biosphère sénégalaise qui contient encore des animaux sauvages. Outre des phacochères et des singes qui s’y trouvent, nous avons vu un lion traverser la route devant nous. Les animaux sont sous la protection des agents des eaux de forets. Arrivé à  Tambacounda dans les environs de 14 h 30 mn, les caravaniers eurent juste le temps de se désalterer avant de renouer avec le trafic. Cette fois ci, direction Kaolack. La journée n’a donc pas été de tout repos car c’est dans les encablures de 20 h que nous avons été reçuS avec beaucoup de ferveur, à  l’hotel de ville, par le conseil municipal. Situé à  environ 200km de Dakar, la région de Kaolack se localise comme le centre du Sénégal Le passage de la caravane a coincidé avec la disparition du Kalif El Hadj Dame Ibrahima Niass. Le célèbre homme a pleinement joué sa partition dans la concrétisation de l’intégration. Il a eu pour disciple dans son école sociale nombre de citoyens africains. C’est dans des conditions tristes que la caravane a accueillie la nouvelle de ce décès. Malgré tout, l’étape de Kaolack a constitué un moment exceptionnel d’informations et de communication sur le degré d’intégration des peuples de la sous région. 3ème ville du Sénégal, après Dakar et Saint Louis, Kaolack se distingue par son poids démographique (entre 300 000 et 500 000 habitants). Carrefour d’intégration Carrefour d’intégration, la principale activité économique est l’huilerie. « Kaolack est un creuset social qui accueille tous les fils de la sous région. Saluant le passage de la caravane dans sa localité, le maire de Kaolack, Madieyna Diouf, n’a pas manqué d’inciter les Etats africains à  l’unité. Dans le volet presentation de sa commune, il a rappelé que Kaolack est est le 2ème port de l’AOF, avant Abidjan. « L’histoire de la ville de Kaolack se confond avec celui de son port », dit-il. Par ailleurs, Madieyna Diouf n’a pas manqué de souligner les problèmes auxquels sa commune est butée. Ils sont d’ordre socio- économiques, dit-il: la santé, l’éducation… Face à  ces difficultés, l’élu a fait part de la détermination de son équipe à  travailler sans cesse pour le bonheur des populations. Par ailleurs, il entend s’aventurer dans une politique de coopération aux intérets réciproques. Il faut noter que le conseil municipal de Kaolack est issu de l’opposition. Pour le maire cela dénote de la vitalité de la démocratie au Sénégal.

Mali : L’intégration Africaine est-elle en marche ?

L’intégration Africaine, voilà  la nouvelle donne de ce siècle, en tout cas, un processus nécessaire pour les pays Africains, en l’occurence, les 8 pays de l’espace Uemoa, dont fait partie le Mali. Mais l’intégration n’est pas qu’économique ou monétaire, elle est aussi humaine et sociale… Intégration Humaine En matière d’intégration, il faut le dire, de nombreux facteurs entrent en compte. Il y a d’abord l’intégration humaine, ai je envie de dire, le brassage des peuples, une volonté de se connaà®tre les uns et les autres, malgré les différences de culture, de langues ou géographiques, l’envie de dépasser les clivages ethniques qui ont trop souvent divisé nos peuples et crée des conflits de pouvoir. L’intégration Africaine, c’est d’ailleurs le cheval de bataille de la Caravane de l’Intégration Africaine initié par la Chaà®ne de télévision Africable ou l’idée d’aller à  la découverte des autres peuples, jusque dans les recoins et villages de l’Afrique. Le Mali, on le sait compte beaucoup d’étrangers et est vu comme une terre d’accueil, en témoigne Béatrice Adowe, la présidente des femmes béninoises du Mali.  » Depuis que je vis au Mali, je n’ai pas eu de problèmes pour m’intégrer dans cette société ». Voilà  une bonne chose. A tel point que chaque année la Fédération des communautés africaines du Mali organise de nombreux évènements à  cet égard. L’intégration, à  double visage L’intégration découle aussi d’une certaine ouverture d’esprit, d’une envie de connaà®tre l’autre, d’un esprit lié au voyage, à  la découverte. Il n’est pas donné à  tout le monde de vivre cette intégration et il est malheureux de constater que l’Intégration Africaine ne va pas dans les deux sens. Si de nombreux européens s’intègrent avec grâce et bonheur en terre africaine, il n’en est pas de même pour nos frères Africains, en terre d’Europe ou ailleurs. On ne compte plus les expulsions de France, les vols charters qui reviennent pleins de Maliens honteux et qui n’auront même pas eu l’infime espoir de s’intégrer dans une société française, encore trop fermée. On n’oublie pas non plus les immigrés refoulés sur les côtes espagnoles et qui finalement ne cherchaient qu’une manne économique, au moyen d’un intégration temporaire et qu’on leur a refusé. Quelle intégration pour l’Afrique ? Intégration, quel sens donner à  ce mot hors du contexte Africain? C’est pourquoi elle doit être renforcée en terre Africaine. C’est le crédo de l’Uemoa, de la chaà®ne Africable, des communautés africaines, de tout ce qui font de l’Unité Africaine, une force, un levier de développement. Après l’intégration Humaine, viendra l’intégration économique (elle a déjà  commencé), l’intégration des frontières autrefois tracées par les colons à  Berlin, (le visa Unique est déjà  un instrument), l’intégration sociale (le brassage des cultures, le métissage des peuples une réalité) et aussi l’intégration monétaire (elle est en marche), bref, l’intégration d’une Afrique Unie et forte qui ne cherche qu’à  prendre sa place dans le concert des Nations. Unis, nous sommes forts, divisés, nous mourrons. C’est pour contribuer à  ces idéaux que chaque année, la semaine de l’Intégration Africaine, se tient au Mali. Une intégration symbolisée par le monument de la Tour de l’Afrique, visible à  l’entrée de Bamako. Mais cette intégration viendra aussi de la jeunesse, pleine d’espoir, d’initiatives, la jeunesse Africaine. Et si l’intégration commence d’abord par soi même puis l’autre, ne sommes-nous pas tous des citoyens Africains ?

