Lutte contre les maladies tropicales négligées : 80 % du taux de couverture au Mali.

Cinq maladies choisies au Mali La rencontre de trois jours, qui se tient au siège de l’OMS au Mali, a pour objectif de faire le bilan technique et financier du Programme de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN). La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du représentant du Directeur National de la Santé Nouhoum Koné, de Madame Marjon Tuinsma, représentante de Helen Keller International et d’un représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que d’autres partenaires et acteurs du Programme. Un milliard de personnes environ sont atteintes d’une ou plusieurs maladies négligées. Ces maladies sont qualifiées de «négligées» car elles ne frappent plus que les populations des régions les plus pauvres et marginalisées. Au Mali, le Programme de lutte contre les MTN, qui existe depuis 2007, en a retenu cinq : il s’agit du trachome, de l’onchocercose, de la filariose lymphatique, des schistosomiases et des vers intestinaux. La couverture des populations en ce qui concerne ces maladies est assez élevée, environ 80%. Selon Marjon Tuinsma, Directrice de Helen Keller International au Mali, C’’est la franche collaboration entre les différentes structures de la sante qui a permis d’obtenir ces résultats positifs. «Ces maladies parasitaires et infectieuses constituent un problème de santé publique au Mali. Elles pèsent lourdement sur l’épanouissement physique, intellectuel, social et économique des populations et par conséquent au développement même du pays » a-t-elle indiqué dans son allocution. Des Résultats très satisfaisants De 2007 à  2010, le fonctionnement du Programme de lutte contre les MTN a beaucoup évolué. « Les résultats sont partis d’une approche cloisonnée des différentes maladies à  une approche d’intégration des programmes, d’une couverture géographique de trois régions au départ à  une couverture nationale, ainsi qu’à  une couverture thérapeutique grâce à  une adaptation des approches suivant les réalités contextuelles et une amélioration significative de la situation épidémiologique » toujours selon Mme Tuinsma. Saluant vivement l’initiative de l’USAID qui appuie techniquement et financièrement HKI pour la mise en œuvre du Programme, le Représentant du Directeur National de la Santé Nouhoum Koné a adressé ses vifs remerciements et ses félicitations à  tous les partenaires pour leur engagement au bénéfice des populations du Mali. « Le Ministère de la Santé du Mali avec l’appui des partenaires a élaboré un plan intégré de lutte contre les maladies tropicales. Toutes les régions du pays ont été couvertes par ce plan, d’une durée de 5ans (2007-2011). Le taux de couverture de 80% visé par le programme de lutte contre les maladies tropicales Négligées est globalement atteint » a-t-il tenu à  préciser. A l’issue de la rencontre, les participants devront produire des documents permettant de dégager des perspectives pour une lutte encore plus efficace contre les Maladies Tropicales Négligées dans notre pays.

Centre National d’Appui à la lutte contre la Maladie (CNAM) : cap sur les stratégies

Placé sous la présidence du Dr Ousmane Touré Secrétaire général du ministère de la santé, en présence du Directeur général du CNAM Pr Samba Ousmane Sow, et des administrateurs, ce conseil était placé sous le signe du renforcement des capacités dans la lutte contre les diverses pathologies. Il convient de rappeler que les années 2008, 2009 et 2010, ont vu le renforcement des capacités humaines du Centre avec l’affectation de cadres et du personnel de soutien. Ceci permettra de réaliser au mieux les mandats qui sont assignés au Centre, en matière de formation, de recherche et d’appui. Quant aux objectifs majeurs assignés au CNAM pour l’année 2010, ils concernent la poursuite de la mise en œuvre du cadre organique, la construction du mur de clôture, de la chirurgie et de la dermatologie, ainsi que la continuation de la mise en œuvre du document du Renouveau de l’Action Publique. Selon le Secrétaire général : «Le département de la santé se réjouit de constater que le CNAM, se développe d’année en année avec de nouveaux projets. » Le Dr Ousmane Touré a aussi rappelé l’adoption du cadre organique en 2008, au grand bonheur des attentes du CNAM. Il indiquera que : «Â le projet de budget 2010, il se chiffre en recettes et en dépenses à  la somme de 1 milliard 107 millions 336 mille francs CFA contre 1 milliard 881 millions 156 mille francs CFA en 2009. Comme vous le constatez, ce budget 2010 se caractérise par une baisse de 773 millions 820 mille francs CFA. ». A la 13ème session du CNAM, l’analyse de l’état d’exécution des activités au 1er semestre 2010, montre que 49% des activités prévues ont été entièrement réalisées, 14% sont en cours de réalisation, et 37% n’ont pas été exécutées. Au 30 juin 2010, les recettes réalisées au titre du budget d’Etat se chiffrent à  la somme de 479 millions 952 mille 753 francs CFA, soit un taux de réalisation de 49% par rapport aux prévisions annuelles. Pour ce qui est des recettes propres, à  la date du 30 juin 2010, elles s’élèvent à  la somme de 26 millions 327 mille 774 francs CFA sur une prévision de 45 millions de francs CFA, soit un taux de réalisation de 59%.

Affaire du Fonds mondial : Oumar IbrahimTouré va t-il démissionner ?

Une nouvelle tournure dans l’affaire Il ne serait pas surprenant que le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré soit contraint de démissionner face à  la pression des partenaires financiers du Fonds Mondial. Déterminer à  faire la lumière sur cette malversation financière criarde au sein du ministère de la santé, les partenaires depuis Genève tapent du poing sur la table et veulent être édifiés par les enquêteurs sur le fonds dilapidé par certains cadres vénéneux de la direction administrative financière. Selon notre source, au rythme o๠sont menées les arrestations, il est à  craindre que le ministre démissionne sinon le Fond mondial cessera de financer la tuberculose, le paludisme et le Sida au Mali. Ce qui peut chambouler le programme de développement du président ATT. l’interrogatoire du ministre de la santé par les juges anticorruptions présage t-il de l’éviction d’Oumar Ibrahim Touré par le chef de l’Etat et son premier ministre. La même source nous indique que les partenaires financiers depuis la Suisse veulent que tout soit tiré au clair. Et afin de ne pas entamer davantage la réputation du Mali auprès des bailleurs, il se pourrait que le ministre Touré soit acculé à  la démission… Si beaucoup ne croient plus à  un remaniement avant la fête de l’indépendance, l’affaire du fonds prend une telle ampleur que le chef de l’Etat est appelé à  réagir vite. Retour sur l’affaire du fonds mondial Ichiaka Diallo, l’ex-comptable du Fonds Mondial auprès de la DAF et chef d’orchestre présumé de cette entreprise machiavélique est depuis fin 2009 en prison. L’ancien Directeur national de la santé, le Pr. Toumani Sidibé a été entendu puis relâché en attendant qu’il soit fixé sur son sort. Le directeur administratif et financier du ministère de la Santé, Ousmane Diarra, qui a élu domicile, depuis mercredi dernier à  la prison centrale de Bamako et la Coordinatrice du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), le Dr Halima Naco, déférée à  la prison pour femmes de Bolé, le 6 août 2010. Les dernières arrestations sont celles des opérateurs économiques fournisseurs du département de la santé. Il est reproché à  ces fournisseurs d’avoir vendu des motos de marque chinoise au prix japonais. Pour parvenir à  ce constat, les enquêteurs du Fonds mondial avaient photocopié toutes les factures relatives à  ces marchés et relevé tous les numéros de série de chacune des motos pour ensuite, procéder à  des vérifications auprès des fournisseurs maliens et la représentation au Mali du fabricant de motos japonaises. C’est ainsi que la supercherie a été découverte. Maintenant, c’est aux juges anti-corruption d’élucider l’affaire.

Santé de la reproduction au Mali : améliorer les performances

Renforcement sanitaire Lundi, s’est tenue dans la salle de conférences du département de la santé une séance de travail entre le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré et l’Honorable Beverly J. Oda, Ministre de la Coopération internationale du Canada. Oumar Ibrahim Touré a d’abord remercié le Gouvernement Canadien, pour la considération portée sur le Mali, en vue d’assister à  la prestigieuse rencontre des Ministres au Développement du G8, tenue du 27 Avril au 2 Mai 2010 à  Halifax au Canada. Une rencontre au cours de laquelle le Ministre de la santé du Mali a représenté ses pairs Ministres de la santé des pays africains, et porté la voix de l’Afrique sur un sujet figurant parmi les grandes priorités du vieux continent. Il s’agit de la santé de la mère et de l’enfant. Le Ministre de la santé dira : «Â Comme je vous l’ai dit au Canada, nous ambitionnons de réduire le ratio de mortalité maternelle de 464 à  146 pour 100.000 naissances vivantes, et le taux de mortalité néonatale de 46 à  20 pour 1.000 naissances vivantes d’ici 2015. Nous voulons également augmenter la prévalence contraceptive de 7% à  20% d’ici 2015, offrir un paquet de service adéquat à  chaque enfant de 0 à  5ans, assurer la continuité des soins des nouveau-nés jusqu’à  l’âge de 5 ans, poursuivre l’extension de la prévention de la transmission mère-enfant et mettre l’accent sur la recherche en santé de la reproduction. De même, nous entendons interrompre la circulation du polio-virus sauvage importé, à  travers l’organisation d’une campagne de ratissage au cours du mois d’octobre 2010. Une campagne dont les coûts opérationnels s’élèvent à  1 million 600 mille dollars US. » Le Canada s’engage auprès du Mali Il convient de signaler que l’organisation de ces journées nationales de vaccination contre la poliomyélite en octobre prochain, est d’une importance capitale pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. «Â A ce niveau, je dois signaler l’engagement politique affiché par les autorités de notre pays, singulièrement le Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré. Et cela est le gage d’un succès indéniable, en faveur de l’interruption définitive du poliovirus sauvage. », dira Oumar Ibrahima Touré. l’Honorable Beverly J. Oda a adressé ses vives félicitations à  notre pays, pour les innombrables efforts sanitaires réalisés. Elle a manifesté son grand intérêt pour la campagne de ratissage prochaine. Elle dira qu’une fois rentrée au Canada, elle finalisera les modalités d’intervention de son pays dans cette campagne. Le ministre de la santé a enfin adressé la profonde gratitude et la reconnaissance sincère du Gouvernement de la République du Mali au Gouvernement Canadien, pour l’ensemble des appuis financiers et techniques consentis au profit de la santé des maliennes et des maliens.

Affaire du Fonds mondial : les dessous d’un règlement de compte

Chassé de ses fonctions, en septembre 2009, Mamadou Fofana, ancien chef de cabinet du Ministère de la Santé, a visiblement eu beaucoup de mal à  digérer la sentence a lui infligé, face à  son comportement peu orthodoxe au sein du département. l’homme n’est pas à  sa première tentative de déstabilisation du Ministère de la Santé. Profitant aujourd’hui de l’Affaire de détournement dont le fonds mondial fait l’objet, il agit par presse interposée pour tenter d’embourber la réputation d’un département o๠il a lui-même servi. Sous sa direction, l’on assiste dans une certaine presse, à  une campagne de dénigrement dirigée contre la personne du ministre Oumar Ibrahim Touré. Comment qualifier l’attitude de cet ancien cadre de l’administration malienne qui en veut à  son ancien patron. Veut-il régler ses comptes ? Ouvrant une cabale, l’homme veut à  tout prix abattre son ancien département. Mamadou Fofana, puisque C’’est de lui qu’il s’agit, s’était pourtant tout permis dans ce département. Profitant de son statut antérieur, pour intégrer dans la fonction publique ses deux épouses (une à  la DAF et l’autre à  la Direction régionale de la santé de Bamako), ses frères (dont un au PNLP), ses cousins, et toute une horde de parents et courtisans. C’’était en complicité avec l’ex-chef de personnel de la DAF Santé. Détournement l’ex chef de cabinet du Ministère de la Santé a signé un contrat de production de revue trimestrielle, entre lui et son service employeur en 2009. Coût de l’opération : 20 millions de francs CFA. A présent, deux parutions seulement sur quatre, ont été honorées. Il a donc escroqué son ancien département et a voulu renouveler l’opération en 2010. Mais le Directeur administratif financier Ousmane Diarra lui a gentiment signifié que n’ayant pas rempli les termes de son engagement en 2010, le Daf du Ministère de la santé ne saurait lui attribuer un autre contrat. C’’est juste pour cela que l’ancien chef de cabinet en veut-il à  mort la Direction Administrative et financière du Ministère de la santé, au point de se réjouir que son DAF soit aujourd’hui en prison. Voilà  tout le problème. Toutefois, dans cette affaire, il faut retenir essentiellement qu’il a eu bel et bien un détournement de fonds, portant sur 140 millions de FCFA. Cette pratique frauduleuse, découverte en octobre 2009, est consécutive à  une imitation de signature, imputée par le département de la Santé à  Issiaka Diallo, le comptable gestionnaire du Fonds Mondial. Conséquence: le ministre de la Santé n’a pas hésité un instant à  saisir le Procureur anti-corruption, Sombé Théra, le 20 octobre 2009 précisément. Informé, le Fonds Mondial a dépêché des enquêteurs à  Bamako qui au terme du travail, ont produit un rapport. Arrestations en série Toute chose qui poussera le Procureur Anti-corruption, Sombé Théra à  procéder à  des arrestations tous azimuts. Ainsi, le directeur administratif et financier du ministère, Ousmane Diarra, a été arrêté, de même que la Coordinatrice du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), Dr Halima Naco et plusieurs agents financiers du département. Mr Fofana ne réalise certainement pas que son affaire des 20 millions peut l’amener lui aussi en prison, durant les dix prochaines années à  compter de 2009.En tout cas, en attendant, l’ancien chef de cabinet s’est trouvé un job fort intéressant. Celui de traà®ner dans la boue, la réputation de son ancien département. Journaliste de profession, cet homme, par son comportement, ne déshonore-t-il pas l’ensemble de ses confrères de la place ? Quel homme au pouvoir voudrait encore d’un journaliste à  des postes de responsabilité de ce pays ? Parce qu’une fois relevé de ses fonctions, ce journaliste peut aisément se transformer, à  l’exemple de M. Fofana, en pire ennemi.

