Santé et faits divers au menu des journaux quotidiens ivoiriens

La menace de la fièvre Lassa, l’incendie du marché de Soubré, au Sud-ouest et l’accident d’un mini-car transportant des étudiants constituent l’essentiel du menu des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire.Menace de la fièvre Lassa:  » Le ministère de la Santé appelle à la vigilance », alerte Fraternité Matin. L’Inter croit savoir « comment éviter » cette nouvelle fièvre hémorragique. Après la fièvre Ebola et la Dengue, « un autre virus mortel sévit », informe  Le Mandat. Ce qui fait dire à L’Expression que « la fièvre Lassa menace la Côte d’Ivoire ».

En faits divers, Fraternité Matin informe qu’un car d’étudiants tombe dans un ravin faisant « un mort et des blessés ». Ce que confirment Le Jour Plus et Soir Info qui dénombrent « 1 mort et plusieurs blessés ».

Pour Le Nouveau Réveil, la série noire « des accidents dramatiques » continue avec « la chute dans un ravin d’un car d’étudiants » qui a fait, selon le journal, « 1 mort et 20 blessés ». Le Temps évoque un « lundi noir » avec « un car d’étudiants et un gbaka qui se renversent » dénombrait « 2morts et plusieurs blessés ».

Le Jour Plus revient, également sur l’altercation entre un député et une policière : « Toute la vérité », écrit le journal. A ce propos, Soir Info indique « du nouveau dans l’affaire entre le député et la policière ». 

La presse locale annonce, aussi, l’incendie du grand marché de Soubré.

À ce sujet, le maire de la commune « explique le drame » dans les colonnes de Le Jour Plus là où L’Expression croit savoir « comment le drame est arrivé ».

Le président Macron à Dakar pour une visite de trois jours au Sénégal

Le président français Emmanuel Macron est arrivé jeudi soir à Dakar pour une visite officielle de trois jours au Sénégal durant laquelle il prendra part notamment à la 3-ème Conférence de reconstitution des fonds du Partenariat mondial pour l’éducation.Outre le président sénégalais et son hôte français qu’il a accueilli au nouvel aéroport international Blaise Diagne aux arrivons de 23h30, cette grande réunion qui se tient ce vendredi verra la participation de neuf chefs d’Etat africains.

Sont déjà arrivés à Dakar, depuis hier, les présidents du Tchad, Idriss Déby, du Niger, Mahamadou Issoufou, de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, et du Mali, Ibrahim Boubacar Keita. Les dirigeants du Ghana, Nana Akufo Addo, du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et du Togo, Faure Ggnassingbé sont attendus à Dakar ce vendredi matin, de même que le président de la Banque mondiale, Jim Ying Kim, la Secrétaire générale et l’Administrateur de la Francophonie, Michaëlle Jean et Adama Ouane, mais aussi 66 ministres de l’Education.   

Parallèlement à cette réunion, le président français poursuivra sa visite au Sénégal en ayant avec son homologue sénégalais un tête-à-tête, suivi d’une signature d’accords de coopération et de visites d’infrastructures dont la Maison du Train express régional (TER).

Emmanuel Macron se rendra également en compagnie de son hôte, demain samedi, à Saint-Louis (257 km de Dakar) pour une visite d’un quartier de pêcheurs de Guet-Ndar, menacé par l’érosion marine.

      

Les enseignants togolais en grève de 72h

Les enseignants de l’école publique du Togo observent à partir de ce mardi une grève de 72 heures, selon un mot d’ordre adressé par la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) au ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle.Cette grève que ses organisateurs qualifient d’indignation est « reconductible les prochains jours » si les questions des primes, d’indemnités et d’amendements ne sont pas satisfaites, souligne le mot d’ordre.

La CSET avait suspendu son mot d’ordre de grève lancé pour le 8 janvier, pour permettre l’aboutissement des négociations entamées dans le groupe de travail mis en place par le Premier ministre sur les discussions relatives au système éducatif.

Arrestation d’un député en Côte d’Ivoire: l’Assemblée nationale dénonce une ‘’atteinte aux droits des députés »

Le Bureau de l’Assemblée nationale, réuni, à l’effet d’examiner l’arrestation du député Yah Touré, a dénoncé, lundi, une ‘’atteinte aux droits des députés » et ‘’s’insurge contre les tentatives d’humiliation de la représentation nationale » titulaire du pouvoir législatif.Selon la déclaration lue par le député Siki Blon Blaise, à l’issue de la réunion, ‘’le vendredi 26 janvier 2018, aux alentours de 19h30, alors qu’il avait été appelé de toute urgence pour se rendre au chevet d’un malade, l’honorable Touré Yah, député élu de la circonscription de Duékoué sous-préfecture (ndlr : ouest ivoirien), aurait eu une altercation avec un agent de police, commis à la régulation de la circulation au carrefour d’Attoban ».

Par la suite, alors qu’il croyait cet incident clos, (…) dans la soirée du dimanche 28 janvier 2018, le ‘’député recevra à son domicile, la visite d’un capitaine de police porteur d’une convocation de la Préfecture de police à son encontre », rapporte le bureau de l’Assemblée nationale.

Le parlementaire ‘’auditionné » dans  à la Préfecture de Police est ‘’retenu jusqu’au petit matin du lundi 29 janvier » et ‘’ conduit au parquet, maintenu au violon ce jour du lundi 29 janvier 2018 depuis 7h30 minutes » avant d’être  ‘’reçu par le Procureur de la République qui lui a signifié qu’il serait mis sous mandat de dépôt puis déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan », poursuit le communiqué.

Le bureau de l’Assemblée nationale note que ‘’le comportement de l’agent de police porte atteinte à l’honneur et à la considération du Député et donc de l’Institution et du peuple qu’il représente, la préfecture de police a abusivement retenu le député sans lui notifier de garde à vue toute la nuit du dimanche 28 janvier 2018 et sans tenir compte de sa qualité de député ».

En conséquence, le bureau de l’Assemblée nationale, le Parlement ivoirien ‘’requiert la suspension de la poursuite du député en application des dispositions de l’article 92 alinéa 3 de la Constitution et de l’article 45 alinéa 3 du règlement de l’Assemblée nationale » et ‘’s’engage à saisir le Conseil constitutionnel sur la procédure utilisée dans cette affaire qui porte manifestement atteinte aux droits des députés ».

Par ailleurs, l’Assemblée nationale ‘’s’insurge contre les tentatives d’humiliation de la représentation nationale titulaire du pouvoir législatif, pilier essentiel de la République et de l’expression de la démocratie en Côte d’Ivoire ‘’ conclut le texte.

Politique, franc-maçonnerie et lutte sénégalaise avec frappe départagent les quotidiens

L’actualité politique, les francs-maçons qui menacent le Sénégal après l’interdiction de leur réunion à Dakar, ainsi que la lutte sénégalaise avec frappe avec le combat Modou Lô et lac de Guiers 2, alimentent les quotidiens sénégalais reçus lundi à APA.Traitant de la présidentielle de 2019, Walfadjri donne «les prémices d’un passage en force de Macky» qui, à travers le système de parrainage des candidatures, veut «éliminer d’autres adversaires».

Dans sa rubrique «la parole à l’opposition», Le Soleil note que «Diop Decroix dit ses convictions».

«Nous exigeons un audit du processus électoral et non celui du fichier électoral. Macky va nous battre à plate couture, si…Le retour de Karim est aussi sûr que le soleil qui se lève à l’Est ; ne pas revenir ne lui traverse même l’esprit», argument Diop Decroix.

Sud Quotidien s’intéresse au réchauffement du front social avec la grève des syndicats d’enseignants, dès ce mardi, et voit «l’école et les universités dans…l’impasse».

Nos confrères indiquent que «la sortie de crise entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants est loin de connaître son épilogue». «Conséquence, ajoute Sud, le front social entre en ébullition dès demain, mardi 30 janvier, avec la grève de trois jours enclenchée par les syndicats les plus représentatifs de l’école sénégalaise (Saems-Cusems-Sels-Sels/A-Uden et Snelas)».

Les Echos consacrent sa Une aux menaces des francs-maçons contre le Sénégal après l’interdiction de leur réunion qui était prévue en février à Dakar.

«Le Grand Orient de France parle de manœuvres liberticides et d’atteinte grave à la liberté d’expression. Il promet de prendre les initiatives qu’exige la gravité de la situation», informe le journal, soulignant que le Collectif Non à la franc-maçonnerie en ordre de bataille.

Selon Les Echos, imam Mbaye Niang et Cie déclarent Rihanna persona non grata à la conférence du Partenariat mondial pour l’éducation qui se tient ce 02 février à Dakar.

«Annulation du meeting de Dakar-Les francs-maçons menacent», renchérit L’As.

En spots, les quotidiens se focalisent sur le combat d’hier en lutte avec frappe, rempoté sur décision arbitrale par Modou Lô de Rock Energie face à Lac 2 de l’écurie Walo.

«Lô de consolation, Lac de déception», titre Le Quotidien, alors que Vox Populi note : «Lô trop xaragne pour Lac». Selon le journal, il s’agit d’une victoire aux poings et aux poings du Roc des Parcelles.

De son côté, L’Observateur écrit que «Lô déborde du Lac».

Le procès de Khalifa Sall et Cie toujours en exergue

Les quotidiens sénégalais parus jeudi continuent de traiter du procès de Khalifa Sall et Cie, mis en cause dans l’affaire de la gestion de sa Caisse d’avance, mais se focalisent sur la bataille de procédures née de la constitution de partie civile de l’Etat et de la mairie de Dakar.«Constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar-La bataille des arguments», titre EnQuête, selon lequel journal, le Procureur veut l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE) dans la cause.

Mais pour Me Borso Pouye de la défense, «c’est indécent et indigne d’un Etat d ce nom». «Khalifa pense qu’un procès équitable, c’est de ne pas avoir en face de lui l’Etat», rétorque Me Yérim Thiam de la partie civile.

Après deux jours de débats sur la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar, EnQuête précise que «le tribunal clôt le débat aujourd’hui».

«Affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar-Le procès s’enlise dans la bataille de procédure. Le Procureur, l’Agent judiciaire de l’Etat et les avocats de l’Etat se frottent à la défense. Les débats ont volé par moment», écrit Vox Populi.

Sur la constitution de partie civile au procès de Khalifa Sall et Cie, Sud Quotidien note que «le parquet persiste…la défense s’accroche».

Faisant état d’échanges entre la défense et le Procureur, Le Quotidien constate un «spectacle à Bass tension».

Me Borso Pouye cogne et affirme que «l’Etat a intérêt à avoir la tête de Khalifa». Le Procureur Serigne Bassirou Guèye répond : «Je ne m’intéresse pas aux têtes chevelues».

Toutes choses qui poussent Walfadjri à parler de «théâtre au procès de Khalifa», informant que le maire de Grand-Yoff a été interpelé pour trouble d’audience.

«Procès caisse d’avance de la ville de Dakar-L’Etat expose de Sall draps», rapporte L’Observateur.