Caravane de l’Intégration: l’étape Saint Louis-Podor-Matam

Le département de Podor, situé à  plus de 200 km de Saint Louis, est situé dans le grand nord du Sénégalais. La spécificité de cette localité est qu’elle fait frontière directe avec la Mauritanie. En effet, c’est une fine brabche du fleuve sénégalais qui sépare ledit departement de la Mauritanie. Plus on s’éloignait des côtes maritimes, plus on s’enfonçait dans dans la chaleur avec une température de plus en plus insoutenable. Un climat désertique aux accents exotiques. Sur la route, malgré la forte chaleur qui s’abattait sur nous, les échanges entre confrères se poursuivaient de plus belle. Nous causions notamment sur l’aide au développement consentis par les pays occidentaux à  l’endroit du continent africain. Car nous avons pu nous apercevoir de l’immense investissement consenti par la France, le Luxembourg…dans divers domaines du monde rural sénégalais. « Le pays ne vas jamais s’en sortir avec seulement l’aide au devéloppement. Il faut une dynamique de devéloppement conçue à  la base » disait mon confrère sénégalais, Cherif Faye. Lors du podium organisé par Africable, la veille, le maire de Saint Louis et son staff étaient les invités. A la suite de sa brillante allocution, l’historique ville a vibré au rythme d’une animation explosive. C’est le lendemain que le cortège caravanier s’est décidé à  affronter les 200 km qui séparent la ville de Saint Louis au département de Podor. Sur la route, les caravaniers ont contemplé le vaste paysage qui demontre la matérialisation de l’immense projet agricole du président Abdoulaye Wade. L’on pouvait souvent aprecevoir des groupes de femmes rurales s’affairant autour de la recherche de bois mort. Sur la route qui sépare Saint Louis de Podor, se trouvent bien des structures agricoles de l’Etat sénégalais. C’est ainsi que l’on peut apercevoir le Centre d’expérimentation agricole logé sur des centaines d’hectares, à  quelques encablures de la Commune de Richard Toll. C’est au environ de 22h 10mn que le cortège des caravaniers s’est immobilisé devant l’hotel de ville de la ville natal du chanteur Baba Maal: Podor. Là  ils furent merveilleusement accueillis par le préfet de la localité. Dans le bref entretien qu’il a accordé à  la presse, le préfet a indiqué que Podor est par excellence une ville d’intégration. « Vous êtes venus dans une ville d’intégration. Dans la mesure o๠le département partage beaucoup de réalités avec le pays frontalier: la Mauritanie. Au paravant, le maire de la localité, après une breve presentation de la géographie de podol, a indiqué que la localité est une zone à  pleine expansion vers sur le developpement. « Nous avons à  coeur de vivifier un développement endogène. Situé à  420 km de Dakar, le département de Podor compte environ 13 000 habitants. Avec à  son actif l’ensemble des services administratifs, Podor est un département qui compte 22 communes locales. Il dispose de 5 collèges, un lycée, une case des tous petits. Sept groupes ethniques s’y cotoient à  savoir les toucouleurs, les Maures, les Wolofs…Ici l’économie se trouve essentiellement basée sur l’agriculture et l’élévage. Aujourd’hui, la caravane a pris la direction de la région de Matam, toujours dans le grand nord du Sénégal. Avant d’affronter les 500 km qui séparent Podor de Madem, la caravane a fait un bref escale à  l’hotel de ville de NDioum. Là  le maire de la commune a pu accorder une interview aux journalistes. Il est fondé à  croire que sa commune peut être considérée dans un futur proche comme le grenier du sénégal. Demain la caravane prendra la direction de Bakel, une autre région administrative du Sénégal.

La Caravane à Saint-Louis du Sénégal : une journée dans la 1ère capitale de l’Afrique occidentale française (AOF)