Affaire du Fonds mondial : Retour sur un scandale de corruption administrative

Le fonds mondial face à  des difficultés de trésorerie ? Le fonds mondial est une Fondation à  but non lucratif destiné à  recueillir, gérer et distribuer des ressources. Beaucoup de pays riches et de donateurs tels que les Etats-Unis, l’Angleterre ou les fondations internationales, ne le financent plus comme auparavant. Au Mali, le Ministère de la Santé a bénéficié depuis 2003, du Secrétariat du Fonds Mondial, de financements importants à  travers plusieurs rounds. Ces subventions sont destinées au financement d’activités mises en œuvre par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT). Pour la gestion budgétaire, financière et comptable, la Direction Administrative et Financière (DAF) du Ministère de la Santé a été indiquée, en raison des missions qui lui sont dévolues. A ce titre, la comptabilité des deux programmes bénéficiaires est tenue au niveau de la DAF par un agent qui a été recruté, en exécution des conditions exigées par le Fonds Mondial. Ce comptable gestionnaire assurait le traitement des requêtes des deux programmes, la tenue des supports comptables et l’élaboration des chèques et des ordres de virements relatifs aux dépenses éligibles sur les subventions. Par conséquent, il détenait les chéquiers et était habilité à  effectuer auprès des banques les retraits de relevés, les avis de crédit, les chéquiers. La gestion des programmes financés par le Fonds Mondial a fait l’objet d’une série de contrôles internes et externes qui ont signalé les insuffisances (absence d’état de rapprochement bancaire, avances de fonds non justifiées datant de plus d’une année, absence de copie de chèques tirés sur les comptes bancaires, mauvais classement des documents, mauvaise tenue des comptes). En vue de maà®triser ces insuffisances, la DAF a décidé de renforcer la comptabilité, en 2008 par l’affectation d’un agent chargé du traitement des pièces justificatives. Ce dispositif a été renforcé en 2009 par un second agent chargé du suivi budgétaire et du rapportage financier. Une mission du fonds mondial à  Bamako Au cours des travaux de clôture de l’exercice comptable 2009, ces renforcements ont permis de déceler des pratiques frauduleuses d’imitation de signatures. Ces manipulations frauduleuses ont été confirmées par la confrontation que la Direction Financière et du Matériel (DFM), a organisée avec le comptable du fonds mondial, Monsieur Ichiaka DIALLO. Le département de la santé a immédiatement porté plainte contre l’intéressé auprès du Tribunal de la Commune III, par lettre n°00477/MS-SG du 20 octobre 2009. Le montant détourné, s’élève à  140 millions de FCFA. Les dispositions ont été prises, pour reverser ce montant au Fonds Mondial. Un mois après, en novembre 2009, une mission d’inspection du Fonds Mondial a été reçue au Mali. Le Secrétaire Général du Ministère de la santé, a reçu en séance d’introduction de travail le chef de la mission et le chef des auditeurs financiers, pour les informer de la situation qui prévaut et fait le point de la procédure judiciaire. Cette information préalable a été positivement appréciée par la mission, qui a demandé la collaboration des services pour renforcer les mesures de contrôle interne. La mission d’audit après une première phase de travail a demandé la reprise de la comptabilité des quatre rounds, pour dégager une comptabilité par round au lieu d’une comptabilité par programme que la DAF avait précédemment élaborée. Ce travail a été fait en deux mois, et soumis aux auditeurs du Fonds mondial en février 2010. Ceux-ci ont salué le travail de qualité, effectué en peu de temps. Le rapport de cet audit devrait en principe être porté à  la connaissance du département de la santé, en vue de recevoir les commentaires et observations avant la version finale. Nos sources nous indiquent que, cela n’a pas été fait. Il faut signaler que des agents commis par l’inspecteur général du Fonds mondial, ont scanné l’intégralité des pièces justificatives produites à  cette date. Investigation Et quelques semaines après la fin de l’audit sur le terrain, l’inspecteur général du Fonds mondial, a initié une mission d’investigation au Mali. Cette mission a sillonné tout le territoire national, et a interrogé environ 600 personnes selon les propos tenus par l’un des inspecteurs. C’’est ainsi que des opérateurs économiques consultés dans le cadre de l’approvisionnent des programmes en biens et services, ont été individuellement écoutés sur les différentes procédures et la réalisation des prestations. En outre, les banques dans lesquelles les fonds étaient domiciliés, ont été approchées par la mission d’investigation. l’appui du département de la santé leur a permis d’avoir accès aux informations et à  toute la documentation bancaires. La mission a aussi sollicité le département de la santé, pour obtenir certaines précisions concernant des achats et des travaux. Cela a conduit à  une série de visites de chantiers et d’anciennes réalisations. Comme exemples, on peut citer l’infirmerie de la prison centrale de Bamako réhabilitée en 2005 sur le financement du Fonds mondial, le service pneumologie à  l’hôpital du Point G, et le laboratoire national de référence à  l’INRSP dont les travaux ont subi des modifications suivies d’un avenant pour prendre en compte les observations des Experts du Fonds mondial venus des Etats Unis, pour évaluer le respect des normes en matière de micro-bactériologie. Le Mali, un pays corrompu ? Réponse du ministre ! Et à  chaque descente, la mission d’investigation convoquait les bénéficiaires, les entreprises et les structures techniques du Ministère de la santé. Au terme de toutes les visites de terrain, de toutes les inquisitions et saisies, sans mandat d’un Procureur ou d’un Juge malien, le chef de mission des Inspecteurs du Fonds mondial a déclaré que le Rapport provisoire parviendra au Ministère de la santé dans 2 ou 3 semaines. Au lieu de faire parvenir ce Rapport au Ministère de la santé, comme cela se fait avec toute inspection sérieuse, afin de recueillir les éléments de réponse, le Fonds mondial a fait circuler des rumeurs, au niveau de l’ensemble des Ambassades, Chancelleries et Partenaires techniques et financiers, faisant état d’une corruption généralisée dans le secteur santé au Mali. Une rumeur tendancieuse pour dire que la santé des maliennes et des maliens, ne mérite plus qu’on y injecte un sous. Ainsi, le 28 juillet 2010, les Ambassades des Pays-Bas et du Canada ont rencontré le Ministre de la santé, pour l’entretenir autour des rumeurs tendancieuses véhiculées par le Fonds mondial. Aussi, le Ministre de la santé a adressé, le 3 août 2010, une lettre au Directeur du Fonds mondial pour fustiger la méthode peu orthodoxe employée. « Suite aux malversations décelées dans la gestions des ressources allouées par le fond mondial aux programmes paludisme et tuberculose, le gouvernement du Mali après avoir remboursé les sommes détournées en engagé des poursuites judicaires contre les auteurs, a toujours marqué sa volonté de mettre en œuvre toutes les recommandations issues des différentes missions de votre institution. Cependant, J’ai été surpris d’apprendre des rumeurs faisant d’état de la production d’un rapport par votre organisation contenant des graves accusions de corruption compromettant la crédibilité du programme de la santé au Mali ». Hélas dans toute cette histoire, C’’est le Mali qui ressort entaché pour corruption…Affaire à  suivre. Lire aussi sur ce lien: http://www.journaldumali.com/article.php?aid=1911

Paludisme : les parlementaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre en rang de bataille

Pour inverser la tendance, les décideurs africains notamment les parlementaires africains s’engagent farouchement dans la lutte contre ce fléau. Raison pour laquelle, ils se sont donnés rendez vous à  Bamako du 13 au 15 juillet pour se concerter sur cette pandémie qui continue de faire des ravages. Cette rencontre est une initiative de l’Assemblée Nationale du Mali et le projet « les voix du Mali » Cette rencontre traitera à  cet effet des sujets et dégagera des pistes de réflexion en vue de relever ces défis avec la contribution du secteur privé en matière de lutte contre le paludisme. Pour cela la rencontre s’est fixée comme objectif général de promouvoir un partenariat durable avec les parlementaires africains, en vue d’assurer une allocution adéquate des ressources budgétaires nationale au secteur de la santé en général et à  la lutte contre le paludisme en particulier. Le forum jettera aussi les bases pour le développement d’un partenariat multiforme pour soutenir les efforts des gouvernements dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Enfin, il montrera l’importance de la transparence de la gestion des ressources, et de la bonne gouvernance et de la responsabilité comme facteurs pour pérenniser les financements acquis. 15% du budget national à  la santé Au Mali comme ailleurs en Afrique, 15% du budget national est affecté à  la santé. Toute chose qui fait suite aux engagements que les dirigeants africains ont pris au cours d’une autre rencontre en 2001 à  Abuja, au Nigéria. Mais presque dix ans après, beaucoup reste à  faire, surtout pour ce qui concerne ce dernier engagement. Le premier ministre Modibo Sidibé présent à  la cérémonie d’ouverture a évoqué l’incidence économique du paludisme en Afrique au sud du Sahara estimée actuellement à  plus de 1 milliard de dollars américains, constituant ainsi un obstacle majeur pour le développement économique du continent dont le taux de croissance aurait pu augmenter de 32% annuellement si le paludisme avait été éradiqué il y‘a 35 ans. Comme résultats attendus, Le forum de Bamako engage les parlementaires en faveur de la lutte contre le paludisme, il aide les députés à  connaà®tre la situation du paludisme et les perspectives de lutte dans les pays Afrique de l’Ouest et centre. Ainsi, à  la fin de forum, les parlementaires s’engagent à  veiller sur la transparence dans la gestion des ressources et la bonne gouvernance.