Se focalisant sur les «micmacs autour des marchés» à la Cour suprême, L’As soulève des bizarreries au sujet du fonds de la formation continue des magistrats et des interrogations autour du marché d’achat d’ascenseurs et des tenues des chauffeurs.

Le Soleil revient sur la production et la distribution de cartes d’identité et d’électeur, et renseigne que «6 régions (sur 14) totalisent 70% des retraits».

Selon le journal, 3 698 991  cartes sont retirées dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis, Kaolack, Louga ; et que dans 32 départements sur 45, le taux de retrait varie entre 90 et 98%.

Plus de 30 milliards FCFA de la Banque mondiale pour lutter contre les retards de croissance chez les enfants

La Banque mondiale a approuvé lundi à Washington un financement d’un montant total de 60,4 millions de dollars, soit environ 32 milliards de francs CFA en faveur de la Côte d’Ivoire pour soutenir les efforts entrepris par le gouvernement ivoirien en vue d’améliorer la nutrition, le développement cognitif et la scolarité des enfants vulnérables.Selon un communiqué  de l’institution transmise à APA, ce financement  est composé d’un crédit de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et d’un don de 10,4 millions de dollars du fonds fiduciaire Power of Nutrition.

Ce projet multisectoriel de nutrition et de développement de l’enfant permettra d’étendre la portée des interventions en faveur de la petite enfance dans 14 régions administratives du Nord et du Centre de la Côte d’Ivoire où le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition chronique est le plus élevé du pays.

‘’La malnutrition chronique a des effets délétères sur la croissance des enfants, avec des risques accrus de maladie et de décès, des déficiences dans le développement cognitif, des performances scolaires diminuées et, à terme, une productivité plus faible à l’âge adulte. Des conséquences qui coûtent à l’économie ivoirienne près de 970 millions de dollars par an », rapporte le communiqué.

‘’Nous nous réjouissons d’aider le gouvernement à lutter contre le fléau de la malnutrition chronique et à promouvoir le développement sociocognitif grâce à des interventions axées sur l’éducation parentale et l’éveil du jeune enfant. L’objectif est d’assurer un état nutritionnel optimal chez les enfants vulnérables et d’améliorer leur bien-être afin qu’ils puissent contribuer à l’âge adulte au développement durable et inclusif de leur pays ‘’ explique Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Ce  projet viendra soutenir les activités communautaires en faveur de la nutrition et de l’éveil du jeune enfant avec le développement d’interventions centrées sur les soins et le développement cognitif, ainsi que sur les pratiques et la diversification alimentaire.

 Il contribuera également à garantir une offre suffisante de services primaires de qualité en matière de santé et de nutrition de la mère et de l’enfant, à financer des programmes de vulgarisation agricole axés sur la production des ménages afin de favoriser la diversification de leur alimentation, et à fournir des filets de protection sociale aux femmes et aux enfants en situation précaire.

Le nouveau projet donnera en outre lieu à un programme de financement conditionné aux résultats afin d’accroître la quantité et la qualité des services de santé et de nutrition, en s’attachant spécifiquement à améliorer les interventions destinées aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants.

il contribuera également au renforcement des capacités des principales parties prenantes aux plateformes de coordination nationales, régionales et sous-régionales dédiées aux investissements et aux opérations consacrées à la croissance, à la nutrition et au développement de la petite enfance.

 Ce projet s’inscrit dans la logique du Plan national multisectoriel de nutrition (2016-2020) adopté par la Côte d’Ivoire, et qui vise entre autres à garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal, à réduire la prévalence des retards de croissance chez les enfants de moins de cinq ans et à lutter contre la malnutrition sévère.

Il est également conforme au cadre de partenariat de la Banque mondiale avec la Côte d’Ivoire (2016-2019), qui fait du renforcement du capital humain l’un des deux principaux leviers pour atteindre le double objectif d’élimination de l’extrême pauvreté et de partage de la prospérité dans le pays et qui plaide, à cette fin, en faveur d’investissements visant à améliorer la fourniture de services de qualité dans les secteurs de la santé, de la nutrition et de l’eau.

BAD: demande officielle du Nigéria pour accueillir le bureau régional de la Banque

Comptant sur sa position de premier actionnaire de la Banque africaine de développement (BAD) depuis sa création, le gouvernement du Nigeria a officiellement demandé à la banque d’accueillir son bureau régional à Abuja, indique un communiqué de l’institution financière publié vendredi. »Nous pensons être le plus grand actionnaire de la banque depuis sa création, et le pays avec l’un des plus grands portefeuilles de ses projets, le Nigeria, est l’endroit naturel et logique du centre régional de la banque », a adressé à l’institution, le ministre nigérian des Finances et Gouverneur de la BAD, Kemi Adeosun.  

 Le Bureau régional est une Haute direction. Il joue le rôle de Conseil d’administration. Un complexe de bureaux ultramodernes (The state of the art Nigeria country department), situé dans le quartier central des affaires d’Abuja, la capitale du pays, devrait  accueillir ce centre régional.

« Le bâtiment a été commandé par le vice-président du Nigeria, Yemi Osibanjo, au nom du président Muhammadu Buhari, le président de la République fédérale du Nigeria », souligne le communiqué.

La banque avait fait du Nigéria le premier pays membre régional à accueillir un complexe de bureaux construit à cet effet et appartenant à l’institution. Elle avait indiqué que le complexe renforcerait les efforts et les plans d’intégration régionale du Nigéria.

La BAD a récemment accordé un appui budgétaire au Nigeria pendant la période de récession économique. L’effet de signalisation de cet acte a donné aux réserves étrangères du pays un coup de fouet qui a contribué à stabiliser la monnaie nigériane, le naira.

L’établissement compte 80 pays membres dont 54 pays africains dits pays membres régionaux. Il comprend 26 pays membres non-régionaux issus des Etats européens, sud et nord-américains et asiatiques.

La politique en vedette dans les journaux togolais

Les journaux parus ce jeudi au Togo s’intéressent exclusivement à la politique, disséquant notamment les tenants et aboutissants du dialogue politique qui se prépare et du référendum susceptible den découler.« Une date, deux manifestations opposées », titre La dépêche avant de souligner que « UNIR a déployé ses militants pour la paix et le référendum, le groupe des 14 pour les réformes constitutionnelles et le dialogue ».

« Au Togo, ajoute l’hebdomadaire, le 13 janvier est une date pas comme les autres. C’est une date très chargée qui continue de diviser les togolais. Elle marque l’assassinat du premier président démocratiquement élu, Sylvanus Olympio, point de départ de la crise politique interminable que traverse le pays. Le 13 Janvier 2018 marque le 55ème anniversaire de l’assassinat de celui que tous les togolais appellent le Père de l’indépendance ».

Mais, s’indigne -t–il, « au lieu que de dignes hommages lui soient rendus pour les sacrifices consentis, Unir au pouvoir et son opposition  se sont illustrés différemment et négativement dans le pays ».

Sous le titre, « Grande parade des militants et sympathisants du parti UNIR : la majorité des togolais toujours mobilisés autour de Faure Gnassingbé »,  Wara les vainqueurs estime que l’opposition est prise dans son propre piège d’intransigeance, et « court à travers les capitales africaines ».

« Crise politique : les protagonistes toujours à couteaux tirés, le dialogue annoncé entre le 23 et le 26 janvier », affiche, pour sa part, Echos du pays. Selon ce journal, « Les choses se sont plus ou moins accélérées ces derniers jours avec les déplacements de la coalition des 14 partis de l’opposition à Conakry et à Accra pour des échanges avec les présidents Alpha Condé de la Guinée et Nana Akufo-Addo du Ghana. Ce qu’il faut pour le moment retenir est que le dialogue tant attendu pourrait se tenir entre le 23 et le 26 janvier prochains, même si beaucoup de détails restent encore à régler ».

Parlant du même sujet, Le Flambeau des démocrates s’interroge ainsi : « S’achemine –t- on enfin vers un compromis politique entre le pouvoir de Lomé et la Coalition des 14 formations politiques, au coeur de la contestation populaire qui a cours dans le pays depuis cinq (5) ans déjà ? ».

« Sauf retournement spectaculaire de situation, les acteurs politiques pourraient enfin se retrouver autour d’une table de discussions pour une sortie de crise. C’est à croire donc que le train du dialogue, jusque-là titubant, par la faute des calculs politiciens, de part et d’autre, est désormais sur les bons rails », note le journal.

Lancement d’un magazine pour expliquer les efforts du gouvernement ivoirien aux populations

Un magazine destiné à expliquer les efforts du gouvernement ivoirien aux populations a été lancé, mardi soir, à Abidjan en présence du ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste, Bruno Nabagné Koné.Dénommé  ‘’Impact développement », ce magazine est édité par le Centre d’Information et de communication gouvernementale (CICG), une structure rattachée à la primature ivoirienne.

Pour le ministre Bruno Koné, ce nouveau magazine  ‘’vient combler un vide ». ‘’Les efforts du gouvernement et leurs impacts doivent être expliqués, analysés afin que nos populations se l’approprient », a expliqué M. Koné, également porte-parole du gouvernement.

 ‘’Ce type de communication doit continuer de manière plus forte », a-t-il insisté, annonçant la tenue d’un séminaire gouvernemental  sur la ‘’stratégie globale de communication » à  la fin du mois de janvier.

Le Directeur du CICG, Bakary Sanogo  également  Directeur de publication du magazine, rappelant la mission principale de sa structure  a fait remarquer qu’il s’agit ‘’d’apporter un soutien robuste aux activités du gouvernement ». ‘’Notre défi est de montrer ses acquis, d’en faire un large écho, chiffre et   images à l’appui », a indiqué M. Sanogo.

Le premier numéro du magazine ‘’Impact développement »  s’intéresse à l’eau potable. Une interview avec le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, le point des travaux de la baie de Cocody sont notamment au menu de ce numéro.