Autrefois reconnu comme la capitale du pays de la teranga, Saint Louis fut la 1ère capitale de l’Afrique Occidentale Française. Ce mercredi, la ville a reçu la visite des caravaniers de l’intégration africaine. Débout depuis 7heures, les caravaniers ont entamé la longue route de Saint Louis. En effet, 3h et demi auront suffi pour que les caravaniers ont atterrissent à  l’hotel Ile de Saint. Nous avons été accueillis, à  l’entrée de la plus vieille ville africaine, par les autorités municipales. Mais avant, nous nous sommes rassurés que Saint Louis est sans conteste l’une des plus grandes villes africaines. Aujourd’hui les participants à  la caravane avaient visiblement l’air détendus. En tout cas, pas comme au départ, ou la caravane avait eu du mal à  démarrer eu égard à  des couacs organisationnels. Petit à  petit, les choses semblent se mettre en place. « Je suis sure que tout finira par rentrer dans l’ordre. Il faut être optimiste », m’a dit mon confrère journaliste nigérien, Laouali Aboubacar. Nous avons traversé en 4mn le village natal de Abdou Diouf, ancien président du Sénégal avant de s’immobiliser devant l’hôtel Coumba Bang, le génie protecteur de la ville de Saint Louis. Ici, ils ont été reçus par les autorités municipales de Saint Louis, avec à  leur tête le maire, Cheikh Mamadou Abdoulaye Dieye. Première capitale de l’Afrique occidentale française (AOF), la ville n’a rien à  envier à  Dakar au regard de sa belle architecture. Située au nord du pays, la ville de Saint Louis s’tend sur une distance de . Elle est distante de Thiès de plus de 300 Km. Après s’être gavés de thiéboudjein sénégalais (riz au poisson), les caravaniers se sont séparés à  la Maison de l’Ile. Les journalistes eux ont pris la direction de l’hôtel de ville. La mer forme une ceinture autour de la magnifique ville. Le maire Ndieye a reçu les journalistes dans les locaux d’une mairie construite depuis 1887. Mais la ville de Saint Louis, créée en 1859, a été érigée en commune de plein exercice en 1872. Capitale du Sénégal depuis l’indépendance, Saint Louis est une carrefour et cosmopolite o๠cohabitent des Wolof, des Maures, des Toucouleurs, des Sérères, des Lébous, des Arabo Syriens, et des occidentaux. Elle est ainsi le berceau de la culture sénégalaise. C’’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le maire promet d’en faire d’ici à  2011 la capitale culturelle de l’Afrique. Dans le mouvement de transfert de la capitale vers Dakar, Saint Louis s’est dépeuplée. Crée depuis 1657, Saint Louis avec ses 250 000 habitants s’étend sur une superficie de 4800 hectares. Le pont Faidherbe qui est un lieu hautement historique est entrain d’être reconstitué. Car cela fait partie intégrante des préoccupations de la population. « Nous sommes en concurrence avec toutes les villes africaines » a indiqué le maire avec l’idéal de bâtir une ville très active. Notre passage a coà¯ncidé avec la présence dans la ville de 85 artistes venus pour la biennale des arts. Pour le maire de Saint Louis, les autorités d’antan ont jugé de transférer la capitale à  Dakar pour tout simplement un besoin de centralité. Ce député maire, non moins Ingénieur de travaux publics, a commencé par présenter les énormes potentialités de sa villes, avant d’égrainer le long chapelets d’obstacles qui freinent le développement de Saint Louis. Ainsi, dira-t-il, Saint Louis est une ville légendaire du Sénégal (vieille de 350 ans) qui est entrain de renaitre de ses cendres. Ville très poissonneuse par excellence Saint Louis été érigée patrimoine mondiale de l’humanité eu égard à  sa forte potentialité touristique. l’ancienne capitale qui a vu passer autant d’érudits, que d’intellectuels, a été par la suite abandonnée. Et depuis l’accession du Sénégal à  l’indépendance en 1960. Saint-Louis a également accueilli des personnalités historiques telle que Samory Touré du Mali. Aujourd’hui l’une des problèmes dont souffre la population est le récurent dérèglement climatique qui frappe la ville, causant souvent des graves inondations et bien d’autres cataclysmes. Toute chose qui a fait que les autorités municipales se sont assigné de relever ce défi. Par ailleurs, « nous travaillerons à  amorcer notre décollage avec la redynamisation de l’économie locale, en passant par l’ordonnément des établissements humains. Nous ambitionnons de faire de Saint- Louis la capitale culturelle de l’Afrique », a indiqué le maire. Pour les autorités municipales, les acquis de Saint Louis, en tant qu’ancienne capitale sénégalaise, ne doivent nullement être absorbés. En outre, il convient de noter que Saint Louis est une ville universitaire, doublée de ses 4 historiques lycée. Des établissements qui ont formé de grands intellectuels à  travers le monde. Depuis maintenant 30 ans Saint Louis est dans la dynamique d’une coopération décentralisée avec plusieurs villes européennes dont Lyle (en France). Elle a noué également une coopération avec le japon. Mais toute fois, le grand obstacle au développement demeure la difficultés d’acquisition des ressources. En raison de sa forte potentialité, les autorités sénégalaises ont décidé à  ce qu’une partie de la biennale nationale se déroule à  Saint Louis. Mieux, les autorités se sont battues pour l’érection de la ville en Patrimoine mondiale de l’humanité. Par rapport au budget de sa commune, le maire a indiqué qu’il a passé de 1 000 400 000 F CFA à  2 milliards 80 000 F CFA. « Nous entendons faire de Saint Louis une ville internationale » A la fin de la conférence, le maire a proclamé « Citoyen de Saint Louis », tous les participants de la caravane. Demain la caravane vous montrera bien d’autres merveilles du pays de la Teranga.