Santé et éducation au cœur d’une rencontre à Dougouolo

La cérémonie consacrée à  l’évènement a eu lieu dans la cour du Groupe scolaire de Dougouolo, chef lieu de la commune du même nom. Faire consulter gratuitement leur population Cette cérémonie de retrouvailles a enregistré la présence de nombreuses personnalités venues de l’ancienne sous préfecture de Bla. Il s’agit du sous-préfet, Mamadou KONATE, le directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP), Saada KONE, et un nombre important de ses collaborateurs. Le conseil municipal était représenté par le maire, Abdoulaye COULIBALY, et beaucoup de ses conseillers. Quant au chef de village, il était représenté par Idrissa COULIBALY. L’ARECOD était représentée, de son côté, par son vice-président, Hamidou DAO, et le trésorier général, Dramane DAO. Plusieurs autres membres et responsables de l’association ont honoré de leur présence à  cette rencontre qui a surtout été celle des retrouvailles et du rendez-vous des bons conseils. Les activités ont commencé par des consultations médicales gratuites au niveau du Centre de santé communautaire, dès le vendredi dans la matinée. Elles étaient conduites par le Dr Ibrahim COULIBALY de la clinique «Almet» de Bamako partenaire de l’ARECOD pour cette initiative. L’équipe était appuyée par le médecin du CSCOM, le Dr Djénéba COULIBALY, et ses collaborateurs. Cette consultation médicale a duré deux jours (vendredi et samedi). Elle a été couronnée par un succès, selon le Dr COULIBALY. Car, le communautés se sont bousculées devant le CSCOM jusque tard dans la nuit. C’était en tout cas l’objectif de la mission, permettre au populations nécessiteux qui n’ont pas le moyen de se faire consulter par un médecin. [bLes meilleurs élèves récompensés par les ressortissants ] L’après midi du vendredi a été consacré à  la remise de prix aux meilleurs élèves de la commune et au match de la finale de la «coupe ARECOD», première édition. Le représentant du chef de village de Dougouolo a souhaité la bienvenue à  ses hôtes avant de remercié l’Association, au nom de l’ensemble de ses homologues des six villages de la commune, pour le geste salutaire combien encourageant. A sa suite, le maire de la commune a exprimé la volonté de son conseil à  travailler avec l’ARECOD pour le développement de la commune. Avant d’informer les responsables de l’élaboration très prochaine du nouveau programme de développement économique et social de la commune PDSEC. Pour cela, le maire a souhaité une franche collaboration avec l’ARECOD pour la réussite un décollage économique de la commune. Hommage de l’Arecod Le Vice-Président de l’ARECOD, très enthousiaste, a rendu un hommage mérité aux autorités politiques et administratives de l’ex arrondissement de Bla qui ont bien voulu effectué le déplacement à  Dougouolo. Pour lui, cette présence de l’ARECOD à  Dougouolo était le témoignage de la volonté des fils de la commune à  Bamako et environs à  participer activement à  l’épanouissement des populations de la localité. Ainsi, «conscient de la situation difficile et de la nécessité d’un éveil de conscience des habitants de notre commune que les ressortissants ont décidé de mener trois activités phares, au titre de son programme 2010», a-t-il soutenu. Il s’agit, selon lui, de la remise de prix d’encouragement à  quelques élèves méritants, une consultation médicale gratuite au niveau du Centre de santé et enfin le match de la finale de la coupe au nom de l’ARECOD. En effet, a-t-il poursuivi, l’ARECOD a décidé d’encourager les trois meilleurs élèves des 7ème, 8ème et 9ème ainsi que les six meilleures filles de la commune, au titre de l’année scolaire 2009-2010. Ce geste est symbolique, visant à  créer une émulation entre les scolaires de Dougouolo. Le chef de la délégation ARECOD a aussi invité les enseignants à  redoubler d’efforts pour que les élèves de Dougouolo arrivent à  compétir avec leurs camarades de tous les horizons. «Car, aujourd’hui, avec la mondialisation, il ne suffit plus d’être bon mais excellent», a-t-il laissé entendre. Une association pour approcher les fils de Dougouolo Pour ce qui est de la consultation médicale gratuite, M. DAO l’opération permet à  l’association d’apporter sa pierre dans la construction de l’édifice en matière de santé. Il a aussi salué l’avènement d’un médecin au CSCOM de Dougouolo, depuis bientôt un an, ainsi que les efforts déployés par le gouvernement, ces derniers temps, en faveur dudit centre. Parlant du mach de football, Il s’agit, selon le vice-président, d’un moyen de rapprochement et de consolidation des liens sociaux les jeunes de la commune. Rapprochement communautaire L’ensemble de ces activités cadrent bien avec les objectifs de l’ARECOD, s’est défendu M. DAO. Cette association apolitique et à  but non lucratif qui crée en 2008 vise à  favoriser le rapprochement entre tous les fils de Dougouolo, en particulier ceux dont le destin a conduit à  s’installer dans hors de la commune. Le DCAP qui apprécié surtout la remise de prix aux élèves. Une des façons les plus idéales dans d’accompagner le gouvernement dans sa politique de réforme de notre système éducatif, selon lui. En effet, selon le DCAP, ces genres d’initiatives créent un système de compétitivité entre les enfants dans leur travail à  l’école. Il a profité de l’occasion pour expliquer aux parents d’élèves, la rigueur particulière dans l’organisation des examens du DEF de cette année. Une pratique qui n’a pas manqué de provoquer des grincements de dents. Pour le Patron du Centre d’animation pédagogique, il s’agit d’abord d’une volonté de l’Etat visant à  améliorer la performance de nos enfants. C’est pourquoi, ces mesures seront renforcées, dans les années à  venir, pour permettre à  l’école malienne d’être à  la hauteurs de nos attentes. Saada KONE a invité les parents d’élèves et les enseignants à  redoubler d’efforts dans le cadre de la formation des enfants pour présenter en fin d’année des candidats aptes à  tous les contrôles de niveau. Car, la fraude et le laisser-aller ne sauraient être des pratiques érigées en méthode de gestion pour une école soucieuse de l’avenir des enfants et du Mali en cette période de mondialisation, a-t-il conclu. Le Sous-préfet, Mamadou KONATE, était lui aussi comblé par le geste de l’ARECOD. «Cela me fait plus de dix ans de service que je n’avais jamais participer à  une initiative de cette nature», a-t-il commenté. Il s’agit, selon lui, du témoignage de l’union et la concorde qui existe entre les fils de la commune de Dougouolo. Le Sous-préfet a enfin sollicité une franche collaboration avec l’ARECOD pour le bitumage du tronçon Kémeni, sur la RN6,- Dougouolo, long d’environ trois Km et l’aménagement de la foire hebdomadaire de Dougouolo. Un marché qui fait la fierté du cercle de Bla et qui revêt, selon lui, une dimension nationale et même internationale. Les six meilleurs filles aussi récompensées Il faut noter que dans le but d’encourager la scolarisation des filles dans la commune, l’association, en plus des prix offert, décidé de a récompenser spécifiquement les six meilleurs filles. Ainsi, la première récompense est allée à  Mlle Pory COULIBALY avec une moyenne de 8,26, suivie de Fanta SOGOBA avec 8,24. Au second cycle c’est Bafounè DAO qui s’est illustrée avec 15,06 de moyenne. Les activités ont été clôturé par le match de foot de la finale de la «Coupe ARECOD» qui opposait l’équipe «Farakolo» en maillot bleu-blanc à  celle de «l’Avenir»en rouge-blanc. Au sifflet final, «Avenir» a eu raison sur «Farakolo» (pierre en français) avec un score de «1-0». L’équipe victorieuse a prolongé la fête jusqu’à  samedi, jour de la foire hebdomadaire de Dougouolo. Vivement la prochaine édition.

Nutrition : Comment se nourrit le Malien aujourd’hui ?

Une étude réalisée en 2003 par Bakary S.Coulibaly et Demba Kebe montre que la situation nutritionnelle au Mali est caractérisée par des niveaux élevés de malnutrition et de carence en vitamine A, fer et iode. Le taux de malnutrition des enfants fournit aussi un indicateur de Pauvreté. l’Enquête Démographique et de Santé du Mali (EDSM), réalisée en 1995-96 sur 4678 enfants de moins de 3 ans a montré une prévalence élevée de la malnutrition: 30% de ces enfants accusent un retard de croissance, 23% sont émaciés, 40% des enfants présentent une insuffisance pondérale. Consommation alimentaire au Mali Au Mali, on note approximativement deux types de régimes alimentaires : un régime de type sédentaire et un régime de type pastoral. Ces régimes sont caractéristiques des différentes régions du pays. Leur connaissance est essentielle dans les stratégies de sécurité alimentaire et en particulier la mise en place des stocks de sécurité. La quantité moyenne de céréales consommées par an et par personne à  l’échelle du pays est de 202,12 kg soit 210,13 kg en milieu rural et 184,51 kg en milieu urbain. La norme de consommation officielle obtenue par l’Enquête Budget Consommation de 1988/89 est de 203,81 Kg/hbt/an. La consommation moyenne de viandes par an et par personne est de 7,68 kg. Cette consommation est moins élevée en milieu rural (5,18 kg), qu’en milieu urbain (12,63 kg); également la consommation de poisson est plus importante en milieu urbain (7,6 kg) qu’en milieu rural (5,8 kg). La consommation de lait frais et autres produits laitiers est assez faible et représente pour l’ensemble du pays, une moyenne est de 7,48 kg par an et par personne. Ce niveau de consommation est plus élevé en milieu rural (8,3 kg) qu’en milieu urbain (5,3 kg). La consommation alimentaire moyenne par personne et par an varie également selon le milieu : les céréales constituent 76,1% de la ration en milieu rural et 60,5 % en milieu urbain. La ration céréalière comporte le mil ( 42,0% ), le sorgho ( 26,5% ), le riz ( 16,7% ), le maà¯s ( 13,3% ), le blé(0,8%) et le fonio (0,7 %). Carence en vitamines La consommation énergétique moyenne journalière par personne est de 2254 kcals (EBC 1989) dont 82 % sont assurés par les glucides, 5 % par les lipides et 13 % par les protides. On note que la ration alimentaire moyenne du consommateur malien est déséquilibrée par rapport aux normes recommandées qui sont 55 à  60 % de glucides ; 20 à  25% de lipides et 12 à  15% de protéines. La consommation énergétique totale (2254 kcal) comparée à  la norme de 2450 kcal recommandée par l’OMS et la FAO, indique un taux de couverture de près de 92 % Forum sur la Nutrition Plusieurs thèmes ont été débattus lors du forum sur la Nutrition qui vient de se clore à  Bamako « le rôle, de la place et de l’importance de la Nutrition dans l’atteinte des résultats du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) CSRP 2007-2011 », « l’ingénierie de la nutrition, en ce qui concerne le choix des interventions et la synergie des actions dans un contexte de multisectorialité », « le financement de la Nutrition, du renforcement des ressources humaines, de la formation et du cadre légal et institutionnel de la Nutrition.. » A l’issue des travaux pertinents, le département de la santé a pris des décisions politiques, pour la mise en place d’un Cadre de Concertation et de Coordination dédié à  la nutrition. Il s’agit aussi de mesures organisationnelles, par la création d’un organisme o๠seront représentés les acteurs étatiques, non étatiques et les Partenaires techniques et financiers. Ceci, afin de garantir la multi-dimensionnalité et la multi-sectorialité de la nutrition. Il s’agit enfin de mesurer d’accompagnement par la mise en place d’un espace d’échange et de coordination entre le Gouvernement et les Partenaires techniques et financiers. Un espace qui sera entièrement dédié à  la mise en cohérence des différents appuis techniques, financiers et matériels à  la nutrition.