Les chefs d’Etat de la CEDEAO saluent les énormes progrès enregistrés par la région Ouest-Africaine

Ils sont relatifs entre autres à  la maladie à  virus Ebola, au terrorisme, aux échéances électorales prévues cette année dans d’autres Etats membres et au chômage des jeunes.Dans son discours à  l’ouverture ce mardi 19 mai 2015 à  Accra, au Ghana, de la 47ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, M. Mahama a énuméré les succès importants enregistrés par la région au cours des derniers mois, mettant particulièrement l’accent sur la fin de l’épidémie à  virus Ebola au Libéria et la signature, le 15 mai 2015, de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Le président ghanéen a également salué la tenue récente d’élections présidentielles paisibles et équitables au Nigéria et au Togo, espérant que celles prévues cette année au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Guinée se dérouleront de la même manière et contribueront à  l’enracinement de la démocratie en Afrique de l’Ouest. Il a également évoqué l’amélioration de la situation en Guinée-Bissau grâce au soutien apporté à  cet Etat par la CEDEAO et d’autres partenaires, qui lui a permis d’entamer sa phase postélectorale et d’organiser, le 25 mars 2015, à  Bruxelles, la table ronde des bailleurs destinée à  obtenir l’appui de la communauté internationale à  son programme de reconstruction et de développement. Evoquant les défis sécuritaires dans la sous-région, M. Mahama a réaffirmé la nécessité d’un engagement ferme de l’organisation régionale et de ses partenaires contre le groupe terroriste Boko Haram au Nigeria. Il s’est par ailleurs félicité de la collaboration entre la CEDEAO et la Communauté économique de l’Afrique Centrale (CEAC) en vue d’éradiquer la menace que représente ce mouvement terroriste. Un autre grand défi auquel est confronté l’espace communautaire, a indiqué le chef de l’Etat ghanéen, est la question de l’emploi des jeunes. M. Mahama a exhorté ses pairs à  mener des réflexions approfondies à  ce sujet. «La question de l’emploi des jeunes est un défi auquel chacun de nos Etats est confronté. C’’est en fait un problème que connaissent même les pays développés, mais cela est encore beaucoup plus accentué dans notre région qui a une population jeune. C’’est là  une préoccupation à  laquelle nous devons accorder une attention particulière», a conclu l’hôte du sommet. A l’instar du chef de l’Etat ghanéen, le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a également parlé du sort de la jeunesse africaine. Celui-ci a déploré l’émigration clandestine vers l’Europe, qui a ravi, ces jours-ci, à  l’affection de leurs parents, des centaines de jeunes africains. Ouédraogo a réaffirmé la détermination de la Commission à  redoubler d’efforts pour s’attaquer aux causes profondes du phénomène, grâce à  une coopération plus approfondie avec toutes les parties concernées pour la protection de la vie et de la dignité de ces migrants. «Je voudrais préciser, à  cet égard, que la mise en œuvre effective de notre Stratégie Sahel, grâce notamment à  la multiplication de programmes intégrateurs qu’elle va favoriser, rendra encore plus efficace notre lutte contre les trafics illicites, les crimes transfrontaliers, le terrorisme et toutes les autres sources d’insécurité et d’instabilité, ainsi que le chômage endémique des jeunes», a dit le président de la Commission. Evoquant le 40ème anniversaire de la CEDEAO, qui sera célébré le 28 mai 2015, M. Ouédraogo a assuré que la commémoration de cet évènement a même déjà  débuté dans certains Etats membres, comme pour montrer, que C’’est tout au long de 2015 que l’organisation régionale entend mettre en lumière ses réalisations. Outre le président ghanéen, John Dramani Mahama, le sommet rassemble les chefs d’Etat burkinabé, Michel Kafando, ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, malien, Ibrahim Boubacar Kéita, nigérien, Mahamadou Issoufou, togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, nigérian, Goodluck Ebele Jonathan, sénégalais, Macky Sall, libérien, Ellen Johnson Sirleaf, et sierra-léonais, Ernest Bai Koroma. La cérémonie d’ouverture du sommet s’est également déroulée en présence de la vice-présidente gambienne, du Premier ministre capverdien, des représentants du Bénin, de la Guinée et de la Guinée-Bissau, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest ainsi que du vice-président, des Commissaires et de chefs d’autres institutions de la CEDEAO. 1 3 pièces jointes Prévisualiser la pièce jointe PIC.-13.-DSC_2568-1024×684.jpg PIC.-13.-DSC_2568-1024×684.jpg

Professeur Houénou : « L’Afrique francophone doit rattraper le retard »

Le professeur Pascal Valentin Houénou est l’un des doyens de l’Université Félix Houphouà«t Boigny d’Abidjan, en Côte d’Ivoire et membre du Groupe mondial de référence de l’Unesco sur l’Education au développement durable. En marge d’un atelier tenu à  Abidjan sur « Médias, Changements climatiques et Education au développement durable » tenu du 13 au 17 octobre 2014 à  Abidjan, il a répondu à  nos questions. Le professeur Houénou est un expert de la question et a participé à  plusieurs conférences mondiales sur le climat. Il estime qu’aujourd’hui, un appel doit être lancé à  l’Afrique francophone, afin qu’elle se saisisse durablement des questions de changements climatiques. Puisque le continent est appelé à  être affecté par ses effets négatifs, il urge de faire le bilan. Et à  quelques jours de la conférence mondiale de l’Unesco sur le développement durable à  Nagoya au Japon, l’occasion est toute trouvée de renforcer le plaidoyer… Journaldumali.com : A quel stade se situe l’Afrique de l’ouest et sub-saharienne en matière de changements climatiques et d’adaptation ? Professeur Houénou : au niveau des politiques nationales et régionales, les pays, collectivement et/ou individuellement, ont davantage pris conscience des menaces qui pèsent sur le continent en matière de changement climatique. L’option préférentielle a été celle de l’adaptation tenant compte des contextes environnementaux locaux, mais nous avons vite fait d’accepter également les solutions d’atténuation pour diminuer notre emprunt écologique en adoptant le mécanisme de développement propre (MDP) issu du Protocole de Kyoto qui nous charme à  travers les crédits carbone. Nous devons résolument nous attaquer à  la question de la pollution de l’air aux effets néfastes sur la sante humaine (maladies respiratoires, cardio-vasculaires, cancer, etc). Journaldumali.com : ces dernières, la pluviométrie a baissé, tout comme les aires sèches s’élargissent ainsi que l’ensablement dans plusieurs pays sahéliens, comment lutter contre ces phénomènes ? Pour ce qui a trait à  la pluviométrie, il est patent que la situation est grave. En certains endroits on assiste à  l’apparition et à  la persistance des pluies. Les conséquences sont nombreuses. Par exemple, les inondations provoquent de nombreux dégâts matériels, humains, économiques, en l’absence de mesures d’assainissement adéquates et d’éducation aux bonnes pratiques quant à  la gestion déchets de toutes sortes qui finissent par boucher les caniveaux. Par ailleurs, on observe des insuffisances notoires en matière de gestion de risques en amont et de résilience des populations souvent marquées par la pauvreté ou l’extrême pauvreté. Notre région est à  haut risque climatique ! Mais les réponses aux menaces (sécheresses, inondations, risques et catastrophes naturelles, etc) sont encore insuffisantes. On attend beaucoup des partenaires techniques et financiers qui apportent fort heureusement leur appui de façon de plus en plus intégrée. Les recherche-actions en cours qui visent la durabilité constituent une stratégie à  encourager en mettant à  la disposition des chercheurs les moyens financiers pour un plateau technique local en vue de la veille environnementale et de l’alerte précoce. Journaldumali.com : Que va dire l’Afrique à  la conférence de Nagoya prévue du 10 au 12 novembre 2014, sur son bilan en terme de développement durable ? Je sais que le bilan reste mitigé en Afrique, mais l’Afrique en ses différentes parties prenantes doit résolument adopter l’éducation au développement durable La conférence de Nagoya au Japon est, une bonne occasion pour amplifier ce remède qui contribue déjà  à  guérir l’humanité malade de ses malades et de ses maladies. Les ingrédients de cette potion magique sont : d’une part faire la promotion des valeurs à  travers des attitudes et comportements favorisant le développement durable; d’autre part, mettre en œuvre des méthodes éducatives innovantes, participatives, transdisciplinaires prenant en compte toutes les formes d’éducation formelle, non formelles et informelles). Et dans ce domaine, les médias ont un rôle de premier plan à  jouer car ils constituent un outil ou moyen de communication de masse. Communiquer, n’est pas éduquer, et l’éducation au développement durable prévoit une session de haut niveau notamment pour les ministres. La question centrale à  laquelle il convient de répondre est la suivante : comment faire face aux menaces diverses qui pèsent sur notre planète, et surtout comment faire face aux menaces du changement climatique à  travers l’éducation au développement durable ? La réponse à  ces questions ne suffira, il faudra surtout agir immédiatement, car nous sommes déjà  en retard. Nous devons hâter le pas et ne point désespérer de la capacité de l’humain à  résoudre les problèmes de notre temps.

Séverine Laurent donne les «Clés pour la communication en Afrique de l’Ouest »

Mettre en avant les individualités africaines Ces quelques mots donnent le ton d’un ouvrage qui se veut accessible à  tous et donne des pistes pour une communication efficace dans son sens le plus global. Préfacé par le sénégalais El Hadj Kassé, « Clés pour une communication en Afrique de l’Ouest » doit servir à  éclairer les dirigeants d’organisation mais aussi les étudiants, les responsables de communication sur les formidables potentialités africaines et mettre en avant des individualités africaines. Je pense qu’aujourd’hui que l’Afrique est très mal représentée autant à  l’échelle internationale que dans les médias africains ». Qu’on le veuille ou non, qu’on s’en donne les moyens ou pas, la communication est au début et à  la fin de toute chose. Elle peut parfois âtre biaisée, mal comprise ou mal orchestrée. La question que l’on se pose est de savoir s’il peut y avoir de grande réussite, sans communication ? Car il s’agit bien ici de refonder la vision classique de la communication, particulièrement en Afrique de l’Ouest et les experts de la Comm trouveront dans cet ouvrage des idées pour enrichir leur approche de la communication ou la refaçonner. Passionné du continent, qu’elle parcourt depuis un vingtaine d’années, Séverine Laurent, trace avec un regard distancié les grandes lignes de la communication made in West-Africa. Sa rencontre dans les années 90 avec le PDG d’Africable et de Maisha TV, Ismaila Sidibé a été déterminante dans sa conceptualisation des choses. Une autre rencontre, celle avec le chanteur militant Tiken Jah Fakoly va lui faire comprendre davantage les relations entre l’Afrique et la vieille puissance coloniale. Quelques clés Ainsi à  propos de la colonisation, Séverine Laurent nous dit ceci : « Retenons tout de même qu’il est intéressant de s’appuyer sur ces douloureux symboles uniquement parce que l’on peut très vite les contrebalancer avec de puissants symboles positifs. » Sur la gestion du Temps : « Tic-tac, tic-tac, tic-taC’… Vous entendez ce bruit familier de l’horloge ? Et bien, en Afrique, oubliez-le ! Car on dit ici que « l’occident a la montre, l’Afrique a le temps ». Oui, la perception du temps est relative ; elle est fonction notamment des environnements géographiques et culturels des personnes… Ainsi, le temps ne s’insère pas dans des séquences ordonnées ; les notions de planification des activités quotidiennes perdent tout leur sens. » … On trouvera bien sûr d’autres clés dans ce livre au langage simple. Et face à  cette aire géographique complexe, vaste qu’est l’Afrique de l’Ouest, ce sont aussi les aspects socio-culturels et historiques qu’il faut prendre en compte pour élaborer une communication adéquate, car enfin de compte, la communication contribue à  améliorer non seulement l’économie, mais aussi les rapports humains et les potentialités de chacun.