Carnet de route de la Caravane de l’Intégration : étape Dakar-Thiès

Situé à  70 k de Dakar, la région de Thiès est bien la région la plus proche de capitale. Outre son statut de 1ère région minière du Sénégal, elle est parsemée de bien des merveilles. Ce mardi, la caravane de l’intégration a pris le départ de Dakar. Direction : Thiès. Une chaine de véhicules se succédait le long du joli tronçon qui relie la capitale sénégalaise de cette belle région. Avec ses 1 501 675 habitants dispersés sur une superficie de 6 601 km 2 (soit 3, 5% de la population nationale), la région de Thiès se trouve être le second pôle industriel du Sénégal. Après un petit tour dans la ville de Thiès, le convoi de la caravane s’est dirigé vers la commune de Tivaouane (à  15 km de la ville de Thiès). Clin d’œil dans la cité de la Tidiania Situé dans la commune de Thiès, Tivaouane se distingue par sa gigantesque mosquée dressée jusqu’au firmament du ciel. A ses abords, on voit défiler des élèves talibés souvent très agressifs dans la mendicité. La preuve : quant je m’affairais devant mon ordinateur, J’ai été du coup envahi par une flopée de mendiants qui quémandaient leurs « pitance ». La spécificité de cette ville est qu’elle abrite la grande famille de la Tidiania, l’une des confréries de l’Islam, à  côté des Mourides, fidèles de Serigne Touba, ou des Laayènes, une autre commanunauté religieuses se réclamnt aussi de l’Islam avec quelques modifications. La foi au Sénégal est une affaire de confréries, de marabouts et parfois de folkore. Tous les chemins ne mènent-ils pas à  Dieu ? Thiès : Au pas du développement ! Elle se distingue dans ce domaine par sa production importante de phosphates, de calcaires et d’attapulgite. Aussi, la région recèle d’immenses réserves de tourbe estimées à  plus de quarante millions de mètres cubes. Arborant une importante façade maritime, la ville de Thiès est habitée par des communautés musulmanes et chrétiennes. Au plan des infrastructures sociales, sanitaires, hydrauliques, sportives, de jeunesse, de la femme et autres équipements ou services sociaux de base, la région est relativement bien pourvue mais il y a encore des efforts à  faire au niveau communautaire. Sur le plan éducation, il faut noter que Thiès vient de renforcer son dispositif d’enseignement supérieur. Elle dispose d’une nouvelle université qui permettre de désengorger celle de Dakar. Visite au président du Conseil de Cercle Le président du conseil de cercle de Thiès, Idrissa Camara entouré des membres de son bureau, a rencontré les journalistes de la caravane. Les entretiens ont essentiellement porté sur divers aspects de la vie socio-économique de la région. Le Conseil régional de Thiès a consenti un montant de 111 187 683 F soit 24% dans le secteur de l’éducation. C’’est une ville de culture par excellence. Elle apparait également comme un carrefour ferroviaire suffisamment outillé pour le bénéfice des populations. Pour une gestion efficiente de la dotation attribuée à  la région Inspection générale d’Etat, la gestion des collectivités locales Selon le président du conseil de cercle, la politique de décentralisation a beaucoup évolué. Avec ses 70 conseillers qui siègent au conseil régional, le conseil de cercle fonctionne exclusivement sur la base d’un fond de dotations décaissé par l’Etat. Le fond de dotations pour l’année actuelle est de 483 millions. Il siège en session ordinaire et extraordinaire. Un aspect qui leur tient à  coeur, C’’est la coopération décentralisée, essentielle au développement de la région. Environnement et Intégration Dans le domaine, des actions ont été posées depuis 2003. Pour ce qui est de l »environnement, ces questions sont régulièrement débattues. s’agissant de l’intégration africaine, le président du conseil de cercle a signifié que « pour développer nos Etats, régions, communes, elles ont tout intérêt à  coopérer. La place centrale de Thiès qui est l’espace public réservé aux meetings et autres grandes manifestations de la région, a fasciné les visiteurs du jour. Tant l’endroit offre une commodité spectaculaire. La route continue ! A demain !

Dakar : C’est parti pour la caravane de l’Intégration Africaine !

Au flanc du quartier urbain Ouakam se trouve dressé le pittoresque monument dont la notoriété à  travers le monde n’est plus à  démontrer. C’’est là  ou s’est déroulé la cérémonie de lancement officielle du premier road TV initié par la Chaine du Continent : Africable. En effet, Africable en collaboration avec ses nombreux partenaires n’a pas lésiné sur les moyens pour donner à  l’évènement toute sa splendeur. De nombreuses personnalités africaines ont tenu a être les acteurs pour l’édification d’une Afrique de nos rêves. Radio, presse écrite, presse audiovisuelle, marqueront l’évènement à  travers des émissions grand public fortement accrocheurs. Dans son discours, le PDG de Africable n’a pas manqué de donner toute la signification de cette caravane. Il indiquera que la caravane l’un des objectifs est de renforcement le système de fédération des Etats, et donc de matérialiser l’intégration africaine à  travers le véhicule de l’image, du son, l’écriture. Lors de cette la cérémonie, le président Wade a été « érigé » en véritable père du changement à  l’image de son prestigieux monument dédié à  la renaissance africaine. Selon le président sénégalais, cette l’initiative de cette caravane en tant que véhicule de l’image sera d’un apport important dans l’éveil des consciences.Pour le président Wade, la renaissance africaine passe nécessairement par une remise en cause. Ainsi, dira-t-il, 50 années après les indépendances, l’Afrique se doit de ne pas désespérer… « avec ses nombreux intellectuels, sa brillante et vaillante jeunesse ». « Plus que jamais, la jeunesse doit refuser de rester cloitrée dans son réflexe de migration constante. Elle doit résolument s’engager sur les chantiers d’une Afrique debout depuis maintenant 50 ans », a declaré le président Wade. Par ailleurs, dira-t-il, si l’Afrique veut capitaliser ses atouts, il lui faut impérativement aller vers « les Etats-Unis d’Afrique. Avant de terminer ses propos, le chef de l’Etat sénégalais a adressé ses félicitations au promoteur de la caravane, Ismael Sidibé, auquel il a attribué l’ordre du mérite du Sénégal. Toutefois, dit-il, le choix de Dakar pour abriter le lancement de la caravane est plein de symbole. Avant de se retirer, le président Wade a, conformément à  ses habitudes, pris un bain de foule, tout en serrant la main des associations et regroupements socio-professionnels venus pour le soutenir. La cérémonie a été agrémentée par la prestation d’artistes de grandes renommée tel que la malienne Adja Soumano, la sénégalaise Mariam Sissoko et bien d’autres. Aujourd’hui, la caravane se fera le devoir de sillonner la majestueuse capitale du Sénégal, Dakar, avant s’ébranler demain sur les grandes villes et régions du pays de la Teranga.