Forum National sur la Nutrition : Une première du genre au Mali

50 % des décès des enfants sont liés à  la malnutrition En effet, si dans le monde on estime que 55 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguà« dont 19 millions de cas sévères, la grande majorité des cas sont concentrés dans seulement 36 pays en Afrique Sub-saharienne et au sud de l’Asie centrale. Et parmi les 10 millions de décès observés chaque année à  travers le monde chez les enfants de moins de 5 ans, la malnutrition est associée à  plus de 50% des décès. A ce propos, le Programme Alimentaire Mondial estime qu’en Afrique de l’Ouest 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans à  peu près souffrent de malnutrition aiguà«, alors que le cas de 9 millions d’enfants relève de la malnutrition chronique Le cas du Mali Le Mali est un vaste pays soudano sahélien qui, à  l’instar des autres pays sahéliens, est fortement frappé par la malnutrition. «Je voudrais rappeler que la sous-nutrition met en danger la survie, la santé, la croissance et le développement des enfants. Elle freine considérablement l’atteinte des objectifs de développement, et donne l’impression d’être un problème invisible. Or, l’état nutritionnel futur d’un enfant se dessine avant même sa conception, et dépend grandement de l’état nutritionnel de sa mère avant et pendant la grossesse. Une femme anémique, a plus de chance de donner naissance à  un enfant de faible poids explique le ministre de la santé. Selon les experts de la santé de manière générale, une femme souffrant de sous-nutrition chronique donnera naissance à  un enfant risquant de souffrir lui-même de sous-nutrition, et ce cycle de la sous-nutrition se répétera de génération en génération. A ce propos, le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré a signalé que le taux de malnutrition aiguà«, selon les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé Mali III ou EDS Mali III, était de 11% en 2001. Ce taux, suivant les résultats de l’EDS Mali IV, a atteint 13% en 2006. Dans le même temps, la malnutrition chronique et l’insuffisance pondérale ont respectivement affiché les taux de 34% et 32%. Dans notre pays, près de 7 femmes sur 10, soit 67 %, sont anémiques. « Plus de 4 enfants sur 5, soit 81 % des enfants de moins de 5 ans, souffrent d’anémie. Aussi, près d’1 million d’enfants de moins 5 ans, soit 2 enfants sur 5, souffrent de malnutrition chronique. Et près de 800.000 enfants, soit 1 sur 4, souffrent d’insuffisance pondérale. La perte économique, à  cause de l’anémie, a été estimée à  plus de 4% du Produit intérieur brut au Mali ». Face à  cette situation, le département a jugé utile et urgent d’envisager la préparation, l’organisation et la tenue d’un Forum National sur la Nutrition. Une première en Afrique Le forum s’articule autour des résultats des Foras Régionaux et du District de Bamako, pour être en phase avec les orientations stratégiques de notre pays. Il s’agit de celles contenues dans le Programme de Développement Economique et Social ou PDES initié par, et dans le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté au Mali 2007-2011. Ainsi, au cours de ces trois jours de travaux, il s’agira pour l’ensemble des Experts et des participants d’apporter une impulsion et une action d’accompagnement capables de repositionner très haut la nutrition dans les politiques et stratégies du Gouvernement de la République du Mali et de ses Partenaires Techniques et Financiers. Il s’agira aussi d’attirer l’attention nécessaire sur la nécessité d’instaurer des interventions efficaces dans les Collectivités territoriales, les Communautés à  la base et les Familles face à  la malnutrition. En cela, les orientations stratégiques et les résultats issus des 9 Foras Régionaux et du district de Bamako, qui ont regroupé plus de 1.500 participants, sont un levier important pour fructifier les différentes présentations, les débats et les échanges. A noter les partenaires techniques financiers ont réaffirmé leur soutien au gouvernement du Mali pour relever le défi.

Diré obtient un centre de santé de référence (Csréf) tout neuf

Selon le Ministre de la santé, la réalisation du centre de santé de référence de Diré s’inscrit en droite ligne des préoccupations du PRODESS. Il s’agit, entre autres, de réduire la morbidité et la mortalité liées aux principales maladies en favorisant l’accessibilité géographique aux services de santé de qualité. Né de la fusion de l’hôpital Secondaire de DIRE et du Centre de Santé de DIRE suite à  la reforme hospitalière, le Csréf de Diré joue le rôle de 1ère Référence pour les CSCOM du Cercle. Ainsi pour les travaux de mise à  niveau, il a été réalisé de nouvelles constructions, des réhabilitations et une extension. Les nouvelles constructions ont concerné les blocs de la consultation, la maternité, l’hospitalisation, la médecine, le service tuberculeux, la buanderie, la morgue, le box gardien, les latrines, le parking, l’entité accompagnant et la clôture. Quant aux réhabilitations, elles ont touché le bloc opératoire, l’hospitalisation chirurgie, l’administration, la radio-imagerie, l’unité chaine de froid, le logement des médecins, l’hospitalisation maternité, le bureau des entrées, le Labo-pharmacie, l’atelier garage, le magasin et la cuisine. Il y a eu également l’aménagement de la cour et l’implantation d’espaces verts. Le coût global de cette nouvelle fierté des habitants du cercle de Diré est d’environ 608 millions francs CFA, entièrement financés sur le budget national. Ce montant est réparti entre les travaux de construction pour 434 millions, et les équipements composés de mobiliers de bureau et médical, de fluides médiaux et de matériels d’imagerie médicale pour 174 millions. Le Csréf rénové de Diré a été baptisé du nom du médecin colonel Pierre DEPINAY qui a acquis une grande réputation dans les contrées du nord, singulièrement comme chirurgien émérite. Aujourd’hui, Pierre repose au cimetière de Diré tout juste derrière le Csréf, et cela conformément à  ses vœux de vivant.

63è Assemblée Mondiale de la Santé à Genève : la politique sanitaire du Mali louée

Depuis 17 au 22 mai 2010, Genève accueille la 63è Assemblée mondiale de la santé. Prennent part à  ces assisses, Oumar Ibrahima Touré Ministre de la santé, Dr Mountaga Bouaré Conseiller technique, Dr Mamadou Namory Traoré Directeur national de la santé et Dr Salif Samaké Directeur de la Cellule de planification et de statistique. La 63è Assemblée Mondiale de la Santé, a démarré le lundi 17 mai 2010 au Palais des Nations de Genève. Durant une semaine, les autorités sanitaires du monde entier, échangeront entre autres sur les virus grippaux et l’accès aux vaccins, l’application du règlement sanitaire international, la stratégie mondiale et le plan d’action de la santé publique, de l’innovation et de la propriété intellectuelle, la sécurité sanitaire des aliments, le suivi de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. Selon le communique de presse du département C’’est le lundi 17 mai 2010 après midi a vécu l’intervention De Oumar Ibrahima Touré à  la tribune de l’Organisation mondiale de la santé. A l’entame de ses propos, il a adressé ses vives et chaleureuses félicitations au Président de la 63è Assemblée mondiale de la santé Mondher Zenaidi Ministre de la santé de la Tunisie, pour sa brillante élection, ainsi qu’à  tous les membres du bureau. Il a remercié le Directeur Général Margaret Chan, pour tous les efforts déployés en faveur du renforcement des soins de sante primaires et des systèmes de sante. Il a aussi transmis les félicitations du Gouvernement de la République du Mali, pour la bonne collaboration avec l’OMS. Les efforts du Mali dans le domaine de la santé Selon Oumar Ibrahima Touré : « De l’Indépendance à  nos jours, le Mali a fait siennes les grandes stratégies mondiales de développement sanitaire tels les Soins de Santé Primaire de Alma Ata, le scénario de développement de Lusaka, l’Initiative de Bamako, la Déclaration de Ouagadougou en soins de santé primaires, la déclaration d’Alger ainsi que l’appel à  l’action de Bamako sur la recherche pour la santé, le développement et l’équité. Il a également souscrit à  la Déclaration de Paris et les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Comme réponse nationale, nous signalons l’élaboration et l’adoption de la déclaration de la politique sectorielle de santé en 1990, devenue en 2002 Loi d’orientation sur la santé. » Pour le Ministre, les nombreux efforts déployés, de concert avec les Partenaires techniques et financiers, ont permis de réaliser des progrès importants comme en témoigne les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé Mali de 2006. Ainsi, l’accessibilité géographique aux services de santé dans un rayon de 15 Kms est de 85% et l’accès aux services dans un rayon de 5 Kms est de 54%. Près de 64% des accouchements, sont assistés par du personnel qualifié, et la couverture en consultation prénatale est de 90%. Quant à  la prévalence contraceptive elle est de 7%, et les besoins non satisfaits en planification familiale sont estimés à  31%. Le taux de mortalité maternelle est de 464 pour 100.000 naissances vivantes, la mortalité infanto-juvénile de 191 pour 1.000 naissances vivantes, la mortalité infantile de 96 pour 1.000 et la mortalité néonatale de 46 pour 1.000. La prévalence du VIH/SIDA, lui, est de 1,3%. En matière de prévention et de lutte contre le paludisme, 81,7% des ménages disposent au moins d’une moustiquaire imprégnée d’insecticide, 78,5% des enfants de moins de 5 ans et 73,9% des femmes enceintes dorment sous moustiquaire imprégnée d’insecticide. Aussi, les ratios personnels soignants sont respectivement de 1 médecin pour 12.920 habitants, 1 sage-femme pour 21.003 habitants, 1 infirmier pour 3.319 habitants. Des approches novatrices Oumar Ibrahima Touré dira que des approches novatrices au titre des initiatives internationales, sont en cours au Mali. Il a notamment parlé de l’Initiative pour le leadership ministériel, qui porte sur les domaines de la mutualité, du développement des ressources humaines et de la santé de la reproduction. Il a aussi évoqué le Partenariat international pour la santé (IHP) et l’Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA), qui se sont concrétisés au Mali par la signature du Compact le 20 avril 2009. Le Compact est un contrat entre le gouvernement et 14 de ses Partenaires techniques et financiers, qui définit un cadre commun d’interventions, d’augmentation et d’amélioration de l’efficacité de l’aide dans le secteur de la santé. Il engage le gouvernement et les partenaires signataires à  supporter un seul et unique plan national de développement du secteur de la santé, orienté vers les résultats. Il contient tous les aspects de la politique nationale de développement du secteur, et met l’accent sur la prévisibilité accrue de l’aide. Selon le Ministre, l’effet escompté de l’ensemble des réformes et initiatives, est de créer les conditions nécessaires à  une meilleure utilisation des services de santé par les populations pauvres. « A cet effet, nous comptons encore une fois sur l’appui de l’Organisation mondiale de la santé et de l’ensemble des Partenaires techniques et financiers qui nous appuient quotidiennement, et que je remercie infiniment à  cette tribune. », a conclu Oumar Ibrahima Touré.

Usage du tabac au Mali : les jeunes et les femmes en péril

Fort de ce constat que le réseau de communicateur en santé (RECOMSA) en collaboration avec cri 2002 a organisé une conférence de débat sur le thème : évolution du phénomène du tabagisme au Mali : cas de la jeunesse et des femmes. C’’était le lundi dernier. 5 millions de victimes par an Première cause de décès évitable dans le monde, le tabagisme fait plus de 5 millions de victimes par an. Selon l’OMS, si les tendances se maintiennent, ce chiffre pourrait atteindre la barre des 9 millions d’ici l’horizon 2030. Par ailleurs, la Banque Mondiale estime que d’ici trois décennies, les décès prématurés, provoqués par la consommation du tabac dans les pays en développement, dépassera le total des décès dus au sida, à  la tuberculose et aux complications de l’accouchement. Au Mali, il ressort des récentes études effectuées par les étudiants et autres chercheurs, que la prévalence tabagique est de l’ordre de 30% chez les jeunes et 12% chez les femmes. En effet, l’évolution de ce fléau des temps modernes, s’explique par un certain nombre de facteurs dont le déficit d’information sur les méfaits du tabac, l’accès facile au tabac et autres produits dérivés, l’insuffisance d’un mécanisme de réglementation de la vente du tabac sous toute ses formes, la méconnaissance et la non application des mesures législatives relatives au tabagisme et le manque de moyens associations et des ONG anti-tabac. l’engagement du RECOMSA dans la lutte contre le tabagisme Le RECOMSA dont l’objectif principal est de contribuer à  l’amélioration de l’état de santé de la population par le biais de l’information et de la communication a organisé cette activité pour édifier l’opinion publique sur le danger du tabac. Le choix du thème : « Evolution du phénomène du tabagisme au Mali : cas de la jeunesse et des femmes » s’explique par le fait que la prévalence tabagique est en pleine évolution chez ces deux couches au combien importantes de la société. Selon le conférencier, le Dr. Nazoum Diarra le tabagisme peut être considéré comme une intoxication chronique dont il est une des principales causes de mortalité. En parlant des méfaits du tabagisme, il a souligné que le tabac cause des dégradations sur l’ensemble du corps humain. Le Dr Diarra a ensuite fait savoir qu’en plus des méfaits sanitaires, le tabagisme a des conséquences néfastes sur l’économie. Il a par ailleurs souligné que beaucoup d’actions ont été entreprises par le ministère de la Santé en matière de lutte contre le tabagisme par la création du programme de lutte contre le tabagisme. Le conférencier a enfin retenu que le tabagisme, la mauvaise alimentation considérés comme des facteurs de risques peuvent être combattus, si on change de comportements. A noter que le principal conférencier le Dr. Nazoum J. P Diarra, responsable des maladies non transmissibles à  la Direction Nationale de la santé. Il avait à  ses cotés le président du RECOMSA, Siaka Konaté, le président du cri 2002, Abdoulaye Sall et de la présidente de l’ONG Alutas-Mali, Mme Diallo Adama Diakité.