Ebola en Afrique : la réponse des USA en chiffres

La rencontre était organisée ce mercredi 08 octobre en direct avec les journalistes réunis dans les ambassades des pays africains et certaines rédactions occidentales. Elle a réuni 6 journalistes maliens dans les locaux de la représentation diplomatique à  Bamako, sise à  l’ACI 2000. 3000 militaires Ils sont en cours de déploiement sur le terrain pour apporter une aide en terme logistique, médical et de formation. Une base est installée à  Dakar au Sénégal, qui devra permettre de se déployer sur les pays touchés à  savoir la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Les efforts sont à  ce jour concentrés sur le Libéria, qui recense le plus grand nombre de cas, 3696 à  la date du premier octobre. Les militaires travaillent à  l’installation sur place de laboratoires pouvant permettre de faire le dépistage rapide, ainsi que d’unités de traitement. Des moyens aériens et terrestres sont également mis en œuvre pour atteindre les contrées enclavées en cette période hivernale dans le pays. « Le rôle de l’armée est de confiner l’épidémie » a déclaré le Lieutenant-Général Steven Hummer, commandant-adjoint de l’Africom pour les opérations militaires. 500 personnels de santé Le Centre pour le contrôle des maladies(CDC) a enclenché depuis le 1er octobre, un cycle de formation pour les personnels soignants au Libéria. Chaque semaine, 500 personnes du corps médical sont formées à  la prise en charge efficace des cas suspects comme avérés. En outre, le CDC travaille avec les autorités en charge de la santé des pays voisins ainsi qu’avec l’OMS pour les préparer à  la gestion d’éventuels cas. 111,412 859 millions de dollars C’’est le montant décaissé par le gouvernement américain à  la date du 1er octobre. C’’est la plus grosse contribution à  l’effort international de lutte contre ce qui est en train de devenir une pandémie. Un total de plus de 690 millions de dollars ont été mobilisés, venant de donateurs tels que la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, l’Union Européenne, l’Australie ou encore le Royaume Uni et la France. « Mais les besoins restent énormes, s’alarme Nancy Lindborg, du Bureau de l’USAID pour la démocratie les conflits et l’aide humanitaire. Il manque encore environ 1 milliard de dollars pour répondre à  tous les besoins exprimés ». Une enveloppe de 10 millions de dollars a d’ores et déjà  été allouée à  l’Union Africaine par le gouvernement américain, pour soutenir l’organisation dans son action contre l’épidémie, a pour sa part annoncé M. Donald Lu, coordinateur adjoint pour la réponse au virus Ebola du gouvernement américain. 100 jours C’’est le délai que se sont fixés les intervenants sur le terrain pour faire reculer la maladie. « Nous avons trois paliers d’évaluation. « Au terme de 60 jours, nous devrons avoir terminé le déploiement de nos hommes. Au bout de 90 jours, nous pensons pouvoir déterminer l’effet des actions entreprises sur le terrain. 10 jours plus tard, nous devons être en mesure de dire si notre réponse est efficace ou pas » a déclaré le Lieutenant-Général Hummer. Une efficacité qui se traduira par le recul de nombre de nouveaux cas, voire un arrêt de la propagation de l’épidémie.

Ebola: près de 2300 morts

Selon le dernier bilan publié par l’OMS et arrêté au 6 septembre, la fièvre hémorragique Ebola a fait 2.296 morts sur 4.293 cas confirmés, probables et suspects. Le précédent bilan, publié vendredi 5 septembre par l’OMS et arrêté au 5 août, faisait état de 2.105 morts sur 3.967 cas signalés en Afrique de l’Ouest.Selon les chiffres publiés mardi 9 septembre, l’OMS a dénombré 1.224 morts au Liberia, 555 en Guinée et 509 au Sierra Leone. En outre, le Nigeria a déclaré 21 cas (confirmés, probables et suspects), dont 8 mortels, alors que le Sénégal a fait état de trois cas, dont un seul confirmé. Des milliers de nouveaux cas sont à  craindre Dans les trois principaux pays concernés, 47% des cas mortels et 49% des nouveaux cas ont été signalés ces derniers 21 jours. La progression des cas continue de s’accélérer dans les pays o๠la contamination se fait sur une grande échelle et de façon intense : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone », a signalé l’OMS. Lundi 8 septembre, l’OMS avait averti que plusieurs milliers de nouveaux cas étaient à  craindre dans les trois prochaines semaines au Liberia, un pays qui n’a plus de lits disponibles pour accueillir des malades atteints du virus. L’épidémie d’Ebola qui touche actuellement l’Afrique de l’Ouest est la plus grave jamais survenue.Le virus Ebola, qui provoque des fièvres hémorragiques, tire son nom d’une rivière du Nord de l’actuelle République démocratique du Congo (RDC). Son taux de mortalité varie entre 25 et 90% chez l’homme. Une autre épidémie d’Ebola sévit actuellement dans une région reculée du Nord-Ouest de la RDC, ayant causé la mort de 32 personnes en près d’un mois.

Le virus Ebola toujours aussi inquiétant

Alors que la psychose semble avoir reculé au Mali, l’inquiétude augmente chez les voisins qui essaient de venir à  bout de l’épidémie d’Ebola. Une réunion des experts de la santé, initiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’ouvre ce mercredi à  Accra, capitale du Ghana, pour se pencher sur les nouvelles stratégies de lutte contre la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest. Selon le ministre ghanéen de la Santé, le colonel Remy Lamah, cette réunion sous-régionale qui prendra fin jeudi verra la présence à  Accra pendant 48 heures des responsables des services de santé de 11 pays de la Communauté économique de développement des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Vers une réponse commune au fléau Des questions aussi variées comme celles concernant les mesures à  prendre pour enrayer la maladie dans les trois pays contaminés ? Comment éviter la contamination dans les pays encore conservés ? Comment se préparer à  faire face à  une éventuelle arrivée du virus dans des pays comme la Guinée Bissau, La Côte d’Ivoire, le Mali ou encore le Sénégal ? Qui va financer ? seront au centre des débat deux jours durant à  Accra. l’un des facteurs de la non maitrise de la maladie jusqu’à  ce jour est le manque et partage d’information de la part les pays contaminés. Les autorités Guinéenne ont mi du temps à  demander l’aide internationale et donner des informations fiables sur la maladie. Une situation qui a favorisé la progression de l’épidémie. Malgré les dispositions prises dans les pays limitrophes comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Mali, aucune stratégie commune n’avait été réfléchie pour lutter contre le virus. 759 cas dont 467 décès C’est le bilan pour la sous-région de la maladie dont les premiers cas sont apparus au mois de mars en Guinée Conakry. l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé le 1er juillet avoir recensé 759 cas de contamination par le virus Ebola en Afrique de l’ouest. Ainsi, le nombre de décès causés par l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone était de 467 lundi. Le précédent bilan de l’OMS du 24 juin faisait état de 599 cas dont 338 décès. Ce qui dénote d’une hausse de la pandémie, poussant l’OMS à  publier, pour la première fois depuis le début de l’épidémie, en mars 2014, les statistiques détaillées différenciant les cas confirmés, suspects et probables dans les trois pays affectés. l’organisation indique que la Guinée, d’o๠l’épidémie est partie, est le pays le plus affecté avec 413 cas de fièvre hémorragique, dont 293 cas confirmés Ebola. Ce pays a enregistré un total de 303 morts. Quant au Liberia voisin, il y a été dénombré 107 cas dont 52 confirmés. La Sierra Leone a de son côté enregistré 239 cas, dont 199 confirmés, engendrant 99 morts. Au Mali les autorités demandent à  la population de s’impliquer d’avantage dans la prévention.

Financement en hausse pour le projet électrique Banda

Cette aide financière gérée par l’Association internationale de développement (IDA), institution de la Banque mondiale chargée du financement concessionnel, bénéficiera à  la Mauritanie (130 millions de dollars) au Sénégal (99 millions de dollars) et au Mali (32 millions de dollars). à€ cela, s’ajoute une garantie des investissements de 585 millions de dollars assurée par l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Ce projet produira à  terme 300 mégawatts d’électricité à  partir de l’exploitation de gisements marins de gaz naturel au large de la Mauritanie. Il fournira ainsi une électricité abordable, fiable et durable aux foyers, entreprises et exploitants miniers mauritaniens et permettra d’exporter une partie de cette production au Mali et au Sénégal. « Les pays d’Afrique ne seront pas en mesure de créer des emplois et offrir des opportunités aux jeunes sans accès adéquat à  une énergie peu coûteuse, fiable et propre. » a souligné Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique. « Ce mécanisme de garanties sans précédent, permet de mobiliser 950 millions de dollars d’investissements privés au profit de l’extraction de gaz et de la production d’électricité, tout en favorisant les échanges d’électricité entre la Mauritanie, le Sénégal et le Mali ». Ces trois pays connaissent en effet une augmentation constante de leur demande d’électricité. Au Sénégal, le manque d’électricité engendre une perte de croissance de l’ordre de 2%. Cette demande est satisfaite par un recours croissant à  une énergie produite à  partir de combustibles liquides, qui s’avère coûteuse et polluante. Ces coûts élevés de production ne permettent pas aux fournisseurs d’électricité de rentabiliser leur activité. Dès lors, les Etats sont appelés à  les soutenir financièrement. « Le Projet Banda démontre qu’une approche régionale est nécessaire pour résoudre le problème du déficit énergétique en Afrique. » a indiqué Michel Wormser, vice-président de MIGA. « Les garanties apportées par la Banque mondiale associées à  celles de MIGA ont été déterminantes pour attirer les investissements privés » a-t-il ajouté. La stratégie du gouvernement mauritanien vise à  mobiliser les ressources naturelles au profit du développement du pays, en utilisant le gaz naturel pour produire et exporter de l’électricité. Au total, plus d’1,4 millions de foyers, soit 7 millions de personnes, bénéficieront de ce projet dans ces trois pays. La découverte de nouveaux gisements de gaz en Mauritanie change ainsi considérablement la donne économique et énergétique pour la sous-région. Le Projet Banda, de production d’électricité à  partir du gaz constitue une nouvelle approche pour développer les ressources énergétiques à  l’échelle régionale. En effet, l’exploitation des gisements de gaz implique de combiner la demande d’électricité de plusieurs pays pour être rentable commercialement et abordable pour les consommateurs. Par sa solvabilité, le secteur minier constitue le client de référence de ce projet permettant une économie d’échelle et réduisant les risques pour les investisseurs.

Exploitation minière : l’économique contre le social ?