Africable lance un « road tv » pour le cinquantenaire des indépendances

Elle traversera onze pays d’Afrique de l’Ouest pour diffuser interviews, reportages et débats sur le thème du cinquantenaire des indépendances. Africable, la chaà®ne de télévision panafricaine francophone basée au Mali, veut fêter à  sa manière les cinquante ans d’indépendance de 17 pays du continent, en se focalisant essentiellement sur ceux de l’Afrique de l’Ouest. à€ cet effet, elle organise le premier grand « road-TV » d’Afrique : la « Caravane de l’intégration ». Celle-ci sillonnera le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin, le Togo et le Ghana, pour finir en Côte d’Ivoire, à  Abidjan, le 31 juillet. La caravane doit traverser près de 90 villes pour arborer un slogan aussi optimiste qu’engagé : « 50 ans d’indépendance, 50 ans d’intégration et 50 ans de développement. » Des reportages, des interviews, des documentaires et des débats sont prévus à  chaque étape, avec retransmission en direct par satellite, en partenariat avec les télévisions publiques et privées africaines. Budget de 1,4 milliard de Francs CFA « Notre objectif est de donner à  l’Afrique et au reste du monde une image positive du continent, l’image d’une Afrique qui se développe et qui croà®t, martèle le Malien Ismaà¯la Sidibé, PDG d’Africable. Nous voulons montrer que les Africains ont réalisé beaucoup de choses, mais surtout qu’ils gardent le sourire et la joie de vivre malgré quatre cents ans de traite négrière et de colonisation », précise-t-il. Grâce à  un budget d’environ 1,4 milliard de francs (soit plus de 2 millions d’euros), financé en partie par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), marraine du projet, Africable a déployé l’artillerie lourde. Plusieurs régies vidéo ont été louées, et même un avion U.L.M. biplace pour les prises de vue aériennes… à  condition que la mousson ne soit pas trop précoce. Enfin, parallèlement à  cette opération itinérante, un concours a été lancé sur le web avec Net-Afrika, un partenaire d’Africable basé à  Dakar. Ce concours s’adresse aux webmasters installés dans les pays traversés, qui sont invités à  créer des sites dédiés aux artistes du continent. Objectif du projet : la mise en ligne de contenus culturels africains. Google, qui a consenti à  héberger les meilleurs sites, soutient l’initiative. Pour en savoir plus, voir le site de la Caravane de l’intégration ici

25ème session du Comité Interparlementaire de l’UEMOA : le secteur privé et les armes chimiques au centre des débats

l’examen des avancées enregistrées dans la mise en œuvre des chantiers communautaires et du processus d’intégration sous-régionale est l’objectif principal de cette 25ème session ordinaire du Comité Interparlementaire (CIP) de l’UEMOA qui se tient présentement à  l’hôtel Laico Amitié de Bamako. Rapport annuel La présente session ordinaire de l’année intervient après la 14ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA qui regroupe des parlementaires du Bénin, du Burkina Faso, de Cote d’ivoire de la Guinée Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo. Aussi, l’évènement fera le compte rendu des travaux de la 24ème session qui s’est tenue à  Cotonou du 1er au 12 août 2000, le rapport annuel sur les activités du CIP présenté par le président du Comité, l’élection du président du Comité, l’élection du président du CIP, les autres membres du bureaux des sous comités.Par ailleurs, la session fera une présentation du Rapport annuel de la Commission de l’UEMOA sur le fonctionnement et l’évaluation de l’Union par le président de la Commission, une communication sur les activités de la Chambre Consulaire régionale et sur les activités de l’organisation sur l’interdiction des armes chimiques, des armes chimiques, des informations sur l’Etat d’avancement de la construction du parlement et des questions d’actualité portant sur la situation sociopolitique dans les Etats membres. Intégration régionale En outre, au cours de cette 25ème session ordinaire, le Comité Interparlementaire de l’UEMOA fera le bilan des activités de l’année précédente, examinera avec le président de la Commission de l’UEMOA les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des chantiers communautaires et du processus d’intégration sous régionale. l’intérêt des députés membres du CIP-UEMOA portera également sur les activités du secteur privé, en tant que moteur de l’économie sous régionale à  travers une communication du président de la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA. Un autre sujet important sur lequel les députés vont se pencher, C’’est l’interdiction des armes chimiques qui fera l’objet d’une communication. Le Comité entre également en rapport avec les huit (8) parlements nationaux. Pour le compte de l’UEMOA, il procède à  l’observation des élections dans les pays de l’espace et intervient dans le processus de leur stabilisation sociopolitique, à  travers des initiatives de prévention et de règlement des crises par le conseil parlementaire pour la paix, structure créée en son sein. Rappelons que, depuis mars 1998, le Mali abrite le siège du Comité interparlementaire de l’UEMOA. La capitale malienne abritera également de futur parlement de l’Union dont la première pierre a été posée lors de la 14ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le 20 février de cette année.

Tour cycliste du Mali : Une 1ère édition qui démarre sur les chapeaux de roue

Pendant au moins, une semaine (du 07 au 13 mars prochain), le Mali vibrera au rythme du vélo. Le lancement de la toute première édition du tour cycliste du Mali a drainé une foule indénombrable sur le Boulevard de l’indépendance. Dans son discours d’ouverture, le ministre des Sports, Hamane Niang a laissé entendre que le tour cycliste du Mali s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des objectifs fixés par le Chef d’Etat, ATT, consistant à  donner aux différentes disciplines sportives, toute leur place dans le développement. Le vélo, vecteur d’intégration Juste après le discours officiel, une première vague de 10 équipes (composées chacune de 6 coureurs) ont pris le départ, à  l’exception du Sénégal composé de 5 cyclistes. Les coureurs ont compéti sur une distance de 50 Km, en deux tours d’un circuit fermé de 5 Km. Allant de la Bourse du travail au même endroit, en passant par l’échangeur, l’immeuble Babemba et le monument de l’indépendance. Cette étape a servi d’avant goût à  une compétition qui s’annonce palpitante. Un test grandeur nature pour les cyclistes maliens dont certains faisaient leurs baptême de feu. Cet évènement se veut désormais un important rendez-vous sportif au Mali. Les deux premiers tours ont été largement dominés par les français, Stéphane et jean Christophe Les compétiteurs marocains, qui étaient annoncés favoris, ont fait une véritable démonstration de force. Ainsi, ils avaient cette faciliter de se regrouper dans la foulée.Le premier de la course, un marocain, enlève le maillot Orange Mali et le prix Azalai hôtel. Il sera suivi d’un de ses compatriotes. Désigné meilleur coureur d’Afrique, C’’est un autre marocain qui enlève le maillot Air Mali. Par contre, l’ivoirien Siaka Cissé, lui, enfile le maillot du meilleur coureur de l’espace UEMOA. Le maillot du Haut conseil de lutte contre le Sida est revenu à  un autre marocain Oussein Lassany. Le burkinabé Abdoulaye s’adjuge le maillot Castel. Enfin, Oumar Sangaré, 1er malien porte un maillot auquel s’ajoute une montre d’une valeur de 400 000 F CFA. A l’image de cette étape de Bamako, la suite de la compétition s’annonce intéressante. Cette distinction, le rêve, est peut être permis pour les maliens La particularité du tour cycliste du Mali est que ce n’est pas l’apanage des seuls compétiteurs maliens. En effet, de nombreux pays y participent : à  savoir, le Burkina Faso, Cote d’ivoire, Sénégal, Maroc, et de la France… Pendant ce séjour cycliste, les équipes auront à  compétir dans les divers compartiments de ce jeu très prisé par le monde sportif. Ils traverseront 12 localités du Mali : Bla, Ségou, Fana, San, Mopti, Bandiagara, Djombolo, Kani-Kombolé, Koutiala, Sikasso, Sénou. A noter que le lancement de cette grande compétition cycliste (qui s’étendra jusqu’au 13 mars prochain), s’est déroulée en présence du représentant de l’Union cycliste internationale.