Vente d’eau potable en sachets : une qualité douteuse

Ne dit-on pas que l’eau C’’est la vie ? Si cette assertion est connue et acceptée par tous, il faut reconnaà®tre qu’au Mali, la potabilité de l’eau vendue par les sociétés est sérieusement mise en cause. Des eaux de qualité douteuse Seulement voilà  : les structures étatiques chargées de l’hygiène n’y font que des contrôles de façade. Quant aux Associations de consommateurs, elles n’existent que de nom dans notre pays. Fuyant leurs véritables missions elles ne sont que figurante lors des «folkloriques assises » initiées par les autorités. De plus en plus, l’on assiste à  une mise sur le marché des sachets plastics d’eau. Cédées aux consommateurs à  25 ou 50 F CFA, ces eaux attirent, si l’on se fie leur conditionnement (généralement bien fait). Bas tarif Elles sont de plus en plus vulgarisées car vendues à  la sauvette. En cette période de canicule, les clients en consomment à  quelques niveaux qu’ils se trouvent. Selon de nombreux témoins, les règles essentielles d’hygiènes pour leur fabrication sont biaisées. « Ces eaux contenues dans les sachets plastics sont d’une dangerosité réelle », indiquent les spécialistes. A ses eaux s’ajoutent les eaux minérales. Présentées comme plus saines que l’eau courante (de grande consommation produite par EDM SA), ces eaux minérales naturelles produites au Mali, s’avèrent être d’une extrême vulnérabilité aux infections bactériennes. Contrairement à  ce que pensent nombre de nos concitoyens, les eaux minérales naturelles ne sont soumises à  aucune prescription particulière d’hygiène ou de diététique qui les distinguent de l’eau (de grande consommation) traitée et produite par la société EDM. Bactéries et chlore A en croire les spécialistes, les qualités de substances physico-chimiques qu’elles renferment dépassent le seuil des limites autorisées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On n’y ajoute pas de chlore afin de ne pas altérer leur caractère naturel. Or, C’’est justement ce même chlore (substance de l’eau de javel) qui permet d’éliminer les bactéries. Par contre, EDM SA y ajoute du chlore, seul produit susceptible d’éliminer véritablement les bactéries. Bien que pure à  l’état naturel, les eaux minérales auxquelles on n’ajoute pas du chlore sont extrêmement vulnérables aux attaques bactériennes, à  la différence de l’eau traitée par EDM SA. Toujours selon nos sources, les eaux minérales renferment également un pourcentage très élevé en sodium, potassium, de calcium… Et ces pourcentages dépassent les limites imposées par l’OMS en ce qui concerne les eaux de grande distribution.

Santé : « Un malade bien accueilli est à 60 % guéri »

C’’est dans cette vision que le ministère de la santé au Mali a organisé ce matin le forum sur le défi du bon accueil dans les établissements sanitaires. C’’était au centre international de conférence de Bamako sous la présidence de Oumar Ibrahim Touré, ministre de la santé.Il ressort des statistiques reconnues en la matière qu’un visiteur satisfait incite quatre personnes de son entourage à  se rendre dans ce service et qu’un visiteur mécontent en dissuade dix . Toute chose qui démontre qu’un malade mal accueilli peut donner une mauvaise réputation aux établissements sanitaires. La santé est un droit pour le citoyen C’’est pour cette raison que la qualité non convenable de l’accueil engendre diverses conséquences dont une sous utilisation des services de santé et la perte de confiance des usagers, voire leur résignation. Et cela entraà®ne une réaction de défense tout simplement parce que tout être humain, souhaite le meilleur pour soi. Selon le ministre de la santé ce forum sera une occasion de faire une large concertation, organisée avec les différents acteurs, qui doit leur permettre d’examiner en profondeurs la question du bon accueil dans nos établissements sanitaires. Par ailleurs conformément à  la constitution, la santé est un droit pour le citoyen. Ce qui fait rappeler le ministre pour la circonstance que la politique nationale telle qu’elle est définie par la loi d’orientation sur la santé, repose sur les principes fondamentaux d’équité, de justice, de solidarité, de participation de la population et de la société civile. « Elle contient des objectifs qui légitimement la promotion des attitudes et comportements favorables à  la santé et au bien de la famille, et utilisation efficiente des services de santé notamment par des actions d’information, d’éducation et de communication. » dit t-il Le cadre institutionnel de l’action publique en matière d’accueil ne cesse de se renforcer. A cet titre selon le ministre de la santé on peut noter la promulgation de textes législatifs et réglementaires comme la loi sur l’exercice des professions sanitaires et les codes de déontologie subséquents, la loi régissant les relations entre les relations entre l’administration et les usagers des services publics, la loi d’orientation sur la santé et la loi hospitalière. Malgré ces dispositifs réglementaires, le constat est amer dans nos hôpitaux Il est décevant et révoltant que dans nos établissements sanitaires, les mauvais accueils que réservent les agents de la santé aux malades malgré les dispositions réglementaires. On constate que réserver un bon accueil demeure un problème crucial dans les établissements de santé tel qu’il ressort de plusieurs études et enquêtes. Sinon le bon accueil est une pratique intégrante de la prise en charge des soins dans la mesure ou il doit intégrer le stress inhérent aux établissements sanitaires publics et prive, lieu ou règnent la maladie, la souffrance et donc l’angoisse. Durant trois jours les participants à  ce forum vont placer le malade ou l’utilisateur au centre de leurs activités.

Santé : L’accueil des malades à l’hôpital, un devoir

Qu’est ce que un bon accueil du malade ? Le bon accueil, est une partie intégrante de la prise en charge des soins dans la mesure o๠il doit intégrer le stress inhérent aux établissements sanitaires publics et privés, lieux o๠règnent la maladie, la souffrance et donc l’angoisse. Or, la qualité non convenable de l’accueil engendre diverses conséquences dont une sous utilisation des services de santé et la perte de confiance des usagers, voire leur résignation. C’’est ainsi qu’il ressort des statistiques reconnues en la matière qu’: « un visiteur satisfait incite quatre personnes de son entourage à  se rendre dans ce service et qu’un visiteur mécontent en dissuade dix». « Soyons plus conscient de nos devoirs les uns envers les autres ». Selon un médecin, le sens de l’accueil, le respect de l’éthique dans les établissements de services aux citoyens constitue un gage de qualité des services et de satisfaction des citoyens. Aussi, dans les établissements hospitaliers et de soins, publics et privés, les patients doivent se sentir, à  l’entrée et à  la sortie, à  l’aise, entre de bonnes mains ; et ceci n’est possible que par la fourniture d’un accueil chaleureux, personnalisé… De ce fait, le personnel chargé de soigner et d’hospitaliser les patients est tenu de maà®triser et d’appliquer les règles de bonnes manières et d’éthique, afin de contribuer moralement à  leur guérison. Le comportement agité du personnel de certains établissements ne fait que rendre les patients plus malades qu’ils étaient avant de se présenter pour subir des soins ; d’o๠des interventions de sensibilisation s’imposent avec acuité pour redresser la situation et rappeler le personnel de santé à  l’ordre.Il est parfois désolant de voir ou d’entendre un infirmier crier sur un malade ; et ce genre de comportement peut être jugé de criminel car le patient est à  l’hôpital ou au centre de santé malgré lui parce qu’il est soufrant ou parce qu’il cherche de l’aide et du soulagement de sa souffrance, et non pour aggraver son état de santé. Tous les acteurs et intervenants vont plancher sur la problématique du bon accueil dans les établissements sanitaires. Ceci, afin d’asseoir un accueil de qualité humaine dans les établissements sanitaires publics et privés. Il s’agit véritablement d’œuvrer ensemble maintenant, pour faire du malade un Roi.

Marche pour la santé : améliorer la qualité de vie

Avoir un esprit sain dans un corps sain relève de la pratique du sport, dont la marche. Conscient de cette vertu,les membres du Gouvernement, le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali,les associations et mouvements de la société civile, entres autres, ont marché de l’ancienne maison de la presse à  la Primature. Effectuée le dimanche 11 avril 2010,la marche avait pour but d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le thème retenu pour la journée mondiale 2010: « Urbanisation,un défi pour la santé publique ». Ceci parce que l’urbanisation est à  l’origine de nombreux problèmes de santé. On peut citer, entre autres, les maladies non transmissibles comme le diabète, le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les affections respiratoires chroniques, la mauvaise alimentation, la sédentarité et les risques inhérents aux épidémies. La marche est partie de l’ancienne maison de la presse à  la Primature. Là , le Représentant de l’OMS au Mali a remis au Ministre de la santé une déclaration intitulée « Appel à  l’action ». Cet appel a été transmis au Ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme par le Ministre de la santé. Le Ministre du Logement, en sa qualité d’Ambassadeur de bonne volonté pour la promotion de la santé urbaine, a lu l’Appel à  l’Action avant de le remettre au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République du Mali, Monsieur Modibo Sidibé. Appel à  l’action sur la promotion de la santé urbaine Le ministre du logement des affaires foncières a réaffirmé l’engagement du Gouvernement Malien pour les Déclarations de Stockholm sur l’environnement(1972); d’Alma-Ata sur les soins de santé primaires (1978); de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement (1992) ; du Millénaire et les Objectifs du Millénaire pour le développement (2000); d’Alger sur la désertification (2006); d’Alger sur la recherche en santé en Afrique (2008); de Ouagadougou sur les soins de santé primaires et les systèmes de santé (2008); d’Ethekwini sur l’hygiène et l’assainissement (2008); de Bali sur la gestion des déchets pour la santé humaine et les modes de subsistance (2008); de Libreville sur la santé et l’environnement en 2008 ; la Convention de Bamako sur les déchets dangereux (1991); le Plan de mise en œuvre de Johannesburg adopté par le Sommet mondial sur le développement durable (2002) et la Stratégie de l’Union Africaine en matière de santé (2007). « Conscient que la croissance démographique spectaculaire et rapide dans les villes est à  la fois une opportunité mais aussi une menace pour la santé publique », déclare Mme Gakou Salamata Fofana. Santé et qualité de vie Pour le premier ministre dans une interview accordée à  la presse,la marche est un moyen de maintenir la qualité de la santé. Celle-ci aussi dépend de la qualité de l’urbanisation. « La construction de ces logements sociaux un peu partout est une volonté de disséminer la question de l’hygiène et de l’assainissement ». Il faut rappeler que le Ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré a lancé mercredi 7 avril 2010 au CICB, la journée mondiale de la santé et la semaine nationale de la santé, o๠il avait invité tous les citadins de Bamako à  une « marche pour la santé », sur le boulevard de l’indépendance.

Pollution urbaine : 5.000 m3 d’eaux usées déversées dans le fleuve Niger

Le 7 avril de chaque année, les Etats membres commémorent la création de l’Organisation mondiale de la santé communément appelée OMS. Et C’’est l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les problèmes de santé importants que nous vivons. « Urbanisation: un défi pour la santé publique » Le thème retenu pour la journée mondiale 2010 est « Urbanisation: un défi pour la santé publique ». Cela parce que l’urbanisation est à  l’origine de nombreux problèmes de santé. On peut citer, entre autres, les maladies non transmissibles comme le diabète, le cancer, les maladies cardio-vasculaires et affections respiratoires chroniques, la mauvaise alimentation, la sédentarité et les risques inhérents aux épidémies. En plus, les pauvres des villes, souffrent davantage en ce sens qu’ils sont exposés à  un risque accru de perturbations, de maladies chroniques et de certaines maladies transmissibles comme la tuberculose ou le VIH/sida. Un risque lié à  l’augmentation des polluants organiques, des déchets, des accidents de la circulation routière et de l’intensification des catastrophes naturelles telles que les inondations. Le réchauffement climatique, ajouté à  ce mélange de facteurs liés à  l’urbanisation rapide, contribue également à  fragiliser la santé des populations. Eaux usées et pollution « Je mentionnerais aussi le fait qu’à  Bamako, par exemple, les principales unités industrielles rejettent chaque jour environ 5.000 mètres cubes d’eaux usées chargées de polluants chimiques et organiques et de métaux lourds et plus de 16.000 mètres cubes d’eaux usées sont rejetées par les teintureries. Sans oublier que la pollution de l’air dans notre capitale, résulte principalement de la poussière dans sa complexité, des fumées, des gaz et des particules rejetées dans l’air par les engins à  2 roues et les véhicules dotés de moteurs diesel. Elle est aussi due à  des pratiques blâmables, comme l’incinération des pneumatiques dans la ville. Tout ceci représente un ensemble de facteurs entraà®nant l’irritations du nez, des yeux et de la gorge, ainsi que des essoufflements et des toux, qui menacent considérablement les tissus pulmonaires ». Urbanisme et santé C’’est fort émue que Mme Gakou Salamata Sidibé, Ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme, s’est adressée au public, en sa qualité d’Ambassadeur de la Journée mondiale de la santé 2010 au Mali. Selon elle, le thème directeur de cette journée, s’inscrit en droite ligne des politiques et stratégies de logement du Gouvernement de la République du Mali que son département a la charge de mettre en œuvre. Comme l’a laissé entendre Oumar Ibrahima Touré, tous les citadins ont intérêt à  ce que l’on créé des villes qui n’excluent personne, et qui soient accessibles et accueillantes pour les personnes de tous âges. Dans ce cadre, une coopération accrue entre le secteur de la santé et les autres secteurs, en vue de la résolution des problèmes de santé liés à  l’urbanisme est nécessaire, dira t-il. Signalons qu’une « marche pour la santé » qui concerne tous les citadins de Bamako, est prévue le dimanche 11 avril à  9 heures sur le boulevard de l’indépendance. Elle concerne tous les citadins de Bamako.