Les pays de la sous-région ouest africaine ont connu ce que l’on peut appeler un boum minier au cours des 20 dernières années. Si autrefois, l’or, en particulier, était une ressource connue et exploitée de manière traditionnelle, aujourd’hui, les ressources minières constituent de vrais pourvoyeurs de fonds pour les Etats. Du Sénégal au Nigéria, en passant par la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, aucun pays n’échappe aujourd’hui à  cette « fièvre ». Les exploitations se sont multipliées tant en terme d’unités industrielles que de carrières de plus petite taille o๠travaillent en général les orpailleurs traditionnels qui opèrent dans l’informel. Des couteaux à  double tranchant Il est indéniable que la manne financière reversée par les opérateurs miniers est la bienvenue dans les caisses de nos pays en voie de développement (15% du PIB environ en ce qui concerne le Mali). De nombreux projets de développement ont pu être réalisés grâce aux subsides récoltés par l’Etat et la plupart des opérateurs initient des actions pour améliorer les conditions de vie des populations sur les terroirs desquels elles s’installent. Cependant, force est également de reconnaà®tre que les exploitations minières sont source de nombreux impacts sur ces mêmes communautés et sur l’environnement. Pollution des terres et des eaux par les produits toxiques utilisés pour traiter le minerai extrait, dégradation durable des sols et de la biodiversité, impacts sur la santé humaine, autant de conséquences constatées quasi unanimement dans tous les pays qui abritent aujourd’hui des mines, industrielles ou traditionnelles, quelque soit la ressource qui y est prélevée. Le cas particulier des mines d’or a occupé le premier jour des échanges des journalistes participant à  un atelier sous-régional co-organisé par le Partenariat Ouest-Africain de l‘Eau (GWP-AO) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) à  Ouagadougou, Burkina Faso du 1er au 5 octobre 2012. Cette rencontre qui a pour thème « exploitation minière et protection de l’environnement et des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest » est le 6ème d’une série de réunions de journalistes s’intéressant aux questions de protection de l’environnement et de développement durable. La présente session regroupe une quarantaine de femmes et hommes de média, venus de la sous-région (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo) auxquels se sont joints des parlementaires burkinabé et des experts. Durant les cinq jours de travaux, les journalistes seront informés sur les réalités du secteur minier et sur leur rôle de veille active pour que ces pourvoyeurs de richesses ne soient pas les fossoyeurs de « la nature et de l’homme ». Mieux gérer aujourd’hui pour assurer demain Les problèmes sont en effet nombreux. Aujourd’hui, il est rare de parler d’une mine sans évoquer les conséquences de son installation sur la vie sociale (abandon scolaire, dépravation des mœurs, conflits sociaux), économique (inflation, abandon de l’activité agricole), sanitaire (maladies liées à  la mine). De plus, et C’’est de loin le plus visible, l’impact négatif durable sur l’environnement est tel qu’il suscite de plus en plus d’inquiétudes chez les populations mais aussi et surtout des organisations de la société civile qui alertent sur les risques aujourd’hui et demain. Il est cependant impensable pour les pays d’abandonner l’exploitation de leurs sous-sols au nom de considérations sociales et/ou écologiques. Il est donc nécessaire de concilier, autant que faire se peut les intérêts économiques et la protection de l’homme et de son environnement. Les législations existantes, les enjeux de leur réelle application par les miniers et les Etats, l’éveil de conscience sur les tenants et les aboutissants de l’exploitation minière, surtout, sur la possibilité de faire les choses autrement tels sont les axes de réflexion des journalistes, parlementaires, experts et des représentants des sociétés minières. l’objectif avoué étant de donner à  chacun les outils pour agir afin de pérenniser les ressources mais aussi et surtout protéger le bien-être de l’humain au nom duquel nos Etats se sont lancés dans une « révolution minière » pour l’instant mal maà®trisée et qui laisse sur le carreau des millions de laissés-pour-compte.

Côte d’Ivoire : le retour de l’instabilité!

On estime aujourd’hui à  13.000 le nombre des personnes qui ont fui leurs foyers en Côte d’Ivoire, suite à  des attaques menées par des hommes armés jusqu’ici non identifiés. Lesquelles attaques qui ont fait au moins 22 morts, selon des statistiques rapportées par la presse internationale. Ces personnes pour la plupart habitants de la ville de Tai, dans le Sud-Ouest ivoirien, région frontalière du Liberia en proie à  un regain de violences meurtrières, se disent aujourd’hui «traumatisées», apeurées et paniquées, selon des témoignages recueillis par l’agence de presse Associated Press. «Nous avons recensé cinq attaques depuis le début de juin, et vu les rumeurs qui circulent, tout le monde a peur de ce qui pourrait se passer ensuite», souligne un des témoignages, précisant que dans certains villages, toutes les maisons ont été détruites. Selon des informations transmises par la télévision d’Etat en Côte d’ivoire, on apprend que des soldats ont entamé le week-end dernier, en liaison avec les forces libériennes et onusiennes, une manœuvre de sécurisation de la frontière avec le Libéria, en vue de ressortir les armes et les caches d’armes. Une opération rendue délicate, car selon des observateurs sur place, la région frontalière avec le Liberia devrait plutôt être sécurisée pour protéger la population et offrir des passages sûrs pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Pour sa part, la mission des Nations unies (ONUCI) toujours présente en Côte d’Ivoire a fait savoir dans un communiqué, que les leaders politiques du pays doivent se rendre personnellement à  l’ouest, afin d’y transmettre des messages de réconciliation aux populations, afin de faire avancer la cause de la paix durable et de la cohésion sociale dans le pays. Les armes se font encore entendre en Côte d’Iivoire Dans son argumentaire et selon des propos rapportés par son porte-parole, M. Bert Koender pense qu’il est «essentiel de renforcer le souffle des efforts de dialogue et de réconciliation entre tous les Ivoiriens, suite aux tragiques événements de l’Ouest». «Les Casques bleus continuent d’accroitre leurs effectifs et le nombre de leurs patrouilles dans la zone, en particulier entre Toulepleu et Grabo. Deux bases temporaires sont établies à  Sakre et à  Para, et des troupes supplémentaires continuent d’être déployées dans la région, en provenance d’autres secteurs», a ajouté Mme Sylvie van den Wildenberg, la porte parle de l’ONUCI, lors d’une conférence de presse avec des journalistes à  Abidjan, le 21 juin 2012. Le 8 juin dernier, une attaque visant des Casques bleus et des villageois dans une zone frontalière avec le Liberia avait fait 22 morts dont sept Casques bleus du contingent nigérien de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Les responsables de cette attaque ne sont pas connus et l’affaire divise toute l’opinion publique en Côte d’Ivoire, y compris la classe politique. Le gouvernement a imputé les attaques à  d’anciens miliciens ou mercenaires fidèles à  l’ex-président Laurent Gbagbo, actuellement détenu à  La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).Mais, pour le Front Populaire Ivoirien (FPI, opposition) de l’ancien président, ces attaques sont une diversion et un complot réalisés par l’actuel président Alassane Ouattara, en vue d’accélérer l’expropriation des paysans autochtones et parachever la colonisation burkinabé en cours pour livrer les ressources nationales aux multinationales.

Urgence crise alimentaire en Afrique de l’Ouest

Des millions de personnes en Afrique de l’Ouest pourraient être sauvées d’une grave crise alimentaire si des actions de prévention à  grande échelle étaient menées dans cette région. C’’est du moins l’avis de l’ONG Oxfam. Les premiers indicateurs disponibles soulignent les risques d’une crise alimentaire en 2012, avec des populations particulièrement à  risque en Mauritanie, au Niger, au Burkina Faso, au Mali et au Tchad Le sahel, zone à  risque . Alors que les évaluations se poursuivent pour identifier les personnes les plus à  risque, les premiers résultats montrent que 6 millions de personne Niger et 2,9 millions au Mali vivent dans des régions vulnérables à  cette crise, alors qu’en Mauritanie un peu plus de 25% de la population, soit 700 000 habitants, sont à  risque et pourraient être confrontés à  une insécurité alimentaire sévère. Les données officielles du Burkina sont attendues bientôt, mais il est fait état de prés de deux millions de personnes qui risque d’être affectées. Au Tchad, 13 régions sur 22 pourraient être concernées par l’insécurité alimentaire. Oxfam tire la sonnette d’alarme Certes, les Etats de la sous région, ont déjà  reconnu la gravité de la crise, mais Oxfam pense qu’ils devraient redoubler d’efforts pour s’assurer que les populations reçoivent de l’argent pour s’alimenter, de la nourriture pour leur bétail, et que l’aide alimentaire d’urgence soit disponible et prête a être distribuée. Sur la base des informations disponibles avec les systèmes d’alerte précoce, la production des céréales a chuté, en comparaison avec la moyenne des 5 dernières années. Le Tchad et la Mauritanie ont notamment des déficits de production agricole de plus de 50%, comparée à  l’année écoulée. Les réserves nationales sont dangereusement basses, alors que les prix de certaines céréales clés sont 40% plus élevés que la moyenne des 5 dernières années. Selon Mamadou Biteye Directeur Humanitaire d’Oxfam en Afrique de l’ouest, « La situation semble extrêmement préoccupante pour des millions de personnes en Afrique de l’Ouest, mais le pire peut encore être évité. La crise a été identifiée tôt, et nous savons qu’il existe des mesures simples et rentables qui peuvent être prises pour protéger les populations les plus vulnérables. Cette fois-ci, nous pouvons agir avant que l’urgence ne sévisse ». Mamadou Biteye ajoute que «Les populations se remettent encore de la dernière crise de 2010 et sont extrêmement vulnérables à  tout nouveau choc, tels que la hausse des prix alimentaires, les mauvaises récoltes ou la perte de leurs animaux. Ces populations ont besoin d’aide maintenant pour renforcer leur résilience avant l’année prochaine ». Pour sa part, Oxfam prépare des actions pour répondre immédiatement aux besoins des personnes les plus vulnérables. En effet, l’organisation travaille dans certaines zones affectées pour aider les populations à  accroitre leur résilience face à  la crise actuelle, et s’apprête aussi à  fournir de l’assistance alimentaire. Ainsi, en Mauritanie, dans la région de Gorgol, 1 300 femmes organisées en coopératives ont bénéficié de systèmes d’irrigation qui, grâce à  une pompe, tire de l’eau d’une rivière jusqu’aux jardins potagers. Au Burkina Faso, Oxfam a déjà  démarré une réponse humanitaire, avec le soutien de ECHO, pour aider prés de 50 000 personnes à  accéder à  la nourriture.