Caravane de l’Intégration : montrer l’Afrique aux Africains

Le projet de la Caravane de l’Intégration Africaine a été présenté aux journalistes Lors d’une conférence de presse animée par le Président Directeur Général de Africable, M. Ismaila Sidibé et Bassirou Thiam, Directeur du Projet, le Représentant de l’UEMOA Badjibassa Babaka et Tiegoum Boubeye Maiga, consultant. 90 jours pour sillonner 12 pays de l’Afrique Dans le cadre des festivités commémoratives de l’anniversaire des 50 ans d’indépendance de 17 pays africains, Africable, la Chaà®ne du continent organise du 1er mai au 31 juillet 2010 la Caravane de l’intégration africaine. 90 jours sont prévus pour la durée de la Caravane et pour traverser 12 pays. Les caravaniers Seront composés d’équipes de journalistes, de techniciens, de leaders d’opinion et d’autres personnels d’appui vont sillonner qui 12 pays, à  découvrir 12 capitales, rallier 92 villes et 77 bivouacs. Selon le principal conférencier, le PDG de l’Africable, le coup d’envoi sera donné a Dakar au Sénégal le 1er mai 2010 avec comme itinéraire la Mauritanie, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso , le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana pour atteindre Abidjan (Côte d’Ivoire) le 31 juillet 2010. Une occasion pour Africable de jouer sa partition dans l’Intégration africaines conformément à  ses visions de chaà®ne panafricaine aui sont entre autres: la promotion de l’intégration africaine, la couverture du déficit de connaissance de l’Afrique par les africains et la vulgarisation des politiques . Pour le déplacement des caravaniers, Bassirou Thiam, directeur du Projet précise que la Caravane de l’intégration se déplacera à  bord de camions de reportages et de véhicules tout terrain, avec au programme des émissions et des plateaux de télévision. Et qui seront diffusés en direct par satellite à  partir des capitales et villes traversées. Près d’1 milliard de FCFA de budget Le coût estimé pour l’organisation de cette caravane s’élève à  1 milliards de FCFA a précisé le PDG. En ce qui concerne les partenaires, ils sont nombreux: l’UEMOA, l’OMVS, Transrail,la BOAD etc… Il faut signaler que ce projet est initié par Africable, et la caravane de l’intégration est le premier road-TV jamais organisé sur le continent africain. Avec 12 pays traversés, 12 capitales découvertes, 92 villes ralliées et 77 bivouacs installés en Afrique de l’Ouest pour célébrer 50 ans d’indépendances, elle promet à  plus d’un titre. www.Caravaneintegration.com est le site de la caravane élaboré par l’équipe du Journaldumali.com, selon le directeur de publication Mahamadou Camara et par ailleurs collaborateur de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Les questions des journalistes ont porté sur le choix de Dakar pour le départ de la caravane, les retombées pour Africable et la pérennisation d’un tel projet. Le lancement officiel aura le lieu le Samedi 7 Mai à  Dakar à  la place du Monument de la Renaissance Africaine, en présence du Directeur Général de la Chaà®ne, Mr Ismaila Sidibé, d’officiels, des équipes de la Caravane et du chef de l’état Sénégalais.

3è Finale du Tournoi UEMOA : Les lions du Sénégal domptent le Niger

3è finale du Tournoi UEMOA La particularité de cette compétition est que, C’’est seulement les joueurs locaux évoluant dans les 8 pays de l’UEMOA qui sont concernés. La convivialité était à  son comble au stade de Cotonou. Cette affiche consacrait le terme de la 3ème édition du tournoi de l’UEMOA. C’’est le troisième duel qui oppose ces deux équipes. En effet, lors des 2 éditions précédentes, le Niger et le Sénégal se neutralisent. Le premier l’a emporté en 2007 par le score de 3 buts à  2. Et en 2008, le Sénégal s’est imposé par le score de 2 à  1. Le Niger n’a pu résister longtemps, bien qu’il ait entamé le match avec beaucoup de détermination pour emporter le trophée sous régional. Le match a débuté sans trop de pression. Les nigériens sont restés concentrés dès l’entame du match mais n’ont pas su créer les occasions franches devant les buts sénégalais. Jeu au coude à  coude Farouchement déterminés à  l’emporter, les deux équipes ont âprement disputé la partie. Mais au finish, C’’est le Sénégal qui gagne la bataille. Plusieurs fois, les tentatives nigériennes ont été déjouées par la partie sénégalaise. Le bloc défensif sénégalais a plusieurs fois contré l’offensive des attaquants nigériens. Ce n’est qu’à  la 30ème que l’attaquant sénégalais a ouvert le score sur un coup de tête dans les 18 mètres. l’équipe nigérienne avait besoin d’un recadrage profond qui n’a malheureusement pas vu le jour. A la 70ème, les Lions du Sénégal ont vu leur deuxième but refusé par l’arbitre. Sans quoi, les choses seraient devenues plus compliquées pour le Niger. Les failles laissées par la défense nigérienne ont été à  la base du but et des multiples tentatives sénégalaises. Les Lions favoris Sur le papier, les observateurs avaient tout de même annoncé un avantage certain des Lions du Sénégal. Ce sacre démontre une fois de plus la présence du football Sénégalais en Afrique. Mais la grosse surprise est que le Sénégal ne participera pas à  la phase finale de la coupe d’Afrique 2010. A noter que les deux finalistes sont arrivés à  la tête de leur groupe. Ce qui leur a valu de disputer la finale de cette 3ème édition du tournoi de l’UEMOA. Le Tournoi UEMOA est sanctionné par deux trophées. Le premier de la compétition empochera le pactole de 5 millions de F CFA.