Santé publique : Le sport contre le diabète

Créé au cours de l’année 2009, le club Amkoullel est une initiative du rappeur malien du même nom. Il a été mis en place dans le but d’amener les jeunes à  s’intéresser au domaine artistique, aux arts urbains, à  la culture et aussi, à  la santé. C’’est d’ailleurs au cours d’une soirée dénommée « djidasso », au bord du fleuve, que l’ONG santé diabète a remarqué ces jeunes. Cette soirée consistait à  rassembler les jeunes au bord du fleuve, autour de spectacles, concours de danses, de chants et sensibilisation conseils pratiques sur le diabète. Hygiène alimentaire et Diabète Le thème choisi pour cette journée était « hygiène alimentaire-activité physique et diabète ». Le public cible est bien entendu les personnes non sportives, celles qui n’ont jamais pratiqué de sport dans leur vie. Un accent particulier est mis sur ce point là  par le club parce que, ce sont celles-ci qui sont plus aptes à  contracter le diabète. En effet, le diabète est une maladie chronique non transmissible. Il peut être évité à  travers un bon comportement alimentaire et une activité physique régulière. La maladie ne se manifestant qu’à  l’âge adulte, le président du club Amkoullel estime primordial de sensibiliser les enfants et adolescents, afin qu’ils fassent le nécessaire pour l’éviter. C’’est dans cette optique donc, qu’il a jugé utile d’organiser cette journée sportive pour sensibiliser les uns et les autres, de l’ampleur du fléau et leur expliquer qu’elle peut être évitée. Par ailleurs, la journée s’est déroulée en plusieurs temps. Il y a eu une course à  pieds entre une dizaine d’enfants de 9 ans à  12 ans. Ils étaient au nombre de neuf et les trois premiers ont été primés. Ensuite, deux équipes de basket ball se sont rencontrées. Deux équipes de filles et deux autres de garçons. Le troisième sport au menu, C’’est bien le football masculin qui a mis deux équipes de jeunes joueurs de 15 à  17 ans, sur le terrain de jeu du projet jeune de Sogoniko. Entre temps, une équipe de trois médecins, a exposé les causes et conséquence du diabète sur la santé de l’homme et les différents moyens d’éviter la pandémie. La sensibilisation a été à  hauteur de souhait puisque, le public cible a massivement effectué le déplacement. Près de 300 jeunes filles et garçons étaient présents. Pour finir, les meilleurs de chaque catégorie ont été récompensés. Les trophées comprenaient d’une quinzaine de Ciwara et des enveloppes. Le 1er prix s’élevant à  50.000FCFA. Eviter le diabète grâce au sport Karim Doumbia est un jeune garçon de 10 ans à  l’école fondamentale du quartier magnambougou. Il explique « J’ai appris ce qu’est le diabète et aussi, que je peux l’éviter en menant une activité physique régulière et un bon comportement alimentaire. » Le Dr Doumbia de l’ONG santé diabète Mali explique que les enfants ont été très attentifs et assez réceptifs au cours de cette journée. « Bon nombre d’entre eux ignoraient les gravités de la maladie. Il la connaissait de nom mais pas en profondeur. Nous avons essayé de leur expliquer les choses les plus élémentaires qu’ils sont censés connaà®tre. Je pense que le message est passé. » Le message est passé certes, mais il est important de pérenniser ce genre d’action parce que les enfants besoin d’être ramenés à  l’ordre, surtout en matière de santé. Le président du club nous affirme que cette journée sportive n’est qu’une parmi tant d’autres en cours.

Santé : La nutrition au coeur d’un forum à Bamako

Il ressort des termes de références que la malnutrition touche un grand nombre d’individus à  cause des famines, des guerres et d’autres catastrophes qui empêchent ou réduisent l’approvisionnement des populations en vivres. En Afrique d’une façon générale et en particulier au Mali, la plupart des ménages ont une alimentation insuffisante du point de vue quantité, qualité et utilisation. Cela compromet leur bien être, diminue leur potentiel de croissance et de bonne santé et augmente les risques de maladie. Malnutrition et santé La malnutrition a de sérieuses conséquences sanitaires et économiques au niveau de l’individu, de la communauté et de la nation toute entière. Les conséquences de la malnutrition sont particulièrement graves pour les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes en générale et singulièrement les femmes enceintes et allaitantes. Dans le District de Bamako la situation de la malnutrition aigue à  l’instar des autres régions du Mali s’est aggravée de 2001 à  2006. Selon l’Enquête Démographique et Sociale du Mali (EDSM IV) dans le District de Bamako le taux de malnutrition aigue modéré est de 14,3 % pour les enfants de 0 à  5 ans, 10 % pour les femmes enceintes et allaitantes. Le taux de malnutrition sévère pour les enfants de 0 à  59 mois est de 4, 7 % et 3,3 % pour les femmes enceintes et allaitantes. Impact du pouvoir d’achat Ces taux de malnutrition sont intimement liés à  la cherté de la vie réduisant le pouvoir d’achat des populations et rendant difficile l’accessibilité aux produits alimentaires. Le nombre croissant des enfants de la rue est le signe d’une grande pauvreté dans la ville de Bamako. Les mauvaises conditions de préparation, d’exposition et de ventes des aliments constituent également des facteurs favorisant et aggravant la malnutrition. Conscients de cette situation, le gouvernement du Mali et ses partenaires s’engagent à  améliorer l’état nutritionnel des groupes cibles. Le Forum national et les Foras régionaux sont initiés également dans ce sens.

Grève des services de santé : retour au calme

Les syndicalistes ont décrété cet arrêt de travail estimant que l’Etat refuse de satisfaire leurs revendications. Le calme règne dans les hôpitaux La grève a été bien suivie mercredi dernier dans les centres hospitalo-universitaires et dans les centres de santé de référence de la capitale. Un calme inhabituel régnait dans les différents CHU. Les blouses blanches étaient quasiment absentes à  l’exception des équipes de garde chargées d’assurer le service minimum. A l’hôpital Gabriel Touré, des patients ont été surpris par le débrayage. Des visiteurs tournaient en rond pour s’entendre répéter que la grève est illimitée.. La déception des accompagnants patients était grande. « Le médecin est l’espoir du malade, une grève de la santé n’est jamais une bonne chose », lancera une dame au chevet de sa mère. Les malades n’avaient pas accès aux consultations générales ou spécialisées, aux analyses et autres examens radiographiques des jours normaux. Mais les urgences étaient gérées par les équipes de garde qui assuraient le service minimum dans toutes les unités. Face à  cette grève qui paralysait les structures sanitaires, la commission de conciliation a mené une médiation pour faire revenir les syndicalistes à  de meilleurs sentiments. Levée de la grève La grève qui opposait ces derniers temps, le syndicat de la santé et l’action sociale au gouvernement, une issue favorable suite à  la médiation d’une commission de conciliation. Pour rappel, le syndicat qui regroupait les agents sanitaires et ceux du développement social ont déposé un préavis de grève illimité à  compter du mercredi 24 février 2010 à  00h jusqu’à  la satisfaction totale du procès verbal de conciliation du 14 août 2009 et de l’annulation des décisions d’affection des agents du développement social pour faits de grèves. (Cette revendication figurait parmi les agents de revendications du 14 août). A ce titre, les agents de concialition qui se sont réunis les 19, 22, 23 février au département de la santé ont donné satisfaction aux différents points de discorde. En effet, le procès verbal de conciliation comportait neuf points par rapports auxquels la commission a constaté les avancées suivantes. Quant à  l’augmentation des taux de primes, les projets de décret ont été adoptés par le conseil des ministres du 17 février dernier et les départements concernés ont d’ores et déjà , instruit la prise en charge dans le salaire du mois de mars prochain. Les rappels d’août à  février 2010 seront payés avant décembre de l’année en cours. Concernant le deuxième point du préavis de grève, la commission constate une différence entre les points de vues et propose de prendre en charge la gestion de ce problème et malgré toutes ces avancées, le syndicat n’est pas entièrement satisfait de la mise en œuvre des points d’accords du Procès Verbal du 14 août 2009.En tout cas, pour le moment les syndicalistes et le gouvernement comptent souffler dans la même trompette pour le bonheur de la population.

Grippe A/H1N1 au Mali : Aucune nouvelle infection détectée

C’’est du moins ce qui ressort des informations disponibles au niveau de la Direction nationale de la santé. Après les huit cas de Grippe A H1N1 détectés au Mali, il y a quelques semaines, la mobilisation des services de santé ne s’est pas fait attendre, afin de circonscrire la pandémie. Toutes choses qui expliquent les différentes conférences organisées sur la découverte de cette maladie au Mali, par les autorités sanitaires de notre pays. La situation est sous contrôle Objectif : prendre des dispositions pour que cette maladie ne franchise pas nos portes. Aujourd’hui, la situation est maà®trisée grâce à  la détermination et la vigilance des autorités sanitaires à  travers les investigations des experts en santé pour endiguer la maladie. C’’est dans cette optique, que nous avons approché le Dr. Kandioura Touré, Chef de section Surveillance épidémiologique à  la DNS, pour faire le point sur l’état d’évolution de cette maladie, depuis l’annonce des 8 cas détectés. Selon le Dr. Kandioura, au moment o๠nous sommes aucune nouvelle infection n’est encore enregistrée et les cas détectés se portent bien grâce à  la prise en charge correcte : « Nous n’avons pas enregistré de nouveaux cas parce que la situation est sous contrôle » affirme-t-il. Et d’encourager et d’inviter les Maliens à  renforcer les mesures de préventions pour soutenir les efforts du gouvernement. Un taux de mortalité de 0,46% Depuis le mois d’avril 2009, la grippe AH1N1 sévit sur tous les continents et donne lieu à  des épidémies dans certains pays. On compte actuellement 31 pays africains touchés avec 9.260 cas dont 43 décès, soit une mortalité de 0,46%. C’’est dire que la vitesse de propagation de la maladie est grande. Mais le nombre de cas de décès causés par la maladie est très faible. Il demeure inférieur à  1%. Il faut signaler néanmoins qu’à  l’instar de la grippe saisonnière habituelle, la grippe AH1N1 se manifeste par la fièvre, la toux, les éternuements, l’écoulement nasal, les douleurs musculaires, les maux de tête, la fatigue et les maux de gorge. Les études réalisées depuis le début de la pandémie ont montré que C’’est une maladie qui n’est pas plus grave que la grippe saisonnière. De même, l’inquiétude relative à  une mutation probable du virus n’a pas eu lieu. Les mesures préventives Par ailleurs, les mesures préventives préconisées pour limiter la propagation du virus de la grippe AH1N1 sont très simples et efficaces. Il s’agit de se couvrir le visage au moment d’éternuer ; de se laver fréquemment les mains à  l’eau et au savon particulièrement après s’être mouché ou éternué ; et contacter le Centre de santé le plus proche dès les premiers signes de toux, d’écoulement nasal, de fièvre et d’irritation de la gorge.