WASH-JN pour porter la voix des sans-voix

A l’issue d’une assemblée générale de trois jours a pemis de mettre en place une nouvelle organisation sous-régionale. Elle regroupe les journalistes qui s’interessent et écrivent sur ls questions d’Eau potable, d’hygiène et d’assainissement. Racine Kane dirige le comité de coordination mis en place à  l’issue des travaux. Il nous présente le WASH-JN. Journaldumali.com : Mr Kane, faites nous la genèse de votre réseau. Racine Kane : Tout est parti de l’initiative de deux organisations qui s’activent dans le secteur Eau Hygiène Assainissement (WASH, en anglais). Ce sont Water Aid, dont le bureau Afrique de l’Ouest est à  Accra, o๠nous avons tenu notre assemblée générale et la WSSCC qui met l’accent particulièrement sur l’assainissement. Ce sont donc ces deux structures qui s’appuyant sur des réseaux de journalistes nationaux qui existent déjà  dans les pays o๠WaterAid est présent, ont émis l’idée de la création de ce réseau sous-régional. Pour cela, ils ont invité d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest pour unir les capacités de sensibilisation, de plaidoyer, avec un champ d’action beaucoup plus élargi. La première étape a été une rencontre à  Bamako en novembre dernier. Nous y avons fait le point de tout ce qui touche à  la nécessité de mettre en place ce réseau, à  sa mission pour que nous puissions atteindre autant de cibles que possible, décideurs, populations, etc. A Accra, du 27 au 29 avril dernier, nous avons mis sur pied le Réseau des Journalistes en Eau Potable, l’Hygiène et l’assainissement de l’Afrique de l’Ouest. Treize pays en sont membres, représentés ici par les réseaux existants ou en création de journalistes qui se sentent concernés par cette question de développement qui est cruciale pour notre continent et en particulier l’Afrique de l’Ouest. Journaldumali.com : Quels sont les objectifs de WASH-JN? Racine Kane : Nous nous sommes fixés trois principaux objectifs. Le premier, C’’est de porter la voix des pauvres au niveau le plus élevé possible. Parce que le journaliste doit communiquer, éduquer mais avant tout informer. Donc, il faudra qu’on fasse entendre à  travers nos plumes, nos micros, la voix des sans-voix. Deuxièmement, il s’agit de capitaliser les capacités des journalistes pour atteindre les cibles, les sensibiliser et obtenir en retour les attentes des populations. Le troisième objectif est de fédérer les actions des médias pour arriver à  un changement de comportement pour arriver à  une véritable promotion des questions d’eau potable et assainissement, et ce à  travers un plaidoyer à  l’endroit de toutes les cibles. C’’est ce qui justifie qu’on mette en place ce réseau qui a fini de se structurer et qui va maintenant passer à  l’action. Journaldumali.com : Comment va s’articuler le plan d’action du réseau ? Racine Kane : Notre stratégie tourne autour de ce que les journalistes savent faire. Il s’agit de la sensibilisation et de l’information aussi bien des populations qui devront changer de comportement, que des décideurs pour qu’ils tiennent leurs engagements et prendre en compte les besoins pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. On sait que parmi les OMD, la question de l’eau potable est centrale. Beaucoup d’autres objectifs, d’ailleurs, ne sauraient être réalisés si la question de l’eau et de l’assainissement n’est pas réglée. l’autre axe de travail ce sera le plaidoyer envers des cibles qui sont connues. Nous voulons également, à  travers nos actions, intéresser les médias internationaux aux questions WASH pour qu’ils portent encore plus haut le combat du Réseau mais surtout des populations qui sont concernées. Nous avons prévu aussi une série d’autres actions comme des caravanes par exemple, mais cela se fera de concert avec les réseaux nationaux parce qu’il ne faut pas oublier que WASH-JN est l’émanation des réseaux dans les différents pays, qui font déjà  un travail appréciable sur le terrain. Journaldumali.com : Un appel aux confrères, aux partenaires ? Racine Kane : Il faut d’abord que nous journalistes, nous nous rendions compte du rôle qui est le nôtre. Il nous faut nous intéresser aux questions qui peuvent nous faire jouer le rôle premier qui est le nôtre, C’’est-à -dire, des acteurs de développement. Il faut que les décideurs que le réseau est venu pour les accompagner. Mais aussi en tant que partenaire. Parce que de nombreuses activités sont menées mais qui ne sont pas connues et encore moins dupliquées parce qu’il n’y a pas cette chaà®ne d’information qu’il faut pour les mettre en lumière. Il faut que nous unissions nos efforts à  ceux de la société civile, des décideurs, pour que nous arrivions tous ensemble on puisse arriver à  résoudre les problèmes auxquels nos populations sont confrontées. La machine est lancée et il ne dépend que de nous de dépasser nos propres attentes.

Libye : Khaddafi reprend le contrôle

Le guide Libyen reprend le contrôle. Les forces de Kadhafi ont gagné du terrain face aux rebelles mardi, reprenant Zouara (ouest de Tripoli), dernier bastion de l’opposition dans l’ouest de la Libye, avant d’attaquer Ajdabiya, verrou stratégique vers l’est du pays. Succès également sur le front diplomatique pour le dirigeant libyen, les pays du G-8 n’ayant pas pu s’entendre à  Paris sur une intervention militaire internationale dans son pays. Fort de ses avancées sur le terrain, Moammar Kadhafi a pratiquement déclaré victoire mardi, estimant dans le quotidien italien « Il Giornale » que l’insurrection était désormais à  court d’options. « Il n’y a plus que deux possibilités: se rendre ou fuir », a-t-il affirmé. Les forces loyalistes ont d’abord repris mardi Zouara, ville située à  une cinquantaine de kilomètres à  l’ouest de Tripoli, renforçant la mainmise de Kadhafi sur la région s’étirant entre la capitale et la frontière tunisienne. Les soldats de Moammar Kadhafi ont également frappé Ajdabiya, pilonnant la ville par les airs et au sol par des tirs de missiles et d’artillerie. Alors que les insurgés n’avaient fortifié que l’entrée ouest de la ville, les forces loyalistes les ont surpris en attaquant également par le Sud. L’opposition a rapidement été dépassée, et les chars de Kadhafi ont pu entrer dans Ajdabiya. « Ils n’ont pas les armes, mais ils ont la volonté de se battre », a déclaré à  propos des rebelles le lieutenant-colonel Mohammed Saber, un officier de l’armée ayant fait défection. Il s’exprimait par téléphone alors que résonnaient en arrière-plan les bruits des explosions et des tirs d’artillerie. Ahmed al-Zwei, porte-parole des insurgés, a, lui, expliqué que des missiles tirés depuis la mer et des bombes larguées par les avions de l’armée atteignaient Ajdabiya. Ce revers à  Ajdabiya pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’opposition, la ville étant le verrou de l’est du pays, qu’elle contrôle désormais depuis plusieurs semaines. Si l’armée de Kadhafi parvenait à  reprendre effectivement le contrôle de cette cité de 140.000 habitants, la voie pourrait alors être ouverte vers Benghazi, bastion de la rébellion, o๠s’est installé le Conseil national libyen de transition (CNLT), instance regroupant les opposants à  Kadhafi. La télévision libyenne a affirmé que la bataille d’Ajdabiya était déjà  remportée, assurant que les soldats loyalistes contrôlaient « totalement » la ville et étaient en train de la « nettoyer des bandes armées ». A Tripoli, plusieurs centaines de partisans de Kadhafi se sont rassemblés sur la place Verte pour fêter cette annonce. Dans le même temps, les pro-Kadhafi maintenaient le blocus de Misrata, troisième plus importante ville de Libye et dernière position majeure de l’opposition dans l’ouest. « Nous sommes à  court d’antibiotiques, de matériel chirurgical et d’équipements jetables », a confié un médecin de la ville. « Nous nous sentons tellement isolés ici. Nous implorons la communauté internationale de nous aider dans ces moments très difficiles ». Mais, les ministres des Affaires étrangères du G-8, réunis à  Paris, n’ont pas réussi à  s’entendre. La France et la Grande-Bretagne n’ont pas obtenu le soutien des autres pays, ni à  des frappes aériennes ciblées ni à  la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne, les diplomates des grandes puissances s’en remettant finalement au Conseil de sécurité de l’ONU pour prendre de nouvelles sanctions contre Tripoli. Celui-ci envisage d’accroà®tre les pressions pour inciter Khaddafi à  partir. En route vers Benghazi Désormais, c’est vers Benghazi que se dirige les forces Pro Khaddafi qui envisagent une offensive pour déboulonner les dernières résistances, alors que les insurgés continuent à  réclamer l’option militaire. Après 30 jours d’insurrection armée, le colonel est en voie de reprendre le contrôle de son pays. Au gran dam de la communauté internationale.

Patronat du Mali : Quelles perspectives pour le secteur privé ouest-africain ?

En prélude à  la cérémonie d’inauguration de ses nouveaux locaux, le CNPM a abrité l’ouverture d’un Forum portant sur le thème :«Quelles stratégies et perspectives de développement du secteur privé en Afrique de l’ouest, cinquante ans après les indépendances ? ». C’’était sous la présidence du ministre de l’industrie, Amadou Abdoulaye Diallo, du président du CNPM, Moussa Balla Coulibaly, du directeur exécutif régional pour l’Afrique de l’Organisation internationale du travail, Charles Dan. A quoi ressemble le secteur privé malien 50 ans après les indépendances ? Quelles perspectives pour le secteur privé ouest africain ? Voilà  entre autres questions auxquelles le présent thème a tenté de répondre. Pour Frédéric Muia, conseiller principal pour l’Organisation internationale des employeurs (OIE), l’Afrique a besoin d’un secteur privé dynamique pour réaliser son décollage économique. Le rôle du gouvernement malien, pour lui, est de garantir un cadre macroéconomique approprié et combattre l’insécurité et fournir les infrastructures adéquates. «Â Personne ne réussira seul ». C’’est en ces termes que le directeur régional de l’OIT pour lAfrique, Charles Dan a commencé ses propos. Pour lui, le succès reposera sur la coopération, l’intégration régionale tout en privilégiant la communication, le partenariat public privé, comme base d’identification des secteurs porteurs et des grappes de croissance , des mécanismes d’incitation à  l’investissement, des programmes de mise aà  niveau des entreprises… » Au Mali, comme dans la plupart des pays africains, l’économie est caractérisée par la prédominance du secteur informel . Ainsi , sur les vingt mille (20000)entreprises que compte le pays 18.000( soit 90%) relèvent de l’informel. Il occupe la quasi totalité du secteur primaire, plus de 70% du secteur tertiaire et environ 25% du secteur secondaire . Ainsi, le secteur informel (y compris le secteur agricole) occupe au moins 98% de la population active du pays. Lenombre d’entreprises ayant la personnalité morale se situe donc autour de 2.000, soit le dixième des entreprises que compte le pays. La grand majorité de ces entreprises sont de taille. Plus de deux tiers (2/3)des entreprises enregistrées et actives sont des personnes physiques pour la plupart des commerçants. Sur les centre (100) plus grandes entreprises du pays, près de la moitié d’entre elles utilisent de (100) employés et seulement le ¼ d’entre elle ont un chiffre d’ affaires annuel de plus de quart ( 10) milliards de FCFA. Presque les tiers (2/3) de ces 100 plus grandes entreprises sont dans le tertiaire (commerce , distributeurs et autres services ), un peu moins de 20% dans l’industrie et les mines , un peu plus de 10% dans les BTP. Dans ces conditions, dira Charles Dan, il est difficile d’atteindre un niveau de croissance économique capable de créer des emplois durables qui amélioreront les conditions de vie de nos populations. «Â C’’est pourquoi, il faut des actions majeures à  mener à  l’horizon 2010, afin de lever les contraintes fondamentales et mettre en place les conditions favorables au développement du secteur privé formel. Créer les conditions au développement du secteur privé Ouest-Africain Charles Dan dira que le Forum est à  la fois un exercice d’introspection et de prospective. Ainsi, il déterminera les conditions cadres au développement d’entreprise durables et proposera des axes d’interventions pertinents. «Â Dans un contexte de mondialisation de la production et des échanges exacerbé par la grande crise financière et économique, et dont les plus faibles pays, entreprises, travailleurs ,familles, paient encore aujourd’hui les pots cassés, l’ Afrique doit redessiner les exigences de compétitivité et d’ équité de nos sociétés ». Selon le ministre Amadou Abdoulaye Traoré, le Mali doit comprendre les nouveaux équilibres économiques et géostratégiques mondiaux et leur influence sur les stratégies de développement des entreprises. Pour sa part le gouvernement du Mali a adopté la Stratégie de croissance Accélérée (SCA) , et un Plan d’action pour l’amélioration du climat des affaires (Doing business)et de la politique Nationale de développement Industriel (PNDI), afin de lever les contraintes liées à  la promotion du secteur privé