Bénin : Coup d’envoi du Tournoi de football de l’UEMOA

La coupe de l’intégration Treize matches seront au menu de la 3ème édition du tournoi de football de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), et qui se disputera à  partir de ce dimanche à  Cotonou et à  Porto-Novo. Ainsi, le coup d’envoi de cette édition du tournoi de l’UEMOA) sera donné aujourd’hui. La particularité de la Coupe de l’intégration réside dans le fait qu’elle concerne uniquement les joueurs évoluant dans le championnat africain. Deux trophées sont  mis en jeu. A Cotonou, il s’agira pour les équipes de compétir dans leurs poules respectives pour prétendre au prestigieux trophée. Le groupe du Mali est relevé avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina. Le groupe du Mali Pour Makan Cissé, grand admirateur du football au Mali, C’’est une poule décisive . «Â A mon avis, ce sont les meilleures équipes du tournoi qui se retrouvent dans cette poule. Mais on les connaà®t quand même pour les avoir rencontrées dans d’autres championnats». Une compétition réservée uniquement aux joueurs évoluant dans les championnats locaux et réunissant les huit pays partageant l’espace monétaire de l’UEMOA. l’espace UEMOA regroupe huit états membres, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, la Guinée Bissau, le Sénégal et le Togo. Le programme des matchs et les lieux Les 8 équipes se livreront pendant dux jours un véritable festival du ballon rond. Au Stade de l’Amitié de Cotonou Dimanche (Groupe A) : Bénin – Togo ; Niger – Guinée Bissau Lundi (Groupe B) : Sénégal – Burkina Faso ; Côte d’Ivoire – Mali Mardi (Groupe A) : Niger – Togo ; Guinée Bissau – Bénin Mercredi (Groupe B) : Sénégal – Mali ; Burkina Faso – Côte d’Ivoire Jeudi (Groupe A) : Au Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo : Bénin – Niger Vendredi (Groupe B) : Stade de l’Amitié de Cotonou : Mali – Burkina Faso Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo : Côte d’Ivoire – Sénégal Dimanche (Finale) : Stade de l’Amitié de Cotonou 1er Groupe A – 1er Groupe B Une flopée de trophées Institué en 2007 au Burkina Faso par le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaila Cissé, le tournoi de l’UEMOA comporte deux trophées. Le premier, dit Trophée de l’Intégration , est décerné au vainqueur de la compétition. Il comporte un trophée doublé d’une somme de 5 millions de francs CFA et 25 médailles en or. Le second trophée, décerné à  l’équipe la plus fair play, est offert par le président en exercice de la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’UEMOA. Il comporte, outre le trophée, une enveloppe de 2 millions de francs CFA. Le finaliste malheureux reçoit la somme de 2 millions de francs CFA plus 25 médailles en argent.

Recherche : un facteur d’intégration dans l’économie du savoir

C’’est suite à  une table ronde spéciale à  l’Afrique au cours de laquelle, il a été admis que le renforcement des capacités de recherche et le developpement des infrastructures devront occuper une place centrale dans la politique nationale de réduction de la pauvreté et de croissance économique, d’o๠le choix de ce thème. A cet effet, l’Afrique veut bénéficier pleinement des opportunités offertes par la société de l’économie du savoir. Réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etats Pour le représentant de l’UNESCO au Mali, cette conférence contribuera à  la mise en œuvre de trois plans d’action de contexte de la mobilisation savoir à  savoir. il s’agit entre autres du plan d’action de la 2ème décennie de l’éducation en Afrique (2006-2015), le plan d’action consolidé sur les sciences, la technologie en Afrique et le plan d’action régional de l’Afrique sur l’économie du savoir. Elle servira aussi un cadre approprié de réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etat de l’union africaine de janvier 2010 qui sera consacré aux technologies de l’information et de la communication. Comme l’a bien dit Juma Shabani, Directeur et représentant du bureau de l’UNESCO de Bamako, les participants de la conférence seront en mesure de déterminer les modalités pratiques d’intégration des universités africaines dans les réseaux régionaux et internationaux. Notamment les réseaux initiés par l’Union Africaine comme le réseau du NEPAD ou les centres d’excellence en science et technologie et l’université africaine.. Positionnement du Mali dans la recherche scientifique «Â l’UNESCO est heureuse de constater que les engagements collectifs pris par les chefs d’Etats africains au niveau régional connaissent une mise en oeuvre progressive au niveau national » reconnaà®t t-il. Une occasion de mieux positionner l’Afrique dans la recherche Appréciant la tenue de la conférence, Issouf Dembélé, secrétaire général de la commission de l’UNESCO dans son intervention a rappelé que la conférence permet de mieux positionner le Mali en particulier et l’Afrique en général dans la recherche scientifique. «Â Il s’agit pour nous de former les cadres compétents afin de participer au developpement du pays à  travers la recherche » estime t-il. C’’est à  travers ça que l’enseignement supérieur aura ses lettres de noblesses Parlant de la connexion des universités, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Mali, Ginette Bellegarde souligne que la réussite des uns dépend de celles des autres. Avant de conclure que son département accordera une très bonne attention aux recommandations sorties de cette conférence. Notons que dans le cadre du suivi de la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur organisée par l’UNESCO et ses partenaires en juillet à  Paris, la première conférence se tient à  Bamako. Elle a enregistré la présence du président du réseau mondial des universités pour l’innovation pour la région Afrique, le représentant du Secrétaire exécutif de la Commission Nationale des universités du Nigéria, la coordinatrice du système des Nations Unies.