Politique sanitaire du District de Bamako : Adama Sangaré pose des actes en commune I

Le maire au chevet des patients en commune I Dans l’objectif d’améliorer la couverture sanitaire, la mairie du district de Bamako ne cesse de poser des actes. La preuve, le maire Adama Sangaré a tenu sa promesse d’agrandir la pédiatrie du centre de santé de référence de Korofina en commune I avant de remettre 500 000 francs au responsable de ce centre. C’’était lors de sa traditionnelle présentation des vœux du rétablissement des patients. La mission du district sanitaire Le district sanitaire a pour mission la planification, l’animation et le contrôle des activités suivantes : il s’agit de déterminer des objectifs pluriannuels et annuels du district sanitaire dans le cadre des plans et programmes régionaux. Aussi, il faut améliorer la couverture sanitaire et d’offres de prestations de soins de santé, de disponibilité des produits pharmaceutiques et assimilés, le contrôle des établissements de santé et des établissements pharmaceutiques privés. à‰galement, il aussi s’agit de contrôler l’application des normes d’hygiène et de salubrité dans les domaines suivants : tels que le système de traitement et d’approvisionnement en eau potable, système d’évacuation et de traitement des eaux résiduelles, hygiène industrielle, hygiène des établissements de santé, des établissements classés, la salubrité dans le cadre des situations d’urgence et regroupement de population, enfin la collecte des données de statistique sanitaire. Il faut souligner que le district sanitaire est animé par une équipe cadre sous la responsabilité d’un médecin-chef nommé par décision du gouvernement de région sur proposition du Directeur régional de la santé. Pour accomplir cette mission du district sanitaire, le maire en compagnie de ses collaborateurs a envisagé d’agrandir la salle d’hospitalisation de la pédiatrie de Korofina en commune I Une tradition respectée par Adama Sangaré C’’est devenu une tradition chaque année, le maire et son équipe rendent visite aux différents centres de santé de référence des six communes de Bamako pour adresser des vœux rétablissements aux malades. Ils ont aussi visité la salle de pédiatrie en compagnie de la directrice régionale de la santé du district et du maire de la commune I, Mme Conté Fatoumata Doumbia. Il s’agissait surtout d’apporter un renfort moral aux patients mais aussi financier aux responsables de cette structure sanitaire. La directrice régionale de la santé Mme DIALLO Fanta Siby et le médecin chef du centre de santé, le Dr Moussa Diallo ont attiré l’attention du maire sur l’insuffisance en équipements, lits, magasins de stockage et instruments de travail. De son côté, Adama Sangaré a donné l’assurance d’agrandir la pédiatrie pour valoriser la mission du district sanitaire.

Art de vivre : Que diriez-vous d’une tasse de thé ?

On distingue deux types de thé : Le «Â Camélia-Sensis », le type «Â Chine » à  petites feuilles et le type «Â Inde » ou Assam à  grandes feuilles La légende du Thé de Chine Elle raconte que l’empereur Shen Nung assoupi au pied d’un arbre «Â le camélia sinensis » découvrit à  son réveil que des feuilles de l’arbre étaient tombées dans son récipient d’eau chaude. Il goûta alors à  cette infusion au parfum agréable et la trouva merveilleuse, ainsi naquit le thé en Chine. De nos jours, le thé est la première boisson consommée au monde après l’eau. Il se boit chaque jour environ 15000 tasses de thé à  chaque seconde. Ses bienfaits sur la santé, reconnus depuis bien longtemps par la médecine traditionnelle chinoise, ont été mis en évidence par différentes études scientifiques. Les vertus du thé, un défatigant Les feuilles du thé contiennent un alcaloà¯de appelé la caféine appelé autre fois théine. Le thé a des vertus stimulantes, efficaces à  la fois pour lutter contre la fatigue et pour améliorer les fonctions intellectuelles. Cette caféine est moins excitante que celle du café et aussi moins assimilable à  cause de la présence de tanins qui limitent en partie son absorption. C’’est la raison pour laquelle le thé stimule en douceur ; le thé le plus caféine est celui qu’on laisse infusé trois minutes seulement. Les feuilles du thé sont également riches en vitamine notamment celles du groupe B et les vitamines C, K et A. Ces vitamines sont faiblement détruites par la chaleur (infusion) ; quatre à  cinq tasses de thé vert par jour permettent de recouvrir 10% de certains besoins en vitamines. Le thé contre la carie dentaire Par ailleurs, le thé contient du fluor : une tasse du thé en apporte 0,25mg. l’absorption de cinq à  six tasses par jour en fournit une quantité suffisante pour couvrir nos besoins. Le thé peut donc notamment chez les enfants exercer une action prévention contre les caries. Diurétique et digestif La consommation du thé pendant ou après le repas facilite la digestion mais présente l’inconvénient de diminuer l’absorption du fer contenu dans les aliments car celui réagit au tanin (risque d’anémie). Enfin, le thé accélère aussi légèrement le transit intestinal mais surtout, il augmente la diurèse (sécrétion de l’urine) de 25% par rapport à  l’absorption de la même quantité d’eau. Propriété intéressante en cas de régime amaigrissant à  condition de la boire sans sucre. Contre indications l’hypertension artérielle et la tachycardie (palpitations) : il faut savoir que la consommation de thé accélère le rythme cardiaque et respiratoire et les ulcères de l’estomac ou du duodénum car il augmente l’acidité de la muqueuse gastrique d’environ 30% durant à  peu près 2 heures. Consommer le thé de manière très modéré voire s’en abstenir lorsqu’on souffre d’insomnies, de nervosité ou d’anxiété est nécessaire.

Le ministre de la Santé en 3ème région

Santé, l’une de priorité du PDES Dans son intervention lors des différentes cérémonies d’inauguration, Oumar Ibrahima Touré a confié : «Â l’amélioration de l’état de santé de nos populations, est l’une des grandes priorités du Programme de Développement Economique et Social initié par Amadou Toumani Touré, Président de la République. Et comme vous le savez, le Projet Santé IV développé dans la région de Sikasso a concerné la construction et la Réhabilitation de 8 Centres de santé de référence, 20 Centres de santé communautaires, la Direction régionale du développement social et de l’économie solidaire, 9 Services de développement social et de l’économie solidaire et l’extension de l’Ecole des infirmiers du premier cycle. » 14 milliards, coût total du projet Il faut souligner que le coût total des investissements du Projet santé IV en 3è région, est estimé à  14 milliards de francs CFA sur lequel on note une participation du budget national à  hauteur de 10%. Ce montant global concerne les infrastructures, les équipements, la formation des ressources humaines et l’approvisionnement des établissements de soins construits ou rénovés en médicaments et consommables. Quant au montant du volet construction ou rénovation des établissements de soins, il s’élève à  près de 6 milliards 500 millions de francs Cfa. Sur ce montant 80,26% ont été investis par la Banque Africaine de Développement et 19,74% par l’Etat malien. Un appel à  l’action Le Ministre de la santé dira : « l’amélioration de l’état de santé des populations de notre pays, celles de la région de Sikasso, est notre combat de tous les jours. A cet effet, il nous faudra travailler à  mieux planifier nos activités, mieux utiliser les établissements de soins, et établir une collaboration fructueuse avec les organisations de la société civile, le privé, les ONG et les structures confessionnelles. C’’est donc un appel à  l’action, au bon accueil des malades et à  une saine collaboration, que je lance. Ensemble, nous devrons œuvrer pour le bien-être et la santé de nos populations. » Pour la circonstance, le Ministre a inauguré les différents Centres de santé de référence, en présence du Gouverneur de la région de Sikasso, des Préfets de cercle, du Docteur Doutambé de l’Organisation mondiale de la santé et de Fountieri Diarra, Chef de projet de l’Agetier…

Programme AMPPF : Plus de 2 milliards de francs pour la santé de la reproduction

Ce mardi a eu lieu le lancement du Programme de coopération entre l’Ambassade des Pays-Bas et l’Association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Famille (AMPPF) La cérémonie était présidée par Madame Touré Lobbo Traoré, Première Dame du Mali, Présidente de la Fondation pour l’Enfance en présence de l’Ambassadeur du Royaume de Pays-Bas et les membres du gouvernement. Prélude au lancement Pour célébrer ce vaste programme de 4 ans (2008-2012), financé à  hauteur de 2 milliards 600 millions de francs CFA, l’AMPPF a organisé plusieurs activités. Il y a eu dimanche 13 décembre 2009, un match de football entre les jeunes garçons du Mouvement d’Action Jeunes (MAJ) de l’AMPPF et ceux du Réseau national des jeunes du Mali, ensuite le football féminin entre les femmes du camp de garde et celles de la CAFO. Ces compétitions se sont déroulées sur le stade de la commune 3, près de l’AMPPF. Il y eut ensuite une conférence de presse animée par l’AMPPF et l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas dans la salle de conférences du ministère de la santé, le lundi 14 décembre 2009. Sous les notes musicales de l’Ensemble Instrumental du Mali et les vocalyses de la Cantatrice Assan Kida, ce programme a été lancé. Après le décor planté par le réseau des communicateurs traditionnels regroupant une poignée des griots, le maire de la commune III a souhaité la bienvenue au public. La présidente de l’AMPPF, visiblement enchantée, a remercié les donateurs pour ce geste à  leur endroit avant de leur assurer une bonne utilisation de cette somme pour la santé de la reproduction. l’ambassadeur de son coté a réaffirmé que leur gouvernement restera engagé pour le bien-être de la famille La première Dame à  l’honneur Heureuse d’être associée à  cette cérémonie, Mme Touré Lobbo Traoré, première dame du Mali en «Â grand Dakar » a salué l’AMPPF, pour les actes significatifs qu’elle pose depuis une quarantaine d’années. Selon elle à  travers ce programme, il est impérieux de faire comprendre à  leurs frères et sœurs par l’information, l’éducation et la communication, qu’une croissance non maà®trisée de la population, crée de sérieuses contraintes pour le développement économique et social d’un pays. «Â Il s’agit d’expliquer qu’il existe des liens directs, entre la dégradation de l’environnement, le réchauffement climatique, la paupérisation des villes et la croissance d’habitats spontanée » explique t-elle. Un sketch du groupe N’gnogolon sur la planification a marqué l’événement et le ballet des jeunes de l’AMPPF a tenu le public en haleine. Sans oublier la remise d’un diplôme de reconnaissance à  Mme Touré Lobbo Traoré, et à  l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas et de la Présidente de l’APPF. L’après-midi, un cross-country entre scolaires filles et garçons sur le terrain de l’AMPPF, a eu lieu, suivi d’une fête avec des artistes très prisés comme Mabara Soumano, Assan Kida, Master Soumi, Tonton Idriss Mini Kassé, etc… Qu’est-ce que l’AMPFF ? Il faut souligner que l’AMPPF est une organisation non gouvernementale à  but non lucratif, créée le 3 mars 1972. Elle est pionnière en matière de santé maternelle et infantile, et en planification familiale au Mali. Depuis près de quarante ans, elle contribue à  améliorer la qualité de la vie de la famille et des individus, en milieux ruraux et urbains. l’Association a comme vision :  » Une société malienne dans laquelle chaque individu, chaque famille, connaà®t et exerce librement et pleinement tous ses droits en matière de santé sexuelle et reproductive, et protégé du VIH/SIDA ». La mission de l’AMPPF consiste à  Âœuvrer à  l’amélioration des conditions de vie des populations, à  travers des services de qualité fournis dans les domaines de la planification familiale, de la prévention et de la prise en charge du VIH/SIDA, de la maternité sans risque à  travers la prévention et la prise en charge des complications liées aux avortements provoqués. Egalement les besoins des adolescents en matière de sexualité et le plaidoyer en faveur de la santé sexuelle y compris les mutilations génitales féminines et autres violences faites aux femmes.