Paludisme : les parlementaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre en rang de bataille

Pour inverser la tendance, les décideurs africains notamment les parlementaires africains s’engagent farouchement dans la lutte contre ce fléau. Raison pour laquelle, ils se sont donnés rendez vous à  Bamako du 13 au 15 juillet pour se concerter sur cette pandémie qui continue de faire des ravages. Cette rencontre est une initiative de l’Assemblée Nationale du Mali et le projet « les voix du Mali » Cette rencontre traitera à  cet effet des sujets et dégagera des pistes de réflexion en vue de relever ces défis avec la contribution du secteur privé en matière de lutte contre le paludisme. Pour cela la rencontre s’est fixée comme objectif général de promouvoir un partenariat durable avec les parlementaires africains, en vue d’assurer une allocution adéquate des ressources budgétaires nationale au secteur de la santé en général et à  la lutte contre le paludisme en particulier. Le forum jettera aussi les bases pour le développement d’un partenariat multiforme pour soutenir les efforts des gouvernements dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Enfin, il montrera l’importance de la transparence de la gestion des ressources, et de la bonne gouvernance et de la responsabilité comme facteurs pour pérenniser les financements acquis. 15% du budget national à  la santé Au Mali comme ailleurs en Afrique, 15% du budget national est affecté à  la santé. Toute chose qui fait suite aux engagements que les dirigeants africains ont pris au cours d’une autre rencontre en 2001 à  Abuja, au Nigéria. Mais presque dix ans après, beaucoup reste à  faire, surtout pour ce qui concerne ce dernier engagement. Le premier ministre Modibo Sidibé présent à  la cérémonie d’ouverture a évoqué l’incidence économique du paludisme en Afrique au sud du Sahara estimée actuellement à  plus de 1 milliard de dollars américains, constituant ainsi un obstacle majeur pour le développement économique du continent dont le taux de croissance aurait pu augmenter de 32% annuellement si le paludisme avait été éradiqué il y‘a 35 ans. Comme résultats attendus, Le forum de Bamako engage les parlementaires en faveur de la lutte contre le paludisme, il aide les députés à  connaà®tre la situation du paludisme et les perspectives de lutte dans les pays Afrique de l’Ouest et centre. Ainsi, à  la fin de forum, les parlementaires s’engagent à  veiller sur la transparence dans la gestion des ressources et la bonne gouvernance.

Blanchiment d’argent : l’Afrique de l’ouest en croisade

l’objectif est de favoriser l’émergence d’une collaboration de haut niveau pour juguler le pernicieux phénomène du blanchiment d’argent. Organisé à  l’intention des juges francophones et lusophones des Etats membres de la CEDEAO, le présent séminaire a pour thème central : « la lutte contre le Blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ». Lutte contre le blanchiment en Afrique Dans son allocution, le correspondant national du GIABA, a rappelé qu’en novembre 2008, au rapport d’évaluation mutuelle à  Dakar, le Mali a été noté non -conforme dans presque tous les compartiments des recommandations du GAFI. Cependant, une année après à  Freetown, le Mali, a-t-il dit, a été félicité par l’excellence du travail qu’il a déployé pour se rendre conforme aux différentes recommandations. Selon le correspondant du GIABA, ceci dénote la volonté politique forte des autorités et une prise de conscience des acteurs d’aller contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Blanchiment et terrorisme Pour l’honorable juge Aminata Mallé Sanogo, les dégâts causés par le blanchiment d’argent et le terrorisme sont énormes. Et pour venir à  bout de ces fléaux, il faudra être persévérant, a-t-elle souligné. En poursuivant, elle dira que cette rencontre de Bamako va permettre non seulement de mesurer la gravité des menaces, mais aussi de dégager des pistes pour mieux lutter contre ces deux fléaux qui menacent notre démocratie. La directrice générale adjointe du GIABA, a indiqué que ces fléaux constituent de véritables menaces pour la stabilité économique et sociale de nos Etats. Pour rappel, elle dira également que les acteurs de la justice constituent non seulement le maillon indispensable dans cette lutte, mais aussi les garants sécuritaires de la société face à  ces bandits qui, avec l’argent réussissent souvent à  prendre le contrôle d’un pays.« Nul n’a le droit d’avoir l’attitude d’attentiste face à  cette situation et seul les judiciaires peuvent faire tomber ces malfrats », a-t-elle ajouté. Selon la présidente de la Cour de Justice de la CEDEAO, Mme Awa Nana Daboa, pour appréhender ces malfrats, il faut œuvrer par des actions de collaboration, passer en revue l’étude des diverses formes du terrorisme, analyser le cadre juridique et institutionnel. Aussi, la présidente a indiqué que ce séminaire au cours duquel des questions de déontologie seront débattues va permettre de renforcer les capacités des juges et de favoriser l’émergence d’une collaboration de haut niveau. Le Mali à  l’avant du combat Le ministre Maharafa Traoré, pour sa part, a signalé que le choix porté sur le Mali pour abriter ce séminaire, est un honneur, car il témoigne de la reconnaissance des efforts au niveau national dans le domaine de la lutte contre le crime organisé. A ce propos, le ministre a cité les réformes initiées tant sur le plan institutionnel que normatif. Il s’agit de la mise en place d’une Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), le lancement (le 18 février 2010 du programme national intégré de lutte contre le trafic illicite de drogue et la criminalité organisée.Pour le ministre, seule une collaboration et une coopération à  l’échelle régionale, voire internationale est capable d’éradiquer ces fléaux. Conséquences sur l’économie Nationale Aux dires de M. Maharafa Traoré, le blanchiment de capitaux a de conséquences néfastes sur l’économie nationale. Il compromet la solidité et la stabilité des institutions, des systèmes financiers tout en accroissant l’instabilité des mouvements de capitaux internationaux, portant un coup dur aux investissements. Face à  ces préoccupations de plus en plus croissantes, il est plus que jamais nécessaire pour nos Etats de disposer d’un arsenal juridique efficace, a ajouté le ministre.A noter qu’au cours de ce séminaire qui prendra fin le 26 mars prochain, les participants auront à  se pencher sur des thèmes comme : la Cour de Justice de la CEDEAO : «Composition, rôle et attributions, compétence, fonctionnement et relation avec les juridictions nationales », l’introduction à  la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, la déclaration de soupçon et la saisine du juge pour suite à  donner… La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la présidente de la Cour de Justice de la CEDEAO, Mme Awa Nana Daboa, de Mme la directrice générale adjointe du GIABA, Mme Diaw Elizabeth de Mme Aminata Mallé Sanogo, ancienne présidente de la Cour de Justice de la CEDEAO, du correspondant national du GIABA, M. Sekou Touré du représentant du Bâtonnier de l’ordre des avocats, des chefs de juridiction et de parquet, des juges, experts et autres….

Les Patrons de Douanes d’Afrique de l’Ouest et du centre en conclave à Bamako

Modernisation Douanière Les thèmes inscrits à  l’ordre du jour de la rencontre de Bamako, étaient centrés sur les exigences de la douane du 21e siècle à  savoir : la modernisation douanière et le renforcement des capacités ; le partenariat douane – secteur privé ; l’échange de renseignements et la lutte contre la fraude ; le financement des structures régionales et l’informatisation des procédures. l’Organisation Mondiale des Douanes regroupe actuellement 176 pays membres qui contrôlent plus de 98% du commerce international. Elle vise les objectifs principaux suivants : la facilitation des échanges ; la modernisation des administrations douanières par la diffusion de bonnes pratiques et le renforcement de leurs capacités. Pour promouvoir ces objectifs, l’OMD a adopté depuis quelques années, une démarche régionale qui a abouti à  la création de 6 régions à  travers le monde, dont celle de l’Afrique de l’ouest et du centre qui compte désormais 22 pays membres avec l’entrée récente de la République de Sao Tomé– et – Principe. Régionalisation Cette démarche fondée sur la régionalisation devrait permettre aux douaniers de mieux prendre en charge les spécificités de la région, de définir les activités de l’OMD qui répondent à  leurs besoins, d’évaluer les moyens et appuis nécessaires pour leur mise en œuvre et de dégager les points de vue des membres de la région sur les questions brûlantes de l’heure, tout en favorisant leur meilleure participation aux activités de l’OMD. Recommandation Au terme de deux jours de travaux, les participants ont recommandé entre autres : au titre de la protection et du respect des droits de propriété intellectuelle, une plus grande implication des administrations douanières en vue de la mise en place d’un cadre juridique national et / ou communautaire en matière de protection des droits de propriété intellectuel ; la formation des agents des douanes aux techniques d’identification des produits contrefaits et piratés, à  travers notamment la signature de protocoles d’accord avec le secteur privé. Au titre du renforcement des capacités régionales, ils ont recommandé l’adoption du document de stratégie générale sur le rôle des points de contact pour le renforcement des capacités et la désignation par chaque administration membre d’un point de contact. Au titre du partenariat avec le secteur privé, les participants ont recommandé la promotion du partenariat avec le secteur privé s’inspirant du modèle de l’OMD de l’Opérateur Economique Agrée (OEA) ; la création par chaque administration membre d’un cadre de concertation avec le secteur privé afin d’améliorer le dialogue entre la douane et le secteur privé. Ils ont recommandé, au titre des Accords de Partenariat Economique ( APE), une plus grande implication des administrations des douanes dans les négociations pour tenir compte de leurs préoccupations spécifiques ; une intensification de la formation sur les règles d’origine au profit des agents des douanes et des membres du secteur privé et la mise en place de mesures d’accompagnement à  l’effet d’amoindrir les impacts négatifs desdits accords.