Coupe UEMOA : l’intégration par le ballon rond

La cérémonie de tirage au sort des deux poules qui disputeront la coupe de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est déroulée la semaine dernière au Bénin, le Mali évoluera dans la poule B. Le Mali dans le groupe B Les Aigles du Mali sont classés dans le groupe B en compagnie du Sénégal, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, détentrice du trophée. Dans la poule A, le pays hôte du tournoi, le Bénin aura maille à  partir avec le Togo, le Niger et la Guinée Bissau. Le match d’ouverture du tournoi est prévu pour ce week-end à  Cotonou. A l’instar des deux précédentes éditions, la compétition se déroulera sous forme de championnat (aller simple) et les deux premiers du groupe se qualifieront pour la finale. Lancée en 2007 par la Commission de l’UEMOA que préside le malien Soumaà¯la Cissé, la coupe UEMOA met aux prises les joueurs évoluant dans les championnats d’Afrique. Autrement dit, les joueurs expatriés ne peuvent participer à  ce Tournoi dit de l’intégration. Une compétition de haut niveau Il faut signaler que la première édition de cette compétition s’est jouée il y a deux ans au Burkina Faso. Elle fut remportée par la Côte d’Ivoire contre l’équipe nigérienne, par un score sans appel de 2-0. Lors de la 2ème édition à  Bamako, les Eléphants « B » étaient face aux Aigles « B » de Stephen Keshi. Ces derniers l’ont remporté au cours de la séance de tirs au but (6-5). l’équipe malienne qui avaient commencé la compétition avec de réelles chances de succès, en battant la Guinée Bissau 6-0, échouait ainsi pour la deuxième fois d’affilée face à  la Côte d’Ivoire qui avait éliminé notre pays au Burkina Faso lors de la dernière journée des matchs de poule. Or, un simple match nul suffisait aux notres, pour se qualifier pour la finale. Ainsi, ils ont perdu face à  la Côte d’Ivoire par le score de 2-0. Par la suite, en finale, les éléphants ont ravi la vedette (2-0) à  l’équipe du Niger (en tête du groupe « B » devant le Sénégal, le Burkina Faso et le Togo). l’année dernière à  Bamako, la Côte d’Ivoire avait timidement commencé la compétition, mais les joueurs du technicien Georges Kouadio ont usé d’une véritable démonstration de force au fil des rencontres et n’ont pas tremblé le 9 novembre face aux Aigles « B » soutenus par près de 50.000 supporters. Cependant, les aigles et éléphants se retrouveront dès les matches de poule au bénin. La Côte d’Ivoire et le Mali favoris ? Selon des observateurs de la scène sportive, le Mali et la Côte d’Ivoire font figure de favoris du groupe. Mais il faut signaler que toutes les 8 équipes prétendent remporter le précieux trophée. Les Etalons sont en quête de rachat après leur échec à  domicile lors de l’édition inaugurale, tout comme le Sénégal tombé l’année dernière face à  cette même sélection ivoirienne. C’’est dire que de belles empoignades se profilent à  l’horizon de cette troisième édition de la coupe UEMOA.

Partenariat CIGEM – Gouvernement : promouvoir la formation professionnelle et l’intégration des migrants

A travers la signature de ces conventions, le 12 juin dernier, le Centre d’information et de gestion des migrations (CIGEM), va apporter son appui aux services référents de l’Etat, dans leur mission envers les migrants de retour, et cela en matière d’insertion professionnelle. Au nombre de quatre, ces services sont : l’Agence nationale pour l’Emploi (ANPE) et l’Agence pour l’emploi des jeunes (APEJ), le FAFPA( le fonds d’appui à  la formation professionnelle et à  l’apprentissage) et les UFAE ( Unité de formation et d’ appui aux entreprises). Ledit partenariat s’articulera sur 3 axes, notamment, la mise en place d’actions spécifiques portant sur l’accueil et l’élaboration ; la collecte, l’analyse et la diffusion des données relatives à  l’emploi ; et la mise en œuvre des plans de formation des migrants. Dans son exposé, le Directeur du CIGEM, M Abdoulaye Konaté, a signalé qu’au jour d’aujourd’hui, les structures de formations de l’Etat sont peu ouvertes aux migrants. D’o๠toute l’importance de la signature des présentes conventions, qui avantagera les migrants. Encadrer la migration légale Assortis de la volonté des deux parties, ces accords entendent promouvoir la migration légale, la formation et l’insertion professionnelle des migrants de retour. En terme de résultats, M Konaté a cité quelques exemples de réalisations concrètes de sa structure ; à  savoir le financement de formations qualifiantes pour les visiteurs du CIGEM ou les habitants de Kayes, la mise en place du groupe d’accueil et de réinsertion » des migrants de retour et en transit, le projet « bourses d’étude en Afrique pour des étudiants maliens »Â… Pour le ministre des Maliens de l’ extérieur, Alou Badra Macalou, ces accords permettront aux services référents de l’emploi et de la formation professionnelle, et le CIGEM, de capitaliser leurs expériences au service des migrants.