La citronnelle, une herbe aux vertus multiples

La citronnelle est une grande herbe, originaire d’Inde et d’Asie du Sud-Est qui peut atteindre 1,50 mètre de haut Elle se compose de feuilles étroites et lancéolées dont les pédoncules ressemblent à  des branches. Son parfum, rappelant l’odeur du citron, est à  l’origine du nom de la plante. Cette plante des zones tropicales, originaire de l’Inde et du Sri-Lanka, pousse aussi en Afrique, Amérique du Sud, Amérique centrale et à  Madagascar. Son huile essentielle est obtenue par distillation des feuilles hachées que l’on récolte plusieurs fois. Son nom botanique est appelé cymbopogon citratus de la famille des poacées. Ses parties utilisées sont généralement les feuilles. A caractère botanique, la citronnelle est une herbe à  feuilles linéaire rubanées aromatiques et cultivée industriellement en Inde, au Madagascar, aux Comores, aux Antilles, en Afrique, au Honduras, au Guatemala. La citronnelle est consommée en décoction comme boisson rafraà®chissante et digestive. Propriétés thérapeutiques En décoction, la citronnelle est employée pour soigner les fièvres, la diarrhée, le refroidissement, la grippe, la pneumonie, la malaria et la tuberculose. La décoction une quinzaine de minutes de feuilles est prescrite comme apaisement en cas de fièvre. Elle est aussi utile pour calmer les spasmes de certains désordres rénaux. Le parfum de citronnelle chasse les insectes (moustique), et est très efficace pour les hommes et les animaux, tout en aseptisant et en désodorisant l’air ambiant. Il suffit alors de diffuser l’huile ou de se frictionner la peau de quelques gouttes d’huile essentielle diluées avant de s’exposer aux insectes pour éviter leurs piqûres. Mais l’huile essentielle de citronnelle à  d’autres vertus beaucoup moins connues : employée en massage local externe, elle est notamment très efficace sur les douleurs articulaires, du type Arthrite ou rhumatismes, elle apaise et décontracte en soulageant les muscles en cas de tendinites, crampes et élongations. La citronnelle est aussi utilisée comme, antispasmodique. Antiseptique D’autre part, ses pouvoirs antiseptiques et toniques la rendent propice aux soins des affections fébriles, la fatigue ou les maux de tête. Elle s’emploie alors, en dilution dans l’eau du bain, en friction, ou lors d’applications locales (notamment les tempes en cas de migraines). Outre le fait de soulager ses maux, la citronnelle rafraichit tout en revitalisant et désodorisant le corps. Elle est aussi utilisée en bain de pieds pour soulager la fatigue, la douleur et la transpiration locale de ces extrémités. Une dernière vertu méconnue est sa fonction antispasmodique et stimulante qui facilite les digestions lentes et soulage les abdomens ballonnés lorsqu’elle est utilisée en massage des régions

Les droits de l’homme, fondement moral pour les soins de santé ?

Déclaration Universelle des droits de l’homme La notion de « droit à  la santé » trouve son origine dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies de 1948. Mais lors des décennies qui ont suivi, les plus belles réussites de l’Aide humanitaire en matière de santé — telles que les campagnes de vaccinations et de distribution d’antibiotiques de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF — étaient fondées sur des objectifs plus réalistes : tirer les plus grands avantages possible pour la santé des pauvres à  partir de budgets d’aide limitée. L’argument moral a fait son grand retour au nouveau millénaire. Un de ses défenseurs les plus éloquents est le Dr Paul Farmer, qui a obtenu la gloire avec des efforts héroà¯ques pour donner aux gens un accès égal aux traitements médicaux complexes en plein milieu de l’extrême pauvreté d’Haà¯ti et du Rwanda, en affirmant que les soins de santé étaient « un droit de l’homme fondamental, qui devrait être disponible gratuitement. » L’OMS est passée d’une amélioration pragmatique de l’état de santé vers « la réalisation universelle du droit à  la santé ». Même Amnesty International, pourtant défenseur des droits de l’homme plus traditionnels tels que le droit de ne pas être torturé, a ajouté une nouvelle section sur le « droit à  la santé » dans son rapport sur les droits de l’homme en 2009. En quoi cela est-il gênant ? Il est en réalité impossible pour tout le monde d’atteindre immédiatement « le plus haut standard possible » en matière de santé (tel que disposé dans la Déclaration des droits de santé). Donc le choix de quels « droits à  la santé » vont être réalisés relève d’une bataille politique. La réalité du jeu politique est que ce « droit » n’est qu’un atout pour obtenir davantage de ressources — et les pauvres ont rarement la meilleure main. Droit à  la santé La plus grande victoire du mouvement du « droit à  la santé » a été l’approvisionnement financé par des aides des traitements antirétroviraux aux malades du SIDA en Afrique (incluant les classes moyennes et supérieures). Le traitement du SIDA s’est entre autres financé auprès des administrations Bush et Obama, la Fondation Clinton Foundation, la Fondation Gates et la campagne des objectifs du Millénaire pour le développement. Le rapport de l’OMS de 2004 qui soulignait le « droit à  la santé » s’est en fait concentré sur un seul objectif spécifique — le traitement du sida. Sauver des vies de cette manière est une belle cause — sauf dans la mesure o๠elle enlève des ressources pour combattre d’autres maladies. Et malheureusement de nombreux observateurs craignent que ce soit exactement le cas. Un document interne de la Banque mondiale de 2009 reprochait à  la banque d’avoir permis au traitement du sida d’évincer de nombreux autres programmes sanitaires. Le nombre de morts dû à  la tuberculose ou au paludisme s’élève à  2 millions en 2008, environ autant que le sida. Pourtant, les sommes allouées au traitement du sida représentaient 57 % des projets de la Banque mondiale sur les maladies transmissibles de 1997 à  2006, contre 3 % pour le paludisme et 2 % pour la tuberculose. Les autres grandes causes de décès chez les défavorisés — comme la pneumonie, la rougeole et les maladies diarrhéiques, qui représentent conjointement plus de 5 millions de décès en 2008 — ont reçu encore moins d’attention. La défense des droits favorise également certains aspects de la santé par rapport aux autres. Ceux qui sont séropositifs défendent efficacement leur droit à  un traitement, tandis que ceux qui vont un jour attraper le sida ne peuvent pas organiser de lobby pour un « droit à  la prévention. » Les résultats peuvent être consultés dans le rapport 2009 du Plan d’urgence du Président pour le sida (PEPFAR), l’un des plus importants programmes d’aide humanitaire dans l’Histoire américaine. Seulement 22 % de ce budget est consacré à  la prévention, contre 48 % pour le traitement. La leçon est que, bien que nous ne puissions jamais en être certains, le « droit à  la santé » a peut-être coûté plus de vies qu’il n’en a sauvées. L’approche pragmatique — orienter les ressources publiques là  o๠elles ont le plus de bienfaits sur la santé pour un coût donné – a historiquement obtenu beaucoup plus de succès que l’approche dite morale. Aux à‰tats-Unis et dans les autres pays riches, un « droit à  la santé » est une créance sur un fonds qui n’a pas de limite naturelle, puisque chacun de nous pourrait être en meilleure santé avec plus de soin. Nous devrions apprendre de l’expérience internationale que ce « droit » détourne les ressources publiques vers le groupe le plus efficace politiquement, rarement le groupe le plus nécessiteux.

Santé de la reproduction : une affaire collective

La sécurisation des produits de la santé de la reproduction est la préoccupation majeure pour le Mali. C’’est pourquoi depuis quelques années, le gouvernement du Mali, à  travers le Ministère de la Santé et celui de la promotion de la femme et de l’enfant est à  pied d’oeuvre pour élaborer un plan de stratégie de sécurisation de ces produits. Selon le ministre de la santé, : « Lorsqu’on parle de santé de la reproduction, cela suppose qu’une personne peut mener une vie sexuelle responsable, satisfaisante et sans risques. Cela suppose aussi qu’elle est capable de procréer selon son choix et d’utiliser les méthodes de régulation des naissances, qui ne sont pas contraires à  la loi. Ceci est valable, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. En effet, nous avons tous droit à  l’information sur la régulation de la fécondité et l’utilisation des méthodes contraceptives sûres, efficaces, peu coûteuses et acceptables. » l’appui inestimable des partenaires financiers Il convient de signaler que notre pays, à  l’instar des autres pays de la sous région, avec l’appui technique et l’assistance financière de ses partenaires comme le FNUAP et l’USAID, envisage d’élaborer un plan de sécurisation des produits de la santé de la reproduction. Ce plan National Stratégique pour la Sécurisation des produits de la santé de la Reproduction cherche à  rassembler toutes les parties prenantes. Il regroupera donc les contributions du Gouvernement, des bailleurs de fonds et des agences techniques autour d’un contrat. Et ce sera un contrat qui va réduire les risques de chevauchement et de double emploi, tout en permettant que les efforts de tous convergent vers l’atteinte des objectifs, pour la sécurisation des produits de la santé de la reproduction. Selon le Ministre de la santé : «Â La réduction de la mortalité maternelle, est un sujet préoccupant pour les plus hautes autorités de notre pays». Il a donc adressé ses sincères remerciements à  l’ensemble des partenaires techniques et financiers, qui appuient quotidiennement les efforts de notre pays en matière de santé, singulièrement le Fonds des Nations Unies pour la Population et l’USAID, pour leur appui inestimable à  la santé de la reproduction.

Paludisme : l’espoir d’un nouveau vaccin

Eradiqué de l’occident depuis plus d’une cinquantaine d’année, le paludisme ou Malaria en anglais, reste encore très présent Afrique et constitue la première cause de mortalité. Sept pays dont la Tanzanie, le Mozambique et le Kenya, sont les plus touchés sur le continent. Cas du Mali Le Dr Mahamadou Soumana Sissoko, chercheur au département d’épidémiologie des affections parasitaires au Malaria Recherche Training Center, explique que des textes ont été effectués sur plusieurs centaines d’enfants à  Sotuba (bidonville de Bamako). Les résultats bruts de ce test ont été présentés à  la rencontre de Nairobi. Et ce cela, par rapport aux tolérances cliniques et biologiques. Cependant, les résultats concernant l’efficacité du vaccin n’ont pus être présentés, parce que, le code de l’étude, selon le Dr Soumana, n’est pas encore levé. Propreté avant tout et prévention Le paludisme est provoqué par le moustique femelle appelé ‘’anophèle ». Elle est surtout attirée par la saleté, notamment, les eaux stagnantes. Chaque personne contracte le palu au moins une à  deux fois dans l’année. Les méthodes utilisées ne sont pas toujours efficaces. Malgré les politiques de distribution gratuites de moustiquaires imprégnés dans les zones les plus reculées du pays, la population rurale reste encore très touchée par la maladie. La plupart des gens n’utilisent la moustiquaire qu’aux périodes de sortie massive des moustiques. Or, cela devrait être utilisé de façon permanente, c’est-à -dire toute l’année. La piqûre du moutisque femelle, vecteur de transmission, ne fait pas mal, ce qui fait que les gens ne se soucient pas vraiment de la gravité de son effet. Chacun doit comprendre que ce n’est pas parce qu’on ne sent la piqûre qu’il n’y a pas d’infection. Il faut toujours être prévoyant. Les mairies ont également leur rôle à  jouer dans cette campagne de salubrité. Des poubelles et caniveaux ne doivent pas manquer dans les rues. Si chacun s’implique personnellement, beaucoup de maladies comme le paludisme, seront évitées. Perspective d’un vaccin anti-palu Le test effectué à  Sotuba s’est fait avec le MSP TREE, l’un des 5 candidats vaccins déjà  testés au Mali. Le Dr Soumana estime : « Si nous arrivons à  trouver un vaccin efficace aujourd’hui, cela serait idéal pour les populations endémiques du paludisme. En se référant sur les différents programmes de vaccinations qui existent actuellement, si nous sommes arrivés à  assurer l’élimination d’un certain nombre de maladies, grâce à  l’utilisation de vaccins, nous nous penchons vers l’élimination du paludisme également, en nous disant qu’un vaccin efficace, correspondra à  n’en point douter, à  l’éradication du paludisme en Afrique. » Signalons que les résultats de ce test effectué devront être connus dans un peu moins d’une année. l’espoir développer des vaccins contre la malaria date d’une dizaine d’années. Il y a eu beaucoup d’essais et peu de résultats probants. Pour arriver donc à  faire des vaccins efficaces, il sera indispensable de soutenir les réponses uminutaires. Le développement de tous les essais vaccins permettrait selon Claire Anne Sigrist de l’OMS, un de donner un double intérêt. « Ils permettraient d’une part, d’avancer vers l’espoir de pouvoir un jour, contrôler ou éliminer la malaria d’Afrique. Et d’autre part, ils nous apprennent énormément sur l’efficacité et la tolérance des ces adjuvants, y compris chez les nourrissons qui constituent la couche la plus fragile. »