Commerce des Semences (AFSTA) : Cap sur la relance de l’industrie Ouest-Africaine

Dans son exposé, le président du comité d’organisation, a présenté l’AFSTA qui a pour mission de favoriser le développement d’une industrie semencière privée forte en Afrique, pour prendre en charge l’activité marchande de production et de distribution de semences. Relancer l’industrie des semences La relance de l’industrie semencière souffre des maux comme, la faiblesse du marché, le manque de financement, les aléas climatiques et le problème d’organisation des secteurs…..Par ailleurs, il a cité les objectifs de l’AFSTA que sont : aider à  la création d’associations nationales du commerce des semences (ANCS), chercher à  renforcer les capacités des ANCS en matière de gestion d’une ANCS et sur des thèmes prioritaires. Il s’agit par exemple des thèmes comme, les bonnes pratiques en production de semences, le contrôle de la qualité et certification des semences, la protection des obtentions végétales, la réglementation semencière harmonisée…. Sécurité Alimentaire Selon le président, les défis que le congrès entend relever sur le plan des semences en Afrique de l’Ouest sont énormes.Ces défis sont entre autres : répondre aux besoins en semences de qualité, à  prix abordable, des variétés améliorées, adaptées aux conditions des exploitations agricoles de la région Ouest Africaine, aider le secteur privé à  assurer de manière effective, les activités marchandes de production et distribution de semence et contribuer à  l’amélioration de la sécurité alimentaire et à  la croissance économique régionale Ouest Africaine. « Sans une semence de qualité il n’est pas possible de réaliser les objectifs de développement en matière d’agriculture », a souligné, M. Dembélé. Pour sa part, le Dr Mamadou Traoré, dira que la meilleure solution pour améliorer la qualité des semences, C’’est d’autoriser nos chercheurs à  mener des expérimentations afin de savoir si les semences utilisées sont bonnes ou mauvaises. Ceci est valable pour le cas des OGM, a-t-il ajouté. OGM, biotechnologies et législation A en croire le Dr Traoré les OGM ne sont pas pour le moment utilisés au Mali. Pour lui, la biotechnologie permet de faire face à  certaines situations à  savoir la sécheresse, l’utilisation des engrais chimiques…A noter que l’AFSTA est composée de 67 entreprises semencières privées, locales, régionales ou internationales. Elle représente les ANCS dans plus de 26 pays internationales semencières à  savoir : la Fédération Internationale des Semences (ISF), l’Association Internationale d’essais de semence (ISTA), Organisation de Coopération et de Développement Economique (OECD). Par ailleurs, l’AFSTA est reconnu par l’Union Africaine, comme représentant la voix du secteur semencier privé africain. Signalons également que, ce congrès 2010 qui a pour thème la relance de l’industrie semencière Ouest Africaine offre des opportunités comme : disponibilité d’un cadre législatif régional harmonisé, volonté manifeste des partenaires au développement de Soutenir le secteur semencier dans son ensemble, de manière coordonnée et concertée à  travers l’Alliance Ouest Africaine des Semences (WASA). Aussi, il est à  noter que l’AFSTA a ouvert un bureau Régional Afrique de l’Ouest dont le siège est au Mali, pour promouvoir dans le contexte de l’Alliance WASA. A noter que cette rencontre était présidée par M. Issa Mory Dembélé, président du Comité National d’Organisation du 10ème congrès de l’AFSTA, en présence, de Dr Paul Senghor, directeur du Bureau sous régional de l’AFSTA, du Dr Mamadou Traoré, représentant du Ministère de l’environnement, de Mamadou Kayentao, membre du Conseil d’Administration de l’AFSTA, de Mme Coulibaly Maà¯mouna Sidibé, membre du Comité National d’Organisation et d’autres personnalités.

Recherche : un facteur d’intégration dans l’économie du savoir

C’’est suite à  une table ronde spéciale à  l’Afrique au cours de laquelle, il a été admis que le renforcement des capacités de recherche et le developpement des infrastructures devront occuper une place centrale dans la politique nationale de réduction de la pauvreté et de croissance économique, d’o๠le choix de ce thème. A cet effet, l’Afrique veut bénéficier pleinement des opportunités offertes par la société de l’économie du savoir. Réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etats Pour le représentant de l’UNESCO au Mali, cette conférence contribuera à  la mise en œuvre de trois plans d’action de contexte de la mobilisation savoir à  savoir. il s’agit entre autres du plan d’action de la 2ème décennie de l’éducation en Afrique (2006-2015), le plan d’action consolidé sur les sciences, la technologie en Afrique et le plan d’action régional de l’Afrique sur l’économie du savoir. Elle servira aussi un cadre approprié de réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etat de l’union africaine de janvier 2010 qui sera consacré aux technologies de l’information et de la communication. Comme l’a bien dit Juma Shabani, Directeur et représentant du bureau de l’UNESCO de Bamako, les participants de la conférence seront en mesure de déterminer les modalités pratiques d’intégration des universités africaines dans les réseaux régionaux et internationaux. Notamment les réseaux initiés par l’Union Africaine comme le réseau du NEPAD ou les centres d’excellence en science et technologie et l’université africaine.. Positionnement du Mali dans la recherche scientifique «Â l’UNESCO est heureuse de constater que les engagements collectifs pris par les chefs d’Etats africains au niveau régional connaissent une mise en oeuvre progressive au niveau national » reconnaà®t t-il. Une occasion de mieux positionner l’Afrique dans la recherche Appréciant la tenue de la conférence, Issouf Dembélé, secrétaire général de la commission de l’UNESCO dans son intervention a rappelé que la conférence permet de mieux positionner le Mali en particulier et l’Afrique en général dans la recherche scientifique. «Â Il s’agit pour nous de former les cadres compétents afin de participer au developpement du pays à  travers la recherche » estime t-il. C’’est à  travers ça que l’enseignement supérieur aura ses lettres de noblesses Parlant de la connexion des universités, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Mali, Ginette Bellegarde souligne que la réussite des uns dépend de celles des autres. Avant de conclure que son département accordera une très bonne attention aux recommandations sorties de cette conférence. Notons que dans le cadre du suivi de la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur organisée par l’UNESCO et ses partenaires en juillet à  Paris, la première conférence se tient à  Bamako. Elle a enregistré la présence du président du réseau mondial des universités pour l’innovation pour la région Afrique, le représentant du Secrétaire exécutif de la Commission Nationale des universités du Nigéria, la coordinatrice du système des Nations Unies.

Rapport OPA : des conclusions accablantes pour le Mali

Le rapport est le résultat de la période du 1er avril au 30 juin 2009. Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux de l’Hôtel Kempeski ce mardi 15 septembre. Tracasseries routières l’évaluation concernait les corridors Tema (Ghana) – Ouagadougou, Ouagadougou-Bamako et Lomé- Ouagadougou. Mais celui de Ouagadougou- Bamako a été jugé le plus difficile pour les transporteurs et les chauffeurs. Les tracasseries routières se sont accentuées en ce 2ème trimestre de 2009, qui consacre le 8ème rapport de l’OPA sur le corridor Bamako-Ouagadougou. Prélèvements illicites La baisse des activités de transport sur le même corridor semble avoir renchéri les taux des prélèvements illicites qui passent de 1631 FCFA au Togo à  11 400 FCFA au Mali aux 100km. Le nombre de poste de contrôle n’est pas épargné. Il varie entre 2 au Togo, au Burkina Faso et au Ghana et 7 au Mali. Le niveau élevé des prélèvements illicites est essentiellement imputable au Mali, qui avec 49 250 FCFA par voyage (dont 17 545 FCFA rien que sur le contrôle de la surcharge), bat le triste record des perceptions les plus élevées par pays et par corridor au cours d’un voyage, loin devant le Burkina Faso qui sur le même corridor enregistre 9980 FCFA de perception illicites par voyage. Les taux de prélèvements illicites sont rendus plus élevés par les extorsions consécutives à  l’application sur deux des trois corridors, de la réglementation sur la charge à  l’essieu et sans délivrance de reçus aux conducteurs dont les camions contreviennent à  la réglementation. Il faut rappeler que l’OPA sur les axes routiers a été mis en place en 2005 conjointement par l’UEMOA et la CEDEAO avec l’appui financier de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) et du Programme des Politiques de Transport en Afrique Subsarienne ( SSATP) de la Banque Mondiale. La partie technique est assurée par le Centre Ouest Africain pour le Commerce. Donc, l’objectif visé est la bonne gouvernance routière sur les axes routiers d’Afrique de l’Ouest. En plus des corridors cités plus haut, le programme doit s’étendre sur d’autres corridors comme Bamako-Dakar, Niamey-Cotonou et Ouagadougou-Abidjan.

L’ UJAO, l’ Union des Journalistes d’ Afrique de l’ Ouest prône un Journalisme épanoui

l’Union des Journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO), à  travers son Projet de Renforcement des Capacités (PRC), a tenu mercredi, une conférence de presse à  son siège sis à  Hamdallaye ACI. Animé par notre compatriote, Ibrahim Famakan Coulibaly, Président du comité de pilotage/PRC-UJAO, la rencontre avait pour but de restituer les travaux de l’atelier sous-régional tenu à  Kpalimé (Togo) du 13 au 15 mai 2009 sur le thème « médias élections et transitions en Afrique de l’Ouest ». Organisé grâce à  la bonne collaboration de l’UNESCO et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UIT), ledit atelier visait à  former des formateurs, des membres des équipes d’encadrement des Rédactions, qui pourront mettre en œuvre les résultats des travaux dans leurs Rédactions d’une part, assurer la formation au niveau national d’autre part. Ainsi, son objectif était de contribuer à  améliorer le niveau des journalistes en matière de couverture des élections dans l’espace UJAO ; réfléchir sur les situations de transitions et d’interruption de processus démocratiques et leurs impacts sur les médias ; réfléchir sur le rôle des Médias comme vecteur du dialogue pour la compréhension et la réconciliation dans ces situations. Dans son allocution, Ibrahim Famakan Coulibaly, a laissé entendre que l’atelier de Kpalimé a été un succès, tant du point de vu de son contenu pédagogique. « D’éminents confrères avaient accepté de venir animer les communications sur la couverture des élections en Afrique de l’Ouest dans ses différents aspects, les moyens dont disposent les rédactions pour faire leur travail en toute indépendance, le respect des règles d’éthique et de déontologie, comment assurer une couverture plus professionnelle des élections » a-t-il dit. Par ailleurs, l’atelier s’est interrogé sur la contribution des pouvoirs publics à  la création des conditions d’une information pluraliste, honnête et équitable et à  la sécurité des journalistes. Le point de presse a également permis au comité de pilotage UJAO, de procéder à  la présentation de la Charte révisée de l’UJAO et au lancement officiel de la 2ème édition du Prix d’Excellence UJAO qui a pour thème : Droits des consommateurs usagers dans les pays et dans l’espace CEDEAO. En effet, dans sa quête constante de l’excellence en journalisme, l’UJAO à  travers son Projet de Renforcement des Capacités a initié en 2008, un concours en écriture journalistique ouvert aux journalistes des 16 pays membres de l’union. A la fin de ses propos, le président du comité de pilotage de l’UJAO, M. Coulibaly s’est largement penché sur l’urgence qui incombe à  nos autorités d’accompagner le projet de convention collective, signée il y ‘a deux mois. Par conséquent il a demandé aux journalistes de rester solidaire dans une profession sérieusement menacée. « Tout le monde veut se servir de la presse, cependant, personne ne songe à  l’aider. D’o๠J’en appelle à  nos autorités de faire de rehausser l’aide annuellement faite à  la presse. Car il y va de l’indépendance des journalistes. Un journaliste qui n’est pas dans les conditions demeure facilement manipulable ». Il faut rappeler que, depuis sa création en juin 1986, l’UJAO (qui regroupe les 16 Etats membres de la CEDEAO) s’est fixé entre autres objectifs, la sauvegarde dans l’espace médiatique ouest africaine (en pleine mutation) d’une pratique digne des métiers de la communication dans le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelles.